Classement scientifique et graphique des rôles de Aoi Yûki
Il fait chaud et on est que début juin, quel calvaire. Cela étant dit, bonjour à tous ! Nous entrons dans le mois du treizième anniversaire de Néant Vert ! J’attends l’arrivée imminente d’un plombier et d’un livreur DHL ! Aucun des deux n’arrivent alors qu’ils étaient censés passer vers 14h ! Il est 16h quand j’écris ce paragraphe d’ouverture ! J’abuse des points d’exclamation ! En même temps j’ai dormi que quatre heures cette nuit ! Et j’ai passé ces quatre heures à rêver de tableaux Excel et de catcheurs parce que j’ai replongé dans Total Extreme Warfare ! Scandaleux !
Du coup pour me maintenir éveillé je pourrais jouer aux jeux vidéo sauf que j’ai pété ma manette hier en essayant de bourrer le dernier boss de Snake Rattle N’Roll ! Elle marche toujours sauf que j’ai niqué le grip à force de suer dessus ! Et le bouton A répond plus à donf ! Et la gâchette gauche a tendance à parfois s’enfoncer sans remonter ! Je devrais aller à Micromania claquer soixante boules dès maintenant pour une nouvelle manette ! Toujours autant de points d’exclamations ! Tout ça pour dire que !
J’ai fait un graphique !
Mais avant ça, vous connaissez Aoi Yûki ?
C’est une doubleuse. Elle a une carrière fun parce qu’elle a commencée dans le show-business très jeune puisqu’elle a été une enfant-actrice dès l’âge de deux ou trois ans. On peut ainsi la voir, à onze ans, jouer un sketch ou elle joue une chef yakuza, dans le plus grand des calmes. Mais sa place va finalement se retrouver très vite non pas devant les caméras mais derrière les micros et, dès 2004, elle va entamer une longue mais prospère carrière dans le doublage. Sachant que en 2004 elle avait 12 ans. Donc effectivement précoce, effectivement. On la remarquera surtout, non autres occidentaux, en 2011, avec le rôle de Madoka dans… bah euh… Madoka Magica. A partir de là, sa carrière ira toujours plus haut, toujours plus loin.
Faut dire aussi que Aoi Yûki est une personnalité… affable. Du haut de ses 1m45 elle déborde toujours d’énergie dans ses interventions publiques et rajoute au genki un côté frontalement geek, avec des références incessantes à la culture web ou aux oeuvres phares du moment, rappellant comme dirait TVTropes qu’elle est un peu One of Us. Et au délà de ses talents d’actrice – qui sont très larges comme on va le voir -, elle hésite pas non plus à s’essayer au dessin (dans un niveau plus que correct) et s’est peu à peu lancée ces derniers temps dans une carrière musicale qui est plutôt intéressante car… un peu expérimentale. Elle semble donc toucher à tout, réussir dans pas mal des choses qu’elle entretemps, tout en gardant un caractère unique, piquant, rigolo, bref c’est une chouette personnalité.
Bon que j’ai vraiment découvert qu’en 2017 quand j’ai enfin commencé à mater Symphogear. C’est toujours comme ça pour moi avec les doubleuses: me faut toujours la rencontre avec un rôle bien précis pour faire le lien et me rendre compte que tous ces personnages que je kiffais avait la même voix. Bon bah c’est via Hibiki que la rencontre s’est faite et c’est vrai que c’était pas le rôle le moins exigeant de sa carrière. Mais je vais pas nerdgasmer une fois de plus sur Symphogear, à la place temps de vous offrir le fruit d’un dur labeur, un dur labeur d’une heure dans cet après-midi de chaleur et d’attente: un classement graphique et ordonné des rôles d’Aoi Yûki.
Ce classement n’est pas exhaustif, je préviens ! J’ai fait l’impasse sur pas mal de rôles que je méconnaissais trop, j’ai fait un peu de tri, j’ai regardé du côté aussi bien des animés que des jeux vidéo, mais dans l’ensemble j’ai gardé de la carrière de Aoi Yûki « que » quarante rôles marquants. Imaginez, que quarante rôles marquants en quinze ans. Dur……
Ah et puis du coup pour faire le classement, j’ai mis en abscisse la puissance du personnage et en ordonnée son aura de « pureté.«
Du coup ça donne ça
Des années d’expérience pour offrir une preuve visuelle que Aoi Yûki est la meilleure pour vous offrir des petites patisseries capables de one-shot Dieu, c’est ça qu’on aime.
Maintenant, faisons le récapitulatif de chaque « zone », si vous le voulez bien. Cela vous permettra à vous de mettre un nom sur certains visages et à moi de justifier certains de mes classements, ce qui est doublement pratique !
Mais avant ça, un tweet qui résume bien Aoi Yûki:
Cela étant dit, on est bon, expliquons nous –
Zone en haut à gauche: 100% pur, la WWF a placé ces persos dans la liste des sourires à protéger
On va le voir, les petits bouts de choux qui irradient de lumière pure c’est une zone confortablement protégée par Aoi Yûki, mais commençons par les petits bouts de choix trop purs pour ce monde, ceux qui ont non seulement pleurés à la fin de Titanic mais aussi au début, au milieu et cinq heures après.
On commence du coup par le cas le plus extrême: Lotta de ACCA, experte patissière qui parvient héroîquement, par la seule force de sa tendresse et de ses bons sentiments, à mettre en PLS les plus durs conspirateurs de cet état fédéral un peu bordélique d’un point de vue politique. Ensuite on a un gros groupe de mignonnes petites choses éphémères: on y retrouve sans surprise Ichigo de Yumeiro Patissiere car il n’y a pas meilleure petit rouleau citronné que quelqu’un capable d’en faire un les yeux fermer. Le genre de personne qui ferait pleurer de bonheur Gordon Ramsay. Ensuite on a Kayo de Erased, poor little thing qui, well, est littéralement protégée pendant toute la série. Notez que Kayo ressemble un petit peu à Tohru de A Channel et Yuzu de A Silent Voice donc au delà du physique, le caractère parfois similaire entre les trois personnages peuvent tendre à faire penser que c’est la même personne qui navigue entre trois mondes parallèles très différents.
Dans The World God Only Knows, notez que Aoi faisait l’une de ses rares tsundere avec le personnage de Mio Aoyama. Comme toutes les tsunderes elle faisait ses grands airs mais au fond tu la savais pure et inoffensive, comme un petit shihtzu qui aboie pour montrer son envie de jouer. Je suis auto-mitigé, par contre, sur mon classement de Iris, de Pokémon, parce qu’en vrai sur le terrain elle est quand même balèze, mais j’ai essayé de prendre en compte le hors-terrain également, ce qui est un peu couillon quand j’y pense. Jugez moi dans les commentaires, soyez juste doux parce que la zone « pur et doit être protégé », c’est sans doute celle à laquelle j’appartiendrais. Enfin méga pure aussi est Kou de Wotakoi, qui semble à deux doigts de l’évanouissement dès que y’a quelqu’un d’autre à 100m autour d’elle, mais qui ganbare et s’épanouit tout le fil de sa série !
Enfin les trois derniers éléments clairs de cette zone sont Noel de Soranowoto qui, ok, est une soldat et surtout est l’esprit derrière la source d’armes de guerre ultra dangereuses. Mais elle ce qu’elle voulait à la base c’est juste faire des engins cools, l’état major a juste corrompu ses envies :(. Ensuite j’ai eu un peu de mal à classer Veronique de Gosick qui est intellectuellement plus fort que tout le monde mais par contre si jamais elle devait tuer un moustique dans la nuit, elle galérerait pas mal. C’est là dessus que je suis resté. Et enfin, Sayaka de Your Name fleure avec la ligne centrale, mais le bas de cette zone lui collait bien.
Zone en bas à gauche: Maléfique mais pas très dangereuse (physiquement)
Oui l’idée de l’abscisse c’est de classer la force physique des personnages, genre qui gagnerait dans une baston. On parle pas des dégats mentaux ! Non parce que sinon Megumi de March Comes In Like a Lion et son bully ultra-abusé de la pauvre Hinata, elle serait classée plus haute sur la jauge de puissance. Maléfique on vous dit !
Mais non à l’extrême j’ai choisi de mettre Sunako de Shi Ki qui, pareil, est ultra douée pour la manipulation des esprits et pour lancer l’extermination d’un village en colportant les bons mensonges, mais physiquement c’est pas trop ça. A la limite, elle gagne peut-être tous les combats de regard, c’est déjà ça… Derrière, on va pas se mentir: Yoshiko de Aho Girl elle est ultra maléfique. Péché à 100%. Plus une seule once de pureté, tout a été remplacé par l’idiotie. Et ultra faiblarde. Le coin bas-gauche est donc parfait pour elle.
Et léger spoil du futur animé Kanojo Okarishimasu parce que je suis un lecteur du manga donc je peux déjà classer Mami Nanami dans cette zone, sans aucun problème. L’ex au vénin acéré, qui aboie sans mordre, incroyable, ça colle bien à cette zone là. Idém pour Noa de Yamada-kun qui parle beaucoup, crée des troubles, secoue la merdasse mais son pouvoir est pas très belliqueux puis surtout elle est pas si méchante. Donc coin haut de la zone. Idem pour Kirara de Gundam Build Fighters qui peut parfois être un peu hautaine et agressive mais au final ça va, pas de danger.
Sur l’abscisse: pouvoir variable mais ni péché capital ni vertu cardinale
Sur l’abscisse pile, quelques personnages qui ne sont ni maléfiques ni pur. De gauche à droite: Touka de Boogiepop qui est sans doute le personnage le moins « puissant » de toute sa série, suivi derrière de Komachi, la soeur du brave héros de SNAFU, qui ne semble pas dans mon souvenir flou de la S1 naviguer sur un compas moral particulier, et qui est sans doute physiquement plus forte que son frère, ce qui veut pas forcément dire grand chose.
Du côté des « forts », on a évidemment Kino, qui fait de sa neutralité une force et effectivement c’est un personnage qui ne dégage ni aura de « oooh ptit chou <3 » ni aura de « marche moi dessus svp <3. » Et enfin on conclut avec le Boogiepop de Boogiepop qui est sans doute le personnage le plus « puissant » de toute sa série attendez hein.
Sur l’ordonnée: De la pureté à la vilénie, mais en puissance moyenne
Bon je pense que tous les personnages qui sont en « puissance moyenne » seraient quand même capable d’exploser à mains nues 90% de la Terre mais on est dans le monde des animés alors je dois revoir l’échelle.
De haut en bas, on commence rapidement avec Pascal de Nier Automata qui est un personnage étrangement adorable et idéaliste dans un univers qui ne l’est plus vraiment. Il est en tout cas plus fascinant et passionnant que l’auteur qu’il cite, c’est pas mal. Ensuite j’ai mis là Renne de la franchise Sen no Kiseki, est-ce que j’ai un peu piffé parce que je connais pas si bien que ça le jeu ? Oui ? Est-ce que j’ai quand même checké sur TVTrope si la fiche de ce personnage mentionnait une quelconque puissance particulière, histoire d’avoir la conscience tranquille et me satisfaire de ça ? Oui ? Est-ce que je devrais arrêter de considérer que lire l’article TVTropes est un moyen pertinent de pouvoir faire comme si j’avais joué/lu/vu une oeuvre ? Peut-être ?
Dans tous les cas, j’ai conclu avec Clementine qui est TRES TRES maléfique, mais d’une puissance très moyenne dans l’univers de Overlord. Ok elle tue des gardes de base mais dès qu’un personnage a un vrai nom, là elle assure plus grand chose. Note: Overlord est devenu moins bien depuis que y’a plus Clémentine, et elle est apparue que deux épisodes. Hasard, coïncidence ? Je ne sais pas, mais sachez que pour l’anecdote mon crush de seconde moitié de lycée s’appelait aussi Clémentine voilà vous en savez plus sur moi.
Milieu parfait
Evoli est un milieu parfait. Ni pur ni maléfique (ça dépend de ce que vous en faites), ni trop puissant ni trop inoffensif. Yep. Meilleur que ce poseur de Pikachu.
En bas à droite: Maléfique et balèze
Ah les méchantes qui peuvent te tuer en t’eternuant dessus et faire « ara ara » après ça <3.
Bon dans l’extrême coin, on a évidemment Shutendouji de Fate/Grand Order. Elle aime infliger la souffrance, est balèze comme tous les personnages de Fate, et te souffle dans l’oreille des mots tendancieux et prononcés d’une manière qui font que ça ne va pas au cerveau mais directement au centre de votre libido. Un personnage si rempli de péchés que si vous montrez au pape un fanart de Shutendouji, la rumeur veut que le catholicisme, dans son ensemble, explose. Pas mal, donc, d’autant que le personnage a été désigné en se basant sur le physique d’Aoi Yûki. Je ne saurais jamais si c’est le meilleur compliment ou pas.
Derrière on a un bon trio méchant un peu sociopathe avec évidemment en tête de liste Tanya de Youjo Senki qui est certes moins « evil » que ce que le titre de la série indique mais moi je pense que quelqu’un qui fait trop bien son travail dans l’espoir de bosser moins c’est quelqu’un de fondamentalement pécheur au maximum. Derrière on a Suisho de Granbelm qui existe que pour marcher sur une héroïne en faisant ara ar ara, pas mal, top. Et puis évidemment Krul Tepes de Seraph of the End parce que, eh, loli vampire c’est un style, mais méchante loli vampire c’en est un autre. Après j’ai arrêté de suivre Seraph y’a cinq ans donc ptet que le perso est pas si méchant je sais pas.
En parlant de vampire avec des pouvoirs pétés, j’avais oublié que Mina Tepes de Dance in the Vampire Bund faisait partie du CV de Aoi Yûki. Deux Tepes dans le même CV, et deux personnages qui sont pas liés par le sang… Etrange, mais vrai. On retrouve un peu plus bas sur l’abscisse de la puissance Melie de Radiant, fort logiquement, tandis que Tatsumaki de One-Punch Man (qui est certes du côté des « gentils » mais a son petit caractère un peu hautain) et Juubei de Hyakka Ryouran (qui est là plus par élimination parce que je me voyais mal la mettre dans la zone « pureté ») clôturent la zone.
En haut à droite: Adorables mais peuvent tuer Dieu en éternuant
Cette zone c’est le couloir de la mort de Japan Expo (vous vous souvenez de Japan Expo ? C’était tellement 2019.)
On va commencer exceptionnellement par le bas de la zone, sur les personnages moyennement-mignon moyennement-balèzes avec le trio Tamaki de Fire Force (meilleures larmes de 2019, don’t @ me), Borr de SSSS Gridman (je voyais pas où le mettre ailleurs) et Diane de Seven Deadly Sins (plutôt balèze, un poil adorable.)
Mais alors après ok, c’est le bordel: de gauche à droite on a donc Melie de Radiant, fort logiquement, accompagnée dans la zone de Futaba Sakura de Persona 5 (que tout le monde veut protéger à tout prix mais qui a les pouvoirs nécessaires pour savoir tes plus terribles secrets nocturnes), Maya de Ace Attorney (passe son temps accusée de meurtre à cause de son côté bonne poire mais est quand même capable d’invoquer les putains de morts ce qui est tétra balèze) et Tsuyu de My Hero Academia (ptet pas la plus balèze de sa classe, mais qui ne rêve pas de voir Fropy au firmament du classement des héros ?)
Après l’embouteillage continue et on a une très grosse zone « MEGA CUTIE PIE et MEGA BADASS. » C’est là dedans que j’ai donc mis Lystheia qui est manifestement capable de détruire à elle toute seule la majorité des maps de Fire Emblem ce qui témoigne autant d’une grande puissance que d’un équilibrage un peu étrange. Derrière on a Honoka / Cure Grace de Healin’ Good Precure qui, comme toutes les Precure, est autant capable d’aider les mamies à traverser que de faire des belles clothelines from hell aux méchants vilains d’une autre dimension. C’est dans cette zone, logiquement, que se trouve aussi Yuuki Konno de Sword Art Online. Les esprits les plus cyniques me diront que en dehors du jeu, ok, bon, elle peut même pas marcher sans se casser trois rotules, mais dans le jeu ? Oh boi oh boi, elle bat même Kirito. Elle bat même Kirito, ptn. Rien qu’écrire cette phrase j’aurais du la mettre tout à droite, bon tant pis.
Un peu plus bas, un autre perso de Fate avec Okita qui est « Saber, mais qui avale… du médicament anti-toux. » Et tant qu’on est dans Fate, reparlons de la coupe au bol de Shutendouji et de Aoi Yûki qui se retrouve dans le chara-design de Menat, un des persos DLC de Street Fighter V. Caractère un peu débilou, on a envie de l’aider et de la protéger sauf que, eh, c’est un personnage de Street Fighter donc ça fait dire que normalement elle est capable d’infliger un Perfect à Akuma. Normalement.
Après on en arrive évidemment au point Symphogear habituel avec l’apparition attendue de Tachibana Hibiki qui commence la série comme un petit bouton d’or que t’as envie de protéger des vents glacés de l’hiver et qui termine, soixante épisodes plus tard, en dégageant la puissance et l’aura des jardins suspendus de Babylone. On l’appelle officiellement « déicide » pendant toute une saison, rien que ça. Elle est accompagnée dans cette zone de deux personnages issus de JV: Platinum the Trinity de Blazblue qui rappelle que dès 2009, déjà, Aoi Yûki faisait les magical girls les plus badass de la planète. Et à côté de ça on a Anila, de Granblue Fantasy, qui est un personnage lié au zodiaque donc remarquablement balèze de base mais qui a ce design mouton qu’on a envie de caliner un peu. Toucher… des cornes… en faisant pat pat…
Donc bref, tout ça pour clôture sur l’extremité totale de cette zone avec Madoka parce que tu peux être une mignonne petite chose qui a l’air de pouvoir se casser à chaque souffle mal géré et derrière être juste une quasi-divinité. Attendez j’ai dit quasi-divinité ? Divinité tout court. Calmement.
Bref, voilà voilà, ça devait être un graphique pour le fun, ça m’a pris tout mon après-midi. Mais j’ai reçu mon colis, je suis un homme heureux, et au moins quand je relirais cet article dans deux ans je serais ptet fier de mes conneries. Où pas. Qui peut savoir ?
Maintenant plus qu’à faire le même graphique avec Kana Hanazawa mais là ça serait un travail étalé sur plusieurs années je pense…. Le travail d’une vie en perspective…
3 commentaires
BNA
J’aime beaucoup Aoi Yûki alors j’ai trouvé cet article très sympa. Petite erreur je pense : Noel ne vient pas « de » Kannagi, c’est son nom de famille 🙂
Amo
Le pire c’est que j’ai vu Soranowoto y’a deux mois donc j’ai ZERO excuse à part la précipitation.
Yattoz
Une analyse fascinante d’un rare détail.