[Voyage 2025] Jours 0 & 1 ~ Long Night

Bravo tout le monde, on y est, c’est parti c’est lancé, direction 21 jours de folie furieuse au Japon. Je sais pas trop comment mieux le vendre en une phrase mais en même temps j’essaie d’écrire une intro alors que j’ai pas dormi depuis environ vingt-quatre heures – je suspecte être peut-être devenu trop vieux pour ce genre de délire à base de « rester éveillé plus de quatorze heures » ou de « rythme de sommeil décalé. » C’est le Amo du passé qui savait gérer ça – mais le passé c’est derrière nous, c’est le but du truc.

Intro philosophique mais le principal à retenir est que ayé on est lancé dans ces nouveaux journaux de voyage. A priori un article tous les deux ou trois jours retraçant le déroulé des journées précédentes, avec photos, commentaires et tout le tintouin. Je ne vais pas vous représenter tout le voyage de prévu car un article sorti y’a une quinzaine de jours le faisait déjà et il sert de bon prologue à tout ce qui va être déroulé ces trois prochaines semaines.

Du coup ce que je vous propose dès maintenant, c’est de se lancer dans le feu de l’action avec le jour 0 – c’est à dire tout le voyage en avion – qui sera suivi de ma première journée à Tokyo. Enfin, je dis « journée » mais ça va surtout être soirée.

Jour 0 – Le voyage en avion

Préambule avant de commencer: woh la semaine qui a précédé le décollage ? C’était DUR. Double source de stress en même temps pour moi puisque y’avait déjà tous les préparatifs du voyage à conclure et terminer, mais en plus professionnellement j’avais mon contrat de travail qui se concluait en même temps donc j’ai eu le droit à une semaine finale très animée – avec beaucoup de choses à rédiger pour mes successeurs, des derniers éléments de paie à saisir dans des conditions urgentes… J’aurais pu m’en foutre et bâcler mes derniers jours mais c’est pas mon genre du coup je me suis mis la pression !

Donc ouais là j’ai passé une semaine horrible – très dur de dormir, à la fois à cause du taf mais aussi à cause du voyage, avec ce mélange toujours très bizarre d’excitation et de peur. L’esprit qui pense à tout ce qu’il va voir, tout ce qu’il va faire, mais qui peut pas s’empêcher aussi de penser à tous les pires trucs possibles qu’il peut arriver. Espérer le meilleur mais toujours se préparer au pire – un motto très noble mais, bon, enfin, on peut faire ça à une autre heure qu’à deux heures du matin, non ? La pression a commencée à retomber une fois le contrat bien fini et les affaires bien rendues, ça a permis des nuits décentes mais en journée pfiou grosse boule de nerf. Dimanche en particulier, nervosité absolue toute la journée – j’ai fait mes bagages, refait mes bagages, rerefait mes bagages, toujours avec le sentiment d’oublier des trucs, donc je me suis perdu dans une spirale de vérification. Le truc qui m’a sauvé c’est d’avoir streamé en soirée, ce qui m’a permis de me changer les idées de ouf et d’être soudainement plus détendu.

BREF. Stress jusqu’au décollage, mais une fois l’avion parti tout s’est envolé – littéralement comme figurativement. Et là, franchement, tin, je suis bien.

Le voyage, pour faire simple: départ de Charles de Gaulle à 18h30 le lundi soir, arrivée à Tokyo-Haneda le mardi à 16h30, environ 13h30 de vol annoncé, en pratique le trajet fait souvent un peu plus de douze heures. Et, oui, du coup c’est pas chez Air France que j’ai décidé d’aller mais chez ANA. Les prix étaient moins chers pour cette période, presque 200€ d’économie, donc c’est surtout un choix motivé par la thune. Enfin vous me direz, je ferais des choix vraiment motivé par la thune je prendrais des low cost douteux avec 300 escales au lieu d’un direct dans une grosse compagnie mais, écoutez, y’a pas de petites économies c’est ça que je veux vous dire.

Globalement y’a quand même pas mal de différences – si vous êtes pas à l’aise avec l’anglais par exemple, bon ANA ça peut être beaucoup moins intéressant. A ma tristesse, une grosse partie des films proposés étaient en anglais non sous titré et les annonces se font majoritairement en anglais et en japonais. Dans un anglais… un peu difficile à comprendre sur mon vol, par ailleurs. Enfin je vais pas me plaindre: on avait un membre d’équipage qui était français et qui du coup faisait des annonces en français pour les trucs les plus « importants. »

Tout cela étant dit, vous serez heureux d’apprendre que par rapport à mon premier vol de 2019, où j’avais absolument pas envisagé le cauchemar que pouvait être 13h d’avion en prenant pas beaucoup d’eau, assis sur une place hublot à côté de deux japonais qui dorment non stop et que j’avais pas envie de déranger, bah c’est un vol que j’ai bien mieux vécu. Je l’avais bien plus préparé et anticipé: j’avais une tablette rempli de trucs assez passionnants à suivre, beaucoup d’eau dans mon sac, aucune gêne à aller en demander aux membres d’équipages (qui de toute manière passait une fois par heure pour distribuer de l’eau ou du jus) et une place en couloir qui me permettait d’aller souvent vider une vessie bien hydratée mais vieillissante. Je vais pas nier que ça reste extraordinairement long et que j’étais très très content que ça se termine, mais les séquelles physiques sont cette fois-ci quasiment inexistante et je suis sorti frais et dispo. Bon j’ai zéro dormi mais ça j’y comptais pas – j’ai même pas essayé de me coucher.

(Seul truc bizarre: lors de la séquence d’atterrissage, j’ai une de mes oreilles qui s’est mis à devenir super douloureuse à cause des changements de pression. Pas juste des acouphènes, mais vraiment une douleur super aïgue, j’avais l’impression que mon tympan allait exploser – je pense qu’à mon retour en France ça va mériter une ptite consultation chez un spécialiste 🤓.)

Bonne nouvelle en outre: j’avais pas de voisin ! J’avais un siège et demi à ma disposition, que je partageais avec l’autre voisine à l’extrémité de la rangée de trois. Du coup j’avais l’avantage du couloir (accès à tout) mais sans l’inconvénient (devoir se lever pour laisser passer le voisin) et c’était cool. Par contre, chaque voyage reste une source de découvertes pour moi: lors de la réservation des sièges je m’étais volontairement mis dans le fond de l’avion, genre avant-dernière rangée…. Je voyais pas forcément le souci…

Bon bah j’ai découvert en arrivant que c’était une idée bien merdique et que j’éviterais ça les prochaines fois ! Déjà j’avais pas d’espace à bagage au dessus de moi donc j’ai dû tout mettre sous mon siège, heureusement que j’avais un sac à dos et pas un bagage soute bien vener. Je voyais mes voisins pouvoir mettre des trucs au dessus d’eux, moi non je pouvais pas, j’étais nargué par une absence de bac et une indication en engrish bien terrifiant – « No Stowage », ayayaya.

Puis hélas, fond de l’avion signifie que je me suis fait avoir durant l’un des deux repas: le temps que les membres d’équipages arrivent jusqu’à nous, ils sont tombés en rupture de l’un de leurs deux menus… Et c’était celui que je voulais… Du coup j’ai dû prendre du poisson alors que je voulais du poulet… Et puis j’ai peu eu de pain… Parce qu’ils en avaient pas assez… Du coup le fond de l’avion en a pas eu… J’ai du tartiner mon kiri sur des crackers… Comme un vulgaire américain…😔😔

Comment j’ai occupé mon voyage, du coup ? Et bah mes amis, voici la liste de mes occupations:

• A la base j’avais lancé Conclave sur les écrans de l’avion, c’est là que j’ai vu que y’avait pas de sous-titres et que le film demandait quand même pas mal d’attention et d’énergie pour être suivi. Du coup bon à la place j’ai lancé LEGO Batman. Non sous-titré mais là honnêtement ça va c’est moins compliqué à suivre – le film était rigolo, pas mal fait, mais beaucoup moins créatif et « surprenant » que l’avait été La Grande Aventure, je comprends pourquoi il est moins populaire, du coup.
• Ils avaient Rocky en VF – et je l’avais jamais vu. Du coup je l’ai vu. Il se rajouté aux côtés du Parrain dans la catégorie « classique que j’ai attendu d’être en avion (donc dans les meilleures conditions™) pour les voir. » J’ai bien aimé !
• Un p’tit épisode de Medalist. Est-ce que j’ai chialé au dessus du Kazakhstan à cause de ça ? Ptet.
• Deux heures sur Pokémon Ecarlate – j’en suis à trois badges. J’aime bien le jeu jusqu’ici, il est très addictif, mais au délà des perfs techniques qui ont été maintes fois commentées, y’a 2/3 trucs qui me font tiquer. Le jeu veut ainsi promouvoir une certaine liberté de choix mais au fond, il a un chemin qu’il veut que tu suives et il n’est pas subtil – par exemple la championne insecte j’ai attendu le 3e badge pour l’affronter, mais comme le jeu t’encourage à y’aller en premier, bah elle garde des Pokémon d’un niveau faible, même si t’y vas « plus tard. » Y’a une opportunité loupée – ça aurait été intéressant que chaque champion ait une équipe différente en fonction de l’ordre dans lesquels tu les fais et bon bref vous êtes pas là pour une critique du jeu par un mec qui y a joué huit heures jusqu’ici.
• Mais surtout, je suis retombé dans The Amazing Race. La faute sans doute à Jet Lag The Game, je me suis réintéressé à ce jeu américain pour lequel j’avais une grande passion début 2010, et je me suis mis toute une saison sur ma tablette. Du coup je me suis fait une moitié de saison, c’est toujours très efficace et très fun à suivre.

Terrible: j’avais sur ma tablette la seconde moitié de Full Metal Alchemist 2003 en VF et j’y ai pas touché. Ca sera pour le retour… où les autres grands trajets du voyage. L’avantage d’une tablette c’est que ça se transporte bien 🤓.

Bref, voilà pour le voyage en avion – il s’est bien passé, le voyage avec ANA était un peu différent d’avec Air France, mais pas de manière suffisamment flagrante pour que j’en préfère l’un à l’autre. Maintenant, direction le jour 1 !

Jour 1

Légère surprise: pas de méga choc d’humidité en sortant de l’avion. Mais en même temps j’ai quitté un Roissy triste et pluvieux, donc le changement est pas énorme. L’occasion de dire que si le Japon reste humide, le fait qu’il fasse froid fait que là le climat et la température actuelle me rappelle surtout ma Normandie natale, ce qui me fait plutôt plaisir.

Je suis rentré plutôt vite dans le pays – contrairement à Narita en 2019 où je me souviens avoir fait une bonne demie-heure de queue, là les contrôles douane et les déclarations d’entrée sont allées très vite, avec assez peu d’attente. Je pense que ça s’explique par le fait que comme c’était un vol ANA, l’avion était composé en immense majorité de ressortissants japonais – les français étaient évidemment présents mais pas suffisamment nombreux pour créer une longue attente à la sortie.

Autre avantage de ANA – tu atterris à Haneda, et non à Narita. Ce qui signifie que t’es pas séparé de Tokyo par des trains interminables et/ou chers. Non hop, t’atteris dans la baie, et le centre de Tokyo est à 20/30 minutes…

… si tu as déjà une Suica bien évidemment. Et c’est là que j’ai eu ma première légère galère 🤓…

Moi j’arrivais à Haneda la fleur au fusil. Et au départ j’étais en mode « allez je suis en forme, je suis à l’aise, plus rien ne m’effraie » donc hop j’arrive à un bureau de change, j’échange mes euros en yens (bon je donne 300€ a un japonais en disant « I would like to exchange three thousands euros » et le mec a attendu un ptit moment que je lui donne le reste parce qu’il sait pas que je confond toujours hundred et thousand, il m’a cru plus riche que je ne le suis), ayé j’ai ma thune, je suis prêt à prendre la ligne Keikyu pour rejoindre mon hotel qui est a 5/6 stations de l’aéroport, tout est ok ! Ah mais non c’est vrai que j’ai pas de Suica ! Bon bah il m’en faut une – et comme au premier voyage, pas de souci pour me créer une Welcome Suica, une version temporaire ! Du coup hop j’ai toujours la confiance et sachant que j’ai déjà visité cet aéroport en 2019, je me dis donc naturellement que trouver une borne pour créer ma Welcome Suica va être un jeu d’enfant, que ça va être comme à Narita – très bien indiqué et très présent.

SAUF QUE Y’A UN TWITCH – ANA une partie de ses vols internationaux arrive au Terminal 2. Une partie très minoritaire de ses vols… mais une partie quand même… Mais pas une partie suffisante pour les gérants de l’aéroport décide de mettre une borne dédiée aux Welcome Suica. Du coup je passe 20mn à faire le tour du terminal à la recherche d’une borne que je ne trouve pas. Une recherche internet plus tard, on m’indique que y’a bien des Welcome Suica vendues à Narita mais principalement dans le Terminal 3… qui n’est pas accessible « naturellement » depuis le Terminal 2. A la place faut prendre une navette gratuite un peu planquée à l’une des sorties.

Bref, je prends la navette, j’arrive Terminal 3, celui dédié aux vols internationaux, je le reconnais car c’est celui avec lequel j’ai dit au revoir au Japon y’a cinq ans et demi – je vois que le resto de ramen est toujours là, ptite larme. Mais yep, y’a bien un distributeur de Suica dans un coin, et je peux enfin créer la mienne – du coup faut presque une heure entre le moment où je sors de la douane et celui où enfin je peux monter dans la ligne Keikyu, j’avais très largement sous-estimé cet aspect du début de voyage mais voilà vous le saurez – le terminal 2 c’est un piège pour les gaijins ;_;.

Donc enfin, après toutes ces aventures – me voilà sur la Keikyu Line, je décrypte les différences entre la ligne Express et les 30 différentes lignes Limited Express et à 18h j’arrive à mon hotel – le QuintessaHotel Tokyo Haneda Comics & Books, situé à Ota. J’avais cherché un hôtel situé pas trop loin d’Haneda pour différentes raisons (spoiler: je retourne à Haneda dans deux jours) et celui-ci avait le mérite d’avoir une thématique « manga » un peu rigolote, en plus de bonnes reviews un peu partout sur Internet. J’essaierais de vous prendre des photos et en poster ces prochains jours car le hall de l’hôtel est une bibliothèque géante, c’est très fun. La chambre est très petite mais pour un voyageur solitaire comme moi, je chouine pas – le lit est d’un grand confort, y’a une ptite baignoire et y’a un bureau, c’est tout ce qui me suffit.

Là je suis honnêtement claqué et je décide de respecter comment j’avais envisagé cette première journée au Japon: en allant m’écraser dans mon lit à 18h pour me lever sans doute au milieu de la nuit et commencer le difficile processus d’adaptation à un nouveau fuseau horaire. Et le début est prometteur: 18h30, me voilà dans mon lit, bien emmitouflé, la machine à apnée bien installée sur une chaise faisant office de table de chevet de secours, je m’endors assez vite, nombreux rêves qui s’enchaînent mais globalement wah je fais une super nuit ! Je me réveille totalement revigoré, j’ouvre un peu la fenêtre pour constater qu’il fait encore nuit, je me dis ah cool il est 3h du matin ! Bon bah temps de se doucher et de partir au combini comme je l’avais fait pour le prem-

Attends comment ça il est 20h30 ?

Cette nuit, que je trouvais ultra complète et qui m’a rendu masse d’énergie, en fait, c’était juste une sieste d’une heure et demie / deux heures ?

Ah ok…..

Chelou mais… Ok….

Bon là je suis un peu paumax, je sais pas trop quoi faire. Sortir à 21h ça m’emballe pas forcément de ouf parce que tout est fermé, et je sais pas encore si je compte me recoucher vite ou pas donc je met de côté toute ambition de chercher un resto. Par conséquent, ma première idée est juste de me doucher puis de me perdre sur Bluesky et Twitter pendant quinze minutes avant de mettre des vêtements propres et sortir avec juste comme idée d’aller au 7/11 situé en bas de l’hôtel histoire de prendre de quoi manger avant dédier la soirée a ptet écrire le début de cet journal. Puis au final maintenant que je suis dehors pourquoi pas aller au moins jusqu’à la gare la plus proche histoire rejeter un oeil au Ota City Industrial Plaza ? Bah oui parce que mon hôtel est dans un quartier que je connais déjà vu que c’était dans ce bâtiment qu’avait eu lieu la conf doujin / fanzine que j’avais visité lors de mon premier voyage. Je me souvenais aussi que y’avait un Jonathan’s pas loin – donc allez, tant que je suis dehors pourquoi ne pas aller y manger ? Commencer le voyage avec un dinner, c’est pas forcément le plus classe mais c’est peut-être le plus confortable…

Mais du coup aller au Jonathan’s me fait passer par la gare, et là j’ai un déclic « ah mais y’a une ligne qui va directement à Asakusa, ça serait cool d’aller au temple – à cette heure-ci y’a personne, et je l’avais pas beaucoup visité de nuit à l’époque. » Du coup je réflechis pas, porté par mon instinct je monte dans la gare et me met sur le quai. Dans le train mon cerveau réagit enfin et commence à faire son chiant – « non mais t’es sûr de vouloir aller à Asakusa à 22h30 ? T’es sûr que ça va être bien ? Non mais c’est une idée pourrie, t’en es conscient ? » Donc là je commence à douter, évidemment. Je commence à considérer l’idée de sortir à la prochaine station (en plus j’ai pris un Local, donc j’ai vu toutes les stations de la Keikyu de Ota jusqu’à Tokyo, trop ouf 🤓👍) et de juste remarcher à pied jusqu’à mon hôtel, histoire de juste explorer « au pif. » Mais bon, c’est pas très motivant de juste marcher dans de la banlieue tokyoite.

Puis là déclic – eh mais attends, la Tour de Tokyo c’est pas si loin. Mon cerveau continue de faire le chiant en mode « mmm c’est ptet mieux d’y aller demain, comme ça tu pourras monter dedans » mais bon, il est moins chiant que sur Asakusa donc mon instinct et mes neurones terminent leurs négociations – ça sera une ptite balade direction la Tour de Tokyo.

Pas de regrets !

Enfin si – je me serais réveillé et je me serais décidé 30mn plus tôt, j’aurais eu le temps de pouvoir monter dans la Tour, vu qu’elle ferme son accès à son observatoire vers 22h. Pas de bol, je suis arrivé 15mn trop tard. Mais du coup je me suis juste baladé autour d’elle, et de ses lumières brillants de mille feux. J’avoue bien aimer les bâtiments méga grands, j’aime bien me sentir tout petit face à plusieurs millions de tonnes d’acier tenant à l’aide de la magie de l’ingénierie moderne et là j’étais ravi. Je vais pas forcément trop m’étendre parce que du coup ça m’a donné l’envie d’y retourner demain ou vendredi – je verrais en fonction de la méteo… Parce que là ce soir le ciel était parfaitement dégagé donc j’imagine que la vue aurait été très très chouette.

Ce que je retiendrais également est le parc Shiba, qui est sur le chemin entre la tour et la station de métro de Daimon. A l’aller, la rue principale qui traverse le parc est assez chouette parce que tu tournes à un coin de rue et tu tombes né à né avec une super vue de la tour, c’est presque du cinéma absolu –

La rue semble très privilégiée pour les photoshoots, du coup: j’ai vu pas mal de gens taper des poses devant les appareils, même à 22h30. Mention spéciale à tout ce groupe de fanas de tuning qui ont débarqués pour prendre des photos de leur caisse devant la tour – j’ai zappé de prendre moi-même des photos de cette fanfare, mais y’avait de la Nissan Skyline et de la Mitsubishi Eclipse à gogo et ça franchement mon neurone dédié intégralement à Gran Turismo était ouf.

Et puis oui, dans le parc y’a un gigantesque temple – le Zojo-ji. Là aussi de nuit, l’ambiance est super: pas un chat, c’est super calme, y’a des centaine de statues d’enfants avec des moulins à vent qui te regardent, et c’est impossible de ne pas avoir dans le même champ de vision les temples qui composent l’ensemble avec en arrière-plan la tour de Tokyo qui resplendit. C’est entre tradition et modernité, putain 🥲🥲….

Le fait que le quartier soit à moins d’une demie-heure de mon hôtel fait que j’essaierais ptet d’y repenser de jour, si possible au coucher du soleil, parce que le peu que j’ai visité de Minato est très encourageant ! Mais à un moment faut bien rentrer à l’hôtel, ce que je fais tranquilou pépère – cette fois-ci je prends le bon Express, pas le Local, je passe enfin bel et bien au 7/11 prendre de quoi manger, j’allume la télé pour mettre les animés de la saison en fond et me voilà à rédiger cet article….

Galerie – Jour 0 & 1

(J’utilise temporairement le format pourri de base de WordPress – faut que je réinstalle une extension avec un vrai beau diaporama, je ferais ça pour le prochain article, promis 🤓.)

Le grand classement des boissons – Édition 2025 réactualisée

Pour ce grand classement on reprend tout de zéro, et c’est le retour des têtes de Hibiki – parce que j’ai oublié de préparer des têtes de Nina à la place 🥲.

Barley Tea – J’essaie cette année de vraiment sortir de ma zone de confort et de ne pas m’enfermer dans les chroniques de trucs sucrés. Le souci étant que le thé et le café c’est pas ma came donc ça va donner des reviews vraiment pas pertinentes – là par exemple le Barley Tea (à priori y’a un jeu de mot en kanji mais je sais pas) bah c’est du thé froid. Il est pas déplaisant, mais y’a effectivement zéro sucre zéro surprise, c’est du pur thé froid. C’est pas mal, mais en bouteille de 600ml ? Je vais la conserver et la boire un peu chaque jour mais…

Le Fruits au Lait de 7/11 – Vous vous souvenez de Danao ? « Du jus de fruit et du lait, ça doit être écœurant » disait les gamins peu convaincus de la proposition marketing. Et bah ils avaient déjà torts à l’époque et ils ont encore plus tort maintenant qu’on est au Japon – c’est pas désagréable pour un sou et ça se boit tout seul. Je sais pas si y’a vraiment du lait mais vu que je suis légèrement intolérant au lactose, je le saurais très vite demain matin au réveil 🤓.

Le classement jusqu’ici:

• 1/ Fruits au Lait (7/11)
• 2/ Barley Tea

Prochaine étape désormais: essayer d’aller me remettre au lit et glaner 3 ou 4 heures de sommeil, car demain l’idée était de se lever tôt 🤓 ! Vais-je y arriver… Je l’espère…. En tout cas très hâte d’être demain, j’ai un beau programme !