[10 ans] Bilan JV Décennal ~ Partie 1: 2007/2012
Le 29 juin prochain, Néant Vert fêtera ses dix ans. Un cap qui mérite une pluie de célébrations ! Ces célébrations prendront forme, tout le long du mois, par l’écriture de nombreux articles et bilans qui reviendront sur cette période s’étendant de juin 2007 à aujourd’hui.
Aujourd’hui, c’est l’heure du second bilan décennal, qui se concentrera sur les jeux vidéo. Le concept est relativement similaire aux bilans annuels habituels sauf que, ici, au lieu de prendre mois par mois, je prendrais saison par saison, via un habile découpage hiver/printemps/automne/été. Chaque saison sera ainsi liée à un jeu auquel j’ai joué durant cette période, ce n’est pas choisi en fonction de la date de sortie originale des jeux !
Ce bilan a été précédé plus tôt dans le mot d’un bilan animé construit sur le même concept (part 1 | part 2) et sera suivi par un bilan manga.
2007
Été
Pokémon Perle
Je me souviens très clairement de la sortie du jeu en 2007 car à l’époque Pokémon était tellement dans le creux de la vague au sein de ma génération que j’avais limite découvert son existence le jour de la sortie. Et du coup je l’ai quand même acheté parce que, eh, il me restait de la thune après Japan Expo, ça serait très bête de pas le claquer dans un jeu qui m’occupera pendant toutes les vacances. La bonne nouvelle c’est que effectivement ce jeu m’a fait toutes mes vacances, la mauvaise nouvelle c’est que aujourd’hui j’en ai littéralement aucun souvenir. Aucun souvenir de lieux, d’ambiances, d’arènes… A chaque fois que je tape « conseil des 4 de Pokémon Perle » sur google j’ai l’impression de redécouvrir les mecs. Cynthia elle est cool mais je me souviens jamais de Cynthia, je me souviens juste de son thème !
C’est terrible parce que tous les Pokémon ont cette personnalité parfois assez forte mais Sinnoh y’a rien de remarquable. Tout est équilibré, millimétré, mais rien ne nous marque. Heureusement que y’aura SoulSilver trois ans plus tard pour me remettre à fond dans Pokémon et pas juste jouer à un Pokémon pour l’oublier aussitôt derrière. J’ai l’air sévère comme ça, et ça m’enchante pas de débuter ce bilan JV en faisant mon gros blasé sur un jeu Pokémon qui faisait la transition entre deux générations de joueurs, mais bon, autant commencer sur les chapeaux de roues.
Automne
Elite Beat Agents
De la méga balle !
« Mais Amo, Ouendan est mieux »
SANS DOUTE. J’ai jamais vraiment fait un Ouendan. Pourtant la setlist est sexy, j’ai juste jamais trouvé le jeu et je suis si bon si con que j’ai jamais songé à me payer un linker pour ma DS. Et de toute façon, pas de regrets: j’ai déjà passé beaucoup de temps sur Elite Beat Agents, malgré sa setlist limitée à 20 titres… auquel j’accroche pas mal. Le jeu m’aura ainsi fait découvrir Lala de Ashlee Simpson, ou bien encore rappelé à quel point Survivor c’est une chanson cool à écouter…
En attendant, gameplay vraiment cool, ça m’a fait découvrir que l’écran tactile DS est plus résistant que je croyais, et l’évolution d’une difficulté à l’autre se fait de manière naturelle, et on a vraiment le sentiment de constamment évoluer. Deg que y’ait zéro suite parce que iNis a préféré ensuite aller faire des jeux de karaoké médiocre pour Microsoft mais bon, j’aurais ptet pu faire des Ouendan pour combler mes manques, damnit.
2008
Hiver
Gros jeu de l’amour, j’avais réecrit il y’a deux mois un article sur ma rencontre avec ce jeu et tout ce qu’il m’avait concrètement apporté. Je vais donc forcément me repéter mais c’est un jeu important pour moi: il m’a aidé à me sortir d’une phase compliquée, m’a appris les automatismes nécessaires pour lire et jouer en anglais et m’a rappelé la grandeur que peut avoir les jeux des rôle japonais. Du coup je vais alimenter ce paragraphe avec trois confessions:
1/ J’ai jamais croisé Tower de tout le jeu. J’ai découvert son existence en me rendant compte à la fin du jeu que me manquait une arcane et je savais même pas laquelle.
2/ J’ai jamais utilisé Ken en combat. Je m’en fous des gosses et je m’en fous encore plus des gosses qui ont dans leur inventaire que des sort one-shot qui servent à rien d’autre que pomper des MP pour rien. Koromaru à l’inverse j’ai quand même essayé mais c’est surtout parce qu’il est trop chou holalala <3.
3/ J’arrive pas à me lancer sérieusement dans P3P parce que avec l’héroïne je pourrais pas avoir de romance avec Fuuka et du coup jsuis pas motivé.
Ces confessions ayant eu lieu, passons au jeu suivant ♫.
Printemps
Zelda Twilight Princess
Tout était fait pour ce que je révise mon bac à tout prix:
- Le disque dur de mon PC Portable a décédé deux semaines avant le début des exams et mon père s’est dit avec beaucoup d’intelligence « bah, je vais attendre que le bac passe pour lui racheter un disque dur » ce qui, avec le recul, est pas con.
- GTA IV était inintéressant une fois le jeu fini et, ça alors, je l’ai fini deux semaines avant le début des exams, donc j’allais pas pouvoir m’occuper en le parcourant de fond en comble comme je l’avais fait avec Vice City ou San Andreas.
- Le seul jeu de mon backlog d’alors c’était Digital Devil Saga et la difficulté me dégoutait sa mère parce que j’étais pas venu là pour soffrir okay
- Et de toute façon, Orange a coupé par erreur l’Internet de la maison genre une semaine avant le début des exams donc j’étais foutu, je pouvais même pas jouer à Mario Kart Wii en online pour faire passer le temps passé à rien réviser
J’étais donc condamné à réviser, un truc que j’ai jamais fait de ma vie, car c’était devenu une de mes seules occupations possible. Mais HEUREUSEMENT un pote est venu me voir, a constaté ma situation et m’a fait « eh j’ai fini Twilight Princess sur Gamecube, je te le passe » et du coup, imaginez ma profonde tristesse quand j’ai du ne pas réviser pour jouer à Zelda TP.
Avec le recul j’étais donc dans le meilleur mood possible pour apprécier Twilight Princess: j’avais tout simplement rien de mieux à faire. Et quand tu as rien de mieux à faire, ce Zelda sympa-sans-plus devient une bonne expérience. Son univers sans personnalité devient soudainement un peu passionnant, ses donjons aux items-que-tu-utilises-que-dans-ce-donjon-et-jamais-ailleurs te paraissent alors intelligents, la tronche de cake de Link te paraît presque excitante sexuellement vu que tu as plus accès à l’Internet pour le porno… Non, vraiment, je l’ai fait dans les meilleures conditions parce que, sinon, est-ce que j’aurais seulement passé cet interminable début ? Ca aurait été con de pas vivre la scène ou tu portes Midna en sale état sur ton dos, c’est de loin le meilleur moment du jeu.
(J’ai eu 11,50 de moyenne au bac, merci le 18 en Histoire Géo, pas merci le 8 en Philo et encore moins merci le 4 en Italien.)
(Même si ce 4 était très généreux.)
(Et avant qu’on me traite de Nintendo-bashing parce que c’est vrai que je tape fort en ce début de bilan: j’ai pas parlé de Super Mario Galaxy auquel j’ai joué la moitié de l’hiver 2008 mais ça reste encore aujourd’hui un des meilleurs jeux de plate-forme 3D.)
Été
Dead Rising
L’été 2008: j’ai mon bac ! J’ai de quoi m’acheter une XBOX 360 ! A moi la nouvelle génération ! A moi Rock Band ! A moi Bioshock ! A moi Dead Rising ! Bon, problème: à peine je met Dead Rising dans la console que mon frère décide de changer la position de la console en pleine jeu ce qui nous fait découvrir, non sans peine et tristesse, que ça RAYE CONSIDERABLEMENT les dvd. Ne faites pas ça chez vous.
L’histoire de ma killer app aurait pu s’arrêter là, après 2h, des pleurs, de la dépression et l’obligation de retourner jouer à Perfect Dark Zero faute de mieux mais grâce à un système de réparation de DVD rayés, j’ai pu me sortir de cette déception et me faire ce jeu qui me faisait vraiment de l’oeil et ce depuis le début.Et passer beaucoup de temps dessus. Et aussi, et surtout, découvrir le plaisir infini de débloquer des succès, même les plus stupides. Vraiment. Avant ça mon expérience des succès c’était « eh c’est sympa », après Dead Rising c’est devenu « il m’en faut un max, ça me prouve des trucs. » Au point où j’ai fait le succès où faut écouter tous les messages d’Otis. Ca c’est vraiment la grosse lose. Mais je me sentais si fier…
Si… Fier…
Automne
Banjo-Kazooie
Qui dit Xbox360 dit surtout Xbox Live Arcade ! A l’époque, c’était LA place to be du dématérialisé, et le retour de Banjo Kazooie dans une version HD impeccable avait été un achat clairement obligatoire pour votre serviteur. J’avais un peu joué à la version Nintendo 64, on me l’avait prêté deux/trois semaines, du coup j’avais pas mal parcouru le jeu mais je l’avais alors pas fini à 100%, ce qui m’avait un peu frustré. Frustration réparée, donc, dix ans plus tard, avec cette nouvelle version qui reprend le jeu original en réglant quelques mécanismes frustrants de l’époque (comme le compteur de notes qui se remettait à zéro si vous mourriez dans le niveau) et en mettant en avant les grandes quantités du jeu original: un level-design bossé, un univers délirant, une bande originale distinguée, une maniabilité au poil, une grande liberté d’action, un boss final qui vous combat avec un quizz et, surtout, la possibilité de se transformer en petit crocodile avec un sac à dos.
Du coup, une semaine après me l’être payé, ayé, je l’avais fini à 100%, c’était court, c’était intense et j’ai enfin réglé un de mes traumatismes complétionniste d’enfant. C’est aussi ça, devenir adulte: régler ses dettes.
2009
Hiver
Ace Attorney: Trials & Tribulations
On est en mars 2009 et je découvrais alors les Cash Converters. Pour un amateur de vieilleries, de trucs d’occasion et de bordel dans lequel faut fouiller, c’était clairement un petit paradis. Tellement que à ma première visite, je fouille un peu le rayon DS et, devinez sur quoi je tombe ? Trials & Tribulations à 20€, baby ! Car, rappelez vous, en France, Apollo Justice était sorti dans le commerce avant Trials & Tribulations, du coup j’avais acheté Apollo Justice, laissé passer la sortie day one de T&T en mode « je l’achèterais quand j’aurais fini Apollo Justice », pas beaucoup avancé sur Apollo Justice à cause de l’affaire Lamiroir toute nulle et, finalement, le jeu était devenu introuvable donc j’étais bien embêté. Donc le trouver dans un Cash et à un prix aussi bas, c’était déjà un peu Noël.
La mise en contexte étant posée, passons à ce qui nous intéresse: le jeu.
Et c’est donc le meilleur jeu de la franchise.
Voilà.
Surtout grâce à la dernière affaire.
Voilà voilà.
Un grand jeu, donc.
Tout le monde le sait, je pense, mon opinion est pas spécialement originale.
Vous aviez pas vraiment besoin que je vous le dise.
Voilà voilà voilà.
Après je peux vous filer d’autres anecdotes comme le fait que j’ai fini le jeu en revenant de ma première Epitanime, et que j’ai lu le générique de fin dans la gare Saint Lazare, alors que j’avais pas dormi depuis 56h. J’ai pleuré à la fois de joie et de fatigue. Dans une gare. C’était beau. Peut-être aussi un peu pitoyable. Mais beau dans sa pitoyabiltié.
Bref on passe au jeu suivant où je commence à vous raconter mon amour pour Mask de Mask ?
Printemps
Déjà je commence en m’excusant encore une fois auprès de ce vendeur de jeu vidéo caennais chez qui j’avais reservé le jeu, jeu que j’ai finalement acheté chez Score Games parce qu’ils l’avaient avec une matinée d’avance. Quand j’ai vu que ce vendeur a fermé un an plus tard, je me suis senti un peu coupable, ptet que avec mes 40€ il s’en serait mieux sorti.
Jouer à Persona 4 sur PS2 en 2009 c’est une expérience intéressante car on est, à ce moment là, plus beaucoup à jouer sur PS2 et encore moins à jouer à des JRPG. Croyez le donc ou non, mais ça sera surtout la version Vita qui sortira 3 ans plus tard qui va s’efforcer de populariser le jeu en Occident et de le rendre vraiment hype. « Le jeu est plus connu grâce à sa version Vita » est donc une phrase qu’on peut dire sans rigoler, merci Persona 4.
Bon pour le reste, que dire: le jeu m’a moins foutu une claque que le troisième, mais vu la magnitude de la baffe, c’était dur de rivaliser. Alors du coup au délà de l’histoire sympatoche et de l’univers pop et coloré, c’est surtout les petites améliorations qui m’ont fait plaisir: la possibilité de contrôler tous les personnages en combat, une moins grande frustration dans la gestion des S Link, l’apparition de nouveaux contenus… Persona 4 reste un jeu diablement addictif dans sa construction, qui m’a fait bouffer 100h de jeu en environ un mois, sur lequel j’ai ri, pleuré, été surpris par des rebondissements machiavéliques… Ca reste une très grande expérience de joueur, quoi qu’il arrive.
Été
Umineko No Naku Koro Ni
J’avais jamais réussi à trouver la motivation à me faire des VN et, après mon 4 ou 5e essai de lecture de Tsukihime, je me suis convaincu, peut-être trop facilement, que c’était pas un genre pour moi. Mais c’est là que Umineko est arrivé, comme un ouragan qui passait sur moi, et l’amour a tout emporté. Faut aussi vous mettre un peu à ma place: adorateur de l’animé Higurashi, je me lance le premier épisode de l’animé Umineko et je suis direct à fond dans le délire. Le premier épisode termine sur un gros cliff, ok, cool. J’attends une semaine le second épisode, encore une fois une fin de ouf, ok cool. Troisième épisode, non seulement l’attente a été très compliquée mais en plus REVOILA une conclusion de malade. Bref, à ce moment là on m’informe que les quatre premiers épisodes du jeu ont été traduits, j’en peux plus d’attendre, j’installe tout ce merdier et je suis parti.
Et à partir de ce moment là, j’ai passé un mois entier à dédier toutes mes nuits à Umineko. Je lançais le jeu vers 22h/23h, je lisais jusqu’à 5h/6h, je me couchais, je me réveillais, la nuit arrivait, paf, rebelotte. J’ai donc dévoré ces quatre premiers épisodes à un rythme effrené. Je voulais toujours en savoir plus: qui allait être les prochaines victimes ? Quels nouveaux personnages allaient apparaître ? Quels indices on allait nous fournir ? Trop de choses à voir, à lire et à réfléchir.
Umineko c’est un visual novel magistral, qui a pas peur d’oser des trucs, qui a pas peur d’aborder des thèmes très inattendus (la violence domestique, par exemple), qui peut être lu sous plein d’angles différents et toujours tenir la route. C’est sombre, c’est violent mais ça a aussi une morale très bienveillante, très humaniste. C’est ça que j’aime lire, et c’est pas des sprites un peu simplistes qui vont me gâcher le plaisir.
Automne
Un des jeux qui m’avait motivé à me prendre une 360, et au final je l’aurais chopé un an après l’achat de la console, dans un pack économique avec Oblivion ce qui, bonne nouvelle, m’a fait acquérir le jeu à genre 15€ mais ce qui, mauvaise nouvelle, me forçait à avoir Oblivion dans ma bibliothèque et urgh Elder Scrolls urgh.
Le jeu a été pile la claque que j’attendais et qu’on m’annonçait. Le fameux rebondissement de milieu de jeu m’a scié, la fameuse rencontre avec Cohen m’a marqué, la collecte des journaux audios m’a passionnée, chaque combat contre un Big Daddy m’a emporté… etc etc. Univers extraordinaire, intrigue réussie, personnages marquants, gameplay suffisamment solide pour ne jamais rien gâcher, Bioshock cumule les réussites et reste, encore aujourd’hui, un souvenir très fort.
J’en parlerais pas plus tard dans le bilan, d’ailleurs, donc j’en parle dès maintenant mais j’ai aussi un petit coup de coeur pour Bioshock 2, la suite très mésestimée, dont j’ai trouvée l’intrigue vraiment passionnante, et dont j’ai toujours trouvé très intéressant la dualité qu’il y’avait avec ce que racontait le premier Bioshock. Je trouve donc pas cette suite gratuite et je la trouve certainement pas à jeter~
2010
Hiver
Avant dans les jeux vidéo j’étais nul en défense. Je passais mon temps, quelque soit le genre de jeu, à taper au maximum mes opposants en me moquant un peu des dommages que moi même je mangeais. Style très offensif, très risqué, donc.
Mais ça c’était avant Bayonetta.
Avant Bayonetta, esquiver ? Peuh, perte de temps. Truc de lâches. L’esquive dans Bayonetta ? Oh wow, si beau, si incroyable, si pratique, si offensif. Je pourrais vous parler des heures de l’esquive dans ce jeu là tant c’est LE point qui me plaît et qui m’a jamais lassé. Jamais un autre jeu m’a redonné le même frisson de plaisir que celui ressenti quand tu esquives une attaque au poil de cul et que tu enchaînes le mec en face avec ton Witch Time. Juste ça, je pourrais le faire à l’infini.
Mais Bayonetta ce n’est pas que ce plaisir simple de botter des culs au ralenti car tu es trop bon, c’est aussi le plaisir d’un univers extravagant, de boss titanesques et d’une générosité de contenu qui épate en permanence. Tu es bon à ce jeu ? Le jeu te récompense. Tu veux juste le faire pour le fun ? Le jeu te le permet. Tu aimes peaufiner tes combos au maximum ? Le jeu t’en laisse amplement la possibilité. Bayonetta c’est un jeu qui nous aime et qui le montre en permanence. Le jeu Bayonetta c’est la waifu / le husbando de vos rêves, sous forme d’un jeu vidéo. Trop top. A quoi sert le mariage, l’admiration mutuelle et le sexe quand on a un tel jeu. Je sais pas. Je sais plus. Pourquoi j’ai toujours pas fait le 2 putain.
Printemps
Mass Effect
Bon tant qu’on est là je tiens à vous dire que je hais Mass Effect 2. Je me suis jamais autant forcé à finir un jeu que celui-ci, mais chaque minute passée à explorer des décors vides et à me fighter contre des aliens/mercenaires via un système de combat inintéressant au possible qui sait jamais si il est un TPS ou un RPG, ça m’a emmerdé comme jamais et à la fin j’en avais ras le cul de tout, y compris de cette histoire merdique de ptit humain américain typique qui vient expliquer à tous les extraterrestres de la galaxie ce que c’est d’avoir raison parce que bon, j’imagine que les américains étaient las d’être toujours ceux qui ont raison sur Terre, il leur fallait plus de place pour leur égo merdique dû à leurs questionnements perpétuels sur la taille de leur bite, jsais pas.
Cela étant dit, là en haut du paragraphe y’a marqué « Mass Effect » et pas « Mass Effect 2 » donc je vais recadrer le sujet parce que, eh, à l’époque, en avril 2010, j’avais pas mal aimé le premier volet. J’aimais tellement le premier volet que j’aimais bien les phases en Mako. Le système de combat avait encore une idée en tête et avait pas le cul entre deux chaises comme il le sera par la suite. Alors oui le gameplay restait répétitif et les dialogues étaient pas toujours d’une grande intelligence mais au moins on se faisait pas chier. C’est déjà une petite victoire !
Été
Ah, je vous vois avec vos yeux gloutons, toujours prêts à adorer ce que Rockstar fait. « On veut un nouveau GTA » « Red Dead Redemption 2 est la chose que j’attends le plus, juste devant le remède universel contre le cancer » « Pourquoi le monde n’a t-il toujours pas été béni par un nouveau Midnight Run ? » Je vous vois, donc, dans l’adoration la plus complète et, tous, oublier un jeu du studio qui pourtant était lui aussi vraiment bon et mériterait, pourquoi pas, une suite directe. Non je ne parle pas de Table Tennis, bande de malins, mais bel et bien de Bully, ce jeu qui vous mettait dans la peau d’un élève dans un pensionnat anglais cliché et qui allait devoir gravir les échelles de la hiérarchie de son bahut.
Concept original, donc, mais vraiment très bien étiré, très bien utilisé. On y retrouve un emploi du temps de collégien à gérer, ainsi que toutes les mécaniques classiques d’un GTA-like: on peut tirer des vélos, attaquer les passants à coup de bombe puante, et avoir des courses-poursuites (à pied) avec la police. Tout est là, tout est à plus petite échelle, mais tout reste aussi fun et drôle que dans la version « pour adultes. »
Automne
Rock Band 3
Dans cet article, je vous avais toujours pas bourré le mou avec Guitar Hero et Rock Band et vous commenciez peut-être à être sacrément inquiet genre « est-ce vraiment le Amo que je connais ? N’est-ce pas un clone posé là par les russes pendant que le vrai est parti servir dans un camp à Irkoutsk ? » Alors voilà, on peut aborder le genre tout entier des instruments en plastique avec juste CETTE entrée. Heureux ?
Rock Band 3 peut déjà se targuer d’avoir eu chez moi une sacrée durée de vie puisque j’ai continué à y jouer régulièrement (environ une fois par semaine) jusqu’à l’été 2015 environ. Ce qui signifie que j’ai du larguer dans le jeu quelque chose qui tourne autour des centaines d’heures. J’y ai aussi largué beaucoup d’argent en DLC mais ça, eh, c’est une autre histoire. Ce qui a participé à la longévité du genre chez moi c’est, au delà de l’aspect toujours très fun de faire semblant de faire de la guitare sur des classiques, c’est à quel point les jeux Rock Band avaient toujours une actualité riche: au delà des nouveaux épisodes distillés à rythme honorable, les DLC sortaient mécaniquement chaque mardi, étaient annoncés chaque vendredi, toujours à la même heure, et à chaque fois y’avait des bonnes surprises ou des grosses découvertes. C’était devenu un vrai rituel de se lever le vendredi, checker les forums pour voir les annonces et, du coup, relancer le jeu minimum chaque semaine pour choper les titres qui nous intéressent, y jouer et, derrière, jouer encore une heure ou deux derrière pour le plaisir.
Mais même après la mort des DLC début 2013, j’ai continué à y jouer régulièrement par passion et par défouloir. Vener ? Je lance le jeu, je me met 3/4 chansons en random, je les démonte, et hop. Au point que quand il s’agira plus tard de choisir entre une PS4 et une Xbox One, j’ai privilégié la Xbox One principalement pour pouvoir exporter mes DLC dans Rock Band 4. C’est aussi un peu ça, la folie.
2011
Hiver
Un de mes jeux de la génération PS3 / Xbox360, tout simplement.
Alpha Protocol c’est un jeu qui, avouons le, est techniquement médiocrissime. Reprenant le gameplay du premier Mass Effect à la virgule près, il propose au joueur de l’action tout autour du monde, dans des niveaux souvent assez moches, où l’ennemi possède souvent une IA pétée et ou certains bugs peuvent intervenir de manière aisée, pourrissant votre partie. Un jeu donc, sur le papier, peu séduisant, saqué souvent à raison par la presse. Par contre, Alpha Protocol cache un atout certain dans sa manche: son écriture.
Ainsi beaucoup de jeux vidéo vous promettent tous de vous offrir une aventure où VOS choix seront primordiaux. Mais personne n’est dupe: c’est toujours de la grosse connerie. Mais dans Alpha Protocol, pas tant que ça: chaque choix est vraiment susceptible d’apporter des conséquences ultra-profondes sur votre partie et sur votre manière de vivre le scénario. Ce n’est, pour le coup, pas un gadget: c’est au centre du gameplay. Une fois donc qu’on ressent cet aspect ultra grisant d’être véritable maître de son destin, on profite d’une intrigue en plus loin d’être bête, qui vous offre une histoire d’espion rénégat trahi par son agence, qui va donc croiser pas mal de personnages souvent ultra bonnards (Steven Heck, putain), se battre contre des experts assassins et parfois lancer des punchlines de malade mental car, eh, quitte à être un espion, autant manier le verbe.
Bref, Alpha Protocol c’est un jeu qui m’a passionné, qui continue de me passionner, qui exige une certaine patience de la part de son joueur mais si il arrive à rentrer dedans, il y reste.
Printemps
SALUT LES AMIS VOICI L’HEURE DU TO-TO-TO-TOP 5 ♫.
AUJOURD’HUI ON REGARDE LES ♫ CINQ TRUCS QUI M’ONT LE PLUS MARQUÉ DANS RED DEAD ♫
1/ Mon premier duel contre un autre Cow-boy ! J’ai tiré le premier, je l’ai touché, l’est foutu. Gros stress quand même. Je remercie vraiment le Dead Eye.
2/ Les zones à pumas. Tu sais les zones où tu es mort comme un con la première fois parce que tu te baladais, que tu as entendu une sorte de miaulement et, oups, deux secondes plus tard tu étais mort. Ces zones où tout de suite dans ta tête tu as commence à te dire « ouais euh, y’a des pumas qui spawnent là bas, et si je décidais courageusement de… ne pas y’aller ? » Et après la découverte de ta première zone à puma, tu commences à te dire à chaque fois que tu entres dans une nouvelle zone inexplorée « et si… c’était aussi une zone à puma ici ? » La paranoia.
3/ Le moment du jeu ou tu dois rentrer chez toi avec « Compass » en fond sonore. Je ne pleure pas, c’est juste qu’il… pleut
4/ Combattre un ours au couteau (et gagner) (après avoir bien galéré)
5/ La fin. Où normalement, après, tu retouches plus au jeu.
Été
Fallout New Vegas
Dans l’euphorie qui a suivi la découverte de Alpha Protocol, j’étais prêt à tout pour un peu plus de dose d’Obsidian. Alors, évidemment, me voilà six mois plus tard devant une version anglaise de Fallout New Vegas (c’était à 15€ sur zavvi !) (quand zavvi était quelque chose !) et j’y passe une semaine entière. Je ne me souviens littéralement rien d’autre de cette semaine, j’ai juste retourné le jeu. Comme Alpha Protocol avant lui, le jeu n’est pas techniquement ultra brillant mais, par contre, en terme de contenu et de libertés laissées au joueur, c’est tout simplement ahurissant. Dans un tel monde ouvert, que les mecs d’Obsidian ont réussis à inclure tant de quête, de contenu, de possibilités et de réelles libertés, c’est à faire tourner la tête. Chaque partie est unique, on s’amuse quoi qu’on fasse et le jeu permet, grâce à des petits trucs aisés à mettre en place comme le mode « Hardcore », de s’immerger complètement.
Moi j’ai fini le jeu en aidant la NCR. Mais je pourrais raconter ma partie, on aurait toute une partie différente. Mais à chaque fois on aura tous pris le même plaisir. Bon par contre, c’est une figure de style, hein: ça fait presque 6 ans que j’y ai joué, je commence à oublier ce que j’ai fait précisément. Mais, eh, pourquoi ne pas me refaire une partie à l’occaze ?
Automne
J’adore Sonic mais le problème c’est que avant de toucher à Sonic Generations ça faisait facilement quinze ans que le hérisson m’avait fourni plus de colère que de joie à chaque fois que je lançais un de ses jeux. Tout à partir de Adventure m’a saoulé, et j’en suis arrivé à ce bilan terrible où voilà, on est en 2011, j’ai 27 ans, et j’ai passé la moitié de ma vie à rager sur les jeux Sonic. Au lieu de les apprécier comme je les appréciais sur Megadrive. Heureusement, Sonic Generations est arrivé ! Car ok le jeu manque encore un peu de précision et continue cette tradition débile de vouloir à tout prix proposer les pires boss de l’histoire du JV, mais à part ça le feeling est de retour, les niveaux sont un plaisir à parcourir, la gimmick 2D/3D fonctionne vraiment bien et je me suis retrouvé pendant un mois à faire perpétuellement de mon mieux pour battre mes temps sur les différents niveaux.
Comme quoi c’est pas compliqué de faire un bon Sonic: tu te limites à 18 niveau, tu essaies de bien les faire, tu t’encombres pas d’une histoire inutile, tu te concentres sur le plaisir de jeu et hop c’est réglé. Que penses-tu de mon plan SEGA ? Prêt à embaucher un cerveau aussi original et efficace que le mien ?
2012
Hiver
Les mecs qui résument Catherine à « haha le jeu avec la meuf trop bonne là », c’est la pire racaille du net. Je sais pas ce que le gouvernement attend pour les ficher S et leur demander leurs identifiants Twitter mais il serait quand même temps d’agir parce que même cinq ans après la sortie du jeu, on continue de les entrer rigoler en bavant. Car ok, Catherine avait un peu marqué son époque avec son visuel coloré et très sexy, bien loin du puritanisme du jeu vidéo américain donc, eh, ça laisse une trace dans les esprits. Mais tout ça c’est l’arbre qui cache une forêt, forêt au nom fort adapté de La Forêt Du Puzzle Addictif. Car Catherine ça reste avant tout un putain de jeu de puzzle super tendu, ou faut sans cesse être en mouvement, ou chaque erreur peut se payer très cher et où notre cerveau doit atteindre très rapidement un état second parce que le temps que tu passes à réfléchir, c’est le temps que tu passes pas à tirer et pousser des blocs.
Le design défonce, l’intrigue défonce, LA BANDE ORIGINALE DÉFONCE, le gameplay défonce, tout est une indéniable réussite dans Catherine. Le seul manque c’est un mode online compétitif pour affronter des gens à l’escalade parce que, pour une fois, j’aurais été bon à un jeu en ligne. Si près de la gloire et de l’e-sport, merci pas merci Atlus.
Printemps
Kid Icarus Uprising
Un jeu exceptionnel auquel personne ne jouera parce que le gameplay est effrayant. Le rappel nécessaire, aussi, que parfois faut laisser Masahiro Sakurai s’amuser sur d’autres jeux que Smash Bros. Kid Icarus Uprising c’est un jeu long, avec de nombreux rebondissements, des personnages vraiment funs et drôles, avec les dialogues les mieux ciselés de tout l’univers récent de Nintendo, merci Pit et Palutena. Une fois qu’on a maîtrisé comment jouer, on prend vraiment son pied, on s’amuse à se faire peur grâce à la difficulté customisable, on démonte des ennemis, on loote constamment du nouveau stuff qu’on veut tester et on a envie de refaire des niveaux pour améliorer nos performances.
C’est vraiment le premier vrai grand jeu de la 3DS. Il sera souvent oublié et mesestimé par tous ces joueurs qui n’ont pas su faire les efforts nécessaires pour s’y plonger mais, comme souvent chez les jeux japonais, tous ceux qui ont su passer le premier et seul obstacle y découvriront un jeu d’une profondeur ahurissante.
Et c’est terminé pour aujourd’hui ! Rendez-vous vendredi pour la suite~