Japan Expo Centre 2e édition – No Pain, No Gain
Et donc l’an dernier avait eu lieu la première édition de Japan Expo Centre. De cette journée passée là bas après une grosse nuit blanche à Epita et avant de passer une petite semaine dans la campagne (Angers) j’en ai gardé un plutôt bon souvenir malgré une convention qui manquait peut-être un peu trop d’ambition et faisait trop évènement parisien délocalisé. Cette année, hop, c’est les deux jours que j’y suis allé, pour le Journal du Japon d’une et pour me changer un peu les idées de deux. Et la soirée du samedi, c’était voyage à Paris en express pour la projection en avant-première de l’AMV Enfer 2 qui défonce bien sa race comme il faut. Mais ça on en reparlera quand il sortira – et c’est imminent.
Ce pauvre petit chien é_è.
Donc alors que dire sur cette seconde édition de Japan Expo Centre ? Ah déjà, je me plaignais d’un certain manque d’ambition mais là, bam, Fujisawa Toru quand même. L’auteur de GTO c’est pas forcément n’importe quel nom. Ok, il aurait peut-être ramené trois fois plus de personnes si il était venu en 2006 à Orléans mais bon, on va pas faire nos sucrées, faut avouer que c’est un invité manga qui a une sacrée gueule… même si j’ai l’impression étrange qu’il n’a pas été très… « exploité », si je peux me permettre le terme. Deux séance de dédicaces… une conférence le dimanche d’une heure trente sur scène… et hop c’est tout. Une seconde conférence le samedi aurait pas été du luxe. Puis peut-être une expo GTO. Je sais pas, je trouvais dans tous les cas que ça faisait assez « léger » pour tout le week-end.
Les autres invités étaient, du coup, loin d’être aussi appétissants: On avait Kikkawa You dans le rôle de la « jolie idol toute jolie toute mimi mais merde je saurais plus la différencier des autres dans deux jours », 1000say dans le rôle du « groupe déjà vu à Japan Expo et qui revient du coup », Galaxy7 dans le rôle du « chanteur déjà vu à japan Expo Sud et qui revient du coup » et Sayaconcept dans le rôle du « petit groupe sympa comme tout mais que personne ne connaît et ne viendra voir. » On peut heureusement compter sur les Visiteur du Futur et autres Flander’s Company, toujours aussi promptes à drainer et attirer quelques férus avec efficacité. Il est donc évident que JE Centre misait surtout sur Fujisawa pour attirer. Le souci c’est qu’ils misaient au final sur vraiment rien d’autre. Parce qu’au final ils s’en foutaient pas mal d’attirer des gens. Le nom Japan Expo ramène plus de gens que le nom des invités, de toute façon. Eeet… le problème général de la convention il est là. La convention était là… et c’est tout. Elle s’en foutait totalement d’être attractive ou même mémorable. Et c’est assez terrible à dire. Ca n’en fait pas une mauvaise expérience mais comme la première édition, que retiendra t-on de tous ces efforts ?
Riiiien.
En tout cas l’aspect cool de cette convention c’était encore une fois le petit monde associatif qui a répondu plus présent que l’an dernier. Si en 2011 on avait BulleJapon, Tengumi et La Bande Animée, cette année on pouvait rajouter à ces trois là la Sohei, Kajian, une asso dijonaise plus pas mal de locaux et quelques asso de jeu vidéo. Dont une qui avait ramenée la version 360 de Persona 4 Arena, histoire de me rappeller que, à la base, ça devait sortir en août, lol. Ils occupaient du coup la moitié du premier étage de la convention qui était donc plus utilisée que l’an dernier… ce qui permettait de se rendre compte que cet étage est quand même un peu glauque. Enfin bref, la salle activités avait changée de place et était passée d’une petite salle à part à une sorte de grand balcon qui dominait un peu toute la convention, en face de la salle de conférences. J’ai pas trouvé ce changement très judicieux, l’interêt de la salle d’activités de l’an dernier était justement d’être un peu à part, ou elle bénéficiait d’une bonne ambiance, d’un bon son et d’une taille « humaine. » Là ça faisait trèèèès bordélique, on entendait pas forcément aussi bien ce que y était dit et présenté, et on voyait pas forcément toujours très bien ce qu’il y’avait sur l’écran à cause de la lumière naturelle du soleil qui empêchait le vidéoprojecteur d’offrir une image.. parfaite.
Une fois que la nuit commençait à tomber, l’ambiance était assez cool… Merci le changement d’heure !
Un petit chipotage en règle sur toute la programmation de cette salle qui était pas forcément très diversifiée, surtout le samedi ou on avait quasiment que des jeux musicaux qui tournaient soit autour du karaoké soit autour des blind tests. Ca manquait un peu de quizz « purs » sur cette journée là et c’était dommage. On avait ça le dimanche par contre, ce qui fait totalement passer la pillule. De manière générale, dans cette convention, tout semblait mieux le dimanche. Le programme du samedi était ainsi très famélique ! Du Cosplay (aussi présent le dimanche), deux concerts planqués vers midi, une conférence du visiteur du futur et… voilà. C’est dommage parce que ça me semblait nettement être le jour le plus fréquenté et, du coup, tout le monde patrouillait dans la convention sans trop savoir quoi faire, ce qui faisait qu’on se marchait vraiment dessus dans les allées.
Généralement, toute la disposition n’était pas vraiment très intuitive. Comme il y’avait plus de choses à l’étage que l’an dernier, on faisait plus souvent l’aller-retour dans les escaliers qui n’étaient pas des modèles de placements bien pensés… Et tout le rez de chaussée était un gigantesque rectangle composé de stands pros et de fanzines. Beaucoup moins de fanzines que l’an dernier, d’ailleurs, beaucoup ont été sans doute effrayés par des résultats décevants l’an dernier ou bien ont préférés aller à Lyon pour la Yaoi Yuri Con qui leur convenait mieux et les mettait mieux en avant. Parce que wow putain le mélange entre pro et fanzine il était tellement violent que je savais plus qui était quoi. Bon ok, un stand de fanzine c’est facile à différencier d’un stand pro on est d’accord mais putain une démarcation claire entre chaque « quartier » aurait été mieux que cette disposition qui voyait les fanzines être juste dilapidés partout dans une disposition absolument pas naturelle.
Niveau pros, on saluera les DEUX SEULS éditeur a avoir fait le déplacement c’est à dire Taifu/Ototo (qui semble pas se plaindre d’être le seul éditeur à faire cette démarche de se rendre au plus de conv possible) et nobi nobi (qui sont dans leur environnement avec un public familial pour des produits visant surtout les jeunes enfants) parce que sinon c’était pas forcément la giga fête et il est fort possible que la majorité des stands faisaient du HK, j’avoue pas forcément avoir fait très attention sur ce plan là. Reste que y’avait des stands très intéressants comme celui de Japan’s Door (et son coin hentai sympacool) mais en général l’impression est encore une fois très négative et putain mais tous ces stands qui vendent des armes comment, je veux dire, pourquoi, mais, quel est le.
Et aucun manga en exclu pour le festival, bon, ça achève un peu. Pourtant j’espérais secrètement pouvoir acheter le tome 3 de Medaka Box, mais on dirait qu’il va falloir que j’attende d’aller chez mon dealer cette semaine ;(.
Le karaoké BulleJapon <3.
Sinon du coup j’ai assisté au défilé cosplay du samedi, organisé par Epic. C’est toujours un moment très sympathique, prompt à des tweets très mdr et même si j’ai un peu languedeputé, c’était pas trop trop dégueulasse. Disons que les costumes étaient tous réussis, et qu’on avait des prestations vraiment jolies ou intéressantes. La pauvre cosplayeuse de Gumi qui paume sa perruque au bout de 4s a eu le droit de recommencer et tant mieux parce qu’elle a ensuite offert une chorégraphie travaillée et assez formidable à voir. Y’avait par contre vraiment un putain d’abus de Gangnam Style (4 fois en douze/treize prestations) – même si ça a donné des bons sketchs faut l’avouer – et le vrai problème c’est surtout que… Epic était pas toujours au poil. Le présentateur je commence à le voir souvent et là je sais pas si samedi ou pas il était en forme mais wow il était pas super bon. Des transitions super mollasses entre les sketchs (avec beaucoup de cheap pop à la Mick Foley) et surtout plein d’erreurs genre entrer quand faut pas, oublier de rester quand il le faut… Ca faisait parfois très amateur, très… petite convention de Province ! Puis ça manquait vraiment d’un écran pour que ceux qui sont derrière puissent voir ce qu’il se passe. C’est un investissement que la SEFA aurait du se permettre.
Pas vu le défilé du dimanche, mis à part deux ou trois sketchs dont un assez excellent basé sur Code Geass et la chanson française qui fonctionnait très bien. Ce qui reste le plus intéressant avec ces deux défilés c’est que c’était, au final, considéré comme le passage « phare » de chaque journée et celui qui a chaque fois attirait le plus de monde. Pour le grand public, il reste toujours autant évident qu’une convention = du cosplay.
Au niveau des bonnes surprises, il y’avait tout de même le groupe Sayaconcept qui a offert dimanche soir une très belle prestation. Musique assez planante et envoûtante, c’était juste le groupe PARFAIT pour conclure la convention. Dommage que la salle était pas ultra pleine mais c’était vraiment un excellent moment qui s’est cloturé par la meilleure idée de tous les temps: une reprise de Voices de Macross Plus (et pas Zéro comme j’ai mis sur Twitter parce que je devais être ivre.) Le petit geste qui fait plaisir, quoi. Je vous encourage à découvrir ce groupe si vous aimez la musique qui mélange électro et trucs plus traditionnels, c’est franchement relaxant.
A coté le show de Kikkawa You était juste super pas mémorable. Déjà le son était super pourri (d’ailleurs y’a que pour le concert de Sayaconcept qu’il était pas dégueu, ce qui est relativement fantastique de médiocrité) mais en plus y’a juste aucune chanson que j’ai pas déjà entendu ailleurs chez une idole. C’est juste la même chanson en boucle. Impossible de les différencier. C’est pas intéressant. Heureusement que y’avait les gigafans et leurs chorégraphies de « bâton-brilliant-dont-j’ai-aucune-idée-du-nom. »
On appréciera la place laissée aux associations pendant les conférences. La conférence de La Bande Animée était très intéressante, même si on regrettera que ça se soit passé à une heure un peu paumée… et en concurrence avec Fujisawa sur la scène ! Ca n’a pas empéché les ardennais de présenter l’histoire de leur association, de Raconte moi un manga et d’expliquer de manière assez passionnante les évolutions de la série. Mais vraiment dommage d’avoir une salle de conférences aussi… peu attractive ! Pourtant bien placée, il y’avait une maigre cinquantaine de chaises qui se battaient en duels dans un coin et, parfois, dans un bordel assez inattendu de la SEFA qui arrive habituellement à être un peu ordonné ! Et pour certaines conférences comme celle du Visiteur du Futur ou de Kikkawa You, bah y’avait juste pas de place et il était chaud de voir la conférence si on avait pas une chaise… et comme y’en avait pas beaucoup bah…
Donc oui, comme je disais plus haut, public familial pour cette convention, comme l’an dernier. Là aussi toujours autant de compliments sur un public finalement assez respectueux de son environnement, pas toujours très fin connaisseur mais assez enthousiaste sur ce qu’il voit et fait. Au moins comparé à la Chibi Japan Expo de Montreuil et son pire public de convention (a égalité avec Paris Manga, évidemment), c’est un point sur lequel on sera tous d’accord des bénéfices apportés par le déménagement.
Par contre, tin, wow, ils ont à nouveau eus la bonne idée de foutre des stands de bouffe partout, donc ça sentait la bouffe partout. Une horreur. C’est moins terrible que l’an dernier ou on était réellement enfumé, mais pffrr faites quelque chose quoi. N’importe quoi. Mettez les dehors. Dans le vent froid.
D’un point de vue plus personnel, cette convention a surtout été l’occasion pour moi de découvrir l’expérience d’être journaliste en solo sur un festival. C’était relativement fun. Mes interviews se sont bien passées (dont celle de Fujisawa Toru en collaboration avec mata-web ou j’ai réussi à stresser quand même) et j’ai même pu me faire servir du ice tea pèche par un serveur, ce qui en dit long sur cette incroyable expérience ಠ_ರೃ. Je vous déconseille à tous d’interviewer une idol par contre, c’est très déstabilisant, elle est toujours trop heureuse pour que ça soit honnête, du coup on a l’impression qu’on vient d’entrer chez la sorcière de Hansel & Gretel.
Pour finir, quand même, putain mais le tram d’Orléans c’est quand même une énorme connerie de merde. Déjà niveau places assises c’est la mendicité totale avec trois places qui se battent en duel dans un putain d’environnement super exigu ou en plus ils te ferment l’accès à des endroits avec des barres à la con qui bouffent une place par possible. Le tram se traîne à deux à l’heure et la quasi totalité des annonces sont faites avec une voix robotique digne de ces simulateurs de voix qui font le bonheur de VinzVincent et de tous ceux qui veulent une voix féminine mais pas payer pour. Et sans compter la foi ou j’ai mis un ticket dans la machine pour le composter et ou il ne me l’a pas composté… mais composté quand même. Bref tuez moi pls.
Bref, Japan Expo Centre 2e édition c’est un problème très clair: cette convention n’a pas de but. Pour le public en tout cas. Pour la SEFA il est évident que ça doit servir à former, à remplir les caisses et à s’offrir d’un point de vue image un événement sur les bords de la Loire dans une ville ultra historique. Mais il est évident que les non orléanais n’ont, à moins de vouloir rencontrer à tout prix un invité, aucun interêt à venir à cette convention qui n’arrive pas à avoir une âme, une spécificité, un petit quelque chose qui la rendrait importante. On sait même plus vraiment trop ce que la SEFA veut en faire: d’un coté elle dit partout que c’est justement un « petit » évènement fait dans le but de se faire plaisir à refaire un « petit » truc, de l’autre coté on y invite fuckin’ Fujisawa Toru quoi. C’est confus. Et contreproductif parce que du coup tu vends ton événement plus que pour deux choses: ton nom et un invité. Et du coup tout le monde s’en bat.
En fait ce qui dessert vraiment cet évènement, c’est le duo que cette conv forme avec la Japan Expo Belgium qui a lieu un week end plus tard et qui est lui BEAUCOUP PLUS ambitieux. Il est évident que des deux, c’est la réelle priorité de la SEFA et que la Japan Expo Centre sert juste d’arrière-pensée. Suffit par exemple de voir toutes les associations de contenu qui s’accordent sur le fait que ça leur a pris des plombes à être recontactés par les mecs de la SEFA – qui sont déjà pas des rapides d’habitude ! Exemple personnel: envoyer des mails en juillet pour demander des informations vis à vis de la présence éventuelle de l’asso Thalie à l’évènement, recevoir la première réponse en octobre. EN OCTOBRE. QUAND C’EST TROP TARD. OUAIS OK.
Donc en l’état on a une convention parfaitement huilée, qui fait son office et qui sait ce qu’elle fait. On s’amuse quand même. Je me suis amusé quand même. Mais ça vaut clairement pas le déplacement et, je sais pas, je trouve que c’est un souci. Parce que je suis convaincu que la JE Centre pourrait être un rendez-vous qui pourrait se permettre tout de même un peu plus d’ambition et essayer d’être plus attractif parce que là on sent qu’ils ont même pas envie d’essayer. Ils sont là, c’est tout. C’est à Orléans, mais ça pourrait être à Limoges, à Montauban, à Pontarlier, à Dunkerque, à Strasbourg ou à Arromanches les Bains. Damn, ça serait même une meilleure idée de changer de ville tous les ans. Mais le pire c’est que c’est pas près de s’arranger avec l’arrivée l’an prochain de Japan Expo USA qui, situé sans doute à la « fin de l’été » finira de draguer toute une attention des organisateurs qui serait pourtant nécessaire.
Enfin, bref, je diverge. Je me questionne juste. Dans tous les cas, je ferais sans doute l’impasse sur l’événement de l’année prochaine sauf impératifs associatifs (même si y’a déjà blinde d’asso sur place) ou journalistiques (aka « invité de oufmalade ») mais c’est pas dramatique en soit. J’arrive juste pas à comprendre la démarche de la SEFA avec cette convention. Je comprendrais sans doute un jour.
DONC POUR FINIR.
La photo de mon loot.
ATTENTION Y’A DES TETONS J’AI MIS CETTE PHRASE EN CAPS LOCK ALORS VENEZ PAS PLEURER SI VOUS VOUS FAITES VIRER DE VOTRE BOULOT PARCE QUE VOUS MATEZ DES BOOBS:
Donc tome 7 et 8 de Liar Game parce que là j’achète la série tome par tome depuis quelques mois. Le tome 8 de To Love Ru parce que je continue mon défi débile d’acheter l’intégrale de la série To Love Ru en occasion et dans l’ordre. J’avais commencé l’an dernier à JE Centre d’ailleurs ! Donc là voilà j’en suis en tome 8 après avoir bloqué six mois sur le tome 6. J’ai pu choper chez Ototo la jacquette alternative du tome 1 de Samidare (qui est cool), j’ai chopé une dédicace de Kikkawa You parce que je suis journaliste et que je chope du SWAG, un doujin Bleach par Tony Taka parce que MERDE TONY TAKA C’EST COOL et enfin deux doujinshi Haruhi par Harukaze Soyogu, un de mes auteurs préférés (et dont j’avais parlé en mars 2008.) Merci aux types de chez Japan’s Doors du coup pour me les avoir trouvés, commandés et mis de coté pour Japan Expo Centre <333.
2 commentaires
Gemini
Effectivement, j’ai l’impression que c’est le jour et la nuit entre une Yaoi Yuri Con dont le thème était, OK, un peu spécial, mais organisée par une bande de passionnés avec une ambition limitée, et une Japan Expo Centre organisée par des « pros », avec suffisamment de moyens pour faire venir Fujisawa, mais avec un manque d’âme et d’implication.
Après plusieurs années de Japan Expo, lorsque je compare à une manifestation à taille humaine comme la YYC, je me dis que ce n’est pas si mal les petites conventions de Province. Enfin quand la SEFA ne s’en mêle pas.
mackie
c’est drôle, je m’aperçois que tu as pris le temps de t’intéresser à la Conv pour elle-même, ce qui est quand même le but, moi je suis passé à côté, scotché sur le planning que je m’étais fixé.
s’agissant de la finalité de JEC, faut pas rêver, c’est du business avant tout. les emplacements desstands étaient chers et je me demande comment les « petits » ont pu rentrer dans leurs frais, pas en vendant des badges et des fanzines en tous cas. la déclinaison des JE avec cette politique de marque est un business plan, on exporte un produit, voilà. à la limite ça ne me choque même pas, peut-être parce que je suis vieux et pessimiste (ce qui fait que je m’amuse malgré tout).
Toru Fujisawa n’est pas venue que pour se montrer à JEC. il est venu en tournée promotionnelle, il fait le job ici ou à la Fnac, flanqué de ses deux éditeurs chaperons.
je vais te paraître cynique mais moi c’est pas no pain no gain, mais catch as catch can, cela dit je manque d’expérience et de recul sur le milieu.
quant à la présence de Taifu / Ototo et de nobi nobi, question de motivation c’est sûr, mais pour avoir discuté avec leur équipe (pas seulement avec Guillaume), il est clair qu’ils regrettent que ce genre de convention n’ait aucune politique d’auteur. Ils m’ont raconté qu’à une JEParis, une fois, un de leurs auteurs avait été invité directement par JE sans qu’ils soient prévenus ! Et comme ils le disent : il n’y a pas d’Angoulême du manga, voilà tout.
Nobi nobi c’est différent : comme tu le dis, ils ont leur propre segment, et ils ont un business plan ambitieux, donc ils se montrent. (je sais je parle encore d’argent c’est sale). aujourd’hui les gérants de nobi nobi ne se paient même pas eux-mêmes, mais ils en veulent.
finalement, j’ai vu JEC sous un autre angle que le tien, mais n’ayant pas connu les premières conventions, forcément, je suis moins blasé.
sinon j’aime bien me faire servir un ice tea gratuit, moi. mais je suis un beauceron, donc je dois être un peu radin sans doute ^^