Cinéma / Séries TV,  Mangas & Animes

Le soleil a rendez-vous avec la lune

Je vais bloguer plus en 2023. Je pense. Je crois. En tout cas j’en ai envie. Réécrire de manière plus simple, avec moins de pression, juste raconter ma vie, les trucs que je regarde, les machins que je joue, les pensées du moment, comme avant. Avant, avant. Ces articles un peu fourre-tout, où je passe du coq à l’âne, publier des billets de qualité variable, me dire que je peux refaire des trucs un peu négligeables mais personnels. Une sorte de journal régulier, un peu couillon. Eh, j’ai mis en pause mon Twitter, c’est ptet la bonne occasion ?

Akiyama Mizuki par UtakaPen

Du coup par quoi je commence ? On est sur une semaine de démarrage de nouveaux animés, ça pourrait être un bon sujet d’expression. Après une saison d’automne où vraiment beaucoup de bonnes choses sont venus rythmer mes semaines, on arrive sur une saison d’hiver qui s’annonce déjà bien moins palpitante. Peu d’animés qui semblent très ambitieux, beaucoup de fantasy-isekai un peu interchangeable, clairement on est là pour se reposer et c’est la saison où a été placé et sacrifié tous les « petits projets osef » que personne voulait sortir face à Chainsaw-man, face à Bleach, face à Spy X Family, face à Gundam et, surtout, même si personne ne le savait encore, face à motherfuckin’ Bocchi the motherfuckin’ Rock.

Ma plus grosse attente de la saison, du coup, c’est un peu par défaut la seconde saison de Vinland Saga.

Je ne suis pas un lecteur du manga – je le devrais, pourtant – mais j’avais vraiment adoré la première saison donc j’accueille cette seconde avec beaucoup de curiosité (que raconter après cette première saison et après sa conclusion incroyable) et beaucoup de confiance (le staff de la s1 est toujours présent, donc on devrait être sur de la bonne continuité.) Le premier épisode de cette seconde saison était plus ou moins ce que j’attendais – de nouveaux personnages, une nouvelle ambiance – mais je dois avouer la mise en place peut-être pas toujours très palpitante, même si « être palpitant » est peut-être pas quelque chose que je devrais attendre d’un premier épisode qui est surtout là pour reposer l’univers et par la même rappeler l’aspect sombre de cette époque, évoquant quand même frontalement et brutalement les trafics d’êtres humains made in peuple viking.

D’ailleurs timing rigolo – y’a deux semaines j’étais en Normandie pour les fêtes, de retour dans mon Caen natal, et j’en ai profité pour enfin faire un truc que j’avais jamais fait quand j’habitais dans la région: visiter des musées, en particulier le musée de Normandie, situé dans le château de Caen. Petit musée historique, peu onéreux, assez honnête en soi. J’aurais ptet aimé plus de place dédié à l’histoire réellement moderne de la région mais si je vous en parle c’est que y’a une salle évidemment dédié à la place des vikings au sein de l’histoire normande. Bon la salle est pas bien grande mais elle évoque un peu comment l’imagerie viking a pas mal évoluée au fil des siècles dans la région: il faut réellement attendre le 19e siècle pour voir la Normandie « assumer » l’imagerie viking, là où manifestement c’était enterré et un peu oublié pendant une très longue période. Mais comme durant le 19e siècle semble commencer à se développer le besoin d’une « identité normande », c’est les ancêtres vikings qui refont soudainement partie de l’imagerie et de l’équation, permettant à la région de renouer avec une histoire qui la rend unique. Quitte à effectivement « gommer » le passé violent et cruel des vikings.

Donc bref j’aime bien le grand écart entre la manière dont ce premier épisode de Vinland Saga dépeint la manière assez cruelle dont les vikings font aussi pas mal tourner « leur » économie (le massacre de villages paisibles pour revendre les survivants comme esclaves) et mon passage en musée qui raconte comment la Normandie s’est réapproprié son passé viking à un moment où elle se cherchait une identité, et l’a un peu « sublimé » au passage. C’est comme ça qu’on termine avec un club de foot qui 1000 ans plus tard a un viking sur son écusson: je pense que Askeladd ne l’aurait pas vu venir cette histoire là ! Bon, il savait pas ce qu’était le football, ça rend la tâche de prédiction un peu plus compliqué !

Au musée, y’avait aussi cette stèle funéraire avec un visage gravé dessus, et franchement ce visage il me met trop bien, j’ai l’impression d’avoir croisé son regard alors qu’il faisait popo dans les bois

D’ailleurs, je sais pas pour vous mais mon cerveau arrive pas à assimiler le fait que c’est le même auteur derrière Planetes et Vinland Saga. Genre les deux mangas (et les deux animés) sont super, clairement le style visuel on voit que c’est lui, même la narration et caetera on reconnaît une patte et une touche, mais y’a un truc au fond de moi qui refuse de croire que le même gars peut faire une histoire super belle et super « réaliste » sur le voyage spatial tout en faisant une histoire épique et elle même pas mal documentée sur… les invasions vikings en Angleterre. Toujours un respect de ouf pour Makoto Yukimura parce que putain le talent quoi.

Bref, cela étant dit, les autres animés que j’ai un peu démarré cette saison, mon vrai enthousiasme « surprise » pour l’instant ça va être pour Trigun Stampede, dont j’ai plutôt apprécié le premier épisode.

Nouvelle « version » de Trigun, dans un nouvel univers, avec des nouveaux designs, une histoire totalement réécrite, qui en plus repart de zéro. Idéal autant pour les néophytes que pour les fans de la première heure. Le réalisateur disait en interview avoir pensé cette nouvelle « série » Trigun comme si c’était une nouvelle série de film mettant en scène un super-héros, son raisonnement étant que pour lui Vash the Stampede est un peu une figure super-héroïque japonaise qui pourrait être aussi universelle qu’un Batman ou un Spiderman. Je visualise le délire, et je trouve ça plutôt sympa. Maintenant faudrait que le mémo parvienne aux spectateurs chevronnés vu que tout ce que j’ai pu lire sur Internet autour de cet épisode 1 c’est des comparaisons incessantes à l’animé de 1998. « Oh ça se passe pas comme dans l’épisode 1 de 1998 c’est nul 🙁🙁🙁 », « Oh ça raconte direct le truc autour de Knives, on voit que ça part du principe que ça veut viser un public qui connaît déjà l’animé de 1998, comme FMA Brotherhood vis à vis de FMA 2003, eh oui je suis un fin analyste 😉😉😉 », « pourquoi refaire en 3D moche un animé visuellement parfait 😡😡😡 ??? »

Attendez quand tout ce beau monde va découvrir que l’animé de 1998 prenait déjà pas mal de libertés par rapport au manga de base, ça va halluciner sévère ! Bon je taquine un peu surtout que perso j’ai pas un attachement de fou sur le Trigun original: je l’avais « enfin » maté y’a un an et demi, j’avais trouvé ça très sympa, j’avais ultra-kiffé l’OST, j’avais été un peu déçu par le côté « abrupt » de l’intrigue sur les derniers épisodes, j’avais beaucoup aimé ses personnages principaux mais voilà, comme c’est pas un animé avec lequel j’ai grandi, bon perso ça me va de le voir être ultra-modifié. Le seul truc qui m’attriste un peu c’est la disparition du perso de Milly. Mais à part ça ? J’aime bien les nouveaux designs et surtout, wah, l’aspect technique je le trouve ouf. Et pas que pour les scènes d’action !

Elle pouffe comme aucun autre perso d’animé n’a jamais pouffé

Bon de base c’est le studio Orange qui est derrière, donc quand on a vu Beastars et surtout L’Ere des Cristaux, on sait d’avance que là aussi on peu partir confiant sur l’usage de la 3D. Parce que contrairement à pas mal d’autres studios spécialisés, Orange se ramène souvent avec une direction artistique incroyable et une mise en scène qui va réellement penser la 3D et ce qu’elle peut amener ! Du coup on a une 3D ultra dynamique, parfaitement exploitée pour rendre les personnages extrêmement vivants, et c’est en plus accompagné de décors finement pensées et d’excellentes chorégraphies dans les scènes d’action. C’est aussi des projets qui prennent du temps à être conçu et travaillé, ce qui se ressent pas mal – manifestement ça fait presque une demie-décennie que ça bosse sur ce Trigun Stampede, et c’est clairement – visuellement – le projet le plus ambitieux du studio jusqu’ici.

C’est ptet pour ça que ça me fait mal de voir des gens qui mettent d’emblée la série à la poubelle à cause de sa 3D ou qui préjugent très vite que c’est un projet 3D crée à la va-vite uniquement pour surfer sur la vieille hype d’une vieille série. Non clairement ça paraît être un projet bien réfléchi, bien dirigé et qui clairement amène des choses intéressantes sur la table. Je suis donc très curieux de voir les prochains épisodes, d’autant que je vais pas mentir – cette ptite ambiance western postapo avec ces persos au nom abusé (le nouveau perso principal il s’appelle Roberto de Niro ???) (mais est-ce si surprenant dans un univers où on peut trouver un mec appelé Midvalley the Hornfreak ?) bon bah c’est une ambiance quand même pas mal rafraîchissante dans l’animation japonaise de maintenant. Je veux dire, c’est pas de l’heroic-fantasy avec des skills et des héros chiants donc moi ça me va !

(Non parce que pour l’instant, l’épisode 1 le plus chiant que j’ai vu c’est celui de Pour ma retraite, j’épagne 80 000 pièces d’or dans un autre monde où vraiment le rythme est pété, visuellement se passe pas grand chose, et faut 20mn pour arriver à l’explication du concept qui est dans le titre moi je dis t’as pas besoin d’installer autant.) (Et le perso du frère est déjà ultra-cringe alors qu’il apparaît, quoi, 1mn à tout casser ?)

(Mais bon, pour rester dans les animés, je tiens aussi à vous annoncer fièrement que ayé j’ai enfin maté Kannazuki no Miko.)

Kannazuki no Miko c’est marrant mais je l’ai maté par nostalgie. Pas par nostalgie de la série, hein, parce que la série je ne l’avais jamais vue. Non, c’est par nostalgie des génériques que je l’ai enfin regardé. Plus globalement, en ce moment, je retrouve une certaine nostalgie de mes premières nuits karaokés, et particulièrement de ma première Epitanime. Bon c’est une nostalgie que j’ai toujours eu mais elle est un peu excessive ces derniers temps parce que damn putain je vis la crise de la trentaine et j’ai ni la thune ni le permis qui me permet de la vivre en m’achetant des bagnoles de sport du coup je reste sur mes trucs d’otakus😭. Bref, première Epitanime, première nuit karaoké et parmi les nombreux génériques que je vais découvrir à ce moment-là, va y’avoir Re-sublimity et surtout Agony, respectivement opening et ending de la série, qui vont débarquer. C’est des chansons qui vont immédiatement me rester dans la tête, me hanter un peu, que je vais télécharger en mp3 dès que je rentrerais chez moi, et qui font partie de ce groupe de génériques que je vais me passer en boucle autour de juin 2009 – ce qui m’amènera à créer Tsumugi pour développer encore plus mon amour des anisongs.

Si on fait un raccourci, est-ce que sans Agony il y’aurait eu Tsumugi puis mon podcast Kaorin ? Ptet pas…

Bref, vous l’aurez compris, je suis dans une période KOTOKO / I’ve sound de ouf en ce moment et puis voilà, une chose en emmenant une autre, me voilà à ENFIN mater Kannazuki no Miko.

Bon les génériques sont mieux que la série, mais quelque part je le savais déjà !

Kannazuki no Miko c’est une série qui a l’odeur de 2004. Le chara-design est d’époque, l’aspect technique aussi, ça flashouille dans tous les sens, les couleurs sont un peu criardes, l’intrigue est super brouillonne et veut évoquer beaucoup de choses en peu d’épisodes. C’est un ultra gloubi boulga: ça parle de deux prêtresses qui doivent protéger la terre d’une mystérieuse menace, y’a une romance entre les deux, mais AUSSI entre une des héroïnes et un mec random qui est censé combattre ces deux prêtresses mais va trahir son clan pour protéger celle qu’il aime, les méchants y’a un mec edgy a épée, une prêtresse sadomaso, une brutasse fan de petits seins (??), une mangaka, une experte en DDR et une gamine-chat infirmière (???), les persos utilisent de la magie pour invoquer des méchas géants qui vont se battre comme avatar des combattants…. C’est… le bordel, oui ! Oh, et évidemment y’a des agressions sexuelles entre persos mais ça c’est de toute manière compris dans le pack des animés de 2004, on se rassurera en se disant que contrairement à Narutaru aucun tube à essai n’est ici impliqué.

Oui, c’est une série qui n’a pas la moindre once de subtilité, ce qui est là aussi pas mal dans l’ADN de l’époque. Le triangle amoureux n’a aucune nuance, une des héroïnes pète un méga cable et devient super méchante à cause d’UN malentendu, les méchants veulent détruire le monde pour des raisons extrêmement basiques (qui varie de « mon père m’a battu donc je veux détruire l’humanité » à « je sais pas y’a une malédiction ancestrale à faire respecter je suis pas payé pour me poser des questions »), les combats vont souvent directement à l’essentiel avec des échanges de coup de poing mécaniques… Himiko est une héroïne qui est toujours trop gentille trop pure et qui va tout faire pour faire emporter le pouvoir de l’amour, alors que Chikane elle a un côté DARK et SOMBRE qui ne demande qu’à EXPLOSER. Genre même les symboliques sont direct dans ta gueule genre à la fin de la série Chikane et Himiko ont échangées la couleur de leurs habits pour montrer leurs CHANGEMENTS DE PARADIGME. La série a pas de message caché, de double sens de lecture: elle est toujours que ce qu’elle montre et que ce qu’elle essaie de raconter, pas plus.

Toxic ♪

Du coup ouais c’est bordélique, ça a pas mal vieilli sous pas mal d’aspects, les rebondissements sont pas toujours très intelligents et je me demande encore où ils voulaient en venir avec le héros qui vraiment ne sert qu’à créer des quiproquos un peu nuls en plus de manquer clairement de personnalité pour un perso qui est censé avoir un destin ultra-tragique mais en vrai j’ai pas totalement passé un mauvais moment. Mais c’est surtout parce que je pense, vraiment et sincèrement, que même si la série est pas ouf, elle m’a ramenée à une époque où ces animés edgy et con-cons… je me les enfilais avec plaisir quand j’étais ado. Genre, franchement, j’avais adoré Mai Hime à l’époque mais mis à part une meilleure qualité technique, qu’est-ce que la série fait réellement mieux que Kannazuki no Miko ? Dans Mai Hime je kiffais pas mal Shizuru malgré (surtout grâce à) son ultra-toxicité, et fatalement je me retrouve devant Kannazuki no Miko a apprécier Chikane pour les mêmes raisons. Même l’argument musical tient pas la route: ok Mai Hime a une super OST de Kajiura, mais est-ce qu’elle a deux génériques par KOTOKO ? Ca s’équilibre…

Indéniablement, Kannazuki no Miko je l’aurais vu à 16-17 ans, l’âge où je me lançais dans les animés, j’aurais adoré. Même que j’aurais sans doute eu Chikane en avatar pour un perso sur un des forums RP que je fréquentais à l’époque. Bon maintenant j’ai plus 16-17, j’en ai presque 34, j’ai un ptit coin du cerveau qui me dit que je régresse quand je mate ce genre de trucs mais au fond je m’en fous un peu. C’est objectivement une série pas ouf mais j’ai pas détesté la regarder, et ça m’a rappelé… quelque chose. Un vieux sentiment un peu enfoui quelque part. Pas le sentiment dont je suis le plus fier, mais un sentiment que je dois accepter.

Est-ce que je suis pas à deux doigts de faire ressortir mon Shadow intérieur avec ce genre de délire… ?

Quand tu te fais chier à l’aprem barbecue parce que t’as oublié d’acheter de quoi faire du feu

En parlant de « vieux trucs », là ma lubie ces derniers temps c’est d’enfin aller à la médiathèque à côté de chez moi et de récupérer des DVD de films que j’ai jamais vu. C’est un super plan: comme j’ai le DVD pour seulement une durée limitée, ça me force à regarder les films avant de les rendre !!! Alors que si le film était sur une plate-forme de streaming ou sur un disque dur ou même sur un DVD que j’aurais acheté à 1€ dans un cash converter, bon bah jamais je l’aurais regardé parce que j’aurais pas eu de deadline pour me contraindre et forcer à le mater au plus vite ! Tin je suis vraiment un putain de génie 😎.

Du coup ça fait quelques mois que je m’enchaîne enfin les grands films. Genre j’ai enfin vu Les Affranchis de Scorsese. Vous saviez que c’était un super film ? Bon bah je suis heureux de vous l’apprendre et de vous le confirmer. French Connection ? Sympa cool ! Les Hommes du Président ? Pas mal, je recommande ! Minority Report ? Plutôt bien réalisé, le réalisateur doit être bon ! Et puis là par exemple, je viens de me faire Collateral de Michael Mann. Waaah, comment c’est un super film là aussi.

J’ai jamais vraiment caché mon amour pour les films avec Tom Cruise dedans. Même si ok les années 2010 ont été compliqués parce que mis à part les Mission Impossible (après Ghost Protocol est ptet un de mes films d’action favoris) et – évidemment – – je met l’emphase sur évidemment alors que c’est pas forcément une évidence – Edge of Tomorrow, bon bah il a pas forcément offert de turbo-bon films. Genre ok Jack Reacher ou American Made c’est honnête, mais c’est surtout La Momie ou Oblivion qui viennent pas mal ternir le tableau, surtout après une décennie – les années 2000 – où sa carrière est devenue juste ouf. Chaque film de Tom Cruise semblait devenir une nouvelle rencontre entre lui et un réalisateur incroyable, et quand tu te dis qu’il a enchaîné en quatre/cinq ans les deux premiers Mission Impossible (le premier est super et j’avoue un plaisir coupable total sur le second), Eyes Wide Shut, Vanilla Sky, Minority Report, la Guerre des Mondes et ce Collateral. Wah quand même pas mal. Bon après il a explosé en vol, y’a eu les délires scientologues scabreux, mais wah le Tom Cruise de 1996 à 2005 ? Pas mal de bangers.

Et j’avais jamais vu Collateral !

Et wah j’ai beaucoup aimé ! La rencontre entre un chauffeur de taxi (joué par Jamie Foxx) et un tueur à gage (joué par Tom Cruise), rencontre qui va évidemment mal se passer pour l’un des deux, qui va se retrouver contraint et forcé d’assister l’autre dans ses contrats du soir. Bonne mise en place des événements, bonne tension, relation très intéressante qui se tisse entre les deux personnages, très bons dialogues, bonne conclusion… ça m’a pas mal porté pendant les deux heures, entre autres grâce à l’excellente tension que le film parvient à mettre en place et à maintenir. Les rebondissements sont bien amenés, espoir et désespoir se mêlent parfaitement… et puis y’a une scène un peu doucement dingue qui implique un coyote et du Audioslave, ça m’a pas mal subjugué.

Bref, tout comme les Affranchis m’avait donné l’envie de mater plus de Scorsese parce que damn c’est vrai que me manque genre la moitié de ses chefs d’oeuvre (y’a tout un running gag où en ce moment j’essaie de mater Casino mais y’a des trucs qui m’en empêchent constamment, genre là la dernière fois le dvd que j’ai récupéré à la médiathèque était trop explosé pour pouvoir être lu), bon bah Collateral ça m’a rappelé que faudrait vraiment que je mate plus de Michael Mann. Genre j’ai maté Heat y’a vingt ans sur TF1, faudrait vraiment que je m’y replonge…

En même temps en ce moment c’est vrai que j’ai aussi une ptite marotte pour les films de crime. Les mafias, les assassins, les espions, les politiciens qui s’assassinent… J’ai une envie de voir des films où ça se flingue. Et si possible où ça se flingue bien. Et encore mieux si à chaque fois c’est jamais personnel, toujours les affaires…

L’occasion pour conclure cet article bon bah d’évoquer très vite le manga De nous il ne restera que des cendres. Nom français plutôt sympa (ça fait très film dramatique français), c’est chez Kana en 4 tomes, et j’en ai fini la lecture tout juste hier ! Et c’est un manga complétement dans ma marotte du moment puisqu’on y raconte l’histoire de Yû, assassin au service d’une triade chinoise dont la particularité principale est son utilisation du travestissement comme moyen d’atteindre facilement ses cibles. Bon il a aussi des gros sourcils et une envie de vengeance de ouf (il cherche un mec qui a buté sa soeur, sale bail), et on suit donc ses aventures et ses découvertes au sein du monde de la pègre dans ces quatre volumes. Bon je vais pas mentir: ça sent la série interrompue et annulée faute de succès au Japon car le dernier tome essaie de conclure le plus rapidement possible tous les arcs narratifs en cours. La bonne nouvelle c’est que ce n’est pas trop abrupt, et qu’on a un tome final assez correct, qui ne vient pas laisser un goût d’inachevé en fin de parcours. Globalement une lecture qui fonctionne bien, bien aidée par son protagoniste et ses interactions avec le reste du cast… qui est souvent assez haut en couleur. J’aime bien aussi la patte de l’autrice, style très clair, très fluide. L’intrigue est ptet finalement le point faible du manga, car elle manque pas mal d’originalité, ce qui fait que si c’est quand même pas trop mal raconté, ça peine à vraiment marquer les esprits.

Mais en tout cas, si vous cherchez un manga de crimes et d’assassins qui soit plutôt honnête à lire un bon ptit après-midi d’hiver, bon bah De nous il ne restera que des cendres fait le taf !

Et voilà du coup pour ce ptit article un peu fourre-tout, j’espère qu’il vous aura plu. Là le reste de la semaine je pense le dédier à préparer ma future entrée en formation, ça va commencer à être sérieux ! Vais-je parvenir à recaler mon rythme de sommeil d’ici là ? Très improbable, mais qui ne tente rien n’a rien !

Prenez soin de vous~

Moi repensant à la BAFFE qu’était l’épisode 12 de Gundam Witch from Mercury
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Un commentaire

  • Doa

    Punaise cette fin d’article m’a rappelé que je me suis arrêté au milieu de Gundam lasorcieredemercure ! J’avais aussi repéré De nous il ne restera que des cendres, tu confirmes qu’il est sympa, je le prendrais =)
    Sinon, le coup de l’emprunt mediathèque ? Tout simplement brillant Amo !

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