Mangas & Animes

Un an d’anime ~ 2011

On est bientôt en décembre ? C’EST BIENTÔT LA SAISON DES BILANS ANNUELS !

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Télé, Internet, Radio – tous les médias du monde vont vous en faire bouffer du 2011. Et personnellement, ce n’est pas pour me déplaire, ayant toujours eu une certaine érection pour les bilans de toute sorte ! En tout cas chez Néant Vert on fait les choses différement: déjà le bilan annuel jeu vidéo est en mai, et ensuite c’est un bilan qui est très personnel, puisque dans mon bilan sur l’année 2011… je vais parler de ce que j’ai vu en 2011 et non ce qui est sorti cette année là.

Et je rappelle donc le concept: j’énumère les douze mois de l’année et je rattache à chaque mois un anime qui a « marqué » le mois en question, souvent parce que c’est ce mois là que je l’ai maté où ce mois là que j’ai commencé à vraiment l’apprécier, où bien ce mois là que je l’ai marathoné une nuit que j’étais seul, déprimé et mal rasé (ce qui arrive de moins en moins souvent, à ma grande tristesse.) Au final donc on se retrouve avec 12 animes mis en avant, ce à quoi je rajoute à la fin un passage où je reviens sur tout le reste, de manière beaucoup plus concise.

Vous pouvez retrouver les bilans des années précédentes par ici: 2007 ; 2008 ; 2009 et 2010.

Bon, allez c’est parti et, comme d’habitude on commence par le Décembre de l’an dernier !

 

DECEMBRE 2010

Decembre2010.jpg The World God Only Knows (Que sa volonté soit faite)

Déjà en Décembre 2010 c’était la diffusion de l’arc Shiomiya Shiori qui m’a énormément convaincu car nom-de-dieu-que-je-kiffe-ce-personnage-pour-des-raisons-terriblement-personnelles et surtout c’est là que j’ai découvert le manga. Je ne considère pas franchement l’adaptation animée de TWGOK, que ce soit la première où la seconde saison, comme une très très bonne adaptation, entre autres parce que c’est ignoble de lenteur. Il y’a cette terrible habitude qu’ont les animateurs de Manglobe a insérer d’horribles temps de latence et de silence entre certains dialogues, ce qui ruine totalement la dynamique. Après ok, les génériques sont bons, il y’a une bonne OST et les doubleurs sont à fond, mais ça aurait pu peut-être être mieux, si ça prenait moins son temps.

Mais la série dans son ensemble reste bonne. Mais je ne peux que recommander de préférer le manga, que j’avais chroniqué ici qui, si il n’est pas non plus dénué de défauts, se révèle de plus en plus maîtrisé au fur et à mesure. A titre d’exemple le chapitre de cette semaine était vraiment excellent.

Les années précédentes, en Décembre, j’énumérais: Fate/Stay Night (2006) ; Serial Experiments Lain (2007) ; Clannad (2008) ; Macross: Do You Remember the Love (2009)

JANVIER 2011

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Slayers

Joyeux anime se déroulant dans un contexte d’heroic-fantasy, la saga des Slayers est paraît-il une des sagas emblématiques de l’animation japonaise des années 90. J’ai donc pu voir la première saison et une grosse partie de la seconde (Next) et malgré un début très lent et pas forcément prometteur, la série s’améliore de plus en plus et devient de plus en plus drôle par la suite, avec de nombreux nouveaux personnages qui apportent tous quelque chose d’important. En outre, l’anime n’oublie pas parfois d’être sérieux et réussit plutôt bien dans cet exercice à de nombreuses reprises, réussissant à apporter des enjeux et à les rendre crédibles, tout en restant très drôle par moments. Le personnage de Zélos est, à ce niveau là, réellement fantastique !
En tout cas si vous cherchez de l’heroic-fantasy assez décomplexée et réellement divertissante, Slayers est pour vous.

Les années précédentes, en Janvier, j’énumérais: La Mélancolie d’Haruhi Suzumiya (2007) ; Full Metal Panic (2008) ; Maria Holic (2009) ; Darker Than Black Ryuusei no Gemini (2010).

FÉVRIER 2011

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Panty & Stocking with Garterbelt

Ouais alors vous voyez Panty & Stocking with Garterbelt c’est deux anges qui sont sur Terre pour tuer des monstres, sauf que la brune passe son temps à manger du sucre et à languedeputer tandis que la blonde baise avec tout ce qu’il bouge en disant des gros mots anglais avec un accent japonais à couper au couteau. Alors euh, chaque épisode est divisé en deux mini-épisodes, chacun étant dirigé par un réalisateur bien particulier et le style visuel est très particulier pour de l’animation japonaise puisque ça s’inspire clairement de trucs comme le laboratoire de Dexter où Super Nanas.

Mais au délà de fantastiques histoires impliquant entre autres du caca, du sperme, du vomi, des orgasmes et des salarymen maltraités par leurs boîtes, Panty & Stocking c’est surtout une oeuvre extrêmement diversifiée, avec BEAUCOUP d’essais, d’expérimentations et de choses qui rendent le visionnage unique et parfois extrêmement jouissif. Certes, tous les épisodes ne sont pas forcément bons dans ce processus créatif mais on ne peut pas nier avoir affaire à une oeuvre qui transpire l’authentique passion et l’envie de la Gainax de nous fournir des choses uniques et amusantes, pour un public large. Bon souvenir.

Les années précédentes, en Février, j’énumérais: Death Note (2007) ; Baccano! (2008) ; Soul Eater (2009) ; Baka To Test (2010)

MARS 2011

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Puella Magi Madoka Magica

Une histoire sombre avec des héroïnes mignonnes comme tout, mais qui en prennent quand même plein la gueule tout le long de la série. Puella Magi Madoka Magica réussit pas mal de choses: déjà c’est un anime sombre sans être cyniquemisanthrope. Ensuite au niveau de la réalisation, on retrouve la patte Akiyuki Shinbo (Sayonara Zetsubou Sensei entre autres) avec de la pure folie et un visuel vraiment unique, avec comme OST une Yuki Kajiura qui fait du Yuki Kajiura pas trop Yuki Kajiura mais un peu quand même. Le scénario est extrêmement fluide et bien construit et seule la conclusion de la série peut réellement faire polémique, l’anime se terminant sur un relatif flou inattendu venant d’un anime qui jusque alors essayait vraiment de faire en sorte à ne jamais nous laisser véritablement dans l’incompréhension. Rajoutons à cela des scènes parfois franchement badass et une manière assez fine de se moquer des clichés du genre magical girl (tout en continuant à relativement les respecter) et on tient ce qui est vraisemblablement un des meilleurs animes de l’année. Mais m’écoutez pas quand je dis ça, vous allez voir tout au long de l’article que y’a au moins un paquet de meilleurs animes de l’année.

Les années précédentes, en Mars, j’énumérais: Black Lagoon (2007) ; Sayonara Zetsubou Sensei (2008) ; Cowboy Bebop (2009) ; Durarara! (2010)

AVRIL 2011

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Hanasaku Iroha

Visuellement superbe, Hanasaku Iroha est une oeuvre que j’aime beaucoup, qui a le mérite d’offrir une conclusion très satisfaisante (ce qui est un fait rare dans l’animation japonaise) mais dont le visionnage s’est un peu fait dans la souffrance sur la fin de mon côté parce que force est de constater que y’a quelques épisodes en trop. L’arc de la fête scolaire par exemple. Après c’est loin d’en faire un anime vraiment médiocre parce qu’il possède ses qualités. A commencer par une très jolie galerie de personnages assez hauts en couleurs – l’héroïne est à ce titre un de mes personnages fétiches de l’année, et un bon bol d’air. Et puis j’ai beaucoup aimé comment l’anime arriver à être relativement sérieux dans sa représentation du travail dans un hôtel traditionnel japonais et a parfois se lancer dans des délires assez maîtrisés mais franchement rafraîchissants – car oui j’ai adoré le délire du bondage dans l’épisode 3 et encore plus adoré le délire des fans de Battle Royale vers l’épisode 6. Ca doit expliquer mon relatif désinterêt de la fin de la saison, beaucoup moins riche en délires du genre et un peu plus axé « romantisme adolescent », un genre dans lequel la série est un peu moins efficace et vend beaucoup moins de rêves.

Mais en l’état si vous cherchez un anime sublime visuellement et assez rafraîchissant au niveau de ses propos, vous pouvez vous tourner vers Hanasaku Iroha sans trop de problèmes.

Les années précédentes, en Avril, j’énumérais: El Cazador de la Bruja (2007) ; Code Geass R2 (2008) ; Clannad After Story (2009) ; Mobile Suit Gundam I (2010)

MAI 2011

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Fruits Basket

Pas lu le manga, attaqué l’anime pour préparer une activité de l’asso Thalie a Epitanime et j’ai adoré. Là encore, c’est beaucoup dû aux personnages qui sont tous assez attachants et assez intriguants, et qui se révèlent en plus franchement bien exploités. C’est très drôle, ça marche très bien quand ça devient sérieux, ça part ici où là dans des délires pas désagréables et y’a tout cet aspect « signe astrologique » qui fait qu’on vit souvent en se demandant à quel signe peut bien correspondre tel où tel personnage. Et puis bon, le Serpent est plutôt cool, ce qui est franchement chouette.

Là aussi un anime que je peux conseiller à ceux qui cherchent un bon truc. Le manga original m’intéresse moins pour être franc, ne serait-ce que parce que je n’accroche vraiment pas au style graphique.

Les années précédentes, en Mai, j’énumérais: Code Geass (2007) ; Bamboo Blade (2008) ; K-On! (2009) ; Giant Killing (2010)

JUIN 2011

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Ano Hi Mita Hana no Namae o Bokutachi wa Mada Shiranai.

Ano Hana aurait-il du durer trois épisodes de moins ? Sans doute. Avec le recul, si j’ai pris un pied monstrueux à regarder cette série chaque semaine et si j’y ai pleuré des tonneaux entiers, y’a quand même un sentiment de « longueur » sur la fin, encore une fois ce qui fait que la série ne reste pas autant en mémoire que prévu, malgré le fait que chaque épisode se révèle, au moment de la vision, un vrai plaisir. Par contre, ce que je retiens vraiment, c’est l’énorme qualité des premiers épisodes, qui sont d’une densité assez effarante et qui se permettent vraiment de ne pas gâcher la moindre seconde, offrant une utilité à chaque scène et possédant en background une jolie histoire sur le deuil, le regret et l’hommage. Après, c’est quand l’anime essaie d’exorciser les traumatismes de ses héros qu’il en devient parfois un peu maladroit, et qu’on commence alors à voir une utilisation un peu plus balbutiante du temps alloué, avec des longueurs et des répétitions.

Là je fais critique mais en soit, quand on regarde la chose en se laissant porter, AnoHana c’est du très bon et l’assurance d’e regarder une oeuvre vraiment émouvante et attachante. Mais juste du « très bon », bah c’est un peu décevant quand, comme moi, on est sûr en voyant les premiers épisodes d’avoir affaire à une oeuvre plus marquante, plus ambitieuse. Mais eh, faut quand même bien rappeller que mater une série « en direct » ça a parfois d’énormes inconvénients sur ta manière de percevoir un anime, surtout quand tu te crées des attentes un peu démesurées. Faut avoir bien ça en tête. Je pense que mon avis aurait été un peu différent si j’avais tout maté d’un bloc et que j’aurais eu moins de réserves.

Les années précédentes, en Juin, j’énumérais: Bleach (2007) ; Persona Trinity Soul (2008) ; Ga-Rei Zero (2009) ; Genshiken 2 (2010)

JUILLET 2011

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Cencoroll

Petit film de 30 minutes au staff riquiqui (un seul mec a fait tout le boulot technique) et nous faisant sortir du visionnage avec plus de questions que de réponses, ce qui n’est pas toujours une bonne idée, mais puisqu’un Cencoroll 2 a l’air prévu, faisons confiance. En soit ça reste un moyen-métrage qui m’a assez passionné, qui possède des idées intéressantes et un style graphique qui me rend un peu amoureux, avec un chara-design simple sans que ça ne soit pour autant trop simpliste. Là aussi difficile de vous en déconseiller le visionnage.

Les années précédentes, en Juillet, j’énumérais: Welcome to the NHK (2007) ; Hikaru No Go (2008) ; Umineko No Naku Koro Ni (2009) ; Angel Beats! (2010)

AOÛT 2011

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Strike Witches

J’attendais un truc fun et décomplexé avec une utilisation intelligente d’éléments de la Seconde Guerre Mondiale et un fanservice amical. J’ai eu… euh… des filles sans pantalons et un scénario qui se réveille sur la fin. C’est le triste paradoxe de Strike Witches: il commence doucement puis après il vous embarque sur cinq où six épisodes super chiants et il termine sur trois où quatre épisodes pleins d’enjeux, avec de la bonne baston, des stratégies et des personnages enfin attachants. Pourquoi ne pas avoir commencé dès le début à mettre des enjeux et de la bonne baston, alors ? Pourquoi on doit se taper un épisode où les personnages se volent mutuellement leurs petites culottes ? Pourquoi l’italienne ne sert à rien ? Pourquoi la française est conne ?

Les années précédentes, en Août, j’énumérais: Gurren Lagann (2007) ; Macross Frontier (2008) ; Neon Genesis Evangelion (2009) ; Entre Elle & Lui / Karekano (2010)

 

SEPTEMBRE 2011

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Mawaru Penguindrum

Putain comment cette série défonce la gueule. C’est complétement cinglé – que ce soit le visuel, le scénario, la bande son où les personnages – et c’est BON. C’est pas complétement hermétique, c’est pas complétement incompréhensible, la série te balance un message par épisode, ça arrive à parler de tout et de rien en même temps et à toujours être pertinent quand il le fait et on sent que les mecs derrière se font PLAISIR à imaginer des décors toujours plus cinglés, des discours toujours plus épiques et des situations toujours plus rocambolesques. Et alors quand on rajoute cette idée à la fois terrible et géniale qui est celle de clairement s’inspirer d’une des catastrophes les plus traumatisantes de l’histoire contemporaine japonaise et d’en faire un point central de son scénario, sans jamais le prendre à la légère où en faire n’importe quoi. Meilleur anime de l’année ? Assurément. C’est toujours pas fini ? Rien à branler, je le dis quand même.

Les années précédentes, en Septembre, j’énumérais: Darker Than Black (2007) ; Higurashi No Naku Koro Ni (2008) ; Bakemonogatari (2009) ; K-On!! (2010)

OCTOBRE 2011

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Fate/Zero

Là aussi qu’est-ce que ça défonce putain. Ouais je suis carrément vulgaire à force mais ouais PUTAIN QU’EST-CE QUE FATE/ZERO C’EST BON PUTAIN. Tu veux des rebondissements qui te mettent en haleine comme une chienne ? ALLEZ VLAN CHAQUE FIN D’EPISODE TU DOUILLES. Tu veux des personnages super classes ? Y’A QUE CA. Tu veux des scènes de combat dynamiques et intelligentes ? HOLALA MAIS OUAIS Y’A DE CA. Tu veux un anime au ton adulte sans que ça soit cynique où vulgaire ? EH CA TOMBE BIEN DIS DONC. Tu veux un truc à la technique qui défouraille et aux animations de qualité ? BIENVENUE DANS FATE/ZERO. Tu veux une narration fluide, limpide, qui laisse des zones de mystères sans que ça ne te laisse dans l’incompréhension ? MON DIEU Y’A UROBUCHI AU SCENAR’. Tu veux un anime qui hésite pas à massacrer des gosses parce que tu as d’étranges fantasmes ? COOL PARCE QUE LES GOSSES PRENNENT CHERS AUSSI. Tu veux un anime qui te montre des piliers en gros plan ? DEPECHE TOI ALORS Y’EN AURA PLUS DANS L’EDITION BLU RAY. Tu veux oublier Fate/Stay Night ? LANCE TOI.

Là aussi l’anime est loin d’être fini mais tin comment vous voulez que je modère mon enthousiasme. REGARDEZ J’UTILISE UN SMILEY QUI MONTRE A QUOI JE RESSEMBLE QUAND J’ÉCRIS UN PARAGRAPHE SUR CETTE SÉRIE: . ET OUAIS CA EXPLIQUE LES CAPS LOCK.

Les années précédentes, en Octobre, j’énumérais: Ouran Host Club (2007) ; Excel Saga (2008) ; Gunbuster (2009) ; B Gata H Kei (2010)

NOVEMBRE 2011

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Tiger & Bunny

Au début ça commence un peu mou, ça montre un univers intéressant mais c’est un peu mou, ça manque d’enjeux et à part les deux héros qui se disputent parce qu’ils sont pas encore 100% gays on se demande ce qu’il y’a de si fabuleux, à part l’utilisation rigolote des sponsors. Et puis d’un coup des enjeux apparaissent. Et puis d’un coup des GROS enjeux apparaissent. Et puis les personnages évoluent, ils sont développés, ils sont attachants, ils sont funs, les bastons sont de plus en plus cools, le suspens se crée et le ton devient de plus en plus intéressant.

Je viens à l’instant de finir l’épisode 17, qui a failli me faire un peu chouiner avec des éléments certes peu originaux mais très bien utilisés. Et je n’ai envie que d’une chose: voir la suite. Tiger & Bunny est un excellent divertissement, piochant de manière très efficace dans l’imagerie comics et étant vraisemblablement un excellent exemple d’oeuvre « internationale » que peut produire le Japon si il est motivé et limite une leçon vraiment violente enseignée aux Heroman, X-Men et autres adaptations craignos de comics. Sunrise fait vraiment un très bon boulot et mis à part des génériques un peu craignos, je ne vois vraiment pas quoi reprocher à Tiger & Bunny. Mais là aussi, je verrais après avoir vu la fin si mon enthousiasme reste aussi fort. Mais en l’état, après 17 épisodes, c’est sans doute l’oeuvre la plus divertissante de l’année.

Les années précédentes, en Novembre, j’énumérais: Claymore (2007) ; Zoku Sayonara Zetsubou Sensei (2008) ; To Aru Kagaku No Railgun (2009) ; Redline (2010)

 

LES AUTRES

 

  • Macross Frontier – Itsuwari no Utahime – J’ai vraiment détesté ce film. Déjà de base je l’ai maté en trois fois, ce qui n’est pas un bon indicateur. Ensuite c’est une de ces très rares oeuvres où je me suis endormi devant et dieu sait que ça n’arrive JAMAIS habituellement. Enfin, je l’ai trouvé parfois laid (le chara-design se plaisant à partir en couilles), parfois terriblement feignant d’un point de vue scénaristique (les personnages semblant se croiser un peu en permanence par hasard) quand il n’est pas juste insultant (la fausse mort de Michael pour le lol.) Et je passe sur une OST nettement en deça de ce qui était produit dans la série. La série originale n’était pas fantastique, certes, mais je doute vraiment que ce film soit bien meilleur.
  • Koe de Oshigoto! – Une série sur une jeune fille doubleuse d’eroge qui vire parfois dans l’érotique sans être explicite où dégueulasse ? Ok. L’anime est vraiment cool, mais c’est surtout une bonne porte d’entrée pour le manga qui est lui de plus en plus intéressant. J’en avais parlé.
  • La Disparition d’Haruhi Suzumiya – Je vais rester sur mon impression minimaliste: Plutôt cool.
  • Hitohira – Un anime sur le théâtre ? COOL ! Par Xebec ? Huh… Bon c’était BIEN mais pas à se taper le cul de folie par terre. Et bon, la manière dont l’anime résume théâtre à « personne qui gueule fort sur une scène » m’a un peu saôulé. Mais bon. Pour plus de détails, y’a un article qui a fini 4e dans la catégorie originalité des sama awards. Un peu de personal branling, pour le fun.
  • Arietty et le petit monde des chapardeurs – Extrêmement bon et appréciable. On a tous tiqué sur la femme de maison extrêmement lunatique mais vraiment, à part ça, c’était très très bien.
  • Brave Story – Un film plat réalisé par un studio plat qui offre des scènes plates avec une fin pas si plate que ça mais qui ne sauve pas la chose pour autant.
  • Macross Frontier Nyankuri – Une compilation de clips et vidéos musicales inédites sur les chansons de la série. C’est mieux que Itsuwari no Utahime.
  • The World God Only Knows II – Même souci que la saison 1 avec, hélas, quelques arcs un peu faibles.
  • Cyber Formula GPX – Shonen Sunrise des années 90 avec des voitures de course qui possèdent des intelligences artificielles. En tant que fan de F1 je me sentais un peu attiré sexuellement. Au final malgré des premiers épisodes très riches en action, j’ai un peu laissé tombé. Entre autres parce que j’ai été assez deçu par l’épisode 4, où le héros arrive à gagner une course en partant de la dernière place, dans un effet héros de shonen invincible un peu tristounet.
  • 30-sai no Hoken Taiiku – Un guide sur le sexe pour les puceaux de trente ans. Possède l’incroyable particularité d’être censuré 50% du temps et d’offrir un humour si gras que même moi je ne peux cautionner.
  • Dog Days – Eh, le scénario possède une base intéressante (des royaumes qui se battent Intervilles style), mais ça reste votre anime harem un peu débile habituel. Enfin je dis ça, j’ai tenu deux épisodes, ça se trouve c’est mieux après~.
  • Giant Killing – Un an après je n’ai toujours pas fini Giant Killing. Je. Dois. Me. Motiver.
  • Nichijou – On ne peut qu’être admiratif devant le travail fourni par Kyoto Animation tout le long de cette série mais très clairement, j’ai trouvé la série insupportable à regarder. J’aurais adoré adorer Nichijou mais voilà, c’est très… hermétique.
  • Professeur Layton et la diva éternelle – Agréable divertissement au scénario un peu bordélique. Article complet ici
  • Le Portrait de Petite Cosette – J’ai vu le premier épisode et j’ai été tellement mis mal à l’aise que j’ai jamais vraiment osé regarder la suite. C’est pas du tout dénué de qualités mais ça fait bad tripper.
  • Lingerie Senshi Papillon Rose – Méfiez vous quand Axel Terizaki vous propose de mater un anime, parfois il va vous faire mater des gros gros gros gros gros nanars et vous observer vous décomposer. Papillon Rose c’est juste SALE. Parodie de magical girl qui vire parfois dans l’érotisme bien scabreux, dans un univers qui n’a aucun sens, bref cet anime est corrompu, il n’a aucune dignité, rien, monde de merde. Et je peux limite vous conseiller de voir le seul épisode qui compose la série, parce que c’est une expérience assez… particulière.
  • Uta no Prince-sama Maji Love 1000% – C’était… DRÔLE. Je suis absolument pas le public visé mais j’ai presque apprécié la vision de cet anime qui vire parfois au nanar pur et simple. C’est terriblement con mais dans un sens, c’est pour ça que je regardais. Et ok, les yeux fluos de l’héroïne. Et, ok j’avais fait un article où j’analysais l’opening de manière un peu abusée.

 

  • Seto no Hanayome – Hilarant. Mais genre vraiment. Rare de voir un anime comique de 26 épisodes qui ne s’essouffle JUSTE pas et offre en bonus des épisodes assez classes.
  • Hiatari Ryouko! – Une vie nouvelle – Adaptation d’un manga d’Adachi datant des années 80. C’est très mignon, très fun et très simpliste, ce qui en fait un divertissement plus qu’appréciable. A noter le personnage du littéraire pervers qui est EXTRAORDINAIRE.
  • Pokémon: Jirachi Wishmaker – On m’a proposé de mater un film Pokémon, alors j’ai dit ok. C’était appréciable, mais là aussi très bordélique. Mais bon, j’étais totalement pas le public visé. Et nom de dieu, que cette génération était laide.
  • Le Château de Cagliostro – Immédiatement devenu un de mes Miyazaki préféré. C’est très bon, très fun, très bien écrit, avec des personnages extrêmement attachants et une technique irréprochable qui ne fait clairement pas son âge. A voir.
  • Maria Holic ALIVE – Deux épisodes de vus, c’est la même chose que la saison 1 quoi: Mariya vole l’écran, c’est parfois pas très drôle, c’est parfois très drôle et y’a beaucoup de running gags.
  • Higurashi No Naku Koro Ni Kira – Juste non.
  • Hunter X Hunter 2011 – N’ayant jamais lu le manga, je me suis dit que mater le récent remake me permettrait de découvrir. Après 4 épisodes, je ne peux nier mon réel enthousiasme, mais là maintenant je m’offre le luxe de prendre du retard histoire de pouvoir, plus tard, dévorer les épisodes dans la même semaine.
  • Eureka Seven The Movie – C’était. Vraiment. Pas. Terrible. Ca va super vite et il semblerait que le film passe son temps à être pas clair – les scènes de combats sont parfois extrêmement floues, le scénario semble aller dans 300 directions à la fois, la fin est Evangelion style. Après oui, visuellement c’est une claque, mais je peux assurer que quand c’est votre premier contact avec l’univers, vous tombez un peu de haut.
  • Infinite Stratos – De la pure grosse merde comme jamais j’en ai vu ! C’est vraiment ultra médiocre sur TOUS les points et ça en devient juste insultant à certains moments. J’y reviendrais dans un article complet mais putain, c’est facile un des pires animes que j’ai vu, peut-être même juste le pire.
  • Persona 4 The Animation – Alors… j’ai un peu sentiment partagé parce que très clairement les mecs d’AIC ont compris que le jeu était grosso merdo quasi inadaptable en l’état, donc du coup ils font de l’anime un truc au ton mi-parodie mi-sérieux, avec sans doute du coup le héros d’anime le plus incroyablement putassier à son insu possible. Du coup je me marre bien, et force est de constater que ça salope pas trop le jeu dont je suis un fanboy un peu hardcore, donc je tolère, tout en me marrant pas mal devant les délires que se pètent l’équipe de réalisation. Ah, vivement l’épisode dédié à ce connard de renard.
  • Boku wa Tomodachi ga SukunaiJe kiffe. Alors c’est très clairement de l’ignoble cancer mais je peux pas m’empêcher de trouver ça extrêmement attractif. Suis-je faible face à la poitrine de Sena ? Suis-je juste fan de l’humour et de l’ambiance que ça dégage ? Va savoir, je kiffe juste sans arrière pensées. Seul bémol: les deux personnages lolis sont un cauchemar.
  • Mirai Nikki – L’adaptation animée déchire vraiment. Après 6 épisodes, en tout cas, je ne peux qu’être réellement enthousiaste et inciter vraiment tout le monde à y jeter un oeil. L’adaptation rajoute pas mal de choses par rapport au manga, offrant une aventure encore plus palpitante, avec des retournements de situation toujours aussi jouissifs. Vraiment très bon.

Voilà voilà, à l’année prochaine du coup.

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Aucun rapport, je trouvais juste ce gif génial.

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19 commentaires

  • YllwNgg

    Mais comment est-ce que tu n’as pas pu aimer Nichijô !!? En quoi c’est hermétique !? C’est la série la plus « take away » que j’ai pu voir cette année : pas de tenants ou aboutissants à connaître, des personnages identifiables en 2 secondes, ou encore une animation qui poutre… C’est l’équivalent des Tiny Toons ou des Animaniacs en japanim’, tout simplement ! Des séquences courtes, marrantes, emballez c’est pesé.

  • Jaerdoster

    Pour nichijou je pense que c’est du au fait que la série est bourrée d’humour absurde mais surtout d’humour japonais compréhensible par des japonais ou japonisants.
    Pour te faire une idée dès que je vois un jeu de mot mon cerveau décroche immédiatement et fait ‘niiiiiiiiiieh’ et dieu qu’est ce qu’il y a comme jeux de mots 😡

  • Tom le chat

    Sur Persona 4, il faut quand-même dire qu’en dehors du début et de la fin du jeu, le ton de la trame principale tourne plutôt à la franche comédie. C’est juste qu’entre les donjons et certains social links un peu déprimants, cet aspect est un peu atténué.

    L’anime accentue certes un peu le côté comique mais on voit bien que le terrain est déjà préparé pour les événements plus dramatiques de la fin (Heaven…). L’attitude du héros par rapport à Kanji me fait un peu tiquer quand-même.

    A part ça, +1 pour Tiger & Bunny. Il y a quelques faiblesses dans les derniers épisodes mais l’anime parvient à maintenir le cap jusqu’au bout.

  • Mian

    J’étais sensé voir « des piliers en gros plan » en regardant Fate/Zero, et ça m’inquiète un peu. Eclairez-moi s’il vous plait…

    Dieu que cette série est bonne sinon (« PUTAIN »!!!).

  • Babatus

    Coucou.
    En fait, j’avais juste envie de réagir au passage sur Itsuwari no Utahime, qu’une bonne âme a pris la peine de me linker ( je dois avouer que j’ai eu la flemme de décrypter le fatras d’italique, de gras et de CAPSLOCK que constitue le reste de l’article, et espère que tu m’en excuseras).

    Tout d’abord, il va sans dire que j’ai tiré de mon visionnage de ce film et de sa suite, Sayonara no Tsubasa, des conclusions radicalement différentes, étant donné qu’il arrive a bâtir quelque chose de cohérent et de réellement divertissant à partir de l’amas d’incohérences et de plot twist assez foireux que constituait la première série.
    Ces deux films arrivent même a résoudre le triangle amoureux de manière convaincante, et de ne pas vous donner envie d’haïr Ranka, c’est dire. Aprés, pour les personnes appréciant Ranka pour des raisons aussi profonde que « trop choup moe kawai », je peux comprendre à la limite que l’absence (si mes souvenirs sont bons) de la scène dites du  « nyan nyan » soit une raison suffisante pour ne pas apprécier le film.
    Mais je ne fais ici qu’échafauder des hypothèses qui ne doivent s’appliquer qu’a une fraction des spectateurs, j’en suis conscient. Je m’étonne néanmoins que tu es réussis a t’endormir devant un film d’une heure et demi sans l’avoir fait devant la série et ses scènes quasi inutiles au lycée et compagnie par exemple. Mais bon, les goûts et les couleurs comme se plaisent (trop souvent) à dire certains.

    En fait, je voulais vraiment te signaler ton passage sur le « chara design qui part en couille », justifié par un screen, parce que je avoir légèrement tiqué (pléonasme) à la vision de la dite preuve (pour l’affirmation en soit, mes souvenirs du film sont trop anciens pour dire si elle est éventuellement vraie).
    Pour vérifier mes soupçons, je me suis même donné la peine de chercher la scène dans le film, ce qui m’a pris approximativement 3 min. Je me suis également permis de screnner chaque frame de la dite scène, qui doit durer un peu prés une demi seconde, et de les compiler sur cette image : http://bit.ly/snEB3o.
    Tu auras facilement conclus que la frame en question n’apparaît qu’un dixième de seconde, et est donc a priori invisible pour le spectateur lambda. Ma question est donc la suivante : as tu choisis par hasard le pire exemple pour te justifier ? Dispose tu d’un pouvoir de super vision qui te permet de distinguer chaque frame d’un anime ? T’es tu « amusé » a passer des scènes en image par image afin de trouver une frame incriminante (et dieu sait qu’on doit pouvoir en trouver dans l’écrasante majorité des œuvres) ? Enfin, penserais tu par hasard que la dite frame est une preuve suffisante pour justifier ton affirmation ?

    Merci, et bien des choses a toi ~

  • ZettaiRyouiki

    Toi, amuses-toi à déterrer des posts en espérant ameuter des couilles de loup vers le chemin de la rédemption, toi aussi, garde ton âme d’enfant, et crois au Père Noël.
    Allons, je sais que c’est la période des fêtes et des bonnes choses, mais tout de même Babatus, ça en devient indécent !

  • Babatus

    (Effectivement, merci de me prouver à nouveau que toute tentative de discussion « contradictoire » avec toi se soldera quasi automatique par une pirouette te permettant d’esquiver. Dommage, j’étais curieux de savoir comment tu pouvais avoir l’air si convaincus en t’appuyant sur un dixième de seconde du film =( )

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