Le Pentagone Magique de l’hiver 2018
Je sais pas ce qui se passe depuis deux/trois mois mais l’animation japonaise elle est en feu comme les petits bonhommes de Game Dev Story. Entre les annonces de créations de studio, le milliard d’annonces d’animés intéressants qui vont débarquer entre avril 2018 et fin 2019, le cinéma d’animation qui continue sa tonitruante percée… Je veux dire, en quinze jours on a eu par exemple l’annonce d’un anime Karakuri Circus (!), d’une nouvelle série d’Ikuhara (!!)… quand c’est pas fuckin’ Despera qui redonne des signes de vie. Y’a un truc qui se passe donc à voir si ça va donner une année anime incroyable ou si c’est juste pas le dernier signe avant l’éclatement de la bulle qu’on prédit péniblement depuis quelques années.
En attendant, reste que cette saison d’hiver était excellente. En un seul trimestre, on a eu un nombre vraiment notable d’animés intéressants, qui ont su attirer l’attention pour des bonnes raisons et qui resteront, j’en suis convaincu, dans pas mal de mémoires. Je vais donc me pencher sur cinq d’entre eux qui brillent vraiment, et valent vraiment, vraiment, le coup d’oeil.
Notez que pour certains, vous aurez certainement pas eu besoin de moi, c’est des trucs qui font parler d’eux ! Genre, Violet Evergarden.
J’attendais Violet Evergarden avec BEAUCOUP d’espoir. L’excellence visuelle des trailers, les avant-premières mondiales six mois avant, l’accord très spécial qui force Netflix à faire du simulcast: Kyoto Animation, via cette ambition, semblait très fier de son boulot sur cette série qui, pour rappel, adapte le seul de leurs lights novels à avoir remporté leur fameux Grand Prix. Et ceux qui ont eu la chance de lire le light novel original semblent tous unanimes sur ses qualités. Toutes les étoiles semblaient alignées.
Et au final on a au départ tous peut-être été un peu déconcerté ? La série est visuellement incroyable, comme attendu, mais… n’adapte pas le light novel ? Et semble surtout se concentrer sur un format de feuilleton, où chaque épisode introduit un nouveau « client », client pour lequel Violet Evergarden va écrire une lettre et ainsi apporter joie et bonheur dans sa vie. Format simple, donc, mais loin de la grande épopée d’aventure et de romance que semblait vendre les trailers. Et c’est pas aidé par le fait que la traduction française par Netflix est… médiocre, rendant incompréhensible pour beaucoup des éléments pourtant très simples.
Mais si on met de côté ses attentes initiales pour se concentrer sur ce qu’on a sous les yeux, le travail reste incroyable. Si visuellement et techniquement c’est le niveau d’excellence attendu, sur lequel on a finalement pas grand chose à dire, le contenu lui-même ne manque clairement pas d’interêt. Alors, oui, on nous refait le coup du « personnage sans émotions qui va apprendre à en avoir » mais si c’est bien fait, quel est réellement le souci ?
Car ici, c’est bien fait: Violet évolue vraiment un peu plus à chaque épisode, et elle n’est pas la seule puisque le spectateur lui-même peut se surprendre à ressentir de plus en plus de choses au fur et à mesure que la série avance ! L’épisode 5 et ces deux nobles qui sont à deux doigts de s’envoyer des sextos publics va ainsi apporter un humour et une légereté nécessaire avant d’attaquer l’épisode 6 et son sujet grave, pas camouflé pour un sou. On pourrait même pleurer dès ce moment mais on ne sait même pas vraiment à ce moment là ce que sont les pleurs, car, ça, ce seront les épisodes 10 et 11 qui vont les amener. Par cargos entiers.
Il y’aurait beaucoup à dire sur l’épisode 10 en particulier: comment réalise t-il ce miracle de nous émouvoir avec une intrigue, un twist, qu’on devine tous dès la première minute ? Qu’est-ce qui dans la mise en scène, la musique, les dialogues font que ça marche là ou d’autres ont échoués ?
Violet Evergarden est donc une excellente série qui réussit l’exploit de rendre chaque épisode encore meilleur que le précédent, et ça c’est pas donné à tout le monde. Quoique… y’a aussi une autre série qui réussit le coup cette saison, et c’est un autre blockbuster: Darling in the Franxx.
Comme Violet, Darling a un gros premier épisode suivi de deux épisodes peut-être un peu moins complets, moins satisfaisants. Mais le rythme sait retrouver son mojo, redémarre et, depuis ce moment là, ne trouve plus un seul moment de faiblesse. Dans tous les cas, je reste surpris du succès populaire d’une série qui, sur le papier, n’est finalement qu’un Aquarion en plus sombre, où des adolescents sont elevés en couple dans une « plantation » pour conduire à l’aide de leur libido et de leur attirance pour leurs partenaires des méchas tous mignons contre des armées interminables de monstres. On a plusieurs fois, d’ailleurs, entendu les rires gras de ceux qui se moquaient des sous-entendus sexuels ou ceux qui reprochaient fort idiotement le « fanservice gratuit » mais, écoutez, quand la sexualité est clairement le thème principal de la série, doit-on s’en étonner ? La réponse est non, et quand on aborde un tel sujet, il faut justement ne pas se priver d’une telle imagerie. On est pas là pour mettre des gants et satisfaire les prudes.
Mais jusqu’à présent, la vraie qualité de la série c’est bel et bien son écriture. Ces histoires de défendre la Plantation contre les klaxosaures, c’est bien gentil mais on va être tous d’accord pour dire que c’est finalement pas ce qui est intéressant. Et la série en a conscience, privilégiant avant tout le développement de tous les adolescents qui servent de héros au récit et, surtout, le dévoilement par petits morceaux d’un univers qui semble sacrément fucked up. Ainsi, après 11 épisodes (sur 24), on a tous du mal à prédire vers où Darling va aller, mais la seule chose dont on est certain c’est que ça va péter. Car depuis onze épisodes, on a vu d’abord les gars ramener tranquillement des batons de dynamite pour les entreposer dans leur salon et ensuite on les a vu commencer à s’exercer à « comment allumer un feu avec des silex dans le salon de sa maison ». On attends donc l’étincelle. Et c’est intégralement sur elle qu’on va déterminer si Darling in the Franxx va être un feu de joie où un pétard mouillé. Pari risque, donc, et le duo A1/Trigger mise très gros.
En attendant, le plaisir qu’on prend après chaque épisode à imaginer la suite, à se projeter dans les possibilités que chaque élement ouvre, bah c’est un sentiment qui est suffisamment grisant pour que pour l’instant, on soit totalement contenté. Bon, ça et l’adaptation manga non-censurée par Kentaro Yabuki, mais c’est un plaisir radicalement différent.
Et la voix de Kokoro aussi.
Plaisir très différent des deux autres. Aussi.
Mais la voix de Kokoro, c’est Saori Hayami et on l’entends aussi dans A Place Further Than A Universe.
Y’avait deux choses qui m’intriguaient fort dans ce projet: déjà l’intrigue fun et saugrenue qui est, tout simplement, l’histoire de quatre lycéennes japonaises qui se tapent le délire d’aller en Antarctique. Cool. Encore plus cool quand on sait que c’est Atsuko Ishizuka à la réalisation et Ishizuka c’est la réalisatrice montante depuis qu’elle a été révélée pour son taf sur Sakurasou no Pet na Kanojo et, surtout, No Game no Life. Après y’a eu Hanayamata et, plus décevants, le duo Prince of Stride et No Game No Life Zéro qui ne furent pas… au niveau des attentes. Dans tous les cas, Atsuko Ishizuka ça reste la certitude de visuels et d’histoires qui n’ont pas peur « d’aller trop loin. » Pas de mesures, on est là pour aller jusqu’au bout des idées.
Du coup, A Place Further Than A Universe (qu’on va nommer YoriMoi a partir de maintenant parce que ouf c’est beaucoup trop long) peut paraître surprenant car visuellement, Ishizuka a baissé d’un ton. Fini l’ominiprésence de la couleur pourpre, à la place on part vers un ensemble plus « réaliste » même si, heureusement, on garde une pluie de couleurs diverses et variées qui font plaisir aux yeux. Mais, encore une fois, au délà des qualités de design, c’est bien l’écriture qui convainct très fort: on a la quatre personnages adolescentes et remplies d’émotions. Elles ont des choses à dire, des choses à faire, des frustrations qu’elles vont ventiler et montrer dans ce voyage en Antarctique. On va donc aussi bien s’émerveiller devant les choses qu’elles font et qu’elles découvrent que s’investir dans leurs histoires personnelles, et le développement que ce voyage va créer en elles.
La bonne idée de cette série originale, d’ailleurs, c’est que ces quatre héroïnes ne sont pas des « amies de longue date. » C’est finalement rafraîchissant de voir quatre filles apprendre à se connaître et lier entre elles une amitié de plus en plus intense. On a le sentiment de voir quelque chose germer, on découvre chaque étape avec elles. Du coup tout semble naturel entre ces quatre adolescentes, on ne doute jamais de leurs intentions et leurs caractères très francs, parfois explosif, ne fait que bénéficier à cette ambiance de franche camaraderie.
Sans compter qu’on a le droit à des leçons dépourvues de niaiserie. Cet épisode où on s’attend tourne autour du nécessaire pardon à ceux qui font du mal mais ou, au final, y’a un twist, et que la vraie leçon c’est « ok, pardonne mais oublie pas », on est plus qu’agréablement surpris.
Bref, YoriMoi est drôle, YoriMoi est beau, YoriMoi est parfois émouvant et, surtout, YoriMoi est toujours juste. Une des belles jolies histoires de coming of age que nous a offert récemment l’animation japonaise… et encore, après ça, y’a Après la Pluie !
Après la Pluie je vais être clair, j’avais deux préjugés: le premier c’est que j’ai jamais accroché au manga initial et la seconde c’est que j’ai toujours eu une certaine aversion pour les histoires mettant en scène des adolescents s’amourachant d’adultes proches de la cinquantaine. C’est pas ma came, en tout cas une des cames qui me met le moins à l’aise. La bonne nouvelle, c’est que l’anime m’a complétement fait oublier tous ces soucis car il est… juste sublime.
Les séries que j’avais évoqué jusque là peuvent tous se targuer de visuels sublimes mais, honnêtement, c’est les décors et les plans de Après la Pluie qui me marquent le plus. Chaque plan, chaque morceau du décor semble réfléchi, travaillé, pensé. A la fois pour être beaux (et ils le sont) mais surtout pour à chaque fois raconter des choses.
Car Après la Pluie va autant voire plus raconter ses événements par le visuel que par les mots. Le décor, la météo, la nourriture… et surtout cette héroïne qu’est Akira, au design très à part, semblant toute droite issue d’un shojo des années 70, mais capable d’exprimer une très large quantité d’expressions que ce soit via ses yeux, ses sourcils, sa bouche, ses bras, ses jambes… Tout son corps est un moyen d’expression. Et cette adolescente de 18 ans, elle a beau avoir l’air d’avoir un caractère stoïque et réservé, des choses à exprimer, elle en a un paquet.
Ne prenez donc pas Après la Pluie comme un animé de romance. Si la romance entre les deux personnages avance doucement, elle n’est finalement pas vraiment le sujet principal. Ici ce qui nous intéresse n’est pas ce qui lie ces deux personnes mais les personnes elles-mêmes. La frustration qui bouffe Akira ; la mélancolie de son manager. Comment vont-ils apprendre, ensemble, à devenir meilleurs ? C’est une belle série, définitivement. Paisible, capable d’adoucir votre coeur.
Comme Yuru Camp.
Yuru Camp je l’ai vraiment vu venir de nulle part. J’aurais du ? Je ne sais pas: j’ai beau être un défenseur incontournable de K-On, je n’ai jamais retrouvé de séries « filles mignonnes qui font des choses mignonnes » qui ont su me redonner le même plaisir. Il y’en a eu beaucoup, vous me direz ! Mais ayé, je suis formel: Yuru Camp c’est le meilleur « tranche de vie » que j’ai maté depuis les sept ans et demi qui nous séparent de la fin de K-On!!. Purement et simplement.
Le concept, de base, est cool en diable: des lycéennes qui apprennent le plaisir du camping. Simple ! Tout comme YoriMoi donnait envie d’aller dans un bateau pour traverser un océan, Yuru Camp donne instantanément méga envie de prendre une tente, un sac et un réchaud pour aller s’encanailler sur des bords de lac en plein hiver. On en oublierait presque que les sacs c’est pas confortable, que y’a des bruits bizarres la nuit, que faut partager les toilettes avec 40 personnes et que le vent t’empêche de tenir un livre plus de 10mn sans devoir amputer tes doigts. Et c’est ça qui est magique avec Yuru Camp !
Mais la vraie réussite de la série, incontestablement, c’est cette positivité qui se dégage de chaque frame. Ici aucun cynisme, les héroïnes s’éclatent en permanence, toutes découvertes sont pour elles (et pour nous) des émerveillements et elles ont entre elles des relations remplies de punch, où les bonnes vannes fusent. Y’a une relation de « vraies potes » qui se dégagent d’elles, avec une dynamique qui ne faillit jamais. Sachant que l’autre vraie bonne idée… c’est qu’elles sont toutes rarement « ensemble. » Rin passe son temps à camper seule ou en duo avec Nadeshiko; Rin joue l’expérimentée auprès de la débutante Nadehsiko, ce qui va amener une dynamique très différente quand c’est Nadeshiko, Aoi et Chiaki qui elles découvrent tout et donc vont avoir des aventures extrêmement différentes. Quand Rin campe en solo, on va viser un ton serein et paisible, centré sur les découvertes du décor et les aspects « feel good » du camping, alors que quand c’est le trio infernal, ça va plus rythmé, plus comique et plus délirant. Deux salles, deux ambiances, et aucune plus mauvaise que l’autre. Alors quand en plus à la fin de la série tous ces personnages se retrouvent, c’est un peu les Avengers du moe.
Je pourrais parler aussi longuement des génériques (Shiny Days) , de la bande originale, des gags de fin d’épisode ou des chiens trop mignons mais Yuru Camp est clairement un des trucs les plus relaxants auquel j’ai jamais touché. Je me mate un épisode uniquement quand je suis en période de stress (et j’ai été pas mal stressé ces dernières semaines) et quand je me prépare à dormir. Du coup, je veux pas passer pour un mec mec victime d’un schéma pyramidal qui essaie de vous vendre des vitamines contrefaites à tout prix, mais je dors toujours vite et comme un bébé après chaque épisode. Là m’en reste 4 en réserve, je sais pas comment je vais faire après ?
Bref, gloire à toi Yurucamp, tu es mon nouveau maître étendard du mignon. Et j’attends le manga avec impatience chez nous – il sort en mai chez Nobi Nobi sous le pas mauvais nom « Au grand air. »
Notez, pour conclure, que ces cinq là sont loin d’être exhaustif ! Des séries qui semblent valoir le coup ou qui se démarquent du lot cette saison il y’en a de nombreux autres. Ainsi, on a « l’expérience » Popteam Epic, une série remplie d’audace, qui ne paie pas toujours mais qui a le mérite d’en avoir rien à foutre. Dans le cadre des expérimentations, voir SHAFT partir dans la franchise Fate avec Fate/Extra Encore ne manque là aussi pas de saveur, même si il est difficile d’y retenir autre chose que le personnage de Nero, définitivement trop charismatique pour le bien de l’ensemble. Et comme chaque saison d’hiver c’est le début d’une nouvelle série Precure et Hugtto Precure se révèle extrêmement convaincant en à peine sept épisodes, avec un cast adorable (et un peu dépressif) qui va affronter une méga-entreprise mondiale composée de méchants managers maléfiques. Et ça, en cette période de crise sociale, on aime. On évoquera aussi plus succintement Minuscule.
Du coup on en oublierait presque certains blockbusters annoncés, presque devenus mineurs dans cette saison: Devilman Crybaby n’est pas aussi convaincant que sa popularité le laisserait supposer, quant à Cardcaptor Sakura Clear Card, l’ennui et la platitude des personnages viennent trop souvent gâcher les bons souvenirs que nous avions tous de la série originale. Au moins, celle-ci avait des cartes… qui jouaient vraiment un rôle… Bref.
Allez, sur ce je retourne préparer la cérémonie des Minorin 2017. Adieu.
4 commentaires
belzedar
Tellement d’accord avec toi sur Yuru Camp, le meilleur slice of life depuis K-on (profite bien de tes derniers épisodes car tu vas vraiment ressentir un manque après).
Totalement captivé par Violet Evergarden également même si ça me fait chialer. Par contre, je croyais que l’anime adaptait fidèlement le light novel mais tu sembles indiquer que ce n’est pas le cas. Les différences sont vraiment importantes?
Et sinon, la déception de cet hiver, la suite de Basilisk, aussi faible sur le fond que sur la forme. Après, j’avoue que j’ignore ce que vaut le manga à la base…
Vael
[legers spoils de Darling in the FRANXX jusqu’à l’épisode 11]
Je ne partage pas ton analyse de Darling in the FRANXX : si dans l’idée « il y a du fanserv car ça parle de sexualité » je comprends, quand c’est que les personnages féminins qui sont sexualisées, que dès qu’elles sont dans une position sexuelle (dans les mechas) elles ont l’air de souffrir, que plus de la moitié des baisers sont non-consentis ou obtenus par obligation,… J’ai du mal. Si on rajoute à ça le fait que « aborder la sexualité » c’est pour l’instant juste « avoir des ados qui ne savent pas ce que c’est qu’un baiser ou que l’amour à l’écran », je trouve que c’est un peu frileux. On aborde à peine les relations amoureuses mais par contre on vous fout à l’écran des filles mal à l’aise d’être vues nues ou qui ont mal lors d’une simili-levrette ? Ca me fait sortir de l’anime à chaque fois. J’étais aussi gênée par le traditionnel « le couple c’est un homme+une femme », et j’attendais de la série un épisode pour remettre ça en perspective. Je pense qu’on l’a eu, que c’est le 11, et j’en suis tellement déçue… Un épisode super mou juste pour régler la question en montrant que ça ne marche pas, là encore super frileux,… Dommage.
Cependant, je suis complétement avec toi sur le fait qu’on est, à la fin de chaque épisode, en train de se faire nos théories, de se demander ce qu’il peut bien se passer, comment tout ça va exploser,… Le rythme est bon et les personnages sont cools, je reste pour ça ! 🙂
Mais je trouvais qqch comme Kill la Kill par exemple bien moins pudibond et plus justifié niveau sexualisation des personnages. C’était pas du fanservice complétement, ça avait un but (ou souvent) dans la narration. [/end spoilers]
Sinon, je suis d’accord avec toi sur tout et le fait de te lire parler du changement de rythme dans Yuru Camp me permet de mettre des mots sur ce qui fait que je ne me suis pas lassée un instant de la série ! Avec YoriMoi, aussi, très intense et très beau, et Violet Evergarden rollcoster émotionnel super bien-géré, j’ai mon trio gagnant de la saison ! J’hésite à regarder Après la Pluie maintenant, j’avais peur car la différence d’âge c’est pas ma came, mais si ça part pas sur un couple entre eux je n’ai plus de raisons de m’abstenir 🙂
Prunevonk
Je sens que Yuru Camp va avoir droit à un petit fanclub. Je suis conquise
kPt3r
Alors je suis pas le seul à avoir pleurer devant Violet… Ça me rassure. Le dernier truc qui m’a tiré une larme c’était le Tombeau des Lucioles, quand même.