Mangas & Animes

[10 ans] Bilan Manga Décennal ~ Partie 1: 2007/2012

Le 29 juin prochain, Néant Vert fêtera ses dix ans. Un cap qui mérite une pluie de célébrations ! Ces célébrations prendront forme, tout le long du mois, par l’écriture de nombreux articles et bilans qui reviendront sur cette période s’étendant de juin 2007 à aujourd’hui. 

Aujourd’hui, c’est l’heure du troisième et dernier bilan décennal, qui se concentrera sur les mangas. Le concept est relativement similaire aux bilans annuels habituels sauf que, ici, au lieu de prendre mois par mois, je prendrais saison par saison, via un habile découpage hiver/printemps/automne/été. Chaque saison sera ainsi liée à un manga que j’ai lu durant cette période ! 

Ce bilan a été précédé plus tôt dans le mois d’un bilan animé (part 1 | part 2) et d’un bilan jeu vidéo (part 1 | part 2), tous deux construits sur le même concept.


2007


Été 

Death Note

Il était très dur en 2007 de passer à côté de Death Note, honnêtement. Le manga était distribué en France avec une communication façon lance-missiles et l’animé était alors dans toutes les bouches, faisant le bonheur des groupes de fansubs qui se battaient pour être le premier à sortir l’épisode. La Japan Expo 2007 c’était celle où un quart des gens tentaient des cosplays bizarres de L et où chaque goodie estampillé de près ou de loin de la marque de la série se vendait à un rythme ahurissant.

Je vais pas mentir: je faisais partie de ces gens vraiment adorateurs de l’oeuvre ! Chaque chapitre, chaque épisode était une bonne grosse dose d’adrénaline, avec ce qu’il fallait de rebondissements pour étancher ma soif et guérir mon ennui. Je m’étais vraiment maratoné d’un seul bloc les 22 premiers épisodes, et le passage au rythme hebdomadaire me frustrait vraiment pas mal. Heureusement j’ai pu guérir cette frustration grâce à des drogues très similaires – salut Code Geass – mais restait qu’attendre de savoir comment est-ce que Light allait s’en sortir, quels coups de putes il allait faire… c’était insoutenable.

Bon, évidemment, comme tout le monde, je trouve que Death Note se casse la gueule méchamment passé le gros twist du volume 7, que Near et Mello n’ont pas le charisme suffisant pour être des opposants crédibles à Light, et que la fin abuse de ficelles vraiment trop grosses pour être crédibles. Bref, Death Note est une série qui a atteinte son pic un peu trop tôt mais, eh, bon, la première partie est si mémorable que je lui pardonnerais presque aveuglement son effet mousse de baise 1


Automne

Air Gear

Quand t’es ado, parfois, l’achat d’un manga ça se décide sur des motifs simples: Air Gear, par exemple, y’avait du fanservice à gogo dans les premiers tomes, et les rollers qui volent c’est fun alors, pourquoi dire non à ça ? Du coup j’ai lu Air Gear pendant 15 tomes… puis arrivait le moment – habituel avec Oh! Great – où je bitais plus rien de ce qui se passe. A chaque nouveau tome je devais relire l’intégralité du précédent pour essayer de tout remettre en ordre dans ma tête et je crois que c’est là que j’ai lâché. Du coup, comment Air Gear a évolué ? Je ne sais pas, j’en sais rien. C’est un peu comme cette femme avec qui j’avais passé d’excellents moments pendant quelques temps, mais où je me suis rendu compte un jour que, finalement, rien n’allait entre nous, donc on a rompu et je ne sais plus trop ce qu’elle est devenue…

… Bon c’est une métaphore parce que j’ai encore un contact régulier avec toutes mes ex mais j’espère que vous avez compris ce que je voulais dire ? Désolé, mes métaphores et comparaisons sont pas au point aujourd’hui, c’est la faute à la canicule, elle me rend débile, un peu comme la kryptonite rend débile Green Lantern dans les Avengers. Tout ça pour dire que je lisais Air Gear fin 2007 mais que ça s’est arrêté là. Mais, eh, c’était fun les dix premiers tomes. 


2008


Hiver

Bleach

Je l’ai dit ici mille fois et je le redis mais « mon » shonen de coeur c’est Bleach. Eh, j’avais 5 ans quand Dragon Ball Z était diffusé, j’ai commencé à lire One Piece quand y’avait 28 tomes de déjà sorti et Naruto mon moi de 14 ans trouvait ça, je cite, « ultra laid. » Donc quand tu retires ces 3, il me reste certes Saint Seiya mais c’est surtout Bleach qui aura été important pour… euh… ma construction ? Forums de fans, théories sur les personnages, lectures des spoilers dès le mardi, attente de mon chapitre hebdomadaire… Une sorte de petit rituel qui aura duré dix ans, que j’aurais jamais lâché ou abandonné. 

Alors bon, pour la peine vous avez le droit à un ♪ TOP 5 DE MES MOMENTS PRÉFÉRÉS DANS BLEACH ♪.

5/ Le bankai d’Urahara. C’est juste qu’un jour vers 2007 j’avais fait un rêve de fou: Urahara, son bankai, il servait à cracher du sang et à le rend ultra-explosif. Du coup j’avais hâte de savoir le bankai d’Urahara pour savoir si j’avais acquis le don de prescience et, surtout, quel allait être le pouvoir ultime de mon personnage favori. Le résultat a été TRES LONG A ATTENDRE (neuf ans, lol) mais au final ça va, quand un des chapitres s’est conclu sur une case où Urahara dit « bankai », j’ai été si heureux que je me suis payé un kébab le midi même pour fêter ça.

Ecoutez, on célèbre comme on peut quand on est fauché.

4/ La vraie forme de Nell. J’aime bien Nell alors ok sa vraie forme ça sort littéralement de nulle part mais elle est si badass que j’applaudis des deux mains.

3/ Ichimaru à chaque apparition. <3

2/ Le combat Kenpachi / Ichigo. Il est très basique dans sa construction mais il fonctionne si bien ! Tous les combats avec Kenpachi en général, c’est toujours du plaisir en barre: j’ai un petit coup de coeur pour le combat contre Tousen ou il se laisse juste transpercer pour pouvoir taper son opposant. Pls nerf. 

1/ La fin de l’arc Soul Society. AIZEN EST LE MECHANT. AIZEN FAIT UNE TENTATIVE REMARQUABLE D’ASSASSINAT SUR HITSUGAYA ET MOMO. LUI ET LUI SONT SES POTES. IL PREND UN TRUC. IL ENLEVE SES LUNETTES. OHLALALA TANT DE CHOSES EN UN TOME. 


Printemps

Saint Seiya The Lost Canvas

Le début de ce bilan est très classique / bouche-trou parce que faudra attendre l’été 2008 pour que je mette à vraiment lire des mangas en masse. Du coup je cite pour la postérité Saint Seiya the Lost Canvas, très très bon manga prequel à Saint Seiya, avec des personnages forts, des bons combats et des scènes mémorables…

… pour ce que j’en ai lu…

… ce qui s’est limité aux trois premiers tomes…

… Parce que règle de base des spin-off Saint Seiya: dès que le chevalier des Poissons meurt ou montre tout son potentiel, je lâche. Saint Seiya G ? J’ai grave lâché après « l’heure de gloire » de Aphrodite. Lost Canvas ? Plus de Albafica, plus d’achats !


Été 

Mirai Nikki

Avant l’été 2008 lire des mangas sur Internet m’horripilait. Genre lire sur un écran ? Qui fait ça ? Alors que le papier est si supérieur ! On peut le toucher, le mettre dans une bibliothèque, le respirer, le jeter par la fenêtre quand l’intrigue se fout de notre gueule… tant de possibilités interdites par le numérique ! Mais bon, été 2008, je me faisais chier, sur le chan IRC de l’éditotaku (so 2008) on me conseille ce manga « bien barré », je chope des scans anglais et je me fais les 20 premiers chapitres, un truc comme ça. Et j’en sors avec un avis, unanime: c’est trop fun.

En 2008, Mirai Nikki c’était pas forcément le gros truc que c’est devenu par la suite: c’était encore pas sorti en France, l’animé existait pas encore pour faire exploser la popularité de la franchise, bref ce n’était pas le « truc con et edgy pour adolescents » qu’on critique souvent encore aujourd’hui. Après dire que Mirai Nikki est con… ce n’est pas très loin de la vérité ! C’est une série que j’avais adorée lire justement parce qu’elle me semblait assumer librement son aspect débile. On a des règles simples à mettre en place et à partir de là tout se barre toujours plus continuellement en couilles, tous les personnages font continuellement des trucs stupides ou inutilement compliqués et jamais le manga essaie de dire quoi que ce soit de pertinent ou de profond, non, il essaie juste de divertir en se foutant de tout. Et en l’assumant. 

Alors après ptet que je me trompe dans les intentions, ptet que effectivement Sakae Esuno se prend au sérieux dans ce truc, ptet qu’il imagine faire un chef d’oeuvre qui dénonce la cruauté du genre humain je sais pas. De toute façon il ira se perdre juste après dans Big Order qui, pour le coup, deviendra trop complexe pour que sa connerie passe crème. En attendant, Mirai Nikki ça sera éternellement mon plaisir pas-coupable, rep à sa le bon goût.


Automne

Bienvenue dans la NHK

J’avais déjà traité de l’animé y’a deux semaines mais le manga est clairement différent: si il prend les mêmes personnages et la même situation de départ, il va montrer pas mal de choses sous un angle différent et avoir un nombre assez conséquent de scènes inédites. Bon, inutile de vous dire par contre que l’édition française de ce manga, elle a été passée au pillon et que sur le marché de l’occasion les derniers tomes ils coûtent facilement un rein et demi donc là je pourrais vous en dire que du bien mais si vous voulez le lire, il va falloir de sacrés efforts. Moi ça va, à chaque fois j’avais été un heureux acheteur en première semaine de chaque tome donc je peux les relire à volonté.

Bienvenue dans la NHK c’était aussi mon premier contact, je crois bien, avec un manga qui ne soit finalement pas un simple shonen de baton. Aussi honteux que cela puisse paraître, il aura donc fallu octobre 2008 pour que je me mette à lire du manga qui tente d’avoir un vrai propos sur la société japonaise, qui sait montrer son aspect sombre et tâche de témoigner le mal-être de ses jeunes contemporains. Alors, certes, NHK le fait avec énormément d’exagérations mais touche quand même pas mal de sujets qui ont pas mal résonner avec le moi d’alors: le sentiment d’abandon, le manque d’ambitions, la folie de cette société qui se présente comme ordonnée… Je m’y suis vite attaché.

Je n’ai jamais lu le light novel, j’espère arriver à mettre la main sur un exemplaire anglophone un de ces quatre, mais du coup le manga NHK je le préfère un chouia à l’animé. Je le trouve plus brut, moins gentil, plus tranchant. Je le relis tous les 3/4 ans – il se lit vite en plus – et à chaque fois je me tape un spleenounet un peu rassurant. Mes kinks étrange. 


2009


Hiver

Shoujo Material

EN PARLANT DE KINK ETRANGE, AH.

Je déteste la question « ET SI TU ALLAIS SUR UNE ILE DESERTE ET QUE… » parce que je galère déjà à sélectionner 40 mangas pour marquer une décennie, j’ai le sentiment d’en manquer et de vouloir en parler de toujours plus. Je hais réduire tout à un truc, et en plus la question est insidieuse parce que au final tu vas pas choisir le truc le plus marquant, tu vas choisir le truc qui va te durer le plus longtemps. « Si tu devais choisir un jeu vidéo »… BAH JE CHOISIRAIS UN JEU DE GESTION, DUH. Durée de vie illimitée, tin.

Par contre si je devais aller sur une île déserte avec UN SEUL manga hentai, ok ça je sais la réponse: ça serait Shoujo Material. 

Une de mes tétra frustrations dans la vie c’est que Shoujo Material est, toujours à l’heure actuelle, le seul manga – hentai 2 – sorti par Naruko Hanaharu, qui est un de mes auteurs favoris dans le genre mais qui publie des histoires à un rythme foutrement irrégulier. Depuis la sortie de Shoujo Material il a publié dans quelques magazines des nouveaux chapitres mais qui n’ont toujours pas été édités sous forme de tankoubon et ça ça me rend dingue. Comment un auteur aussi talentueux et aussi au top du genre peut être aussi absent ? Je ne sais pas, ça me rend triste.

Naruko Hanaharu, le truc avec cet auteur c’est que chaque histoire, chaque chapitre, est construit à chaque fois autour d’une idée. Bon à la fin ça va finir en baise mais ce qui va être le plus important pour lui c’est l’idée, le concept qu’il va développer. Dans Shoujo Material, on débute par exemple sur une histoire d’échangisme qui possède un aspect aussi excitant que sombre puisque le concept ici c’est que l’une des deux filles fait semblant d’être en couple avec son mec pour justement initier les parties échangistes et ainsi pouvoir coucher avec l’autre fille, qu’elle aime. Plus tard, une autre histoire tournera autour d’un couple donc la femme va se rendre compte, au milieu de l’acte, qu’elle pond des oeufs. Dans une histoire encore non éditée en tankoubon on a d’autres concepts forts d’exploités: l’histoire d’un couple qui fige le temps autour d’eux dès qu’ils sont à proximité immédiate ou bien encore la relation entre une idol et son producteur, qui sont beaucoup trop timides pour initier quoi que ce soit.

A chaque fois, donc, notre auteur doit poser son concept et l’exploiter au maximum dans 1/ un contexte de manga hentai donc il doit parvenir aussi à transmettre la passion nécessaire pour exciter son lectorat 2/ un nombre très limité de pages, entre dix et trente. Et à chaque fois, me demandez pas comment, il y arrive. Du coup on a affaire à du hentai de très grosse qualité, qui ne se répète jamais, où chaque nouveau chapitre amène une nouvelle ambiance, une nouvelle suggestion, avec souvent des choses qu’on ne voit jamais ailleurs. Et le pire c’est que en plus de ça, l’auteur parvient à vraiment bien dessiner le cul, sait travailler la mise en scène, prend soin de varier les poses, les situations, les fétichismes invoqués… 

TLDR si vous avez des nouvelles de Naruko Hanaharu envoyer à la rédaction qui transmettra

PS LE-SAVIEZ-VOUS-MANGA: Shoujo Material s’est vendu à près d’un million d’exemplaires au Japon. Un reportage de 2015 estimait que Naruko Hanaharu avait touché 13 millions de yens rien qu’en royalties ! Dit comme ça c’est cool mais ça fait que 100 000€, en fait. C’est pas mal mais pour un tel succès, c’est remarquablement pas ouf. 


Printemps

My Balls

On va rester dans le conceptuel et l’érotique – vous allez voir que c’est la thématique principale de l’année 2009 – avec un manga au pitch très simple: un lycéen a Satan dans ses couilles et si il éjacule la terre est foutue. A partir de là, c’est open bar !

En vrai j’avais adoré My Balls à l’époque, je pense que si je relirais aujourd’hui j’adorerais toujours autant mais l’effet d’agréable surprise aurait disparu. Car, certes, c’est un manga très couillon, qui a un concept ultra basique et qui va peut s’en détourner, mais c’est suffisamment drôle, fun et sexy pour en faire une lecture qui me laisse vraiment des bons souvenirs. L’autre bon côté de My Balls c’est qu’il a évité ce piège dans lequel beaucoup de mangas basés sur UNE idée de scénar s’enferment, c’est à dire qu’il sait quand se terminer. Le manga dure 41 chapitres – 6 volumes en somme -, et c’est pile la durée qu’il faut pour que ça évite de devenir redondant ou gavant. Si tu veux faire un bon manga érotico-comique, tu as le droit de t’inspirer de My Balls, donc. 

Puis, bon, je dois vous le confesser, les délires de succubes, souvent, je sais répondre présent.


Été 

Onani Master Kurosawa

Toujours à fond dans le conceptuel et l’érotique mais cette fois-ci c’est différent. Si vous ne connaissez pas encore Onanie Master Kurosawa, tant mieux pour vous car c’est une oeuvre, pour le coup, vraiment forte. Initialement un doujinshi qui s’est vu naître par le biais de 2ch, Onani Master Kurosawa n’a même pas, toujours aujourd’hui, de véritables volumes reliés. Tout ce qui semble en rester c’est des scans partout autour de l’internet sans autres formes ni manière de se procurer le titre. Vu que le dessinateur, YOKO, est désormais dans l’escarcelle de la Shueisha, je sais pas à quel point c’est susceptible de changer et ça m’attriste toujours un peu.

Car ONK c’est une histoire intéressante: à la base une parodie de Death Note autour d’un héros beaucoup trop à fond dans son trip de se-masturber-dans-les-toilettes-des-filles-après-la-fin-des-cours, on rigole un peu puis soudainement tout va devenir très différent ! Il va être pris dans une forme de chantage, va tomber amoureux et va apprendre à sortir de sa carapace sombre et renfermée pour essayer de s’ouvrir au monde, quitte à en subir les conséquences. 

C’est très root, le style de dessin montre bien que l’auteur débute et n’a pas forcément la possibilité d’aller trop loin mais on cerne bien son talent dans quelques cases, beaucoup plus travaillées que le reste. Et puis surtout ça accompagne parfaitement une intrigue qui va pas mal nous faire changer d’émotions tout le long de la lecture, avec des passages très poignants, très douloureux. Tout est juste, et l’adolescence est ici un sujet loin d’être traité à la légère. 

Jetez vous donc sur la traduction française, enfermez vous chez vous pendant 3 heures pour tout lire d’un côté, et appréciez le voyage.


Automne

Astroboy

Ah ils sont drôles les petits ayatollas du « manga classique » sur Twitter. Les mecs qui crachent sur tout le monde parce que eux ce sont des vrais amateurs de mangas alors que tout le reste c’est des petites pisseuses qui aiment le moeshit et qui ont pas osés lire ces grands classiques que sont Ken le Survivant, Jojo, Dragon Ball ou Slam Dunk. C’est mignon tout plein, d’autant que dès qu’on aborde le manga non-shonen pré-années 80, ils ferment complètement leur gueule. Tezuka c’est qui ? Oh, les beaux bouffons. Vous êtes juste coincé à l’âge du Club Dorothée, comme beaucoup d’autres, c’est pas grave, vous pouvez encore grandir un peu.

Evidemment, Astro boy c’est le Tezuka le plus connu, encore aujourd’hui un symbole adoré de tous et toutes, mais « connu » veut pas dire « avoir été lu » et, pour le coup, je ne peux que vous recommander de choper un tome de la réedition Kana, n’importe lequel, d’y jeter un oeil afin de bien vous rendre compte que son statut de mythe, ce manga ne l’a pas obtenu pour rien. Quand tu le lis, tu sens bien que ça s’adresse aux gosses, tu reconnais une narration qui m’a pas mal rappelé les BD Disney des années 50, y’a un côté Carl Barks dans la manière dont les événements s’enchaînent et les personnages s’expriment… mais c’est aussi plus sombre. Y’a une certaine violence froide et les intrigues m’ont toujours semblé un peu plus complexes…

Du coup c’est dommage qu’au fil des années, les aventures de Astroboy en animé ou en film se soient calmées sur ces qualités, même si heureusement on a eu Pluto entre temps pour nos fixs de Astro le petit robot HARDCORE.


2010


Hiver

Fullmetal Alchemist

Je crois que j’ai honnêtement jamais vu personne – ever – dire du mal de Fullmetal Alchemist. L’unanimité générale auprès du shonen fleuve de Hiromu Arakawa m’a toujours un peu fasciné ! Si je dois faire une confession honteuse, quand j’étais ado je détestais FMA quand ça passait sur Canal+ car je lui en voulais de prendre deux créneaux dans la Kaz, alors que moi je voulais deux séries de 26 épisodes, pas une seule grosse série de 48 épisodes. Donc j’étais un peu dédaigneux par principe, je faisais mon boudin dans mon coin, puis y’a une pote de lycée – la seule personne en dehors de moi qui lisait des mangas dans mon lycée – qui m’a mis le tome 1 dans les mains, je l’ai lu, j’ai fait « ah ok c’est pas mal en fait, je suis désolé, j’ai préjugé comme une merde, je le ferais plus jamais » (je le referais aussitôt pour Naruto.) 

En vrai qu’est-ce que je peux dire de très original ou passionnant sur FMA ? Par exemple j’adore Hugues ! Enfin, pardon, j’adorais Hugues… Ah tiens j’ai une anecdote supplémentaire si vous le voulez: mon lycée était à 15mn à pied d’un très gros centre commercial de la banlieue de Caen donc quand j’avais une heure ou deux heures de perm, je traversais la cité qui séparait mon lycée du centre commercial, je débarquais dans le rayon manga du Carrefour et je profitais des 20/30mn de calme qu’on m’offrait pour me faire un tome ou deux. Et du coup quand j’ai lu la case « mais mon papa doit aller travailler », j’étais au milieu d’un Carrefour, il devait être genre 10h40 un mardi ou jeudi matin, et j’étais en train de chouiner au milieu du rayon manga. J’imagine le vigile me surveiller via la vidéo caméra en train de se demander si je vais bien ou pas. Et bien oui je vais bien. Le papa de la petite fille ? Moins…. Et… c’est… ça… qui… est… triste.


Printemps

Soul Eater

Ok on va la faire court pour Soul Eater. Car parfois je pense à toi, lecteur, qui se bouffe des pavés depuis le début du mois et a envie de respirer. Donc je vais résumer Soul Eater en trois idées-clés, comme ça on va être concis et efficace, idéal pour la start-up nation. 

  • C’est un des meilleurs univers jamais conçu pour un manga de baston. Le mélange des genres permanent aurait pu être gavant et artificiel mais, à la place, on a énormément de variété, un style visuel et universel, des personnages dingues dans tous les sens du terme et des bastons toujours différentes
  • C’est une de ces oeuvres où à chaque chapitre tu vois l’auteur évoluer et c’est grisant. Ohkubo est un artiste qui semble apprendre des nouveaux trucs à chaque chapitre du coup on commence avec un manga un peu moche avec quelques bonnes idées et à peine sept tomes plus tard tu commences déjà à avoir des doubles pages de dingue. Maboule. 
  • Tout ce qui suit le tome 20 est un peu décevant. L’apogée du manga arrive dans ce tome et malgré les efforts pour tout conclure, ça peut pas atteindre la folie pure du vingtième tome.

Été

Genshiken

Je me plains souvent du fait que Genshiken a bidé en France – et j’en suis pas le seul, Nemo s’est bien exprimé sur le sujet en début de semaine – mais j’en suis une part du problème: j’ai acheté la majorité des tomes en occasion, et ceux que j’ai pas acheté en occasion… on me les a offerts ! Le tome 1 était même le premier cadeau que j’ai reçu de ma première copine, et c’est pour ça que j’ai une super dédicace dedans >: 3. Je les ai tous eu dans un ordre assez étrange maintenant que j’y pense… J’avais acheté le tome 3 en premier, puis le trio 7/8/9, puis après j’ai peu à peu comblé les trous et je crois que le premier tome est le dernier que j’ai récupéré. J’alternais entre les-lectures-à-la-fnac et le matage de l’animé, qui adaptait le manga avec une vraie fidélité.

L’automne 2010 c’était aussi le début de Genshiken Nidaime, la suite presque inattendue et qui allait déporter son sujet de « la vie des otakus » à « la vie des fujoshis », tout en montrant régulièrement dans le récit que, de nos jours, être otaku est d’une normalité presque banale. Nidaime va surtout pas mal me surprendre agréablement tout le long de la série: un traitement intéressant du transgenre, l’homosexualité traité comme autre chose qu’une source d’humour ou de fanservice, l’apparition de personnages forts et confiants en eux, les triangles amoureux les plus amusants de l’industrie… Ca a très bien fonctionné et, à la fin, dire définitivement au revoir à Madarame, Ogiue, Ohno et les autres m’a fait un petit pincement au coeur assez logique quand on se souvient que ces personnages ont finalement accompagnés près de dix ans de notre vie de lecteur de manga.

En tout cas, si vous avez envie d’avoir un aperçu de ce que c’était d’être otaku dans les années 2000, le tout avec un bon humour et des jolies romances tout à fait terre-à-terre, la première saison de Genshiken vous attend !


Automne

Que sa volonté soit faite

J’entame ce paragraphe en me rendant à quel point j’ai du mal à avoir aujourd’hui une opinion claire et définitive sur ce manga. J’avais eu, à l’époque, du mal à rentrer dans l’animé mais le personnage de Shiori Shiomiya – la bibliothécaire mignonne – avait eu un arc qui m’avait beaucoup séduit et avait été la confirmation que, eh, la voix de Kana Hanazawa, c’était bel et bien totalement ma came. Je m’étais aussi binge-lecturé le manga, et c’était passé beaucoup mieux: on sentait bien les délires de son auteur et au bout de cinq ou six tomes il commençait à saisir les limites de son concept. En effet, Que sa volonté soit faite démarre comme un de ces mangas à high-concept où, tout simplement, le héros est fan de jeux de drague et doit utiliser ses connaissances dans le sujet pour draguer des vraies filles et ainsi les libérer du démon qui rongent leur corps. Au départ on s’attaque aux archétypes classiques du genre: la sportive, la tsundere, l’idol, la timide, la jeune prof… Mais, évidemment, on peut varier les archétypes autant qu’on veut, arrive un moment où on ne peut que tourner en rond. A partir de là l’auteur s’en rend très vite compte et gagne en ambition: les arcs autour des personnages féminins commencent à durer plus longtemps, les caractères évoluent pas mal, on commence à constater des changements dans la manière de narrer la romance de certaines filles donc même si ça reste un poil redondant et même si à chaque fois on ne se fait aucun doute sur l’issue de l’arc (Keima va réussir à draguer quoi qu’il arrive), le plaisir reste là.

Et c’est pile quand vient le moment où on pourrait être gavé de la formule, où l’auteur a vraiment fait le tour, qu’arrive l’arc des déesses ! A partir de là on sort complètement du schéma habituel de la série et on entre dans du vrai shonen ! Du mystère, de la baston, des combats entre les Enfers et les Méchants Enfers, tout gagne en enjeu et on a le plaisir de retrouver pas mal de personnages qu’on appréciait et qui nous manquaient pas mal. Ca se termine vraiment bien, les déesses sont sauvées, les méchants battus, c’est une conclusion parfaite pour le manga et… ah oui, merde, y’a encore sept tomes derrière.

Que sa volonté soit faite c’est un peu un de ces shonens, comme Yamada-kun & The 7 Witches, qui n’a pas vraiment su quand fallait s’arrêter, quand bien même le climax de la série était passé. Du coup on a un segment final où on sent que l’auteur lui-même ignore quelle direction prendre, où ça manque d’assurance et de clarté, où ça développe des théories dont on se serait bien passé et, du coup, quand la vraie fin arrive, c’est pas la belle conclusion qu’on voulait depuis le début mais, à la place, c’est juste un vague soulagement. Contrairement à Death Note ou la seconde partie est moins bien que la première mais reste encore lisible, là on a une série qui se paume purement et simplement ! Recette victime de son succès, comme on dit !


2011


Hiver

Bakuman

A l’inverse, y’a ces mangas qui se terminent trop tôt et pourtant, dieu sait que Bakuman dure déjà pas mal de tomes. Mais j’ai toujours trouvé drôle que pour une série qui tourne beaucoup autour du fait que n’importe quand les héros peuvent voir leur série devoir être conclue en 3 chapitres bah elle s’est elle-même conclue e manière abrupte genre les auteurs avaient plus que 3 chapitres pour tout régler ! Blague à part, Bakuman a clairement plein d’éléments gênants, que je ne ne nierais certainement. Par exemple, après la blague qu’était Mira dans Death Note, c’est bien ce manga là qui nous a confirmé que Ohba et Obata sont physiquement incapables de ne pas être misogynes: il suffit de voir la médiocrité et le total manque d’effort autour des personnages féminins pour constater un vrai souci. De même, il s’agit de vraiment prendre avec pas mal de recul tout ce que dit le manga qui, si il ne cache pas quelques soucis évidents de la vie de mangaka, reste quand même un manga sur le Jump publié dans le Jump par des auteurs qui ont fait toute leur carrière à la Shueisha. C’est d’ailleurs très ironique quand on relit le manga en 2017, qu’on voit les deux auteurs se moquer à donf du Jump Square qui est montré dans le manga comme une simili-décharge pour auteurs en manque de succès et qui proposent que des trucs edgy et médiocres… Oui, effectivement, ça prédit bien Platinum End.

Mais malgré tous ces défauts évidents, Bakuman reste un manga qui m’a bien souvent donné l’envie de créer. Voir les personnages discuter et débattre en permanence sur tout ce qu’il faut imaginer quand il s’agit de créer une oeuvre, c’est passionnant. Quand ils discutent de ce qu’est un bon titre pour un manga ou bien des différences de style à anticiper quand on passe à un manga comique, c’est ça qu’on aime dans la série. Les combats de classements dans le sommaire, les aspects liés au salaire, etc… ça aussi c’est cool à savoir. C’est un manga qui aime malgré tout beaucoup son sujet, qui le montre, qui sait être complet. Et ça, pour le coup, c’est une bonne chose.

Bon, et il m’a aussi filé le virus de l’étude du Jump, comme beaucoup j’imagine. Donc c’est grâce à lui ces articles bilans, en quelque sorte.


Printemps

Koe de Oshigoto!

Si vous aviez de moi l’idée d’une personne fine et intellectuelle, ce bilan vous aura sans doute beaucoup deçu. Mais oui je dois le dire peut-être pour la première fois sur ce blog mais j’ai une vraie adoration pour le manga Koe de Oshigoto alors que, ouais, c’est du gros ecchi qui tâche dur. On doit ce manga là à Konno Azure, qui avait déjà produit avant ça Puberties Crazy, un h-manga sur le fait que l’inceste ça allait si c’était uniquement du sexe buccal et anal. Rassurez-vous: Koe de Oshigoto ça va aller dans un sujet moins risqué puisque, tout simplement, on va parler de doublage de jeux de cul ! 

Et le pire c’est que le sujet est pas si mal traité. On apprends vraiment, le long des 10 tomes, les trucs et astuces des doubleurs spécialisés hentai, chaque personnage/développeur a le droit à son petit chapitre pour briller et pour expliquer à quoi sert son taf… Le manga fait le taf dans son taf de parler d’un taf, c’est pas mal. Derrière, on a une histoire érotico-rigolote avec une héroïne pure et ingénue qui va se retrouver avec un don pour le boulot de doubleuse, devoir gérer ça et développer une petite relation amoureuse pour le gars qu’elle aime secrètement. 

Le manga reste ecchi, même quand il nous montre les scènes que nos personnages doublent. C’est drôle, léger, le style visuel est simpliste mais y’a une chouette galerie de visages et d’expressions… Ca a été traduit très irrégulièrement pendant cinq ans, du coup le dernier arc m’est un peu passé au dessus, mais malgré ça je peux vous dire que quand j’ai fermé le dernier chapitre, du liquide reconnaissant coulait, et ça venait certainement pas de ma- 


Été 

Amanchu!

EN PARLANT DE LIQUIDE.

J’ai jamais vraiment lu Aria: je suis arrivé trop tard dans le monde du manga, les tomes de la série chez Kami étaient déjà à des prix exorbitants en occasion. Du coup le premier tome d’Amanchu était surtout pour moi l’occasion d’enfin découvrir pleinement l’univers de Kozue Amano, une autrice qui, pour le coup, me rendait vraiment très curieux. C’est donc dans la chaleur et la torpeur de Japan Expo 2011 – où il faisait trèèèès chaud – que je chope le premier tome du manga, le sac Ki-Oon qui va avec et ainsi commence ♪ l’aventure. ♪

En vrai je crois l’avoir déjà dit mais encore aujourd’hui je suis incapable d’avoir une opinion concrète sur Amanchu. Je crois que j’aime mais vraiment sans plus ? C’est une série pourtant visuellement superbe, avec des cases et des doubles pages qui en envoient parfois plein la gueule mais j’ai jamais réussi, en dix tomes, à ressentir quelques choses pour les personnages. Ils sont gentils, ils sont mignons, ils sont drôles, mais ils ne créent rien de particulier en moi. Je suis leurs petites aventures quotidiennes et parfois fantastiques, j’apprécie inventivité des situations, j’admire l’imagination complète que peut avoir Amano mais les personnages ? Je m’en fous un peu.

C’est peut-être ça le truc qu’il manque à Amanchu. Ca se veut être un manga humain, chaleureux, touchant mais ça reste encore trop souvent bien trop froid. Bizarre mélange.


Automne

Liar Game

Je le met un peu par défaut car c’est une série que j’ai dévorée, je m’achetais un tome par semaine, jusqu’à ce que je rattrape la parution française, j’en étais au tome 12 ou 13, et j’ai vaguement lâché à partir de là car ayé, j’étais plus dans le trip, plus dans l’élan, sorti du truc, et… j’avais pas tant envie de lire la suite que ça ! 

Du coup j’ignore la fin mais si je me replonge dans mes souvenirs de Liar Game je me souviens de rebondissements que je comprenais toujours qu’a moitié car j’avais pas la qualité d’attention nécessaire pour suivre de manière correcte les jeux. Le jeu dans l’aéroport ? Largué au bout de 3 échanges. Heureusement que y’avait des résumés reguliers de l’état des deux équipes sinon paie ta migraine. Mais au fond, c’était pas spécialement le déroulement des jeux qui m’intéressaient, plus les techniques utilisées par les participants ainsi que le concept des jeux. Cette partie géante de chaises musicales, par exemple, c’est une très très riche idée. 

Bref, Liar Game, vous l’aurez compris, c’est un manga qui m’est entré dans une oreille, sortie dans une autre et je vends les 16 premiers tomes pour 40€. Pas cher pas cher. DM Twitter si interessé ;-). 


2012


Hiver

To-Love Darkness

FIN ET INTELLECTUEL, ON A DIT.

Je me souviens que le premier tome avait été une de mes premières critiques dans ma très courte carrière semi-pro pour le Journal du Japon, et ça tombait bien, j’avais passé l’automne à me refaire toute l’intégralité de Trouble, donc j’étais au taquet, je me sentais presque comme le plus grand spécialiste français de To-Love, prêt à offrir la meilleure critique de l’histoire. 

Cinq ans plus tard je sais plus du tout ce que valait cette critique et comme tous les vieux articles du JDJ, ça a disparu de l’Internet. Par contre, j’ai continué à lire avec ~beaucoup d’interêt~ To-Love Darkness parce que, eh, si le sexe fait vendre c’est aussi parce que je suis le premier à en acheter. Car, soyons honnêtes: personne ne lit To-Love Darkness pour l’intrigue. L’intrigue, c’est même le plus gros défaut du manga ! Quand on s’intéresse à l’arc de Momo et de la création du harem ? C’est rigolo, fun, débile. Mais dès que ça devient sérieux et que ça en fait des caisses sur le passé d’Ombre Dorée ? On s’en bat grave les couilles, c’est jamais bien !

Au final, la série se sera terminée en méga queue de boudin, se foutant jusqu’au bout de son intrigue. Mais eh, la série a clairement d’autres… qualités: Kentaro Yabuki fait les meilleures-poitrines-du-marché™, ce jeu constant où on voit bien qu’il tente de briser les limites entre l’ecchi et le hentai est amusant, les scènes peuvent parfois un peu titiller l’esprit… C’est parfois même drôle ! Bref, le beauf en moi a quand même su trouver totale satisfaction même si il aurait bien aimé UNE VRAIE PUTAIN DE CONCLUSION.

Maintenant faudrait que je mette de côté pour m’acheter les artbooks…

… Tant qu’à faire…

 

PS: Un jour une asso tombera sur un tome, constatera que Mikan « est en école élémentaire » et verra ce que Mikan fait de sa langue et de son corps dans la moitié des chapitres et ce jour là, ce jour là, les mangas seront bannis à vie de la France.


Printemps

Medaka Box

Si vous me demandez c’est quoi mon manga préféré du Jump toutes époques confondues bah je vais faire mon élitiste intellectuel et je vais grave vous répondre Medaka Box. J’avais découvert ça avec l’animé, maté les deux premiers épisodes, trouvé ça rigolo-sans-plus – j’aimais bien le perso de Medaka, surtout -, j’ai commencé à lire le manga derrière et j’ai tout lu d’un coup en une seule journée. Y’avait quoi à l’époque, 80, 90 chapitres ? J’étais à fond les ballons.

Le truc avec Medaka Box c’est que c’est évidemment ultra-verbeux. Après tout on le cherche un peu quand on confie une série à NisiOisin, le créateur des Bakemonogatari. Si on ajoute à cela beaucoup de délires méta, suivi de beaucoup de délires tout court, on se retrouve devant un shonen qui débute comme une comédie en milieu scolaire, puis qui au bout de 2 tomes devient un manga de baston, qui 3 tomes plus tard devient un méga manga de baston mais rassurez vous parce que après on reste dans les bastons mais c’est le casting qui se barre de plus en plus en couilles, et une fois qu’on en a fait le tour, ça devient une série un peu de mystère avant de redevenir un manga de baston mais avec des règles et des pouvoirs si pétés qu’on sait jamais ce qu’on aura au tome suivant.

C’est cette variété, cette excentricité, ces délires permanentes, son casting méga touffu, bref tous ces éléments qui me font encore aujourd’hui profondément adorer Medaka Box. J’y lis tout simplement des trucs que j’y lirais pas ailleurs. C’est souvent drôle, parfois malin, ça offre des combats parfois très originaux, c’est verbeux, amusant… C’est une oeuvre généreuse, qui a survécue presque cinq ans dans le Jump alors que rien ne prédisposait ce manga a fonctionner dans l’un des plus gros magazines du pays !

Bref, c’est une expérience dure à décrire mais le plus important c’est que c’est une sacrée expérience. 

 

Et voilà pour cette première partie ! On se donne rendez-vous lundi pour la seconde ? Allez, c’est noté.

  1. « Quand quelque chose est bon mais dure trop longtemps au point où à la fin c’est toujours bon mais c’est vraiment moins bon qu’au début. » Effet nommé selon le philosophe Medoc dans l’épisode 10 du Cosy Corner
  2. Car c’est à lui qu’on devait le manga de Kamichu, sorti en France par Ki-OOn y’a fort longtemps
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