Madoka Magica a t-il VRAIMENT tué un genre ?
Après presque six mois, pfiou, enfin parvenu à refaire une vidéo Youtube historique, cette fois-ci sur un thème que j’avais en thème depuis presque un mois: l’héritage de Madoka Magica ! La sortie du trailer pour le 4e film m’a remotivé à m’attaquer à ce sujet, et j’ai essayé pour l’occasion un style de vidéo plus concis, plus direct. Du coup, cool: ça fait moins de 20 minutes, ce qui était mon objectif. Bon, est-ce qu’en contrepartie j’ai pas masse de regrets parce que je me dis que y’a 3 milliards de trucs que j’aurais pu évoquer ou que mon discours sonne un peu simple par moment ? C’est la croix qu’il faut porter.
(Et mine de rien, vu que cette vidéo m’a pris masse de taf – m’a fallu autant de temps pour monter les 18 minutes de celle-là que m’a fallu pour monter les 36 minutes de la vidéo preview, ce qui pourrait paraître illogique mais s’explique par le fait que j’illustre avec beaucoup plus de sources – bref heureusement qu’elle était pas plus longue…)
Bref, profitez bien de cette vidéo et de son habituelle retranscription écrite ! Merci de votre lecture / visionnage 🙏. J’espère réaborder le sujet de l’histoire des magical girls dans une plus large vidéo d’ici quelques années !
Puella Magi Madoka Magica !
Sortie en 2011, cette série au style visuel incroyable nous racontait l’histoire de joyeuses héroïnes colorées et adorables qui vont pratiquer le noble métier de magical girls afin de protéger la ville et leurs amis ! Une intrigue qui sur le papier semble bien connue mais qui ici… tournait mal assez vite ! Car ouais, plus on avance et plus Madoka Magica présente un univers où être magical girl n’est pas vraiment une partie de plaisir, et où derrière la joie et l’enthousiasme de jouer les super-héroïnes se cachent pas mal de sales petits secrets et un système qui semble exister que pour broyer leur corps et leur âme, dans des scènes d’une grande intensité.
Les visuels, l’intrigue, les personnages, le ton, l’ambiance: pour de nombreuses raisons Madoka Magica a clairement marqué les esprits, et encore aujourd’hui est la source d’un vrai enthousiasme populaire – il suffit de voir le buzz qu’a crée la bande annonce du quatrième film, dévoilé cet été, pour voir que la franchise a toujours la côte, onze ans après sa sortie !
Mais du coup quand on parle de la série, y’a une take que je vois souvent passée, qui est souvent répétée…
Madoka Magica aurait tellement été efficace dans sa manière de jouer avec les codes du genre magical girl… qu’il aurait tué le genre, purement et simplement !
Et après tout sur le papier, c’est assez clair: pendant 30 ans les magical girls ont dominées sans partage le monde des animés pour enfants, SURTOUT dans les années 2000 où entre Cardcaptor Sakura, Magical Doremi, Shugo Chara, Chocolat et Vanilla, Tokyo Mew Mew, les premières séries Precure… les succès étaient sans cesse au rendez-vous ! Alors que depuis le début des années 2010… Bah y’a plus l’air d’y avoir grand chose sur ce créneau ! Où sont les animés de magical girl ? Pourquoi semblent t-ils avoir disparus peu après la sortie de Madoka Magica ? Ont-ils disparus, du coup, à cause de Madoka Magica ? D’ailleurs… ont-ils vraiment disparus ?
Bon bah je suis Amo et on va essayer de répondre, du mieux que possible, à toutes ces questions. Temps donc d’évoquer la série et surtout son héritage, sa place dans l’histoire de l’animation japonaise. Madoka Magica est-il coupable des crimes de magicalgirlicide ? Et bah… c’est ce qu’on va voir… dès maintenant !
C’est quoi les magical girls avant Madoka ?
Je vais pas forcément vous faire un historique précis et détaillé du genre magical girl mais grosso merdo faut retenir que c’est un genre présent dès le début de l’animation japonaise – big up à Sally la petite sorcière, démarrée en 1966.
Le magical girl est un genre pour lequel je note surtout deux âges d’or remarquables: le premier au début des années 80 avec des titres comme Lalabel, Creamy et surtout Gigi suivi d’un second qui s’étend lui de la fin des années 90 à la fin des années 2000 qui regroupe tout ce qu’on a évoqué en intro – Sakura, Doremi, Shugo Chara, Precure, Chocola Vanilla, Tokyo Mew Mew… bref un gros stock. Sachant que entre ces deux âges d’or y’a une série qui fait le lien et qu’il faut évidemment citer: Sailor Moon ! Qui va être un énorme succès international mais aussi faire évoluer le genre en ajoutant une dynamique de groupes là ou les séries de magical girls précédentes voyaient surtout des héroïnes solitaires partir à l’aventure.
Mais ça c’est pour les magical girls traditionnelles ! Car en parallèle de tout ce qu’on a évoqué, un second genre de séries de magical girl destiné à un public plus âgé est très vite né et a très vite existé. Dès les années 70 on retrouve ainsi Go Nagai qui après avoir crée Mazinger Z et Devilman se dit “mmm et si je créeais encore un autre truc culte” ce qui débouche sur… Cutie Honey ! Ici la magical girl se veut clairement sexy, offrant une œuvre qui veut s’adresser en priorité aux adolescents et jeunes adultes… masculins.
Mais c’est surtout dans les années 2000 qu’on va trouver pas mal de séries de magical girl destiné à un public… qui n’est clairement pas celui du dimanche matin. Car toute cette période va amener le développement de nombre d’oeuvres jouant avec les codes du genre et partant du principe que le public les connaît déja: ainsi Okusama wa Mahoushoujo nous montre le quotidien d’une magical girl de 26 ans qui reste accrochée à son poste de sauveuse de sa petite ville, convaincue que c’est la seule chose qui la fait sortir du lot. Y’a aussi une parodie beaucoup plus directe avec Daimaho Toge ou la magical girl est une experte en catch et force des légumes à pratiquer des sacrifices rituels, ouais ouais c’est dur la vie de patate.
Mais tout n’est pas que rire: on va aussi voir débarquer des séries plus sombres ! En 2004, l’héroïne de Uta Kata se retrouve à devoir se rendre compte que son taf de magical girl ne sera pas de tout repos, et que des très très terribles choix vont s’imposer à elle. Plus connu encore, toujours en 2004: Mai Hime ! Ici ce sont des lycéennes qui vont se retrouver dotées de pouvoir, et si la série commence comme une comédie d’action avec un poil de fanservice, très vite nos héroïnes vont se rendre compte que y’a un très sale secret derrière leurs pouvoirs, avec plusieurs rebondissements assez tragiques. Mai Hime propose donc là une vision modernisée de la magical girl que va continuer de développer son spin-off, Mai Otome, animé présentant un monde où les magical girls sont des gardes du corps auprès des dignitaires de tous les pays du monde, faisant d’elles des objets géopolitiques d’importance centrale… Bon et y’a des tentacules qui envahissent la piscine, très très très sale bail.
A la même période, on aura aussi Magical Lyrical Nanoha, qui part sur les bases classiques de gamine qui récupère des pouvoirs grâce à une mascotte mais va derrière vraiment mettre l’emphase sur l’intensité des combats et une intrigue qui va plutôt lorgner vers le tragique, avec des rebondissements parfois pas sympas pour nos héroïnes. Alors c’est moins sombre qu’un Mai Hime ou un Uta Kata mais là c’est clairement une série destinée avant tout aux otakus de tous les genres, et ça va d’ailleurs être un énorme succès auprès d’eux, avec de nombreuses saisons, spin-off, jeux vidéo et films !
Sachant que entre tout ça le réalisateur Junichi Sato – qui en réalisant les premières saisons de Sailor Moon et de Doremi a déjà bien posé sa patte sur le monde des magical girls bah il a proposé durant la même période deux séries qui ont la particularité d’être à la fois sombre mais se voulant aussi accessibles à un très large public: la première série c’est Pretear, sorti en 2001, qui voit une héroïne au passé un peu triste devoir combattre des antagonistes parfois très mystérieux – l’une d’entre elles étant même une magical girl ayant pétée un cable et ayant tourné de l’autre côté. Sachant que Pretear c’est une série qui sert surtout de brouillon à sa série suivante, l’excellent Princess Tutu.
Mélange de magical girl, de comédie, de tragédie et d’hommage constant à la musique classique et aux grands ballets. Une série qui va voir notre charmante héroïne acquérir des pouvoirs mais se retrouver rapidement prisonnière d’un monde et d’un système qui va vouloir tout faire… pour l’exploiter.
Hmmm, ça ne rappelle pas quelque chose ça ?
Madoka Magica (et son héritage)
Janvier 2011, donc, Puella Magi Madoka Magica sort, la réaction publique est positive, on trouve une série très tragique, très stylisée, ça marche bien, ça marche fort et, vous l’aurez compris, c’est une série dont les inspirations sont assez claires: on y retrouve du Pretear, du Princess Tutu, du Mai Hime, du Nanoha… Ce n’est pas la première série de magical girl qui soit sombre, ce n’est pas la première qui offre un rebondissement tragique, ce n’est pas la première à parler à un public qui ne soit pas enfantin… Mais c’est peut-être la première à avoir une telle popularité, et surtout une popularité internationale ! A l’époque ou l’animation japonaise commence à avoir un ptit boom sur Internet, et que commence l’âge des simulcasts, la série est, en compagnie de titres comme AnoHana ou Steins Gate une de ces séries qui va marquer le début des années 2010 et toute une nouvelle génération de spectateurs et spectatrices !
Après Madoka Magica, des séries de magical girl, il continue de y’en avoir. Y’en a même beaucoup. Mais ça va surtout être des séries destinées à un public… adulte ! A un public qui connaît déjà le genre ! C’est là qu’on va voir débarquer pas mal d’oeuvres au ton sombre jouant avec les codes du genre – on pense par exemple aux trucs un peu edgy à la Magical Girl Revolution, Magical Girl Site ou Magical Girl Raising Project, qui vont souvent essayer de faire se succéder les scènes chocs sans trop de réflexion ou d’ambition. L’apogée est ptet même atteint avec une série comme Tactical Ops Asuka, où les magical girls deviennent des pièces maîtresses dans la lutte… contre le terrorisme, ni plus ni moins. C’est une série où les magical girls connaissent différentes techniques de torture, autant vous dire que le pouvoir de l’amitié est pas au rendez-vous ici !
En général, si il y’a pas mal d’œuvres de magical girl dans les années 2010 vous l’aurez compris c’est soit pour essayer de corrompre le genre – entre grosses guillemets – soit pour essayer de le mélanger avec autre chose. Ainsi Senki Zesshou Symphogear va fusionner le magical girl avec à la fois le genre idol, et le super sentai. Kill la Kill va reprendre des codes du genre et les additionner à un esprit shonen chaud bouillant très intense. Bouei-bu va se dire “eh, et si les magical girls… c’était des gars ?” Et puis même très récemment, Magical Destroyers va utiliser la figure de la magical girl pour raconter quelque chose sur la fin et la mort de la culture otaku des années 2000, ce qui est presque une confession à ce point.
Mais globalement c’est vrai que à partir de ce point, le nombre de séries de magical girls “classiques” – qui soit destiné en premier lieu à des enfants – va considérablement se réduire. Je peux vous les citer: y’a Precure (Heartcatch), Precure (Suite), Precure (Smile), Precure (Dokidoki), Precure (HappinessCharge), Precure (Go Princess), Precure (Mahoutsukai), Precure (Kira Kira), Precure (Hugtto), Precure (Star Twinkle), Precure (Healin Good), Precure (Tropical Rouge) sans oublier évidemment Precure (Delicious) et Precure (Hirogaru Sky.) Bon ok j’exagère en 2013 y’a eu Lady Jewelpet…. mais c’est la seule tentative en dix ans d’essayer de vaincre le monopole de Precure en la matière !
Quoique non – des animés de magical girl plus “traditionnels” y’en a encore souvent, mais ça va être des titres… qui vont viser la nostalgie. Aujourd’hui, comme beaucoup ailleurs, la majorité de la production consiste surtout à ressusciter ce qui a marché y’a vingt ans. Card Captor Sakura ? Revenu via Clear Card. Doremi ? A eu un nouveau film y’a quelques années. Tokyo Mew Mew ? Est revenu l’an dernier. Shugo Chara ? Va revenir via une nouvelle suite. Sailor Moon ? Revenu avec Crystal. Même Precure s’y met, avec des séries refaisant hommage à Yes Precure 5 et une suite à la saison Mahotsukai. Les spectateurs et spectatrices de l’époque ont désormais 30 ans, tout le monde veut revivre son enfance ou transmettre ses passions d’enfance à sa propre progéniture: c’est le cycle habituel de la popculture… mais du coup comment peuvent naître les nouvelles franchises dans ce contexte … ?
Et bah là clairement: elles ne naissent plus, les années 2010 ont vu certes fleurir plein de séries mais c’est des séries qui cherchent à commenter le genre, à s’en moquer ou à essayer de le mélanger avec autre chose. De 2012 à 2019 on écrit plus vraiment d’oeuvres de magical girl: on écrit surtout des oeuvres qui parlent du genre magical girl, ce qui est une sacrée nuance. Ne reste donc plus que Precure pour offrir du neuf sur ce sujet, mais compte tenu de l’absence totale et assez incompréhensible de la franchise en dehors du Japon, autant dire que pour les jeunes occidentaux, le genre est aujourd’hui quasi-invisible…
C’est vraiment Madoka qui a tué le genre, du coup ?
Non pas vraiment.
Certes, son succès a amené beaucoup d’animés qui ont essayé de détruire les codes du genre mais la majorité d’entre eux sont tout de même négligeables et surtout… ne parlent pas au public que vise le genre à la base. Madoka ne peut pas détruire l’image de la magical girl auprès d’un public… qui a 10 ans et qui n’a certainement pas vu la série !
Non le vrai “problème” c’est que dans les années 2010 les jeunes filles japonaises elles voulaient plus être magical girl… elles voulaient être des idols ! C’est à ce moment là que les animés pour filles se sont surtout mis à mettre en scène des apprentis artistes. Porté par le succès de Kilari, c’est l’âge d’or de très très grosses franchises comme PriPara ou surtout Aikatsu qui vont commencer à truster les créneaux télés, remplaçant en très peu de temps les séries de magical girl. En plus d’être des vraies bonnes séries qui ont su capter facilement un public, faut dire aussi que pour les producteurs les séries d’idol c’est une mine d’or puisque non seulement on a pas à affronter le mastodonte Precure sur son terrain mais en plus on vend aux enfants non plus que des jouets, mais aussi une tripotée de CD, de cartes et de concerts par milliers !
Puis tiens, d’ailleurs, en parlant des enfants… Chute de la démographie oblige, y’en a de moins en moins au Japon, donc ils sont beaucoup moins la priorité des industries du divertissement. Le marché du jouet au Japon a rapporté 6 milliards d’euro en 2022, ce qui est énorme – mais de manière surprenante la majorité de ces revenus sont dûs soit à des japonais adultes, soit à des touristes étrangers… eux-même adultes. Les enfants ne sont aujourd’hui plus la source principale des revenus du marché japonais du jouet. Donc quitte à produire des jouets estampillés magical girl… autant le faire sur des franchises qui vont viser les adultes et les étrangers, vu qu’ils sont désormais la principale force d’achat. Par exemple Symphogear a été une des franchises les plus rentables de l’industrie à la fin des années 2010 mais c’est parce qu’elle vise un public agé, et que ses revenus se font surtout sur les CD, les goodies, les jeux mobile avec gacha, les concerts et… euh… le pachinko. Bref, pas mal de trucs pas destiné à des enfants – surtout le pachinko.
Bref là vous allez me demander “ok Amo, donc ta théorie c’est que c’est pas Madoka qui a entraîné la fin de l’animé traditionnel de magical girl, c’est plutôt le capitalisme ?”
Et bah… euh…. oui.
Conclusion
Donc ouais l’industrie de l’animation, comme toute industrie du divertissement, passe par des cycles répétés, par des tendances et des modes qui sont soutenues à la fois par le public mais aussi, bien évidemment, par des entreprises qui ont tout intérêt à les promouvoir et à les alimenter ces tendances. Pendant longtemps le genre mécha a été le genre n°1 de l’animation japonaise, visant un public aussi bien jeune qu’adulte, car offrant la possibilité de faire masse de revenu sur des jouets et des maquettes que tout le monde s’arrachait. Puis le genre a commencé à passer de mode, et si il reste toujours présent, il est bien acté que son âge d’or est terminé. Actuellement c’est l’isekai qui domine – c’est facile d’en créer, il y’a une pléthore d’oeuvre dispo à adapter, il y’a une forte demande du public, tous les producteurs et distributeurs ont des interêts économiques évidents à se focaliser sur ce genre… mais viendra un moment où il périclitera car une nouvelle tendance, plus rentable et populaire, naîtra et prendra sa place.
Bref, tout comme Evangelion n’a pas vraiment tué l’anime de mécha dans les années 90 et tout comme School Days n’a pas vraiment tué l’anime de romance dans les années 2000, Madoka n’a pas tué l’anime magical girl dans les années 2010. La série est arrivée au moment où le genre commençait déjà à vivre sa métamorphose économique, ce qui fait de lui plus un témoin qu’un assassin. Et même, à l’inverse, je pense que Madoka Magica a eu une influence positive sur le genre – alors oui il a sans doute motivé la production d’une tripotée d’animés pas ouf, mais il a aussi inspiré quelques super séries originales – sans Madoka Magica sans doute pas de Flip Flappers en 2016, série ultra expérimentale, qui vise à redynamiser le genre avec beaucoup de couleurs et deux personnages à la psychologie assez complexe.
On a également Yuuki Yuuna, qui va mélanger les rebondissements tragiques de Madoka avec l’action trépidante de Nanoha… et avec la serenité des séries de tranche de vie à la K-On, pour un résultat assez unique. Et puis finalement est-ce que la série la plus proche de Madoka Magica en terme de ton, d’ambiance et d’ambition ça serait pas le Wonder Egg Priority de 2021 ? Dommage que la série ait une conclusion si… terrible… parce qu’elle aurait pu amener un vrai nouveau sang et une vraie nouvelle vision du genre, qui aurait pu faire référence…
Voilà donc pour cette petite vidéo ce petit billet sur Madoka Magica et son héritage. On a peu parlé de la série en elle-même, le but était pas de l’analyser elle, mais plutôt analyser sa place dans le monde des animés. Je crois pas avoir dit que j’aimais vraiment beaucoup Madoka du coup moi aussi j’ai vraiment hâte de voir le nouveau film, surtout qu’en plus j’avais adoré Rebellion. Si vous n’avez pas vu Madoka Magica, je recommande toujours fort la série, bien évidemment ! Mais globalement y’a pas mal de trucs que j’ai évoqué dans cette vidéo que je vous recommande fort – si vous avez adoré Madoka, hésitez vraiment pas à jeter un oeil à Princess Tutu c’est vraiment une oeuvre avec une identité incroyable, ça a pas pris une ride et ça vaut vraiment le coup d’être découvert encore aujourd’hui.
Puis vous souhaitez vous mettre à Precure je recommande particulièrement les saison Heartcatch et Hugtto, même si hélàs aucune des deux n’est encore sortie en France, ce qui est quand même super nul. A l’inverse de Symphogear qui est sur Crunchyroll et que… bon.. ouais je suis un énorme fan de Symphogear donc je vais pas vous faire un laius interminable mais… ouais… j’adore Symphogear…donc ouais ouais ouais…
J’espère dans tous les cas que cette vidéo vous aura plu ! J’ai essayé au maximum d’être concis, presque un défi perso, donc je suis loin d’avoir tout évoqué – m’aurait fallu sans doute deux heures pour tout évoquer …
(Blabla de fin de vidéo – abonnement, pouce bleu, etc.)
Prochaine vidéo ? Prévue assez vite, du coup ! Je vais essayer de sortir quelque chose pour la sortie du Garçon et le Héron de Miyazaki donc devrait y’avoir une nouvelle vidéo d’ici deux à trois semaines. Je vous avoue que cette vidéo qui devait être « simple » s’est révélée plus énergivore que je pensais, du coup je vais ptet pas trop me presser pour la prochaine. Mais elle arrivera vite quand même, haha !
Merci de votre lecture et à la prochaine du coup~
Un commentaire
Doa
Un article très intéressant, qui m’a semblé court tant il est agréable à lire. J’aime tes analyses sur les marchés et les tendances, moi je réfléchis pas trop à tout ça ^^’
Je fais partie des rares gens (du moins j’ai l’impression) qui n’ont aimé ni madoka magica ni steins gate mais en tant que classiques je comprends qu’on les recommande.