Tous dans le Mangabus
Après avoir vécu 25 ans avec moi-même j’ai commencé à comprendre que je vivais par cycles. C’est à dire que je vais avoir une période ou je me bouffe des jeux vidéo par paquets de 30, puis j’en aurais marre et je materais des animes à la place, puis parfois y’a un cycle série télé qui s’intercale – plus rarement – ou alors ça sera le catch. C’est pas un mal mais disons que dans un « monde parfait » j’arriverais à dédier 33% de mon temps aux animes 33% aux JV et 33% aux autres trucs « culturels. » Dans la vraie vie c’est souvent 75% d’un truc, 15% de l’autre et 30% de glande sur Internet ou assis dans le canapé à regarder le plafond au lieu de faire le ménage. Comment ça le total est supérieur à 100%. Ma vie je la vis à 110%, c’est quoi le problème ?
Bon bref mon cycle actuel c’est les mangas. Que ça soit du manga acheté flambant neuf en librairie, du scan anglophone hébergé sur des sites douteux ou du manga acheté d’occasion en mode moyen flambant neuf, j’en consomme une tripotée en ce moment. Du coup voilà l’article ou je fais un peu le résumé de tout ce que je lis/suis en ce moment, ou j’en suis, comment ça va et ce que j’en pense. Avec un peu de présentation du pitch et du scénario pour éventuellement vous donner envie. Et bon je sais que ça vous fait mal et moi aussi mais je compte pas les hentai que je lis. Surtout qu’en plus je sais pas trop pour vous mais ça fait bien un bon trimestre que je suis pas tombé sur un H-manga qui valait vraiment le coup. Ouin ouin snif snif fap fap quand même.
Bref.
Commençons.
Bleach
Ou j’en suis: Chapitre 592 (sur l’Internet) / Tome 59 (en France)
Scénario: A la base c’était un adolescent qui pouvait voir les fantômes et qui soudainement chope des pouvoirs pour tuer les méchants fantômes mais depuis on a un peu oublié ce postulat et c’est juste des shinigamis badass qui défoncent des menaces diverses et variées, sous l’oeil coquin d’un Aizen qui a tout prévu.
Ce que j’en pense: J’adore Bleach, même si j’avais un peu ragé dessus y’a 4 ans. C’est l’effet « premier shônen » j’imagine. Certains ont commencés les mangas avec Naruto et continuent de suivre Naruto par nostalgie et attachement. D’autre ont cet effet avec One Piece. D’autres l’ont eus avec Dragon Ball. Bon. Moi mon premier shonen fleuve c’était Bleach. C’était cet été de 2006, peu avant que j’aille à ma première Japan Expo, ha, grand moment. Bon ok j’étais à fond dans Saint Seiya avant ça mais c’était pas pareil, Saint Seiya c’est pas un shonen fleuve y’a que 6 tomes dans toute la série (étrangement numérotés de 8 à 13.)
Bon bref.
Bleach a entamé son « arc final » depuis prêt de deux ans et demi. Je retiens la date parce que « deux ans » est à peu près le décalage entre la parution japonaise et la parution du tome en France. En deux ans un enfant apprend à marcher, à parler et à faire pipi sans en foutre partout ! Après je rigole mais ce décalage de deux ans est toujours intéressant parce que du coup tous les deux mois je relis ce que je « découvrais » y’a deux ans avec le format hebdomadaire et, souvent, je bénéficie du bonus de savoir ce qui va se passer après. Sans compter que, mine de rien, un shonen est bien plus digeste en format « tome » ou tu te fais 10 chapitres en 20mn qu’en format « chapitre à la semaine » ou tu attends une semaine pour fatalement pas grand chose à chaque fois. Ca dilue l’expérience. Mais en même temps les cliffhangers sont plus intenses. Bref, deux expériences différentes.
Enfin bon tout ça on s’en fout on veut mon avis. Ok. J’adore cet arc final. Pour moi Tite Kubo en a juste plus rien à branler et se lâche sans se soucier du lendemain. Et c’est étrangement… ultra kiffant. Tout y est ultra abusé: les développements finaux des personnages, les bastons qui commencent à invoquer des pouvoirs absolument craqués, les cliffhangers se prennent plus aux sérieux, y’a du fanservice ici ou là et Ichigo est devenu Dieu sur Terre et il en a rien à foutre. Chaque semaine c’est juste bonnard et c’est finalement tout ce que je demande à ce bordel. Y’a finalement aucun développement qui me déçoit particulièrement et le seul truc que Kubo pourrait oublier de dévoiler qui me foutrait la rage c’est le foutu bankai d’Urahara. J’ai donc pas à me plaindre et je suis heureux de voir que Bleach est redevenu le paradis des bastons craquées et des personnages abusés qu’il était à son heure de gloire.
(Fun fact: relire tout l’arc des Fullbringers d’un seul coup me l’a fait aimer parce que finalement il a plein de petites qualités que j’avais tilté à la première lecture. C’est chaud.)
Shigatsu wa Kimi no Uso
Ou j’en suis: Chapitre 14 (Pas dispo en France)
Scénario: Un shonen… DE MUSIQUE CLASSIQUE. Le héros était un pianiste prodige durant son enfance mais la mort de sa mère l’a fait arrêter la pratique de son instrument. Désormais adolescent sans repères ni envie, il fait la rencontre d’une jeune violoniste talentueuse qui le remet sur les rails. Arrivent ensuite des tournois de piano et de violon.
Ce que j’en pense: « Prix Kodansha du meilleur shonen 2013. » Je cherchais un truc à lire, j’y suis allé au pif juste en sachant que c’était un lauréat d’un prix plutôt crédible et… C’est une bonne surprise. Enfin « surprise » est difficile à caser dans ce contexte parce que c’est comme aller voir la Palme d’Or et se surprendre à trouver ça bien même si ok Fahrenheit 911 était un peu nullos et ok mauvais exemple.
Enfin bref ce qu’il faut savoir c’est que c’est un shonen finalement assez profond ! Ca parle clairement de dépression et de syndrome de la page blanche dès le premier chapitre et c’est pas toujours ultra joyeux. C’est pas malaise as fuck non plus donc ça va mais eh je pensais lire un pur shonen de musique classique et j’ai donc été surpris de voir que ça parlait pas que de musique classique avec des héros courageux et plein de volonté. D’un coté c’est chez le même éditeur que Koe no Katachi donc… ?
En attendant c’est vraiment bien. C’est très beau, les passages de musique classique sont magnifiquement illustré, c’est bien rythmé, les développements sont rapides et bien faits, les thématiques intéressantes et ça reste malgré tout intense et divertissant. C’est une bonne pioche. Mon conseil néanmoins: attendez la version animée qui débarquera cet automne. Parce que le seul GROS défaut du manga c’est qu’il nécessite une bonne culture en musique classique: beaucoup de scènes reposent sur l’idée que vous savez EXACTEMENT quelle chanson ils sont en train d’interpréter. Comme le papier peut pas vous jouer la musique, l’animé devrait mieux y arriver…
(Enfin après vous mettez Youtube ou Spotify prêt de vous et vous lancez les musiques quand elles sont citées et ça devrait passer, après tout.)
Shinsekai Yori
Ou j’en suis: Volume 7 ? Je sais plus très bien. (Pas dispo en France)
Scénario: Certains humains ont développés des pouvoirs psychiques et ça a foutu le bordel partout autour du monde. L’histoire prend place des siècles et des siècles après le jour ou la civilisation s’est arrêtée, dans un monde ou les humains vivent dans des petites communautés de psychiques paisibles et pacifiques. On suit de l’enfance à l’âge adulte six personnages qui vont découvrir les aspects les plus troubles de leur société…
Ce que j’en pense: J’ai fini l’anime ce week-end, c’était excellent. C’était bien écrit, rempli de bonnes idées, plutôt sombre, très riche en événements et avec une conclusion plutôt bien menée, en plus d’un refus total du manichéisme du début à la fin. C’est clairement un des meilleurs trucs sortis en 2012 et j’y trouve pas mal de points communs avec Psycho-Pass – qui était sorti simultanément – mais je dois avouer que dans l’ensemble il fait tout mieux par rapport à lui et dieu sait que j’ai adoré Psycho-Pass.
Bon donc je vous conseille vraiment de mater l’animé. Au moins les trois premiers épisodes, les deux premiers n’étant pas vraiment « représentatifs » de ce que l’anime peut proposer.
Voilà voilà.
Matez l’anime.
Bon oui le manga est… c’est pas qu’il est pas bon… Enfin si il est clairement pas bon… C’est juste que c’est… différent. Très. Différent. Du livre original (que l’anime adapte également) le manga semble en avoir retenu que deux choses: 1) les relations lesbiennes entre collégiennes qui ont -ouf- le physique de jeunes adultes 2) le gore.
Ok j’aime bien les collégiennes-qui-par-magie-ont-des-corps-de-filles-de-20-ans et qui se tripotent. Pourquoi pas.D’autant que le manga est assez graphique et que tous les deux ou trois chapitres il semble respecter une sorte de cahier de charges du yuri à fluide et on a du tripotage qui frôle vraiment le hentai sans y entrer pour de bon. Posé entre des scènes de scénario qui essaie de se développer bon gré mal gré et des scènes d’enfants menacés de morts.
Non bon bref. Découvrez pas Shinsekai Yori par le manga. Les événements y sont modifiés pas toujours de la façon la plus juste et se permet même de supprimer des trucs de manière suspecte – alors qu’il a aucune gêne à montrer Saki et Maria se saucer la moule, il supprime étrangement la relation gay entre deux autres personnages masculins qui était pourtant un point important du scénario, en tout cas dans l’anime. Le Double Standard, avec emphase sur « dard » si vous voyez ce que je veux dire et ce que je veux dire c’est dard comme synonyme vulgaire de bite muhéhé.
Bref, sinon tout va très vite, certains personnages ne sont plus développés comme il faut et la seule vraie qualité c’est ses dessins qui sont clairement pas laids. Mais lire le manga avant l’animé c’est aussi se « spoiler » des événements importants pas trop comme il faudrait.
Par contre lisez le obligatoirement une fois que vous avez fini l’animé, juste pour le lol.
Et ses scènes de doigt.
Enfin je sais pas.
Koe no Katachi
Ou j’en suis: Chapitre 48 (Pas dispo en France)
Scénario: Une classe d’école primaire comme les autres. Une fille sourde rejoint cette classe. Très vite elle est harcelée et humiliée par ses camarades de classe. Quand celle-ci quitte l’école après une ultime humiliation, un des élèves de la classe est désigné comme bouc émissaire par tous ses petits camarades. Dix ans plus tard, alors qu’il est lycéen, déprimé et en marge de la société. Il décide de se suicider mais, avant cela, veut revoircette jeune fille et s’excuser afin de pouvoir partir l’âme tranquille…
Ce que j’en pense: Publié dans SHONEN WEEKLY MAGAZINE. S H O N E N. Pourtant Koe no Katachi c’est ce manga qui, si il sortait en France, ferait un tabac autour de ce public adulte-intello qui achète en masse du manga « d’auteur » (ou des Gouttes de Dieu.) C’est le genre de manga que tu pourrais vendre à des bibliothèques muncipales avec le macaron « manga culturel, fuck yeah » et faire des quadruples pages dans Télérama, les Inrockuptibles ou Picsou Magazine. Il peut toucher à peu près tout le monde. Son message est universel, son ton est juste et, bonus ultime, il est voué à être une de ses séries d’une dizaine de volumes grand max qui fait le bonheur de ceux qui ont pas la foi d’acheter l’intégralité d’une série pour plus de 70€.
Bref bref bref. Il parle de plein de choses: évidemment de la surdité et de la place des handicapés dans la société japonaise, ok, oui. Il parle aussi de la dépression et du suicide. Ok. Bon. Mais pas que. Les tendances de la société à se désigner des boucs émissaires pour ne pas se remettre individuellement en question, les recherches de son identité durant l’adolescence, le mensonge, le besoin de se sentir exister etc etc. Et tout ça il le fait toujours avec justesse. Il ne met pas trop trop de pathos (y’en a tout de même mais c’est pas exagéré) et reste gentil avec son lecteur, ne le mettant pas trop en difficulté émotionnellement, même si les plus sensibles d’entre nous souffriront un peu pour certains personnages.
J’attends toujours avec une impatience non dissimulée sa sortie en France…
Jojo’s Bizarre Adventure: Stardust Crusaders
Ou j’en suis: Tome 16 (Tonkam) – Fini !
Scénario: Y’a DIO qui est revenu d’entre les morts du coup y’a Joseph Joestar et Jotaro Kujo, son petit-fils, qui décident d’aller en Egypte pour aller lui botter le cul avec leurs nouveaux super pouvoirs nommés Stand.
Ce que j’en pense: Je sais pas faire de Haiku. Mais si je pouvais en faire ça ressemblerait vaguement à ça – mais en Haiku:
Le début est moyen.
Le milieu est bien.
La fin est kiffante.
Bon maintenant faut que j’en fasse un Haiku quoi. Je sais même pas comment ça marche un Haiku.
Jojo’s Bizarre Adventure: Steel Ball Run
Ou j’en suis: Tome 4 (Tonkam)
Scénario: L’univers Jojo a vaguement été rebooté dans l’arc précédent alors du coup on vers 1890 et y’a une course de chevaux à travers les Etats Unis. Plot twist: tous les participants ont un Stand et tout le monde veut buter tout le monde ?
Ce que j’en pense: Mettez moi des courses de n’importe quoi dans un manga ou un anime et je suis content, presque aveuglé et totalement ignorant de la qualité réelle de ce que je mate. Regardez, j’ai même cru que Run Day Burst ça allait être bien et c’est uniquement à partir du tome 6 (a partir du moment ou plus personne en a quelque chose à foutre de la course) que l’hypnose a pris fin et que j’ai remarqué que WOW en fait c’est NULLISIME RUN DAY BURST.
Bon Steel Ball Run c’est super fun pour l’instant. La première étape était intense à en crever et le style d’Araki entre Stardust Crusaders et Steel Ball Run, ouais, il a méga bien évolué. C’est toujours aussi bizarre et y’a toujours ce mêlange osé mais exquis de gore et d’artistique. C’est un univers avec une personnalité folle et ce ton mi western mi industriel fonctionne impeccablement. Faut maintenant que je m’achète les 4/5 tomes que j’ai à la bourre mais croyez bien que je vais les dévorer en les récupérant.
Parapal
Ou j’en suis: Tome 2 (Delcourt)
Scénario: Une lycéenne comme les autres a soudainement un extraterrestre dans la tête qui décuple la puissance de son odorat. Du coup elle peut sentir des trucs cools comme le mensonge, les odeurs post-coitales et les phéromones diverses et variées. Du coup sa vie se barre un peu en couilles, surtout quand elle rencontre des lycéens eux même dotés de sens décuplés…
Ce que j’en pense: C’est… une excellente idée de scénario. C’est assez bien développé pour le peu que j’en ai lu. Ca parle crûment de sexe et de plaisirs adolescents et c’est cool parce que oh god les artistes japonais pour qu’ils parlent sérieusement de sexe faut leur arracher les ongles. Je regrette juste son ton un peu cynique et désabusé par moments et j’ai peur que par la suite le manga glisse vers une volonté de faire les choses de manière assez peu subtile… Mais bon pour l’instant, je pars sur une bonne impression avec ces deux premiers tomes et je vais essayer de rattraper la parution française doucement mais sûrement.
Puis ce manga permet de faire la blague « Parapal the Rapper » alors pourquoi pas.
Dusk Maiden Of Amnesia
Ou j’en suis: Tome 2 (Kana)
Scénario: Un lycéen dans une école. Tombe sur le fantôme d’une élève décédée. Ils deviennent amis. Et ils élucident des mystères dans l’école. Et ne parviennent pas à régler leur énorme souci de tension sexuelle.
Ce que j’en pense: Chaque année à Japan Expo j’ai cette tradition un peu pourrie de prendre, au pif, une des nouveautés du salon. Parfois c’est bien, genre Bakuman en 2010 ou Amanchu en 2011. Parfois c’est moins bien, genre Run Day Burst en 2011 ou My Hime en 2006. Là Dusk Maiden c’était vraiment le méga pif. Le seul truc que je savais c’est que la couverture était jolie et que y’avait eu un anime en 2012 sur lequel j’avais eu 2/3 bons retours.
Bon. Ok. Yolo.
Puis après avoir acheté j’ai vu le nom de l’auteur. « Maybe. » Il m’a fallu 2s pour faire le lien avec l’auteur de h-manga et une recherche m’a confirmé que ouais c’était le même. Donc le mec simultanément il faisait des h-mangas PAS MAUVAIS et il faisait un manga mensuel. Not bad.
Bon sinon le manga il vaut quoi ? Il est très joli, il casse pas trois pattes à un canard mais il occupe bien le temps de lecture. Le seul vrai souci c’est qu’il est pas toujours clair. Vous voyez mes articles de blog ? Genre ils sont parfois décousus, genre parfois la transition d’une phrase à l’autre est pas toujours très claire ? Bah ce manga a le même souci et parfois la transition d’une case à l’autre se fait pas toujours de manière fluide. Alors on bute un peu ici ou là. Rien de DRAMATIQUE. Mais bon. Par contre l’héroïne est très très cool donc c’est pas si grave.
Binbougami ga!
Ou j’en suis: Tome 8 (Tonkam)
Scénario: Une fille qui a de la méga chatte partout tout le temps depuis sa naissance voit apparaître dans sa vie une Binbougami (déesse de la malchance) qui essaie de lui pomper toute « l’énergie du bonheur » qu’elle a en trop. C’est une série comique.
Qu’est-ce que j’en pense: Dans le Mangacast dédié à Tonkam, le représentant de l’éditeur disait que Tonkam avait actuellement deux séries qui posait souci et qui entraînait le suicide psychologique des traducteurs: le premier c’est Medaka Box, le second c’est Binbougami ga. Le point commun entre les deux ? Je suis la personne qui achète les tomes en France. Je met « la » parce que je suis convaincu que je suis le seul. A vous de me montrer le contraire: prenez en photo vos tomes de Medaka Box et de Binbougami Ga et tweetez les à #DéfisFantaDeLété. Bref.
Mais en vrai je sais pas si je vais continuer Binbougami Ga longtemps.
C’est un manga MEGA VERBEUX. C’est très drôle par moments. Ca repose surtout sur un humour référentiel qui repose sur tous les mangas qui ont fait la gloire de la Shueisha depuis les années 60. Mais le problème c’est que Binbougami Ga veut en faire trop. Chaque page est une vraie tartine. Y’a trop de textes, trop de dessins, trop de cases. C’est pas un manga agréable à lire étrangement, parce qu’il est pas lisible. Alors bon gré mal gré je le lisais jusqu’au tome 6/7 avec beaucoup de plaisirs, un chapitre à la fois. Mais soudainement le manga a essayé d’être sérieux, s’est pris les pieds dans le tapis, a roulé avec le tapis dans une pente, a fini dans l’océan, a heurté le Titanic, a fait couler le Titanic et est mort de froid. Je sais pas si ma métaphore est très claire mais disons juste que Binbougami Ga a un volume 8 très très très à chier.
Enfin c’est la fin de l’arc, le volume 9 me confirmera si c’est resté nul ou si ça a décidé de redevenir une comédie plutôt cool.
De l’autre coté je me fous la pression tout seul en me convaincant que je suis le seul mec à acheter la série en France et que je sauve tous les deux mois UN tome du pilori. Et que dans 30 ans je serais le seul mec du pays à avoir des tomes de Binbougami Ga. Et que je pourrais filer ça à la Bibliothèque François Mitterrand. Contre plein d’argent. Plein d’argent du contribuable.
Medaka Box
Ou j’en suis: Volume 14 (Tonkam) – en vrai je l’ai fini y’a un an en anglais mais chut
Scénario: Une Mary Sue devient présidente du conseil des élèves de son lycée. Ca commence par des défis à la con et quinze tomes plus tard les personnages se battent face à un personnage qui a des quadrillons de pouvoirs afin d’empêcher l’annulation de la série par le Shonen Jump.
Ce que j’en pense: Je veux vraiment saluer la traduction française qui est loin d’être mauvaise. Enfin je veux dire pour une série qui se gaufre lamentablement en France (vous avez remarqué que la série suivait très bien le rythme de parution de deux mois et que soudainement on est passé à quatre mois entre le 14 et le 15 ?) et qui est un des mangas les plus verbeux, si ce n’est le plus verbeux jamais sorti dans notre pays derrière Sayonara Zetsubou Sensei, ça s’en sort vraiment bien. Par contre paix à l’âme du traducteur qui va devoir s’occuper de l’arc dans lequel Medaka et ses potes affrontent des personnages abusés qui se battent avec des kanjis (les sens actuels, les mauvaises lectures, les sens anciens, les sens chinois, les jeux de mots…)
Sinon c’est vraiment cool de relire Medaka Box. Je m’étais marathoné les scans anglais y’a deux ans et je suis content de non seulement relire ça avec un certain recul mais en plus je suis content d’y trouver le même plaisir que lors de ma lecture initiale. Je suspecte que dans 70 ans ma pierre tombale marquera « son shonen préféré c’était Medaka Box. »
Même si, là encore, on est que six en France a aimer ce manga. J’ai la liste.
Haikyuu!!
Ou j’en suis: Chapitre 115
Scénario: Deux garçons qui se détestent mais qui sont super bons au volleyball se retrouvent dans le même club de lycée et décident de gagner un tournoi.
Ce que j’en pense: J’ai écrit un billet dessus y’a trois jours. C’est vraiment excellent.
Nisekoi
Ou j’en suis: Tome 6 (Kazé)
Scénario: Comédie romantique harem, lol.
Ce que j’en pense: Onodera <3333.
En vrai je pourrais me marathoner les scans mais, étrangement, Nisekoi j’ai envie de suivre ça avec la parution française. Et… ça marche. Le tome 7 sort cette semaine et je suis étrangement hype. Alors que… c’est une comédie romantique harem. Et pas une subtile. Pas une bien écrite. Non juste une ou l’auteur en a ras le cul d’essayer de la jouer fine et est juste le mec le plus bourrin du monde. Quand j’ai lu un tome au pif à la fin de l’an dernier j’avais dit que Nisekoi c’était médiocre parce que c’était To Love Ru sans les tétons. Finalement, je révise mon opinion: Nisekoi c’est le 24 Heures Chrono du shonen comédie romantique harem. C’est juste tellement bourrin et tellement peu subtil qu’on en sort avec un certain kiff coupable.
Le tome 6 m’a fait passé par des tonnes d’émotions quand j’y repense. Quand Onodera se blesse j’étais légitimement véner mais quand trois chapitres plus tard Onodera a le droit à son heure de gloire j’étais légitimement super content. Tin, je suis une marionnette à la maturité discutable en fait.
Denki-gai no Honya-san
Ou j’en suis: Chapitre 34 (Pas sorti en France)
Scénario: La vie quotidienne et rigolote d’employés d’une des plus grosses librairies d’Akihabara dédiée aux doujinshi pas forcément tous très accessibles aux mineurs.
Ce que j’en pense: C’est dingue de se dire que ça va débarquer en animé la saison prochaine. Sinon ? Bah c’est Working en bien. HUH. En vrai c’est absolument adorable, les personnages sont ultra tichoux, le fait qu’ils soient tous des gros pervers est pas un souci et leur empêche pas d’être kawaii et le contexte de la série est original comme tout. Ca réchauffe même parfois le coeur. C’est léger, c’est pas méga poussé mais on s’en fout, c’est du bon divertissement.
All You Need Is Kill
Ou j’en suis: Tome 2 (Kazé) – Fini !
Scénario: Des aliens attaquent la Terre et alors qu’il est tué en pleine bataille, un rookie inexpérimenté découvre qu’il est revenu 24h avant sa mort. Enfermé dans une boucle temporelle qui le fait revenir au même point à chaque fois qu’il meurt, il devient un soldat expérimenté et particulièrement doué pour le massacre d’aliens… Mais parviendra t-il seul à changer le cours de la bataille ?
Ce que j’en pense: Donc pour ceux qui savent pas, oui, c’est normal que le scénario soit très semblable à l’excellent film Edge of Tomorrow puisque ce dernier est une adaptation plutôt vague du roman All Your Need Is Kill.. que ce manga adapte un peu plus fidèlement. Un peu plus.
Enfin en attendant ça dure que deux tomes mais c’est vraiment bien. C’est très efficace, ça se relâche jamais et ok, certes, Obata sait pas dessiner plus de trois personnages différents (j’avais l’impression que le héros de Bakuman partait à la guerre) mais ça reste quand même très soigné graphiquement. Ca se lit très vite, la fin est bonne et pas trop mal amenée et ça se cale très bien dans une bibliothèque. Pas de regrets quoi.
Du coup j’étais agréablement surpris en allant voir Edge of Tomorrow après avoir fini le manga. Je croyais naïvement que le film reprenait le même scénar que le manga et en fait… non. Tout y est très différent. Le traitement, le contexte, la fin… Y’a juste que 2/3 trucs en commun mais à part ça on a l’impression que c’est juste deux visions différentes du même thème. Et les deux sont très biens ! Donc n’hésitez pas.
To Love Darkness
Ou j’en suis: Tome 9 (Tonkam) // Chapitre 46
Scénario: La suite de To Love Trouble. Y’a une histoire de harem qui se met en place, enfin je sais plus trop.
Ce que j’en pense: Grosso merdo To Love Darkness, depuis le début, se concentre sur deux arcs narratifs parallèles. Le premier arc c’est Momo Deviluke qui essaie de monter un harem autour du héros, Rito, pour qu’il devienne un empereur galactique de haute volée en plus de rendre la quasi totalité des filles de la série heureuse parce que, c’est connu, si t’aimes quelqu’un t’es content de juste pouvoir te faire facialiser la gueule par lui.
Le second arc c’est le personnage d’Ombre Dorée avec ses origines, ses questionnements, ses doutes et son évolution.
Ce que je vais dire n’est pas une valeur subjective.
Ce n’est pas une valeur objective non plus
C’est une valeur factuelle et scientifique.
To Love Darkness est mille fois meilleur quand il s’occupe du premier arc et, à contrario, touche les tréfonds de l’étron dès qu’il évoque le second arc.
Là que ça soit dans la parution française ou japonaise on en est à ce moment pénible ou on est à fond dans le second arc. Et, évidemment, c’est pas bon. Darkness essaie parfois de se prendre au sérieux ET IL N’Y ARRIVE TELLEMENT PAS, HOLALA. Alors que quand il part dans des délires de cul, de plans machiavéliques débiles pour forcer deux personnages à se sexerphoner les parties génitales et de cases ou Momo se touche en bavant, là oui, on touche au génie de l’ecchi le plus gras. Idem quand tu sens que l’auteur essaie de trouver avec des tâtonnements évidents la frontière entre l’érotique et le pornographique. Là c’est fascinant.
Mais sinon c’est tout pourri holalala. J’ai jamais vu une série être à la fois aussi audacieuse et merdique. Depuis Nisekoi. Qui était lui-même une version soft et posée de To Love Trouble. ATTENDEZ UNE MINUTE JE VOIS UN SCHEMA.
Again!!
Ou j’en suis: Chapitre 86
Scénario: Un lycéen déprimé (décidement) tombe dans un escalier lors de son dernier jour de lycée, emportant dans sa chute une fille populaire à qui tout réussit. Ces deux garnements se retrouvent propulsé trois ans en arrière et doivent revivre l’intégralité de leur lycée…
Ce que j’en pense: J’avais déjà pas mal présenté l’ouvrage dans un billet précédent et depuis on a du avancer que d’une quinzaine, vingtaine de chapitres. Déjà je suis triste parce que j’ai appris que le manga s’était terminé en avril dernier ce qui est con parce que c’était un de ces mangas qui a un scénario permetttant sans souci de continuer trèèèès longtemps. Tu dédiés chaque arc à une « bonne action » du héros, tu dilues le temps comme tu veux, bref tu peux gérer les trois ans et faire et parler de plein de trucs. Mais non, plus qu’une trentaine de chapitres avant que ça soit fini :(.
Du coup l’arc actuel à la base je partais pas chaud chaud dessus. Le personnage « à sauver » de l’arc était très antipathique. Et puis finalement le développement… est bon. Du coup je suis à fond dedans, les personnages me sont toujours super agréables… bref ça fonctionne du tonnerre quoi ! Et le style graphique est toujours extrêmement flatteur pour l’oeil avec sa simplicité et son intensité… Enfin voilà ça reste un gros coup de coeur et maintenant j’ai peur pour la fin qui va certes mettre encore un peu de temps à arriver (la traduction anglaise est à la bourre) mais qui me forcera à quitter ce monde plutôt plaisant :(.
(Et si ça pouvait sortir en France, gngggnnn~)
Toaru Kagaku No Railgun
Ou j’en suis ?: Chapitre 71 (Pas sorti en France)
Scénario: Misaka, la super fille électrique d’Academy City, combat les forces du mal blablabla.
Ce que j’en pense: On est tous d’accord pour dire que Index c’est quand même sacrément pas bon. Par contre Railgun, en manga, c’est de la bonne. Je sais pas vraiment par quelle foutue magie le même auteur qui produit Index produit aussi Railgun, comme si le mec avait un dédoublement de personnalité. Genre une personnalité de type qui se masturbe en pensant à la science sans rien y connaître et qui remplit son stylo avec le sperme que ça produit et, de l’autre côté, une personnalité de type qui aime les shonens de types qui ont des pouvoirs abusés et qui se tapent avec et qui s’amuse comme un fou.
Railgun c’est pas non plus super intelligent mais c’est juste un de ces mangas de baston assez décomplexé qu’on prend plaisir à lire. Ca bastonne bien, y’a des enjeux, y’a des idées, c’est bien dessiné, c’est parfois drôle, parfois glauque… Ca marche vraiment bien. D’ailleurs il suffit de regarder l’adaptation animée pour clairement voir ce qui vient du manga et ce qui a été crée pour l’occasion tellement le gouffre est pesant en terme de qualité. C’est un bon signe pour le manga, souvent. Un moins bon signe pour les mecs de JC Staff qui écrivent les fillers mais, eh.
Enfin bref, le manga Railgun c’est approuvé. Le manga Index non vraiment non.
Amanchu!
Ou j’en suis: Tome 7 (Ki-oon)
Scénario: Une lycéenne débarque dans une ville balnéaire et découvre le kiff de la plongée sous marine
Ce que j’en pense: Je sais pas.
Mais vraiment :’D.
C’est à dire que d’un coté Amanchu c’est un manga REMPLI de bonnes choses. Le ton y est léger et chaleureux, les dessins y sont superbes, le focus sur la plongée sous marine est original ET pédagogique. C’est vraiment rafraîchissant et c’est une de ces lectures qui nous fait « » »voyager » » ». J’utilise ce terme avec 4000 guillements parce que des émissions comme Top Chef font que j’arrive plus à le prendre au sérieux.
De l’autre coté je trouve que niveau dialogue et écriture c’est… méga gamin. Je comprends la volonté d’une écriture légère et énergique mais c’est un peu too much par moment et des fois on a l’impression de lire des phrases issues, au mieux, d’un livre pour enfants ou, au pire, d’un épisode de Dora l’Exploratrice. Je sais pas si c’est la trad ou pas qui fait ça mais du coup ça me sort parfois de l’expérience.
Bon en attendant ça reste un rituel une fois tous les six mois et, bon, je m’en veux toujours de pas avoir connu Aria au moment ou c’était publié en France alors je me rattrape comme je peux.
Shokugeki no Sôma
Ou j’en suis: Chapitre 77 (Pas – encore – sorti en France)
Scénario: Master Chef mais façon SHONEN JUMP.
Ce que j’en pense: Ca sort en septembre sous le nom Food Wars et, bon, je peux que vous conseiller de jeter un oeil aux deux premiers tomes. Parce que Shokugeki no Sôma est, je pense, mon shonen préféré du Jump à l’heure actuelle. Y’a un thème très cool – la cuisine – mais pas traité de manière dégueulasse comme Toriko. D’ailleurs contrairement à Toriko y’a un vrai dessinateur sur Shokugeki et ça c’est cool. Après je tape sur Toriko mais j’ai jamais dépassé le chapitre 2 donc je suis injuste et de mauvaise foi (contrairement à Beelzebub ou j’ai quand même la décence d’avoir lu 5 tomes pour décreter que c’était bien pourri et que je suis content que ça soit fini et que personne le regrettera et que si tu regrettes et bah tant pis pour toi t’avais qu’a aimer Medaka Box à la place et bouhouhouhou medaka box c’est finiiii.)
Enfin bref. C’est intrinsèquement pas un shonen révolutionnaire. Au contraire il est même ULTRA CLASSIQUE. Je veux dire, il lui faut six tomes avant de sortir, presque de nullle part, un TOURNOI. Certains dirons « ouais mais Haikyuu aussi » ouais mais bon Haikyuu c’est un anime de sport, heureusement que y’a des tournois, ils vont pas passer vingt tomes à faire des services à l’entraînement et faire tourner de la viande dans un barbecue. Mais y’a pas que les tournois y’a TOUT. Y’a le héros qui gagne toujours, y’a des combats contre des antagonistes clairement définis qui deviennent gentils une fois battu, y’a une rivalité, y’a du fanservice (ici représenté par des orgasmes gustatifs), y’a l’amitié et y’a même l’archétype de la fille discrète et 100% japonaise qui remporte tout grâce à sa chaleur et sa gentilesse.
Pourtant ça marche. Le manga prend un sujet méga casse gueule comme la gastronomie et choisit d’y aller à fond avec. Il nous sort des plats réalistes qui te FOUTENT LA DALLE. Chaque chapitre est une horreur à lire si t’as pas mangé depuis plus de cinq heures. A la fin t’es limite en train de te dire « je jetterais bien 3000€ en bouffe super chère ce soir. » C’est méga bien dessiné en plus (merci tosh, ex h-mangaka qui déjà à l’époque se distinguait par la qualité de son dessin – au détriment du fond) et y’a un bon rythme, avec une bonne science du cliffhanger.
Faut voir maintenant si la série peut avancer et surprendre. C’est vrai que le héros qui gagne toujours ça commence à se voir et que ça ruine un peu le suspens du manga.
Chihayafuru
Ou j’en suis? : Volume 8 (Pika)
De quoi ça parle ? Une fille qui découvre le karuta, ce sport à base de cartes et de poèmes japonais.
J’en pense quoi ? C’est super cool et j’espère que Pika lâchera pas la série :(.
ET ENFIN, LE DERNIER POUR AUJOURD’HUI.
Prison School
Ou j’en suis ?: Chapitre 70 // Volume 1 (Soleil)
De quoi ça parle ?: 5 mecs sont les seuls élèves masculins d’un lycée peuplé à 99% de nanas. Ils essaient de les mater, ils se font choper, ils terminent enfermés dans une prison située dans l’école.
Qu’est-ce que j’en pense ?: Fun fact – c’est Florent Gorges qui fait la traduction française et elle est merveilleuse. J’ai jamais vu une traduction de manga aussi bien utiliser le terme « foufoune ». Faudrait un prix pour ça.
Plus sérieusement, j’ai parlé Y’A UN BAIL de Me and the Devil Blues, un manga sur Robert Johnson qui était un chef d’oeuvre artistique en plus d’être une lecture vraiment intense et mémorable. Une grosse claque.
ET BAH C’EST LE MEME AUTEUR.
Il a du se dire un jour « bon vous faites chier avec vos trucs ecchi à la con, je vais faire le mien et vous allez moins vous marrer. » Du coup on a un style graphique ultra lêché (avec des doubles pages à s’exploser la rétine) et ultra sérieux sur lequel on pose une comédie qui se veut être une parodie parfois féroce de beaucoup de trucs a moitié érotiques qu’a produit le Japon depuis le jour ou Tezuka a indirectement crée le hentai en créant le manga. C’est vraiment TRES DRÔLE et ça parvient sans cesse à se renouveler, le tout avec un graphisme époustouflant qui ne connaît aucune faiblesse. On pourrait croire à première vue que c’est vulgaire et primaire alors que NON. C’est au contraire très irrévencieux, très « politiquement incorrect » (et je hais ce terme) et ça utilise sa vulgarité de bonne manière, pour finir d’emballer l’ouvrage dans un étrange paquet cadeau.
Bref tu m’étonnes que c’est un carton au Japon, que ça remporte des prix (Prix Kodansha du meilleur seinen) et que ça va bientôt partir dans une adaptation animée qui m’effraie un peu (comment, finalement, peut-on adapter correctement un ouvrage dont la moitié de l’interêt repose sur un style graphique en décalage avec le contenu ?)
C’est beau, c’est drôle, c’est féroce, yeah.
Voilà hop fini pour aujourd’hui. Le plus drôle c’est que j’ai clairement mis des trucs de coté mais bon, à un moment est-ce que vous avez besoin que je vous dise que Hunter X Hunter c’est top et que Nobles Paysans c’est ultra drôle grâce au papa d’Arakawa ?
10 commentaires
Aerilate
Un petit avis sur l’attaque des titans ? L’arc actuel semble diviser.
Amo
J’aime bien la direction « politique » que ça prend. Non dans l’ensemble ça me convient.
Maintenant c’est un manga à publication mensuelle et dieu sait que c’est relou à suivre, je souhaite ça à personne :’D.
Neoxis
Haa… Prison School ! Ces dessins peaufinés, ces personnages tordus mais touchants, …ET CETTE PUTAIN DE BOUTEILLE D’EAU DECOUPE !!! 😀
Sirius
A noter que Me and the Devil Blues va reprendre au Japon o_O
Mêmes sentiments ambigus pour Amanchu, z’auraient mieux fait de rééditer Aria :/
Sinon, comme t’as rien contre les scans je me dis qu’Ore ga Doutei o Sutetara Shinu Ken ni Tsuite, fraîchement traduit, pourrait bien te plaire.
Zali L. Falcam
Un matin moyen / Plutôt bon dans son zenith / Soir légendaire.
You’re welcome.
petrabrick
Un bon petit hentai?
Minamoto-kun Monogatari
You’re welcome.
Manelda
Il existe donc, en France, d’autre personne à aimer Médaka Box. Je me sens moins seul, maintenant :’) j’attends maintenant le jour ou Gainax arrêtera de faire n’importe quoi et essaiera de nous faire une 3ème saison, même si il y environ 0,0% de chances que ça arrive :,(
Manelda
Sinon, j’imagine que le combat du moment de bleach doit te ravir, sachant qui c’est qui va s’en prendre plein la tronche, et par qui 😛 Quant on y réfléchi, Ichigo, c’est un peu l’être suprême de toute la soul society Et du hueco mundo réunit. Il a les pouvoirs de toute les factions, il à, a chaque arc, un nouveau zengetsu et un nouveau pouvoir, c’est complètement abusé.
Amo
Hitsugaya qui se fait botter le cul par Mayuri <333
Zali L. Falcam
A cause de toi j’ai acheté les trois premiers Medaka Box (en occase faut pas déconner). Pour le moment je les regarde sans les lire, en me demandant ce qui va se passer quand je vais m’y mettre.