Un rapide tour des animés que je mate cet hiver
Parce que je galère à écrire ces derniers temps donc autant que je m’engage dans l’écriture d’un article simple que je vais écrire d’une seule traite sans réfléchir. Vous savez, le concept de pisser du texte ? Bon bah c’est ce qui arrive tout de suite maintenant et, effectivement, je suis nul à chier pour me vendre. Donc ouais, cette saison d’hiver elle est balèze. Vu qu’elle récupère pas mal de trucs qui étaient prévus en 2020 et qui se sont mangés le COVID, on finit avec une saison remplie de suites très attendues mais aussi de nouveaux projets loin d’être inintéressants. C’est surtout les suites qui dominent, hein, évidemment, mais bon y’a quelques nouveautés qui parviennent à attirer mon attention.
Déjà du coup, ouais, j’ai du mettre de côté des suites à des séries dont j’ai maté la saison 1 mais, honnêtement, je mate trop de séries cette saison à mon goût donc je materais ces suites plus tard. C’est le cas par exemple de The Promised Neverland (où de toute façon je suis tellement fâché avec la fin du manga que je sais pas si je veux vraiment me replonger dans cet univers maintenant) ou de Moi quand je me réincarne en Slime (j’avais pas méga apprécié les derniers épisodes de la saison 1, que je jugeais être les plus faiblards et les plus inintéressants, donc je pars sans grand élan d’enthousiasme.) Vous me verrez pas non plus parler de la suite de Quintessential Quintuplets parce que même si les visuels sont considérablement meilleurs par rapport à la saison 1 ça reste moins attirant que le manga, et puis ouais j’ai jamais regardé Log Horizon donc le retour de nulle part de la saison 3 je ne suis pas concerné. Vu que y’a plus Database en opening, de toute façon, à quoi bon ? Dr.Stone je m’en bat un peu la race en vrai et quant à l’Attaque des Titans, je vous sortirais ma réponse habituelle à base de « je lis le manga, déso » sauf qu’elle est ultra-hypocrite vu que j’ai pris un retard de un an et demi sur la prépublication. Je sais plus ce qui s’y passe et si j’y retourne je sens que je vais encore devoir ressortir un wiki pour me rappeler de ce qu’il se déroule dans cet arc. Dur.
Cela étant dit, y’a quand même de quoi jacter avec ce qu’il me reste à vous parler. Par exemple, la saison pour moi, grand esthète et homme de culture, elle a commencée avec Uma Musume saison 2.
Eh oui l’animé avec les filles-juments (c’est la traduction officielle, je m’y adapte sans souci), c’est bien ça ! J’avais particulièrement adoré la première saison parce que au délà du concept évidemment ultra débile de cette série – qui nous propose, je le rappelle, de suivre la destinée de filles-juments qui sont des versions anthropomorphisées de grands chevaux de course de l’histoire du sport hippique japonais -, c’était une série très bien réalisée, avec un sens du détail qui donnait parfaitement vie à ce qui était finalement une œuvre sportive tout a fait vivifiante. On aimait suivre ses personnages, c’était drôle, c’était très joli, bien animé, en somme un de mes divertissements favoris d’une année 2018 qui, je le rappelle, avait beaucoup de très chouettes divertissements. Je veux dire, le printemps 2018 et son triangle Hinamatsuri / SAO Alternative / Uma Musume, ça me faisait des dimanches solides.
Donc bref, la saison 1 se termine, je décrète unilatéralement que c’est mon animé PA Works favori (désolé j’ai pas encore vraiment commencé Nagi no Asukara et SHIROBAKO), le jeu mobile que cet animé était censé vendre se fait remarquer par une totale absence de date de sortie et nous voilà en décembre 2020 à apprendre que la saison 2 sortira enfin durant l’hiver 2021, c’est à dire le mois suivant l’annonce. Quelle surprise ! Autre surprise, plus triste: plus de PA Works à la prod mais un autre studio, Studio Kai, un studio à l’historique douteux (Cageater ? Phantasy Star Online 2 ??)
Mais, bon, qui dit mauvaise nouvelle dit aussi bonne nouvelle: ça reste un animé produit par Cygames et comme je l’ai déjà plusieurs fois (à la fois dans l’article dédié à la première saison de Uma Musume mais aussi quand j’ai évoqué l’animé de Princess Connect), Cygames reste assez cool avec les studios d’animation et leur laisse souvent le temps nécessaire pour produire dans des bonnes conditions.
Bref, je parle de tout sauf de la série qui, après trois épisodes… est le Uma Musume que j’aime et j’apprécie ! Cette fois-ci on quitte les aventures de Special Week pour se concentrer sur une autre héroïne, Tôkai Teio, qui est tout simplement une ultra-prodige des hippodromes qui va devoir réapprendre à s’adapter après une blessure. Encore une fois le pitch est simple, ça s’annonce être une come-back story dont le genre sportif nous a souvent gratifié, y’a une rivalité cool avec une autre fille-jument et on y retrouve l’amour du détail stupide mais bien pensé qui rend le visionnage toujours aussi fun, toujours aussi plaisant. Et en plus, on a désormais une VOSTFR officielle, si ça c’est pas bienvenu après une saison 1 qui exigeait de nous de prendre un petit bateau pirate ! L’occasion du coup de vous dire que comme on a pas les mêmes héroïnes, vous pouvez du coup lancer l’épisode 1 de cette saison 2 sans trop de souci à vous faire. C’est toujours l’occasion de voir si ces histoires de choual c’est votre came.
Bon après, par rapport à la saison 1, on sent quand même que techniquement c’est un chouia moins bien. Surtout quand on regarde de près les courses, qui font usage d’énormément de 3D mais la 3D un peu cheap, qui accroche l’oeil. Un peu triste, d’autant que en dehors des terrains, les personnages sont animés avec pas mal d’expressivité et de grands mouvements donc c’est juste en 3D que ça bloque. C’est comme ça, c’est la vie !
Et tant qu’on est à se parler de suites, bon bah oui, Re:Zero, quoi. La première partie de la saison 2, qui avait été diffusée cet été, avait été un gros kiff personnel parce que la série revenait vraiment dans l’essence de ce qui fait qu’on l’adore: un usage malin et ingénieux de ses mécaniques temporelles, qui permet à la série de mélanger action et mystères. Chaque épisode est plutôt rempli en évenements, en personnages assez charismatiques (Echidna volait chaque scène, et elle en avait beaucoup), en grands moments et on en sortait toujours un peu hagard, en train de théoriser sur comment Subaru allait enfin se sortir d’une boucle manifestement très tordue.
Donc, so far, cette seconde partie de saison deux est, de manière un peu prévisible, dans le même élan que la première partie ! Comme toujours les génériques sont tout bonnement sacrifiés (ce qui me fend le coeur, vous me connaissez), les événements s’enchaînent et ça passe crème. Le second épisode se concluait d’ailleurs sur un moment très attendu mais mine de rien pas si mal amené. Donc ouais, il semblerait que Re:Zero conserve son titre de isekai le plus cool de sa région. On apprécie !
D’ailleurs, en parlant isekai, je vous ai dit que pour l’instant je mettais pas trop d’attention sur Slime, par contre j’ai évidemment lancé très rapidement le premier épisode de So I’m a Spider, So What ? Un titre qui m’énerve un peu pour une raison stupide: je comprends pas pourquoi y’a un « So » au début de celui-ci. Je trouve que si ça s’appellait I’m a Spider, So What ? ça roulerait mieux sur la langue et ça serait moins confus. Mais ça, bon, c’est mon problème.
Donc voilà en tout cas un isekai bien isekai: une lycéenne meurt, est réincarnée en araignée toute pourrie, doit gérer ses stats comme si elle était dans un jeu vidéo et évoluer de petite araignée toute pourrie a, je sais pas, ptet maîtresse du monde. A terme ? Sachant qu’en parallèle tous ses camarades de classes ont l’air d’aussi s’être réincarnés en trucs divers et variés mais beaucoup plus cools – genre en bébé dragon ou en prince héritier d’un empire de ouf. Faut croire que quand on passe sa vie au lycée à se faire bizuter, on est aussi bizuté à la réincarnation.
Dans tous les cas, ça s’annonce surtout comme une sortie de parodie ouverte de Slime… qui était déjà une parodie de pas mal de codes du genre. Du coup on a un peu les mêmes mécaniques et le même démarrage, avec une héroïne qui galère tout simplement énormément plus, et doit s’habituer tristement à avoir quelques pouvoirs qui servent à que dalle. Sur le papier, j’aurais pu passer la main, mais vu que l’héroîne est doublée par motherfuckin’ Aoi Yûki, ça voulait dire que j’aurais volontairement zappé une série où chaque épisode c’est littéralement 75% de Aoi Yûki qui parle à elle même. Donc en bon iencli, je suis branché sur chaque épisode, prêt à écouter la voix divine. C’est pas compliqué !
Du coup la série en elle-même est pour l’instant rigolote. Ca casse pas huit pattes à une araignée, mais la série sait « ce qu’elle est », ne prétend pas être plus, a une héroïne suffisamment fun pour qu’elle puisse tenir tout ça sur ses épaules et l’ending est magistralement stupide (dommage d’ailleurs que les paroles soient pas traduites sur Crunchyroll parce que ça rajoute à la totale débilité du lot.) Bref, merci Aoi Yûki mais ça je le dis quotidiennement parce qu’on ne la mérite pas (même quand elle fait des fanarts Symphogear furry.)
Un petit mot derrière pour évoquer avec vous le cas de Otherside Picnic. Série qui m’attirait pas mal via son pitch puisqu’elle promettait de nous offrir les aventures de deux étudiantes qui passent leur temps libre à explorer un étrange monde parallèle où les légendes urbaines les plus dégueulasses d’Internet prennent vie. Evidemment, elles font pas ça pour se faire des frayeurs mais pour essayer de récupérer plus d’informations et d’objets dans ce monde, de les revendre et de gagner leur vie. Ah, une des deux semble aussi chercher une amie qui y a disparue. La base.
Bref, tout ça provient de l’adaptation d’un light novel clairement inspiré par STALKER, mais un STALKER qui en plus rajouterait une relation amoureuse entre ces deux héroïnes. Bon je dis « amoureuse » mais pour l’instant c’est juste du yuri habituel avec les deux héroïnes qui semblent se kiffer, une des deux qui passe son temps à se demander pourquoi une fille aussi jolie l’aborde et a faire preuve de jalousie quand elle parle d’une autre fille, sans que pour l’instant ça ambitionne d’aller plus loin. Le yuri quoi.
Le premier épisode m’avait intrigué entre autre parce que l’ambiance fonctionnait et que y’avait une sorte de narration un peu zarbie qui se voulait extrêmement calme et posée, tout en faisant exprès de ne pas révéler la moindre de ses cartes au spectateur. On était paumé, quasiment autant que l’héroïne qu’on suivait, et faut avouer que c’est pas tous les jours qu’on voit un monde de fiction qui tourne autour des memes et des creepypasta. Le souci c’est que trois épisodes plus tard, le rythme reste toujours aussi lent, mais que la narration vraiment pétée joue pas en sa faveur, surtout quand en plus la série commence à faire un peu pitié d’un point de vue visuel, avec un usage de la 3D… qui n’est pas très très bon !
Du coup durant l’épisode 3 y’a plein de moments où je savais juste tout simplement plus si je voyais des erreurs de continuité ou si c’était… juste normal compte tenu de cette narration qui se veut très mystérieuse, très implicite. Genre par exemple y’a tout un moment dans l’épisode 3 où les héroïnes doivent trouver une stratégie pour marcher en sécurité loin de « glitchs » invisibles qui, tels des mines, les tueraient net si elles marchaient dedans. Du coup elles passent 5mn à expliquer qu’elles utilisent des cailloux qu’elles jettent devant elles pour être sur qu’elle vont pas marcher dans un champ, mais que c’est chiant de passer son temps à ramasser des cailloux. Sauf que à peine cinq minutes plus tard… elles jettent plus de cailloux, elles marchent et courent dans des directions sans rien vérifier… Alors pourquoi du coup nous avoir introduit tout ça ?
C’est le genre d’exemple ou du coup je sais pas si c’est « volontaire » ou pas. Par exemple.
Du coup je sais pas trop pour mon avenir relationnel avec cette série. J’ai le sentiment qu’elle sait pas trop où elle va et, si elle le sait, alors elle ne m’a clairement pas dit qu’elle savait quelle direction elle prenait. Et je sais pas trop si je suis prêt à la suivre encore longtemps, du coup. Surtout quand, dans la même saison, une autre série parle de voyages dans des mondes parallèles avec un mélange d’action et d’horreur assumé… Et qu’elle sort 24h plus tard sur les plates formes de simulcast…
… Je parle bien sûr de Wonder Egg Priority. Alors là pour le coup j’ai vu qu’un seul épisode, le second sortant ce soir. Et vous savez aussi bien que moi que faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, et que des excellents premiers épisodes suivis par de la déception, c’est pas ce qui manque dans le monde des séries télévisées. Mais alors, putain, le premier épisode de Wonder Egg Priority, c’est clairement un des meilleurs premiers épisodes de série animée que j’ai vu depuis un bail. L’épisode ne dure « que » vingt-trois minutes mais il incorpore énormément de choses pendant ce laps de temps. J’aime parfois exagérer en disant d’une série qu’elle fait en compte que chaque seconde compte, mais là c’est clairement la vérité: chaque seconde de ce premier épisode est soigneusement étudiée. Y’a rien de trop, tout est à sa place et tout fait preuve d’un soin ahurissant.
Déjà, la série est visuellement somptueuse. On est sur du niveau de qualité qu’on aurait attendu d’un animé Kyoto Animation et juste dire ça montre à quel point c’est pas du petit calibre. Les personnages montrés sont encore une fois d’une expressivité exemplaire, ça bouge en permanence, chaque animation a un but, une fonction claire, l’exécution est parfaite et dès que ça devient une série d’action, bam, y’a de l’impact, y’a de la force, y’a de l’énergie. C’est tout simplement excellent sur le plan technique, avec derrière une direction artistiquement incroyablement maîtrisée.
Mais le pire c’est que du coup pendant tout l’épisode, on passe notre temps à changer de style, à se faire balader. Le pitch, à priori, c’est qu’on suit une héroïne qui vit recluse chez elle mais semble se retrouver suite à un concours de circonstances à pouvoir se balader dans une sorte de monde onirique où elle va devoir aider des jeunes filles bizutées et harcelées à combattre des monstres qui semblent vouloir leur peau. L’héroïne elle-même semble avoir été victime de harcèlement, et y aurait perdu même plus que sa propre dignité, si on en croit ce que nous raconte ce premier épisode.
La comparaison qu’on a été assez nombreux à faire, c’est une comparaison presque inattendue mais logique: c’est les films de Satoshi Kon. Comme des films tels que Paprika ou Perfect Blue, on est là sur un épisode qui tord la limite entre la réalité et le rêve, qui traite de sujets extrêmement durs tout en conservant un trio nécessaire d’excellence technique, d’excellence visuelle et d’excellence dans la narration. Comme les films de Satoshi Kon, Wonder Priority Egg déroule beaucoup d’éléments en un temps très limité, mais trouve le rythme idéal, où chaque seconde compte mais où le spectateur n’est pas noyé derrière un déluge d’informations. Les rebondissements et les révélations sont rythmées comme il se faut pour qu’on aie le temps d’emmagasiner une première info importante avant que la seconde et les suivantes arrivent. Et le tout reste… divertissant, constamment en mouvement. Et, surtout, clair ! On sort de l’épisode en comprenant tout ce qu’on vient de voir, alors que bon dieu, tout ce qu’on vient de voir c’était sur le papier énormément de choses.
Donc oui, je suis sorti de cet épisode avec la bouche grande ouverte tant j’ai été éberlué par la maîtrise complète de cette introduction. Alors quand en plus je regarde derrière le staff et je vois que au scénario c’est un romancier qui a une expérience ultra solide sur les thèmes abordés, je déborde évidemment d’enthousiasme envers la suite de l’œuvre. J’essaie de rester pragmatique et je serais en réalité vraiment très surpris si le même niveau de qualité pouvait parvenir à se maintenir sur les épisodes suivants – et en vrai je m’attends à ce que les épisodes prochains soient moins « remplis » -, mais en terme d’introduction, pfiooou, c’est ultra solide. Comme quoi, tu peux faire un excellent premier épisode sans faire forcément exploser le K2, c’est ptet ça ma découverte de 2021.
Bon et sinon je vous parle de mes jeudi soir ? Ils se divisent actuellement en trois partie distinctes:
- Me préparer à manger en matant un épisode de Vilebrequin
- Manger devant Higurashi Gou
- Digérer dans tous les sens du terme devant Yurucamp.
C’est ce qui me permet donc d’atteindre l’équilibre parfait de l’homme moderne, c’est à dire d’obtenir la Triforce Beauf / Horreur / Chill. C’est peut-être ça le secret d’une vie complète.
Donc, ouais, Higurashi Gou. J’en parlais déjà dans le bilan animé de 2020 donc je vais pas forcément trop en rajouter mais en gros le remake-qui-cache-en-fait-une-suite est évidemment pile ce qu’il me fallait pour replonger dans l’enfer cérébral des When They Cry. L’idée de revisiter les arcs originaux en leur offrant des twists qui changent complétement les règles pourtant figées du Higurashi original, tout en teasant des éventuels liens avec Umineko fait que forcément, je passe mes épisodes de Higurashi Gou d’abord à douiller quand je vois ce que ces personnages avec qui j’ai grandi subissent, puis ensuite y’a tout ce beau et long moment où tu retrouves les autres fans de When They Cry et où les théories s’enchaînent pendant une heure ou deux parce que putain où est-ce que ça va ?
Donc voilà, là en plus on a le droit à un arc centré sur Rika qui est particulièrement sombre et particulièrement cruel, peut-être paradoxalement le meilleur arc jusqu’ici au sein de Gou, donc autant vous dire que j’ai hâte de voir comment la série va retomber sur ses pieds mais comme c’est Ryukishi aux commandes… je suis pas spécialement inquiet. Maintenant vous me demanderez « comment tu peux manger devant ça », ce à quoi je vous répondrais « je sais pas, moi même je m’inquiète de ça. »
Mais oui, du coup, derrière, changement total d’ambiance – même si on retrouve Asaka au générique – avec la saison 2 de YuruCamp. Là aussi j’avais déjà dédié un gros article pour expliquer pourquoi la première saison de cet animé dédié, je le rappelle, à des lycéennes qui font du camping en hiver, était aussi excellente, donc je vais pas forcément me répéter parce que après deux épisodes… bah les qualité sont les mêmes… mais en mieux !
Là par exemple prenez l’épisode 2, qui est dédié au premier level de soleil du nouvel an. Tradition japonaise très riche, et que je peux comprendre. Rin va aller l’admirer depuis un camping situé en bord de plage, tandis que d’autres héroïnes vont aller observer ce lever de soleil en haut d’une des montagnes de la préfecture. Donc BAM déjà en un épisode on a deux ambiances très différentes qui nous sont présentées, auquel il faut rajouter le fait que damn, visuellement, la série est BELLE SA RACE. Pas forcément d’un point de vue chara-design et animation (même si c’est encore une fois ultra solide) mais surtout au niveau des décors où ça sublime EN PERMANENCE les lieux traversés par nos héroïnes.
Je sais pas combien de millions (de milliards) de yens sont largués sur la série par les offices de tourisme locaux mais après un épisode de YuruCamp non seulement j’ai la dalle (parce qu’en plus elles continuent de bouffer des trucs super bons à chaque épisode) (c’est pour ça que je mate ça après avoir mangé), non seulement j’ai presque envie de me mettre en camping (alors que je sais que c’est la douille), mais en plus maintenant je commence à avoir méga envie de visiter les lieux traversés tellement c’est joli et accueillant.
Donc d’un côté je me dis que en matant YuruCamp je fais un peu les voyages que je ne peux pas faire en ce moment. De l’autre, je me rappelle d’autant plus cruellement qu’après avoir maté l’épisode il est 21h… et je n’ai pas le droit légalement de sortir…
Du coup est-ce que YuruCamp est une série parfaite pour le couvre feu et un 3e reconfinement ? A réfléchir, ça pourrait être une épée à deux lames.
Sinon pour conclure, je vais passer un peu plus rapidement sur Jujutsu Kaisen, entre autres parce que je suis en train de finir de rattraper les épisodes sortis cet automne ! L’adaptation est incroyablement réussie, ils parviennent à donner un souffle épique aux combats qui est vraiment chouette, et avoir un perso salaryman est toujours un kiff perso donc merci Gege pour tout ça.
J’ai également essayé de mater Heaven’s Design Team qui est une série avec un bon pitch puisqu’on y suit les aventures des designers au service de Dieu qui sont chargés… de concevoir les animaux. Chaque designer est un archétype bien précis genre par exemple y’a une espèce de simili Steve Jobs un peu connard qui ne pense que minimalisme et efficacité donc évidemment c’est lui qui a crée les serpents. Y’a un vieux qui me fait méga marrer parce qu’il a eu un méga succès dans sa jeunesse en créant le cheval donc du coup il veut absolument caser des chevaux partout, et caetera et caetera. La série est donc l’occasion de bien rigoler, et en plus c’est aussi l’occasion d’apprendre plein de faits zoologiques sympatoches, qui vont vous aider à briller en soirée (quand vous pourrez retourner en soirée.)
Alors pourquoi j’ai pas continué ? Bah parce que visuellement c’est très limité, et surtout le rythme de la série fonctionne assez mal sur 24mn. Faut voir un épisode comme une compilation de 3 sketchs centrés sur 3 animaux différents et, honnêtement, c’est exactement le genre de série que je me serais dévoré avec un format court de 6mn par épisode, mais 24mn d’un coup c’est… un peu indigeste. Surtout dans une saison déjà très chargée pour moi, j’ai du coup sacrifié la série ! Un peu triste mais les affaires sont les affaires !
Enfin j’ai testé pour vous le premier épisode de Div(A)Live WIXOSS parce que voilà, WIXOSS c’est la croix que je porte, j’ai maté les deux saisons de Selector (c’était sympa), les deux saisons de Lostorage (c’était pas sympa) donc je refuse d’abandonner la série et… honnêtement… ce premier épisode était ultra débile. Mais le pire c’est que la série semble en avoir pleinement conscience ! Au revoir dire l’intrigue inutilement méga dark des saisons précédentes, ici c’est juste des héroïnes qui font des combats de carte dans un espace virtuel ! Comme d’hab dans la série WIXOSS, les règles sont jamais expliquées, on comprends que dalle aux combats de carte, je sais pas comment ils veulent en vendre du coup ! Mais bon, du coup, c’est une série conne comme la lune mais au moins c’est moins chiant que Lostorage. Je sais pas trop si je continuerais par contre mais, encore une fois, ça serait con d’abandonner WIXOSS maintenant après s’être tapé Lostorage. Je vous ai dit à quel point c’était pas ouf Lostorage ?
Donc voilà pour moi et pour ce gros récap de ce que je compte visionner cet hiver. Ah, et j’ai même pas parlé de Precure mais y’a Tropical Rouge et son héroïne déter à grosses pompes qui démarre fin février. Oh, et le fait que y’a une nouvelle saison de Show by Rock m’a signalé que faudrait que je m’y mette donc j’ai la première saison sur le feu.
Et peut-être que je commencerais Horimiya…. Et je suis assez intrigué par SK8….
Bon la bonne nouvelle c’est que quand je regarde les premiers plannings pour la saison de printemps, y’a pas forcément énormément de choses qui m’enthousiasment donc au pire, dans mon coeur, ces derniers seront des séries du printemps… C’est l’essentiel…
Un commentaire
Thom
Merci pour le billet, ça me donne une petite liste des animes a rattraper !