Néant Vert a onze ans d’âge
Eh oui on est le 29 Juin, vous savez donc très bien ce que ça veut dire: c’est la date anniversaire du blog ! Ce qui va vouloir dire que je vais vous faire tout le show habituel: un petit bilan des articles sortis, un bilan moral, et puis les aussi amusants que prévisibles Prix Néant Vert où je dis c’est quoi les meilleurs trucs que j’ai pu voir cette année. Et dans tout ça j’insère de nombreux fanarts qui m’ont flattés l’oeil récemment. Ce programme vous convient ? Bon bah fonçons dedans !
Déjà, souvenez-vous, l’an dernier, dans le bilan moral je résumais ma situation personnelle à une expression simple: « je suis crevé, putain. » En effet, à l’époque, j’étais épuisé moralement et même retombé dépressif par une situation professionnelle qui m’a pas mal détruit à petit feu. Je cumulais l’horrible sentiment de frôler les trois heures de transport en commun chaque jour avec le sentiment de faire, une fois arrivé au bureau, un travail mal considéré, répétitif et dont la quantité à traiter m’obligeait à faire dans l’urgence et à donc bâcler. Bref, j’avais trop de boulot, ce boulot n’était pas enrichissant, pas reconnu et, en plus, je n’en étais plus fier. Le tout avec une paie de misère qui m’empêchait ne serait-ce que mettre cinquante euros de côté chaque mois.
Mais depuis, deux bonnes nouvelles ont débarquées !
La toute première c’est le patreon ! Je l’ai lancé sans trop savoir à qui ça allait parler et si des gens allaient donner… Et au final ça s’est bien passé ! Vous avez été une dizaine à répondre présent le premier mois, et ça a même gonflé au fil du temps pour aujourd’hui atteindre les 18 patrons et ~80$ encaissé chaque mois. Ca peut paraître « rien » par rapport à pas mal de gros patreons français mais je peux vous assurer qu’avoir reçu presque un petit millier de dollars sur l’année… ça sauve la vie. Ca m’a permis de finir à rembourser une dette, et de me financer sans trop suer des billets de train pour aller animer des jeux à Japan Expo Sud. Et puis, comme annoncé, ça me fait des économies qui partent tout droit dans mon livret A.
Donc voilà, je tiens à remercier encore chaleureusement tous les patrons. Et je vous promets que je vais tâcher de m’améliorer sur la gestion des rewards car là, par exemple, ça fait quatre mois que je dois finir mon classement des openings de Fullmetal Alchemist… Il est écrit à moitié, me reste juste à faire les paragraphes des trois premiers mais ça lambine. Teehee.
La seconde bonne nouvelle… c’est que j’ai pris du galon au sein de mon taf ! C’est allé en plus assez vite: fin août on me propose de prendre la tête d’un nouveau service, je fais ok sous la promesse d’avoir une augmentation de salaire, augmentation que j’obtiens difficilement mais, eh, au pire, diriger une équipe ça fera ça de plus sur mon CV vu que je suis toujours dans un état d’esprit du genre « je veux me barrer, lol. » Donc me voilà superviseur d’une équipe de sept personnes, ça se passe correctement mais par contre la quantité de travail ne baisse évidemment pas ! C’est moins répétitif, mais c’est très dévoreur de temps et d’énergie, je rentre pété, je cumule les heures sups mais bon, je me dis, allez je le fais pour la thune et pour devenir attractif sur le marché du travail. Souffrir quelques mois pour assurer un meilleur avenir ailleurs, vous voyez le genre ?
MAIS TWIST ! En janvier deux événements: on change de boss sur notre antenne et celui-ci me propose de participer à des chantiers avec des hauts bonnets pour améliorer un service. Réunions quotidiennes, projet à défendre à la fin, etc etc. On monte en trois mois un truc super béton, je me fais remarquer… et on me propose une nouvelle promotion en avril. Avec des primes supplémentaires. Et sans nul doute une nouvelle évolution du salaire quand le processus de rachat de la boîte sera terminé. Et bonus: c’est un travail beaucoup moins fastidieux, moins répétitif, qui me demande certes beaucoup de proactivité et de contacts, qui met met un poil sous pression, mais qui me forcera pas à bouffer pendant huit heures non stop des tâches similaires et assommantes, tâches que je me tapais depuis cinq ans !
Et et et j’ai bientôt mon petit bureau personnel <3.
J’ai l’impression de me vanter à mort mais je peux vous assurer que tout ça c’est super bon pour l’égo. J’ai toujours eu une peur, c’est celle d’être relativement inadapté au « monde professionnel. » Depuis qu’un employeur m’a dit en 2012 que j’étais « l’employé le plus problématique qu’il aie jamais eu », je me suis toujours senti illégitime dans le monde professionnel. L’impression d’être là « par erreur. » J’ai pendant cinq ans toujours très bien fait mon travail et toujours été salué pour ça mais, dans ma tête, je me disais que c’était des tâches si simples que heureusement que je sais les faire. Là désormais on me salue pour des qualités que j’ignorais que j’avais et pour un travail sur lequel je me suis vraiment cassé le cul.
Et puis, merde, je suis un peu fier, quand même, d’accéder à des postes à responsabilité malgré le fait que j’ai jamais rien eu de mieux qu’un baccalauréat.
Bref, maintenant j’ai plus qu’à apprendre mon nouveau travail, j’ai des craintes et des doutes, mais j’ai la chance d’avoir un supérieur qui m’a mis suffisamment en confiance pour que je puisse y’aller sans être paralysé par la peur et la terreur. Comme quoi, aussi, un simplement changement de méthode managériale pour passer à une direction humaine qui gouverne par autre chose que le fouet, c’est efficace et ma boîte, que je condamnais à la mort y’a un an, s’est considérablement améliorée sur tous les degrés en un peu moins de six mois. Je suis donc optimiste !
… Et plus fortuné, aussi.
Le fait d’avoir enfin un livret A à quatre chiffres et de ne pas avoir été à découvert une seule fois depuis un an me soulage énormément, vous ne pouvez pas savoir à quel point. Là aussi c’est une source d’inquiétudes en moins, ce qui va me permettre de songer à deux objectifs à court et moyen terme. Le premier ça sera de re-déménager. J’ai déjà déménagé y’a deux ans mais c’était dans des conditions catastrophiques et dans un logement qui s’est avoué, à terme, insalubre. Je vous avoue que vivre dans un appart à 85% d’humidité, c’est médiocre. L’objectif sera donc d’essayer de trouver mieux (c’est pas dur) et, surtout, plus prêt de mon travail. Vu que là je compte bien rester dans mon entreprise, eh, autant réduire les transports.
Une fois ce déménagement passé – la bonne nouvelle c’est que le budget meubles sera moins onéreux que y’a deux ans -, je songe enfin très sérieusement au bon vieux premier voyage vers le Japon. Et je tiens vraiment à le faire en 2019 car inutile de dire que si j’y vais en 2020, année de Jeux Olympiques, je risque d’avoir pas mal de difficultés.
Donc voilà, je met de côté comme un fou. Chaque prime, chaque don patreon part dans mes économies, et je compte bien être rigoureux sur ce plan là. En tout cas le chemin parcouru est grisant, et je suis heureux, après six ans de luttes, d’être enfin à l’aise financièrement.
Bon par contre je vais pas vous mentir, niveau santé c’est moins de bonnes nouvelles ! Pas mal de fatigue et toujours plus de prise de poids durant l’hiver, la faute à de mauvaises habitudes alimentaires et à la réduction continuelle d’activités physiques. Là aussi, va falloir que je me reprenne en main mais, vous le savez aussi bien que moi, c’est plus facile à dire qu’à faire. Bon après mon médecin m’a aussi identifié en bonus une carence en vitamine D et en magnesium et une tendance à la… déshydratation. Buvez de l’eau, les gens, faites pas les cons.
Car en dehors de ces nouvelles professionnelles, bah la vie associative et bénévole ça a gonflé aussi ! Cette année j’ai encore rajouté deux cordes à mon arc: l’animation d’ateliers et de projections en médiathèque, tout d’abord. C’est à la médiathèque de Bourg-la-Reine que avec l’association Thalie on a animé quelques séances de projections de séries ou de films d’animation, accompagnés de petits ateliers et petites conférences sur des thèmes variés, le tout destiné à un public assez jeune, entre 8 et 15 ans. Ca oblige donc de réinventer la manière de s’exprimer et de vouloir passer des idées, et c’est aussi la constatation que faire du pédagogique et de la culture, c’est pas simple. Un jour je passerais un sacré coup de gueule sur la SACEM et tous les organismes privés qui exigent de la part d’associations non lucratives des paiements démesurés pour la diffusion gratuite d’oeuvres dans des conditions pédagogiques et culturelles. Heureusement on a pu esquiver ces paiements en passant des accords de principes avec des éditeurs comme Black Box ou Crunchyroll mais ça fout la rage de devoir se limiter pour des questions de thune.
L’autre chose qui est venue s’ajouter bah c’est Batoru !
Vous connaissez ma passion maladive et peu intellectuelle pour les listes et les classements en tout genre, donc, voilà, ça devait trouver une conclusion d’une façon ou d’une autre via un concept de podcast bi-hebdomadaire qui s’amuserait à classer, sur suggestion du public, plein de trucs japonais. La première saison porte donc la charge de classer les films d’animations, on en est à six épisodes et… j’en suis très content. Je pense qu’on trouve le bon équilibre entre divertissement et découverte, que la dynamique entre nous fonctionne bien, et que du coup on permet à chacun qui écoute de passer un bon moment. Le classement en lui-même est presque accessoire ! En plus, c’est un podcast finalement assez simple à préparer puisqu’il suffit de « voir les films. » Alors, ok, ça demande de se libérer du temps pour mater des films – et y’a des purges dans le lot – mais c’est pas le plus désagréable qui soit.
On clôture la première saison en septembre donc on fera un premier bilan à ce moment là mais en tout cas je peux déjà dire qu’on a une audience très fidèle. Environ 80% des gens qui ont téléchargés le premier épisode ont aussi téléchargés le second, ce qui est la preuve que le concept convainc. Reste plus pour lui qu’à partir en quête d’un nouveau public, et ça ça passera parle bouche à oreille donc n’hésitez pas à en parler, héhé !
Plus largement, niveau associatif, Thalie aura été une très large partie de mon année: on aura jamais fait autant de salons que cette année et on aura jamais eu autant de membres que maintenant ! 8 ans et demi après sa fondation, c’est donc toujours autant une source très claire de fierté. Ce qui me permet là aussi d’être plus social ! Si j’ai un tempérament assez naturellement solitaire et introverti, c’est vrai que passer du bon temps avec des potes et des gens cools ça peut faire que du bien. Mon objectif sur les prochains mois ça sera même d’essayer, peut-être, d’étendre mon cercle, essayer de me rapprocher d’autres personnes passionnées, d’autres horizons, d’autres manières de voir le monde. M’entourer aussi de plus de personnes positives, aussi, qui sait.
Bon cela étant, fini de parler de moi, temps de passer au petit bilan de Néant Vert sur l’année écoulée. Et c’est une année… dont je ne suis pas ultra content. Peut-être frustré.
D’un point de vue fréquentation, c’est… mi figue mi raisin. Ainsi, deux articles ont été extrêmement lus cette année: ma critique de Doki Doki Literature Club et mon eulogie de Nolife. En gros comptez 7000 lectures pour le premier, 6500 lectures pour le second. Encore une fois, c’est souvent lié à des éléments en dehors de mon contrôle. Pour Doki Doki Literature Club, Google a vraiment bien référencé l’article, il était un des premiers articles francophones sur le sujet, donc il a attiré beaucoup de monde quand la « hype » autour du jeu a gonflée autour de janvier et février. Quant à mon article sur Nolife, là aussi il a été pas mal partagé sur Facebook et Twitter, surtout par le Facebook officiel de Nolife qui a lui seul a ramené trois quarts de lecteurs.
Le bilan 2017 du Shonen Jump, lui, a été très bien partagé sur les réseaux, pour un total de 1000 lectures.
Et après ça ? Peu d’articles ont dépassés la barre des 500 lecteurs, certains n’ont même pas dépassé la barre des 200. C’est beaucoup moins que ce que faisait des articles y’a encore deux ans A l’époque de Blogchan, on était même à 500 lecteurs d’assurés pour la moindre merde. Je pourrais vous dire « eh, mais je le fais pas pour les vues » mais c’est un peu hypocrite: ces chiffres statistiques c’est la seule façon qu’on a de savoir à quel point notre article « est réussi. » C’est la seule foutue forme de retour qu’on a puisque de toute manière plus personne ne commente les articles et plus personne ne partage quoi que ce soit sur les réseaux sociaux. Donc on regarde ces chiffres, on voit qu’ils baissent, on se remet forcément en question ou on se démotive à écrire. A quoi bon bloguer si c’est pour être de moins en moins lu ?
Je dramatise un peu mais en même temps ce sentiment il s’accompagne du fait que y’a peu d’articles dont je suis content cette année. Alors évidemment je généralise pas, des articles où j’ai un minimum de fierté j’en ai ! Je suis satisfait de ma critique de Dans un Recoin de ce Monde, j’ai donné tout ce que j’avais pour vous parler de Senki Zesshou Symphogear, et mon bilan 2017 du Jump c’est le genre de taf pour lequel je me fais remarquer et où je me sens méritant à l’idée à recevoir des compliments. Mais à côté de ça j’ai des regrets: ma critique de Nisekoi j’ai l’impression d’avoir tourné autour du pot pendant 3000 mots, je me suis trop limité dans mon analyse du film Mirai et, de manière identique, j’ai pas l’impression d’avoir rendu honneur à Danganronpa V3 alors que j’ai eu la chance de pouvoir jouer au jeu en avance, dans un des rares cas où j’ai pu obtenir un exemplaire presse !
En même temps je suis ptet trop exigeant avec moi même mais, vous voyez, j’en ai aussi un peu ras le cul d’être le clown de service et/ou le « parangon de la passion », et pas briller sur le reste. Quand je me tape aux Sama Awards une millième nomination dans le top 5 du « prix de la passion » mais que tout ce qui est prix « plus académique » j’ai aucune mention ni rien, ça me pèse un peu. Genre « ouais il est passionné mais bon, il sait pas écrire quoi. » Bon. Je prends note. Mais en même temps, est-ce que je fais les efforts pour me transcender ? Est-ce que je serais plus influent / plus lu si je faisais ces efforts ? Est-ce que je serais plus fier de moi ? Je l’ignore, mais j’en doute. Je pense que le but d’un blog ça reste aussi d’être soi même. Je trouve satisfaction dans le fait que je suis 1000% moi même, mais ça m’empêche pas d’avoir des frustrations sur d’autres plans. J’ai le fessier entre deux sièges.
Maintenant pas d’inquiétudes, je pense que de tous mes « trucs », et même si c’est le moins influent (je dirais, pour faire simple, un article de ce blog est dix fois moins lu qu’un épisode de LOLJAPON est écouté), Néant Vert reste celui qui m’est le plus personnel et le plus cher. J’aurais toujours des trucs à écrire et exprimer, et je passerais toujours par ici pour l’exprimer. Donc ok même si la fréquentation baisse, même si les lecteurs de blog sont devenus des oiseaux rares, même si c’est un support has-been et remplacé par les vidéos ou les thread Twitter, j’y resterais fidèle.
A voir maintenant si je peux faire plus d’efforts dans la promotion de ce blog et de son contenu. J’avais tenté l’expérience d’une page Facebook mais ça ne me rapportait pas grand chose et, honnêtement, Facebook ça me saoule depuis le début. Du coup pour l’instant ce blog n’est plus promu que par Twitter, et je me rends compte que si y’a bien un réseau social qui n’est sans doute pas le plus voué à durer, c’est peut-être ce dernier… Bref, va falloir que je me creuse la tête si je veux rester visible.
Tout cela étant dit, mes doutes exprimés, passons à la seconde et dernière partie de cet article, les Prix Néant Vert. De fin juin 2017 à maintenant, quelles sont les oeuvres à m’avoir marqué ? Vous connaissez peut-être déjà les réponses, mais ça ne mange pas de pain, allez on est parti:
Prix Néant Vert de l’anime qui déchire
Senki Zesshou Symphogear G
Je l’ai pas dit dans le corps de l’article parce que je rédige mes conneries n’importe comment mais cette année c’est celle où j’ai maté beaucoup d’animes. J’ai découvert le confort qu’est celui de mater des animes sur son téléphone donc j’en ai maté des tonnes dans les transports et à la cantine, en déjeunant, au point que après calcul j’ai maté plus d’anime en un an que durant les trois années précédentes… cumulées. Dans le lot beaucoup d’animés « de saison » mais aussi et surtout pas mal de rattrapages de trucs qui me tentaient depuis un bail et que j’ai enfin pris l’effort de regarder.
Et du coup, oui, je me suis fait en un peu moins d’un mois et demi les 52 épisodes de la franchise Senki Zesshou Symphogear. Et comme vous l’avez sans doute deviné si vous me lisez sur Twitter ces derniers mois, ça m’a passionné. J’ai jamais eu autant un kif aussi intense pour un univers et ses personnages depuis un bail. Je veux dire, j’aime beaucoup les idols, j’aime beaucoup les magical girls, j’aime beaucoup les casts féminins, j’aime beaucoup les grosses scènes d’actions, j’aime beaucoup les séries avec un vrai sens du détail & de la continuité et tout ça on le retrouve dans Symphogear. Quatre saisons (bientôt cinq) d’idols-badass qui sauvent le monde en chantant et en défonçant des monstres, que demander de plus ?
Alors après, c’est une franchise imparfaite: la première saison a déjà commencée à viellir à cause d’un style visuel déjà daté en son temps et d’une écriture post-Madoka qui est un peu trop cruelle pour son propre bien. Quant à la troisième saison, elle s’effondre dans les cinq derniers épisodes, à cause d’un combat final longuet et d’une histoire parallèle abracadabrantesque entre Hibiki et sa chiure de père. Par contre, quand Symphogear c’est bon, c’est pas « qu’un peu bon »: ça donne des épisodes mythiques comme les intros de chaque saison ou bien l’extraordinaire épisode 10 de Symphogear G, où chaque seconde voit quelque chose de gros se dérouler, nous engluant à l’écran et nous impliquant à mort sur le destin de chaque personnage.
En outre, Symphogear est le rappel qu’une série d’action délurée et abusée peut être appréciée même sans « débrancher son cerveau. » Alors oui, ça se barre souvent en couilles, alors oui ça va toujours trop loin, alors oui le bon goût n’est pas toujours au rendez-vous mais l’univers est cohérent, l’écriture est solide, les deus ex machinas et les asspulls sont aux abonnés absents, c’est fou ET respectueux de son public. Un public qui du coup lui rend bien, vu le succès ahurissant de la franchise au Japon, où ça fait trois fois d’affillée que la nouvelle saison se vend mieux que la précédente.
J’ai donc dédié un long article dessus et je vous enjoins à tenter la série, c’est vraiment mon giga coup de coeur récent. C’est très clivant, mais si vous accrochez, vous êtes parti pour un putain de voyage.
2/ Flip Flappers – Dans la gamme « série imparfaite mais qui me hante et me fascine », je fais suivre Symphogear par Flip Flappers, série de magical girl aux couleurs pétantes, ou chaque épisode rend hommage à un genre, une ambiance radicalement différente. On ne sait jamais où la série va nous emmener à chaque fois, mais on sait qu’elle va avoir des idées, un style, et bien le faire. Point bonus: ça raconte en plus une très belle histoire d’amour et de découverte entre deux adolescentes, ce qui en fait le meilleur successeur d’Utena depuis un bail.
3/ Princess Principal – L’espionnage est un genre trop peu visité par l’animation japonais, à mon grand regret, alors si je peux voir des jeunes filles faire équipe dans un Londres Steampunk-Uchronique, je putain de signe. Et la bonne nouvelle c’est qu’en plus de me parler à tous les niveaux, Princess Principal est une totale réussite, qui sait exploiter son univers fascinant et le mettre d’épisodes à l’intrigue variées et qui savent éblouir du feu des projecteurs des personnages de qualité. Au final, la seule faute de goût c’est d’avoir une conclusion qui sert simplement de tremplin à une série de films qu’on attend du coup avec une vraie impatience.
Lauréats précédents:
- 2008: Sayonara Zetsubou Sensei
- 2009: Higurashi No Naku Koro Ni
- 2010: Durarara!!
- 2011: K-On!!
- 2012: Mawaru Penguindrum
- 2013: Joshiraku
- 2014: Gatchaman Crowds
- 2015: Shinsekai Yori
- 2016: Sound! Euphonium
- 2017: Sound! Euphonium 2
Prix Néant Vert du film (d’animation) qui fait plaisir là-dedans
Dans un Recoin de ce Monde
Ce film, il pourrait être l’une des épreuves des travaux d’Hercule. Aussi bien dû à la difficulté de sa production – près de six ans de travail et un financement compliqué, qui a réussi à se sauver grâce à un crowdfunding – qu’au sens du détail incroyable dont ce film fait preuve, allant jusqu’à répliquer au poteau près le port militaire de Kure. Et le tout pour sublimer un déjà excellent manga, rempli d’émotions variées et qu’on pourrait croire contradictoire.
Car oui, si Dans un Recoin de ce Monde évoque frontalement un sujet difficile – la vie d’une civile japonaise originaire d’Hiroshima durant la totalité de la seconde guerre mondiale -, il choisit d’exclure toute forme de lourdeur, de pathos et va chercher l’humour et la beauté là où on ne les attend pas. Les personnages nous sont donc rapidement attachants, ce qui nous permet de souffrir d’autant plus avec eux des sacrifices, des privations mais aussi des choses tragiques qu’il peut lui arriver. En offrant des personnages humains, la réalité de la guerre nous paraît donc d’autant plus cruelle, et nous permet de mieux nous rendre compte ce que nos ainés ont vécus il y’a quelques décennies et ce que de nombreuses personnes vivent encore aujourd’hui.
Un futur film de référence, et une réussite artistique totale.
Critique sortie y’a un peu plus d’un an.
2/ Pompoko – J’ai enfin vu tous les Ghibli, et beh ! Le dernier aura donc été Pompoko, qui à ma grande surprise monte direct dans mon classement très personnel des films préférés issus du studio. Je pense que là encore, ce qui fonctionne et m’accroche, c’est le mélange constant entre humour, émotion et action avec un message qui me touche très personnellement sur le combat militant et ses limites. Je retiendrais aussi la fascinante scène de la parade. Bref, un grand film par un grand créateur, merci Takahata !
3/ Girls und Panzer der film – Est-ce que j’ai déjà dit que Girls und Panzer c’est trop bien ? Excellente utilisation des codes des animes de sport pour les adapter à un truc très niché – en l’occurrence des lycéennes qui se font des combats de tank, classique -, c’est suffisamment soigné et passionné pour être vraiment plaisant à suivre. Le film, quant à lui, va encore plus loin avec deux heures de combats tactiques et certaines des scènes les plus funs que j’ai pu voir venir de l’animation japonaise. J’ai passé un excellent moment, et je veux un animé juste sur l’école finlandaise, merci.
Lauréats précédents:
- 2010 – Mon Voisin Totoro
- 2011 – Redline
- 2012 – Tintin: le secret de la licorne
- 2013 – Les Enfants Loups: Ame & Yuki
- 2014 – Puella Magi Madoka Magica: Rebellion
- 2017 – Si Tu Tends l’Oreille
Prix Néant Vert du film (pas d’animation) qui fait plaisir là-dedans
En Guerre
J’en parlais plus haut sur Pompoko mais le combat militant, c’est un sujet passionnant à aborder. Surtout dans une période où le militantisme s’est considérablement développé sur les réseaux sociaux et est peut-être devenu plus visible qu’il ne l’a jamais été.
En Guerre est donc un film sur ce sujet, et si j’y allais en espérant un film qui allait montrer la beauté du sacrifice de ces hommes et de ces femmes qui donnent leur vie pour essayer de protéger leurs semblables, pour sauver des emplois, s’opposer au Système Capitaliste…
Bah j’ai pas vraiment eu ça.
J’ai eu un film qui m’a couplé le souffle, qui offre une vision cruellement réaliste du combat syndical et militant, où la cause est juste mais où les combattants sont impuissants face à un pouvoir financier intouchable. Où la direction joue une guerre d’usure. Où les hommes politiques, malgré leurs bonnes intentions, ne peuvent que se soumettre face à l’économie mondiale. Où les syndicats se divisent, où les guerres d’égo commencent à naître grâce au terreau des frustrations et du désespoir. Le tout pour déboucher sur une fin terrible, tragique, qui nous hante.
C’est un film d’une grande justesse, et c’est cette justesse – couplé au jeu incroyablement de Vincent Lindon – qui rend ce film d’autant plus poignant, d’autant plus déprimant. Un film sur la beauté du combat syndical ? Damn, c’est un film qui met en exergue à quel point le système est baisé. Et c’est ce qui le rend d’autant plus important.
2/ Au revoir là-haut – Deux films français dans mon top 2 ? Et ouais ma gueule ! Cette fois-ci c’est Dupontel qui nous raconte l’histoire de deux vétérans de la première guerre mondiale qui, ayant tout perdu, décident de niquer le système et de mettre en place une escroquerie de grande qualité. Si le pitch est déjà réjouissant – et bien mené – c’est ajouté d’une vraie qualité de mise en scène et de comédiens talentueux qui donnent leur maximum. Dupontel est précieux au sein du cinéma français et si mon désamour de Bernie ou de Enfermés Dehors m’avait empêché de le reconnaître, ce Au revoir là haut m’a enfin permis d’ouvrir les yeux.
3/ Avengers: Infinity War – J’ai vu une quarantaine de films au cinéma cette année mais je me rends compte que peu m’ont vraiment marqués. Beaucoup de films que j’ai apprécié sur l’instant mais quand je dois faire ce top 3 de fin d’année, bah je me rends compte que 90% des films n’ont clairement pas la place là dedans. Sans compte mes quelques déceptions (genre j’ai pas apprécié autant Baby Driver que ça.) Du coup, eh, voilà, par élimination, la troisième place elle va aux Avengers. J’ai trouvé le film bien mené, gérant bien sa multitude de personnages, offrant un final intéressant (même si on est pas naïf) et surtout développant de manière très efficace le personnage de Thanos. Merci Thanos.
Lauréats précédents:
- 2008 – 99 Francs
- 2009 – OSS 117: Rio Ne Répond Plus
- 2015 – Whiplash
- 2016 – Comment c’est Loin
- 2017 – Dernier Train pour Busan
Prix Néant Vert du jeu vidéo qui surbute
Danganronpa V3
Autant cette année les animés j’ai été à fond, autant le jeu vidéo eeeeeeeeh….
J’ai pas le temps.
Ce qui m’a pas empêché de dédier littéralement un week-end entier à Danganronpa V3. Chopé le vendredi matin, fini le dimanche soir, j’ai été complètement addict à ce nouvel volet du jeu meurtrier le plus passionnant que le Japon nous a offert. Il faut dire que la recette est finement étudiée, que les temps morts n’existent plus, qu’on a toujours envie de jouer pour en savoir plus et que c’est bien aidé par une intrigue solide et un casting de Super Lycéens qui est méga solide. C’est parfois drôle, parfois triste, parfois débile, parfois très intelligent, c’est Danganronpa et si ce V3 est pas aussi ouf que l’était le second volet, la franchise reste encore bien assis sur son trône.
Et, oui, dix mois après, la conclusion du premier chapitre je le vis encore super mal. Jamais un jeu m’avait poussé aussi loin dans la « colère saine » chère à Ségolène Royal. Et c’est ça que j’aime.
2/ DOOM (2016) – Je suis parfois un homme simple: si un jeu me permet de détruire et défoncer des monstres par brochettes entières et me file un sentiment de puissance démesuré tout en me confrontant néanmoins à un challenge de difficulté satisfaisante, bah j’ultrakiffe.
3/ Titanfall 2 – Excellente surprise qu’est la campagne solo de Titanfall 2 qui a beau durer qu’une petite dizaine d’heures mais qui a tellement de bonnes idées que je vois pas comment je pourrais jouer à d’autres FPS militaires après ça. Genre je me suis fait une heure de Call of Duty Infinity Warfare après ça, je baillais et je me faisais chier. Et c’est même pas une histoire de gros mécha et de bonne histoire ! C’est juste un truc simple: Titanfall 2 y’a de la PUTAIN DE PATATE. Les flingues dégomment les ennemis et quand tu leur fous des coups des poings ils volent. Et c’est ça qu’on veut. Tout simplement.
Lauréats précédents:
- 2008: Persona 3
- 2009: Persona 4
- 2010: Umineko No Naku Koro Ni
- 2011: Alpha Protocol
- 2012: Fallout New Vegas
- 2013: Fire Emblem Awakening
- 2014: Spec Ops The Line
- 2015: Super Danganronpa 2
- 2016: Metal Gear Solid V
- 2017: Persona 5
Prix Néant Vert du manga dont la lecture a des vertus médicinales
L’Ère des Cristaux
J’aurais pu évoquer l’animé qui est grandiose et excellent mais je me suis reservé pour le coin manga car, voilà, si y’a bien un effet Kisscool remarquable de cet animé… c’est qu’il m’a permis de redécouvrir le manga. J’avais lu les cinq premiers tomes, j’avais bien aimé mais… c’était pas une lecture facile. Je passais mon temps à confondre les personnages et à essayer de « comprendre » la narration. L’animé m’ayant très bien appris à identifier qui est qui, relire le manga a été, à partir de là, une vraie partie de plaisir.
Un univers original, un style visuel époustouflant, des personnages complets et variés, des rebondissements avec des vraies conséquences… C’est rempli d’excellentes qualités mais, effectivement, comme toutes les pierres précieuses, ça nécessite un travail de polissage pour devenir lumineux.
2/ The Promised Neverland – Quelle incroyable seconde année pour Neverland, qui a su changer totalement d’ambiance et de ton tout en restant passionnant, intense et toujours aussi bien écrit. Si y’a bien un titre qui mérite vraiment l’admirable succès qu’il obtient tout autour du monde, c’est bien celui-ci !
3/ Dernière Heure – Si le manga en lui-même est bien conçu et fout méga le bourdon, je crois que le plus déprimant c’est de lire les petites notices de l’autrice qui parlent de sa santé déficiente… Quand tu sais qu’elle même va mourir de maladie quelques mois plus tard c’est… euh…
Lauréats précédents:
- 2010 – Onani Master Kurosawa
- 2011 – Soul Eater
- 2012 – Medaka Box
- 2013 – Molester Man
- 2014 – A Silent Voice / Koe no Katachi
- 2015 – Bonne Nuit Punpun
- 2016 – Straighten Up: Welcome to Shika High’s Competitive Dance Club
- 2017 – Scum’s Wish / Kuzu no Honkai
Prix Néant Vert du meilleur catcheur de tous les temps de l’année
Tommaso Ciampa
Je vais pas vous mentir, moi cette année le catch ça m’a saoulé. Peut-être que j’en ai ras le cul du booking de la WWE qui a jamais eu autant de talents et d’excellents catcheurs mais qui est infoutu de fournir des matchs et des histoires satisfaisantes ? Je veux dire, j’ai vécu la période 2009/2010 où c’était la déche total mais au moins y’avait des trucs à sauver. Là en 2017/2018, la WWE elle est en mode « bon tous les trucs biens ils sont à NXT et nous on fait de la merde. » Même les meilleurs moments – le Royal Rumble et la victoire de Nakamura et Asuka – sont gâchés sur la longueur – Nakamura et Asuka qui perdent tous leurs matchs pour le titre.
BREF PENDANT CE TEMPS A NXT.
Tommaso Ciampa en psychopathe vener ça me va, ça me fait plaisir, c’est ma came. Autant Gargano j’accroche assez peu, autant Ciampa je suis méga à fond. J’espère qu’il restera à NXT toute sa vie.
2/ Daniel Bryan – IL EST DE RETOUR \O/. Ca fait plaisir.
3/ Braun Strowman – Ok, Strowman reste fun à suivre. Y’a au moins ça à sauver, je suis d’accord.
Lauréats précédents:
- 2009 et 2010 – Chris Jericho
- 2011 – Edge
- 2012 et 2013 – CM Punk
- 2014 – Daniel Bryan
- 2015 – Seth Rollins
- 2016 – Asuka
- 2017 – The Undertaker
(Note: oui je croyais que 2017 signait la retraite de l’Undertaker, en fait non pas du tout, jpp mais je dois assumer mon choix à vie.)
Prix Néant Vert de la musique écoutée jusqu’à saignement des oreilles
DAOKO x Kenshi Yonezu – Uchiage Hanabi
Wallah, c’est très très weeb comme sélection mais, ouais, Uchiage Hanabi c’est un titre qui m’épate et me transporte comme jamais. Je suis prêt à le demander en karaoké jusqu’à la fin des temps.
2/ Queens of the Stone Age – Feet Don’t Fail Me
3/ Blankass – Fatigué
Lauréats précédents:
- 2008 – Queens of the Stone Age – 3′s & 7′s
- 2009 – Guns N’Roses – There Was A Time
- 2010 – Lynyrd Skynyrd – Still Unbroken
- 2011 – Supertramp – The Logical Song
- 2012 – Dire Straits – Telegraph Road
- 2013 – Foster the People – Houdini
- 2014 – Foster The People – Are You What You Want To Be
- 2015 – Artic Monkeys – R U Mine?
- 2016 – Modest Mouse – Dashboard
- 2017 – Porter Robinson, Madeon – Shelter
Prix Néant Vert de l’opening bien cool de l’année
Princess Principal – Other Side of the Wall
2/ ReCreators OP2 – sh0ut
3/ Girls Last Tour OP1 – Ugoku, Ugoku
Lauréats précédents:
- 2008: Sayonara Zetsubou Sensei OP – Hito toshite jiku ga bureteiru
- 2009: Maria Holic OP – Hanaji
- 2010: Zan Sayonara Zetsubou Sensei OP – Ringo Mogire Beam
- 2011: Ano Hana ED – Secret Base
- 2012: Mirai Nikki OP1 – Kuusou Mesorigii
- 2013: Jinrui wa Suitai Shimashita OP – Real World
- 2014: Otorimonogatari OP – Musou Express
- 2015: Shigatsu wa Kimi no Uso OP – Hikaru Nara
- 2016: Rakudai Kishi no Cavalry OP – Identity
- 2017: Scum’s Wish – Uso no Hibana
Prix Néant Vert du personnage emblématique de l’année
Tachibana Hibiki (Symphogear)
Bah c’est une idol genki comme Ranka Lee SAUF QUE:
- Elle peut faire des drilles avec sa main
- Elle peut couper le K2 en deux
- Elle forme le couple le plus adorable de la japanimation avec Miku
- Elle chante en hurlant
Bref, je kiffe grave, pas de surprise.
Lauréats précédents:
- 2008 – Suzumiya Haruhi
- 2009 – Ranka Lee (Macross Frontier)
- 2010 – Kotobuki Tsumugi (K-On!)
- 2011 – Shiomiya Shiori (Que sa volonté soit faite)
- 2012 – Lilly Satou (Katawa Shoujo)
- 2013 – Buratei Marii (Joshiraku)
- 2014 – Ichinose Hajime (Gatchaman Crowds)
- 2015 – Ayase Eli (Love Live)
- 2016 – Oumae Kumiko (Sound! Euphonium)
- 2017 – Watanabe You (Love Live Sunshine)
Et voilà pour cet article anniversaire ! Comme d’habitude, merci à tous les lecteurs, j’espère que je vous ai pas trop inquiété quand en milieu d’article je suis devenu assez sombre mais, eh, c’est le jeu de cet article, où je me livre plus qu’à l’accoutumé. Dans tous les cas je vous souhaite une bonne Japan Expo, de bonnes vacances d’été et on se donne rendez-vous l’an prochain pour les douze ans !
8 commentaires
Mathxxl
Bon anniversaire au blog !
Je découvre à peine (il y a moins d’une semaine !) mais les articles sont agréables et intéressant. En plus on a des points de vus communs x)
Bref continue ce taf de qualitey
Noob
Bon anniversaire et merci de continuer à écrire ! Courage à toi pour la suite~
Tigroou
Joyeux anniversaire au blog !
Je l’ai découvert en lisant l’avis sur Apollo Justice, il y a environ deux ans, et depuis j’ai dévoré pas mal d’articles. Merci à vous, vous m’avez permis de découvrir beaucoup de choses – manga comme jeux vidéos, et plus particulièrement Metal Gear Solid. Bon, maintenant je suis fan x) et c’est grâce à vous ! Si je n’avais pas ma timidité, je posterai sous chaque article juste pour vous dire à quel point vous avez un don pour l’écriture que j’envie, et que tous vos articles sont intéressants à lire, tant pour voir le point de vue exprimé que les arguments et la manière dont ils sont présentés.
Bonne soirée à vous, et bonne continuation !
Igloo
Joyeux anniversaire au blog! Je ne compte plus les années depuis que je le suis.
Vraiment content que tu aies pu trouver une situation personnelle qui te convient mieux. Et ça fait aussi plaisir de voir que le format blog a toujours une place à prendre, même avec la concurrence des réseaux sociaux ou des chroniques vidéos.
Je n’ai pas d’idée comment augmenter le nombre de lecteurs ou de commentaires. Peut-être ajouter sur la barre latérale des vignettes avec des liens vers les articles dont tu es le plus fier? Comme ça, les lecteurs occasionnels (pour les articles types DDLC ou Nolife) auront plus de chance de les remarquer, ou au moins ça les mettra plus en valeur de manière plus durable qu’un pin sur Twitter.
Pour ma part, je consulte les articles depuis Nanami (un peu en déclin, j’ai l’impression), même s’il faudrait que je passe en flux RSS direct pour certains articles qui ont rien à voir avec la japanimation…
Axel Terizaki
Bon anniv néant vert 🙂
Concernant la fréquentation du blog je pense que c’est pareil pour tout le monde. Il est clair que aujourd’hui beaucoup préfèrent le format vidéo au texte et à moins de te mettre à faire des vidéos…
Je pense également comme toi, qu’il vaut mieux écrire pour soi d’abord plutôt que de chercher à plaire et écrire pour autrui. C’est une façon de pensée que personellement j’ai hérité de mes années fanfiction, où il fallait d’abrod aimer sa propre création avant de la proposer aux autres. Sur Meido-Rando, ça fait des années que je ne me soucie plus de quelques awards que ce soit, c’est mon espace personnel, celui où je sais que j’y écrirai ce que je voudrai, car je suis le seulà tenir la barre, comme toi pour Néant Vert.
Là où je te rejoins également c’est sur ton envie d’élargir tes cercles de connaissances et de cotoyer d’autres gens. C’est une envie que je ressens aussi ces derniers temps et où je n’arrive pas à trouver ces fameux cercles. J’avais essayé de me rapprocher de communautés anglophones, comme celles de Your Name, mais au final, le décalage horaire n’aidait pas vraiment à bien s’intégrer… Et avec mes problèmes de vue c’est beaucoup plus dififcile d’essayer de trainer ailleurs que dans les coins que je connais déjà bien pour me faire de nouvelles connaissances. Donc tout ce que je peux dire c’est bon courage :p
Et bien sûr, encore une longue vie à Néant Vert.
Yattoz
Joyeux anniversaire Néant Vert !
Un poil en retard sur la parution de l’article, mais c’est toujours un immense plaisir à lire ! Ne te questionne pas trop sur ton style d’écriture, comme tu dis, rester soi-même c’est important, et même, c’est ce qu’il y a de plus important sur un blog personnel. C’est ton jardin et tu l’entretiens comme tu as envie !
Et puis, merci pour tout le boulot que tu fais. C’est impressionnant, n’hésite pas à lever le pied si tu sens que t’en as besoin.
En avant pour une nouvelle année de richesses et de découvertes des productions japonaises !
Vael
Salut !
J’aime beaucoup ton blog, chaque article m’intéresse et même quand le sujet ne me parle pas (le catch, les jeux de gestions,…) j’aime beaucoup ta façon d’écriture, c’est très agréable à lire et j’ai l’impression d’entendre qqun que je connais m’exposer sa passion avec enthousiasme.
Merci ! 🙂 (Je regrette à la rigueur la diminution de suggestions de hentasi, tu m’avais fait découvrir des auteurs que je lis tjrs avec plaisir xD)
Ce que tu dis sur les cercles ça me le fait aussi, je cherche depuis un moment une communauté otake qui me plaise (grosso modo, capable d’entendre et de comprendre que bcp d’animes sont cools mais clairement sexistes et que ça (me) gêne), et c’est fatiguant de s’investir pour au final se rendre compte que hm, ça accroche pas, oups.
Je te souhaite une excellente continuation, merci encore 😀
Vael
Thom
Bon anniversaire.
Toujours aussi plaisant à lire.