365 jours de JV ~ 2012/2013
Comme chaque année, bilan vidéoludique. Concept simple: je prends les douze mois de l’année, je retiens un jeu à chaque mois, et j’en parle plus ou moins longuement. A la fin de l’article je fait un bilan plus concis des autres jeux et voilà. Pas de mois d’août couvert cette année puisqu’août 2012 a été couvert l’an dernier.
Ca fait 5200 mots. Préparez-vous.
Septembre 2012
Rock Band Blitz
On ignorait encore en septembre qu’on entrait dans la phase d’agonie de la bibliothèque Rock Band en ligne et que Rock Band Blitz était le dernier geste d’une série qui n’allait pas tarder à se laisser doucement mourir. Double interêt pour ce jeu : 25 titres exportables sur Rock Band 3 dont la moitié de franchement pas dégueulasse (Cult of Personality, Pumped Up Kicks, Diamond Eyes, I’m Still Standing, Shout…) pour un rapport qualité/quantité/prix assez intéressant d’une part et d’autre part un jeu inédit permettant d’utiliser la quasi intégralité de votre bibliothèque pour un gameplay différent, qui se joue uniquement à la manette, et dont l’interêt est entièrement basé sur le scoring.
Inutile de le dire : si vous n’avez pas déjà investi dans quelques DLC et exports de jeu Rock Band au préalable, Blitz est inintéressant, les 25 titres fournis n’étant pas forcément très motivants à se faire en boucle et l’interêt principal du jeu se faisant dans la réalisation de petits défis qui nécessitent inévitablement l’achat de DLC. C’est surtout une opportunité intéressante de redécouvrir toute sa bibliothèque, de redonner de l’interêt à des titres qui peuvent prendre la poussière sur votre disque dur depuis prêt de dix ans, de défier des amis et de redécouvrir des titres avec un gameplay différent, à base de lignes à gérer, de bonus à récupérer et de scores à maximiser et optimiser. Extrêmement addictif, mes premières parties sur ce jeu tournaient autour de sept ou huit heures d’affilée. Oui j’étais un peu malade sur la fin et je voyais des lignes multicolores dans mes rêves. Mais, eh, c’est ça la dure vie du joueur.
J’ai beaucoup d’affection pour ce jeu même si son aspect mercantile est évident et très mal déguisé. Et quand trois semaines après sa sortie, Harmonix décide de faire péter la banque et de décider que la moitié des DLC passent de deux à un euro à vie, je crois que j’ai du faire la plus grosse dépense jamais comptée. Eh, faut dire que ces cons là annoncent ça trois jours après une rupture, j’étais faible et influençable. Foutus développeurs.
Octobre 2012
Just Cause 2
J’avais une certaine envie de jeu nécessitant de tout faire péter, si possible de manière extravagante et débile. Et puisque Just Cause 2 revenait régulièrement dans les jeux cités quand il s’agissait d’offrir un openworld délicieusement débile et fun, difficile de résister plus longtemps.
Dire que j’ai été profondément deçu est un euphémisme : Just Cause 2 est un jeu d’un creux absolu, détestable dans absolument tous ses aspects. Il peut se vanter aussi longtemps qu’il veut de sa carte immense, mais à quoi bon quand celle-ci est d’un vide absolu, manquant autant de personnalité qu’un candidat à Secret Story. Des jungles sans contenu, des villages qui se ressemblent tous et dont les noms semblent être sortis d’un générateur de trucs pseudos latinos, des bases toutes similaires et construites sur le même modèle… Oh bien sûr on les remerciera d’avoir mis aussi une île désertique et une île avec des monts neigeux mais je n’ai jamais vu depuis Oblivion une carte aussi dénuée de sens, aussi triste à parcourir, aussi inutilement grande. C’est une erreur que font la quasi-totalité des développeurs de jeu open world, convaincus que la taille est tout ce qui compte quand il s’agit de faire une carte, comme si le nombre de kilomètres carré était l’objectif à atteindre. Il faut les voir les gens sur l’Internet, heureux de vous signaler que Just Cause 2 a une des plus grandes maps au monde et que ça en fait automatiquement un jeu exceptionnel car WOW toute cette liberté.
Et bah non. Le seul truc que ça change c’est que maintenant aller d’un point A à un point B pète les couilles. Certains vous diront « ho mais c’est pas grave, il peut arriver tellement de trucs pendant ce voyage qu’on trouvera encore et toujours de quoi s’éclater ! » Mais non, même pas ! Tout est tellement la même chose ! Le seul truc qui peut arriver pendant ce voyage, c’est croiser une base militaire, et décider d’aller la faire péter. Ce qui se fait toujours de la même manière. Et le jeu nous vend une prétendue liberté qui n’existe pas puisque saboter se fait toujours à coup d’explosifs, toujours les mêmes, il y’en a pas 300 différents. Et le pire, c’est que le jeu pourrait assumer ça à fond mais non, il est également étrangement radin d’un point de vue munitions ! On se trouve toujours très vite à cours d’explosifs, à cours de munitions, obligé d’aller en chercher ailleurs ou bien de se les faire commander via un marchand qui te pompe ton fric comme un acteur porno gay pompe autre chose. On se retrouve toujours vite à cours de thunes et de munitions, ce qui est contradictoire avec l’interêt proclamé du jeu ! A quoi bon nous dire de tout faire péter quand on nous limite à mort ?
Just Cause 2 est pénible et en plus son scénario est une immense blague qui cache sa beauferie derrière un pseudo second degré qui ne fait rire personne. Il cache son vide d’interêt derrière une batterie de « quêtes annexes » (comprendre « trucs dilapidés sur la carte qui sont soit des objets à récupérer soit des objets à faire exploser ») répétitives et disseminées dans la carte par un générateur aléatoire. Rien n’y a de sens, rien n’est intéressant. Ce jeu a prostitué l’openworld derrière des chiffres mirobolants mais loupe son objectif principal dans le sens que rien n’est fun, et tout ce qui peut l’être ne l’est jamais plus d’une fois. Oh oui on peut utiliser son grappin pour choper des hélicos. C’est génial une fois, après la QTE systématique nous pète les couilles.
Bref Just Cause 2 est une infâme merde torchée à la va vite par des mecs qui veulent compenser. Et je crache sur ce jeu et tout ce qu’il représente. Et dites vous que je suis un type habituellement ouvert et tolérant mais là, non, ce jeu m’a poussé dans mes retranchements avec ses bugs, avec son sentiment de me prendre pour un con, ses missions pissées parce qu’il fallait en mettre et plus si affinités. Une merde.
Novembre
Sonic & All-Stars Racing Transformed
Le premier Sonic & Sega All Stars Racing m’avait paru plein de bonnes intentions mais hélas handicapé par une finalisation assez médiocre et, surtout, son impossibilité à sortir de l’ombre de Mario Kart, trop peureux de tenter des choses originales ou de vouloir créer sa propre personnalité. Malgré tout, cela ne m’a pas empêché d’être assez motivé pour la suite, qui ne se cachait pourtant pas continuer à suivre le leader Mario en insérant, comme dans Mario Kart 7, la possibilité de voir le véhicule de son personnage se transformer en bateau ou en avion selon les conditions.
Mais c’est justement en reprenant cette idée que Transformed gagne en personnalité et en interêt par rapport à son auguste rival. Car Transformed décide tout simplement de faire de la transformation le centre du jeu, là ou dans Mario Kart ce n’était finalement qu’un léger détail. Ici non seulement se changer en bateau ou en avion change radicalement la manière de conduire et les possibiltiés, mais en plus ce sont les tracés eux-même qui changent au fil des tours pour s’adapter aux nouvelles possibilités et rendant le circuit différent d’un tour à l’autre. Une idée maligne qui fonctionne extrêmement bien surtout que le jeu règle un autre gros souci du premier volet qui était le manque relatif de diversité des tracés, qui se ressemblaient tous et ne possédaient que peu de génie. Ici, non, on a le droit à autant d’univers que de circuits différents, avec des hommages à la quasi-totalité des plus grandes licences Sega. Quel plaisir de retrouver des jeux comme Skies of Arcadia, Burning Rangers ou Panzer Dragoon ! Sur ce point, le fanservice est réussi même si on regrettera l’étrange absence de Shen Mue, entre autres.
Le jeu se démarque également par une certaine technicité, les items étant finalement relativement inoffensifs, la victoire ne peut être saisie que par des bons coups de volants ou de guidon. Et là aussi ça marche très très bien. Fun, beau, jouable, Sumo Digital a trouvé avec Transformed la bonne recette et nous avons, pour la première fois depuis Crash Team Racing, un équivalent plus qu’honorable à Mario Kart. Ouf.
Ce jeu a fait l’objet d’un article ici.
Décembre
The Walking Dead
Le sleeper hit de l’année 2012. Personne ne l’attendait et tout le monde s’en est mangé une. Reprenant l’univers du comics, Walking Dead nous met dans la peau de Lee, un prisonnier en route vers sa nouvelle maison en barres de fer quand l’apocalypse zombie débarque de nulle part. Echappant de justesse à la mort, il prend sous son aile une petite fille nommée Clémentine et lui promet d’aller chercher ses parents avec elle à l’autre bout de l’état. Inutile de le dire, y’a des zombies et c’est la merde.
Point & click plus proche à la manette d’Heavy Rain que de Monkey Island, Walking Dead compense son gameplay simpliste et sa technique misérable par une écriture solide et une véritable implication du joueur. Nombre de choix possèdent des conséquences et ceux qui n’en possèdent pas font très bien semblant d’en avoir. On s’attache très vite à son groupe de survivants et le jeu nous fait souvent prendre des choix difficiles, quand ils ne sont pas impossibles. Tuer ce mec pour lui éviter de se faire bouffer par les zombies ou juste lui couper le bras pour qu’il puisse se libérer du piège à loup, au risque de mourir à petit feu d’infection parce que personne n’est médecin ? Démerde toi, c’est l’un ou l’autre ! A la fin de chaque chapitre, on compare vos choix avec ceux des autres joueurs et c’est à vous de découvrir si vous avez fait le même choix que tout le monde ou bien si vous avez été un pur rebelle et être le seul au monde à avoir fait ça.
L’écriture de Walking Dead est solide mais n’est pas parfaite. Des tas de ficelles sont visibles et un peu de recul suffit pour voir qu’on a tout de même une histoire fort basique dont l’originalité n’est pas le fort et dont les choix sont tous très cosmétiques. En outre les phases de gameplay pur ou l’on doit fouiller les décors à la recherche de divers éléments pour continuer font clairement meublage et peuvent ruiner rapidement le rythme de l’histoire, pour peu que vous mettiez une demi-heure à tourner en rond avant de cliquer sur une foutue fenêtre méchamment planquée. Mais je dis ça avant tout afin de modérer mon enthousiasme parce que quel plaisir de jouer à ces cinq chapitres ! On se laisse mener par une histoire qui sait nous impliquer, nous surprendre, qui parvient à mélanger les émotions, qui sait gérer magistralement les rebondissements, les cliffhangers. On se prend pas mal de coups de poing dans l’estomac et il y’a des choses qui n’ont jamais été vues avant dans le média vidéoludique. Ce jeu est le rêve mouillé de David Cage, avec cinquante fois moins de budget, et trente fois moins de polygones, et une manière légitime de s’enthousiasmer pour le format étrangement bâtard du jeu vidéo cinématographique. Comme quoi, il suffit juste d’un peu de talent et de gens qui savent ce qu’ils font.
Janvier 2013
Hitman Absolution
Je me souviens de ce Noël 2003 passé à alterner entre XIII, F-Zero GX et Hitman 2 sur ma Gamecube qui prenait à l’époque décidement peu la poussière. Hitman a toujours été une série dans laquelle je me suis beaucoup impliquée pour le peu que j’y ai joué. Le deuxième volet m’avait vraiment hypnotisé et correspondait à l’époque à une attente de bon jeu d’infiltration que je cherchais partout et que je ne trouvais pas. Quant à Hitman Contracts, si il était un peu moins passionnant que son prédecesseur, il contenait quelques niveaux particulièrement glauques et mémorables comme ce fantastique abattoir-boîte de nuit qui servait de premier niveau, histoire de bien foutre l’ambiance.
Je ne peux toujours pas expliquer pourquoi je suis passé à coté de Hitman Blood Money mais reste qu’Hitman Absolution me faisait de l’œil depuis un an et qu’il a suffi d’une minuscule promotion de 20€ pour que je cède et qu’il finisse sur ma Xbox360. Oh je sais les fans hardcores de la série le méprisent, vous dirons que c’est du Hitman pour casu avec sa map remplacée par un Instinct très pratique (mais limité à l’usage) mais qu’est-ce que j’en ai à foutre, ce jeu est une bonne grosse claque. Il est plutôt long – une quinzaine voire une vingtaine d’heures à finir, le double voire le triple pour compléter les nombreux challenges et succès tous plutôt funs à débloquer, en plus de s’amuser avec l’éditeur de missions qui permet de s’adonner à pas mal de délires. Il est plutôt fun. Il est plutôt trippant. Il est plutôt beau et plutôt jouable. Peu de bugs, des niveaux mémorables (ha, le kiff du nouvel an chinois à Chicago), un déroulement linéaire pas inintéressant… Et surtout un aspect infiltration très poussé, avec un vrai fun pour aller débloquer le rang Silent Assassin à chaque fois malgré les nombreux obstacles et difficultés. L’Instinct est d’ailleurs une idée assez merveilleuse, d’autant plus bonne qu’elle est finalement très limitée si on choisit la bonne mode de difficulté.
Jeu édité par Square Enix oblige, son prix a chuté en moins de six mois ce qui fait qu’aujourd’hui il est à un rapport qualité/prix extrêmement intéressant. Et ça c’est bien bon.
Février 2013
Far Cry 3
Je suis rarement vieux con nostalgique mais j’avoue regretter la simplicité des Doom-like console d’antan, quand GoldenEye, Turok ou TimeSplitters représentaient un genre fun et décomplexé, qui se contentait simplement d’offrir au joueur le maximum de contenu. Aujourd’hui c’est un peu le même jeu en boucle, soit dans un univers miltariste aux relents idéologiques dégueulasses, soit dans un univers débile et testostéroné parce que le genre ne peut plus ou ne veut plus se prendre au sérieux. Far Cry 3 vient un peu briser tout ça… en proposant la même chose que les autres. Étrange paradoxe.
Là aussi c’était un jeu que je suivais de prêt depuis l’E3 précédent et j’avoue ne pas avoir été deçu de mon attente. Se démarquant du reste par son univers verdoyant et menaçant, Far Cry 3 rajoute à tout ce contenu une importante réflexion sur le médium vidéoludique. Ce n’est pas la première fois qu’on surprend Ubi Soft à briser continuellement le quatrième mur et essayer de nous apprendre des choses, de nous forcer à prendre du recul sur ce que l’on fait. Mais c’est sans doute la première fois que ça fonctionne. Quelle est la recette mystère pour ça ? Difficile à expliquer. J’avais essayé lors de mon article dédié au jeu et un topic entier sur Canard PC est dédié à la seconde couche du jeu, celle qui s’amuse aussi bien à parodier des codes que de les dénoncer. Et contrairement à ce que disait un journaliste américain, Far Cry 3 réussit subtilement à rendre ridicule des archétypes du FPS moderne tout en les rendant amusant. On est pas dans Deadly Premonition qui semble trouver super génial et artistique de nous faire conduire une voiture savon. Là le jeu reste fun malgré sa volonté de se foutre de la gueule de nos attentes et du FPS dans son intégralité.
Oh, et évidemment le jeu met la patée à n’importe quel autre open world de l’année 2012 avec sa map de taille parfaite et, surtout, ultra vivante. C’est quand même un de ces jeux qui a compris qu’il est très facile de terroriser le joueur : il suffit de foutre sur la carte des animaux sauvages qui peuvent te démolir en trois coups de pattes. Quand on se balade dans la forêt vierge la nuit et qu’on entend le grognement d’un ours, là commence le plaisir. Ah et puis difficile de ne pas mentionner le jeu sans mentionner l’excellent Vaas Montenegro. Un antagoniste de qualitäy.
Le seul défaut du jeu ? Le mode coopératif. On dirait du Killzone. En encore moins fun.
Mars 2013
Sim City
Oui je sais. Le jeu s’est tapé à sa sortie le plus gros shitstorm de tous les temps. On est en août et on a déjà tous oublié le jeu mais à l’époque, eh, c’était LE sujet hype. Il faut dire qu’il catalysait à peu près tout ce que les joueurs détestent : des DRM, une obligation de jouer online, des serveurs qui t’empêchent de jouer, Origin, Electronics Arts et des maisons incendiées. Là encore je peux pas nier que c’était un jeu qui dès son annonce me chauffait considérablement, au point d’en avoir fait le point d’orgue de mon E3 2012. Mais il n’y a pas de jamais deux sans trois ici : Sim City est bel et bien l’effroyable daube décrite par tous. Je ne voulais pas le croire, j’étais convaincu que les gens exagéraient gentiment et qu’une fois que les serveurs marcheraient, j’aurais simplement le droit à un Sim City différent du quatrième volet, avec des enjeux et des challenges uniques. Et que c’est ça que les gens n’acceptaient pas – le fait que ça ne fonctionnait pas comme le 4.
Mais non en fait tout est bel et bien loupé ! Et surtout parce qu’aucune bonne idée ne marche comme prévu !
Les maps minuscules ? Ca n’aurait pas été un problème si chaque map ne représentait finalement qu’un quartier de ce qui serait finalement une vraie grande ville. Mais ça ne fonctionne pas parce qu’on a pas le choix de placer où on le souhaite les connexions aux villes voisines et parce que finalement c’est un enfer de gérer le partage des ressources ou des bâtiments publics entre plusieurs villes. Ni intuitif, ni amusant, juste chiant.
Les grandes cartes online ? Pourquoi pas, l’idée de partager une carte avec d’autres personnes est potentiellement amusante, surtout si ces personnes sont des amis. Je vais vous faire une confession : c’est de loin la caractéristique du jeu qui m’avait le plus chauffé lors de l’annonce du jeu. Le potentiel était bon. Mais non là aussi ça ne marche pas ! Origin est une purge pour jouer entre amis et même jouer avec des inconnus est quasi impossible à cause d’un filtre de recherche qui ne fonctionne pas et ne vous propose que des cartes déjà pleines dans lesquelles vous installer. Et même quand on y arrive, jouer avec des inconnus… implique de jouer avec des inconnus, ce qui est la plus mauvaise idée au monde.
Le nouveau développement des bâtiments ? Oui maintenant vous pouvez plus décider à l’avance si votre zone résidentielle sera composée de petites maisonnettes ou de grandes tours HLM. Pour évoluer, vos bâtiments nécessitent donc du bonheur et mettent des plombes à évoluer. Ca ne sert plus à rien de réfléchir stratégiquement à votre ville et à votre disposition à l’avance, le bonheur étant d’ailleurs foutrement aléatoire. On se retrouve avec des situations parfois étranges ou des tours poussent là où on aimerait éviter qu’elles poussent et où le quartier qu’on avait désigné comme prometteur ne produit que des petites maisons de merde.
Et je passe sur la gestion lamentable des réseaux de transports en commun, sur les bugs de ressource, sur les DLC inutiles. Maxis semble avoir abandonné le jeu par désespoir (et une partie de l’équipe s’est barrée donc, ouais, eh) et tout ce que Sim City 5 fait, c’est me rappeler de réinstaller Simcity 4 Deluxe et d’acheter Cities in Motion 2.
Je suis très triste.
Avril 2013
Batman Arkham City
Je suis très triste².
Arkham Asylum était une excellente surprise. Un univers Batman plutôt mature couplé à un Metroidvania extrêmement efficace et soigné, avec un système de combat d’une simplicité et d’une efficacité rarement vu auparavant : oui car oui.
Arkham City reprend la même formule, avec une carte trois fois plus grande, ajoutant une dimension open-world à l’univers. Qu’est-ce qui peut mal se passer, je vous le demande ? Et bah… euh… tout.
Alors non Batman Arkham City n’est pas un mauvais jeu. Il est encore une fois bon, et il n’y a rien de vraiment terrible à lui reprocher. Mais on a ce souci relativement similaire à Just Cause 2 : les mecs de Rocksteady ont voulu trop en faire. Il y’a dans ce jeu trop de choses. Tellement que finalement on a encore ce souci de la quantité qui supplante la qualité. Les énigmes de l’Homme Mystère en sont une illustration évidente. Présentes à tous les coins de rues, leur nombre est tellement ahurissant qu’il est décourageant ne serait-ce qu’envisager de s’y mettre. Surtout quand toutes sont bâties sur des modèles similaires à bases de collectibles à retrouver ou d’énigmes de pistons à la con. C’est le genre de choses dont on en a déjà marre quand on en fait dix, alors en faire plusieurs centaines, difficile d’être ultra jouasse. Et on pourrait en dire finalement autant de l’univers Batman, avec tellement d’apparitions de vilains qu’aucun ne brille finalement vraiment. Seul le Joker et Freeze m’ont parus vraiment mémorables (Freeze grâce à son extraordinaire combat) et même si des personnages charismatiques comme Pingouin ou Double Face sont techniquement au centre du scénario, ils donnent l’impression de n’être finalement que des figurants. Là encore, Asylum avait réussi à trouver un certain équilibre, que City dégomme à coup de bat poing.
Et cette carte, beaucoup trop grande, beaucoup trop impersonnelle. Je n’ai pas aimé parcourir Arkham City. Trop sombre, pas assez intuitive, avec sa disposition en U qui est une plaie pour tous ceux qui veulent aller d’un point A à un point B situé à l’autre extrémité. D’autant plus dommage que les intérieurs des bâtiments sont réussis, ce qui donne du coup un contraste assez étrange entre cette ville pénible à parcourir et ces bâtiments somptueux et au level-design réussi. Oh, et je pourrais rager aussi sur l’intégration du DLC Catwoman fait à l’arrache mais mon cas est très personnel – en l’occurrence, j’avais lancé le jeu sans installer le DLC, je l’ai installé à la moitié de ma partie, et j’ai découvert avec un grand sourire jaune que le jeu me forçait à faire la dernière mission du DLC avec une Catwoman que je n’avais pas eu le temps ni la possibilité d’optimiser. Dur.
Par contre là ou Arkham City marque c’est avec une fin extraordinaire et osée.
Même si maintenant qu’on voit que le troisième volet de la série sera une préquelle, la fin paraît beaucoup moins osée.
Mais qu’importe.
Mai 2013
Fire Emblem Awakening
Si si Nintendo. Si si. 60 heures dessus en un mois, et là je viens de m’y remettre pour me faire les DLC bien chauds. Ok.
Avant Fire Emblem Awakening j’avais tendance à considérer les gens qui vous insultaient quand vous jouiez à un jeu « pas dans la bonne difficulté » comme un peu tarés. Aujourd’hui je continue à le penser très fort mais je comprends un peu leur peine quand je vois des gens jouer à Fire Emblem Awakening en mode « mon unité peut pas mourir définitivement. » Il y’a Fire Emblem Awakening en mode « casu » qui est une histoire agréable avec des jolies musiques et des personnages qui n’ont pas de pieds dans les cut scènes. Et il y’a Fire Emblem Awakening en mode « classique » ou là chaque map devient un petit défi, ou le gameplay même du jeu s’adapte au message qu’il faut transmettre (sacrifier des gens, c’est nul) et ou on se met à sérieusement réfléchir à chaque situation au lieu d’envoyer ses unités au casse pipe avec l’air vaguement intéressé.
Mais plus que ça, Fire Emblem Awakening est un jeu extrêmement riche, au casting varié et attachant, une sorte de Pokémon du TRPG, ou les petits monstres sont remplacés par des personnages cools et charismatiques qu’on peut caser ensemble. Le scénario y est classique (mais parvient à surprendre avec deux ou trois rebondissements) et l’univers déjà vu mille fois, mais c’est avec ses personnages hauts en couleurs et son humour réussi (bien aidé par une VF de qualité) que Fire Emblem séduit et accroche. Et que je vais encore y passer trente heures.
(Par contre la mode Lunatique c’est pour les fous.)
Juin 2013
Animal Crossing : New Leaf
La drogue mais ça va, je me calme, j’y joue désormais plus qu’une fois tous les deux jours.
Il est difficile de résumer Animal Crossing à quelqu’un qui n’y joue pas. Quand on me demande quel est l’interêt du jeu je sais jamais vraiment trop quoi répondre. Techniquement, c’est un jeu plutôt vide ! On a son petit village, ses petits villageois animaliers, et chaque jour on gagne des clochettes, on collectionne des objets, on lance des projets publics, on achète des vêtements différents, on se balade, on déterre des fossiles et parfois on a des petits événements.
Je suis incapable de dire pourquoi ça m’accroche. Et c’est parfaitement terrible.
Est-ce que c’est l’humour du jeu ? La volonté de voir mon village s’améliorer un peu plus chaque jour, avec l’objectif d’en faire quelque chose de beau et usuel ? Voir les villageois, les événements ? Partager mes expériences avec mes amis ?
Bon tant pis, au moins en jouant à ce jeu je retrouve ce sentiment qui m’habitait quand j’étais gosse et que je jouais à un jeu juste pour le plaisir de. Primaire mais, eh.
Juillet 2013
Dangan Ronpa
J’en ai parlé il y’a une semaine. Sorti sur PSP et récemment popularisé par son adaptation animée, je résume toujours ce jeu à une fusion entre le manga Mirai Nikki (pour l’aspect over the top), les Ace Attorney (pour le coté investigation/procès) et Umineko (pour le coté tout le monde peut mourir un peu n’importe quand) même si, soyons francs, il n’égale pas spécialement un seul de ces trois là. Ce qui n’empêche Dangan Ronpa d’être tout à fait fun !
Plein de bonnes petits idées de gameplay, des personnages attachants, des mystères originaux, des références plutôt drôles, un univers visuel original, de la bonne musique… Il y’a plein de bonnes choses dans ce jeu ! Et c’est donc un plaisir assumé.
LE RESTE DE L’ANNÉE
Plus rapidement, les autres jeux de mon année…
- Resonance of Fate – Extrêmement dur. Système de combat intéressant et univers unique mais cette difficulté m’a finalement trop rebuté, ce qui est dommage.
- Flyable Heart – Amo passion jouer à des eroges traduits sur Google Trad. Tout ça pour voir Inaba Yui à poil. Que ne faut-il pas faire pour ses passions.
- Lego Batman 2 – Je l’ai fini à 100%, j’avais vraiment beaucoup de temps à perdre. Rigolo mais pas spécialement marquant.
- Forza Horizon – J’avais rédigé un top 7 sur pourquoi le jeu était décevant. Beaucoup d’attentes mais un contenu beaucoup trop maigrichon pour un jeu de caisse, en plus d’un visuel finalement très beauf = tristesse.
- Resident Evil 6 – J’ai fait mon kéké : j’ai décidé d’y jouer en solo, en difficulté pro, et de commencer par la campagne de Chris. Inutile de vous dire que j’ai vite été dégouté. J’ai pas touché au reste.
- Cave Story 3D – Chiaaaaaaaaaant. Mais vraiment.
- FEZ – Même si niveau truc chiant, ce jeu va encore plus loin dans les confins de l’ennui.
- Crusaders Kings II – Mon dieu. Un jeu aux rouages d’une complexité ahurissante mais qui génère des parties tellement différentes à chaque fois. Et ce système de dynastie. Méchamment addictif.
- GTA Vice City – Ah les promos Steam, idéal pour choper sur PC des jeux que je peux plus faire sur PS2 à cause de CD rayés. Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer pourquoi ce jeu gère n’importe comment les manettes ? Bon j’y joue pour les radios donc ça va. MAIS.
- Tropico 3 – Les promos Steam, toujours. Et, tristement, Tropico est bien mieux en 2D.
- Hell Yeah! – Un platformer fort sympa, très proche de l’esprit jeu de plate-forme Megadrive des années 90. Un peu court mais on y prend son pied.
- Daytona USA – Il était à genre -75% sur le XBLA, je l’ai pris pour les succès… et pour m’amuser. Eh, ça a très mal vieilli, de manière fort surprenante !
- 007 Blood Stone – Le dernier jeu Bizarre Creations :(. Plutôt fun, mais on le sent rushé et pas toujours optimisé.
- Mass Effect 2 – Il y’a l’ennui. Et en dessous de ça il y’a Mass Effect 2, ses bâtiments toujours semblables, et ses quêtes composées de vagues d’ennemis par vagues d’ennemis. Heureusement que y’a les dialogues toujours aussi cools entre temps.
- WWE ’13 – Pas mal de bonnes améliorations depuis Smackdown Vs Raw. Dommage que la mode WWE Universe soit incompréhensible et qu’il faille lire des faqs sur le net pour comprendre son fonctionnement.
- Dishonored – Beaucoup, beaucoup, beaucoup de mal à m’y mettre. Je passerais du temps dessus en temps voulu, je pense.
- Fallblox – Comme Pullblox mais en encore plus démoniaque. Un bon jeu eShop 3DS.
- Crimson Shroud – Jeu eShop 3DS qui prend la forme d’un RPG qui repose sur les lancers de dés. Très joli mais très… nébuleux. Pas mon trip.
- Liberation Maiden – Pas spécialement marquant. Sympa deux heures.
- Splinter Cell Blacklist – Les joies des playtests Ubi Soft. Ah, j’ai pas le droit de donner mon opinion dessus, attendez la sortie.
- Resident Evil 4 HD – Ce jeu est toujours top. Mais j’ai été très surpris de voir qu’il était plus chaud que dans mes souvenirs. Soit je suis devenu une loque, soit je fantasme trop mon passé.
- Cities in Motion 2 – Amo passion acheter un jeu PC dès sa sortie. Une bêta quoi. Très intéressant, plein de bonnes idées, et une 3D qui marche bien. Faut que je le relance voir si y’a moyen de choper des cartes de villes réelles.
- Tekken Tag Tournament 2 – Très très cool, et un bon moyen pour moi de me remettre à une saga que j’ai pas touché depuis la Playstation. Les jambes de Lilly. Le online sera coupé à partir de septembre et c’est con, c’était la moitié de l’interêt du jeu (que le fuck, Namco ?)
- Nintendo Land – Est très très très fun à plusieurs. Si vous êtes tout seul, vous allez juste faire le jeu Donkey Kong en boucle.
- Zombi U – Anecdote fun : un moment mon personnage meurt en cours de mission (je devais récupérer un objet et le ramener à la base, je meurs en retournant à la base), un nouveau personnage jouable spawn dans la base… et le jeu pense que j’ai validé la mission précédente donc me fout une vague de zombies gratos dans la gueule. ALORS QUE J’AI UN PERSONNAGE DENUÉ D’ARMES OU DE CAPACITÉS PUISQU’IL VIENT DE SPAWNER. J’ai laché le jeu au bout du cinquième ou sixième perso mort en train d’essayer de niquer la vague que le jeu me filait. Ca en dit long sur la qualité du jeu.
- Devil Survivor 2 – Un Shin Megami Tensei dans la plus pure tradition. Comprendre : on se fait défoncer l’anus. Mais c’est consenti alors ça va. Les personnages féminins de ce jeu sont cools.
- Persona 4 Arena, Spec Ops The Line, Assassin’s Creed III – J’ai les boîtes dans mon étagère, mais pas la console pour y jouer. BOUHOUHOU.
9 commentaires
retarded_fly
>Assassin’s Creed III
😮
Tu vas le tester de façon bien neutre et pro, ou juste pour pouvoir baver dessus en connaissance de cause ?
Maxobiwan
Je suis choqué par le nombre de « pas d’accord » O_o
T’es sur de ne pas avoir des goût de chiottes ?
ç moins que ce soit les temps de chargement qui rendent le jeu chiant…
Amo
« Tu vas le tester de façon bien neutre et pro, ou juste pour pouvoir baver dessus en connaissance de cause ? »
JE SAIS MÊME PAS. Je l’ai eu gratos et je sais même pas si je vais le déballer un jour parce que je sais que je vais détester :’D.
« T’es sur de ne pas avoir des goût de chiottes ? »
La dernière fois que j’ai testé, c’était bon.
(Je sais pas de quoi tu parles par contre. Si c’est de Just Cause 2, les loadings sont quasi insignifiants, le jeu est juste une merde, tu peux pas test, rep à sa.)
Maxobiwan
Trop de jeux !
https://www.youtube.com/watch?v=wDxjagKSobk
Resonnance of Fates : Il n’est pas dur
Cave Story : HERETIQUE
Resident Evil 6 : Joue en coop en facile
Mass Effect 2 : Pffffffff !
Devil survivor 2 : Je suis en train de jouer à un vrai Shin Megami Tensei et mon cul se porte très bien… à moins que les spin off soient différents.
Far Cry 3 est aussi chiant que les autres open worlds
tom le chat
– Just Cause 2 : La quête principale propose quand-même des missions assez variées et plutôt sympa si je me souviens bien. Pour le reste, j’ai bien aimé explorer la carte mais comme tu dis, ça devient très vite répétitif et le côté destruction est moins jouissif que dans les Mercenaries de Pandemic Studio où on avait accès à des armes lourdes (canons d’artillerie, soutien aérien – dont une bombe nucléaire) et où on pouvait réellement réduire en un tas de pierres tous les bâtiments du jeu.
– Mass Effect 2 : Tout-à-fait d’accord. Très bon background mais phases de jeu ennuyeuses.
– Daytona USA : Graphiquement, ça va encore mais c’est au niveau du gameplay que ça a pris un gros coup de vieux. Sur PS3 avec un volant, c’est pas mal mais il fait faire des bruits inquiétants à mon G25 donc je ne l’utilise pas. Dans le même genre, j’étais un gros fan de Jet Set Radio sur DC mais là je n’ai pas eu le courage de dépasser les deux premiers niveaux telement les commandes manquent de précisions.
– Persona 4 Arena : si tu as aimé l’ambiance et les persos de P4, je pense que tu va apprécier le mode story : ça creuse un peu plus la personnalité de chaque protagoniste, Labrys est finalement très attachante et même le fan service avec les trois persos de P3 est finalement pas si mal intégré.
– Forza Horizon : je maintiens que c’est un bon jeu. Un peu comme les – bons – Need For Speed, c’est un jeu pop corn qui divertit bien pendant une quinzaine d’heures le temps d’arriver au bout de la carrière mais qu’on n’a pas vraiment de raisons de relancer ensuite. Par contre, si on le compare avec la richesse de Forza 4, ça fait tâche évidemment.
Et sinon, quels sont les jeux que tu attends pour 2013?
Amo
HAN COMMENT MAXOBIWAN IL JOUE LE GROS DUR. Non non Devil Survivor 2 est bien chaud MAIS C’EST PAS UN SOUCI JE JOUE PAS A SMT POUR SNIFFER DES ARCS EN CIEL.
Et d’ailleurs ok tu la joue comme ça mais moi j’ai eu les coupes d’or dans Catherine.
EN UTILISANT QUE CINQUANTE UNDO MAXIMUM PAR CARTE.
ALORS PAN.
Tom le chat > J’ai du mal à imaginer un jeu de course qui dure que quinze heures quoi. Je suis de la génération Gran Turismo, ou je passais une ou deux années entière sur le même jeu de caisse quoi. Donc oui, Forza m’a évidemment deçu même si je nie pas l’avoir complété à 100% comme un bourrin et que bon ça veut dire que je l’ai aimé, quand même.
Sinon là évidemment GTA 5 en bon fan de la saga. Très chaud pour Ace Attorney Dual Destinies. L’espoir secret de voir Fire Emblem X SMT déboucher à quelque chose et sortir en Europe. Un peu d’espoir sur GT6. Sinon tant pis j’irais sur Forza 5. Et voilà ce qui me vient en tête. J’ai surtout un backlog assez affolant…
TheFlex
Euh, quand même Resonnance of Fates, j’me souvient clairement avoir fini le jeu en me temps des séances interminables de level-up! Ce n’est certes peut-être pas au niveau d’un MegaTen par exemple mais quand même…De la à dire qu’il n’est pas dur…
D’ailleurs si la difficulté de DS2 est au niveau du premier, ‘faut pas charier, ce sont des jeux, qu’il soient de la série principale ou simple spin-off, avec des aspects hardcore: l’erreur est rarement pardonnée et ta juste envie de pleurer quand tu arrives à certains boss à la difficulté…surprenante.
Sinon, je suis gleobalement d’accord avec toi, Amo, pourles jeux auxquels j’ai touché mais un peu sévère avec Arkham City même si, ok, la collectionnite est une manie exaspérante dans beaucoup d’open world, que ce soit dans Batman, l’excellent Far Cry 3 ou les assassin’s creed. Rhah putain que c’est relou.
Giogogo
et en plus Just Cause 2 est super dur, en contradiction totale avec le fun qu’il prétend donner. Je n’ai rien contre le challenge, j’ai adoré devoir serrer les fesses sur Demon’s souls car c’était la came que je voulais, on le sait tres bien en l’achetant que l’on va évoluer dans un univers sombre avec des monstres balaises.
Mais Just Cause 2 bordel, on nous promet du fun à l’état brut pour se retrouver la plupart du temps avec un personnage armé d’un 9mn vide pourchassé par des miliciens tirant au lance roquette avec la précision d’un sniper, capable de vous allumer en l’air avec un petit flingue et nécessitant 5 balles de fusil à pompe dans le crane pour mourir… et encore, en mode NORMAL ! Bien sur, si vous les tuez mais que vous faites 3 pas hors de la zone des personnages et que vous revenez, ils sont de retour ! *lance le jeu contre les murs*. Ce jeu est completement à coté de la plaque.
CoOpA
Han :3
Devil Survivor 2 : Je l’ai pas trouvé si dur que ça, c’est sur il y a des moments chauds mais ça reste super raisonnable.
Comme SMT qui fait mal sur DS, il y Strange Journey, perso je l’ai trouvé ultra pète couille, m’enfin ça doit dépendre de l’individu.
Fire Emblem Awakening : Je dois être un fou alors, juste après avoir fait Shadow dragon et Heroes of light and Shadow (sur ma DS), j’ai fait un achat compulsif d’Awakening et d’une 3DS. Depuis, 48h sur ma game hard et 60h sur ma game lunatic :3 (et étant un extrêmement bon pigeon, j’ai tous les dlc :3)
Far Cry 3 : Rempli très bien son rôle mais, han, impossible d’y rejouer, dès qu’on a un arc ou un sniper avec silencieux ça devient trop facile (c’est mon côté fufu, je peux pas jouer sans ça, donc je me casse moi même la rejouabilité, c’est la même pour skyrim, toujours fufu).
Hitman Absolution et Resonnance of Fate sont quant à eux, sur ma liste.