La Mélancolie d’Haruhi Suzumiya 2009 – Hallelujah ?
Si tu es étudiant majeur et vacciné à Caen et que tu rêves de parler manga/jv/comics/jeu de rôles une fois par semaine dans une émission radio dédiée à la culture geek/otaque, tape dans les mains. Ou envoie moi un mail. Bisoux
Dites moi, la « saison 2 » de Suzumiya Haruhi no Yuutsu s’est conclut récemment (bon pas pour MyAnimeList) et du coup, je me devais de faire partager mes impressions essentielles à la bonne tenue de la société moderne qui nous exploite et qui nous spolie.
Mais d’abord, pour les retardataires et gens qui ne savent juste pas (ça peut arriver), qu’est-ce que cette mystérieuse « saison 2 » ? Eh bien disons que la première saison, La Mélancolie d’Haruhi Suzumiya, sortie au Japon en 2006 et chez nous en 2008, a su transfiguré l’internet otaku d’une manière plus où moins certaines, d’autant que le fandom français est peu discret et sait se montrer aussi bien sur le net qu’en convention. Bref, une sorte d’institution aussi adorée que décriée et dont la suite était attendue avec impatience, d’autant que la « première saison » était loin d’avoir tout couvert niveau support de base. Et après des centaines de milliers de teasers sur une saison 2 de la part de ces gens très joueurs de chez Kadokawa, le premier « nouvel » épisode a débarqué fin mai 2009 presque totalement par surprise. Je dis « presque » parce que quand les fans ont vu que la première saison allait être rediffusée avec 28 épisodes au lieu de 14, ils ont compris que quelque chose de bizarre allait se passer. Et ils ont eus raison.
D’autant qu’il faut rajouter à tout ça le fait que la « saison 1 » était diffusée à la base dans un ordre non chronologique, et qu’elle était pour cette rediffusion totalement dans l’ordre « normal » et chronologique. Par conséquent, il faut comprendre que ces épisodes inédits sont diffusés au milieu d’épisodes déjà vus et que ça ne fait qu’en rajouter un peu plus dans la confusion. Mais qu’importe: on a eu 14 épisodes inédits d’Haruhi, et c’est déjà pas mal.
Sauf que… On en a pas vraiment eu 14. A partir de là, si vous n’y connaissez rien en Haruhi, je vous indique plutôt la lecture de la critique de la première saison juste ici que continuer plus loin car… voilà. Ca pourrait être dangereux !
Ah et si vous n’y connaissez rien en animation japonaise et que vous voulez vous faire une idée de cet art ou si vous voulez faire découvrir l’animation japonaise à des gens, ne choisissez pas Haruhi quoi. Ca paraît naturel mais…
Pfff encore un article inintéressant et normal sur Suzumiya Haruhi…
Bien maintenant que nous sommes entre initiés, parlons de cette seconde saison. Même si seconde saison est peut-être un terme excessif finalement pour désigner cet Haruhi 2009 qui tiens pour moi plus de la saison 1.5 que de la véritable saison 2. De toute manière je suis un salaud, je considère que tant que y’a pas un changement au nom de la série, c’est pas une seconde saison. Et vlam.
Mais d’abord d’un point de vue global, je l’ai déjà dit sur IRC mais j’ai du mal à me faire un véritable avis sur l’ensemble de cette saison, et par conséquent, j’éviterais de lui apposer un « Madame Détective seal of quality » et me contenterait d’être plutôt prudent dans mon jugement. Pas par peur des haruhistes revenchards qui me péteraient la gueule en convention ou, pire encore, m’empêcheraient de chanter le Kumikyoku avec eux, non non. Juste par peur de me contredire le jour suivant parce que mon jugement là-dessus varie pas mal en fonction de l’inclinaison lunaire, je vais l’avouer. Car même si cette saison 2009 a quand même possédé de très bons épisodes (peut-être même les meilleurs, mais j’y reviens), il y’a la grande et belle affaire Endless Eight et là… c’est globalement bien plus difficile pour moi de donner un véritable jugement de valeur, ni même une opinion car je suis trèèèèès partagé. C’est ça d’avoir une double personnalité aussi. Bref.
Revenons donc sur ces épisodes inédits…
La Rhapsodie du Bambou fut, par exemple, un bon épisode, développant de manière efficace le rôle et les pouvoirs de Mikuru (genre c’est tout con mais au moins maintenant on a une illustration de ses pouvoirs de manière plus qu’explicite), finit de convaincre que Yuki est une brutasse et développe encore plus tous les noeuds de l’univers, entre autres. Noeuds qui seront encore plus exhibés dans les soupirs mais nous y reviendrons un peu plus. Bref, c’est un petit épisode léger, qui fait plaisir pour reprendre l’aventure haruhiste et dont la seule déception demeure dans le nouvel ending, pas franchement génial. Je me retiens même de dire « moisi » en fait. Ouais je suis comme ça moi, je me retiens sans cesse, c’est ce qui me vaut des explosions de muscles.
Du coup, après la vision du second épisode inédit, nommé Endless Eight, tout le monde reste plutôt circonspect, pour ne pas dire très méfiant. Les lecteurs du light novel sont décontenancés, tandis que pas mal de personnes ne voient qu’un épisode « tranche de vie » assez peu passionnant, ne développant personne et se contentant de n’être que 20mn de fanservice avec les filles en yukata, les filles en maillot de bains, Haruhi vile, Mikuru victime, Yuki impassible, Itsuki ambigu et Kyon blasé, bref, 20mn trop classique, sauvé par l’opening plutôt pas mal du tout. Je me retiens même de dire « furieusement cool » en fait. Ouais je suis comme ça moi, je me retiens sans cesse, c’est ce qui me vaut des explosions de muscles.
Du coup, après la vision du troisième épisode inédit, nommé Endless Eight, tout le monde reste plutôt circonspect, pour ne pas dire très méfiant. Les lecteurs du light novel sont décontenancés, jurant que le chapitre original ne couvrait que la première boucle temporelle, tandis que pas mal de personnes ne voient qu’un épisode « tranche de vie » assez peu passionnant, ne développant personne et se contentant de n’être que 20mn de fanservice avec les filles en yukata, les filles en maillot de bains, Haruhi vile, Mikuru victime, Yuki impassible, Itsuki ambigu et Kyon blasé, bref, 20mn trop classique, où on a quelques bribes de scénario, sauvé par l’opening plutôt pas mal du tout. Je me retiens même de dire « furieusement cool » en fait. Ouais je suis comme ça moi, je me retiens sans cesse, c’est ce qui me vaut des explosions de muscles.
Du coup, après la vision du quatrième épisode inédit, nommé Endless Eight, tout le monde reste plutôt partagé, entre explosion de rire, mépris, colère ou admiration. Les lecteurs du light novel sont décontenancés, jurant que le chapitre original ne couvrait que la première boucle temporelle, tandis que pas mal de personnes ne voient qu’un épisode « tranche de vie » assez peu passionnant, ne développant personne et se contentant de n’être que 20mn de fanservice avec les filles en yukata, les filles en maillot de bains, Haruhi vile, Mikuru victime, Yuki impassible, Itsuki ambigu et Kyon blasé, bref, 20mn trop classique, où on a quelques bribes de scénario, sauvé par l’opening plutôt pas mal du tout. Je me retiens même de dire « furieusement cool » en fait. Ouais je suis comme ça moi, je me retiens sans cesse, c’est ce qui me vaut des explosions de muscles.
Du coup, après la vision du cinquième épisode inédit, nommé Endless Eight, tout le monde reste plutôt partagé, entre explosion de rire, mépris, colère ou admiration. Les lecteurs du light novel sont décontenancés, jurant que le chapitre original ne couvrait que la première boucle temporelle, mais bon au final, se disent que l’adaptation est plutôt bien vu, tandis que pas mal de personnes ne voient qu’un épisode « tranche de vie » assez peu passionnant, ne développant personne et se contentant de n’être que 20mn de fanservice avec les filles en yukata, les filles en maillot de bains, Haruhi vraiment chiante, Mikuru vraiment trop chouineuse, Yuki vraiment trop impassible, Itsuki vraiment trop gay et Kyon blasé, bref, 20mn trop classique, où on a quelques bribes de scénario, sauvé par l’opening plutôt pas mal du tout. Je me retiens même de dire « furieusement cool » en fait. Ouais je suis comme ça moi, je me retiens sans cesse, c’est ce qui me vaut des explosions de muscles.
Du coup, après la vision du sixième épisode inédit, nommé Endless Eight, tout le monde reste plutôt partagé, entre explosion de rire, mépris, colère ou admiration. Les lecteurs du light novel sont décontenancés, jurant que le chapitre original ne couvrait que la première boucle temporelle, mais bon au final, se disent que l’adaptation est plutôt bien vu, même si KyoAn ne respecte vraiment pas le nombre de boucles temporelles, tandis que pas mal de personnes ne se contentent plus que des 20mn de fanservice avec les filles en yukata, les filles en maillot de bains, Haruhi vraiment chiante, Mikuru vraiment trop chouineuse, Yuki vraiment trop impassible, Itsuki vraiment trop gay et Kyon blasé, bref, 20mn trop classique, où on a quelques bribes de scénario, sauvé par l’opening plutôt pas mal du tout. Je me retiens même de dire « furieusement cool » en fait. Ouais je suis comme ça moi, je me retiens sans cesse, c’est ce qui me vaut des explosions de muscles.
Du coup, après la vision du septième épisode inédit, nommé Endless Eight, tout le monde reste plutôt campé sur ses positions, entre explosion de rire, mépris, colère ou admiration. Les lecteurs du light novel sont décontenancés, jurant que le chapitre original ne couvrait que la première boucle temporelle, mais bon au final, se disent que l’adaptation est plutôt bien vu, même si KyoAn ne respecte vraiment pas le nombre de boucles temporelles, tandis que pas mal de personnes ne se contentent plus que des 20mn de fanservice avec les filles en yukata, les filles en maillot de bains, Haruhi vraiment chiante, Mikuru vraiment trop chouineuse, Yuki vraiment trop impassible, Itsuki vraiment trop gay et Kyon blasé, bref, 20mn trop classique, où on a quelques bribes de scénario, pendant qu’on récite les paroles de l’opening, plutôt pas mal du tout, qu’on commence à connaître par coeur. Je me retiens même de dire « furieusement cool » en fait. Ouais je suis comme ça moi, je me retiens sans cesse, c’est ce qui me vaut des explosions de muscles.
Du coup, après la vision du huitième épisode inédit, nommé Endless Eight, tout le monde reste vraiment campé sur ses positions, entre explosion de rire, mépris, colère ou admiration. Les lecteurs du light novel font la promotion du bouquin sorti chez Hachette pour oublier, tandis que pas mal de personnes ne se contentent plus que des 20mn de fanservice avec les filles en yukata, les filles en maillot de bains, Haruhi trop relou, Mikuru trop pleureuse, Yuki trop impassible, Itsuki trop gay et Kyon blasé, bref, 20mn trop connue, où on a quelques bribes de scénario, pendant qu’on récite les dialogues en même temps que les personnages et qu’on commence à vomir l’opening, plutôt pas mal du tout, qu’on commence à connaître trop par coeur. Je me retiens même de dire « sur le bout des doigts » en fait. Ouais je suis comme ça moi, je me retiens sans cesse, c’est ce qui me vaut des explosions de vulves.
Du coup, après la vision du neuvième épisode inédit, nommé Endless Eight, tout le monde reste vraiment soulagé. Les lecteurs du light novel font la promotion du bouquin sorti chez Hachette et en rupture de stocks pour oublier, tandis que pas mal de personnes ne parlent plus que des 20mn de fanservice avec les filles en yukata, les filles en maillot de bains, Haruhi trop Haruhi, Mikuru trop Mikuru, Yuki trop Yuki, Itsuki trop Itsuki et Kyon blasé, bref, 20mn trop connue, où on a enfin du changement, pendant qu’on récite les dialogues en même temps que les personnages et qu’on commence à vomir l’opening, plutôt pas mal du tout, qu’on commence à connaître trop par coeur. Je me retiens même de dire « sur le bout des doigts » en fait. Ouais je suis comme ça moi, je me retiens sans cesse, c’est ce qui me vaut des explosions de vulves.
Bref, que résumer sur Endless Eight ? Eh bien que je suis partagé: d’un coté le concept est vraiment énorme (huit fois le même épisode avec sans cesse des changements de réalisations, des nouveaux costumes) et est plutôt bien appliqué, de l’autre coté il aurait pu être, je vais l’avouer, moins chiant. Il est intéressant sur le concept, mais le seul interêt étant, il faut bien l’avouer, de mater l’épisode pour savoir si oui ou non l’Endless Eight se finira enfin à cet épisode, je crains que du coup la révision de ces épisodes soit beaucoup moins intéressants. Ce ne sont clairement pas des épisodes faits pour êtes vus, mais faits pour exister en tant que concept propre. En tant qu’anime ça loupe un peu le coche donc, et ce n’est au final pas très… enrichissant. Ni fun, ni divertissant, c’est juste un concept génial qui m’a donné l’impression d’avoir un peu pété dans les mains. Ca aurait pu être un poil plus intéressant, oui, tout en gardant le même concept, ne serait-ce qu’en modifiant un peu plus chaque épisode comparé au précédent. Yuki nous dit parfois qu’ils sont allés dans certaines boucles au karaoké, à la chasse aux abricots ou à diverses conneries dans le genre: pourquoi ne pas nous avoir montré des boucles justement changeantes ? Pourquoi à chaque fois nous imposer piscines/petit boulot/chasse aux insectes/fête des étoiles toujours dans le même ordre et avec pour unique changement les costumes ? Il aurait été intéressant de voir ainsi diverses boucles totalement folles, d’autant que je fais suffisamment confiance aux types de chez KyoAn pour se lâcher un poil. Mais non, à la place on se tape tout le temps la même chose et c’est assez chiant. Alors oui c’est le but d’être chiant, et ce but est réussi haut la main, mais franchement c’est pas un but souhaitable.
Après de l’autre coté (ouais je suis une tsundere en fait), l’existence même du concept est plutôt jouissif et finalement on a pas à mater ces épisodes à tout prix: au final j’ai maté que 4 Endless Eight sur 8 et j’imagine que je m’en sors plutôt bien, en gros ils existent, on en est conscient, et cette existence seule suffit à se dire que c’est plutôt cool et à saluer le concept. C’est donc plutôt un avis franchement le cul entre deux chaises que j’ai, du genre « c’est chiant mais c’est génial ». Bref, chacun à sa propre opinion sur le concept, chacun la fera partager ici j’en suis sûr, mais le mien ne fera pas du tout avancer le schmilblick.
Mais passons aux Soupirs et là attention, c’est autre chose !
Les Soupirs d’Haruhi Suzumiya tiennent en cinq épisodes et racontent donc l’accouchement et le tournage des Aventures de Mikuru Asahina, l’épisode mythique avec lequel on a tous eu un contact avec la série (même les DVD le mettent en premier épisode bordel !), et si nombre de trucs étaient déjà franchement suspects dans cet épisode assez génial (le chat qui parle, Yuki qui saute sur Mikuru après un flash bizarre, etc…) que je me suis passé un nombre incalculable de fois juste pour le plaisir, il prend avec les Soupirs un sens encore plus complet et encore plus fort. Je vais l’avouer sec: je considère les soupirs comme la meilleure série d’épisodes de l’anime pour le moment, et le quatrième épisode des Soupirs comme le meilleur de la série. Là aussi pour le moment. Les Soupirs commencent pourtant assez lentement, ouais, j’avoue pas avoir forcément été emballé par l’idée de vivre le tournage, mais au final dès la seconde moitié de l’épisode deuxième c’est parti et ça part assez violemment. Ce chapitre est forcément emballant puisqu’il fait prendre à l’univers d’Haruhi un aspect assez grave qu’il ne possédait pas encore tout à fait (on avait vu à deux trois reprises – entre autres les Géants – que les pouvoirs d’Haruhi étaient menaçants mais ça restait pas aussi explicite) et là, il faut bien l’avouer, tout l’arc fait prendre à Suzumiya un très mauvais rôle, où elle oscille régulièrement entre la salope pure et simple (son comportement envers Mikuru durant tout l’arc est franchement révoltant et juste insupportable, encore plus que d’habitude) et la menace réelle qui fait véritablement peur. Et jusqu’a présent, jamais elle n’avait passée toute une série d’épisodes a être présentée sous un jour aussi noir, et c’est parfaitement emballant.
D’autant que l’univers aussi commence à être beaucoup plus obscurci: je parle surtout des puissances derrière Itsuki et Mikuru qui, jusqu’a présent n’étaient pas tellement développés et commencent peu à peu à se montrer un poil plus menaçantes et, surtout, concurrentes. Quand l’anime m’envoie en pleine tronche le fait qu’au final, les espers et les types du futur auraient connus des relations plus que tendues entre autres, j’ai envie de dire que non seulement l’appât fonctionne, mais qu’en plus l’hameçon m’a déchiré la joue et je me fais tracter sans me débattre par le pécheur.
Enfin on commence à y voir enfin Tsuruya, ce qui n’est pas dommageable.
Bref, les Soupirs sont vraiment excellents, et m’ont enfin permis de prendre conscience que l’univers d’Haruhi n’est pas juste très bon: il semble juste au poil, et je suis pas loin d’être très enthousiasmé. Que dis-je, je suis très enthousiasmé. Techniquement ça se suit, le rythme est franchement bon, et la tension qui monte crescendo fonctionne parfaitement. Le mieux pour cette série d’épisodes reste quand même de se les faire tous d’un coup.
Ah, et j’allais zappé le fait qu’on y rigole quand même pas mal, particulièrement grâce aux mimiques des personnages en de nombreux points. Je pense à la séquence ou Haruhi annonce fièrement à un Itsuki, qui a balancé 10mn plus tôt à Kyon qu’il aimerait moins de texte, qu’il aura plus de texte et de temps d’apparition et que celui-ci réplique par un mouvement d’épaule très léger mais suffisant pour créer une véritable hilarité chez moi-même. Et rien que pour ça, j’ai envie de dire 20/20 cash. Globalement, c’est un arc qui met pas mal en valeur Itsuki donc déjà à la base, je ne pouvais qu’être enchanté.
Bref, Haruhi a globalement bien réussi son retour tant attendu. Si les Soupirs font partie du panthéon de la série et développent considérablement la série dans le bon sens, et si la Rhapsodie du Bambou est un épisode excessivement honnête et tout à fait enrichissant, Endless Eight marque considérablement cette saison. Il est peu aisé de dissocier les deux entités et dur de donner un véritable avis sur la saison dans sa globalité quand on a pas un véritable avis sur Endless Eight. De l’autre coté qu’est-ce qu’on s’en fous: si Endless Eight vous donne pas envie, zappez, et contentez vous de la Rhapsodie et des Soupirs qui eux, valent vraiment le coup. Bref, réduire la saison à Endless Eight est dangereux car au final, c’est un arc excessivement facultatif et dont la vision n’est ni nécessaire, ni extraordinaire. Je me retiens même de dire « encore plus inutile que Someday In The Rain », en fait. Ouais je suis comme ça moi, je me retiens sans cesse, c’est ce qui me vaut des explosions de vulves.
Bon, au lieu de me poser des questions qui servent à rien, je vais clôturer cet article sur une capture avec Tsuruya, tiens.
Nyoron~n !
44 commentaires
Il Palazzo-sama
Sur E8, je n’ai pas exactement le même avis, (je me suis maté les 8 béatement. Eh oui, je suis comme ça, je me reti… Wait !) vu que j’ai plutôt bien aimé. (merci au suivant de ne pas trop me flammer)
Par contre, ce qui est marrant, c’est que Endless Eight permet de rallonger la taille de ses propos pour faire croire qu’on a plus à dire qu’en réalité.
Par contre, ce qui est marrant, c’est que E8 permet de rallonger la taille de ses propos pour faire croire qu’on a plus à dire qu’en réalité.
Par contre, ce qui est drôle, c’est que E8 permet de rallonger la taille de ses propos pour faire croire qu’on a plus à dire qu’en réalité.
Par contre, ce qui est rigolo, c’est que E8 permet de rallonger la taille de ses propos pour faire croire qu’on a plus à dire qu’en réalité.
Par contre, ce qui est marrant, c’est que E8 permet de rallonger la taille de ses discours pour faire croire qu’on a plus à dire qu’en réalité.
Par contre, ce qui est marrant, c’est que E8 permet de rallonger la taille de ses élucubrations pour faire croire qu’on a plus à dire qu’en réalité.
Par contre, ce qui est marrant, c’est que E8 permet de rallonger la taille de ses délires pour faire croire qu’on a plus à dire qu’en réalité.
Par contre, ce qui est marrant, c’est que E8 permet de rallonger la taille de ses propos pour faire croire qu’on a plus à transmettre qu’en réalité.
Bon, faut que je me matte l’ép 2 des soupirs maintenant, histoire de pouvoir lire la fin de ton article. (rhâlala, les cours, ça surbooke. Hem… Enfin voilà…)
Trit'
Le pire, dans tout ça, c’est qu’après nous avoir tenus en haleine en nous faisant miroiter À CHAQUE FOIS qu’ils lâchaient quelque chose au sujet de cette S2, ça concernait l’arc « La Disparition », ils ont totalement brouillé les cartes au sujet du nombre d’épisodes diffusés en tout (on a parlé de 52, quelque temps après l’annonce de 28…), en plus de joyeusement ZAPPER « La Disparition » au profit des « Soupirs »…
Mais voilà : chronologiquement, « Les Soupirs » précèdent bien « La Disparition », qui elle-même se place après « Someday In The Rain », donc faut au moins finir la S1 dans l’ordre chronologique de toute manière.
Total : QUI peut affirmer aujourd’hui que lorsque ces 28 épisodes auront été tous (re)diffusés, on n’aura pas droit à ceux qui suivent immédiatement après dans l’ordre chronologique : « La Disparition de Haruhi Suzumiya » ??!
Pour ma part, j’attends de voir que c’est bien fini après 28 épisodes (ou pas) avant de dire que c’est tout…
Et j’en suis qu’à deux E8…
X4713R
Seulement 4 épisodes d’E8 ? T’est qu’un faible ;p. Je l’ai fini avant-hier et j’ai attaqué « soupirs » avec les 2 premiers épisodes. (Purée, encore une série d’épisodes sur le même sujet ? J’ai peur.)
Au fait, on peut « set as completed » malgré le fait qu’on a pas le nombre d’épisodes définitifs dans mal ?
Mon avis sur E8 (puisque tout le monde vas le donner dans les coms) : artistiquement justifiable, pour ressentir un peu de ce que Yuki ressent toussa, mais pour un divertissement c’est naze parce que chiant (un peu comme un talk-show où on se laverait les dents en même temps, ça ne s’est jamais fait parce que c’est PAS regardable).
Et je rejoins Il Palazzo, sur le fait que E8 permet de rallonger la taille de ses propos pour faire croire qu’on a plus à dire qu’en réalité. Et de vendre plus de Dévédés à des fans concons.
Et je rejoins Il Palazzo, sur le fait que E8 permet de rallonger la taille de ses propos pour faire croire qu’on a plus à dire qu’en réalité. Et de vendre plus de Dévédés à des fans concons.
Et je rejoins Il Palazzo, sur le fait que E8 permet de rallonger la taille de ses propos pour faire croire qu’on a plus à dire qu’en réalité. Et de vendre plus de Dévédés à des fans concons.
Et je rejoins Il Palazzo, sur le fait que E8 permet de rallonger la taille de ses propos pour faire croire qu’on a plus à dire qu’en réalité. Et de vendre plus de Dévédés à des fans concons.
Et je rejoins Il Palazzo, sur le fait que E8 permet de rallonger la taille de ses propos pour faire croire qu’on a plus à dire qu’en réalité. Et de vendre plus de Dévédés à des fans concons.
Et je rejoins Il Palazzo, sur le fait que E8 permet de rallonger la taille de ses propos pour faire croire qu’on a plus à dire qu’en réalité. Et de vendre plus de Dévédés à des fans concons.
Et je rejoins Il Palazzo, sur le fait que E8 permet de rallonger la taille de ses propos pour faire croire qu’on a plus à dire qu’en réalité. Et de vendre plus de Dévédés à des fans concons.
Et je rejoins Il Palazzo, sur le fait que E8 permet de rallonger la taille de ses propos pour faire croire qu’on a plus à dire qu’en réalité. Et de vendre plus de Dévédés à des fans concons.
X4713R
Tiens t’a pas parlé du « Nice Boat » d’Haruhi-chan. Peut-être que E8 serait mieux passé sans toutes ces c*nneries de trollages… (tu la veux ma série ? tu la veux ma série ? tu la veux ma série ? tu la veux ma série ? tu la veux ma série ? tu la veux ma série ? tu la veux ma série ? tu la veux ma série ?)
brotch
Nan mais soyons sérieux : la lueur d’espoir qu’on a pu entrevoir lors de la première saison, a disparu depuis longtemps derrière les nuages de WTF et de lassitude de la saison 2.
Perso, à l’issu de la S1, je me disais : voilà une série qui met les mains dans le camboui, qui fouille dans l’inconscient des otak et de leur idéalisation du féminin, qui trouve une manière intelligente de parler de l’ennui, et de la tentation du suicide (le reset du monde) qui en découle. Je me disais : pour cette saison 2, il faut qu’ils s’enfoncent davantage dans le trash de la vie moderne, qu’ils aillent plus loin dans l’ennui et qu’ils fassent douter nos héros : cette vie vaut-elle la peine d’être vécue, et pourquoi ?
A l’issu de la S2, je dis : Ok. KyoAni avait devant les yeux, depuis 3 ans, la perspective d’une série d’anthologie qui fédère les fans, au prix d’une certaine prise de risque, et une mallette de fric, au prix d’une campagne de buzz artificielle. Le choix a été fait. J’ai rien à ajouter.
FFenril
Hey! Tu étais pas censé écrire après la fin de la diffusion TV ? Han l’autre ~
Axel Terizaki
Haha, très bon article Amo, je te félicite et je t’offre ce chèque-cadeau de 20 000 Maid Points chez Meidolicious Inc.
Zali L. Falcam
« de la saison 1.5 »
> Haruhi version 1.5. Ca devrait être interdit, ce genre d’expressions. C’est trop hypé. genre, grave. Ou pas. Tu peux pas test. C’est pas faux.
Gemini
Plutôt déçu pour ma part. Non pas que j’attendais une suite avec impatience – pour moi, la première se suffit à elle-même, même si je sais qu’elle ne reprend pas toute l’œuvre d’origine – mais après un premier épisode terne, le E8 a définitivement fini de m’achever. Le E8 a définitivement fini de m’achever. Le E8 a définitivement fini de m’achever. Le E8 a définitivement fini de m’achever, et je m’arrête là car je n’ai pas dépassé le 4ème épisode de l’E8. Pour être vraiment wtfesque, il aurait fallu qu’il trahisse son propre titre et ne dure justement pas 8 épisode : suffisamment longtemps pour que le spectateur pense qu’il va en bouffer 8, et hop on le prend de court.
J’ai arrêté là mon visionnage de Haruhi 1.8, sans regret. Je ne savais pas que la suite parlait du premier épisode de l’anime en long en large et en travers, et je suis donc bien content d’avoir mis un terme à mes rapports avec cet anime, vu qu’à cause de cet épisode j’ai failli ne jamais arrivé à l’épisode 2, ce qui aurait été dommage. En fait, je ne l’aurais pas regardé avec un anime non-otak (lol), j’aurais pour la seconde fois (et oui) abandonné cet anime au milieu de l’épisode 1…
Entre Haruhi 1.5 et les Haruhi-chan, je préfère largement « chan » 😉
ChaosLink
@brotch : Oui, mais faut pas oublier non plus que c’est l’adaptation d’une série de roman à la base. Ils pouvaient pas faire n’importe quoi non plus.
Article bien sympa, contenant le gag désormais surexploité du Endless Eight. Enfin, sa m’a rappeler qu’il fallait que je regarde l’arc des Soupirs d’Haruhi Suzumiya.
Trit'
@X4713R : Non, on ne peut pas mettre « complété » pour une série dont le nombre total d’épisodes est INCONNU.
Comme je l’ai déjà écrit dans mon autre commentaire : qui sait si, après « Someday In The Rain », ils ne vont pas JUSTEMENT enchaîner sur « La Disparition » ?
@brotch : je ne pense pas que c’était le but initial de l’auteur des ROMANS que de « fouiller dans le cambouis » de l’univers des otakus ; et comme le rappelle ChaosLink, KyoAni ne fait qu’ADAPTER ces romans en anime (même s’ils ont fait leur petit délire avec E8 et un épisode inédit avec « Someday… »).
Du reste, je ne me souviens pas que ça vire plus « dans le trash » dans le reste des romans, alors je crains que tu n’aies pas compris à quel genre de série tu avais affaire.
brotch
C’est vrai, j’avais un peu zappé le côté « adaptation ». Ne l’ayant jamais lu, c’est vrai que j’imaginais quelque chose de plus EPIC et moins tranche-de-vie.
Cela dit, SHNY reste un objet original que tout amateur d’animation devrait connaître (au mois la S1).
Gemini
En même temps, puisque nous parlons d’adaptation, est-ce que le chapitre E8 de light novel se répète 8 fois de suite ? ^^’
ChaosLink
@Gemini : Si je me rappel ce que j’avais lu, c’était juste un petit chapitre du roman pour expliquer ce qu’avait ressentie Yuki. Puis, c’est agréable que les éditeurs se permettent des écarts dans les adaptions (Comme dans Full Metal Panic : Second Raid)
le gritche
brotch:
« qui trouve une manière intelligente de parler de l’ennui »
ok
« et de la tentation du suicide (le reset du monde) qui en découle. Je me disais : pour cette saison 2, il faut qu’ils s’enfoncent davantage dans le trash de la vie moderne, qu’ils aillent plus loin dans l’ennui et qu’ils fassent douter nos héros : cette vie vaut-elle la peine d’être vécue, et pourquoi ? »
Je dirais que ça ne cadre pas du tout avec l’anime. Tu as fortement projeté ta vision sombre de la société – cf. ton blog – sur Suzumiya.
Haruhi n’a certainement pas envie de crever, plutôt de balayer ce monde qui l’ennuie excepté ce qu’elle épargnera, ce qui fait moins emo du coup: si les gens avaient une baguette magique mentale, plier le monde à leurs désirs plutôt que de s’y adapter serait leurs penchants naturel et inconscient. On arrive donc à une solution SF assez radicale, mais qu’il faut se garder de rapprocher d’une pulsion vers le néant même si c’est cool et que je suis un fan des épisodes 25 et 26 d’Evangelion (« respire »)
Je te conseille la lecture de « Moins que zero » de Bret Easton Ellis qui est tout à fait dans tes cordes, si tu ne l’as pas déjà lu (l’auteur d’American Psycho, bordel)
Kabu
« je considère les soupirs comme la meilleure série d’épisodes de l’anime pour le moment, et le quatrième épisode des Soupirs comme le meilleur de la série. »
Ah, ça faisait longtemps que je voulais lire ça sur un blog. Même si je ne suis pas d’accord sur le classement (Le meilleur c’est Rhapsodie, mais tu ne peux simplement pas encore comprendre pourquoi), ça montre une excellente compréhension de ce qu’est censé faire passer cet arc des Soupirs. Tu ne peux pas savoir combien de temps ca faisait que je voulais voir animé cet épisode en particulier. Avec Kohaku nous nous teasions même entre nous « Putain, chez Tsuruya ca va être épique » etc.
Ce n’est pas la seule scène que j’attendais de voir mais elle fait incontestablement partie des meilleures qu’on peut trouver dans tout le roman. dommage cependant que le début de l’arc n’ait pas été plus adapté au format anime, car là c’est un copié collé du roman qui, pour le téléspectateur, démarre vraiment trop mollement.
Sinon petite correction: « Les lecteurs du light novel sont décontenancés, jurant que le chapitre original ne couvrait que la première boucle temporelle »
Non c’est pas la première, c’est la dernière (qui est normalement la 15498e) qui est représentée. D’ailleurs c’est logique, sinon comment pourrait-on savoir qu’il y a boucle temporelle ? Allez, farcis toi à corriger tout tes paragraphes :p
Nashi
Je mange la cervelle de cet article pour lui pomper de sa puissance lolesque. Bon par contre tu m’a donné envie de reprendre la série alors que je l’ai lourdé au bout de 3 E8, merky.
Amo
@Zali L. Falcam : Merde, j’ai cru que personne ne relèverait ça :(.
@Kabu : Ouais en fait j’aurais du mettre « une seule » au lieu de « la première », c’est beaucoup moins ambïgu. Bon j’y repenserais en relecturant ce soir.
@brotch : Ouais mais comme j’ai dit, dire « un nuage de WTF et de lassitude » pour la saison 2 c’est (violemment) mettre de coté les Soupirs qui ne sont ni du WTF, ni de la lassitude, mais le message d’espoir que tu attendais certainement.
C’est ça que je trouve bête en fait, pas mal de gens ont stoppés cette « saison » (ouais ça se trouve y’aura d’autres épisodes le mois prochain et je serais bien baisé) à cause d’Endless Eight, sauf que voilà, personne n’est forcé à mater les 8 Endless Eight et le faire nécessite d’avoir une bonne grosse dose de courage. Dès lors qu’on sait qu’il est terminé et qu’il y’a d’autres épisodes plus normaux qui viennent juste après et qui développent considérablement l’épisode, il est, a mon avis hein, obligatoire pour quiconque a kiffé la saison 1 d’y jeter forcément un oeil. Sans forcément devoir se taper les 8 Endless Eight juste avant…
Donc ouais, préférez dire « Endless Eight est du troll » que « la saison 2 est du troll », enfin de mon point de vue c’est beaucoup moins con.
Gold
Quand j’ai vu E8.
Premier épisode: Okaycoolc’estchiant
Le second était STRESSANT.
Après les autres étaient fort chiants, mais j’ai bien aimé l’épisode 5. (je sais plus si je parle en référentiel E8 ou en référentiel HS2, par contre)
brotch
« Je dirais que ça ne cadre pas du tout avec l’anime. Tu as fortement projeté ta vision sombre de la société – cf. ton blog – sur Suzumiya. »
Je n’en suis pas si sûr. Dans la S1, notamment dans l’épisode des géants, on perçoit quand même un ennui puissant de l’héroïne, une certaine absence, et un éloignement du monde qui l’entoure, caractéristique de la dépression. D’autre part, le fait qu’elle veuille emporter Kyon, son amour, avec elle, renvoi à un certain « folklore » des suicidaires japonais, notamment des lycéens qui veulent mourir en couple (Cf, notamment, le fameux « Suicide Club », ou « Battle Royal »). Pour moi, le reset du monde est, selon toute évidence, une métaphore du suicide. Il n’est pas révolutionnaire, mais au contraire synonyme de mort et de destruction.
brotch
Mais je suis d’accord sur le fait que l’épisode sur lequel je m’appuit (celui des géants) n’a pas grand chose à voir avec le reste de la série. Inutile de dire qu’il est, de très loin, mon favoris.
Kabu
Mais c’est qu’il ferait peur avec ses histoire de suicide lui là oh…
Non mais sérieux, dans cet épisode (qui n’est pas le seul avec les Shinjin, y’en a 2 heing) Haruhi veut remplacer le monde par un monde nouveau, un monde qu’elle aura créé et modelé selon ses désirs. Comment peux-tu ne pas voir une allusion aussi simple ? Il ne s’agit pas de suicide mais d’enfermement sur soi, dans son monde ; en gros de basculer, par exemple, dans l’état d’otaku ne vivant que dans la 2D et pour la 2D (ou autre truc du genre, on peut y voir tout autant de variations qu’il y a de spectateurs de la série).
Ton histoire de suicide c’est à côté de la plaque, à côté du concept que veut faire passer la série. C’est une interprétation induite par ton propre dégout de la société, comme l’a déjà pointé Amo. Haruhi est une oeuvre qui, malgré ce qu’elle met en lumière, reste néanmoins optimiste. Assez en tout cas pour dire clairement « voyez les gars, vous vous faites chier, certes, mais pouvez encore faire changer les choses, en vous bougeant un peu déjà, et en n’oubliant pas de vous ouvrir aux autres aussi. »
Amo, en te lisant j’ai de plus en plus l’impression que tu n’as pas vu le dernier E8. Rassure moi, les 4 E8 que tu as vu, c’est bien les 3 premiers et le dernier ? Parce que sinon t’as loupé un pur moment d’epicness.
Concombre masqué
Du coup, après l’enième tentative avortée d’une même polémique, je suis toujours pas convaincu de me plonger dans le truc. 😛 J’ai pas l’impression que ca vaille la peine il faut… avoir un bagage.
Merci pour le lien, c’est sympa! o/
Amo
@Kabu : Les 2 premiers, le 5e E8 et le dernier, ouais.
Sinon je pense pas avoir pointé ce que tu dis que je pointes, mais je le pense effectivement, ce qui est plus flippant :p.
Faust
Kau, on a pas les mêmes goûts sur ce qui est épique. Pour moi, la scène chez Tsuruya et la fin d’E8 (tout ça pour ça -_-) m’ont laissé de marbre.
Par contre, la scène de la « révélation du bordel » du 2ème épisode d’E8, ainsi que l’étendue des pouvoirs de Nagato dans le 1er, ça c’était cool !
Deity Link
25 commentaires en 24h.
L’effet Haruhi me surprendra toujours.
brotch
Nan mais arrêtez de me faire passer pour un suicidaire parano maniaco dépressif ! Ah… on me dit dans l’oreillette que je l’ai bien cherché… hum… bref. Toujours est-il que je n’en démordrai pas sur cette histoire de suicide, d’autant plus, Kabu, que le replis sur soi, est, en soi, un suicide social (ne plus exister socialement), préalable à tout suicide physique (ne plus exister physiquement).
« Haruhi est une oeuvre qui, malgré ce qu’elle met en lumière, reste néanmoins optimiste. »
On peut voir les choses comme ça. Pour ma part, je vois pas en quoi voir des perso se faire chier à longueur d’épisodes dénote en quoi que ce soit un propos optimiste. La seule forme d’espérance réelle distillée dans l’anime, n’est pas tant l’acharnement de l’héroïne de vouloir expérimenter (au contraire, j’aurai plutôt tendance à dire que c’est des tentatives désespérées), que son renoncement au reset : quelque chose (Kyon) la maintient « en vie » dans ce monde.
Kabu
Faust, tu n’as visiblement pas compris mon post. La fin d’E8 est un moment qui suinte l’épicness. Avec le plan quasi ralenti sur le pied qui se pose, la prise de recul exagérée de Kyon avant de crier, et sutout la musique orchestrale du winner qui vient de réaliser un putain d’exploit transcendant le genre humain. Une comme on en trouve à la fin des mauvais films d’aventure hollywoodiens, quand le protagoniste sauve la princesse/trouve le trésor/rétablit l’ordre et la paix/toute autre considération dégoulinante d’idées bien pensantes à la con.
Or en fait on a quoi ? Juste un pauvre mollusque qui s’est enfin sorti un peu les doigts du cul après être resté statique pendant plus de 15500 itérations, et qui sous sort un truc d’une banalité carrément navrante.
Insister autant pour faire croire que cette scène est épique, c’est absolument hilarant. Et c’est l’effet voulu. Cet E8 n°8 est donc du même genre que Mikuru Asahina EP 00, et il serait dommage qu’une personne un peu aguerri à ce genre d’humour loupe cet épisode.
Pour Tameiki 4 par contre, c’est un moment important, très important pour comprendre le fonctionnement des personnages et de leur relations Ce moment est bien sûr à coupler avec la scène ou Kyon surprend Haruhi en train de se faire une queue de cheval dans la salle du club.
Je suis d’accord que la fin de Sasa no Ha est bien plus épique au sens propre du terme. Par contre, si tu penses que cet épisode t’as « révélé l’étendue des pouvoirs de Nagato »… ohohow :3
Brotch > Ah mais il est clair que Haruhi, elle, n’est pas un personnage optimiste. Et c’est d’ailleurs toute la puissance du truc : le personnage qui parait le énergique et plein de vie est en réalité le moins positif alors que celui qui est sans arrêt en train de se plaindre représente la vraie lueur d’espoir et d’optimisme.
En revanche, ton histoire de suicide social, non, y’a encore un palier à franchir pour ça, et c’est la différence entre l’otaku replié et l’hikikomori véritablement pathologique. Tant qu’elle décide de garder Kyon elle n’est de toute façon pas dans ton schéma. C’est si elle effaçait vraiment tout contact avec qui que ce soit qu’alors cela pourrait représenter ce dont tu parles. Tout est une histoire de degré à saisir, donc…
le gritche
‘Pour ma part, je vois pas en quoi voir des perso se faire chier à longueur d’épisodes dénote en quoi que ce soit un propos optimiste. La seule forme d’espérance réelle distillée dans l’anime, n’est pas tant l’acharnement de l’héroïne de vouloir expérimenter (au contraire, j’aurai plutôt tendance à dire que c’est des tentatives désespérées), que son renoncement au reset : quelque chose (Kyon) la maintient « en vie » dans ce monde.’
Rappelle-toi que le reset est inconscient chez elle, ce qui rend le personnage plus inquiétant, ou fascinant pour ses fans. Mets-toi dans la peau d’Haruhi et moins dans celle de Kyon/spectateur. C’est une fille brillante mais aussi instinctive et quelque part profondément simple (dixit Kyon dans les romans), prompt à se relever pour supporter la tête haute ses frustrations, notamment par fierté.
Tu n’es pas le seul à triper sur cet épisode brotch, ni sur les bons moments de spleen, mais dans ce reset grandiose évité de justesse il y aussi quelque chose de plus anodin. Malgré le pouvoir absolu déployé par Haruhi dans cet épisode, elle n’est pas dans un état psychologique si préoccupant. L’auteur nous en a mis pleins les yeux pour la fin de son volume, quitte à ne pas être franchement raccord avec la suite, sinon des bouleversements assez importants devraient se produire quasiment tout le temps partout sur le globe au pro rata du reset.
Pour moi, la Haruhi qui pourrait vraiment avoir envie de se défenestrer se trouve dans le 4ème volume, or elle est loin d’être malheureuse ce qui est porteur d’espoir.
Je ne connais pas beaucoup d’oeuvres dans lesquelles sont abordées le suicide par désespoir: Shigofumi, Paranoia Agent, Lain (joker). J’aimerais bien tout comme toi que cet anime aborde des problèmes plus profonds, plus enfouis, et surtout avec une ouverture SF plus grande…
Faust
Kabu : autant j’ai tout de suite compris le 2nd degré dans l’ep 00, autant là, j’avoue que j’ai rien remarqué. Il faut dire qu’après 8 épisodes identiques, je dormais à moitié et j’attendais qu’une seule chose : que ça se termine, peu importe commun.
« Par contre, si tu penses que cet épisode t’as « révélé l’étendue des pouvoirs de Nagato » -> bah c’est là qu’on voit qu’elle est capable d’autre chose que d’ensorceler une balle de base ball ou pirater un jeu.
Trit'
Sûr, mais ce n’est encore rien face à ce qu’elle fait dans le 4e tome, même si, en l’occurrence, on peut se demander si ça vient vraiment d’elle et de ses seules capacités personnelles…
Faust
Oui mais hé ho hein, moi je parle de l’anime, pas du roman !^^
Kabu
Euh dites, le roman, moi je l’ai lu. Et vos histoire de Haruhi du tome 4 qui serait limite suicidaire ou ayant fait des choses abusées, euh… oulà… Pour moi Haruhi, dans le tome 4, est bien plus active et volontaire, bien plus positive en somme. Enfin ça dépend bien entendu de ce dont on parle exactement parce que c’est assez complexe d’en parler sans dévoiler, mais ce qui est sûr c’est que Haruhi ne fait rien de comparable avec la fin du tome 1 dans ce tome 4.
Je pense en revanche que si vous voulez m’expliquer ce dont vous parlez il faudra le faire dans un coin plus discret parce que là ça va partir dans le spoil overabusé
Faust > « bah c’est là qu’on voit qu’elle est capable d’autre chose que d’ensorceler une balle de base ball ou pirater un jeu. »
Euh… dès la saison 1, on a quand même un bel aperçu de capacités un peu plus funky, ne serait-ce que dans l’épisode 10-IV, lors du combat contre Asakura.
Faust
Ouais mais pour moi des capacités de combat quelle qu’elles soient sont moins impressionnantes qu’un arrêt du temps…
Kabu
Ouais sauf que dans le cas de Yuki cela revient au même : de la manipulation de données environnementales. Le fight en lui-même c’est pas du Kung-fu hein, c’est du SQL.
Aer
Brotch : Ouf, heureusement qu’il n’y a pas eu Lain en 2000.
brotch
Aer : pas compris.
other people : ouai, en fait, j’attribue peut être trop de réflexions à KyoAni (il est pas beau mon troll ?). Mais c’est vrai que derrière la guimauve habituelle à ce studio, il est tentant de vouloir trouver un sens à des éléments un peu moins futiles que d’autres, alors qu’en fait, il n’y a probablement pas lieu de le faire.
le gritche
kabu:
Je suis d’accord avec toi pour Haruhi dans le volume 4, sauf qu’en ne voulant pas spoiler j’ai été un peu flou. Je devrais en parler sur le topic de suzumiya.haruhi.fr
En gros je dis que j’aurais tout à fait compris si elle avait été démoralisée alors que ce n’est pas son cas.
Kabu
brotch : « Le sens de la série n’est pas celui que je veux » -> « En fait il est inutile de chercher un sens «
Bravo, c’est d’un très haut niveau.
Ce n’est pas parce que ça ne parle pas de suicide qu’il n’y a rien à comprendre dans cet épisode. L’enfermement et le repli sur soi ne sont pas non plus des sujets légers et tout joyeux, et ça n’est pas parce qu’on n’en est pas au suicide que ca ne peut pas avoir un minimum de profondeur et de sérieux.
J’ai l’impression d’avoir à faire à un putain de mono-maniaque là. >_> Si le suicide te plait tant tu peux t’ouvrir les veines et qu’on n’en parle plus…
cyberpenpen
En ce qui concerne les Soupirs, j’aurais peut-être un regret ou une crainte à formuler, et c’est au sujet des organisations tournant autour de Haruhi. Certes, voir Mikuru, Yuki et Itsuki se tirer dans les pattes mutuellement lors de leurs discussions avec Kyon est à la fois amusant et intéressant, dans le sens où cela nous permet d’en apprendre plus sur leur camp ; mais je ne peux m’empêcher de redouter que ce qui était au départ une histoire à dimension humaine (malgré la présence d’aliens, les organisations secrètes en toile de fond ou les pouvoirs extraordinaires attribués à Haruhi) prenne par la suite une ampleur beaucoup plus grande en étendant son domaine à un conflit planétaire, voire universel. Je ne sais pas si je serais toujours charmé si tel est le cas, mais je sais que je suis attaché à ce « début » d’histoire qui tourne autour d’un groupe de lycéens particuliers. Comme dit le proverbe, qui lira verra.
brotch
Kabu, mon commentaire sarcastique parodiait, peut être un peu trop radicalement, ton propre propos : au final, n’as-tu pas l’impression de retirer tout message à cet anime ?
Oublions le mot, choquant, de suicide : cet épisode ne traite-t-il pas de l’absurdité de l’existence dans ce monde ? Nous avons une héroïne qui cherche, d’abord inconsciemment, puis de plus en plus consciemment, à quitter ce monde, à quitter cette réalité, pour faire le pas et arriver dans un autre monde. Elle est séduite par la possibilité de changer de monde, quitte à oublier et à renoncer au monde dans lequel elle a grandit et aux personnes qui y vivent.
Si KyoAni ne présente pas cela comme une mort, avec tout ce que ça a de sale (dépression, sang, cadavre, etc…), je trouve difficile de ne pas voir dans ce phénomêne une image pour parler du désir de mourir à ce monde, de ne plus être de ce monde. Bref, du suicide.
Ixxar
Marrant : à chaque article sur Haruhi, on peut s’attendre à des dizaines de commentaires pseudo-philosophiques.
Très bon article, pour pas changer. Je me demandais juste pourquoi tu étais si conciliant avec E8 : voir que quatre épisodes sur 8, c’est pas assez pour comprendre à quel points se fut CHIANT (et je parie que dans les 4 ep vu, tu as maté le 5 et 8). Le concept, c’est quand même répété 8 fois le même scénario, même scènes, mêmes dialogues, changer juste la réalisation, effectuer 2 changements majeurs en 8 boucles. Et ça c’est pas un concept génial, mais chiant.
fildrong
J’ai découvert la série lors de mon voyage au Japon (c’est un truc aussi/plus connu que naruto/bleach sur place) et j’ai enfin décidé de me la faire, apres avoir bien galéré pour en trouver le titre (vu que c’est une phrase, au japon y’a juste des sigles en dessous des affiches, illisibles pour moi!).
J’ai tout regardé dans l’ordre primaire sur WatTv (donc ordre de parution et non chronologique) en une journée geek. Bah la je m’arrête apres avoir passé une soirée de merde sur endless night. j’en ai regardé 3 en entiers, les autres je les laissait se charger entierement et je zappais de minutes en minutes en faisant toutefois bien gaffe à chaque coup aux moments clés.
Bah honnetement c’etait nul. Même le concept est chiant. le fait d’exprimer une boucle infinie n’aurait pu durer que 2 épisodes, avec genre une discussion de type « ca fait 16000 fois que ca se passe et accessoirement 500 fois que vous vous en rendez compte ». Les paraboles, ça existe, les mises en abime aussi. L’idée du paradoxe de la boucle temporelle etait vraiment super, ça n’est pas une raison pour l’envoyer autant de fois. 2 épisodes presque identiques était largement suffisant.
Bon concept, mauvaise utilisation du concept. Je dois pas être le seul à avoir juré à chaque fin d’épisode durant la boucle.
En bref je trouve ce manga tres sympa, mais ces épisodes m’ont tués, et je maintiens que brandir haut le flambeau du « eh les gars j’ai un concept pour faire comprendre comme la boucle c’est lourd je le pousse au bout » etait une mauvaise idée, surtout que nous on la perd pas la mémoire à chaque visualisation.
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