Mangas & Animes

My Balls – Un manga couillu.

Connu également sous le nom d’Oretama, My Balls est un des mangas les plus débiles que j’ai jamais lu. Et je devais donc sacrifier un billet à en parler avec joie et bonheur. En fait, c’est juste que j’ai franchement envie de faire découvrir ce truc. Attention, danger: cet article continue des extraits de scan en anglais, veuillez passer votre pointeur de souris au dessus de l’image pour en découvrir le sens si vous êtes nul en anglais (mais cet article vous intéressera moins du coup.)

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Découvert entre deux discussions sur le channel irc de Thalie, on retrouve derrière ce manga un scénariste nommé Shigemitsu Harada (qu’on peut retrouver derrière un certain manga nommé Yuria 100 Shiki) et un dessinateur nommé Takahiro Seguchi et qui ne me dit strictement rien. Les deux auteurs fusionnent alors pour le bien d’un projet, et ce projet vous devinez ce que c’est: c’est Oretama, ou comme on dit chez nous, My Balls. Inutile de vous faire une traduction: ça veut bien dire Mes Couilles. Ou Mes Boules. Ou Mes Saintes Sphères De La Vie, c’est comme vous voulez. Et quel est donc le scénario de ce chef d’oeuvre ? Sans doute le synopsis le plus énorme de tous les temps (cmb): nous sommes au début du mois de juillet 20XX, la fin du monde est proche, la reine des ténébres est prête à se réincarner sur terre pour détruire toute l’humanité mais heureusement les anges sont là pour l’empêcher de faire cela et un jeune garçon nommé Satou se voit servir contre son gré de corps récéptable pour sceller la vilaine fille. Pour être plus précis, elle est scélée dans une partie bien précise du corps: sa testicule gauche. Bon gré mal gré, le jeune garçon n’y croit pas un mot et alors qu’il se prépare à mater son porno quotidien, une jeune démone nommée Elyse lui explique que si jamais il éjacule pendant le mois de juillet 20XX, la reine est libérée et l’humanité détruite et se prépare donc à le faire juter. Mais heureusement il est sauvé sur le fil par un deus ex machina humoristique et prend donc conscience de la responsabilité qui pèse sur ses épaules… et se prépare donc à tenir tout un mois sans masturbation. Ce qui est difficile quand on est puceau, masochiste et et et que tout l’enfer, et ça en fait du monde, VEUT le voir lâcher la purée.

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Des révélations !

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Des dialogues percutants !

Ce qu’il y’a de bien avec MyBalls c’est que jamais le manga tente de paraître intelligent, il se contente juste de prendre un postulat de base totalement débile, d’y greffer des trucs encore plus débiles, tout ça juste pour les lol. En plus de parfois limite se foutre de la gueule du hentai. Tous les fétichismes possible y passent, seul le guro ou les femmes enceintes nous ont été épargnés. Ah, et les bébés aussi. Mais sinon tout y passe, du lolicon à l’oppai en passant par la lactation, les uniformes scolaires où la nécrophilie (ya rly) – il faut dire que les enfers sont composés de centaines de milliers de démons, tous des bonnasses en puissance, et chacun représentant un fétichisme, on ne voit plus Satan ou Asmodeus de la même façon après ce manga (et après Umineko, aussi, mais chhhht). Bref, chaque chapitre une situtation – et un fantasme – différent et tourné en dérision. C’est presque comme un rêve bleu: on y croit pas mais c’est merveilleux.

Et si en plus on rajoute à tout ça le fait que très vite le héros se rend compte que tout est fait pour le faire éjaculer, à commencer par la jeune fille dont il est amoureux (et moi aussi <3) depuis des centaines d’années qui soudainement veut sortir avec lui, inutile de dire que le mois est très long pour le pauvre héros. Tout mâle normalement constitué (et ayant tenté, comme un homme, de tenir une durée plus où moins longue sans décompresser) comprendra sa douleur. Surtout quand quotidiennement on est harcelé sexuellement, y compris par des succubes qui peuvent vous violer avec leurs yeux.

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Des menaces menaçantes !

MyBalls se révèle assez vite être un manga assez créatif, avec une foule impressionnante de personnages (90% étant des bonnasses), et beaucoup de situations qui savent faire au pire sourire mais dont on ne peut nier un léger travail de… recherche. On en arrive à s’écrier « WHAT THE FUCK » assez souvent en fait (rien que la circoncision surprise de l’épisode 4…) et être amusé par les situations totalement rocambolesques dans lequel se retrouve le héros, et des stratagèmes à chaque fois plus débile pour éviter l’éjaculation qui condamnerait le monde. Toutes les solutions et les éventualités y passent, la méthode de la sangsue était la plus surpuissante de tous les temps.

Ce qu’il y’a en outre d’hilarant avec ce manga, c’est que pris au premier dégré, il est vraiment SERIOUS BUISNESS. L’avenir de l’humanité est en jeu, les méchants balancent des grandes phrases bien clichés genre « on se retrouvera et je te ferais juter », bref on pourrait être dans un shonen lambda. Sauf que non. On est dans un manga ecchi délirant et ce décalage est on ne peut plus surpuissant. Bref c’est débile dans la forme, mais sérieux dans le fond, ce qui est toujours assez cool.

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Des pouvoirs terrifiants !!

En outre le dessin est plutôt pas mal, disons qu’il arrive à son objectif, c’est à dire rendre les jeunes filles intéressantes physiquement. Ce qui est très bien. En fait, je trouve même le dessin plutôt cool, et dans les derniers chapitres, il est même totalement adapté à mes goûts, je ne sais pas ce que cet auteur fait d’autre, mais si il fait des « vrais » h-mangas, ça doit être bien,

En outre, le manga c’est du ecchi cash et gentiment offert, pas tout à fait pornographique, mais qui ne cache que rarement les choses. Seul le pénis est flouté (quand il n’est pas représenté comme une tentacule menaçante et avec des dents) et jamais on ne voit les zones intimes d’une jeune femme apparaître, bref ça reste de la nudité érotique comme on en trouve sur M6 à une époque d’or que les jeunes enfants n’auront plus (ils passeront directement au porno sur internet et seront impurs), et qui à le mérite à plusieurs reprises de vraiment commencer à être un peu excitant. Comme un vrai hentai. Mais en mieux.

MyBalls est donc à l’heure actuelle composé de 36 chapitres traduits en anglais par des amateurs et disponible un peu partout sur l’internet, et la fin est TERRIBLEMENT PROCHE (le cliffhanger du chapitre 37 est d’ailleurs à mourir de rire et assez logique, genre « oh mon dieu même ça ils y ont pensés ?) Il faut bien avouer que j’ai bien surkiffé la lecture et que My Balls est certes loin d’être un chef d’oeuvre mais sait se placer plutôt haut dans la catégorie des mangas ecchis et rigolos, peut-être même encore plus drôle qu’un Yuria 100 Shiki. Donc n’hésitez pas à y jeter un oeil, et souffrir en même temps que le héros. Un mois sans ça ? Et en étant harcelé par des dizaines de jolies filles ? Quel calvaire :(.

Donc bref, c’est drôle, c’est bien dessiné, les filles sont agréables pour les yeux, la situation du héros fait souffrir, c’est assez créatif, c’est donc approuvé pour vous divertir pendant un long été ennuyant.

Hu

Des scènes belles et dramatiques, illustrant un amour éternel !

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