Mangas & Animes

Un an d’anime ~ 2021

Yoooooo. C’est l’heure de la revue, du résumé, des comptes, de l’inventaire, du résumé, bref en somme, du bilan annuel des animés que j’ai vu cette année ! Toujours un pur et authentique marronnier, qu’on effectue aussi pour la quinzième fois, rien que ça. Les années passent, et certains animés que j’ai traité lors du premier bilan commencent à avoir des remakes ou à être qualifiés de « plutôt rétro » par les jeunes générations. C’est aussi ça le temps qui passe.

Je vous récapitule le concept, qui n’a pas changé depuis le jour où je l’ai imaginé alors que je m’ennuyais en cours de philosophie (j’étais en Terminale !) (juste écrire ça me vieillit de fou !) – en gros je prends les douze mois de l’année et j’attribue à chaque fois l’animé que je juge être le plus « emblématique » du mois en question. On démarre en décembre de l’an dernier, on termine par le mois de novembre auquel on vient de survivre. Sachant qu’évidemment, je mélange séries et films d’animation, et que j’y parle de tout ce que j’ai pu voir durant les mois en question, donc aussi bien les animés alors en cours de diffusion que ceux que je rattrapais alors.

Après cette année, énormément d’animés récents, vu que j’ai mine de rien assez peu « rattrapés » d’animes terminés. Donc ça donne un bilan très actuel, et surtout centré sur les séries vu que là aussi j’ai mine de rien maté très peu de films cette année – et ceux que j’ai maté c’était surtout durant l’été, soit un laps de temps très court. Sachant qu’en plus comme je l’ai déjà dit dans d’autres articles, à partir de septembre mon esprit et mon corps sont partis ailleurs donc ma « consommation » d’animé a aussi été sérieusement ralentie. On reprend peu à peu mais l’équilibre n’était pas forcément là. Ce qui est un peu dommage – j’ai beaucoup d’animés en stock qui me font envie, et surtout beaucoup d’animés récents à encore découvrir parce que 2021 est quand même une année assez véner en terme de prod de bons animés.

Du coup voilà, grosse lecture en perspective, j’avais pas mal de choses à dire sur les 12 animés phares de mon année et sur les multiples mentions à faire. J’espère que ça vous plaira, sur ce je vous laisse avec mes choix et avec l’image d’un personnage qui dit « Mon corps est prêt », un meme de 2007 qui a vraiment vieilli mais que je conserve par traditionnalisme pur.

Ranking of Kings

Décembre 2020

Akudama Drive

Kazutaka Kodaka semble décidément être un homme bien occupé ! Après avoir passé dix ans de sa vie à produire non-stop du contenu pour sa franchise phare, Danganronpa, j’ai l’impression qu’il décide de se reposer en chapeautant en permanence trois ou quatre projets différents en parallèle. 2020 était donc l’occasion pour lui de s’associer avec le studio Pierrot pour offrir un des très rares projets de l’histoire du studio (plus connu pour ses adaptations fleuves de longs shonens, et sa capacité à claquer énormément de génériques stylés), et grand bien lui en a pris car Akudama Drive aura été de bout en bout un excellent moment !

Bien aidé par un univers incroyable (une sorte d’Osaka cyberpunk, isolé du reste du Japon, et dont les habitants semblent avoir littéralement déifié le shinkansen), Akudama Drive va nous raconter avec talent et rythme l’histoire de 6 crapules (et une pauvre meuf qui passait là par hasard) qui vont devoir s’associer pour une sorte de casse mortel aux conséquences bien plus importantes que prévues. Comme souvent avec Kodaka les personnages ont des noms-fonctions (il y’a “Bagarreur”, “Arnaqueuse”, “Loubard”, “Coursier”) et comme souvent avec Kodaka ce sont tous de bien beaux psychopathes aux traits de caractères qui font clairement dans la démesure, que ce soit leurs qualités comme… leurs défauts. 

Akudama Drive c’est une multitude de plans ultra stylés, c’est une ribambelle de bons rebondissements, c’est un développement magistral de son héroïne et c’est une conclusion assez sublime, très émouvante, complétant un récit qui jamais ne nous aura perdu ou ennuyé durant son déroulé. 

Avec le recul 2020 aura été une chouette année pour les projets originaux, avec des trucs aussi créatifs que Great Pretender, Deca-Dence ou bien encore ce Akudama Drive, qui parvient du coup en une douzaine d’épisodes à nous offrir une histoire complète, avec une forte personnalité, qui sort du lot et qui n’a pas tellement de séries similaires à laquelle on pourrait le rattacher. C’est assez timbré, c’est parfois drôle, parfois dérangeant, parfois émouvant mais quoi qu’il arrive on se surprend  à aimer ces personnages tous aussi crapuleux ou stupides les uns que les autres. En gros une bonne ptite série, tout simplement.

Les années précédentes, en Décembre:


Janvier 2021

Wonder Egg Priority

Il y’a évidemment beaucoup à dire sur Wonder Egg Priority. J’avais déjà évoqué beaucoup de choses au printemps dernier lors de mon bilan de la saison et j’ai assez peur d’être chiant et de radoter. Cependant, même si les mois se sont écoulés, je dois avouer que la série continue de me hanter et de me fasciner. Je me souviens même que y’a quelques nuits j’ai rêvé que je matais le “vrai” épisode final – je ne me rappelle guère du contenu de cet épisode, juste que l’héroïne était heureuse à la fin. D’une certaine façon, ça témoigne le fait qu’elle m’ait hanter et que, peut-être, cet ignoble épisode final sorti fin juin m’aura quelque part purement et simplement blessé. 

Car ouais si la série sera certainement à jamais évoquée comme l’exemple typique de la série qui explose totalement à l’atterrissage, j’espère que cette réputation ne mettra pas trop dans l’ombre le fait que dix épisodes sur treize… sont proprement excellents. Je maintiens également que le premier épisode est clairement le meilleur premier épisode d’animé que j’ai jamais vu. Un bijou de 23mn, avec un rythme millimétré et travaillé, qui introduit à la perfection un univers, une ambiance, une héroïne, un concept. 

Wonder Egg Priority sentait la passion d’une équipe, d’un réalisateur qui était sur son premier projet, frais et enthousiaste, rempli d’idées. Une parade de jeunes talents prometteurs prêts à tout donner sur un projet qui allaît être LE leur, celui d’une nouvelle génération. C’est un animé qui sent un peu la révolte, l’envie de bouger les choses mais aussi l’envie de témoigner un amour sincère et passionné de l’animation, de ses possibilités, de ses particularités en tant que média. On s’inspire aussi beaucoup de Satoshi Kon dans la manière de dépeindre les fractures entre le réel et le rêve, de jouer avec le symbolisme, de mettre des évidences pour camoufler des messages plus sous-jacents. C’est un récit qui aime aussi beaucoup son spectateur, qui va lui faire vivre des moments dramatiques et malaisants, mais aussi lui offrir des moments d’humour, des belles couleurs et lui donner une place de choix en l’encourageant à réfléchir, à théoriser, à interpréter. 

Alors du coup, oui, la fin de la série est encore plus frustrante qu’elle est finalement triste, pathétique. Pendant dix épisodes, Wonder Egg Priority était au sommet, était un espoir pour l’avenir, était un témoignage encourageant et inspirant que oui la relève est assurée, et que les gens qui vont composer l’avenir de l’animation sont tout aussi talentueux et créatifs. Mais hélàs la fougue de la jeunesse est souvent contrebalancée par son expérience, par ses erreurs: la production s’est effondrée, CloverWorks/A-1 n’a rien fait pour aider et a laissé le projet imploser, les prises de tête entre réalisateur et scénariste ont niqués l’intrigue, passages en hôpital pour des membres du staff, mépris total de la communication, épisode de 40mn pour conclure – dont 20mn est une rediffusion. La série se conclut en ne répondant qu’à la moitié de ses questions, préférant à la place ouvrir un nouvel arc narratif, comme pour promettre une suite qu’on a peu d’espoir de voir réellement arriver. 

Honnêtement, on est tous un peu las de voir les choses qu’on aime se finir mal. On en a tous ras le bol de croire que les choses vont changer pour à la fin voir que non seulement ça ne change pas, mais qu’en plus ça empire. Comme beaucoup trop de choses – et je ne fais pas référence qu’à des œuvres de popculture – ces dernières années, Wonder Egg Priority nous a envolé, nous a créé un espoir, une croyance en l’avenir qui a été tuée… dans l’œuf. 

Ça restera une série que je recommande, parce qu’artistiquement c’est une dinguerie et parce que y’a quand même un nombre bien plus qu’acceptable d’épisodes qui fonctionnent excellemment bien même pris seuls. Faut juste accepter l’idée avant même de commencer que la fin est… ce qu’elle est. C’est à dire floue et mal maîtrisée. Que certains thèmes sont pas développés jusqu’au bout, donc y’a même des messages dangereusement ambigus. C’est dur à avaler mais peut-être qu’avec le temps, ces blessures deviendront pour Wonder Egg Priority des cicatrices assez cools. On ne peut qu’espérer, si c’est encore possible.

Les années précédentes, en Janvier:


Février

Toilet Bound Hanako-kun

Y’a un truc que je vais répéter en boucle cette année, c’est à quel point je suis épaté par les directions artistiques de nombreux animés que j’ai vu. Que ce soit en termes de décors, de design, de créativité visuelle, d’idées ou de qualité d’animation, j’ai l’impression d’avoir maté encore plus de séries que d’habitude qui maîtrisent complètement l’aspect visuel. Y’en a t-il plus que d’habitude ou est-ce juste moi qui maintenant ne me dirige plus que vers des séries qui claquent visuellement ? Peut-être un peu des deux, haha.

Dans tous les cas, Toilet Bound Hanako-kun est un animé superbe visuellement. Habituellement, je déteste quand une adaptation de manga se cantonne à faire du case-par-case, et c’est clairement le cas ici, mais je vais faire une exception pour Hanako-kun parce que c’est Masaomi Andô qui est aux manettes et Masaomi Andô c’est un spécialiste de l’adaptation case-par-case. Et je dis même pas ça comme si c’était un sarcasme ou une critique: c’est juste que avec Scum’s Wish ou Minuscule, il a déjà prouvé une forme de talent à prendre les cases d’un manga… et les sublimer encore plus en animé.

Dans le cas de Hanako-kun, nous avons donc une série où chaque case va être stéroïdée: des couleurs pétantes, encore plus de détails, encore plus de profondeurs. Nos petits personnages tous petiots et tous mignons évoluent dans des décors gorgés de vie, magnifiés par des lumières et des ombres travaillées. Du coup c’est terrible mais juste après j’ai lu le manga et même si il est plutôt chouette visuellement, j’avais l’impression qu’il était un brouillon de l’animé. 

Après, derrière, c’est donc au service d’un animé très sympa, où un fantôme narquois et une lycéenne mal assurée aux jambes en navet vont faire équipe pour résoudre des mystères surnaturels très sympas, dévoilant au fur et à mesure un casting aussi joli que mémorable. C’est une sorte de Neuro en plus mignon, ça se regarde sans déplaisir surtout quand, encore une fois, chaque plan est un délice pour les yeux. Vivement la saison 2 !

Les années précédentes, en Février:


Mars

Uma Musume: Pretty Derby (Saison 2)

La série qui est désormais la série animée la plus vendue de tous les temps au Japon ! Et une saison 2 que je n’attendais plus, vu le silence radio autour de Uma Musume entre la pourtant très chouette saison 1 en 2018 et aujourd’hui. Mais d’emblée elle a pris les bons réflexes: elle se concentre sur deux héroïnes différentes de la première saison (ce qui permet à cette saison 2 d’être immédiatement accessible à tous et toutes), renouvelle une partie de son staff (récupérant pour l’animation énormément d’anciens de la team Symphogear, ce qui évidemment est une musique qui me parle) et part sur une dynamique différente de la saison précédente en cette fois-ci évoquant les gloires et les peines d’un personnage qui domine son sport – au début de la série. 

La seconde saison d’Uma Musume change donc un peu de rythme et d’angle par rapport à la première, tout en conservant avec brio les qualités de celles-ci. On reste donc dans un univers qui embrasse sa propre absurdité (ça reste un animé qui parle de filles-juments), gère à la perfection son humour, trouve le parfait équilibre pour son très large casting secondaire et trouve même ici le temps de dédier un épisode entier à un troisième personnage, la déjà iconique Rice Shower. Pour le reste, ça reste un récit de sport finement huilé, avec ce qu’il faut de rebondissements, d’entraînements, de chutes et de comebacks. Rien d’original, mais tout est parfaitement exécutant, permettant à la série de conclure sur un épisode final excellentissime. 

Donc bref, surprise, en cette année d’Olympiades, il se pourrait que le meilleur animé de sport soit finalement celui… avec des filles-juments. Qui ont le p’tit bidon qui gonfle quand elles mangent 10 bols de riz au même repas.

J’avais dédié un article en juin sur cette seconde saison !

Les années précédentes, en Mars:


Avril

VIVY: Fluorite Eyes Song

Je disais que 2020 était une bonne année pour les séries originales mais… 2021 s’en sort pas trop mal non plus, non ? Particulièrement le printemps, qui nous aura offert entre autres Megalo Box 2, SSSS Dynazenon, ODDTaxi ou bien encore ce VIVY Fluorite Eyes Song, “petit” projet de WIT pour patienter entre la fin de prod de l’Attaque des Titans et le début de celle de Ranking of Kings – enfin en vrai je sais pas, c’est sans doute pas les mêmes équipes en plus je galère juste à trouver une introduction ptdr. Mais du coup ça a beau être un “petit projet” pour eux, bah pour le coup ça empêchait pas la série d’être… vraiment super sympa ! 

Ce qui est terrible c’est qu’en vrai j’arrive pas à pitcher VIVY sans donner l’impression que c’est un méga gloubi boulga: après tout on suit une des premières androïdes de l’histoire, programmée pour chanter dans un parc d’attraction, mais qui va se retrouver affublée de la mission de SAUVER L’HUMANITÉ, humanité qui sera décimée cent ans dans le futur à cause d’une révolte des IA et des robots. Accompagnée d’un cube qui parle de manière très malicieuse, on va donc suivre ses actions et ses actes à travers ce siècle pour empêcher les robots… de se révolter. Ce qui va surtout pouvoir être empêché en essayant de stopper quelques “moments clés” qui sont censés aider à la progression techniques des IA. En gros, Hatsune Miku et Wheathley parcourent un siècle à essayer de sauver le monde des robots.

Déjà la série bute visuellement. Mais la vraie idée cool c’est d’avoir découpé l’intrigue en plusieurs arcs clairs, tous groupés en 2 ou 3 épisodes chacuns. Tous les 2 ou 3 épisodes on est donc assurés de complètement changer d’époque et, surtout, d’ambiance. Que ce soit l’arc de la station spatiale qui tire beaucoup de ses inspirations de 2001, l’arc de la diva solitaire qui mélange baston & émotions ou l’arc de l’ile qui fait lui beaucoup penser à Nier Automata, on a avec Vivy une vraie belle diversité, qui renouvelle sans cesse l’expérience. L’intrigue arrive en plus à ne pas être trop confuse malgré ses nombreux délires temporels et ça écoutez c’est cool aussi. 

Donc ouais, VIVY c’est comme Akudama Drive: 13 épisodes, ça raconte parfaitement son histoire sur ces 13 épisodes, c’est beau, c’est bien produit, ça donne tout, la conclusion est top. Franchement on est gâté avec ce format en ce moment. . 

Les années précédentes, en Avril:


Mai

SSSS.Dynazenon

Aw shit j’ai adoré. 

Je pense que six mois plus tard, ce que je retiens surtout de Dynazenon c’est sa capacité incroyable à poser une ambiance. Tout dans cette série semble porter une énorme gravité, une grande lourdeur: les discussions sont parfois clairement pesantes pour les personnages, les robots et les monstres se battent d’une manière qui n’oublient pas leur énorme masse, une sorte d’épée de Damoclès gigantesque est pendue au dessus de la ville et du casting, menaçant de s’écrouler n’importe quand. L’intrigue paraît presque secondaire, presque même remise en cause par les personnages eux-même. Personnages qui finissent étrangement par être plus doués à défendre leur ville des méchants monstres géants que pour gérer leurs problèmes personnels. Les vrais « monstres », ici, c’est les traumatismes de chacuns – et ce n’est pas le personnage de Yume qui contredira.

C’est une série « lourde », au sens littéral du thème. Mais qui ne s’écroule jamais sous son poids ! Encore une fois, on le doit entre autres à une direction artistique encore une fois assez incroyable, qui reste sur l’élan du travail époustouflant déjà fait sur Gridman. Peut-être moins de grosses cuisses à l’écran, mais toujours autant de chara-designs éclatant de milles couleurs, de plans de caméra inattendus et d’idées de réalisations plutôt malignes – avec par exemple cette obsession sur le silence. Le témoin aussi d’un travail sur le son assez incroyable, que ce soit les bruits étranges et inhumains des kaijus ou bien les dialogues entre personnages, qui opèrent sur un rythme assez différent de bien d’autres animés – ici quand les personnages parlent parfois ils se coupent, parfois ils baffouillent et parfois il y’a des silences gênés, bien réalistes, conservés en leur intégralité. Puis bon, à l’OST en bonus y’a Shiro Sagisu et c’est rarement une mauvaise nouvelle.

Comme je l’avais dit y’a six mois, c’est certainement mon animé Trigger favori. Parce que j’aime cette ambiance, j’aime les personnages posés, j’aime l’angle choisi. Ca reste un animé que je ne recommande pas forcément à tout le monde, il y’a un rythme lent et assez particulier, plus un focus psychologique assez poussé qui pourrait décevoir ceux qui veulent une série gorgée d’action. Non, c’est certes une série avec quelques très chouettes moments d’action, mais c’est avant tout l’histoire de jeunes un peu paumés qui vont profiter d’une opportunité pour faire face à ce qu’ils sont et trouver ce qu’ils veulent vraiment être. C’est du pur coming-of-age caché derrière du tokusatsu. Moi ça me parle, haha !

Les années précédentes, en Mai:


Juin

86 -EIGHTY-SIX-

J’en ai déjà un peu parlé dans le billet anniversaire des 14 ans de Néant Vert (où je l’avais désigné animé favori de l’année écoulée) et dans le bilan du printemps (où je l’ai désigné meilleure série de la saison de printemps) donc est-ce que je vais avoir encore suffisamment d’essence dans le moteur pour vous redire encore une fois tout le bien que je pense de 86 Eighty Six ?

Et bah vu qu’entre-temps la seconde partie a démarrée sa diffusion, je peux presque faire en sorte que mon discours ne soit pas trop répétitif !

Bon déjà la première partie, diffusée au printemps, pour faire très vite très simple – c’était une claque. La destinée tragique d’un groupe d’adolescents-soldats se battant contre des ennemis robotiques pour le compte d’une république les envoyant au combat afin entre autres de pratiquer un génocide éthnique aussi discret qu’efficace. On suivait donc leurs tentatives de survie, tout en suivant également le personnage de Léna, leur contact au sein de la République, et une des rares républicaines à sembler se rendre compte de l’injustice de la situation. Et qui va devoir apprendre à faire en sorte que ses bonnes intentions soient bien perçues et soient entendues, aussi bien du côté de ses supérieurs hiérarchiques que des adolescents qu’elle dirige.

C’est une pure tragédie, en somme, mais qui parvient à trouver l’équilibre parfait pour ne pas trop nous donner le cafard. Le casting disparaît au fur et à mesure, les rebondissements s’enchaînent, l’espoir parfois renaît, personnifié par un groupe de personnages qui ne se font guère d’illusions sur leurs destins, ne font guère preuve d’optimisme, mais savent que du coup ils n’ont plus vraiment grand chose à perdre et peuvent se permettre d’essayer de chasser les rares rêves qu’ils ont encore. Quant à Léna, son développement en tant qu’être humain pendant toute la première partie va être un exemple d’écriture réussie. Idéaliste déterminée mais toujours un peu naïve au début du récit, elle va apprendre au fil des épisodes à comprendre les erreurs de ses pensées et trouver comment parvenir à conserver ses idéaux tout en y injectant le pragmatisme et le réalisme nécessaire pour enfin avoir le poids nécessaire au sein d’un système qu’elle veut à tout prix changer.

Tout ça se termine sur un ensemble d’épisodes assez incroyables, qui amènent une conclusion parfaite à cette première partie. Conclusion qui aurait presque pu être celle de toute la série. J’ai même été étonné de constater, après avoir terminé la première saison, qu’en fait on n’adaptait là que le premier tome d’une série de romans qui en comptent aujourd’hui neuf. Et que y’aurait une suite trois mois plus tard.

Donc très vite, la seconde saison. Elle est toujours en cours de diffusion – et semble hélàs subir un rythme de production compliqué et chaotique, ce qui commence à devenir beaucoup trop habituel chez A-1/Cloverworks – et je vous avoue que j’y allais avec un peu d’appréhension. Comment 86 peut… suivre la fin de la saison 1 ? Qu’est-ce que ça peut raconter ?

Bon bah bonne nouvelle – j’aime beaucoup cette seconde partie. Elle est effectivement clairement différente en terme d’ambiance, les enjeux et les thématiques ne sont plus vraiment les mêmes, mais je trouve que tous les élements sont là pour recréer un interêt et m’aider à me projeter dans ce qui va être la « vraie » intrigue de 86. En somme je suis rassuré, même sur certains détails: par exemple j’étais un peu interrogatif sur l’introduction du perso de Frederica, qui est un archétype – gamine de 10 ans – que non seulement je ne visualisais pas comme pouvant être « compatible » avec l’univers de 86 mais qu’en plus je trouvais même beaucoup trop « opposé » à ce que la série avait posé jusqu’ici. Mais non, au final la relation tissée entre Frederica et Shin est bien plus riche que ce que j’attendais, les deux se complétant à merveille, comme deux faces très différentes d’une même pièce.

Donc voilà, même si la première partie a mis la barre très haut et honnêtement je serais surpris si la suite parvenait à me redonner des émotions similaires, bah ça se poursuit toujours très bien et 86 est vraiment un des animés de 2021 que je recommande le plus, et qui mériterait même d’être plus reconnu par « le grand public. » La qualité visuelle est toujours au rendez-vous (pour le moment) donc vraiment, les voyants sont au vert. En plus Léna est devenue goth, que demander de plus ?

Les années précédentes, en Juin:


Juillet

Fate/Stay Night Heaven’s Feel III. spring song

J’avais maté le premier film au Grand Rex genre en 2018 et j’en étais sorti… assez peu convaincu. C’était un gros bordel ! Trop de persos, trop de bastons, trop de points de vues, trop de transitions mal pensées entre des scènes parfois très/trop différentes les unes les autres, ça m’avait paru assez indigeste. Le second, vu en avril 2021, avait été une bien meilleure surprise, entre autres parce qu’il pouvait enfin se focaliser sur la relation Emiya/Sakura, et du coup c’était moins la guerre pour piger ce qu’il se passait.

Le troisième film ? Bah c’est une conclusion à mon sens solide et impeccable. Je n’ai pas spécialement lu le VN donc je ne peux pas commenter les choix d’adaptations mais en tant que spectateur pur, à part un seul moment bien précis (la conclusion du tout dernier combat), je n’ai pas été paumé et je suis sorti du film heureux et satisfait d’avoir enfin pu vivre « l’expérience » Heaven’s Feel qu’on me vantait régulièrement depuis presque plus de quinze ans ! Techniquement et visuellement c’était ultra solide, la bande originale a su m’émerveiller (Kajiura qui reprend EMIYA, petit orgasme), l’intrigue se déroule bien, le rythme est bien géré et puis bon, ouais, les bastons elles étaient méga cools. Le ptit Saber / Rider là ? Mmmmm c’est tout ce que j’aime et tout ce que je veux quand on me parle de combats entre deux légendes.

Mais le vrai bijou de la couronne ça reste la relation Sakura/Emiya. Je repense au Amo de 2007 qui, après le Fate/stay night de DEEN oubliait complétement l’existence de Sakura et possédait une haine de Emiya assez élevée. Idéaliste couillon qui passait son temps à essayer de se battre à la place de Saber alors que… dude… c’est Saber. On est un peu là pour la voir se battre, nous gâche pas ça nullos ! Du coup m’aura fallu du temps – et cette série de films – pour enfin saisir et apprécier le gaillard, et quel chouette gaillard au final ! Quant à Sakura… Je pars ptet biaisé parce que l’archétype de la gentille fille au lourd secret qui vire psycho parce qu’on s’est foutu d’elle une fois de trop est un de mes plaisirs du monde de la fiction, et ici ne fait pas exception. Mais c’est surtout la relation entre les deux qui marche vraiment bien, entre autres parce que le film dédie énormément de temps à la construire, à la présenter et à la rendre crédible. Quand le Emiya de Heaven’s Feel dit qu’il va tout sacrifier pour la protéger, on y croit et on ne doute pas de ses sentiments. Quelle différence avec le Emiya de FSN 2006, haha.

Bref, je partais pas gagnant mais je garderais au final un bon souvenir de cette trilogie de films, qui a su être ultra-convaincante dès qu’elle a pu arrêter de se disperser. Et dans tous les cas le Amo de 2007 qui est toujours un peu en moi est juste content d’avoir enfin compris c’était quoi ce Heaven’s Feel dont on lui parlait parfois.

Sur IRC.

Qu’est-ce que le temps passe, quand même…

Les années précédentes, en Juillet:


Août

Evangelion 3.0+1.0 – Thrice Upon A Time

Bon bah du coup, paraît que, ayé, c’est fini Evangelion ? Vous avez entendu la nouvelle ?

J’aimerais dire que je l’ai longuement attendu ce film mais ça serait ne pas être honnête parce qu’en vrai j’ai un rapport très distant avec les Rebuild. J’ai vu les deux premiers dans des contextes très bizarres, qui ont un peu enterrés ces deux films, et le troisième est un film très particulier, que j’aime beaucoup mais qui n’avait clairement pas comme qualité celle de créer une attente pour le film final. Tout cela fait que j’ai toujours eu du mal à projeter des émotions personnelles sur ces films, et donc à avoir une forme d’attente ou d’envie à l’idée de les voir. Pour moi, Evangelion c’est la série télé et The End, et les Rebuild sont des « bonus. » Des très bons bonus, bien sûr, mais des bonus quand même.

Du coup je me suis pris le quatrième bien bien bien bien dans la gueule.

Parce que j’y allais un peu les mains dans les poches, vaguement excité par l’idée de voir des monstres détruire Paris, mais sans vraiment d’attentes supplémentaires. Bon bah quand pendant toute la dernière heure de film on est là à littéralement dire au revoir à tout un univers, à tout un casting, à tout une oeuvre, c’est assez poignant. Le fait que tout se conclut par des discussions, par des personnages qui se disent enfin tout ce qu’ils ont sur le coeur, qui terminent en s’encourageant, en se disant qu’ils s’aiment, ça m’a juste profondément bouleversé. Je ne savais pas que c’était la conclusion d’Evangelion que j’attendais mais, maintenant que je l’ai vu, il me paraît clair que c’est la plus parfaite, la plus adaptée.

La dernière heure, elle est même si bien qu’en vrai j’ai du mal à parler de l’heure et demie qui précède. La première heure est pourtant là aussi vraiment excellente, suivie d’une demie-heure d’action et de combats que là par contre j’ai eu un peu de mal à apprécier – entre autres parce que c’est la partie du film qui nous bombarde le plus des multiples élements du lore Evangelion qui ne m’ont jamais trop passionnés genre les lances, les refs chrétiennes, tout ça. Je vous ferais même pas trop un laius sur l’aspect technique et visuel parce que, vous vous en doutez, ça défonce toujours pas mal sur cet aspect. Evangelion garde son label d’excellence en terme de qualité technique, même 25 ans plus tard.

Mais non, vraiment, c’est la fin qui m’obsède et qui me frappe au coeur. J’aime le message qu’elle adresse, j’aime la manière maligne qu’elle a de nous permettre de dire au revoir, j’aime son ton, j’aime ses propos, j’aime ses idées visuelles (la scène de combat « effet tokusatsu » là ?), j’aime sa manière de jouer avec intelligence avec le 4e mur, j’aime ce qu’elle nous dit directement et ce qu’elle nous dit implicitement. J’aime la conclusion que le film apporte sur la relation Shinji/Gendo, j’aime ce que le film nous dit sur Gendo Ikari, mais aussi sur ce qu’il nous dit sur Shinji/Asuka, Shinji/Rei, Shinji/Kaoru, Shinji/Mari et bien plus encore.

En gros, plus qu’une conclusion, Evangelion 3+1 est aussi une lettre d’amour… à Evangelion. Dans son ensemble. Un commentaire de son réalisateur qui nous dit que pendant un peu plus de 25 ans cet univers a été une place importante dans sa vie, que ça lui a amené des joies et des peines mais qu’aujourd’hui il va bien, il est redevable de tout ce qu’il a vécu et que tous ces personnages, bah il leur espère le meilleur. Un meilleur qu’il nous espère aussi, nous qui avons grandi avec Evangelion pas trop loin de nous.

Bon bah à nous de faire de notre mieux, maintenant.

Les années précédentes, en Août:


Septembre

The Heike Story

Ce moment où tu te réveille un vendredi de septembre et que:

1/ UNE NOUVELLE SERIE DE NAOKO YAMADA A ÉTÉ ANNONCÉE ???

2/ ELLE EST CHEZ SCIENCE SARU ??? ELLE A QUITTEE KYOTO ANIMATION ?????

3/ LA SERIE SERA DISPO EN OCCIDENT, EN EXCLU, DANS DEUX SEMAINES ???

C’était un gros vendredi matin.

Naoko Yamada étant certainement ma réalisatrice d’anime préférée, bon, évidemment que c’était un gros vendredi matin, quoi.

Cela étant dit, trois mois plus tard, la série s’est terminée après onze épisodes et… je l’ai pas encore terminée au moment où j’écris ce bilan, étant actuellement à la moitié du visionnage. Mais c’est une série super intéressante.

Je ne suis pas forcément très à l’aise avec les histoires parlant du Japon féodal. Pas à l’aise dans le sens où c’est une période qui ne me parle étrangement pas, et que je n’arrive jamais à comprendre ou à suivre. J’ai beau apprendre les faits historiques japonais en permanence, je les oublie en permanence derrière. Du coup, tous les évenements racontés par le dit du Heike et par cette adaptation moderne, ils me larguent minute 1. Genre dès le moment où j’ai vu que y’avait un personnage qui était empereur mais aussi un autre personnage qui était aussi empereur mais empereur retiré et qui avait autant voire plus de pouvoir que le vrai empereur, j’ai vu flou. Quoique j’exagère ptet, j’ai aussi sans doute vu flou à cause des médecines bizarres pour l’estomac qu’on m’avait donné et qui étaient beaucoup trop vener. Mais bref, j’ai eu rapidement peur de me retrouver face à une série que je n’allais juste pas comprendre faute du bagage suffisant.

Puis au bout de trois ou quatre épisodes, j’ai eu cette révélation: l’intrigue « globale » de la série est en réalité anecdotique parce que quoi qu’il arrive les personnages sont aussi paumés que moi. La période racontée est une période justement très chaotique de l’histoire japonaise. Les personnages changent d’allégence en permanence, les guerres familliales impliquent des centaines voire des milliers de clans aux interêts divergents, la désinformation et les rumeurs sont encouragées pour attister les haines entre les différents camps, les villes et les régions changent de mains en permanence, le pouvoir est détenu par des tas de personnages différents qui sont souvent plus motivés par leurs égos et leurs grosses bites que par la poursuite de l’interêt commun. C’est juste le bordel et les personnages de la série ont beau être parfois les premiers concernés par les événements, eux-mêmes comprennent pas la moitié de ce qu’il se passe et constatent souvent leurs totales impuissances face à une Histoire qui bouge toute seule et qui bouge très vite.

Par conséquent, et c’est là l’idée excellente de la série, on est vraiment ici pour se focaliser sur… la vie quotidienne de ces personnages au centre des événements mais qui vont juste faire de leur mieux pour tenir bon.

En choississant comme protagoniste principal Biwa, une gamine androgyne qui ne semble jamais vieillir et qui est destinée à raconter, la série se pose clairement comme une sorte d’observatrice de l’intimité de ces grands noms qui, derrière les figures historiques, cachent chacuns et chacunes des humains. Avec leurs qualités, leurs défauts, leurs heures de gloires et leurs décisions les plus médiocres. Ils naissent, ils vivent, ils meurent, font partie d’une famille, d’une communauté. Des noyaux familiaux qui sont souvent la seule chose stable dans un monde où plus rien ne semble avoir de sens, où tout semble s’embraser à la moindre étincelle. Mais des noyaux qui vont aussi être affaiblis par le temps, par le contexte et par les menaces extérieures.

Heike Story est une série réellement déconcertante, très unique, pas aisée à comprendre et à appréhender. La direction artistique y est encore une fois époustouflante, extrêmement léchée et travaillée, avec l’amour du détail et du symbolisme bien habituel aux oeuvres de Naoko Yamada. C’est pas une série qu’on se mate comme ça pour faire passer le temps: l’action y est maigre, la détente y est rare. Beaucoup d’émotions sont convoyées par les non-dits, par l’ambiance posée, auquel il faut être réceptif. C’est aussi une série qui se vit par le son, avec une bande originale volontairement disonnante, des bruitages très travaillés et un travail impressionnantes des doubleurs & doubleuses – Aoi Yuki en Biwa c’est juste époustouflant.

C’est un très bel anime, extrêmement différent, que j’aime beaucoup, mais qui est définitivement une expérience très particulière, assez exigeante. J’avance dedans à rythme très lent parce que, par exemple, je sais qu’il faut que je sois dans un état d’esprit très particulier pour la regarder. C’est une proposition artistique assez ambitieuse, assez maîtrisée, qui n’a pas peur de larguer la quasi totalité de son public (surtout occidental, clairement pas initié au dit du Heike) mais qui semble aller jusqu’au bout de ce qu’elle veut dire, de ce qu’elle veut faire, de ce qu’elle veut raconter, et ce avec une totale liberté. La différence: c’est finalement aussi ça le plaisir de l’animation.

Les années précédentes, en Septembre:


Octobre

Love Live! Superstar!!

Tout ce Love Live d’un coup ! Après Nijigasaki en fin d’année dernière (c’était super), on a embrayé à peine six mois plus tard directement sur Love Live Superstar, qui nous introduisait la 4e génération, Liella ! Gros moyens mis en place pour cette nouvelle série avec des grosses diffusions sur télévision publique à des horaires de grosse écoute – ce qui impliquait aussi que le premier mois de diffusion était très compliqué vu qu’à cause des JO on a eu régulièrement des trous de deux ou trois semaines. Et honnêtement avec le recul c’est vrai que j’ai mis du temps à m’investir dans Superstar car j’avais beau trouver les persos sympas, bah un épisode toutes les trois semaines ça m’aide pas à construire une relation extrêmement rapidement. J’aurais ptet dû être malin et attendre la fin des Olympiades pour tout mater d’un coup.

Bref je râle sur mes choix de vie mais du coup Superstar c’était comment ? Et bah c’était solide et maîtrisé ! Quatrième série Love Live donc on sent que c’est une formule qui commence à être rôdée par les équipes de Sunrise, qui savent maintenant un peu mieux comment semer les passages obligés, comment introduire les personnages, comment disséminer les chansons, comment gérer l’ambiance… et caetera. En outre, le fait est qu’on a plus que cinq personnages à introduire au lieu des neufs habituelles, donc là aussi ça permet de prendre un peu mieux son temps et de nous offrir plus d’occasions d’accrocher à chaque perso.

Ce qui marche !

Même si tout le groupe est sympa, je trouve que le petit plus par rapport à u’s et Aqours c’est clairement le personnage de Kanon. J’apprécie Honoka et Chika mais c’est deux personnages qui ont exactement le même archétype, c’est à dire celles des filles idiotes pleine d’énergie et de détermination – j’aime bien ce genre de cliché, mais deux fois de suite ça faisait de trop. Avec Kanon on part un peu dans l’inverse, avec un personnage qui est souvent le seul neurone en état de marche du groupe, qui va apprendre au fil du récit à aimer se produire sur scène, et qui a globalement tout un caractère assez terre à terre, n’ayant même parfois pas peur de déprimer ou d’être un peu blasée par rapport à une situation. C’est un personnage assez bien fichu, qui amène une dynamique totalement différente de d’habitude par rapport au groupe, et qui est vraiment chouette à suivre.

Le reste du cast fonctionne également bien, à part peut-être encore le perso de Ren qui peine à vraiment trouver sa place pour l’instant, la pauvre subissant un peu le syndrome Kanan et n’étant introduite qu’assez tardivement au sein du groupe, quand une dynamique s’est déjà créées entre les quatre autres. En parlant de relation, agréablement surpris par la manière dont les relations sont naturelles et dynamiques entre les quatre premières héroînes, offrant un meilleur rythme dans les discussions de groupes et évitant le syndrome « groupes cloisonnés » que pouvait avoir Aqours (qui se reposait parfois un peu trop sur le découpage 1ere/2eme/3eme année, si je suis clair.)

La série est en outre encore une fois très belle, portant la série à la hauteur de ses ambitions. Le seul vrai bémol artistique que je pourrais dire est que j’ai trouvé la plupart des chansons assez plates – j’en ai oublié les 3/4 dès la fin des concerts ! Pour contrebalancer ce reproche, cependant, la série se réveille pas mal à la toute fin et balance deux excellentes chansons – celle de l’épisode final mais surtout l’incroyable Non-fiction, qui mêle à la perfection le son idol habituel avec un ptit flow r&b absolument délicieux.

Donc malgré un démarrage un peu lent, la série se conclut sur une ribambelle d’excellents épisodes, ce qui du coup en fait un visionnage vraiment chouette, qui laisse bon espoir pour la suite. C’est aussi du coup peut-être la série Love Live la plus accessible et la plus recommandée pour se lancer dans la franchise donc, allez, si vous voulez rejoindre le idol hell, c’est le moment.

Les années précédentes, en Octobre:


Novembre

The World’s Finest Assassin Gets Reincarnated As An Aristocrat

Je l’ai souvent insinué et souvent dit mais je fais partie de ceux qui sont un peu saoulés par l’abondance de récits Isekai. Pas forcément une haine de ouf, hein, mais ça me blase un peu d’en voir débouler 3 ou 4 par saison, comme des variations rarement très originales du même récit. C’est la tendance du moment, elle disparaîtra dans 4 ou 5 ans comme d’autre tendances avant elle (les adaptations d’eroge en 2006/2007, les survival games en 2011/2012, etc), et y’a suffisamment d’autres animés qui sortent pour que finalement ça soit pas tant un souci que ça pour moi.

Mais The World’s Finest Assassin Gets Reincarnated As An Aristocrat m’a en fait rappellé que ce qui me saoulait vraiment c’était peut-être pas les Isekai… C’était les héros de merde. Genre fondamentalement je déteste pas Shield Hero parce que c’est un énième Isekai. Non non je déteste Shield Hero parce que Naofumi est un fils de pute qui ne s’assume pas. Dans la même idée, j’avais bien aimé lire Mushoku Tensei… excepté les trop nombreuses pages où Radeus est juste turbo-gênant. En vrai, servez moi toute la power fantasy que vous voulez, inventez vous autant de vies rêvées et de personnages turbo-pétés que vous le souhaitez mais quitte à partir dans ce délire bah filez moi des héros qui tirent pas le récit par le bas. Moquez vous de Kirito autant que vous voulez mais Kirito il me fait pas cringe dans Sword Art Online, il est sympa. Du coup je suis content de suivre ses aventures, je trouve fun de le voir tout défoncer avec des pouvoirs pétés et j’aime bien le voir gagner à la fin. Radeus et Naofumi ? Je veux juste qu’ils se prennent des grosses mandales dans la gueule.

Du coup ouais, j’aime bien The World’s Finest Assassin Gets Reincarnated juste parce que le héros… ça va.

Je dis pas que c’est un parangon et un modèle de vertu parce que justement le perso c’est un assassin maître de la manipulation, un perso qui t’explique clairement pendant une moitié d’épisode comment il fait pour laver le cerveau d’une gamine de dix ans afin qu’elle l’idolise et qu’elle le serve toute sa vie. Mais il est franc avec ça, franc avec ses méthodes, sait que c’est moralement douteux mais ça va avec son idéologie personnelle – tout est outil pour lui. Enfin, en théorie, parce que tu sens aussi que parfois il se cache derrière un masque de type froid et calculateur alors qu’au fond… il a peut-être plus de sentiments et d’amour envers les autres qu’il ne le laisse suspecter. Ouais, non, j’aime bien suivre ce héros en vrai, c’est un antihéros plutôt simple mais plutôt efficace.

Après, pour le reste, The World Finest’s Assassin, bon bah c’est de la pure power fantasy qui se déroule comme on l’attend: le héros est super intelligent, il a toujours trente coups d’avance, il sauve la veuve et l’orphelin, ses idées fonctionnent 100% du temps, il change le monde, il se crée un entourage de meufs bonnes. Les méchants sont très méchants et ont des physiques de méchants, les 3/4 des nobles ou des bourgeois semblent être ultra corrompus et moralement décadents mais sont punis léthalement à la fin, y’a un peu d’humour (rarement subtil), c’est convenablement produit et awww y’a peut-être une romance sincère à un moment, romance qui a presque l’air d’être crédible. Ah, et y’a le running gag de la déesse qui invoque des gens nuls que je trouve super drôle et que j’avoue je suis avec une vraie attention (le rap dans l’épisode 8, j’étais pas prêt.)

Donc voilà, The World’s Finest n’est vraiment pas très original, n’a pas le tiers des idées qu’ont d’autres isekai récents comme So I’m a Spider ou ReZero, mais est assez franc et assez honnête dans ses intentions: on va y suivre un assassin pété réincarné dans un monde d’heroic-fantasy, il va faire des trucs d’assassin pété dans un monde d’heroic-fantasy, et il va devoir de toute façon même être de plus en plus pété au fur et à mesure du récit vu le boss final qui l’attend à la fin. Bon après ça reste parfois un peu gênant – y’a comme trop souvent un traitement des abus sexuels qui n’est pas de la plus grande finesse (enfin je m’attendais à pire vu que c’est le même auteur que Redo of Healer) et puis bon honnêtement faut arrêter de designer des persos qui ont « techniquement » 12 ans mais qui ressemblent clairement à des adultes, la pauvre Tarte a grandie bien vite. Oui parce que y’a un perso qui s’appelle Tarte et, oui, ça me fait mourir de rire intérieurement.

A voir maintenant la fin de The World et les quatre derniers épisodes mais bon, je sens que la fin ça va être « va lire le light novel, ptdr », ça va me saouler et ça va aussi me rappeler pourquoi les anime Isekai ça me saoule aussi trop souvent – y’en a aucun qui ont une fin ! Jamais content le Amo, putain.

Les années précédentes, en Novembre:


Mentions honorables !

Vous connaissez la formule – je reviens sur tout le reste, de manière plus lapidaire !

  • Nijigasaki Love Live – Comme expliqué dans un large article, quel plaisir était-ce que ce spin-off Love Live ! Cast large mais très bien utilisé, bonne ambiance, bons visuels, gros effort de diversité pour les chansons et, évidemment, le plaisir de voir Kasumin râler. La meilleure série Love Live jusqu’ici, et hâte pour la saison 2 !
  • Suddenly, Egyptian Gods – Petite série courte sur les dieux egyptiens qui font des bêtises, j’ai surtout maté pour Medjed qui fait des tronches débiles.
  • Jujutsu Kaisen – De manière incroyable, j’ai lâché l’animé littéralement au même endroit que le manga, c’est à dire la seconde partie des combats dans la forêt entre Tokyo et Kyoto. C’est solide, les combats sont oufs d’un point de vue animation mais après les arcs super sombres à Tokyo qui étaient assez cools j’ai toujours beaucoup de mal à me motiver à lire/voir cet arc. J’imagine qu’un jour je parviendrais à passer ça et à prendre beaucoup de plaisir sur le reste ?
  • Seitokai Yakuindomo – J’avais maté le premier épisode le jour de Noël ! A part ça, j’ai tenu cinq épisodes parce qu’en vrai, hélàs, j’accroche pas du tout au rythme ! La succession de plein de petits sketchs fonctionne pas toujours sur 20mn. Après y’a des blagues beaufs et ça bon ça me va mais du coup je suis triste que ça me passionne pas plus. 
Love Live Nijigasaki
  • Otherside Picnic – La série a une idée assez ouf (l’exploration d’un monde parallèle où les légendes urbaines d’Internet prennent vie) mais j’ai trouvé la mise en scène tristement peu ambitieuse. Adaptation un peu trop molle, du coup c’était pas toujours la méga éclate à suivre. Par contre les deux héroïnes sont funs.
  • Re:Zero (saison 2 – part 2) – Cette saison s’est targuée d’avoir que des épisodes de 30mn (au lieu de 25mn) mais c’est au final ce qui a été son plus gros défaut: vraiment certains épisodes c’était clairement 30mn de discussions ininterrompues et passé un moment c’est quand même  assez gavant. Quelques chouettes scènes et une bonne conclusion, malgré tout !
  • Yurucamp Saison 2 – Toujours un pur plaisir chill, poursuivant et améliorant les qualités déjà montrées par la première saison, s’imposant du coup comme une des meilleures séries “tranches de vie”. Pour chipoter j’ai trouvé que cette saison faisait ptet parfois un peu trop clip publicitaire financé par une office du tourisme mais je vais pas mentir avoir envie de visiter certains lieux présentés donc… ça marche j’imagine ? 
  • WIXOSS Diva(A)live Vu que je me suis enfilé tout Selector et tout Lostorage, autant aller jusqu’au bout hein ? Bon bah non, j’ai stoppé après deux épisodes parce que c’est pas très passionnant, ça exploite pas assez son délire et les designs sont vraiment trop nuls haha.
Yurucamp 2
  • So I’m a Spider, so What? J’y ai déjà dédié un article donc pour faire clair: très attristé par les soucis de prod (aujourd’hui invisibles vu que les versions BR ont tout corrigé) qui gâchent ce qui était autrement un Isekai plutôt fun et, surtout, plutôt malin, avec un univers bien plus riche et intéressant qu’attendu. Je m’attendais à une parodie un peu légère de Slime, j’ai eu bien plus et parfois c’est tout ce que j’aime.
  • A Certain Scientific Railgun T – Enfin pris le temps de terminer de mater la série avec le visionnage du dernier arc et damn c’était vraiment cool. L’effort fait sur cette saison pour offrir des scènes d’action vraiment impressionnantes paie et fait de Railgun T, presque par défaut, l’apogée de l’Indexverse en animé. 
  • Healin’ Good Precure – Hélàs saison de Precure qui me sera un peu entrée par une oreille pour ressortir par l’autre. La série a eu du mal à vraiment trouver son ton et était globalement beaucoup trop sage pour capter mon interêt, malgré Aoi Yuuki qui donne tout ce qu’elle peut. Néanmoins, la fin était plutôt jolie, et riche en messages assez forts, donc je ne pars pas dédaigneux ! 
  • Lupin III: Part V – Pareil, j’ai enfin pris le temps, deux ans plus tard, de mater l’arc final de Lupin III Part V. Cinq épisodes assez réussis, toujours plutôt malins sur la manière de dépeindre Lupin au sein d’une société ultra-connectée. Ma seule frustration est que j’aurais aimé que Ami devienne un personnage “canon” du groupe de héros historiques, en compagnie de Lupin, Goemon, Jigen et Fujino mais eh, dur de toucher à un mythe. 
A Certain Scientific Railgun T
  • Yuuki Yuuna is a Hero – Pour combler mon manque de Symphogear j’ai essayé l’autre licence avec une magical girl qui punche les méchants pour protéger sa copine très possessive et la première saison fut un visionnage pas toujours très passionnant (l’intrigue met beaucoup de temps à révéler des évidences) mais rarement inintéressant. Le mélange entre le genre tranche de vie et le genre dark magical girl est ainsi plutôt maîtrisé. A voir les suites maintenant !
  • Tropical-Rouge! Precure – A l’inverse de Healin Good, là on part sur une série vraiment très très délirante, et avec une personnalité très forte. Très créative, très fun. Je trouve l’intrigue principal ptet un peu faiblarde jusqu’ici mais c’est une série suffisamment généreuse et avec un cast si fun qu’on en oublie ce genre de défaut.
  • OSAMAKE: The Romcom Where The Childhood Friend Won’t Lose! – Vraiment pas ouf ! Tu sens que l’influence SNAFU/Monogatari a pas forcément été bien digérée, du coup t’as une série qui sait pas très bien comment gérer son cast, comment gérer son triangle amoureux et qui après 7 épisodes sait même pas encore très bien si il veut parler romance, show-business, amitié ou couteaux dans le dos. Un peu déçu.
  • Zombieland Saga: Revenge – La suite tant attendue et toujours aussi timbrée de Zombieland Saga. Pas forcément trop de choses à en dire, c’était plutôt plaisant. Les chansons sont encore plus chouettes que dans la saison 1 – y’a du nu metal quoi, ce qui est bienvenu !
TROPICAL ROUGE PRECURE
  • Shadows House – Sympathique même si la série met un peu trop de temps à vraiment poser de réels enjeux, développant pendant quatre ou cinq épisodes son univers sans trop nous expliquer pourquoi. Mais une fois dans le labyrinthe ça décolle ! Je vais bientôt me mettre au manga, je vais comprendre pourquoi les fans râlent.
  • Fate/stay Night Heaven’s Feel II.lost butterfly – Déjà un peu parlé en évoquant le 3e film mais pour le résumé: je l’ai mille fois préféré au premier film (qui m’avait profondément ennuyé) entre autres parce qu’il se disperse beaucoup moins et se concentre mieux sur Sakura & Emiya. Du coup ça en fait un très bon visionnage, avec quelques scènes très fortes (ah, l’amour du sucre pour Sakura…) 
  • Pretty Boy Detective – Peut-être une des plus belles séries que SHAFT nous ait jamais proposé, la direction artistique est assez ouf – particulièrement sur les jeux de couleur. Après ça reste du NisiOisiN donc si vous êtes pas prêts pour de la parlotte non-stop, ça peut être un moment difficile haha. Ça fait 6 mois que je dois commencer le second arc, j’y crois. 
  • Super Cub – Très heureux d’enfin voir de la tranche de vie avec un personnage prolo, sans que ça soit traité comme une blague. Vraiment une sorte de description étrangement juste de la vie morose quand t’es seul, pauvre, sans envie particulière et que tu vis dans une résidence de banlieue moche et froide. Bref ça me parle un peu. J’avais fait un article sur son rapport un peu étrange à la « marque » Super Cub.
PRETTY BOY DETECTIVE CLUB
  • Mai-Otome – C’est pas tous les jours qu’on revoit la première série animée qu’on a matée avec des fansubs ! J’appréhendais même un peu l’idée de la revoir, convaincu qu’elle allait avoir très mal vieillie. La bonne nouvelle c’est que ça reste très matable d’un point de vue technique et surtout d’un point de vue rythme, avec une intrigue qui avance à bonne vitesse tout en développant comme il faut un cast pourtant extrêmement large. Bon, par contre, les intrigues à base de deux adolescentes de 15 ans qui partagent le même crush pour un mec de 40 ans, ça par contre ok j’avais oublié et ça accuse son âge.. 
  • Princess Principal: Crown Handler I – On ne l’attendait même plus ! Premier film d’une série de cinq (ou sept ?) censés faire suite à Princess Principal, ce moyen-métrage est hélàs un poil avare en action, et introduit pas toujours avec grâce ce qui sera l’intrigue de la série de film. Moi je voulais juste une saison 2… 
  • Demon Slayer: le train de l’infini – L’arc du train est mon arc favori du manga donc, ouais, très très satisfait par cette adaptation. Ce qui me tue secrètement c’est que mine de rien d’un point de vue technique on reste très proche de la série sans que ça paraisse choquant sur un écran de cinéma – ce qui dit quelque chose sur le haut niveau de production de la série de base, haha.
  • Higurashi no Naku Koro Ni Sotsu – L’épisode 14 est ptet mon plus gros kif animé de cette année ! Et on sent que tous les staffs qui ont participé à cet épisode précis se sont fait plaisir à donf. Pour le reste, welp, j’ai bien aimé parce que j’accroche à mort à la relation abusée d’ultra-toxicité qu’elle dépeint, mais j’aurais ptet encore vécu mieux Sotsu si la série réutilisait pas carrément un bon tiers des scènes qu’on a déjà vu dans Gou, sans valeurs ajoutées. Du coup on perd beaucoup de temps, hélàs.
HIGURASHI NO NAKU KORO NI SOTSU
  • Miss Kobayashi’s Dragon Maid S – Vraiment ému de retrouver Kyoto Animation sur les écrans de télévision. La série en elle-même ça reste du Kobayashi donc dans la continuité de la saison 1 on a toujours de l’humour pas très drôle et très répétitif sublimé par une direction artistique de ouf et une écriture qui essaie d’atténuer les faiblesses de l’œuvre d’origine. Du coup on alterne les scènes de génie et les moments de gêne mais vu que quoiqu’il arrive ça reste super beau bon ok ça va. A noter que 100% des scènes avec Elma sont super, ce qui n’est ni un hasard ni une coïncidence.
  • Sonny Boy – Encore une autre série artistiquement incroyable de cette année. Dommage que mes troubles d’anxiétés (que j’expliquais au début de l’article) soient survenus au milieu de la diffusion, du coup j’ai fait une pause à la moitié et je n’ai pas encore repris. Et, honnêtement, c’est dur de trouver un moment pour s’enfiler les 6 épisodes de cette grande expérimentation qui, toute aussi belle et aussi folle qu’elle soit, demande aussi pas mal d’attention et de concentration ! 
  • Kageki Shoujo – J’avais maté le premier épisode et bien aimé, surtout parce que content d’entendre Norio Wakamoto en sergent instructeur. J’avais hâte de mater la suite et… je ne l’ai pas fait… 
  • Parasite – 7 premiers épisodes vus et surpris de la vitesse à laquelle va l’intrigue – je me serais attendu à ce que toute l’histoire autour des parents ça arrive bien plus tard. Tu sens que c’est une œuvre des années 90 sous pas mal d’aspect, mais c’est suffisamment bien modernisé pour que ça ne pose pas réellement problème. Faut juste que je reprenne, j’avais été coupé en plein élan par… euh… le souci déjà expliqué.
SONNY BOY
  • L’étranger de la plage – Très très beau film, encore une fois d’un point de vue visuel ! La romance entre les deux personnages est aussi plutôt sympa à suivre, même si je reste un peu circonspect sur l’arrivée du perso féminin qui, bien que très très cool, fait que le film se paume un peu pendant 20mn. 
  • Magia Record 2nd Season – J’ai déjà tout oublié de la saison 1 alors autant vous dire que j’embarquais pas dans la saison 2 avec beaucoup d’enthousiasme ! Le premier épisode était du bon gros fanservice Madoka bien sale comme je l’ai aimé, mais dès qu’on est retourné suivre les persos de Magia je me suis rendu compte à quel point, vraiment, ils étaient pas très très passionnants. J’en suis à 4 épisodes sur 8 et, finalement, à part des scènes de combat assez ouf, tout est déjà un peu trouble dans ma tête.
  • Trigun – Enfin maté ! C’était très chouette – l’OST déglingue effectivement à donf. Un peu deçu par l’aspect assez abrupt de la fin, mais agréablement surpris par le personnage de Vash qui est – effectivement – très très chouette à suivre. Je comprends enfin pourquoi en 2006 un utilisateur sur trois de forum phpbb le mettait en avatar.
  • Black Dungeon Company – Maté le premier épisode, j’avais trouvé assez fun – j’aimais bien le fait que le héros essaie de se conduire comme un start-uper pour derrière se faire humilier par les autres ouvriers. J’avais envie de mater le reste et je ne l’ai… jamais vraiment fait.
TRIGUN
  • Fena Pirate Princess – Me reste 3 épisodes à regarder, j’aime bien ! Y’a un petit côté JRPG des années 90 qui se dégage du projet, avec son histoire de pierres à collecter, de personnages légendaires qui débarquent d’on ne sait où et de petit groupe qui part à l’aventure autour du monde. La production est impeccable ! En gros c’est simple, mais plutôt bien fait. Quitte à être old school, par contre, j’aurais ptet plus vu une série de 26 épisodes, haha.
  • BELLE – J’aurais vraiment voulu lui dédier plusieurs paragraphes mais hélas Evangelion est tombé le même mois. En gros, là aussi, une direction artistique incroyable, et certainement un des plus beaux films de Hosoda d’un point de vue visuel et technique. C’est niveau intrigue que c’est plus compliqué parce que, un peu comme le Garçon et la Bête, ça se disperse beaucoup ! Ça ne m’empêche pas d’avoir adoré le film et de vous le recommander chaudement quand il sortira en salles fin décembre. j’irais sans doute le revoir, de toute façon.
  • Bang Dream! – La première saison. Celle centrée sur Poppin’ Party. Je vais être bref: c’est très mou, assez moche et ça fait beaucoup d’efforts pour être le moins original possible. Je suis heureux du coup que Sanzingen ait complètement changé d’angle pour les saisons suivantes.
  • Selection Project – Très frustré parce que je pensais que j’allais mater un animé de télé-crochet et le télé-crochet n’est finalement absolument pas exploité. Du coup je mate chaque épisode en râlant parce que les héroïnes sont beaucoup trop gentilles et naives pour une émission télé, je passe à côté de tout le reste mais bon, eh, le casting manque énormément de personnalité et de folie donc est-ce totalement ma faute, je sais pas ?
FENA PIRATE PRINCESS
  • Takt Op. Destiny – Dommage que l’intrigue avance très peu parce qu’on a un univers assez cool et des méga bonnes scènes de combat. Du coup on passe la moitié des épisodes à attendre que l’autre moitié se réveille. On serait en 2011 on aurait déjà eu 300 AMV très très cools sur cette série. 
  • Ranking of Kings – Une série sur l’importance du fait qu’il ne faut jamais se fier aux apparences, une leçon donnée dès le départ puisque tu démarres en pensant que cette série aux graphismes enfantins serait fun et rigolo et puis lol tu pleures à l’épisode 2 parce qu’un perso a sacrifié un jouet, tu découvres des complots plus vener que dans Game of Thrones et on t’apprends à cuisiner des trucs ultra dégueulasses. C’est un vrai coup de coeur, après pourtant seulement six épisodes. On en reparlera sans doute dans le bilan de l’an prochain vu que c’est prévu pour deux cours !
  • Bang Dream! Garupa Pico Fever – Je suis un homme simple, j’aime juste voir Eva dire “Bushido” comme si elle était devenue un Pokémon.
  • Ganbare Douki-chan – La pauvre Douki-chan, elle est aussi peu douée en amour que moi. Courage à elle ! En vrai j’aime bien cette série courte, c’est 3mn de partage de gêne avec elle, et c’est un peu coquin. Pourquoi pas finalement. 
  • Liz & l’Oiseau Bleu – Revu au mk2 bibliothèque, et toujours soufflé par ce film qui s’impose toujours un peu plus comme l’un de mes films favoris. Ce sound design, ha…
GANBARE DOUKI-CHAN

Et voilàààààààà pour cette année. Une bonne année !

Avec les changements personnels importants qui m’attendent dès janvier 2022, le bilan de l’an prochain devrait être encore plus fourni. Mais bon je dis ça comme si cette année 2021 avait été maigre en terme de matage – et honnêtement c’est en vrai loin d’être le cas.

Dans tous les cas, je vous remercie de votre lecture, vous souhaite une bonne journée et puis surtout faites attention à vous, le dernier variant en date là il est vraiment pas très rassurant.

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6 commentaires

  • DocteurChips

    Super article, ça a vraiment été, une année, folle en matière de sortie d’animer cette année.
    Malgré quelques soucis de production qui se sont ressentis sur plusieurs séries, on a vraiment été gâté.

  • MySi

    Toujours aussi cool ce bilan !

    Aaaaah, la saison 2 de 86, j’avais pas vu que c’était sorti !

    Ca m’arrive de me baser sur ce bilan pour savoir si je continue des séries que j’ai moyen aimé (genre Magia Record). J’aimerais bien laisser une seconde chance à Yuuki Yuuna que j’avais laissé de côté parce qu’un peu ennuyant … En espérant que les suite soient biens

    Beaucoup d’anime que je connaissais de nom mais que j’avais laissé de côté, ces bilans sont toujours un petit rappel pour moi en mode « hey ! n’oublie pas ces animes là, ils avaient l’air supers aussi ! »

    Et comme d’habitude, des découvertes. Heikei Story a l’air super cool !

  • Natth

    Un bilan toujours complet et diversifié, bravo !
    J’avais lâché 86 après la fin de l’épisode 7 je crois, juste avant l’arc le plus marquant finalement. Je l’ai repris il y a deux ou trois semaines et j’ai regardé 6 épisodes d’un coup (sans compter le résumé). J’ai nettement plus accroché à la fin de la 1ère saison et au début de la 2ème. J’ai trouvé les enjeux plus prenants à la fin de la 1ère saison et plus variés/cohérents, mieux présentés (difficile d’en dire plus sans spoiler) au début de la seconde. Du coup, j’espère aussi que la production de l’anime se déroulera bien, même s’il faut deux fois plus de temps pour la finir.
    Il faut également que je porsuive Pretty Boy Detective, je sens que j’ai encore lâché une série au meilleur moment, là où ça peut devenir dangereux (quoique là, je doute que ça aille très loin).

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