Mangas & Animes

Néant Vert a dix-huit ans d’âge !

Ah… dix-huit ans…

Ayé… le blog a l’âge que j’avais quand je l’ai lancé…

Le temps passe…

Bienvenue donc dans le traditionnel billet anniversaire du blog ♪. Tradition immuable et solidement ancrée dans un monde en perte de repères, c’est surtout désormais l’opportunité pour moi de faire le point sur l’année écoulée, de donner des nouvelles, de célébrer mes accomplissements et chouiner sur mes échecs. Bref, de papoter de plein de choses diverses et variées, avant de conclure par des minis prix célébrant mes animes / jeux / chansons / personnages favoris de ces derniers mois.

Le programme est simple, et comme à Marly Gomont le beat est bon – donc c’est parti pour une folle aventure !!

1/ Comment ça va ?

Bah pas trop mal en vrai – j’apprends à me satisfaire du nécessaire, mais globalement je sors d’une année où j’ai vraiment pas à me plaindre. Ca n’a pas été parfait, ça n’a pas été sans problèmes, ça n’a pas été sans moments de doutes, mais les moments compliqués n’ont pas occupés une majorité du temps passé et ça c’est déjà pas mal.

Bon, après, l’été a quand même été un chouia difficile: j’ai été pas mal affaibli par ma toute nouvelle allergie au pollen qui a occasionné pas mal de toux et d’insomnies, j’ai eu quelques coups de stress médicaux (qui finalement se sont bien terminés), en plus de choper une seconde fois le COVID, ce qui a nécessité un peu de temps pour s’en remettre. C’était une seconde fois moins vener en terme de symptômes, j’ai esquivé la grosse fièvre et la toux mortelle… mais c’est la fois où j’ai paumé pendant une semaine le goût et l’odorat – j’ai perdu 2kg cette semaine là, en conséquence. Protip si vous aussi vous voulez perdre du poids ☝️🤓 !

Et comme chaque année, plein de fanarts pour illustrer cet article – à commencer par cette Mortis toute joyeuse !

Après, en contrepartie, ça a aussi été un été ensoleillé par les Jeux Olympiques & Paralympiques, auquel j’ai pu assister et qui ont été des moments assez marquants pour moi – assister à des épreuves de badminton ou de para-tenis de table dans des lieux blindés et entourés de personnes heureuses, joyeuses et venues du monde entier m’a un peu… ému ? Comme si on avait regroupé toutes les vibes les plus positives de l’humanité au sein d’un même endroit. C’était quelque chose d’assez bienvenu dans un monde actuel où on est si bombardé de mauvaises nouvelles qu’on a l’impression que tout le monde se hait et se déteste, ce qu’un tel événement permet légèrement d’oublier quand on est dans les gradins à taper des mains ou à faire « ooooh » en voyant des gens rattraper des volants à la toute dernière seconde. Y’a une force et un émerveillement effectivement difficile à résister quand on fait partie d’une foule qui vibre sur des choses similaires…

(Et puis la phryge, vraiment, quelle bro.)

D’un point de vue professionnel ça a aussi été une année… intéressante. Je continue de gagner des galons en tant que gestionnaire paie, je me spécialise de plus en plus dans la paie publique, ça me plaît toujours beaucoup et mes expériences se suivent sans se ressembler. J’avais signé en février 2024 un CDD d’un an pour gérer la paie des contractuels d’un très gros ministère et, honnêtement, dès début juillet je savais que je refuserais de renouveler celui-ci. Plein de raisons pour, la première étant clairement une charge de travail impossible à gérer (on était 13 agents dans le bureau alors qu’il aurait fallu être au moins 16 ou 17 pour que ce soit équilibré) forçant à faire de la quantité pure sans avoir la possibilité de faire du bon taf. On était pas aidé par une direction qui, compte tenu du contexte politique actuel, bougeait en permanence et avec elle des consignes modifiées quasi-littéralement tous les quinze jours: à peine tu apprenais à effectuer une tâche dans les règles que celles-ci étaient modifiées. Un justificatif pouvait soudainement devenir nécessaire à une saisie paie qui avant n’en demandait pas, des docs sortis de nulle part étaient soudainement obligatoires et il faut toujours en permanence relancer ses chefs de service pour obtenir des précieuses signatures validant tout ce qu’on fait.

Bonne ambiance entre collègues, soutien mutuel entre tout le monde, donc ça aide à passer la pilule mais au bout d’un moment tout n’est que stress et insatisfaction. Le travail semble ne jamais trouver de fin, chaque jour de congé pris augmente encore plus un retard que tu ne rattrapes jamais, le tout pour une paie misérable et largement inférieure au privé – autant aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte.

C’était aussi nécessaire pour moi d’un point de vue santé, ayant clairement eu le sentiment de somatiser ce stress et ces pressions durant pas mal de points de mon année – expliquant un été à la ramasse. Mais honnêtement, une fois ma décision prise et annoncée à mon chef de service, ça a libéré un poids immense et les derniers mois ont été bien plus relax. J’ai continué de faire de mon mieux pour ne pas laisser de la merde à ceux qui me suivraient, ça n’a pas été pour autant de tout repos mais clairement il y’avait moins de frustration – aidé aussi sans doute par les habitudes acquises au fur et à mesure qui rendait tout plus simple…

Sans transition, voici Osanai avec un marteau

La recherche de mon poste suivant a été bizarrement un plaisir. Je dis « bizarrement » car je déteste les phases de recherche d’emploi – je déteste envoyer des CV et des lettre de motiv, je déteste me prendre des dizaines et des dizaines de gros vents, je déteste explorer des sites mal foutus à la recherche d’offres toujours aussi mal écrites, je déteste devoir attendre deux ou trois semaines si l’entretien d’embauche que j’ai passé débouche sur quelque chose, je déteste relancer les employeurs potentiels. C’est un exercice que je trouve humiliant et décourageant, peut-être aussi par manque d’habitude – j’ai après tout eu la chance de démarrer ma carrière pro en passant 9 ans de ma vie au sein de la même entreprise, donc j’ai jamais vraiment eu à trop souvent le faire. Et là en plus j’avais un stress en plus: je devais être sûr fin janvier que j’aurais un taf pour début mars, afin d’éviter une période de chômage qui me mettrait très mal financièrement. Donc j’ai commencé très tôt à envoyer mes CV et mes lettres de motiv, dès fin octobre, tout en visant les institutions publiques, par simplicité.

Bon bah, se spécialiser dans le publique ça paie – j’ai envoyé au total « seulement » 10 CV, et j’ai reçu réponses pour 8 d’entre eux ! 2 pour me dire que c’était pas bon et 6 pour me dire un intérêt certain pour mon profil. Excellent taux de réussite ! Mais en même temps quand t’es un gestionnaire paie dans le public t’es déjà pas mal demandé (y’a peu de profils « spécialisés » et c’est un poste sur lequel on met souvent des assistants en les formant sur le tas, un peu à l’arrache), alors quand en plus t’as été spécialisé contractuel dans un ministère avec un immense portefeuille, c’est vrai que ça intéresse pas mal. J’ai eu des entretiens d’embauches un peu partout: dans des universités, des mairies – j’ai même eu le Conseil d’État et le Musée du Louvre qui m’en ont proposés un. Hélàs pour eux j’avais déjà signé un contrat ailleurs donc j’ai dû décliner mais ça m’a permis de me la péter de ouf en repas de famille.

Oui je suis désormais celui qui a refusé le Louvre 😎…

Les héroïnes de Symphogear décompressent après le travail (?)

Donc bref, depuis début mars, je travaille dans une grande institution française, je continue de faire la paie, cette fois-ci en m’intéressant à un portefeuille d’agents titulaires – donc je découvre une nouvelle face du métier. Ce devait être initialement un simple remplacement pour congé maternité de 6 mois, mais il est très probable que je reste. Et bon… le cadre est chouette… les collègues sont cools… la hiérarchie est pas trop pressante…. j’ai réduit mon trajet de transport de 30mn… donc ouais j’espère le renouveler encore un peu !

Ma seule déception c’est que là ma charge de travail est très basse – soit je me suis trop habitué au rythme explosé du ministère, soit je suis beaucoup trop efficace ( 😎 ) mais reste que je me retrouve parfois avec des journées où je n’ai rien à faire. Vous me connaissez, je sais comment m’occuper et ça me permet de bosser sur mes projets, mais j’ai déjà l’impression de m’émousser et de ne pas trouver un équilibre – entre le burnout et le boreout, je suis certain que ça existe. Ca me permet aussi de me reposer et je considère que c’est de la chance – mais sur le long terme, pas certain que cette inactivité me plaise vraiment…

Donc voilà pour le pro – et maintenant place à la suite puisque vous aurez remarqué qu’un de mes grands enjeux de cette année a donc été le second voyage au Japon !

J’aimais bien ce meme des écolières qui font les idiotes devant une Google Car, qu’est-il devenu

Je l’ai richement narré ici, le temps de sept articles mais il aura au final dicté presque six mois de mon année. Dès que j’ai rejoint le ministère j’avais cette envie en pur YOLO d’enfin organiser ce voyage que je veux faire depuis 2020 mais que je n’ai jamais pu faire soit à cause de la pandémie, soit à cause de la fermeture des frontières, soit à cause tout simplement de l’impossibilité financière de m’y rendre – le chômage n’aide pas à faire des économies ! Dès que j’ai eu la joie de revoir un salaire débarquer dans ma vie ça a tout débloqué et dès mars j’ai commencé à lister ce que je voulais faire. Initialement pour un voyage prévu en novembre mais qu’au final je vais préférer faire pour la fin de mon contrat, c’est à dire en février. Je passe tout l’été à hésiter – en ai-je vraiment la possibilité financière ? Est-ce que ça serait pas mieux d’encore le décaler pour y aller plutôt en 2026 ? Ne dois-je pas favoriser un déménagement ou un nouveau pc plutôt qu’un voyage ? En octobre, j’en ai ras le cul de ces questionnements, je trouve des prix correct sur Google Flights, je prends les billets et puis voilà, basta.

Au délà du voyage en lui-même qui m’aura fait un bien fou, ce qui va vraiment améliorer concrètement ma vie ça va être les préparations durant les quatre mois qui précèdent: je vais me forcer à renouveler ma garde-robe pour acheter des vestes et surtout des pantalons qui me vont mieux, je vais refaire du sport (en l’occurrence de la natation, une fois par semaine) pour retrouver une endurance que j’ai perdue et je vais faire quelques achats conforts qui vont pas mal améliorer mon quotidien. En plus de me donner un objectif « clair » et « enthousiasmant » pour la fin de mon contrat, et m’encourager à trouver un autre taf très vite pour qu’au retour du Japon je démarre immédiatement ailleurs. Bref, ça va me mettre dans un état d’esprit plutôt positif, très sain.

J’ai mis cette photo en fond d’écran à mon taf… J’en suis bizarrement très fier…

Quant au voyage, ça aura été quasiment que du positif: je suis content de voir par exemple que physiquement j’ai plutôt bien tenu les 20 000 pas quotidiens que je me suis infligé pendant 3 semaines. Alors certes, j’étais explosé sur les derniers jours et très clairement à Tokyo je pouvais plus rester debout plus de 20mn sans le payer immédiatement très cher, mais il n’y a globalement pas eu de moments de frustration où ma santé / les limites de mon corps m’ont empêchés de faire quelque chose. Après, je n’ai pas forcément fait grand chose de compliqué – je n’ai pas grimpé de montagnes par exemple, j’ai majoritairement fait de la marche en milieu urbain plat, ce qui est loin d’être le plus complexe. Mais en tout cas ce stress que j’avais d’être vite limité par un corps que je sens ruiné depuis la pandémie s’est vite envolé et ça c’est cool.

Puis c’est un voyage qui m’a servi d’électrochoc sur un truc: l’apprentissage du japonais.

Objectif: arriver à lire ce que me disent ici les héroïnes de LycoReco !

Je sais pas pourquoi mais c’est un truc que j’ai toujours refusé d’envisager, découragé d’avance par une langue que je savais complexe et par son alphabet vraiment très… imposant. J’ai bizarrement pas confiance en moi avec l’apprentissage des langues alors que c’est quelque chose que j’aimais beaucoup quand j’étais adolescent – mais c’est peut-être parce que je sors du collège et du lycée avec des notes minables en latin, grec, italien ou russe, j’ai toujours aimé l’idée d’apprendre des langues, mais j’ai vite remarqué que j’étais pas forcément bon à comprendre leur fonctionnement, souvent dès qu’on sortait du vocabulaire pour apprendre tout ce qui est grammaire ou conjugaison, j’étais incapable de m’y intéresser. Je suis très à l’aise aujourd’hui avec l’anglais mais c’est parce que je l’ai appris par « nécessité » et par contact quotidien avec la langue.

Mais en règle générale, que ça soit le français ou l’anglais, c’est deux langues que je pratique avec des automatismes, que j’ai appris par « mimétisme » de ce que je lisais ou je voyais, mais je serais en réalité incapable de vous dire comment elles fonctionnent – preuve par exemple: je sais toujours pas à 36 ans et malgré des millions de mots et de phrases écrites, comment fonctionne les accords des participes passés avec avoir et être. Ma pratique du français reste toujours « au feeling. » Ce qui se ressent beaucoup, et explique certainement un style très oral !

Bref, tout ça pour dire que le japonais j’en avais peur, je ne me sentais pas digne et je ne me sentais pas capable, donc j’ai refusé de m’y mettre pour éviter de me décevoir.

Bon bah suite à ce second voyage, nique cette merde – j’ai commencé à m’y mettre. Déjà avec une petite appli pour apprendre à le lire, l’idée étant au moins de connaître mes hiraganas et mes katakanas afin d’envisager des cours plus poussés. Et donc là en un mois et demi je suis vraiment très content: j’ai réussi à apprendre les hiraganas et j’y ai pris beaucoup de plaisir – c’est vrai que c’est assez chouette d’apprendre à « dessiner » ces caractères, à trouver la mnémotechnique qui aide à s’en souvenir et de commencer à pouvoir lire (sans pour autant les comprendre, évidemment) certains tweets ou messages que je peux croiser sur les RS japonais.

Par contre, ça fait trois semaines que j’ai commencé les katakanas et là je rigole moins – je les trouve vraiment moins funs à apprendre ! Ils sont plus « simples », ils se ressemblent un peu tous… Déjà pas merci à et qui se ressemblent et des caractères comme le « ku » (ク) je suis infoutu de le retenir, tellement je le trouve simpliste. J’arrive pas à le « visualiser » ça me rend fou.

Mais du coup je sais écrire Mizuki en hiragana maintenant, c’est pas mal – y’a le Mi (み) que je fais ressembler à un chat parce que MIaou

Bref, l’idée est surtout que je commence à pouvoir lire des bases de japonais et que je commence à vraiment acquérir du vocabulaire. Je peux pas vous dire à quel point je me suis senti honteux quand je suis arrivé au Japon pour ce second voyage en pleine confiance, en mode « non mais je mate des animes depuis 20 ans, je devrais quand même reconnaître pas mal de mots » et qu’au final bah non t’en reconnais aucun, et ceux que tu reconnais tu dois réfléchir 10s pour te rappeller ce qu’ils veulent dire. Comme j’ambitionne pour mes prochains voyages d’aller dans des coins toujours moins touristiques les uns que les autres, faut donc vraiment que je bosse mon japonais pour au moins être à l’aise oralement avec un vocabulaire « simple » car clairement c’est pas l’anglais qui m’aidera…

(Faudrait aussi que je passe mon permis pour pouvoir me déplacer en voiture au Japon, mais ça chut, c’est un autre sujet compliqué sur lequel je stagne et sur lequel je dois vraiment me motiver à m’y mettre une bonne fois pour toutes 🤓…)

En 2025, on a toujours des artistes qui font des fanarts Haibane Renmei – bénis soient-ils

Donc voilà pour tout le positif. Pour le reste, j’ai évidemment toujours quelques frustrations de ci de là… Je reste inquiet et anxieux sur l’état du monde, je suis toujours obsédé par le fait que je vieillis et j’ai toujours un peu du mal à savoir ce que je veux ou que je recherche. Je crains de sombrer dans une routine, mais j’ai aussi peur de sortir de mes zones de confort. Je continue de mettre des distances et d’avoir peur d’être trop proche des gens, et cela me pèse… Donc oui y’a des moments où ça gamberge et ça se sent pas ouf… Mais je pense que je m’en sors peut-être mieux qu’avant…

Déjà, je suis relativement satisfait d’avoir réussi ces deux/trois dernières années à réfrêner mes accès de colère sur Internet. C’est un truc dont j’étais assez honteux: ces pavés énervés envoyés à la tronche de gens sur des forums, des Discord, des tweet… Parfois je vrillais sur un mot, une phrase, et je faisais tomber le déluge sur la tronche d’une personne juste derrière. La majorité du temps je me sentais « juste » dans cette colère, mais au fond je ne faisais juste que me défouler sur quelqu’un, enivré par mon sentiment d’avoir raison ou d’avoir affaire à quelqu’un qui serait mauvais ou qui « mériterait » qu’on le traite comme un punching-ball.

Pourtant j’ai moi-même été victime durant une grande partie de mon enfance d’accès de colère venant d’autres personnes… Et même en tant qu’adulte j’ai aussi été victime y’a longtemps d’un patron colérique donc au fond je savais que ce n’était pas agréable. Que ce n’était pas juste. Que ces colères subies ne faisait pas de moi quelqu’un de meilleur, au contraire – ça créeait un sentiment d’humiliation, de dégout, de peur. Ou alors peut-être considérais-je que c’était normal d’être victime de la colère des autres ? Ou peut-être est-ce que je relativisais en me disant que cette colère, comme je ne l’exprimais que par écrit sur Internet, elle était moins nocive qu’une colère orale ? Qu’une colère physique ? Que ça, pour le coup, je ne faisais que très peu…

Et j’ai aussi pris conscience que, finalement, les gens en colère me faisaient naturellement peur. Quand je lis une personne qui sort clairement de ses gonds, même quand elle ne parle absolument pas de moi, même quand elle parle d’un sujet qui ne me concerne pas, bah malgré tout je suis pris d’une légère terreur en me disant qu’elle va peut-être s’en prendre à moi. J’ai ce réflexe naturel de me dire que toute personne en colère va ptet à terme m’attaquer. Est-ce dû à un passif, un traumatisme ? Sans doute. C’est potentiellement quelque chose sur lequel je dois travailler, mais ça m’a permis de me rendre compte à quel point la colère est désormais omniprésente sur les réseaux sociaux et sur Internet en général. Du coup en contrepartie j’essaie d’éviter et de masquer les gens régulièrement agressifs dans leurs tons, ce qui me fait aller mieux car me rendant moins stressé, moins serein – j’absorbe moins cette colère, ce qui m’aide à moins l’être…

Bref – prendre de la distance avec tout ça. Je pense que je fais ça avec genre 5 ou 6 ans de retard, beaucoup d’autres personnes l’ont fait avant moi – je comprends enfin pourquoi.

Mais ce qui m’aide à aller mieux est, je pense, une plus grande confiance en soi. Là dessus c’est une année qui m’a pas mal aidé à la reconstruire – mes succès professionnels, mon voyage en solitaire au Japon et plus généralement une vraie satisfaction quant à mes productions liées à ma passion de l’animation (on en reparle après) font que je me sens aussi pressé à essayer de prouver aux autres et à moi-même que je suis pas un nullos.

Non c’est bon, ça va mieux là dessus, j’ai plus forcément à me prendre la tête sur ma place dans la communauté, j’ai pas à devoir me forcer à faire des milles et des cent pour essayer de démontrer ma « légitimité », j’ai pas à douter de ce que j’aime ou à travailler mes opinions en fonction de l’image que je voudrais projeter. Tout ce bullshit je le laisse à celui que j’étais, là j’ai compris que c’est plus facile de faire ce qu’on veut comme on le veut, et ne pas se mettre trop d’attentes. Ca ne veut pas dire d’arrêter de réfléchir ou de ne pas se poser pour se remettre en question, bien au contraire, mais ça veut aussi dire que y’a des opinions dont on a le droit de se foutre et qu’une pratique de sa passion en cadre restreint & contrôlé est hautement plus sain qu’au sein d’une large foule aussi immense qu’inhumaine.

Je suis content de ce que je fais, content de ce que je suis, et désireux d’améliorer ce que je veux pouvoir améliorer. J’aimerais plus de temps pour pouvoir faire plus de choses, et ça me met parfois le stress et la détresse de me dire que je ne peux plus tout faire, mais j’avale de plus en plus cette couleuvre et je commence à accepter que plus le temps passe, plus il s’accélère. Et que, à ce titre, l’indécision devient un ennemi mortel…

Bon, bref – tout ça a pris une direction un peu étrange – passons au point sur mes projets, du coup !

Suis-je en train de rédiger cet article en écoutant un stream karaoké de Chima Machita ? Peut-être !

2/ Comment vont tous ces projets ♪ ?

Je met donc des emojis pouce levé pour montrer une nouvelle fois que je suis satisfait de ce que j’ai fait cette année, attention: 👍👍👍 !

Bon évidemment, le running gag continue: je n’écris toujours pas autant que je le voudrais sur Néant Vert. J’ai toujours du mal à avoir le réflexe de poser mes impressions d’anime quand bien même j’ai pu faire des articles que je voulais plus « légers » sur des séries comme Kaiju n°8, Shoshimin ou From Bureaucrat to Villainess. Cette année ça a été encore plus critique parce que fondamentalement y’a eu une très longue période de trois mois où je n’ai posté que des articles liés à des sorties de vidéo, et franchement j’en avais honte. J’ai eu beaucoup d’idées de sujets, j’ai entamé beaucoup de billets potentiels, je n’en ai pas fini beaucoup, ça a été vraiment ridicule. La majorité des billets sortis cette année sont souvent liés à des « marronniers » où je me force à les sortir pour respecter un timing, que ce soit les bilans anime / jv ou bien les comptes-rendus de salon.

La seule exception réellement notable sur 2024 c’est mon article sur noeve, que j’ai sorti surtout à but informatif et parce que j’étais moi-même curieux de faire un point sur le catalogue de cet éditeur mort-vivant. Il a bien marché, clairement car je n’étais pas le seul à me poser la question. J’ai hésité à en faire un similaire la semaine dernière sur l’état de Japan Expo et sur pourquoi Dokomi est passé devant en terme de fréquentation mais il fait partie de ces sujets abandonnés en cours de rédaction, hélas…

De l’autre côté: je trouve que j’ai repris pas mal de plaisir à écrire depuis le voyage au Japon, et ptet aussi depuis que j’ai un taf moins oppressant sur mon temps libre. Je compte toujours continuer ma série d’articles sur la création de quiz, le second est bien entamé mais à chaque fois j’ai quelque chose de plus « prioritaire » à écrire – soit une nouvelle vidéo, soit un épisode de Kaorin, soit un article plus urgent. C’est peut-être un bon résumé de pourquoi Néant Vert est un peu délaissé: il est en bas de mes priorités d’écriture, paradoxalement.

Mais j’aimerais vraiment faire plus d’articles sur des animés et poster plus souvent mes impressions sur ce que je regarde. Et j’aimerais vraiment me débarrasser une bonne fois pour toute de cet impératif que je m’impose absurdement à moi-même de faire des articles forcément longs, profonds ou détaillés… J’ai même commencé récemment à repenser à l’expérience Néant Bref et à me demander si j’allais pas la relancer… On verra… J’ai quelques mois chargés devant moi donc là aussi ça va pas être une priorité…

Dans tous les cas, à l’inverse, les vidéos ça me passionne quand même vraiment beaucoup !

Mumu serait très fière de ça ! Je pense !

Dix vidéos sorties cette année: quatre previews de saison, et six sujets encore une fois assez différents les uns des autres. J’ai ensuite refait un format long et « VLOG » pour raconter une bonne fois pour toute mon premier voyage au Japon. j’ai fait une FAQ pour fêter les 2000 abonnés, principalement pour que ce nouveau public me connaisse un peu mieux. Travail plus rétro pour présenter la seconde série anime Rémi sans Famille. Un ptit top 22 des génériques, mais cette fois-ci en classant la vidéo. Mon bilan 2024 anime et, enfin, une sélection de 4 séries inédites en France.

J’ai définitivement arrêté de stresser et de me prendre la tête sur les chiffres de ces vidéos, ce qui là aussi enlève un poids comparé aux deux premières années où je me suis pris des « bides » qui ont pu me décourager.

Alors évidemment, je ne suis pas totalement au dessus de ça: après avoir dédié deux semaines entière à l’écriture et au montage de la vidéo Rémi Sans Famille, la voir méga bider et pas dépasser les 300 vues après une semaine ça picote, c’est certain. Mais là où y’a deux ans ça m’aurait déprimé, là maintenant je comprends mieux pourquoi ça n’a pas « fonctionné » et je reste avant tout fier du travail fait, persuadé que viendra un jour où il sera « remarqué. » D’autant que à moyen terme, elle continue d’être régulièrement vue de ci de là: elle va bientôt arriver à la barre symbolique des 1000 vues. A l’inverse, l’immense VLOG voyage je savais qu’elle allait pas être énormément vue, je l’ai fait surtout pour me faire plaisir, une vidéo voyage sur une chaîne anime ça n’a pas forcément sa place et du coup je me suis pas inquiété en la voyant toucher un public limité. Mais ça va, parce que elle aussi continue d’être vue, à rythme tout doux – ça me convient bien…

Je veux juste remercier Kappe de continuer à faire des supers artworks en plus de son taf de directrice d’animation sur Oshi no Ko. Sah quel plaisir.

En vrai je déteste juste quand une vidéo tombe définitivement dans l’oubli.. ce qui est paradoxalement le cas des previews qui deviennent inutiles et ne sont plus du tout regardées passées 2 mois, ce qui me donne le sentiment qu’elles occupent du coup de l’espace inutile mais en même temps elles ont un ptit intérêt historique à contrecoup, genre c’est rigolo de remater l’Automne 2022 et de me voir passer assez vite sur Bocchi the Rock 😭. Ou de me voir un peu hype sur des projets qui vont être décevants, c’est quelque part des capsules de leur époque – peut-être que des « historiens » de l’animation japonaise trouveront ça intéressant dans 40 ans (wow j’y crois pas mais bon on sait jamais.)

Ce qui est plus « rigolo » c’est à quel point cette année aura été très semblable à la précédente en terme de stats, haha.

Stats de juin 2023 à juin 2024
Stats de juin 2024 à juin 2025

A peu près le même nombre de vues mais plus d’abonnements et plus de « durée de visionnage », ce qui veut dire que les vidéos sont regardées plus longuement qu’avant et passionnent plus les gens au point qu’ils s’abonnent derrière. C’est bon signe, je le mettrais en avant dans mon PowerPoint à destination des actionnaires ☝️🤓…

Pour l’avenir, toujours trois objectifs:

  • Déjà moins me disperser dans l’écriture. Là au printemps j’ai connu une phase de « paralysie » où j’essayais de bosser sur 4 sujets en même temps, pour au final n’en avancer sur aucun. Quand j’écrivais sur un sujet, je pensais à un autre: c’était une sorte de cercle infini. J’ai beaucoup de sujets que je veux faire en vidéo, le format crée en moi une vraie énergie créative et une vraie envie d’évoquer plein de trucs que j’aime mais faut vraiment que je sois moins indécis parce que pour l’instant je réfléchis beaucoup mais je produis peu – alors que c’est produire ce que j’aime le plus. J’aimerais améliorer ça dès cet été, on va voir…

  • Toujours maintenir les previews, et désormais les diffuser systématiquement en Premiere – c’est un rendez-vous très sympa pour le moment et vraiment bien reçu. Quant aux vidéos en elles-mêmes elles sont toujours sympa à préparer – c’est pas le travail d’écriture le plus créatif ou le plus passionnant, mais comme ça m’aide à faire moi-même mes choix pour la saison qui arrive, ça aide… Je vais ajouter à ça le bilan annuel qui pourrait devenir un nouveau marronnier à chaque mois de janvier: le premier a été bien reçu et j’avoue que j’ai beaucoup aimé la faire, malgré des grosses réserves au moment de l’écriture. A l’inverse, je ne sais pas si je referais un top 22 génériques en format vidéo… Ca me fait des fins d’années chargées et je suis pas très content de la vidéo que j’ai pu faire à ce moment-là: les limites que Youtube met sur les extraits musicaux en fait un exercice très contraint.

  • Et toujours essayer de travailler en parallèle sur une grosse vidéo. Un vrai long format, monté en intégralité… C’est quelque chose que je poursuis depuis la création de la chaîne mais sur lequel je n’ose pas forcément me lancer, étant encore effrayé par l’idée. Cette année marque les 20 ans des débuts de ma passion pour les animes, je pense que je vais tenter un truc un peu « ambitieux » autour de ce sujet… Ça implique aussi que je m’organise différemment…

Donc voilà – toujours très enthousiaste sur l’exploration de ce format, et toujours beaucoup de plaisir à faire tout ça ! Mais c’est toujours aussi chronophage et exigeant donc voilà, ça demande quand même beaucoup d’investissement… D’ailleurs je devrais cet été enfin investir dans un pc de bureau avec des specs bien plus vener pour le montage et l’encodage, ça va là aussi pas mal changer les choses: on va voir !

Mafuyu vous dit Jackpot… Sad Girl

Et sur les sujets vidéos, sans rapport: j’ai annoncé début juin le retour de l’AMV Céleste. AMV Céleste 2, eh oui ! Toujours un projet collaboratif de compilation de minis-AMV, sur le modèle du premier, et plus généralement sur le modèle des AMV Hell ou AMV Enfer. En 2022 et en 2024 j’avais teasé des retours pour l’automne suivant, à chaque fois j’avais pris peur ou je n’étais pas en état de pouvoir assurer la production d’un tel projet mais ayé, l’AMV Hell 8 (que j’ai trouvé assez médiocre 😭) m’a remis le feu sacré et c’est bien parti ! Vous avez jusqu’à début avril 2026 pour proposer des skits ! Projection publique à une convention au printemps si tout va bien !

Et je vous avoue que je suis très content de l’enthousiasme que l’annonce du projet a pu créer auprès de ma petite communauté, au point qu’après seulement trois semaines, j’ai déjà 30mn de vidéo, avec vraiment pas mal de pépites et de trucs très rigolos ! On aura – normalement – pas un rythme de production aussi énervé sur les prochains mois, mais l’objectif d’un long-métrage de une heure et demie devrait être atteint sans trop de souci. J’en suis même déjà à devoir commencer à réfléchir au cas où j’ai trop de mini-skit en stock. On verra évidemment le moment venu mais c’est vraiment un élan collectif qui me fait chaud au coeur.

Après j’étais clairement pas prêt à ça: j’ai beaucoup de mal à libérer du temps pour faire des retours aux nombreux skits que je reçois et plus généralement le rôle de « décideur » des skits faut que je m’y réhabitue. C’est pas facile de refuser des skits et pas facile de devoir dire aux gens de retravailler des trucs sur lesquels ils ont passés du temps ! Et parfois on se prend juste la tête: est-ce qu’un défaut qu’on perçoit sur un skit est un défaut objectif ou juste une de ses propres marottes ? A l’inverse, est-ce que j’accepte pas tout trop aisément ? Est-ce que je laisse pas passer des défauts évidents ? On se pose des questions tout le temps, chaque proposition de clip est la source de questionnements et de réflexions qui prennent du temps… Et c’est parfois dur de se trouver la légitimité d’un tel rôle… Mais c’est la croix qu’on doit porter en tant que responsable de projet 😭.

Mais bon, je chouine mais c’est un bon chouinage – déjà très hâte de vous montrer cette demie-heure reçue, en plus d’une heure d’accompagnement qui arrivera dans les neuf prochains mois et sera, je l’imagine déjà, très chouette. Moi-même ça m’a permis de me remettre à montrer des minis-AMV et c’est un peu comme le vélo: non seulement on oublie pas ses réflexes (j’ai vite retrouvé la touche fondu 😎😎) mais on oublie pas à quel point c’est vraiment un exercice fun. Passer des soirées à écouter sa bibliothèque Spotify et se demander sur chaque musique qu’on kiffe quel animé on pourrait monter dessus ? Un plaisir sans égal…

En parlant de musique – Kaorin !

Déjà voilà en légère exclu le logo des futures émissions dédiées aux 10 ans de l’émission, qu’on doit toujours à Mi-eau ! Eh oui, dix ans déjà – ce sera en septembre prochain. Une série de neuf épisodes qui sortiront à rythme très relevé, mais je vous laisserais découvrir ça le moment venu… En attendant, il y’aura dès ce mardi les épisodes 250 qui reviendront sur les propositions du public avant un été qui va là aussi faire le tour de sujets qui me tiennent à coeur (Macross & I’ve Sound, par ex.)

Bon, sur Kaorin j’ai pas grand chose de plus à dire par rapport aux années précédentes: j’ai toujours un peu de mal à écrire les épisodes (même si j’y parviens mieux que sur les saisons 7 à 9 où ça pouvait être compliqué), mais j’ai toujours du plaisir à les enregistrer, les monter et à faire tout le petit enrobage autour. Et puis évidemment, toujours un méga kiff de faire les playlists et de réfléchir aux thèmes possible. La saison 10 j’avoue que je me suis un peu mis dans un piège puisqu’un épisode sur deux reprenait un thème d’une saison précédente, du coup j’ai fait finalement très peu de thèmes inédits et j’avoue qu’à partir du printemps ça m’a saoulé haha. J’aurais bien aimé faire plus de nouveaux thèmes, j’ai dû en mettre trois ou quatre de côté pour la saison 11 – bref l’idée était sympa mais ça a crée des frustrations dont je ne m’attendais pas, haha.

Aussi, je l’ai déjà dit au début du 249 je le redis ici: l’avenir de l’émission sur Spotify est… maigre. Depuis un mois et demi, le robot Spotify m’avertis environ une fois tous les deux jours qu’un vieil épisode a été striké, donc tout disparais au fur et à mesure. Je… ne suis pas très attristé. Ca a toujours été une diffusion un peu bonus, le coeur que je privilégie ayant toujours été la distribution par flux RSS. L’immense majorité des auditeurs et auditrices passent par là donc certes je perds tout un public qui n’écoute que via Spotify, et c’est vrai que ça m’ennuie pour eux, mais ce n’est pas un crève-coeur pour autant. Je peux déjà m’estimer heureux que l’émission ait tenue genre 5 ans sur cette plate-forme sans trop de souci…

Donc bon, tant pis ! En résumé pour Kaorin: bientôt les 10 ans, après ça sera la saison 11 qui, si elle ne va pas révolutionner la formule d’une émission qui tourne bien, aura deux ou trois petits changements. Et puis voilà ! Ca reste un rendez-vous que j’aime beaucoup faire et préparer, une routine que je trouve un peu saine, et tous les mots très gentils que j’ai reçu pour le 250e m’ont remis d’aplomb pour la suite. Donc vivement la suite !

Petit bonhomme ! Par woofycakes !

Dans les autres sujets, très vite, bon bah déjà Twitch c’est toujours cool ! Je pense que j’ai trouvé mon rythme de croisière idéal: un stream tous les dimanche, avec surtout du contenu anime et du Geoguessr, c’est impec. Faudrait vraiment qu’à un moment je me pose sérieusement et que je travaille sur l’enrobage de mes streams: commissionner quelqu’un pour un overlay plus travaillé, faire des petites emotes, un écran d’intro, un écran d’outro… Peaufiner mon modèle 3D qui si il a un ptit charme reste quand même assez cheap… J’ai vraiment une communauté sympa qui s’est développée au fur et à mesure des streams, c’est un vrai plaisir d’interagir avec elle, et c’est des bulles qui me font plaisir.

J’ai par contre un mal de chien à streamer en semaine, et streamer du jeu vidéo me décourage pas mal: d’une parce que là pour le coup je me retrouve souvent avec un chat très vide (c’est clairement pas ce qui intéresse les amodachis), et de deux parce que je suis bizarrement pas à l’aise à streamer du jeu vidéo ? J’ai ma vieille expérience let’s play dailymotion qui pourrait dire le contraire mais c’était tellement des exercices différents: les let’s play on devait dire et faire le max de choses en 10mn, là où un stream on peut se permettre un rythme plus doux et avec plus de silence… ce que je n’arrive pas à accepter 😭. Du coup je me force tout le temps à parler, je me retrouve à dire des trucs nuls, je cringe en m’écoutant… Bref, je suis insatisfait…

Enfin bref ! Twitch c’est cool ça se passe bien je suis content. Hâte de continuer à tierlister des génériques jusqu’à la fin des temps 👍.

De l’autre, je vous avoue avoir zappé un truc… Les Super Prix Minorin… J’avais promis à la fin des prix 2023 qu’on dirait vraiment au revoir aux Minorin avec ces super prix qui couvriraient tout le palmarès des années précédentes et j’ai… euh… oublié. Je m’en suis souvenu y’a deux jours en relisant l’article de l’an dernier. Je… euh… n’ai pas vraiment d’excuses 😨…

Mais sans transition – du côté de la webradio Tsumugi, j’ai mis en place un nouveau planning test début mai dernier, il serait temps que je le poste définitivement sur le site ! En tout cas si vous vous posez la question, tout va bien, la radio tourne encore, je rajoute une cinquantaine de chansons chaque mois dessus, bref tranquilou pépère.

Et enfin, dernier sujet, je suis toujours participant du côté de chez Mangacast ! J’apparais dans 4 émissions cette année – ça m’a permis de découvrir de chouettes mangas que j’aurais laissé passer sans ça, et c’est le principal. Pour le reste, l’exercice de lire des mangas spécifiquement pour en faire la critique derrière ça reste quelque chose avec lequel je pense pas être le plus à l’aise, mais c’est pas inintéressant et ça m’a fait sortir deux ou trois fois d’une petite zone de confort donc c’est pas perdu.

(Ah, et j’ai aussi participé au bilan Calweeb Ball annuel, avec Zali, Concombre & Pégase. Toujours très fun même si je n’ai définitivement plus le corps et le mental pour enregistrer des podcasts de plus de cinq heures.)

(Ils ont oubliés de mettre mon pseudo dans la page de l’épisode dédié aux mangas 😿😿😿😿😿….. Terrible………)

(Toujours un grand fan des arts Revue Starlight méga stylés – c’est très Bananice)

Pfiou ! C’était encore une fois exhaustif ! J’espère juste n’avoir rien oublié ! Du coup… c’est l’heure des prix ? Allez, hop, c’est l’heure des prix –

3/ Prix Néant Vert !

Prix Néant Vert de l’animé qui déchire

Bang Dream! Ave Mujica

Beaucoup d’animés regardés cette année, du coup pas évident d’en choisir un… Mais j’ai choisi une stratégie du coup simple et efficace: quel est le premier animé qui me vient en tête sur les douze derniers mois ? Et bah du coup la réponse c’est la nouvelle série Bang Dream ! C’est elle qui m’est venue à l’esprit et je me suis interdit de réfléchir plus au delà ! Quel professionnalisme 😎.

En gros si je devais dire pourquoi c’est ma série de l’année, c’est juste parce qu’elle est délicieusement excessive. Chaque épisode a été une expérience mémorable, avec à chaque fois un ou deux rebondissements super intriguants, des montées dans la folie et globalement une intrigue réellement imprévisible, qui aime bien jouer avec nos attentes et avec les apparences. Les membres de Ave Mujica sont des jeunes filles qui ne vont clairement pas bien, qui ont toutes des petits secrets et qui pourtant aimer beaucoup jouer avec le feu.

Cela donne une série qui n’a pas peur de les maltraiter, de parfois nous les montrer avec un reflet qui n’est pas toujours à leur avantage. Y’a des soucis mentaux mal gérés, des familles ultra-dysfonctionnelles, une industrie du spectacle sans pitié… ajoutez y a ça les héroïnes et leurs jalousies, leurs peines, leurs peurs, leurs rancœurs, accompagnés de plein d’autres sentiments très explosifs – ça donne du coup quelque chose de dramatique mais aussi profondément… fun. Malgré la tragédie ! Malgré les choses terribles que subissent certaines des héroïnes !

Avec le recul je ne saurais toujours pas dire si Ave Mujica est objectivement bien écrit – en tout cas, comparé à un MyGo qui était plus subtil, il joue clairement un tout autre sport. Mais reste que c’était un rendez-vous hebdomadaire qui m’a pas mal tenu en haleine, qui m’a accroché et dans lequel je me suis senti passionné et investi du début à la fin. Un authentique coup de coeur, alors quand en plus la musique est super cool, bon bah c’est un choix logique finalement.

2/ Du Mouvement de la Terre – Récit vraiment assez passionnant d’astronomes qui s’enchaînent pour essayer de faire triompher la théorie de l’héliocentrisme dans un royaume chrétien pas forcément fan de l’idée. Super rythme mené par une excellente batterie de personnages – j’aime bien comment chaque protagoniste amène un thème et une ambiance différente. Pourquoi j’aime autant Nowak l’inquisiteur ? Chelou.

3/ Apocalypse Hotel – Tranche de vie post-apo dans un hôtel géré par des robots: évidemment très vite ma came. J’en retiendrais surtout une grande créativité, avec vraiment des épisodes qui suivent sans se ressembler, alternant entre comédie, mélancolie et parfois même un chouia d’action débridée. Je retiendrais surtout les épisodes 1 & 11, tous les deux assez prenants et presque émouvants, dans deux styles vraiment différents.

Lauréats précédents:

  • 2008: Sayonara Zetsubou Sensei
  • 2009: Higurashi No Naku Koro Ni
  • 2010: Durarara!!
  • 2011: K-On!!
  • 2012: Mawaru Penguindrum
  • 2013: Joshiraku
  • 2014: Gatchaman Crowds
  • 2015: Shinsekai Yori
  • 2016: Sound! Euphonium
  • 2017: Sound! Euphonium 2
  • 2018: Symphogear G
  • 2019: Shoujo Kageki Revue Starlight
  • 2020: Symphogear XV
  • 2021: 86 EIGHTY-SIX
  • 2022: Healer Girl
  • 2023: Lycoris Recoil
  • 2024: Girls Band Cry

Prix Néant Vert de l’animé (pas de cette année) qui déchire

Fullmetal Alchemist

J’avais maté quelques épisodes de ci de là à l’époque de La Kaz mais ayé, 2025 est l’année durant laquelle j’ai enfin pris le temps de me poser et de m’enchaîner les 49 épisodes de la série originale de Fullmetal Alchemist. Comme dirait Thierry Roland après que Zinedine Zidane ait détruit le Brésil: et bah mes amis, quel pied ah quel pied holalalala.

Bon déjà faudra qu’un jour je prenne le temps d’écrire un article ou une vidéo plus complète sur le fait que ça me saoule de ouf de voir les deux séries FMA être régulièrement opposées. « 2003 est la meilleure série » « non c’est Brotherhood » non fermez vos gueules, les deux sont super bien. Et vous savez c’est quoi le mieux ? Elles sont super bien pour des raisons différentes donc je ne peux que vous encourager à vraiment voir les deux. Car bien sûr que FMA 2003 fait des trucs moins bien que Brotherhood: l’intrigue globale est moins solide, Conqueror of Shamballa est quand même une conclusion un peu pétée du cul et clairement tu sens que les persos féminins sont moins bien écrits que par Arakawa parce que fouyouyou la pauvre Winry elle est pas gâtée ici 😔😔.

Par contre, à l’inverse, wah l’ambiance de fou que pose FMA 2003. Pas que Brotherhood soit un chemin de joie et bonheur, mais FMA 2003 est réellement sombre et assez cru dans les sujets qu’il aborde. Les travers de l’alchimie y sont sans cesse montrés, et souvent pour témoigner qu’ils ne servent qu’a exacerber et rendre encore plus redoutables les propres travers de l’humanité. Et puis, oui, en se focalisation surtout sur Alphonse et Edward, le développement de nos deux héros est bien plus profond, atteignant des thématiques bien plus riches et bien plus potentiellement émouvantes.

Alors rajoutez en plus à cela une excellente VF et une qualité visuelle encore assez impressionnante pour l’époque (et qui parvient à se maintenir sur une cinquantaine d’épisodes !!) et vous avez un anime qui tient aujourd’hui toujours le coup. Je pense que je suis heureux de l’avoir vu après le manga et Brotherhood parce que je trouve que c’est un excellent animé à voir en complément. De voir comment toute une équipe talentueuse s’est « appropriée » un univers pour en développer sa propre vision. Quelle chance quand même d’être un fan de FMA: un super manga accompagné de deux super animes ? Ca se fait plaisir.

(Bon dommage que y’a pas deux bons films mais… eh…)

2/ Gundam The Origin – Je me suis tout enfilé en deux jours c’était trop bien. 13 épisodes dédiés à la montée en puissance de Char Aznable au sein de Zeon, ça déroule dans un rythme assez intense et ça se conclut pile au moment qu’il faut. Méga fan du style visuel, mi rétro mi moderne, qui donne parfois le sentiment de voir des persos Ghibli dans cet univers guerrier – le jeune Ramba Ral m’a fait penser à Curtis de Porco Rosso non stop, je l’ai tout de suite adoré.

3/ Interspecies Reviewers – Je le dis sans peur, mais je vais citer deux oeuvres érotiques dans ces prix, à commencer en anime par Interspecies Reviewers, que je me suis bingé en une seule nuit. C’était juste… passionnant ? Voir nos héros joyeusement beaufs faire le tour des espèces de la fantasy sous un angle sexuel est vraiment assez fun, et j’ai enchaîné les épisodes surtout pour savoir qu’est-ce qu’ils allaient bien pouvoir baiser après, et quels détails stupidement précis j’allais apprendre. Je crois que l’épisode des squelettes est l’épisode d’anime le plus drôle que j’ai vu en 2024. Enfin je crois.

Lauréats précédents:

  • 2024: Gankutsuou: Le Comte de Monte-Cristo

Prix Néant Vert du film (d’animation) qui fait plaisir là-dedans

Uma Musume: Beginning of a New Era

J’ai pas forcément maté beaucoup de films d’animation cette année mais alors en novembre j’ai vu trois films d’animation et les trois étaient des chefs d’oeuvre, et les trois sont dans ce top. Qualité plutôt que quantité, finalement, n’est-ce pas ?

Et alors j’ai hésité hein. Longuement. Look Back ? The Colors Within ? Uma Musume ? Putain les trois sont géniaux. Look Back m’a démoli le coeur, The Colors Within me l’a reconstruit et Uma Musume me l’a fait battre à haute ferveur. Mais voilà, il faut choisir et j’ai pris le choix le plus… Amoesque du lot ? Oui très clairement – quel incroyable film que voilà. J’aimerais vous dire que c’est le meilleur film anime de sport que j’ai jamais vu mais non y’avait The First Slam Dunk l’an dernier donc il reste que second mais pfiou, sacré second. Second genre Fernando Alonso à la saison 2012 de F1.

Je saurais même pas vous dire rationnellement et pragmatiquement pourquoi ce film en première place: il est juste… trop. Je pense que le personnage d’Agnès Tachyon est juste trop fun: cet archétype de savant folle qui fait du sport non pas pour gagner mais pour détruire les limites du corps, le tout dans une joie auto-destructrice aussi timbrée que pathétique, y’a un truc qui marche direct. Ca donne des courses où ça explose dans tous les sens – aussi bien au niveau au son qu’au niveau des images, avec des séquences d’animation faramineuses. Y’a toute une histoire d’underdog en parallèle avec Jungle Pocket, qui rentre dans les poncifs habituels du personnage qui va se dépasser pour gagner, mais aussi devoir jongler avec des contrariétés très concrètes. Et comme toujours avec Uma Musume, y’a toujours cet univers très délirant mais traité avec beaucoup de sérieux et avec un incroyable sens du détail.

Beginning of a New Era c’est clairement un film qui représente l’idéal de ce que je recherche dans l’animation japonaise: un univers unique, délirant, plein de personnalité, et qui n’a pas peur de faire exploser les moyens et les talents pour le mettre au service d’une proposition généreuse et qui va jusq’au bout de ses idées et de ses délires. C’est même pas un film si parfait, il a ses défauts: le rythme peut paraître étouffant tant il se passe de choses en 2h, et certaines sous-intrigues viennent peut-être alourdir tout ça (la pauvre Manhattan Café qui a sa propre histoire… qui n’est pas vraiment si développée que ça.) Mais en tout cas, c’est un film enthousiasmant, kiffant, que j’ai hâte de revoir à Japan Expo dans quelques jours, et que j’ai hâte de revoir dans quelques années. Sacrée expérience, que je vais pas mal comparer au film Revue Starlight en terme de film à licence qui a pas peur d’aller encore plus loin dans sa folie.

2/ Look Back – Donc oui, le film m’a démoli, détruit, annihilé. Adaptation sublime du one-shot initial, plein d’idées, plein de vie, malgré une histoire tragique sur tous les plans.

3/ The Colors Within – Lui aussi plein de vie, mais aussi plein de joie. Dans un monde comme le nôtre où le cynisme semble être devenu un nécessaire social, retrouver un film aussi joyeux, simple et humaniste réchauffe le coeur et aide à tenir le coup quelques mois de plus.

Lauréats précédents:

  • 2010 – Mon Voisin Totoro
  • 2011 – Redline
  • 2012 – Tintin: le secret de la licorne
  • 2013 – Les Enfants Loups: Ame & Yuki
  • 2014 – Puella Magi Madoka Magica: Rebellion
  • 2017 – Si Tu Tends l’Oreille
  • 2018 – Dans un Recoin de ce Monde
  • 2019 – Liz & l’Oiseau Bleu
  • 2020 – Kiki la petite sorcière
  • 2021 – Demon Slayer: le Train de l’Infini
  • 2022 – Revue Starlight le film
  • 2023 – Suzume
  • 2024 – The First Slam Dunk

Prix Néant Vert du film (pas d’animation) qui fait plaisir là-dedans

The Wire

J’ai regardé la liste des films que j’ai regardé en un an et… pfff… je suis un peu énervé envers moi-même. J’ai tout simplement pas vu beaucoup de films. Alors que j’ai toujours envie d’en voir ! Mais non, peu de moments cette année où je me suis posé dans mon canapé pour regarder des trucs et encore moins où je suis allé au cinéma – à chaque fois trop claqué pour y aller après le taf, ou pas motivé à monter sur Paris pour en voir un. J’ai laissé passé plein de films qui m’intéressaient plus ou moins juste parce que flemme le soir. Ca m’emmerde en vrai pas mal parce que ces rendez-vous ciné impromptus ça avait longtemps été un de mes plaisirs pré-COVID et j’ai toujours pas réussi à vraiment les réintégrer. En plus de payer 20 balles par mois pour une carte illimitée qui prend la poussière – ce qui est aussi la honte de ouf.

Du coup je vais faire comme y’a deux ans et tricher en citant une série – et cet été, j’ai profité du COVID et de mon abonnement MAX pour enfin regarder les deux dernières saisons de The Wire, que j’avais dans un coin de mon « backlog » depuis la fin du visionnage de la troisième en… 2013 ! Et franchement, le premier épisode ça a été beaucoup de temps passé à essayer de se rémémorer qui est quoi, mais les automatismes sont vite revenus: McNulty est toujours un charmant connard auto-destructeur, Lester est toujours là avec son sourire de petit malin, les habitants des quartiers tentent toujours le mieux de possible de tirer « le meilleur » d’une vie courte et misérable, Marlow est toujours aussi dangereux que mystérieux, c’est toujours la merde à Baltimore et rien ne semble s’arranger. Les personnages bien intentionnés se retrouvent à devoir corrompre leurs idéaux pour les adapter à une cité pourrissante, qui couvre de moisissure tout et tout le monde.

Bizarrement, le moment le plus « prenant » de ce visionnage ça a été la saison 5. Très particulière, avec une ambiance ultra-morose centrée autour des coupes de budget. C’est une saison où personne n’a de l’argent et en souffre: les policiers ne peuvent plus travailler (et ne reçoivent de l’argent que ceux qui trichent), les écoles doivent couper leurs politiques les plus encourageantes, les journaux déclinent et doivent mettre en avant du sensationnel, ce qui couplé ensemble donne une situation où tout le monde se tire vers le bas. Ça résonnait d’autant plus qu’à ce moment-là j’étais dans un ministère en plein bloquage budgétaire – et je voyais bien que l’absence d’argent et de moyens menait très vite et très directement à des conditions de travail bien plus misérables pour nous, nous rendant incapables d’effectuer bien les choses. Ce qui derrière se répercutait sur le fonctionnement de directions entières.

Bref, très bien The Wire.

2/ Rocky – Vu dans l’avion vers le Japon ! Et effectivement, film un peu surprenant compte tenu de ce que va devenir la franchise juste après puisque la boxe y est finalement assez peu présente, étant plutôt sur un film très social racontant l’histoire d’un mec ultra paumé qui va réussir à enfin trouver un but pour sortir du marasme qu’est sa vie. Assez passionnant, même si wow sa manière de draguer Adriaine c’est pas la plus clean.

3/ La Valse des Pantins – Ah oui je comprends maintenant pourquoi tout le monde dit que Joker s’est beaucoup inspiré de ce film 🤡. J’aime beaucoup le personnage de De Niro et j’aime surtout comment le film mélange régulièrement la réalité avec ses fantasmes – y’a un aspect « escalade de la gêne » dans ses actions qui est assez fascinant.

Lauréats précédents:

  • 2008 – 99 Francs
  • 2009 – OSS 117: Rio Ne Répond Plus
  • 2015 – Whiplash
  • 2016 – Comment c’est Loin
  • 2017 – Dernier Train pour Busan
  • 2018 – En Guerre
  • 2019 – John Wick: Parabellum
  • 2020 – Parasite
  • 2021 – Permis de tuer
  • 2022 – Mourir peut attendre
  • 2023 – Le Bureau des Légendes
  • 2024 – Godzilla Minus One

Prix Néant Vert du jeu vidéo qui surbute

Clair Obscur: Expédition 33

Une nouvelle année où j’aurais beaucoup joué sans néanmoins avoir eu le sentiment d’avoir de vrais grands coups de coeur. Expédition 33 je viens de le finir et j’ai ainsi sincèrement bien aimé mais sans être tout à fait certain de pouvoir dire que j’y repenserais dans quelques années comme d’une expérience aussi marquante que beaucoup d’autres œuvres. Les jeux vidéo me passionnent-ils encore vraiment ? Je m’en sers surtout comme passe-temps et comme moyen de vider mon cerveau, de le reposer, mais est-ce surtout devenu un choix par défaut ? Est-ce que je me sens encore enrichi devant des jeux ? Arriverais-je à nouveau à m’investir dans une histoire ou dans des dialogues ? J’ai le sentiment de ne plus y parvenir…

Malgré tout, ouais, Expédition 33 c’était chouette. Je suis pas fan de tout (je trouve le système de parade un peu trop mal branlé et parfois trop flou alors qu’il est au centre du gameplay et je pense que les quelques phases de plates-formes c’était vraiment pas nécessaire) mais dans l’ensemble c’est mineur par rapport à de vraies grosses qualités comme, par exemple, une des plus chouettes directions artistiques de ces dernières années. Entre ses décors, les musiques incroyables et un concept de base extrêmement fort, l’univers de Expedition 33 il happe direct. J’ai par exemple adoré collectionner les journaux des expéditions précédentes – je me suis rapidement retrouvé fasciné et obsédé par savoir comment les autres expéditions se sont déroulées, quelles étaient leurs spécificités, leurs délires… Une série télé de 5 saisons sur l’Expedition 60, par exemple, je prends.

Monoco best boy, d’ailleurs

Bref, je rejoins la parade des gens heureux sur le jeu. Je suis en outre évidemment ravi de voir une oeuvre française aussi bien réutiliser et se réapproprier autant d’influences japonaises de qualité. On est sur un jeu franco-japonais bien comme je l’aime, et que j’espère toujours plus inspirant pour les nombreux artistes français. C’est vraiment cool.

(Puis bon, un RPG avec une vraie carte du monde dans laquelle tu te balades, c’est top 1 direct, je fais pas les règles mais c’est comme ça.)

2/ Death Stranding – Je vais être honnête: au bout d’une heure de jeu j’ai zappé systématiquement les cinématiques. Je suis un appréciateur de Kojima mais là j’étais juste pas dans le mood pour des platrées de dialogues pas toujours très clairs. Par contre vous savez ce qui correspondait mieux à mon humeur ? Passer 60h à construire des routes, livrer des machins, grimper des montagnes, monter son réseau de téléphérique et, plus globalement, s’approprier un des open worlds les plus passionnants à explorer que j’ai pu faire. Hâte de jouer au 2 mais vu que je suis joueur Xbox, ce sera sans doute en 2029 🙂.

3/ Atelier Yumia – Là aussi, j’y ai joué en mode vidage de cerveau et c’était chouette – intrigue simple, personnages simples, gameplay simple. Explorer un joli univers anime, récupérer des trucs qui brillent, monter des maisons, faire ses recettes. Ca m’a là aussi pas mal englué à l’écran pendant tout avril, ça a été beaucoup de détente, et au final j’ai fini par accrocher à toute cette fine équipe de personnages très archétypaux mais au joli design. Cool.

Lauréats précédents:

  • 2008: Persona 3
  • 2009: Persona 4
  • 2010: Umineko No Naku Koro Ni
  • 2011: Alpha Protocol
  • 2012: Fallout New Vegas
  • 2013: Fire Emblem Awakening
  • 2014: Spec Ops The Line
  • 2015: Super Danganronpa 2
  • 2016: Metal Gear Solid V
  • 2017: Persona 5
  • 2018: Danganronpa V3
  • 2019: Final Fantasy IX HD
  • 2020: The Witcher III Wild Hunt
  • 2021: Final Fantasy XIV: Shadowbringers
  • 2022: Hadès
  • 2023: Resident Evil 4
  • 2024: Persona 3 Reload

Prix Néant Vert du manga dont la lecture a des vertus médicinales

Kore Kaite Shine

Tin, pareil: les mangas cette année ça a été dur. Mon backlog est devenu affolant mais j’arrive juste plus à me poser pour lire 😭. J’ai trop honte de ça. J’aimais bien lire avant… Pourquoi je lis plus…

N’empêche Kore Kaite Shine c’est super ! L’histoire de lycéennes paumées sur une île qui veulent se lancer dans leur rêve de créer du manga, chapeautées par une prof qui… semble d’abord très réticente mais qui a ses petits secrets sur le sujet ! Du tranche de vie « classique » à priori mais ici sublimé par un style visuel très inspiré des vieux mangas à la Doraemon où les persos font des tronches débiloues-attachantes, entre deux doubles pages super belles où l’auteur donne tout. A coté de ça, on a des jeux réguliers avec la mise en page, des surprises visuelles à tire l’arigot et globalement tout un message très beau et très inspirant sur la beauté de créer ses histoires, ses univers. Très joli, dans tous les sens du terme.

2/ 365 Days to the Wedding – Histoire d’amour entre deux agents de voyage pas toujours très à l’aise socialement, le manga mélange très bien pas mal de petites séquences comiques vraiment rigolotes avec une vraie romance qui sort des sentiers battus, avec des personnages qui n’ont pas vraiment les bons codes ou les bons réflexes, mais qui tentent malgré tout de faire leur mieux. Vraiment une bonne petite lecture.

3/ Asumi découvre les escort girls – Allez, fuck it, je met dans mon top 3 cette comédie érotique où une jeune femme essaie de retrouver son crush d’enfance à travers la scène des prostituées lesbiennes de Tokyo. C’est vraiment rigolo (Asumi est un sacré personnage), c’est vraiment sexy, c’est très feel good et très positif dans sa représentation de la sexualité non vraiment cool fun j’aime bien c’est un plaisir à lire.

Lauréats précédents:

  • 2010 – Onani Master Kurosawa
  • 2011 – Soul Eater
  • 2012 – Medaka Box
  • 2013 – Molester Man
  • 2014 – A Silent Voice / Koe no Katachi
  • 2015 – Bonne Nuit Punpun
  • 2016 – Straighten Up: Welcome to Shika High’s Competitive Dance Club
  • 2017 – Scum’s Wish / Kuzu no Honkai
  • 2018 – L’Ere des Cristaux
  • 2019 – Bloom Into You
  • 2020 – Demon Slayer
  • 2021 – Oshi no Ko
  • 2022 – Insomniaques
  • 2023 – Blue Period
  • 2024 – Gloutons & Dragons

Prix Néant Vert de la musique écoutée jusqu’à saignement des oreilles

Sakanaction – Kaiju

C’est évidemment une super chanson, qui gagne en force à chaque minute. Mais c’est aussi une chanson dont j’ai découvert la version longue (que j’attendais avec impatience dès le moment où la version courte est apparue dans Du Mouvement de la Terre) alors que je trainais dans un animate à Sasebo. Et à partir de là je l’ai entendue 3 ou 4 fois en dix jours tout le reste de mon voyage. Du coup non seulement elle est ouf MAIS c’est devenue la chanson « symbole » de mon second séjour au Japon. Pas grand monde peut rivaliser, je le crains !

2/ Nightcord at 25 – Heat Abnormal – Oui je suis toujours très à fond dans Nightcord donc prenez donc une dose de nos héroïnes chantant un apocalypse, avec moults détails que vous n’êtes pas obligés de savoir tant que vous ne regardez pas la traduction des paroles.

3/ Depeche Mode – A Pain That I’m Used To – J’ai eu une ptite période Depeche Mode durant l’hiver, et en réecoutant leur album de 2005 « Playing the Angel » je me suis rendu compte à quel point le titre d’intro c’était tellement ma came rock-dépressive. Attendez vous à la voir débouler dans le Céleste 2 j’hésite entre 3 ou 4 animés pour la caser 🤓.

Lauréats précédents:

  • 2008 – Queens of the Stone Age – 3′s & 7′s
  • 2009 – Guns N’Roses – There Was A Time
  • 2010 – Lynyrd Skynyrd – Still Unbroken
  • 2011 – Supertramp – The Logical Song
  • 2012 – Dire Straits – Telegraph Road
  • 2013 – Foster the People – Houdini
  • 2014 – Foster The People – Are You What You Want To Be
  • 2015 – Artic Monkeys – R U Mine?
  • 2016 – Modest Mouse – Dashboard
  • 2017 – Porter Robinson, Madeon – Shelter
  • 2018 – DAOKO, Kenshi Yonezu – Uchiage Hanabi
  • 2019 – Streetlight Manifesto – The Three of Us
  • 2020 – The Killers – The Man
  • 2021 – Bring Me The Horizon – MANTRA
  • 2022 – KairikiBear – Venom
  • 2023 – Nightcord at 25 – Bug
  • 2024 – Ado – Show

Prix Néant Vert du générique bien cool de l’année

Oshi no Ko 2 OP – Fatale

C’était mon numéro 1 du top 22 vidéo donc ça risque de faire redite… Non en vrai je vais juste recopier ce que j’avais déjà mis à ce moment là, car je le pense encore six mois après:

« Fatale, c’est un générique que j’adore justement parce qu’il encapsule vraiment bien tout ce que je peux adorer dans le monde des génériques. Pas mal d’images, qui ont du sens, qui sont travaillées, le tout collé avec soin et sens du rythme sur un bon gros tube. Y’a un angle clair, ça rend hommage à l’ambiance de la série, à son intrigue et à ses personnages. En 1mn30 on a donc un mini-clip musical qui met en valeur toutes les forces de Oshi no Ko, qui en montre tout le meilleur, et c’est ça que j’adore, que je recherche. Choix donc sans doute prévisible venant de moi, mais voilà Fatale est mon générique numéro 1 pour cette année ! »

2/ Les 100 petites amies saison 2 ED – Unmei? – Je l’aime trop haha. Tous les petits détails dans la séquence du parc d’attraction, le style patate, les petites séquences, les paroles rigolotes, les changement de style…

3/ Too Many Losing Heroines OP – Tsuyogaru Girls Juste trop rigolo et trop fun 😭.

Lauréats précédents:

  • 2008: Sayonara Zetsubou Sensei OP – Hito toshite jiku ga bureteiru
  • 2009: Maria Holic OP – Hanaji
  • 2010: Zan Sayonara Zetsubou Sensei OP – Ringo Mogire Beam
  • 2011: Ano Hana ED – Secret Base
  • 2012: Mirai Nikki OP1 – Kuusou Mesorigii
  • 2013: Jinrui wa Suitai Shimashita OP – Real World
  • 2014: Otorimonogatari OP – Musou Express
  • 2015: Shigatsu wa Kimi no Uso OP – Hikaru Nara
  • 2016: Rakudai Kishi no Cavalry OP – Identity
  • 2017: Scum’s Wish OP – Uso no Hibana
  • 2018: Princess Principal OP – The Other Side of the Wall
  • 2019: Sword Art Online Alicization OP – ADAMAS
  • 2020: Stars Align ED – Kago no Naka no Bokura wa
  • 2021: Jujutsu Kaisen ED1 – Lost in Paradise
  • 2022: 86 OP2 – Kyoukaisen
  • 2023: Mobile Suit Gundam The Witch from Mercury ED2 – Red:birthmark
  • 2024: Girls Band Cry OP – Zatto, Boukura no Machi

Prix Néant Vert du personnage emblématique de mon année

Wakaba « Mortis » Mutsumi (Bang Dream Ave Mujica)

La pauvre ptite pitchoune – elle se retrouve prise dans un groupe trop gros pour elle, on lui impose des trucs qui la mènent vers un choc nerveux assez vilain, elle se redécouvre un goût pour les personnalités multiples, personnalités qui ont le malheur d’essayer de se buter entre elles…

Du coup bah écoutez elle fait de son mieux avec ce qu’elle a – et c’est à dire plus grand chose.

Je l’aime beaucoup – j’ai essayé de commander la version XL de sa peluche mais c’était déjà plus dispo. Du coup j’ai acheté un beret un peu similaire mais je me suis rendu compte qu’il m’allait pas trop… Bon bah tant pis ☹️…

Lauréates précédentes:

  • 2008 – Suzumiya Haruhi
  • 2009 – Ranka Lee (Macross Frontier)
  • 2010 – Kotobuki Tsumugi (K-On!)
  • 2011 – Shiomiya Shiori (Que sa volonté soit faite)
  • 2012 – Lilly Satou (Katawa Shoujo)
  • 2013 – Buratei Marii (Joshiraku)
  • 2014 – Ichinose Hajime (Gatchaman Crowds)
  • 2015 – Ayase Eli (Love Live)
  • 2016 – Oumae Kumiko (Sound! Euphonium)
  • 2017 – Watanabe You (Love Live Sunshine)
  • 2018 – Tachibana Hibiki (Symphogear)
  • 2019 – Nakano Yotsuba (Quintessential Quintuplets)
  • 2020 – Kohinata Miku (Symphogear)
  • 2021 – Kasumi Nakasu (Love Live Nijigasaki)
  • 2022 – Akiyama Mizuki (Project Sekai)
  • 2023 – Arima Kana (Oshi no Ko)
  • 2024 – Ena Shinonome (Project Sekai)

Et bah voilà, avec ça on est tout bon – comme Jacques ! J’espère que cette lecture vous a intéressée, et je vous remercie encore une fois beaucoup d’être toujours présent. C’est rigolo – j’ai reçu deux ou trois messages cette année de gens qui lisaient Néant Vert y’a dix ans et qui étaient surpris de voir que le blog était toujours debout. Rebienvenue ! C’était sympa l’internet des blogs, finalement 🤓…

Je vous souhaite donc un bel été sous le signe de l’hydratation et des fenêtres + volets fermés dès midi, et je vous retrouve donc dans un an pour les 19 ans. Est-ce que ce blog va avoir son permis de conduire avant moi ? Hélàs probable !

En attendant on est jamais à l’abri d’une Gigi Murin donc n’oubliez pas de contrôler vos Boats – ça serait bête qu’ils soient binted.
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Un commentaire

  • Elsental

    Je trouve intéressant que tu mentionnes le cas de la période du blog où ce n’était qu’en lien avec à tes vidéos.
    Je me demandais si c’était conscientisé ou non.

    Je suis à chaque fois impressionné par la longueur de tes articles. Les miens sont bien courts en comparaison. Je ne me suis jamais imposé aucune longeur personnellement. J’écris à hauteur de mon ressenti. Si ce que je veux dire s’avère concis, et bien qu’il en soit ainsi ! Peut-être trouverais-tu effectivement un équilibre avec Néant Bref ?
    Le tout c’est que tu fasses ce qui te plaises. Si ton blog ne doit pas être une priorité, ce n’est pas grave.
    Je t’avoue que je n’adère pas trop aux articles qui sont des retranscriptions textuelles de tes vidéos. Cela me paraît être
    quelque chose d’ « autre ». Je trouve le format étrange pour un blog. Je me suis honnêtement demandé si c’était un format pour remplir à défaut le blog. Après, peut-être que tu aimes de fou faire ces retranscriptions au même titre que tes vidéos ?

    Dans tous les cas, je respecte tes choix !

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