Mangas & Animes

👑Mes coups de coeur anime 2024 (Bilan vidĂ©o)👑

Ok lĂ  c’est le moment oĂč le mĂ©lange entre le blog et la chaĂźne Youtube devient bizarre parce que y’a un mois vous aviez eu mon bilan anime 2024, avec ses 15 animĂ©s dispersĂ©s sur 12 mois. C’Ă©tait cool, non ? Bon bah du coup voici dĂ©sormais mon bilan anime 2024. Le… second.

Mais eh, deux diffĂ©rences de taille ! La premiĂšre c’est que c’est en format vidĂ©o, et la seconde c’est que lĂ  j’Ă©voque tous les animĂ©s de 2024 que j’ai bien aimĂ©. Et comme parfois il faut offrir des bonus aux gens mĂ©ritants – bah ça contient aussi toute une partie inĂ©dite, oĂč j’Ă©voque plus longuement les autres animĂ©s de 2024, ceux que j’ai moins aimĂ© ou qui m’ont moins convaincu.

La vidĂ©o fut sympa Ă  faire – j’avais encore une fois sous-estimĂ© la longueur de ce type de projet. HonnĂȘtement, quand j’ai vu que mon speak Google dĂ©passait les vingt pages et que ça indiquait une vidĂ©o d’au moins une heure, j’ai dĂ©cidĂ© de couper pour ne garder que mes coups de coeur et honnĂȘtement j’ai bien fait. Ca fait 45mn bien tassĂ©, qui donne un bilan que j’espĂšre positif sans ĂȘtre naĂŻf des animĂ©s de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e. Ca vous donnera aussi, je l’espĂšre, des envies de visionnages !

Du coup, cet article est en deux parties: vous allez avoir la vidĂ©o, la retranscription de l’intro, et ensuite ce sera suivi par la partie inĂ©dite dĂ©diĂ©e aux animes que j’ai moins aimĂ©. Puis arrivera un moment oĂč les rails vont se croiser et on arrivera Ă  la partie dĂ©diĂ©e aux animes que j’aime bien – eux classĂ©s par genre (action / drame / comĂ©die & romance.) Cette petite diffĂ©rence s’explique par le format initial oĂč, Ă  la base, je commençais par ce que j’aimais le moins pour finir par ce que j’aimais le plus. Ah oui, y’a un top 5 Ă  la fin – d’ailleurs oui je me suis pas foulĂ© et pour trois animĂ©s j’ai rĂ©utilisĂ© ce que j’avais Ă©crit lors de mon bilan de la fin d’annĂ©e derniĂšre.

Devez-vous donc vous attendre Ă  dĂ©sormais avoir deux bilans anime par an sur NĂ©ant Vert ? Ptet. Je sais pas encore si je renouvellerais cet exercice sur ma chaĂźne mais j’avoue que si j’Ă©tais trĂšs pessimiste et assez grognon pendant l’Ă©criture, vraiment pas ouf pendant l’enregistrement, c’est pendant le montage que je me suis rendu compte que le format Ă©tait pas si mal et mĂȘme plutĂŽt fun Ă  monter. Donc qui sait ?

Allez, fini de blablater – je vous laisse avec la vidĂ©o et le ptit contenu inĂ©dit. Enfin « ptit » – c’est quand mĂȘme 8 pages sur Google Docs đŸ€“ !

La retranscription commence ici:

2024 est bien terminĂ© et enterrĂ©, donc comme dirait les Neg Marrons, il est temps de faire le bilan ! Et d’un point de vue anime ça a Ă©tĂ© une annĂ©e trĂšs riche – beaucoup de sĂ©ries, beaucoup de nouveautĂ©s, on peut pas dire que l’animation japonaise semble ralentir dans son rythme de production toujours plus Ă©levĂ©. Mais du coup, que retenir des quasiment 200 sĂ©ries produites et sorties ? Quels sont celles qui se distinguent du lot, quelles sont les pĂ©pites cachĂ©es et, Ă  l’inverse, quelles sĂ©ries populaires mĂ©ritent clairement leur succĂšs ?

Et bah bonjour je suis Amo ! Habituellement je fais la preview des saisons, je prĂ©sente les sĂ©ries avant qu’elle sorte, et c’est vrai que jusqu’ici je faisais que trĂšs rarement le service aprĂšs-vente. Mais du coup, aprĂšs avoir vu plus de 70 sĂ©ries cette annĂ©e, je voulais quand mĂȘme essayer de vous parler de mes petits favoris 

Initialement je voulais faire un bilan global de tous les animĂ©s que j’ai vu, et puis quand j’ai vu qu’au final ça donnait un doc de quasiment 30 pages qui aurait dĂ©bouchĂ© sur une vidĂ©o d’1h20 j’ai UN PEU lĂąchĂ© l’idĂ©e – donc du coup ça va vraiment ĂȘtre que des sĂ©ries que j’aime bien ! 

DĂ©jĂ  point important: j’ai pas forcĂ©ment tout vu et donc vous Ă©tonnez pas si y’a des absents – ça veut pas forcĂ©ment dire que j’ai pas aimĂ© ! J’ai par exemple pas vu les suites de Demon Slayer, Bleach ou Slime
 J’ai pas non plus vu des sĂ©ries comme Blue Box ou le remake de Spice and Wolf
 Souvent parce que j’ai dĂ©jĂ  lu le manga ou vu la sĂ©rie originale. Donc vous inquiĂ©tez pas si votre favori est pas lĂ , ça veut pas forcĂ©ment dire que je trouve ça nul !

Et du coup second point – je vais me limiter aux sĂ©ries ! j’ai beaucoup hĂ©sitĂ© Ă  Ă©voquer les films, mais au final retenez juste que y’a trois films que j’ai adorĂ© cette annĂ©e: 

  • Look Back, franchement prodigieux, aussi Ă©mouvant que douloureux, un incontournable pour les fans d’animation. 
  • The Colors Within, extrĂȘmement beau et chaleureux, c’est un film qui met vraiment de trĂšs bonne humeur, trĂšs inspirant, vraiment sautez y quand ça sortira en France.
  • Et puis
 le film Uma Musume, qui est juste incroyable en terme de qualitĂ© visuelle et qui raconte une super rivalitĂ© entre deux hĂ©roĂŻnes assez oufs – surtout AgnĂšs Tachyon, qui fusionne l’archĂ©type de l’athlĂšte et de la scientifique folle, ce qui est une super idĂ©e.

Donc ouais vous aurez remarquĂ© que deux de ces trois films sont pas encore sortis officiellement en France donc raison de plus finalement de mettre les films de cĂŽtĂ©.. mais ils sont super 👍👍 !

Donc voilĂ , en tout cas on va faire le tour d’une trentaine de sĂ©ries que j’ai bien aimĂ© cette annĂ©e, classĂ© en 4 catĂ©gories: action, drame & comĂ©die, avant de terminer en vous rĂ©vĂ©lant en profondeur mon top 5, c’est Ă  dire bah
 euh
 mon top 5 quoi, mes cinq sĂ©ries favorites


Le MĂ©diocre

Bon, commençons avec les sĂ©ries qui ont pas Ă©tĂ© de trĂšs bons moments
 

A commencer par exemple par Code Geass Dakkan no Roze. Bah oui, tout le monde a eu l’air de s’en foutre mais on a eu une nouvelle sĂ©rie Code Geass cette annĂ©e – et j’avoue qu’au dĂ©but j’étais assez content de retrouver l’univers de cette franchise. Les premiers Ă©pisodes m’ont donnĂ©s l’impression que j’allais retrouver cette pluie de rebondissements qui faisait le seul de la sĂ©rie originales, le concept de l’hĂ©roĂŻne et sa voix-Geass y’avait un truc intĂ©ressant
 mais au final non, la seconde moitiĂ© Ă©tait vraiment pas bien du tout. Le mĂ©chant est vraiment nul, son plan final Ă  base de robots aspirateurs super lents qui broient des humains est vraiment pas bien, en 12 Ă©pisodes la sĂ©rie dĂ©veloppe que dalle ses persos, ça manque de sĂ©quences fortes – bref, trĂšs passable.

Idem, dans les sĂ©ries qui s’effondrent assez vite, je voulais citer ATRI !

Au dĂ©part j’étais assez saucĂ© pour cette adaptation de visual novel racontant la rencontre entre un mec estropiĂ© et une fille robot dans un monde de plus en plus submergĂ© par les eaux. Au staff on retrouve un studio que j’aime beaucoup, TROYCA, et une partie de l’équipe qui avait bossĂ© sur la trĂšs chouette adaptation de Bloom Into You, un de mes mangas de romance favori. Que pouvait-il mal se passer ?

…Bah c’est pas bien Ă©crit !

ATRI c’est une sĂ©rie qui change d’intrigue et d’ambiance Ă  chaque Ă©pisode mais rĂ©ussit jamais Ă  quoi que ce soit. Les sĂ©quences humoristiques sont jamais drĂŽles car limitĂ©es aux 2 mĂȘmes vannes, la romance fonctionne mal entre autre parce qu’une histoire d’amour entre un mec qui fait tout le temps la gueule et une robot qui est une gamine de 10 ans aussi bien physiquement que mentalement bon bah c’est vraiment pas une romance qui donne trĂšs envie de s’investir
 Beaucoup de sĂ©quences incohĂ©rentes, beaucoup d’Ă©vĂ©nements qui sortent de nulle part ou qui sont trĂšs mal gĂ©rĂ©s – par exemple y’a un moment oĂč nos hĂ©ros sont trahis par une de leurs connaissances, elle menace des gens avec un couteau bref ça dĂ©conne pas, et que se passe t-il 10mn plus tard ? Bon bah ils l’embauchent pour qu’elle devienne prof auprĂšs d’enfant, aprĂšs une sĂ©quence redemption d’une minute Ă  tout pĂ©ter. Inutile de dire que ça marche pas trop…

La fin Ă©tait OK, les visuels Ă©taient trĂšs trĂšs beaux, c’était quand mĂȘme joliment animĂ© mais bon tous ces efforts pour essayer de sauver un truc trĂšs trĂšs mal Ă©crit, ça m’a fait pas mal de peine donc ouais, vraiment vraiment pas aimĂ© ATRI mais au moins je suis allĂ© jusqu’au bout contrairement Ă  ce qui est ptet la sĂ©rie que j’ai trouvĂ© la plus nulle cette annĂ©e, c’est Ă  dire The Idolm@ster Shiny Colors !

The Idolm@ster c’est une franchise qui en animĂ© a une histoire intĂ©ressante – que ce soit avec la super sĂ©rie de 2011 qui regroupe quasiment tous les talents qui viennent de se barrer de chez Gainax ou la tentative trĂšs bizarre – mais un peu fascinante – de foutre nos hĂ©roĂŻnes idols dans une sĂ©rie de robots gĂ©ants. Oui ça a existĂ© c’était Idolmaster Xenoglossia – seule sĂ©rie ou deux meufs se battent pour savoir qui aura le droit de draguer un robot gĂ©ant, chef d’oeuvre moderne. Authentique masterclass poulet qui pĂšte son crĂąne (yoyoyo je suis jeune).

Mais bref, Shiny Colors non seulement y’a pas de robot gĂ©ant mais en plus c’est moche et chiant. DĂ©jĂ , la 3D est nulle de nulle, ultra raide, super peu expressive, jamais intĂ©ressante – bref du Polygon Pictures typique. Mais en plus le casting est inintĂ©ressant, avec des hĂ©roĂŻnes jamais passionnantes, occupant des archĂ©types vus 300 fois – ce qui est incomprĂ©hensible parce que des persos un peu “funs” dans le mobage Shiny Colors y’en a – genre Madoka, Fuyuko, Luca ou Tora. Mais c’est 4 persos qui ne SONT PAS dans cette saison 1, de maniĂšre incomprĂ©hensible. C’est comme si t’étais sĂ©lectionneur de l’équipe de France et que pendant des annĂ©es tu dĂ©cidais de jouer sans Karim Benzema.

Bref, je sauverais ptet juste les sĂ©quences de concert, mais en l’état c’était ennuyeux, inintĂ©ressant et profondĂ©ment nĂ©gligeable, ce qui est ptet ce que je dĂ©teste le plus. 

Et j’ai hĂ©lĂ s un peu le mĂȘme sentiment sur l’animĂ© Blue Archive.

Lui aussi adapte un mobage qui a un casting trĂšs large, mais qui dĂ©cide de se concentrer sur ptet les cinq hĂ©roĂŻnes les plus passables de tout le jeu. Du coup bah c’est super bien produit, l’animation est au top mais franchement j’en ai trĂšs vite eu rien Ă  foutre des personnages, qui ont tous et toutes le goĂ»t du tofu, du coup j’ai lĂąchĂ© Ă  l’épisode 3. Je suis pas joueur de Blue Archive et honnĂȘtement c’est un univers que je connais que via les trĂšs nombreux fanarts que je vois passer, mais l’animĂ© m’a donnĂ© zĂ©ro envies de pousser plus loin et de dĂ©couvrir plus en profondeur tout ça. C’est encore une fois un peu dommage – ça m’a donnĂ© le sentiment d’un gĂąchis de talent, mais bon hĂ©lĂ s, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, adapter des mobages c’est rarement rĂ©ussi, tout le monde n’est pas Arknights ou Princess Connect. 

Cela Ă©tant dit, vous vous souvenez de Sasaki and Peeps ?

Adaptation d’un light novel, premier Ă©pisode de 40mn, salaryman qui se retrouve Ă  pouvoir naviguer entre monde rĂ©el et monde de fantasy, ce qui donnait une sĂ©rie qui mĂ©langeait bizarrement codes de l’isekai, codes de la tranche de vie et code de l’urban fantasy, puisqu’il rejoignait rapidement un organisme chargĂ© d’éviter les crimes surnaturels dans le Japon moderne. Ce mĂ©lange des genres aurait pu donner quelque chose d’un peu neuf et assez riche



 mais au final c’est juste un light novel mal Ă©crit et qui exploite mal son concept



 un de plus


Y’a ptet dans cette sĂ©rie le twist le plus pĂ©tĂ© du cul que j’ai pu voir dans un animĂ© en 2024 parce qu’on passe deux Ă©pisodes Ă  nous prĂ©senter du coup cette office lady…

… qui est lĂ  en tailleur Ă  expliquer au hĂ©ros presque trentenaire les codes de son nouveau taf. Bref j’étais lĂ  en mode “bon ptet que ça va finir en romance, ok je vois le truc venir, pourquoi pas.” Et puis lĂ  lors d’un repas dans un resto trĂšs chic, t’as la meuf qui dit casuellement “oh au fait j’ai seize ans.” 

‘___’  Bon bah ok…. au suivant alors…

Et tiens, d’ailleurs, niveau scĂšne qui m’ont rendu ouf, faut que je vous parle de l’épisode 2 de The Most Notorious “Talker.” 

Oui j’ai matĂ© cinq Ă©pisodes de cette sĂ©rie et oui je m’y Ă©tais mis Ă  la base juste parce que j’aimais bien le design de l’hĂ©roĂŻne.

Mes intentions n’étaient pas pures, je le confesse. 

Donc bref, Ă  la fin de l’épisode 1 le hĂ©ros est trahi par deux de ses compagnons, qui se barrent du groupe avec la caisse, le laissant lui et un autre gars sans le sou. L’épisode 2 il va donc essayer de les traquer et les retrouver, ce qu’il va parvenir Ă  faire. Ca va donc ĂȘtre l’heure de la punition
 Et Il va donc les revendre pour 15 millions de piĂšces Ă  un de ses potes qui est, hasard coĂŻncidence, marchand d’esclave. Sachant que Ă  la base les deux gus ils en avaient volĂ©s 12 millions dont le gars en plus, il se fait un petit bĂ©nĂ©fice par la mĂȘme occasion ! Eh, y’a pas de petits profits !

Mais sinon Ă  part ça bah la sĂ©rie est pas trĂšs intĂ©ressante, c’est clairement Ă©crit par un mec qui trouve que le hĂ©ros de Shield Hero Ă©tait pas assez un connard, du coup ça donne un truc super-edgy, trĂšs amoral – ce qui en l’état aurait pu ĂȘtre divertissant Ă  mater, mais la sĂ©rie sait jamais si elle veut ĂȘtre une parodie dĂ©guisĂ©e des anti-hĂ©ros de webnovel ou au contraire ĂȘtre un truc Ă  prendre rĂ©ellement au premier degrĂ© – parce que y’a quand mĂȘme des moments oĂč elle essaie de nous faire croire que le mec il a des excuses d’ĂȘtre comme ça, genre il aurait souffert par le passé  Mais bon ça, j’en ai rien Ă  branler en vrai. T’es pas Lelouch, frĂ©rot ! 

Allez, plus rapidement pour les derniers animĂ©s de cette catĂ©gorie – je suis allĂ© au bout de The Many Sides of Voice Actor Radio mais j’avoue pas en avoir retenu grand chose, la sĂ©rie passant son temps Ă  ne pas savoir ce qu’elle veut ĂȘtre. Une comĂ©die ? Un drame ? Un animĂ© parlant du monde du doublage ? Dans le mĂȘme Ă©pisode tu peux avoir une hĂ©roĂŻne qui fait un nervous breakdown parce qu’elle arrive pas Ă  jouer correctement trois lignes PUIS derriĂšre une scĂšne oĂč ça se tripote les nibards dans le bain – non mĂȘme le yuri est pas trĂšs intĂ©ressant, parce qu’il est juste limitĂ© Ă  une forme de fanservice, la relation entre les deux hĂ©roĂźnes Ă©tant pas super bien Ă©crite. Bref, passons Ă  Mysterious Disapperances qui a une grosse vibe de mĂ©ga sĂ©rie B avec ses histoires horrifiques mĂ©langĂ©es Ă  son hĂ©roĂŻne Ă  giga nibards, ça aurait pu me plaire mais bon c’est trĂšs trĂšs mal produit, c’est souvent trĂšs moche, donc j’ai lĂąchĂ© Ă  la moitiĂ© !

Et pour finir, terrible trahison: j’étais saucĂ© par Kinokoinu parce que je trouvais le design du champichien trop mignon, et j’imaginais ça comme un truc mĂ©ga dĂ©tente, parfait pour mes pauses dĂ©jeuner au taf afin d’ĂȘtre apaisĂ©. Bon bah Ă  la place je sortais de chaque Ă©pisode un peu en colĂšre parce que pendant 20mn j’ai vu un champichien pourrir la vie d’un mec, et le mec en question Ă  chaque fois il Ă©tait lĂ  en mode “oh bah c’est ballaud
 Champichien a encore fait des bĂȘtises
 mais eh il m’aide Ă  aller mieux donc ça va.” Non il t’aide pas Ă  aller mieux, adopte toi un vrai chien et dĂ©barrasse toi du champichien, je sais pas, dĂ©coupe le et fais en de la sauce pour tes pĂątes
 ou de la garniture pour pizza
 Comme tu veux quoi
 

Le DĂ©cevant

Le DĂ©cevant c’est ces sĂ©ries pour lesquelles j’avais des vraies attentes mais qui au final ne les ont pas remplies et allez on va commencer cash avec


Kaiju n°8.

Je vais la faire court – j’ai matĂ© les 12 Ă©pisodes sans souci, je me les suis enchaĂźnĂ©s, ça se mate bien, c’est bien produit mais alors tin plus la sĂ©rie avance moins elle est rĂ©ellement intĂ©ressante. En gros Kaiju n°8 c’est une sĂ©rie qui passe son temps Ă  retirer tout ce qui peut faire son originalitĂ©. Par exemple, les kaijus ont des designs de moins en moins kaijus, genre lui on dirait plus un dĂ©mon de Jujutsu Kaisen qu’autre chose. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale je suis allĂ© faire la sĂ©rie en me disant “bon ils vont combattre des gros monstres” et au final
 bah pas tant que ça ? C’est beaucoup de combat contre des kaijus de taille humaine, ce qui, lĂ  aussi, est vraiment dĂ©cevant – encore une fois ça pourrait ĂȘtre des dĂ©mons de Jujutsu Kaisen, ça serait pareil. Au pire je me disais bon y’a tout le pitch ou le hĂ©ros peut lui-mĂȘme se transformer en kaiju et doit le cacher parce qu’il est au sein d’une brigade anti-kaiju, ça crĂ©e un peu de suspens, tu vois le hĂ©ros s’organiser pour essayer de garder son secret
 sauf que allez bon bah non mĂȘme ça ça dure pas. 

Bref, Kaiju n°8 on dirait une Ɠuvre conçue en laboratoire pour essayer de plaire au plus de gens possible, et qui du coup pour limiter les risques retire Ă  chaque Ă©pisode ce qui pourrait cliver ou ĂȘtre dĂ©testĂ©. En consĂ©quence on a une Ɠuvre super prudente, mais qui perd un peu plus Ă  chaque fois le peu d’ñme qu’elle avait Ă  la base. Bref, j’ai pas dĂ©testĂ© regarder mais, vraiment, je m’en fous de la suite – et c’est pas un sentiment que j’aime avoir.

Cela Ă©tant dit, en dĂ©ception bien plus brutale – bon bah Whisper Me a Love Song, hein !

Le manga est trĂšs cool, chouette romance rock et drama, c’est ma came mais, ouais, l’adaptation animĂ©e est une catastrophe. Globalement ça manque de vie ! Y’a un Ă©pisode par exemple les deux hĂ©roĂŻnes sont en date dans un centre commercial
 qui est ultra vide. ZĂ©ro figurants, zĂ©ro dĂ©cor, elles sont lĂ  dans des couloirs vides et gigantesques, avec 3 boutiques qui se battent en duel, ça me rappelle les centres commerciaux de la banlieue de Caen c’est un peu triste. Globalement c’est une sĂ©rie qui est cruelle regarder – la production a Ă©tĂ© un dĂ©sastre, le manga mĂ©ritait mieux donc bref on va pas s’appesantir, tout comme je vais pas m’appesantir sur Metallic Rouge dont j’attendais beaucoup. Bah ouais, sĂ©rie anniversaire de bones, vibes d’anime SF un peu chelou des annĂ©es 2000 et au final bon bah on s’ennuie pas mal ! Le rythme est lent, les couleurs sont vraiment pas super, rien n’est jamais vraiment clair dans l’intrigue – bref j’ai arrĂȘtĂ© aprĂšs 4 Ă©pisodes, un peu tristement.

Deçu aussi par Alya que j’ai trouvé  dĂ©plaisant Ă  regarder ?

Tous les membres du casting sont un peu des connards, ce qui devrait pas me gĂȘner, sauf que lĂ  on est dans le cas oĂč la sĂ©rie essaie de nous faire croire qu’en fait ce sont pas des connards, ce qui
 euh
 est faux. Et souvent avec des justifs pourries genre non mais Alya elle a Ă©tĂ© traumatisĂ©e parce que petite c’était la seule de sa classe Ă  vraiment travailler ohlalala vraiment terrible . Et puis merde, la promesse c’est des vannes Ă  base de “elle parle en russe”, et passĂ© quelques Ă©pisodes elle parle mĂȘme plus vraiment en russe – la sĂ©rie parle d’ailleurs jamais de la culture russe ou de la langue en elle-mĂȘme, c’est juste une excuse pour une romcom super basique qui aurait pu ne pas avoir cette gimmick du tout. Oh et puis me lancez pas sur la soeur lĂ , Yuki, on dirait un perso qui vient d’Oreimo, j’y ai survĂ©cu en 2010 c’est pas pour le revivre en 2025. 

Bref, Alya c’est une sĂ©rie qui m’énerve un peu et tant que lĂ  je suis un peu saoulĂ©, bon pffff bah Wistoria c’était pas top top


Encore une fois, super qualitĂ© de prod, vraies chouettes bastons, et c’est vraiment ce qui m’a fait tenir durant 12 Ă©pisodes parce que le reste c’était trĂšs mĂ©diocre. L’univers Harry Potteresque mĂ©langĂ© aux explorations de donjons classiques de la fantasy moderne je peux pardonner, c’est zĂ©ro original mais c’est pas un souci fatal. Par contre tin les personnages de cette sĂ©rie c’est le nĂ©ant. Soit t’es une fille et dans ce cas lĂ  t’es pure et parfaite, soit t’es un mec et dans ce cas lĂ  t’es raciste, classiste ou rempli de prĂ©jugĂ©s, soit t’es le hĂ©ros et t’es un mĂ©ga paillasson Ă  la tĂȘte d’ultra victime ptn ce gars il est douloureux Ă  regarder par moment, t’as envie de lui dire de s’affirmer un peu il y arrive JAMAIS. 

Donc ouais pas top, et lĂ  aussi la future saison 2 je suis vraiment pas motivĂ© – j’ai vraiment pas envie de retrouver ces personnages trĂšs chiants et trĂšs irritants, du coup je vous laisserais la regarder et me dire si ça dĂ©colle un peu en terme d’écriture, donc je vous fais confiance ! 

Le OK

Cette section lĂ  c’est les animĂ©s dont j’ai pas grand chose Ă  dire – aussi bien positivement que nĂ©gativement ! On va donc les faire assez vite.

En commençant par les comĂ©dies, donc dĂ©jĂ  VTuber Legend, qui je l’avoue m’a plutĂŽt Ă©puisĂ© – ça hurle tout le temps, c’est un peu hystĂ©rique, mais malgrĂ© tout ça marche plutĂŽt bien si on est un peu dans le dĂ©lire des Vtubeurs, y’a des vraies bonnes refs donc ok. 

Puniru l’adorable Slime Ă©tait aussi assez dĂ©jantĂ©, j’aurais ptet prĂ©fĂ©rĂ© un truc mĂȘme encore plus rapide en terme de rythme, c’était assez irrĂ©gulier dans l’ensemble – y’a eu des Ă©pisodes oĂč j’étais assez bof, mais y’en a eu aussi que j’ai trouvĂ© vraiment trĂšs drĂŽle, c’était ok ! 

Ensuite The Magical Girl and the Evil Lieutenant est une sĂ©rie que je retiendrais surtout pour son aspect visuel – super design, super couleurs. DerriĂšre j’ai trouvĂ© ça un peu rĂ©pĂ©titif, mais comme c’était des Ă©pisodes de 10mn bon bah c’était pas la mort non plus – du coup c’était ok !

Et tant qu’on est sur les romances, Love is Indivisible by Twins et son triangle amoureux de jumelles commençait pas trop mal – les deux premiers Ă©pisodes sont vraiment pas mal en terme de mise en place des personnages et des enjeux dramatiques. Mais passĂ© un certain point, clairement, l’auteur sait pas trop oĂč il veut aller, ça se sent et ça tourne un peu en rond. L’hĂ©roĂŻne geek-intello je pense que je l’aurais adorĂ© quand j’avais 17 ans, maintenant j’en ai 35 et bon je la trouve un peu cringe, elle me rappelle trop ma propre adolescence – mais sinon c’est ok. 

En terme d’action, Mecha-ude a une super direction artistique, trĂšs Triggeresque, y’a des sĂ©quences d’action sympa et pas mal de choses vraiment prometteuses, mais hĂ©lĂ s l’intrigue est dĂ©roulĂ©e beaucoup trop vite, on a pas le temps de s’investir dans quoi que ce soit, du coup j’ai un peu lĂąchĂ© dans le dernier quart – mais eh, ça reste ok. 

Niveau fantasy, j’ai pas dĂ©testĂ© la premiĂšre moitiĂ© de The 7th Loop, avec son hĂ©roĂŻne ayant vĂ©cu plusieurs vies et se retrouvant Ă  cotoyer un comte un peu mystĂ©rieux – j’avoue avoir lĂąchĂ© simplement parce que passĂ© un point la sĂ©rie enchaĂźne juste les dialogues trĂšs trĂšs longs et j’avais pas l’investissement nĂ©cessaire pour tenir le coup. J’étais donc pas dans le dĂ©lirĂ©, mais si vous l’ĂȘtes bah c’est ok !

En matiĂšre d’action, Sand Land Ă©tait vraiment pas mal – la 3D fonctionne bien, le trio de hĂ©ros voyant un diablotin ĂȘtre accompagnĂ© de deux vieillards un peu badass est assez chouette et la premiĂšre moitiĂ©, qui adapte le manga original de Toriyama, est vraiment super sympa Ă  suivre. J’aime vraiment beaucoup moins la seconde partie, entre autres parce que les nouveaux personnages qui y sont introduits ne sont pas aussi bons, mais c’est trĂšs ok ! 

Et puis sinon, bon bah j’ai pas dĂ©testĂ© Isekai Suicide Squad – mais c’est surtout parce que j’ai mĂ©ga kiffĂ© Gueule d’Argile, acteur cabotin qui vole l’écran Ă  chaque apparition. L’intrigue est pas ouf, on sent que ça exploite pas Ă  100% le potentiel de ses personnages, mais y’a de temps en temps des scĂšnes d’action sympa donc eh, c’était ok ! 

Enfin, niveau suite – dĂ©jĂ  j’ai Ă©tĂ© un peu déçu par Sword Art Online Alternative saison 2, je sais pas pourquoi, toute la premiĂšre moitiĂ© de la sĂ©rie ils ont dĂ©cidĂ©s de pas trop mettre en avant LLEEN et Pitohui, du coup on se concentre sur un casting secondaire qui est
 vraiment pas trĂšs intĂ©ressant. Mais quand on arrive dans le bateau et que ayĂ©, ça redevient le LLENN and Pitohui show, bon lĂ  ça redevient sympa Ă  regarder – du coup c’était ok.

Et puis pour conclure je le met en ok mais mĂȘme moi je me trouve sĂ©vĂšre – la saison 3 de Love Live Superstar ! Comme d’habitude, super beau visuellement, le dernier Ă©pisode est vraiment chouette, on sent que c’est une vraie belle conclusion pour Liella, mais j’ai trouvĂ© l’ensemble de la sĂ©rie vraiment trĂšs irrĂ©gulier – faut dire que j’accroche vraiment pas Ă  Margaret, et vu qu’elle est au centre de la moitiĂ© des Ă©pisodes bon bah sale bail. Mais j’avoue aussi que clairement 11 hĂ©roĂŻnes ça devient dur Ă  gĂ©rer, et ça se sent – la pauvre Sumire est aux abonnĂ©s absentes, elle doit avoir 20 lignes Ă  tout pĂ©ter, et ça aussi ça fait mal. Mais bon eh – vous l’aurez compris…

… c’est trĂšs ok 😉👍 ! 

Les P’tits AnimĂ©s d’Action

Bon allez, commençons dans le vif du sujet avec Dandadan ! L’adaptation un peu Ă©vĂšnement de la fin d’annĂ©e, oĂč deux adolescents doivent s’entraider pour combattre les menaces surnaturelles ET extraterrestres – j’étais pas forcĂ©ment fan du manga, mais je dois avouer ĂȘtre pas mal tombĂ© sous le charme de cette adaptation animĂ©e ! Ca bouge bien, ça a pas mal de personnalitĂ©, kensuke ushio s’éclate Ă  la bande originale, l’épisode 7 m’a fait lĂącher une petite larme bien mĂ©ritĂ©e – non vraiment, le taf d’adaptation est super. 

Et du coup je me suis pas mal attaché aux deux personnages principaux !

J’adore la relation entre Momo et Okarun, je trouve qu’ils sont tous les deux un peu cons mais comme ils sont un peu cons ensemble, ça donne des dialogues assez drĂŽles en plus d’offrir une romance qui Ă©volue bien. Leur relation est Ă©crite de maniĂšre trĂšs Ă©quilibrĂ©e, y’en a pas un qui bouffe plus l’écran que l’autre, ils alternent les moments cools, donc non j’ai vraiment envie d’encourager ces deux couillons – et le reste du casting est tout aussi fun Ă  suivre, genre Aira elle commence avec un archĂ©type de peste narcissique, tu crois que ça va changer quand elle va rejoindre le groupe de pote, et non elle reste une peste narcissique, et c’est ça qu’est fun ! La sĂ©rie a pas peur d’avoir des persos forts en gueule et attachants malgrĂ© le fait qu’ils sont pĂ©tris de dĂ©faut, c’est un peu des losers en puissance, c’est super !

AprĂšs, je vais pas dire que toute la sĂ©rie est parfaite, genre l’épisode oĂč y’a ces filtre stabilo dĂ©gueulasse non stop pendant quinze minutes je vous avoue que je l’ai trouvĂ© assez illisible et trĂšs dĂ©sagrĂ©able Ă  regarder mais globalement, ouais, succĂšs mĂ©ritĂ© pour Dandadan et ça m’a mĂȘme redonnĂ© envie de retenter le manga – ce qui est bon signe !

Dans les autres grosses sĂ©ries de l’annĂ©e, je dois avouer m’ĂȘtre enchaĂźnĂ© tout Solo Leveling en deux-trois jours et avoir plutĂŽt bien aimĂ© ! L’univers m’a vraiment plu – j’aime bien comment ces codes de fantasy et d’exploration de donjon sont incorporĂ©s de maniĂšre trĂšs pragmatique dans une CorĂ©e du Sud contemporaine. Tous les dĂ©lires Ă  base de guilde qui sont des entreprises avec des recruteurs, ces moments oĂč t’as des gens qui se plaignent parce que y’a un portail sur l’autoroute donc ça met tout le monde Ă  la bourre pour aller au taf
 C’est vraiment le genre de ptit dĂ©tail un peu nerd que j’aime bien. Puis le reste est sympa – les combats sont effectivement impressionnants, y’a un rythme bien maĂźtrisĂ©, ça dĂ©roule bien, on s’ennuie pas !

Bon aprĂšs, on est d’accord que le hĂ©ros
 il est un peu teubĂ© ? 

Au dĂ©but de la sĂ©rie on nous le prĂ©sente comme un nullos mais qui a au moins la qualitĂ© de bien analyser les dangers et de survivre grĂące Ă  son sens de l’observation. Sauf que soudainement dĂšs qu’il devient balĂšze
 il devient tĂ©tra-con. Il chope un donjon de niveau S ? Il y va sans se prĂ©parer. Il se fait dĂ©gommer, manque de mourir, dit “oh j’ai appris une leçon aujourd’hui”, du coup il se passe quoi quand deux Ă©pisodes plus tard il chope un autre donjon de niveau S ? IL Y RETOURNE SANS SE PREPARER ET REMANQUE DE MOURIR. AH OUAIS MEC T’AS APPRIS TA LECON CA SE VOIT.

Mon gars, MON GARS, MET DES POINTS EN INTELLIGENCE JE T’EN SUPPLIE. ET ARRÊTE D’ENDUIRE TES PIERRES DE TELEPORTATION DE SAVON PARCE QUE FRANCHEMENT T’ABUSES. 

Bref clairement Solo Leveling c’est une oeuvre un peu edgy pour ado qui se rĂȘvent mĂąles alpha qui ont besoin de personne pour ĂȘtre les meilleurs, c’est pas forcĂ©ment ma came parce que j’ai dĂ©passĂ© cet Ăąge y’a trÚÚÚs longtemps (je suis vieux), mais eh ça reste un divertissement plutĂŽt bien fait – et quand mĂȘme des coudĂ©es au dessus de pas mal d’autres oeuvres du genre. Oui Notorious Talker c’est de toi dont je parle
 BOLOSS


Bon allez, aprĂšs ces deux blockbusters, temps de partir vers une oeuvre moins populaire, mais vraiment trĂšs cool – Brave Bang Bravern !

C’est une sĂ©rie trĂšs particuliĂšre, vraiment cinglĂ©e mais que j’aime beaucoup – en gros les extraterrestres dĂ©barquent et le seul moyen pour les humains de contrecarrer cette invasion c’est un gros robot trĂšs charismatique nommĂ© Bravern, qui dĂ©barque un peu de nulle part. A cĂŽtĂ© de ça, c’est aussi une sĂ©rie de romance avec un triangle amoureux entre un pilote, un autre pilote
 ET LE ROBOT GEANT LUI-MEME. Y’a une mĂ©cano fujoshi, une gamine de l’espace, des grosses bastons, des grosses explosions
 En gros Bravern c’est trĂšs gĂ©nĂ©reux et c’est une sĂ©rie qui a jamais peur des excĂšs. Tu sens que tout le monde s’amuse Ă  crĂ©er cette sĂ©rie et, ça tombe bien, on s’amuse beaucoup Ă  la regarder – les combats sont cools, les personnages sont drĂŽles, y’a des vrais rebondissements super bien trouvĂ©s. SĂ©rie trĂšs complĂšte, pour un public expĂ©rimentĂ©, Bravern en tout cas de mon cĂŽtĂ© c’est re com man dĂ© ! 

Dans un autre domaine – vraiment bien aimĂ© la nouvelle sĂ©rie Ranma Âœ !

J’aime beaucoup l’aspect visuel, particuliĂšrement l’usage malin des onomatopĂ©es, ou bien les petites intros qui changent Ă  chaque Ă©pisodes, trĂšs rigolotes. Globalement c’est un plaisir de retrouver Ranma et Akane, et c’est vrai que voir cette version modernisĂ©e, ça permet de se rendre compte que des sĂ©ries comme Ranma, qui mĂ©lange vraiment Ă  la perfection comĂ©die, romance et action, le tout avec un ton assez lĂ©ger, ça manque un chouia. Dans un monde oĂč tous les shonens se sont enfermĂ©s dans des enjeux tous plus Ă©levĂ©s et tous plus sĂ©rieux les uns que les autres, juste voir des persos un peu crĂ©tins faire du patinage martial ou affronter en duel un gars qui serait incapable d’avoir plus de 2 points sur Geoguessr, bah c’est bizarrement rafraĂźchissant. Ma seule crainte maintenant c’est que comme d’habitude MAPPA mette trente ans Ă  sortir la suite mais eh au moins on a de la chance – ils l’ont annoncĂ©s ! MĂȘme si ok, une annonce suffit pas Ă  confirmer que ça sortira un jour
c’est le problĂšme.

Problùme qu’on aura pas pour Wind Breaker, dont la suite arrive dans deux mois !

J’ai globalement passĂ© un trĂšs bon moment Ă  voir ces gredins se bastonner non stop pendant douze Ă©pisodes, je trouve d’ailleurs que le casting est plutĂŽt sympa – mon favori Ă©tant le petit malin avec son cache-oeil, qui est le roi de l’esquive et combat de maniĂšre trĂšs sale. C’est une sale ptite fouine, pile ce que j’aime
 La qualitĂ© de prod est vraiment top,avec une chouette direction artistique et surtout une animation super fluide des combats, offrant des chorĂ©graphies vraiment impressionnantes . Je suis par contre un peu circonspect sur le choix d’étirer pendant six Ă©pisodes les bastons dans le gymnase – je vous avoue que je commençais Ă  ĂȘtre un peu gavĂ© sur la fin. C’est ptet pas comme ça que j’aurais Ă©crit le premier gros arc de mon shonen, je le trouve un peu trop statique, mais bon pas de souci – je serais malgrĂ© tout au rendez-vous pour la saison 2 ! 

Et en parlant de saison 2


Bon bah j’ai beaucoup aimĂ© celle de Blue Lock !

Alors oui bien sĂ»r, y’a un lĂ©ger souci
 d’animation. J’ai vu des gars sur les rĂ©seaux sociaux dire que c’était la plus mauvaise animation qu’ils avaient jamais vus de leur vie, et bon ça me fait rire parce que moi perso j’ai survĂ©cu aux Ă©pisodes filers de certains shonens des annĂ©es 2000, donc je peux dire que MOI j’’ai connu la vraie peine et la vraie souffrance. 

Parce que, si je peux me permettre une rhĂ©torique Ă  la Pierre Chabrier – l’animation de Blue Lock n’est pas mauvaise, elle est inexistante ! Et c’est pas pareil !

Clairement Bandai Namco a Ă©tĂ© super cupide, et ont voulus une saison 2 de Blue Lock trop rapidement pour surfer sur le succĂšs du manga et surtout du film Negi, sans pour autant y mettre les moyens – du coup le staff de la sĂ©rie a clairement un temps trĂšs limitĂ©, et ont sacrifiĂ©s une animation qui Ă©tait dĂ©jĂ  pas forcĂ©ment ouf durant la saison 1. Pour compenser, par contre, ils ont continuĂ© Ă  conserver une direction artistique pas dĂ©gueu et ils ont inondĂ© les Ă©crans de filtres et d’effets spĂ©ciaux pour essayer de cacher l’absence de mouvement. Du coup, je trouve que ça permet Ă  la sĂ©rie de garder son rythme, surtout que le montage et le dĂ©coupage reste assez hystĂ©rique ! Et puis tin, le sound design est toujours au top: ces tirs qui sonnent comme des fusils Ă  pompe, c’est p a r f a i t.

Et puis globalement le match contre les U-20 Ă©tait trĂšs chouette ! Y’a ce qu’il faut en terme de rebondissement, de narration, d’utilisation du casting et c’est rempli de moments absolument crĂ©tins qui est ce pour quoi j’adore Blue Lock – genre tout le dĂ©but du match oĂč les mecs galĂšrent parce que pour la premiĂšre fois de leur vie ils doivent faire face Ă  des dĂ©fenseurs, ça c’est mon Blue Lock dĂ©licieusement con que j’aime. Donc non ouais, vraiment bien aimĂ© cette seconde saison !

Et puis maintenant, place Ă  la fantasy avec la super adaptation de Gloutons & Dragons.

Je suis dĂ©jĂ  un fan du manga original donc je suis facile Ă  convaincre, mais je dirais que cette version anime a en plus la gentillesse d’ĂȘtre trĂšs soignĂ©e, et d’amener du coup encore plus de vie et de dynamisme a un univers toujours aussi riche et passionnant. La dynamique entre ce petit groupe marche encore mieux Ă  l’écran, y’a plein de super scĂšnes et une fois que le rĂ©cit place ses enjeux dramatiques clairement, on enchaĂźne les Ă©pisodes d’anthologie. Car ouais j’étais pas forcĂ©ment ultra convaincu sur le rythme en dĂ©but de sĂ©rie – genre les Ă©pisodes 4 ou 5, je les trouvais un peu mous, mais ça a Ă©tĂ© trĂšs passager et aprĂšs c’est super Ă©pisode sur super Ă©pisode. Vraiment trĂšs trĂšs hĂąte de voir la mĂȘme Ă©quipe adapter la suite parce que vu la qualitĂ© de la seconde moitiĂ© du manga, en animĂ© ça ne peut que dĂ©foncer.

Plus succinctement, je vais pas m’appesantir beaucoup sur Re:Zero 3, tout simplement parce qu’on a eu que la moitiĂ© !

Je vais pas mentir – le premier Ă©pisode de 1h30 rempli de dialogues interminables, ça a Ă©tĂ© un mur pĂ©nible Ă  franchir, mais une fois que c’est lancĂ© et que les Ă©vĂ©nements s’enchaĂźnent, lĂ  j’y retrouve ce plaisir typique de Re:Zero qui consiste Ă  voir Subaru mĂ©ga en chier non stop pendant 4 Ă©pisode, le tout en se demandant en permanence comment il va dĂ©nouer tout ça. Et franchement j’aime bien les antagonistes introduits dans cet arc – la fana de mĂ©tamorphose doublĂ©e par Aoi Yuuki, elle est un peu stylĂ©e. Vivement la suite, donc ! 

Et puis pour le reste, en terme de fantasy et d’isekai
 bah j’ai pas aimĂ© grand chose ! J’ai tentĂ© quelques sĂ©ries de ci de lĂ , comme 7th Loop ou le 7e prince, et je ne suis pas vraiment parvenu Ă  aller jusqu’au bout de ceux-lĂ . Du coup bon bah on va clĂŽturer
 avec la partie 2 de la saison 2 de Mushoku Tensei.

Mushoku Tensei, comme beaucoup, c’est une franchise sur laquelle je suis mitigĂ©: y’a des moments que je trouve super, mais y’en a autant voire plus que je trouve mĂ©Ă©Ă©Ă©ga gĂ©Ă©Ă©nant. Et ça passe son temps Ă  alterner entre l’un et l’autre – genre la fin de la saison 1 j’ai trouvĂ© ça super bien, j’étais hype pour la saison 2 et lĂ  paf, t’as l’arc de l’école qui est super nul, oĂč il se passe pas grand chose, et oĂč Rudeus redevient trĂšs con – que ce soit en mettant 1000 ans Ă  reconnaĂźtre Sylphette ou bien en aidant son pote chelou Ă  aller acheter une esclave pour qu’il puisse continuer de faire des figurines de Roxy Ă  poil – bref, Mushoku Tensei quoi.

Mais la partie 2, putain, j’ai rien Ă  dire – c’était juste super ! L’arc du labyrinthe amĂšne un enjeu trĂšs clair, ça devient un vrai rĂ©cit d’aventure, y’a des vrais gros rebondissements, qui ont des consĂ©quences claires, et les sĂ©quences d’action sont au top, particuliĂšrement le combat contre l’hydre qui est mmm bisous du chef. Y’a mĂȘme ptet une de mes scĂšnes favorites vers la fin, quand la soeur de Rudeus pĂšte un cĂąble et commence Ă  vraiment pourrir son frĂšre devant tout le monde, j’étais super content parce que grosso modo elle exprimait vraiment les reproches que je pouvais faire au gars depuis 30 Ă©pisodes, ça dĂ©foule un peu.

Donc non super ! J’espĂšre juste maintenant que la sĂ©rie va rester dans cet Ă©lan de qualité  mĂȘme si trĂšs honnĂȘtement je vais quand mĂȘme rester trĂšs prudent, je sais que ça peut redevenir super embarrassant n’importe quand. C’est l’ADN de cette sĂ©rie, on y peut rien !

Les P’tits Drames

Dans les sĂ©ries dramatiques ou mystĂ©rieuses, je vais commencer directement avec ce qui est pour moi une pĂ©pite cachĂ©e de cette annĂ©e – YATAGARASU.

On va pas se mentir, c’est pas un animĂ© facile Ă  aborder: se dĂ©roulant dans ce qui semble ĂȘtre une cour japonaise mĂ©diĂ©vale, dans un monde oĂč les gens peuvent se changer en corbeau Ă  trois jambes, les premiers Ă©pisodes nous envoient Ă  la tronche BEAUCOUP de choses Ă  retenir. Beaucoup de personnages, de concepts politiques, de concepts spirituels – il faut ĂȘtre assez attentif, bien retenir qui fait quoi, qui a le pouvoir sur qui
 mais une fois ce petit mur passĂ©, bah wow c’est super bien Ă©crit. Chaque personnage a un rĂŽle prĂ©cis, chaque personnage va avoir son moment de gloire, les rebondissements au sein de la cour vont s’enchaĂźner, et ça devient assez passionnant ! La sĂ©rie est divisĂ©e en deux arcs, les deux sont assez diffĂ©rents – le premier c’est vraiment de l’intrigue de cour, alors que le second est plus centrĂ© action, avec une invasion de singes mangeur d’homme-corbeau qui rend le rĂ©cit plus intense, plus riche en action. Et puis la sĂ©rie est parfois surprenamment drĂŽle – entre deux moments dramatiques ou politiques, ça sait parfois prendre le temps de souffler quelques secondes, entre autres grĂące Ă  ses deux hĂ©ros, qui dĂ©veloppent au fur et Ă  mesure une relation un peu vacharde qui fonctionne super bien.

Donc ouais, c’est une sĂ©rie passĂ©e inaperçue parce que les intrigues de cour c’est pas forcĂ©ment un genre trĂšs dominant chez nous, mais franchement c’est super solide, vraiment je vous conseille trĂšs fort de tester Yatagarasu – c’est une excellente surprise. 

Sachant que dans le mĂȘme genre des rĂ©cits dramatiques historiques avec moults rebondissements, y’a le trĂšs trĂšs bon Du Mouvement de la Terre.

Comme ReZero je vais pas forcĂ©ment trop dĂ©velopper – la sĂ©rie est toujours en cours de diffusion Ă  l’heure actuelle, mais voir ces astronomes essayer de survivre au sein de la Pologne mĂ©diĂ©vale, dans un contexte extrĂȘmement tendu entre eux et l’église chrĂ©tienne, bah mine de rien c’est assez passionnant ! Je dis tendu mais ouais, c’est une sĂ©rie qui sait crĂ©er des tensions Ă  couper au couteau en permanence – t’as l’impression que chaque mot mal placĂ© peut tuer un personnage, donc chaque dialogue y’a un poids, y’a une importance certaine
 et en plus le casting est vraiment chouette ! J’aime bien ce connard de Badeni, par exemple, mais mon ptit favori c’est clairement Nowak, qui est certes un inquisiteur spĂ©cialisĂ© dans le torture mais dont le ptit cĂŽtĂ© jmenfoutiste lui donne ce charme un peu unique. Je l’aime bien…

Tiens, en parlant de personnages que j’aime bien malgrĂ© leurs passions un peu problĂ©matiques, y’a les deux hĂ©ros de Shoushimin !

Shoushimin c’est une sĂ©rie clairement assez unique cette annĂ©e, dĂ©jĂ  avec son format cinĂ©mascope de poseur, mais aussi et surtout pour son ambiance. C’est une sĂ©rie qui pendant tout un Ă©pisode voit des persos dialoguer non stop et se prendre la tĂȘte sur une histoire de chocolat chaud, tout ça parce que trĂšs vite on se rend compte que oh la la ces deux lĂ  ils aiment se branler sur leur intelligence. Et du coup bah j’ai pas mal aimĂ© cette relation trĂšs malsaine entre les deux hĂ©ros, qui clairement passent leur temps Ă  alimenter les dĂ©fauts de l’autre. L’épisode du gĂąteau, oĂč le hĂ©ros essaie de mettre en place un crime pĂątissier parfait, il est trĂšs drĂŽle mais aussi rĂ©vĂ©lateur du fait qu’un jour, ces deux-lĂ  vont clairement commettre un meutre, juste pour le fun et pour se prouver qu’ils sont capables de le faire sans se faire choper. Du coup, bah hĂąte de la saison 2, surtout aprĂšs le trĂšs chouette Ă©pisode final, qui semble indiquer un changement de dynamique – je suis trĂšs curieux !

Et tant qu’on parle de sĂ©ries bavardes – et bah 2024 Ă©tait le retour de Bakemonogatari, et j’ai adorĂ© l’arc Nademonogatari !

Nadeko c’est un personnage que j’ai toujours bien aimĂ©, elle a cet archĂ©type de gamine mignonne secrĂštement toxique qui, quand il est bien exploitĂ© permet de raconter quelque chose d’assez diffĂ©rent – et ça tombe bien, tout cet arc est centrĂ© sur le fait d’accepter son passĂ©, d’accepter qui on a Ă©tĂ©, et de comprendre que nos erreurs et hontes nous ont permis de grandir et d’évoluer. Non c’était plutĂŽt chouette, et je dois admettre que Monogatari sans Araragi
 ça fait un peu du bien
 mais chut.

Maintenant, sur une autre ambiance, y’a NegaPosi Angler !

C’est une histoire un peu triste sur un mec qui est certain qu’il va bientĂŽt crever et qui attends plus rien de la vie, mais qui grĂące Ă  un groupe d’amis et une nouvelle passion va peut-ĂȘtre trouver la force de s’en sortir
 Sachant que y’a aussi en mĂȘme temps c’est aussi une sĂ©rie avec une ambiance un peu Ă  la YuruCamp, oĂč des persos rigolos font de la pĂšche et t’expliquent comment ça marche la pĂšche, histoire que si t’y connaisse rien Ă  la pĂšche bah ça te donne envie de faire de la pĂšche. J’aime vraiment bien les personnages, genre la cosplayeuse thaĂŻlandaise qui passe de petite gremlin Ă  top model d’une scĂšne Ă  l’autre c’est assez rigolo, la meuf Aubergine aussi elle est fun – en gros c’est une sĂ©rie que j’ai trouvĂ©e plutĂŽt sympa Ă  mater avant de se coucher car mine de rien, malgrĂ© des moments assez graves, bah ça dĂ©tend plutĂŽt bien ! 

Tout comme Jellyfish can’t swim in the night, ce projet original du studio DogaKobo nous prĂ©sentant un quatuor d’hĂ©roĂŻnes essayant de percer dans le monde des chansons amatrices sur Youtube – lĂ  aussi un bon mĂ©lange de comĂ©die et de drame, avec des hĂ©roĂŻnes un peu pĂ©tĂ©es par la vie qui vont trouver un nouvel Ă©lan grĂące Ă  ce ptit groupe qu’elles vont se crĂ©er. C’est un animĂ© vraiment trĂšs joli, dans tous les sens du terme – visuellement c’est pile les couleurs que j’aime bien, portĂ© par des chouettes animations de personnages, et d’un point de vue contenu ça raconte pas mal de jolies choses. Les Ă©pisodes dĂ©diĂ©s Ă  l’idol qui est maman cĂ©lĂ©bataire ou bien celui centrĂ© sur Kiwi, c’est vraiment des moments trĂšs forts et la sĂ©rie a un rythme Ă©pisodique qu’elle maĂźtrise bien, avec des vraies bonnes histoires racontĂ©es sur 20mn. Le contrecoup c’est que le fil rouge global est un peu mince, que ça amĂšne Ă  une fin au ton ptet un peu trop naĂŻf et que hĂ©lĂ s beaucoup trop de personnages secondaires apparaissent pour rester au final assez mystĂ©rieux – genre la motarde tu sens qu’ils veulent teaser un truc avec ce perso, genre ce plan sur des tatouages enlevĂ©s lĂ  mmm chelou
 sauf qu’elle disparaĂźt totalement aprĂšs son Ă©pisode donc ça dĂ©bouche sur rien.

Clairement Jellyfish c’est un animĂ© de 12 Ă©pisodes qui auraient adorĂ©s en avoir 24 pour tout raconter, donc ptet une suite un jour pour dĂ©velopper tout ça ? Ca serait top – mĂȘme si hĂ©lĂ s j’y crois pas trop. Mais eh, en attendant ça reste un animĂ© que je recommande pas mal donc n’hĂ©sitez pas ! 

Les P’tites ComĂ©dies & Les P’tites Romances

Pour les animés un peu plus détente, les comédies, les romances
 on commence avec un bon représentant, Too Many Losing Héroïnes !

SĂ©rie chouettement produite avec un hĂ©ros tellement normal que sa boisson favorite c’est littĂ©ralement l’eau du robinet – ce qui ne va pas l’empĂȘcher de se lier d’amitiĂ© avec trois hĂ©roĂŻnes qui sont, comme le nom de la sĂ©rie l’indique, des grosses loseuses en amour, les trois s’étant mangĂ© de sacrĂ© rateaux. Et c’est vraiment trĂšs fun ! C’est surtout l’aspect comique de la sĂ©rie qui m’a vraiment plu, Too Many Losing Heroines n’ayant pas peur d’avoir des personnages secondaires vraiment cinglĂ©s, que ce soit la gyaru sous prozac, la fille avec le front qui brille tout le temps ou la prof mĂ©ga fan de l’empire byzantin, ça a une vibe light novel de la fin des annĂ©es 2000 – dans ce que ça pouvait proposer de mieux, genre Toradora ou Sakurasou. Chaque hĂ©roĂŻne a un bon petit dĂ©veloppement, y’a des vrais vrais bons gags, le rythme est bon, visuellement c’est super joli – c’est un bon blockbuster romcom qui a fait du bien cet Ă©tĂ© ! 

Plus classique, je vais vous avouer ma surprise de vraiment bien aimer Amagami Sister.

On est sur un pitch trĂšs classique Ă  base de gus qui s’installe dans un temple et qu’on encourage Ă  se marier avec une des trois prĂȘtresses – et comme le nom de la sĂ©rie c’est “comment je me suis mariĂ© avec une soeur Amagami” bon bah il va sans doute se marier avec d’une entre elles – mais laquelle
 mystĂšre ? C’est trĂšs Quintuplets comme pitch, et comme le mangaka original a Ă©tĂ© l’assistant de Negi Haruba, il est trĂšs clair que la pomme est pas tombĂ©e loin de l’arbre – mais la sĂ©rie sait trouver sa propre personnalitĂ© avec l’introduction d’ Ă©lĂ©ments surnaturels qui viennent chambouler l’intrigue, et trois hĂ©roĂźnes qui gagnent pas mal en profondeur au fur et Ă  mesure du rĂ©cit. Puis point bonus: le hĂ©ros est pas pĂ©nible, ce qui arrive pas tous les jours dans ce type de romcom ! L’adaptation est plutĂŽt propre, les gĂ©nĂ©riques sont sympas – non, vraiment, Amagami Sister c’est devenu mon ptit rendez-vous du mercredi, je me laisse porter, c’est plutĂŽt sympa.

Mais bon l’amour c’est bien mais au final j’ai aimĂ© peu de romcom cette annĂ©e donc on va dĂ©jĂ  conclure le segment avec  A Sign of Affection, racontant la romance entre une sourde-muette et un grand dadais fan de voyage.

C’est une sĂ©rie trĂšs mignonne, avec une hĂ©roĂŻne absolument adorable je veux dire regardez moi sa tĂȘte quand on lui met un tiramisu de 3kg dans les mains – qui peut rĂ©sister ? J’aime globalement bien la romance entre les deux protagonistes, le casting secondaire est plutĂŽt sympa – A Sign of Affection est une romcom qui fait trĂšs bien le taf pour nous rĂ©chauffer le coeur et nous faire passer un BON MOMENT. Mon seul bĂ©mol est que l’hĂ©roĂŻne est trĂšs sympa mais damn elle encaisse beaucoup de choses avec le sourire, y’a des moments j’aurais bien aimĂ© qu’elle s’énerve ou s’agace un peu – tout le monde l’infantilise ou la traite comme si elle Ă©tait en porcelaine alors que c’est une adulte moi Ă  un moment je pĂ©terais un cable, mais bon le sourire c’est une force mentale que j’ai plus, donc je suis ptet juste jaloux d’elle
.

Cela Ă©tant dit, temps pour les comĂ©dies et lĂ  par contre j’en ai aimĂ© pas mal cette annĂ©e !

Ca a commencĂ© en janvier avec ‘tis time for Torture Princesse, qui voit une princesse ĂȘtre soumise Ă  des tortures
 absolument pas abominables, Ă  base de jeux vidĂ©os et de bouffe dĂ©licieuse Ă  remporter. On est clairement pas sur une sĂ©rie qui se binge, le concept Ă©tant quand mĂȘme assez vite rĂ©pĂ©titif, mais les personnages trĂšs rigolos, les jolis visuels et les gags Ă  base de roi dĂ©mon qui dit des choses gentilles avec un ton super terrifiant, ça m’a quand mĂȘme plu. Tout comme My Deer Friend Nokotan m’a bien plu !

LĂ  aussi, on est sur un humour qui se vit mal quand on en mange trop d’un coup, mais en rendez-vous hebdomadaire ça m’a pas mal plu – je comprends toujours pas comment la sĂ©rie a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une telle mise en avant auprĂšs du public occidental au dĂ©but de l’étĂ© quand le contenu c’est 100% de l’humour japonais qui s’exporte super mal – mais bon comme c’est un type d’humour que moi je m’injecte depuis 20 ans, bah ça me fait rire. Genre moi la meuf qui veut planter du riz partout je trouvais ça drĂŽle je suis quelqu’un de simple. Puis bon je dois avouer qu’une partie de mon plaisir sur cette sĂ©rie c’est la soeur de l’hĂ©roĂŻne, parce qu’elle a la mĂȘme doubleuse que Mafuyu dans Project Sekai, en plus d’avoir le mĂȘme look, donc du coup c’était le plus proche que j’avais d’un anime Project Sekai en 2024 – vivement que j’aille voir le film d’ailleurs – car oui je suis au Japon le mois prochain hĂ©hĂ©hĂ©hĂ©.

Cela Ă©tant dit, passons des cerfs aux vaches – car trĂšs vite je vais Ă©voquer la saison 2 de Nobles Paysans.

TrĂšs vite car c’est des Ă©pisodes de 2mn, c’est toujours les anecdotes de jeunesse agricole trĂšs fun de la mangaka de Fullmetal Alchemist, c’est une des meilleures sĂ©ries courtes de l’annĂ©e mais bon, en mĂȘme temps, y’en avait pas des masses d’autres – toujours pas eu de saison 2 Ă  Tsuredure Children d’ailleurs, c’est assez criminel.

Tout comme est criminel le fait qu’on ait pas eu en France All Guy Mixer’s.

Bon je suis un grand garçon, je sais comment aller mater la version anglaise – au moins y’a le manga en France, c’est dĂ©jĂ  ça vous me direz. Bref, j’aime bien ! Mais juste parce que ça coche beaucoup de mes cases: c’est une comĂ©die romantique avec des personnages fĂ©minins habillĂ©es de maniĂšre masculine, y’a un couillon super rigolo qui est enthousiaste sur tout en permanence, y’a une yaoiste taciturne doublĂ©e par Aoi Yuuki, y’a un combo cheveux noirs yeux rouges – c’est ma came. Alors aprĂšs le rythme est pas forcĂ©ment ultra dynamique, le couple entre le mec jamais content et la tsundere est jamais passionnant et puis ouais bon niveau adaptation c’est clairement fait avec 5 balles et un Mars, mon enthousiasme pour les beaux garçons qui sont en fait des belles filles m’aveugle peut-ĂȘtre sur la qualitĂ© objective de la sĂ©rie mais je m’en fous – je voulais juste vous dire que j’ai bien aimĂ© !

Et tant qu’on est lĂ  sur les sĂ©ries sans moyens mais avec beaucoup de coeur – c’était sympa A Salad Bowl of Eccentrics !

Je veux dire la sĂ©rie est si fauchĂ©e que quand dans le dernier Ă©pisode un personnage va au pachinko, au lieu d’animer une machine, le staff a dĂ©cidé  d’aller directement filmer une machine au club le plus proche d’eux. Ca c’est de la dĂ©brouille ! Mais ouais grosso merdo animĂ© comique oĂč une princesse et sa garde du corps sont projetĂ©s dans notre monde et doivent apprendre Ă  dĂ©couvrir les finesses du monde moderne. Ca implique par exemple pour une des hĂ©roĂŻnes de devenir SDF PUIS star du rock sous le patronage d’une gourou de secte qui est tombĂ©e amoureuse d’elle et a dĂ©cidĂ© d’en faire le nouveau prophĂšte de son Ă©glise. C’est trĂšs proche en terme d’humour d’un Hinamatsuri, par exemple, tout en alternant blagues graveleuses avec moments d’émotion, la relation un peu pĂšre-fille qui va se crĂ©er entre le hĂ©ros dĂ©tective et la petite princesse Ă©tant par exemple assez mignonne. C’est une sĂ©rie un peu shitpost, avec un staff qui fait de son mieux avec ce qu’il a – ça a une certaine Ăąme, j’ai bien aimĂ© !

Mieux produit – Mayonaka Punch !

CentrĂ© sur un gang de vampires youtubeuses, cette sĂ©rie originale et assez dynamique peut ĂȘtre mis en parallĂšle de Jellyfish can’t swim in the night, dont il partage pas mal de qualitĂ©s ET de dĂ©fauts: y’a un format assez Ă©pisodique qui parfois fonctionne trĂšs bien pour raconter des histoires courtes, l’épisode flashback sur Fuu par exemple est assez Ă©mouvant, et de l’autre cĂŽtĂ© l’intrigue globale est pas forcĂ©ment trĂšs poussĂ©e ou trĂšs passionnante. C’est assez fun mais ça manque ptet de profondeur pour ĂȘtre plus qu’une bonne petite sĂ©rie – mĂȘme si bon, eh, ĂȘtre une bonne ptite sĂ©rie c’est dĂ©jĂ  pas mal du tout !

C’’est un peu la mĂȘme chose que je vais dire sur Train to the End of the World, oĂč des hĂ©roĂŻnes parcourent en train un monde post-apocalyptique extrĂȘmement absurde – impliquant aussi bien des zombies que des liliputiens ou des gens changĂ©s en animaux. Ca amĂšne parfois des Ă©pisodes qui sont de la comĂ©die d’horreur, ce qui est pas un genre qu’on voit tous les jours – et globalement la sĂ©rie fait preuve de beaucoup de crĂ©ativitĂ©, avec vraiment beaucoup d’idĂ©es et un sens du dialogue assez fin, les hĂ©roĂźnes passant leur temps Ă  s’envoyer des fions ou Ă  parler de tout et de rien avec un phrasĂ© assez savoureux, big up d’ailleurs Ă  la VOSTFR officielle, trĂšs top. J’avais nĂ©anmoins Ă©tĂ© un peu déçu de la fin, que j’ai trouvĂ© assez simple et manquant de la folie dont tĂ©moigne le reste de la sĂ©rie mais eh, c’est le voyage qui est important, pas la destination
 


 oh d’ailleurs ça me rappelle qu’on a eu une saison 3 de Yurucamp cette annĂ©e.

Vraiment pas fan du nouveau style visuel, surtout les dĂ©cors qui sont Ă  la fois photorĂ©aliste ET moche, ce qui est un sale combo. En plus la saison met un poil trop de temps Ă  dĂ©marrer MAIS une fois que les voyages commencent, ayĂ© c’est le Yurucamp qui nous fait rĂȘver de roadtrip dans la campagne japonaise qui est Ă  nouveau lĂ  – et honnĂȘtement ça continue de faire du bien


Bon, bah tout cela Ă©tant dit il reste le top 5 Ă  dĂ©voiler. PrĂȘts ?

Mon Top 5

5/ Senpai wa Otokonoko

Et on va commencer
 avec Senpai wa Otokonoko ! Je sais pas si vous vous souvenez de la preview de l’étĂ©, oĂč j’ai Ă©té  un peu pessimiste.

“Vous l’aurez compris j’aime beaucoup le webcomic, c’est une oeuvre en phase avec son temps MAIS qui du coup se retrouve entre les mains du studio project n°9, avec le mĂȘme staff que les adapts pas ouf de Bottom Tier Tomozaki-kun, les trailers m’attristent, je suis donc deçu.”

Et au final
 bah j’ai adorĂ© regarder la sĂ©rie ! Alors on va ĂȘtre trĂšs clair, d’un point de vue visuel on est toujours clairement dans une rĂ©elle absence de moyens. Il est Ă©vident que ça n’a pas eu le budget, le temps ou le staff d’une grosse sĂ©rie mais malgrĂ© tout ça sait garder rythme et dynamisme – et j’avoue beaucoup aimer les nombreuses sĂ©quences en SD qui viennent rĂ©guliĂšrement ponctuer le rĂ©cit. On est clairement dans une adaptation trĂšs fidĂšledu webtoon, et l’anime n’amĂšne pas forcĂ©ment une valeur ajoutĂ©e de fou mais ça ne m’empĂȘche d’avoir vraiment adorĂ© entre autres parce que
 bah l’oeuvre de base est super. 

Je trouve que l’atout principal c’est vraiment les trois hĂ©ros, et je trouve que la maniĂšre dont est Ă©crite leur triangle amoureux est super fine. Le fait qu’un des personnages soit travesti et qu’un autre soit clairement en train d’essayer d’accepter son homosexualitĂ© change Ă©normĂ©ment la dynamique par rapport aux autres oeuvres du mĂȘme genre, permet d’explorer de nouvelles situations et amĂšne des enjeux dramatiques que, je trouve, la sĂ©rie gĂšre avec une certaine Ă©lĂ©gance. Et le fait que ce triangle soit vraiment trĂšs bien Ă©quilibrĂ©, avec des relations travaillĂ©es et assez profondes entre chaque personnage, fait que ce petit groupe d’adolescents un peu pĂ©tĂ©s par la vie – bah on s’y attache pas mal ! On a envie de les soutenir, de les voir progresser – Senpai wa Otokonoko c’est une sĂ©rie qui aborde des sujets assez lourds mais parvient toujours Ă  le faire de maniĂšre qui ne nous plombe pas trop, qui nous laisse rempli d’espoir pour eux. Ca dĂ©peint une vision du monde qui n’est pas naĂŻve, qui est conscient des difficultĂ©s que chaque personnage va subir, mais qui essaie de rester optimiste et de montrer toutes les choses positives qui attendent nos personnages.

Non vraiment, j’ai beaucoup aimĂ© – je me suis lu tout le webtoon derriĂšre, il reste effectivement pas grand chose Ă  adapter donc je sais dĂ©jĂ  ce que le film va contenir et j’ai quand mĂȘme une ptite envie de voir la fin ĂȘtre animĂ©e. Bref, un coup de coeur sincĂšre de mon cĂŽtĂ© !

4/ The Elusive Samurai

Les oeuvres de Yusei Matsui Ă  chaque fois c’est pareil: que ce soit Neuro ou Assassination Classroom j’essaie une premiĂšre fois, j’accroche pas trop – souvent Ă  cause d’un personnage qui me saoule ou d’un humour que je trouve gavant et je laisse tomber
. avant de rĂ©essayer deux ou trois ans aprĂšs, et de complĂštement adorer. Et c’est donc une nouvelle fois le cas pour The Elusive Samurai, qui a ici en plus un bonus de choix: l’adaptation animĂ©e est juste superbe. Clairement une de mes directions artistiques favorites de cette annĂ©e, la sĂ©rie trouve je ne sais oĂč une palette de couleurs absolument incroyables, qui va vraiment ajouter du pep’s dans toutes les scĂšnes, accompagnĂ©e en plus d’une animation assez incroyable – quand ça n’implique pas des chevaux en 3D, Ă©videmment.

Mon truc favori de Elusive Samurai c’est sa capacitĂ© Ă  mĂ©langer les ambiances, comme le faisait dĂ©jĂ  Assassination Classroom. On peut avoir au sein du mĂȘme Ă©pisode des moments extrĂȘmemement cons et grivois, mais aussi des sĂ©quences d’une grande violence, des passages plus horrifiques ou des moments d’actions absolument intenses et magnifiquement chorĂ©graphiĂ©. On ne sait jamais vraiment ce qu’on va avoir en lançant un Ă©pisode, et Ă  chaque fois on nous emmĂšne dans des directions assez inattendues.

LĂ  encore, c’est bien soutenu par un casting assez cinglĂ© – dans tous les sens du terme. A partir du moment oĂč on nous sort comme duo d’antagoniste deux vieux papys yaoi qui parlent l’un avec l’autre grĂące Ă  leurs yeux et leurs oreilles, on est sur la fine limite entre folie, horreur et humour qui reprĂ©sentente bien l’ADN de cette sĂ©rie. Et je vous parle pas de l’antagoniste – aussi souriant que dĂ©rangeant, et dĂ©gageant une aura particuliĂšre, loin de tous autres mĂ©chants de shonens du mĂȘme genre

Je pensais sincĂšrement pas autant adorer cette sĂ©rie, c’est vrai que j’ai toujours eu du mal Ă  rentrer dans les oeuvres se dĂ©roulant dans le Japon mĂ©diĂ©val, mais force est de constater que The Elusive Samurai m’a beaucoup charmĂ©, avec ses nombreuses qualitĂ©s et son Ă©nergie sans Ă©gal. Bon bah du coup hĂąte de voir la saison 2, qui j’espĂšre rĂ©ussira le tour de force de conserver ce niveau de qualitĂ© ! 

3/ Oshi no Ko saison 2

Ca va ĂȘtre sans doute un choix extrĂȘmement prĂ©visible maaaaaais



 bah elle Ă©tait super la saison 2 d’Oshi no Ko. En mĂȘme temps celle-ci adapte mon arc favori du manga, l’arc du thĂ©Ăątre. C’est un segment que j’adore entre autres parce qu’il met bien en avant ce qui est Ă  mon sens LA qualitĂ© principale d’Oshi no Ko, c’est Ă  dire l’écriture de ses personnages. Chacun a des motivations claires, chacun a une vision bien Ă  lui du monde et de la pratique de son art, chacun a son objectif, son passĂ©, ses traumatismes, ses qualitĂ©s et ses dĂ©fauts, et ça resplendit le long d’un arc qui passe pas mal de temps Ă  analyser la psychologie de ses personnages avec pas mal de soin. J’aime bien comment ces personnages s’affrontent sur la scĂšne, Ă  la fois dans l’objectif de prouver qu’ils sont les meilleurs mais aussi dans l’espoir d’offrir au public un spectacle dont ils se rappelleront toute leur vie. En somme une piĂšce oĂč toutes ces rivalitĂ©s entre acteurs contribuent Ă  amĂ©liorer et tirer par le haut la qualitĂ© d’un projet collectif, tout en parveneant heureusement Ă  Ă©viter de broyer les individus au passage – bref dĂ©crire ici une sorte d’utopie artistique assez inspirante. 

Bref, tout ça c’est une force qu’avait dĂ©jĂ  le manga et qu’encore une fois l’anime sublime – avec entre autres des segments d’animation absolument prodigieux, et une rĂ©alisation qui a pas peur de parfois un peu casser le 4e mur, comme cette intro nous mettant dans la peau d’un spectateur au dĂ©but de la piĂšce. C’est assez malin, Oshi no Ko reste toujours entre de trĂšs bonnes mains et Ă©videmment toute la partie qui n’est pas liĂ©e Ă  l’arc du thĂ©Ăątre est aussi trĂšs cool – le petit clip animĂ© pour POP IN 2, par exemple, il passe en boucle depuis 4 mois ici



 et en mĂȘme temps, comment rĂ©sister ? Donc voilĂ , 3eme place pour Oshi no Ko, au suivant maintenant ! Quelle autre suite d’une franchise que j’adore y’avait-il donc cette annĂ©e
 ?

2/ Sound! Euphonium 3

C’est le cƓur lourd que je me dois de vous informer que nous vivons dĂ©sormais dans un monde oĂč Sound! Euphonium est terminĂ© – l’histoire a Ă©tĂ© racontĂ©e, Kumiko a quittĂ© le lycĂ©e, c’est fini. On en aura sans doute plus jamais. Il faut apprendre Ă  vivre avec ce fait.

Si je devais retenir quelque chose de mon visionnage de cette derniĂšre saison de Sound! Euphonium c’est une rĂ©elle forme de reconnaissance. Reconnaissance d’avoir vu Kyoto Animation terminer l’histoire et reconnaissance de nous offrir une vĂ©ritable conclusion, parce que mine de rien si y’a bien UN truc qui me frustre rĂ©ellement dans le paysage anime actuel c’est qu’on est dĂ©sormais bien trop habituĂ© Ă  ne plus avoir de fins. Donc voir une de mes sĂ©ries favorites se terminer ça fait un pincement au coeur, mais c’est un sentiment agrĂ©able – d’autant plus quand la saison en elle-mĂȘme Ă©tait vraiment super ! Bien plus sympa que la saison 2 et que le film Chikai no Finale, je dois avouer m’ĂȘtre pas mal identifiĂ© en la pauvre Kumiko qui passe vraiment 12 Ă©pisodes Ă  galĂ©rer avec ses responsabilitĂ©s de prĂ©sidente – elle voulait ĂȘtre lĂ  pour aider les autres Ă  devenir de meilleurs musiciens, elle finit par passer son temps Ă  essayer d’arbitrer les ragots et les prises de bec entre membres jamais mal intentionnĂ©s mais souvent mal informĂ©s ou victimes de leurs propres jalousies.

J’aime bien aussi comment cette saison a pas eu peur de mettre le potard Ă  fond sur les dĂ©fauts de certains de ses personnages stars – et lĂ  je veux bien sĂ»r parler de Reina, qui vraiment passe la moitiĂ© des Ă©pisodes Ă  dĂ©truire tout le monde et Ă  ĂȘtre aveuglĂ©e par son admiration toujours un peu moins rationnelle pour son prof, quitte Ă  de nombreuses reprises Ă  ĂȘtre sacrĂ©ment antipathique. Ca dĂ©bouche sur une scĂšne de divorce absolument dĂ©licieuse pour les amateurs de drama yuri dans mon genre, point d’orgue d’une semaine oĂč les lesbiennes de la japanime -celles de Girls Band Cry ou de Jellyfish – semblaient s’engueuler en fin d’épisode. C’était un sacrĂ© week-end, faut bien se l’avouer. Mais moi j’étais juste content de voir des personnages d’animes s’enfoncer parfois dans leurs dĂ©fauts comme des vrais ĂȘtre humains, et en payer les consĂ©quences juste derriĂšre. C’est mon plaisir personnel Ă  moi.

Donc non c’était super. Ca aurait ptet tapĂ© encore plus fort Ă©motionnellement si cette troisiĂšme saison Ă©tait sortie au moment initialement prĂ©vu – c’est Ă  dire sans doute en 2021 ou en 2022, quand les Ă©vĂ©nements des saisons prĂ©cĂ©dentes Ă©taient encore frais dans nos mĂ©moires. HĂ©lĂ s, est arrivĂ© ce qui est arrivĂ© Ă  Kyoto Animation, la sĂ©rie arrive du coup un peu « tardivement », mais Ă©coutez vu justement ce qu’il s’est passĂ© c’est une raison de plus d’ĂȘtre reconnaissant que cette troisiĂšme saison nous soit malgrĂ© tout parvenue – car on aurait trĂšs bien pu ne jamais l’avoir compte tenu des terribles Ă©vĂ©nements, ce qui rend tout ça peut-ĂȘtre encore plus prĂ©cieux.

1/ Girls Band Cry

Moi qui dĂ©jĂ  de base aime bien les sĂ©ries un peu dramatiques avec des hĂ©roĂŻnes cools qui font de la musique cooll, je dois avouer que ça fait 3 ans de suite que je mange super bien, entre Bocchi, MyGo, Euphonium 3, Jellyfish can’t swim in the night, les premiers Ă©pisodes de Ave Mujica et tout l’univers de Project Sekai, la source de la musique n’est pas prĂȘte de se tarir. Et donc dans tout ça on a mon numĂ©ro 1: Girls Band Cry ! Ici on a donc cinq jeunes tokyoites qui veulent se lancer dans le rock n’roll, avec en tĂȘte de proue la jeune Nina – venue tout droit de Kumamoto et essayant de fuir une famille assez Ă©touffante qui n’a pas vraiment Ă©tĂ© lĂ  quand elle en aurait bien eu besoin.

Nina, c’est une boule de nerfs sur pattes: souvent grognon, elle n’a aucune patience et est trĂšs passionnĂ©e, dans tous les sens du terme – que ce soit pour se lancer dans un nouveau hobby ou pour s’énerver envers quelqu’un d’autre quand elle ressent une injustice ou une incohĂ©rence. Et elle va rapidement se mettre Ă  nue devant nous – le second Ă©pisode est centrĂ© par exemple sur une crise de jalousie qu’elle va commencer Ă  avoir quand le duo parfait qu’elle formait avec Momoka va ĂȘtre mis Ă  mal par l’arrivĂ©e d’une troisiĂšme personne.

Elle illustre en somme ce que j’aime beaucoup dans Girls Band Cry c’est Ă  dire cet aspect trĂšs humain de ses protagonistes. C’est portĂ© par des personnages trĂšs complets, trĂšs expressifs, qui ont des dĂ©fauts aussi clairs que leurs qualitĂ©s, qui vont mettre leurs forces et leurs faiblesses au service d’un groupe oĂč l’ambiance est parfois chaleureuse, parfois Ă©lectrique. C’est vraiment une sĂ©rie super bien Ă©crite, qui sait jongler entre plein d’ambiances et plein de messages sans jamais se perdre. C’est parfois super drĂŽle, parfois super cool, parfois riche en Ă©motions – c’est trĂšs complet, trĂšs riche ! 

Et puis oui Girls Band Cry c’est aussi une 3D rĂ©ellement intĂ©ressante. Pas techniquement Ă©poustouflante mais qui est Ă  l’image de ce que la sĂ©rie raconte: honnĂȘte avec ses dĂ©fauts et cherchant surtout Ă  exploiter ses forces. Et sa force principale c’est donc son expressivitĂ©, son dynamisme. Girls Band Cry est une sĂ©rie 3D qui Ă©vite LE souci principal de la 3D d’animation japonaise: ici pas de rigiditĂ©, on retrouve bien quelque chose qui bouge en permanence et qui a pas peur d’expĂ©rimenter. 

Tout ça fait que du coup Girls Band Cry c’est une sĂ©rie fun, passionnante et rĂ©ellement inspirante. C’est une oeuvre qui retranscrit une certaine forme de colĂšre qui bruisse dans la jeunesse actuelle, mais en essayant d’en Ă©viter le nihilisme qui en est typique. Il y’a une volontĂ© dans ce projet de rĂ©ellement chambouler les choses, de faire les choses avec plus d’humanisme, avec plus de comprĂ©hension des dĂ©fauts aussi bien des autres que de soi-mĂȘme. C’est une sĂ©rie avec un focus bienvenu sur les relations de groupes, qui fait du bien dans une sociĂ©tĂ© post-COVID portĂ©e sur l’isolation et l’individualisme.

A voir donc maintenant vers oĂč la franchise va se diriger – on espĂšre tous un nouvel anime, dans cet Ă©lan victorieux. L’histoire de Togenashi Togeari peut continuer longtemps, peut s’attarder sur des nouveaux sujets, trouver des nouveaux obstacles. On sait encore peu de choses sur Rupa, par exemple, et il y’a de toute maniĂšre encore beaucoup Ă  faire avec ces personnages ! En tout cas, j’espĂšre vraiment le meilleur Ă  ce projet – il fait vraiment du bien par lĂ  oĂč il passe


Et c’est donc lĂ  dessus que se conclut ce bilan 2024, j’espĂšre que vous l’avez apprĂ©ciĂ© !

Pas de vidĂ©o en fĂ©vrier je serais en vacances, on se retrouvera donc au printemps pour la vidĂ©o preview – donc d’ici lĂ  tenez vous au chaud
 et prenez soin de vous. 

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