Mangas & Animes

Trouble’s Coming (100 films – part III)

Coucou les loulous, troisième article, j’ai toujours pas oublié mon idée débile de mater 100 films d’animation cette année que j’ai si possible pas encore vu et un peu envie de voir. J’ai 130 films sur la liste d’attente, et quelques films que j’aimerais en profiter pour revoir, on en a maté 15 jusqu’ici, tout va bien, ça se passe tranquilou, tout se passe correctement.

Cette intro est écrite depuis la Normandie, mais le reste de l’article a lui été écrit partout autour du monde de la France. Un article donc complétement international avec encore une brochette de films assez différents les uns des autres. Enfin je crois. J’espère. J’ai du mal à estimer la réelle variété de ce genre d’article. J’ai aussi beaucoup écrit de nuit, ce qui est quelque chose que j’ai plus fait depuis ma vie étudiante il y’a fort fort longtemps. Vraiment, le chômage ça fait ressortir la part la plus obscure qui est en moi.

Bref, c’est parti pour 7 films aujourd’hui !


#016

Zeta Gundam: A New Translation – Film 2 – Lovers

2005 – Sunrise – Réalisé par Yoshiyuki Tomino

Après avoir maté le premier film à l’aller de mon Paris-Rodez, devinez quel film j’ai maté au voyage retour ? Bon bah le second film Zeta Gundam, continuant héroïquement à me massacrer par ce biais l’intégralité de la série originale.

Bon bonne nouvelle néanmoins: pour ce que ça vaut, c’est le meilleur film des trois. Il se disperse un poil moins, se concentre majoritairement sur un nombre plus réduit de personnages, et trouve un rythme a peu près acceptable. Le fait qu’on y trouve certaines vraies bonnes scènes comme la rencontre entre Kamille et Four aide un peu à passer un moment parfois correct, avec deux ou trois pauses bienvenues. Après ça reste les mêmes problèmes que les autres films A New Translation: on a toujours des ruptures visuelles ahurissantes entre les scènes reprises telle quelle de la série originale et les scènes créées pour le film, on tente toujours de fourrer en 1h30 de films le contenu d’une vingtaine d’épisodes de série, y’a toujours BEAUCOUP de personnages et de factions, les scènes se succèdent à un rythme beaucoup trop rapide et faut globalement être concentré pendant TOUT le film pour essayer de capter quoi que ce soit.

Expérience donc toujours un peu nulle, mais ici moins pénible. Par contre, ces bases lunaires ou suffit d’une bombe dans le conduit pour qu’elle soit détruire faut virer l’architecte responsable hein.


#017

Détective Conan – Le Gratte-Ciel Infernal

1997 – TMS Entertainment – Réalisé par Kenji Kodama

Après avoir découvert l’univers de Detective Conan en matant Scarlet Bullet le mois dernier, et bien direction maintenant le tout premier film de la franchise, chaleureusement nommé Le Gratte-Ciel Infernal ! L’occasion donc de voir directement la totale différence de ton qu’il peut y’avoir entre le Conan de 1997 et le Conan de 2021, ce qui est une expérience… ultra-amusante. Après avoir constaté tout le long de Scarlet Bullet que Conan Edogawa cherchait plus vraiment tant que ça à faire des efforts sur sa véritable identité, là dans Le Gratte-Ciel Infernal j’ai été surpris de voir que son désir de rester incognito il prenait une place très importante dans le scénario. J’ai aussi pu découvrir un peu plus en profondeur le père de Ran et tout le délire où il vit des réussites de Conan. C’est rigolo.

Tout cela étant dit, autre bonne nouvelle pour moi: le film est vraiment très sympa ! Ma seule déception c’est que le fameux gratte-ciel infernal du titre… n’apparaît que dans le dernier quart d’heure. Je m’imaginais en lançant le film une sorte de Die Hard en culottes courtes, avec un Conan qui erre dans un gratte-ciel piégé tout en essayant de trouver le moyen d’avoir son rendez-vous galant avec Ran pendant deux heures, et ce n’est pas le cas. Après j’utilise le mot « déception » alors que je devrais utiliser le terme de « ‘agréable surprise » puisque finalement notre héros va devoir désamorcer des bombes dans TOUTE LA VILLE DE TOKYO pendant 1h30. Y’a tout un délire à base de trains par exemple j’étais plutôt content et satisfait.

Après ok le mystère est plutôt simple à élucider et le coupable est très vite évident (même si je salue l’effort de l’équipe du film qui essaie de créer une diversion en ajoutant un personnage inédit ultra sus mais qui est en réalité blanc comme neige) mais je pense que le principal attrait du film (et c’était déjà un peu le cas sur Scarlet Bullet donc j’imagine que c’est systématique au sein des films Conan) va surtout être de voir Conan non pas tâcher d’élucider un meurtre mais d’affronter des situations aux enjeux encore plus élevés qu’habituellement. Ce qui fonctionne bien ! Y’a quelques bons moments d’animation et globalement le film est très propre, n’accusant absolument pas ses 25 ans. Bref, un chouette divertissement dans l’ensemble, qui continue à me donner cette envie de mater tous les autres films – c’est un bon démarrage !


#018

Ride Your Wave

2019 – Science SARU – Réalisé par Masaaki Yuasa

KI

MI

GA ♪

Avec le recul: un peu triste d’avoir loupé sa courte exploitation salles du coup ! Parce que c’était plutôt sympa dans l’ensemble. Après ceux qui me connaissent savent que j’ai tendance à autant adorer le Masaaki Yuasa créateur d’œuvres « légères » (Night is Short, Lou, Eizouken) qu’à détester le Masaaki Yuasa créateur d’œuvres « edgy » (je hais viscéralement Devilman Crybaby et tout ce que je connais de Japan Sinks me débecte) et là pour le coup, avec Ride your Wave, on est plus dans la première catégorie. Peut-être pas sa meilleure œuvre issue de cette catégorie – les trois œuvres que j’ai cité sont bien meilleures car clairement plus ambitieuses – mais dans tous les cas j’ai passé un moment sympathique.

Sympathique car la romance entre les deux héros fonctionne vraiment pas mal. J’aime bien l’idée d’en faire un couple tellement amoureux l’un de l’autre qu’ils en deviennent ultra sucrés et un peu insupportables, c’est assez fun et, mine de rien, ça crée une petite personnalité rigolote à ce couple de gros idiots ultra amoureux qui chantent encore et encore et encore la même foutue chanson en boucle. Ils sont rigolos ces deux là, et ça colle bien à l’ambiance souvent assez colorée et dynamique du film.

Après y’a aussi quelques défauts: j’ai trouvé la dernière partie du film… un peu brouillonne. Ça s’étend un peu trop, je pensais un moment être proche de la fin du long-métrage mais c’est à ce moment-là qu’on repart pour vingt minutes supplémentaires qui amènent certes à une scène assez époustouflante à base de surf en haut d’un gratte-ciel mais j’ai eu du mal à comprendre ce que tout cela apportait réellement au film. Et globalement si la réalisation et l’esthétisme du film sont vraiment bons, on sent que c’est pas autant polishé ou autant pensé que les travaux habituels de Yuasa et de Science SARU.

C’est un film un peu sage, quelque part, qui est très sympathique mais que j’aurais peut-être du mal à bien garder en mémoire, surtout quelques semaines après avoir vu Nos mots, comme des bulles qui essaie lui aussi de transmettre ce sentiment d’amour estival mais le fait de manière qui m’a bien plus plu et touché. Petit souci de timing de ma part !


#019

KonoSuba: Legend of Crimson

2019 – JC Staff – Réalisé par Takaomi Kanasaki

Et bah j’ai pris beaucoup de plaisir devant ce film ! Et j’en suis le premier surpris parce que j’avais vraiment pas aimé la série télé !

Après bon mathématiquement l’explication elle est simple sur pourquoi j’ai bien aimé: c’est un film qui est surtout dédié à Megumin, et comme c’est de très loin le meilleur personnage de KonoSuba mais aussi celui qui a le meilleur potentiel comique du groupe, bah forcément qu’un film qui me propose de découvrir le village d’où elle vient y’a un petit potentiel d’amusement qui est très vite présent. Surtout que derrière on garde le style fantastique du réalisateur Takaomi Kanasaki qui est vraiment un gars incroyablement talentueux pour les comédies. Ca bouge tout le temps, les personnages s’étirent, font des tronches débiles, bref toujours cette animation réellement mise au service de l’humour et une mise en scène qui, couplée au jeu des acteurs, continue de rendre parfois très drôle des scènes qui sur le papier auraient du mal à me faire rire même les jours où je suis en manque critique de sommeil – vous savez ces jours où il me suffit de lire « tchoo tchoo brojob » pour pleurer de rire pendant dix minutes.

En règle générale, le film KonoSuba fait exactement ce que j’attends d’un bon film à licence: il prend les qualités de la série originale pour les amplifier, crée un rendez-vous clairement excitant pour les fans (ici en nous teasant pendant 1h25 une méga-explosion ultime, qui a bel et bien lieu et qui est assez extraordinaire), se montre un peu plus ambitieux en terme de réal et de qualités visuelles (y’a quand même un petit step up par rapport à la série) et raconte une bonne histoire compactée en un temps finalement assez réduit. Le film est globalement bien rythmé, trouve assez peu de temps forts, sait respirer quand il le faut et propose une jolie conclusion. L’évolution de la relation entre Megumin et Kazuma est plutôt sympa également, même si je continue à trouver notre brave héros un peu trop connard-plaintif pour totalement l’encourager dans ses projets romantiques.

Donc voilà, très bon moment pour ma part, et avec la saison 2 de Princess Connect en parallèle, encore un rappel pour moi de continuer à suivre de très près la carrière de Kanasaki parce que damn qu’il est bon ce gars.


#020

Kimi no Koe wo Todoketai

2017 – Madhouse – Réalisé par Naoyuki Itô

Petit film Madhouse sorti de manière un peu paumée en 2017, qui va raconter l’histoire de lycéennes qui se retrouvent durant un été à faire de la radio amateur dans un petit quartier de leur ville, ce qui va changer leurs vies. C’est un pitch qui me plaît beaucoup, vous vous en doutez.

Le résultat derrière est… ah… je suis mitigé…

D’un côté j’aime beaucoup tout l’aspect radio et communauté que décrit le film. Comment ces jeunes filles décident de faire de la radio sans vraiment trop se poser de questions, s’amusent juste à partager et à communiquer, le font de manière fraîche et rigolote, et parviennent du coup à se développer et à resserrer leurs liens. J’aime aussi comment cette radio trouve un petit impact positif sur le quartier autour d’elle, comment elle est la promesse d’une nouvelle vie pour cette petite station balnéaire classique, comment elle pourrait permettre de recréer des relations entre les habitants. J’aime bien. Mais c’est parce que j’aime la radio ET j’aime la vie locale, donc politiquement je suis le public visé. Petit feeling Sakura Quest, quelque part.

De l’autre côté, les aspects techniques et esthétiques sont vraiment très simples (ce n’est pas un film particulièrement beau) mais surtout bah les enjeux dramatiques sont globalement aux fraises. Etait-ce vraiment le type de récit dans lequel tu veux impliquer des mamans comateuses et des magnats de l’immobilier qui veulent détruire des morceaux d’histoire d’un quartier ? A la limite, ok, pourquoi pas, mais dans ce cas pourquoi utiliser un ton aussi naïf et pourquoi introduire des rebondissements dramatiques autant au chausse-pied à chaque fois ? C’est plutôt dommage car ça rend la fin du film assez médiocre, avec une ribambelle de scènes assez clichées et parfois une interruption très abrupte d’arcs narratifs – qui sont du coup souvent incomplets – chez nombre de personnages.

C’est dommage, du coup, que ce film se soit un peu forcé à s’essayer au drame car il se serait focalisé sur une histoire feel good de lycéennes qui revivifient un quartier avec la radio, ça aurait été très bien, le film maîtrise bien cet aspect-là ! Comme quoi, tout est une question d’angle, en journalisme radio comme au cinéma…


#021

Zeta Gundam: A New Translation – Film 3 – Love is the Pulse of the Stars

2005 – Sunrise – Réalisé par Yoshiyuki Tomino

Peut-être le moins bon des trois, si vous vous posez la question. Autant les deux premiers j’étais un peu parvenu à suivre l’intrigue, autant là avec cette grosse conclusion qui regroupe une pelletée de factions et de personnages différents avec tous leurs propres interêts et motivations et essaie de tout compresser en 1h30, c’est devenu impossible pour moi de déployer la concentration nécessaire pour m’en sortir. Bon, j’ai un peu de chance dans mon malheur: paraît que la fin de ce 3e film est différente de celle de la série, donc tant pis si je l’ai pas comprise et retenue, elle ne me sera pas utile pour le reste de l’Universal Century.

(Oui bon par contre ça implique qu’il va falloir fissa que je mate la série pour connaître la « vraie » fin.)

Si je dois retenir des trucs positifs de ce troisième film, honnêtement ? Le personnage de Haman, je pense. C’est clairement elle qui s’en sort le mieux de cette trilogie de film, c’est elle qui a le développement le plus clair, les meilleures scènes et les meilleurs dialogues. Puis je dois avouer que y’a 2/3 séquences « nouvelles » qui sont pas mal niveau action – le combat contre Scirocco est pas trop moche plastiquement.

Mais bon, ça reste quand même assez pénible à regarder.

Dans tous les cas, ayé, j’ai vu A New Translation, c’est bon, je vais pouvoir marquer ça sur un CV j’imagine ? Comme ça personne m’embauchera vu que manifestement je suis trop con pour pas savoir abandonner les combats perdus ?


#022

Jujutsu Kaisen 0

2021 – MAPPA – Réalisé par Park Seong-Hu

Tin je suis un peu emmerdé parce que j’ai vu le film hier après-midi et je dois reconnaître… être incapable de formuler une opinion un peu pertinente ou réfléchie à son sujet. Je pense ne pas avoir énormément aimé le film. Je l’ai trouvé très… mou. Il s’enferme très vite dans une formule assez claire, à base de blocs de 20mn (qui doivent chacun correspondre à un chapitre du manga original ? Je n’ai pas lu Jujutsu Kaisen 0 donc je pourrais pas trop dire) qui sont un peu écrits comme des épisodes de série avec introduction d’une nouvelle situation / scène de baston / plan final qui est clairement un cliffhanger. Le film introduit également pas mal de personnages pour ne rien en faire (les deux sœurs qui nous teasent un combat qu’on ne voit pas), ce qui m’a assez frustré. Du coup j’ai souvent eu l’impression de voir un film récap d’une nouvelle saison de Jujutsu Kaisen dont j’aurais loupé la diffusion. Le fait est que le film soit sur une qualité visuelle semblable et similaire à celle de la série n’aide pas à dissiper ce sentiment – même si encore une fois ça met l’emphase sur le fait que la qualité visuelle de la série est déjà assez ahurissante.

L’autre souci que j’ai eu c’est que… je me suis jamais vraiment impliqué dans l’histoire de Yuta. J’ai trouvé son introduction globalement assez loupée, beaucoup trop rapide, assez froide. J’ai été plus satisfait par le fait de voir apparaître le trio d’élèves de première année et évidemment croiser Goro qui fait son Goro mais même sur ce plan-là, faut quand même avouer que ça reste assez avare en matière de développement. J’ai même eu parfois l’impression de mater un film « bonus », vous savez comme les films de Naruto, Bleach ou My Hero Academia, où un perso inédit est introduit, où les personnages habituels évoluent pas d’un iota mais où t’es juste là pour un aspect un peu fanservice / voir tes persos favoris sur grand écran. C’est pas aidé par le fait que c’est une préquelle et que par conséquent non seulement on connaît déjà l’aboutissement des événements mais qu’en plus bah ouais tu peux pas faire tant de développement de perso que ça.

Ce côté « film fanservice » le film semble même l’assumer via quelques scènes obligées, comme par exemple cette séquence de 5mn où le film va très mécaniquement nous présenter une parade de scènes d’action mettant en scène tous les personnages secondaires de la série, qui vont tous apparaître 10s, faire leur coup signature, et redisparaître du film aussi vite qu’ils en sont revenus. Quelque part, c’est un film qui rend son cahier des charges beaucoup trop voyant: il ne réfléchit pas assez l’adaptation de l’histoire, qu’il adapte globalement de manière très froide, comme si une super musique, des super acteurs et des super cuts d’animation lors des bastons allait suffire.

Ah je suis évidemment très heureux d’entendre Kana Hanazawa hurler pendant 1h30 mais il m’en faudra hélas plus pour considérer ce Jujutsu Kaisen 0 comme autre chose qu’un film… assez mineur. Il est un poil meilleur que le troisième film My Hero Academia mais quitte à comparer avec d’autres films issus du Jump, bah il me paraît quand même à des kilomètres de Broly ou du Train de l’Infini, qui sont quand même des films beaucoup mieux adaptés à leur… format de film, justement. Qui ont bien pensés comment adapter une histoire pour la raconter sur un long-métrage ou comment repousser les limites de ce que la série télé avait posé…

Bref, c’est une adaptation un peu trop automatique. Techniquement impeccable, bien sûr, mais qui manque de cette âme et surtout de cette folie qui serait réellement bienvenue pour un tel univers.

(Pas de galerie de screenshot, j’ai que le PV sous la main haha.)


Et voilà pour conclure ce mois de mars ! Bon ça avance bien tout ça ! Je ne sais pas trop qu’est-ce que je vais me mater en avril. Peut-être l’occasion de revisionner quelques films que j’ai vu autour de 2005 mais que j’ai oublié ? Genre, au final, pourquoi ne pas revoir Le Château Ambulant ? Allez, essayons cette thématique, tout en continuant à la saupoudrer de films à licence – très envie de mater encore plus de Detective Conan, mais j’ai aussi du Lupin, du Saint Seiya et du Bleach sur le feu. Les possibilités sont nombreuses !

En attendant, le classement avance tranquillement:

  • 22/ Zeta Gundam A New Translation film 2: Love is the Pulse of the Stars
  • 21/ Zeta Gundam A New Translation film 1: Heir to the Stars
  • 20/ Saint Seiya: Eris et la légende de la pomme d’or
  • 19/ Zeta Gundam A New Translation film 3: Lovers
  • 18/ Tropical-Rouge! Precure Yuki no Princess to Kiseki no Yubiwa
  • 17/ My Hero Academia World Heroes Mission
  • 16/ Jujutsu Kaisen 0
  • 15/ Detective Conan: The Scarlet Bullet
  • 14/ Kimi no Koe wo Todoketai
  • 13/ Golgo 13
  • 12/ Princess Principal: Crown Handler – film 2
  • 11/ Detective Conan: Le Gratte-Ciel Infernal
  • 10/ Girls und Panzer das finale part III
  • 9/ Ride your wave
  • 8/ Sword Art Online Progressive: Aria of the Starless Night
  • 7/ On-Gaku: Notre Rock!
  • 6/ KonoSuba: Legend of Crimson
  • 5/ Nos mots, comme des bulles
  • 4/ Looking for Magical Doremi
  • 3/ Pompo the Cinephile
  • 2/ Josée, le tigre et les poissons
  • 1/ Revue Starlight the Movie

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