Mangas & Animes

Mes p’tits Gunplas

Y’a des cycles un peu bizarre dans ma vie, et le fait que ça fait quatre ans maintenant qu’à chaque mois de janvier j’ai une envie de ouf de me faire des gunplas en est clarement un. Pourquoi spécifiquement en janvier ? Mystère. Y’a deux ans c’était parce que je m’étais maté Gundam Build Fighters, y’a trois ans c’est que j’avais envie d’une tâche calme et reposante qui implique pas d’écran après une année de confinement à avoir un peu abusé de lumière bleue…

Donc bref, on est en janvier et là j’ai une envie de gunpla. Peut-être pas aidé par le fait qu’hier je me suis baladé à Paris, j’ai fini boulevard Voltaire dans la boutique Bandai et que je suis reparti avec trois nouvelles caisses à monter, ce qui du coup fait que j’ai continué à faire grandir un backlog Gunpla qui commence à prendre une certaine place chez moi. Les mangas ça va, c’est une pile qui occupe qu’une partie négligeable de mon bureau. Sept boîtes de gunpla ? Ca commence à faire une sacrée tour, et une bonne raison de s’en occuper.

En conséquence, voilà donc un article très bloguesque où je vais vous parler de mes gunplas déjà montés. Pourquoi ces modèles là, ce que j’en ai pensé au moment du montage, ce qu’ils m’inspirent – sachant que de toute façon je suis surtout là pour poster des photos et exhiber ma collection qui commencent doucement à grimper. Essayez d’ailleurs de pas trop inspecter de près les photos – certains des gunplas commencent à avoir quelques années et à force de passer leur vie sur des étagères et des bibliothèques il se pourrait que… erm… ils aient un peu pris la poussière. J’ai profité de la séance photo pour les passer dans un tissu dépoussiérant mais c’est pas forcément les trucs les plus facile à nettoyer – pour des raisons que j’expliquerais plus tard.

L’occasion de ressortir mes screenshots out of context de Gundam Build Fighters, la (très chouette) série Gundam dédiée au montage des gunplas

Avant de commencer, ptet que certains et certaines ici se demandent ce qu’est le gunpla donc très vite – c’est des maquettes à monter soi-même, la majorité du temps de méchas, robots et machines issus de l’univers Gundam. La particularité du gunpla c’est que ça ne demande pas un matériel immense parce que y’a tout un système de clips et de mécanismes assez pointus qui permettent de monter l’objet avec uniquement une pince à découper. Pas besoin de colle, de règle, de tournevis ou quoi – tout se fait en découpant et en montant des pièces dans un ordre très précis, dicté par un manuel qu’il faut suivre scrupuleusement. Comme un meuble Ikea, en gros ! Enfin non, pas « en gros », en petit… Du coup…

Les maquettes sont classées en plusieurs niveaux d’échelle et en plusieurs niveaux de difficulté. La majorité de ce que vous allez voir dans cet article c’est du HG, c’est à dire le niveau de base – les Gunpla sont à une échelle petite, et le nombre de pièces à découper et monter est accessible. Derrière il y’a le niveau MG si je veux quelque chose avec une plus grande échelle tout en restant assez simple. Si je préfère plus de difficulté, il y’aura le RG – même échelle qu’un HG mais là il y’aura beaucoup plus de pièces. Du coup ça va me permettre un gunpla avec encore plus d’articulations et de détails, mais en contrepartie je vais avoir des manipulations un peu plus techniques à faire (même si là encore, le matériel à utiliser restera assez limité.)

Sachant que si vous avez peur de pas être suffisament manuel pour ça, partez quand même rassurés ! A titre personnel je ne suis pas un très grand bricoleur et j’irais même jusqu’à dire que je ne suis pas très doué de mes mains – j’ai une fâcheuse tendance à rêvasser et à me déconcentrer qui fait que parfois mes mains sont obligés de travailler sans l’aide du cerveau, ce qui amène à des manipulations malencontreuses. Mais j’aime pourtant plutôt bien le fait de monter des trucs en suivant des manuels – j’aimais déjà plutôt ça sur du Ikea, alors très vite quand j’ai découvert en profondeur le monde des Gunpla, ça m’a très vite beaucoup plu.

Pour moi les montages de maquette c’est pas du stress c’est au contraire une sorte de moment de zen, où je met de la musique en fond ou ma playlist karaoké sur ma télé, et je passe deux-trois heures à suivre à la lettre les instructions d’un manuel, en m’extasiant des idées d’ingénierie malignes et en voyant peu à peu mon petit robot prendre vie. En me permettant en outre de me concentrer sur une tâche de manière un peu intensive, ça me détend pas mal. Du coup j’aime bien en faire ! Mais vu le prix des maquettes, c’est aussi un truc que je peux pas faire à rythme très régulier !

L’intérieur d’une boîte, avec les pièces qui attendent tranquillement leur découpage et leur montage !

Même si ok, le prix des Gunpla ça reste plutôt honnête – après, comme tout, ils ont un peu pris cher avec l’inflation, les HG restent généralement entre 15 et 20€, ce qui est pas si mal vu la qualité de ce que c’est. Mais même si je me faisais qu’un gunpla par semaine, ça monterait très vite à un budget conséquent ! D’autant que plus un modèle est riche en pièces ou est rare, plus les prix montent – et si en plus vous commencez à sortir de Gundam pour aller voir les HG d’autres franchises, ça peut taper un peu. Il m’est arrivé d’acheter un HG à 40€, ce qui est tout de suite différent ! Sans compter les MG qui sont minimum à 35€ et peuvent monter facilement à une centaine d’euros….

(Bon et je vous parle pas des modèles à très grande échelle et très grand niveau de détail, genre les Perfect Grade où là j’ai vu du 200€, mais c’est très exceptionnel.)

(J’espère quand même qu’un jour je serais suffisament aisé pour m’en faire un.)

(Même si le problème va pas forcément être le prix mais surtout la place chez moi qui est de plus en plus dure à trouver donc ça attendra quand je vivrais dans plus grand, haha.)

Wah le budget qu’il a du mettre si le montage a pris trois jours !

Bref, retenez juste que le gunpla est une activité que je trouve assez accessible, dans l’ensemble. C’est beaucoup moins compliqué qu’on pourrait le croire à monter (il suffit de savoir suivre des instructions visuelles), ça demande pas beaucoup d’investissement au préalable (il faut une pince à découper de bonne qualité, et si possible une pince à épiler pour tout ce qui va être stickers à coller) il y’a moyen de trouver des gunplas d’entrée de gamme à pas trop cher qui peuvent vous servir de premier essai (ceux de la série la plus récent sont souvent les moins onéreux, d’ailleurs) et ça commence à être trouvable dans de plus en plus d’endroits (je commence à en voir en magasin de jouet.) Si vous n’en avez jamais fait, n’ayez pas peur de tenter ça au moins une fois – c’est le genre d’activité manuelle qui booste un peu l’égo à moindres frais.

D’ailleurs même si vous n’êtes pas forcément féru de l’univers Gundam, je pense que y’a quand même un petit plaisir à monter un mécha – prenez celui dont le design vous parle le plus et lancez vous y, c’est absolument pas grave si vous connaissez pas la série ou l’univers, personne vous jugera. Regardez, dans cet article vous allez constater que j’ai pas vu genre la moitié des séries concernées par les méchas montés. Souvent j’y vais juste parce que le mécha a l’air cool.

Cela étant dit ! Temps donc de vous montrer ma ♪ ptite collection ♪.

Bon ça c’est une photo de groupe prise un peu à l’arrache, et il en manque encore cinq ou six, manque de place oblige.

Ah oui je parlais de la poussière sur certaines figurines (ça se voit un peu sur celui au centre d’ailleurs, jpp) mais je vais être clair aussi sur un autre truc: je suis pas très… perfectionniste sur mes gunpla. Ce que je préfère c’est le fait de les monter mais je suis pas forcément pas très intéressé sur le fait d’aller « au délà » du montage. Je sais que pas mal les modifient, les repeignent, créent des effets, repassent dessus avec du papier de verre pour virer toute trace de découpage de pièce… C’est pas ce qui me passionne, haha. Du coup si vous regardez vraiment dans le détail vous verrez que parfois on voit des traces de découpage, des finitions pas forcément méga poussées… Moi ça me va, je les aime pour ce qu’ils sont, mais si vous êtes un pro du gunpla, vous allez sans doute gerber d’effroi devant certains détails.

De même, d’ailleurs – je suis nul avec les poses ! Je sais jamais comment les faire poser et, en règle générale, comme ça reste des objets assez fragiles, j’ai peur de les casser au moindre geste du coup j’expérimente assez peu ! J’essaie de leur faire prendre des poses qui leur permettent au moins déjà de rester debout de manière un peu stable et c’est vrai que derrière j’essaie pas d’aller plus loin. Là pour les photos j’ai essayé de leur offrir des poses honnêtes mais, bon, ça reste pas ouf.

Du coup allez, on commence – et ça va être le premier que j’ai fait, le Gundam Barbatos de base !

Je disais taleur que commencer avec des gunpla de la série en court était souvent moins cher – c’était le cas pour ce Barbatos, que je me souviens avoir acheté pour dix/douze euros à la Japan Expo 2016 sur le stand Bandai alors qu’on était en plein dans l’intervalle entre les deux saisons de Mobile Suit Gundam Iron-Blooded Orphans. Je l’avais pris « pour m’y lancer et pour tester », je me souviens l’avoir monté très peu de temps après lors d’un aprem maquette avec des potes, ça avait été une bonne expérience et un bon moyen de mettre le pied à l’étrier. J’avais pris le petit stand de pose avec, ça coutait cinq euros. Du coup il l’a que pour lui, bravo !

C’est un Gundam dont j’aime toujours pas mal le design – je ressortais à l’époque de la première saison que j’avais bien aimé, donc en plus j’avais pris cette maquette spécifiquement parce que c’était peut-être le premier modèle Gundam pour lequel j’avais un peu d’affection. Je veux dire avant IBO mon expérience de Gundam c’était la trilogie de films résumant la série originale (où j’avoue avoir été plus passionné par les personnages que par les designs des méchas en eux-même), cinq épisodes de SEED et un de G no Reconguista. Donc oui ça a bien aidé à trouver la motivation de s’y mettre.

Mais du coup derrière j’ai enchaîné avec… aucune autre maquette. Bah oui – à l’époque je savais pas encore trop où s’acheter des Gunplas et puis surtout j’avais pas moi-même le matériel de montage ! Pour le Barbatos on m’avait prêté la pince à découper, mais si je voulais en refaire il allait falloir que j’investisse dans une pince. Oh c’est pas cher mais… il fallait que je pense à la prendre ! Et je n’ai jamais pensé à la prendre ! Heureusement un ou deux ans plus tard, pour mon anniv, je met sur ma wishlist « de l’équipement pour du gunpla », c’est pas tombé dans les oreilles de sourds et on m’offre la pince à découper, la pince à épiler, le papier de verre et un beau support vert millimétré pour monter les choses de manière clean. Un cadeau qui tombe bien parce qu’entre temps j’ai maté Gundam Build Fighters sur Crunchyroll, et ça m’a redonné bien envie de m’y mettre. Du coup mon second montage sera…

Peu importe l’angle de vue choisi, je pense que j’arriverais pas à rendre honneur donc euh.. oui.. c’est Super Fumina de Gundam Build Fighters Try. C’est un perso de l’anime… en format mécha… Je pense que l’illustration sur la boîte sera plus claire…

J’ai maté la moitié de Gundam Build Fighters Try (faudrait que je reprenne d’ailleurs) mais en gros si j’ai bien compris c’est juste qu’un des personnages est tellement à fond sur Fumina (fille super sympa qui fait partie du trio de protagonistes de la série) qu’il a construit un gunpla à sa gloire, qui lui ressemble. Un peu creep dit comme ça mais bon du coup ça a permis à Bandai de sortir officiellement un gunpla à l’effigie du personnage, y’a pas de petits profits !

Sachant que le montage de personnages en maquette ça existe tout à fait mais là on entre dans une autre marque – en l’occurence Figure-Rise. C’est très similaire, ça demande là aussi peu d’équipement et un suivi d’instruction assez précis, sauf qu’au lieu de monter des robots, vous montez (sans mauvais jeu de mot) des personnages. Par exemple pour Gundam y’a eu une Figure Rise pour Suletta Mercury ! Mais vous y trouverez aussi du Dragon Ball (Goku est un modèle assez répandu), du Kamen Rider et beaucoup de Digimon, entre autres.

A titre perso, Super Fumina a été pour moi une expérience qui m’ai convaincu sur le fait que faire des maquettes humanoïdes c’était pas vraiment mon délire – je trouve le résultat fini pas forcément très joli, et d’un point de vue pratique c’est même la seule maquette que j’arrive absolument pas à faire tenir debout. Là elle tient grâce à un stand vendu à part mais honnêtement il est même pas réellement adapté à sa taille – il est juste là pour pas qu’elle se casse constamment la gueule. C’est surtout le visage que j’aime pas – très plat, pas très intéressant à monter. Puis beaucoup de stickers à coller…

(Oui je déteste coller les stickers sur les gunpla, haha.)

Bref, ça m’a un peu montré que c’était pas ma came les trucs humanoïdes mais c’est pas dramatique, on enchaîne derrière sur autre chose !

C’est le bon vieux Zaku, dans sa version Mass Production la plus basique qui soit. Je l’avais acheté en combo avec la Super Fumina à une Japan Expo Sud (je sais plus quelle année – 2017 ou 2018 ? C’est flou.) Pourquoi lui ? Parce que si je dois vous confesser un truc c’est que j’aime bien les designs des Zaku. Ce côté un peu rondelet, le petit oeil rouge se mouvant au sein du casque, l’armada d’armes sans subtilité, les épaulettes en forme de boule de pique… Y’a un truc avec cet aspect assez brut de décoffrage et assez bourrin qui me parle plutôt bien ! Et c’est vrai que du coup c’est toujours des expériences assez sympas à monter: c’est pas mal de grosses pièces, et ça tient debout assez aisément derrière. Jamais été déçu par un Zaku !

… Même si ok, celui-ci à un petit défaut: ses armes se cassent toujours la gueule. Là vous voyez sa hache et sa mitrailleuse à terre parce qu’elles passent leur temps à tomber de là où elles sont censées être rangées. J’arrive PAS à les fixer. Oh, et vous voyez les deux tuyaux qui sont sur le côté des jambes ? Enfin sur le côté de la jambe droite parce que je vous ai mis une photo où le bazooka cache la jambe gauche, attendez je vous en met une autre…

Du coup ouais les tuyaux aux jambes… Bah eux aussi ils passent leur temps à se casser la gueule ! Ah oui, et les missiles à ses pieds se baladent aussi pas mal ! Et ça m’attriste énormément ! Du coup je le manipule toujours avec beaucoup de prudence. Malgré son côté bourru, il reste très fragile… Sacré Zaku…

Voici le Star Burning Gundam issu lui aussi de Gundam Build Fighters Try ! Il m’avait été offert en 2019 pour mon anniversaire – mais je n’ai pas été très sympa, j’ai attendu 2021 pour enfin le faire. Et quel dommage que j’ai autant attendu parce que de tous ceux que je vais vous présenter aujourd’hui, c’est clairement un de ceux que j’ai préféré monter. Pour une raison toute simple – il y’a tellement de couleurs ! Le montage est multicolore, tu passes par pas mal de petits plastiques assez différentes, et tu visualises assez aisément les différentes imbrications de pièces grâce justement à cette grande variété de couleurs.

Globalement, les modèles issu de Gundam Build (à l’exception de Super Fumina) sont vraiment chouettes à faire parce que tu sens clairement pendant toute la conception que c’est des méchas conçus avant tout pour être des maquettes funs à monter derrière – ce qui n’est pas étonnant quand ça vient de la série dédiée au gunpla. Y’a beaucoup de couleurs pétantes, beaucoup de créativité – vu qu’ils sont pas obligés de rendre les méchas « crédibles » dans des univers militaires et spatiaux souvent assez tragiques, les mecha designer se sont clairement fait plaisir !

Une tendance que j’ai pu d’ailleurs confirmer dès le modèle suivant…

Début 2022, je mate donc la moitié de Gundam Build Fighters Try et très vite je me retrouve boulevard Voltaire à acheter d’autres boîtes comme un gros iencli. C’est le début de mon année de chômage, j’ai besoin de me reposer du coup je vais faire un très gros stock de boîtes. Et on commence du coup avec le GM Cardigan, venu donc de la série pré-citée ! Et c’est le mécha de Fumina, justement – mécha que j’adore ! Pétant avec son jaune, il est ultra-armé, il ne fait absolument pas dans la subtilité. C’est aussi débile et bourrin qu’un Zaku, avec la multitude de petits détails qui rendent le montage vraiment chouette. Comme ça vient de Build Fighters, là aussi on est sur un modèle où on s’amuse vraiment bien, même si il est moins fourni en couleur que le Burning.

Toujours aujourd’hui c’est un modèle que j’aime bien regarder, et c’est ptet celui qui a la moins pire pose. Même si là aussi, je fais très très attention quand il s’agit de le manipuler: les deux boucliers latéreaux ont une petite tendance à se décrocher pour un rien. Et quand je dis « un rien », je le pense: par exemple pendant que j’étais en train de le prendre en photo, et alors que je le touchais pas, un des boucliers a juste choisi de tomber, comme ça, pour le fun. Je ne sais pas à quel point cette fragilité est inhérente au modèle – il est très probable que j’ai pas été très bon lors du montage…

Tant qu’on parle de Fumina et de Build – une petite mention pour mes deux SD Gundam ! Celui à gauche est le Gundam Zero issu du film Gundam Wing Eternal Waltz, celui à droite est l’autre gunpla-phare de Fumina, son SD Winning Gundam !

Les SD Gundam c’est rigolo mais c’est assez frustrant à monter, pour une raison très simple: c’est fini en une demi-heure, grand max ! Y’a très peu de pièces, y’a assez peu de difficultés donc ça se fait extrêmement vite, là où je suis entre deux et quatre heures sur un HG. A dix/quinze euros la boîte, ça en fait du coup un plaisir… un peu plus cher qu’on ne pourrait le croire.

Néanmoins, en petit achat d’appoint… bah c’est pas mal ! Le Winning Gundam je l’ai monté peu après avoir fini le Cardigan, ça m’a permis de prolonger un petit peu ma soirée maquette sans me lancer dans un nouvel HG (que j’aurais sans doute dû interrompre en cours de route, ce que je déteste – je tiens toujours à faire mes gunpla d’une seule traite), donc clairement ça a trouvé pour moi son utilité. Ce que je veux dire, en gros, c’est que faut pas faire comme moi quand, en 2018, je m’étais lancé dans le Gundam Zero – j’avais préparé mon matos, calé ma soirée entière… et fini le truc super vite, me retrouvant avec rien d’autre derrière, ayant largement surestimé le temps que ça me prendrait. Là j’étais un peu deg. Mais eh, j’avais un SD de ce qui est peut-être mon Gundam favori en terme de design donc je restais positif ! Mais un peu deg quand même !

Après, autre usage sympa pour les SD: s’initier au gunpla, tout simplement ! Je crois que le modèle est pas mal conseillé pour les enfants, et c’est vrai que ça fait sens de les envoyer d’abord là dessus, les HG pouvant quand même être assez durs pour des 8-12 ans.

Mais peu importe votre âge: un SD Gundam peut aussi être un bon moyen d’expérimenter à pas trop cher et sans y sacrifier trop de votre temps donc ça a son interêt. Et puis c’est vrai que les designs proposés sont souvent assez mignons – vraiment le Winning Gundam et son petit ^v^ il me met bien à chaque fois que je le regarde.

Sachant que si le petit ne vous intéresse pas… Je peux vous proposer quelque chose de bien plus gros !

Comme j’ai pas encore vu la série je peux pas en être sûr mais je crois que j’ai un crush de ouf sur les designs des méchas dans Gundam Wing. Parce que là, à l’instant, j’ai évoqué vite fait mon amour pour le Zero et ses petites ailes (spoiler; on va le réevoquer plus tard), mais on reste dans la même série avec ici le Gundam Heavyarms, toujours dans la version film Endless Waltz. Là aussi un design que j’aime beaucoup – j’aime cette surabondance absolument délirante en terme d’armements. Y’a pas une partie du mécha qui sert pas d’arme ou de lancement de projectile, et ça franchement c’est un truc qui – je sais pas pourquoi – me plaît bien. Genre les batteries de missile sur les tibias et sur les épaules ? Mamma mia. J’aime bien le côté très extrême de la proposition. Et quand je me rends compte que dans le même film, en plus du Zero et du Heavyarms, on a le putain de Deathscythe avec sa faux de gros émo, je sens que ça sera pas le dernier gunpla Wing que je ferais dans ma vie. Trop de designs abusés que je kiffe bien.

Cela étant dit, hors des questions de design – le vrai truc important c’est qu’ici on sort du HG pour enfin évoquer le MG ! Et si vous vous posez la question – oui oui c’est plus grand et plus gros.

On passe d’une échelle 1/144 à 1/100, ce qui fait une petite différence !

Bon à part ça, pourquoi ce modèle et pourquoi en MG ? Alors en fait je l’ai acheté en janvier 2022 à un moment où mon envie de gunpla était quasi incontrolable, et où j’en étais à mon second passage en boutique en moins de quinze jours. Et ce jour-là, je suis entré avec l’envie de tester du MG. J’en étais à mon cinquième ou sixième HG, je voulais expérimenter la taille au dessus. Du coup je me suis baladé au rayon, et j’ai essayé de trouver un modèle qui me plairait sans pour autant me ruiner trop, un MG pouvant escalader très vite en terme de prix – il n’est pas rare d’en trouver chiffrant autour d’une centaine d’euros ! Et je voulais justement pas trop dépenser pour ma première fois: ça serait bête de payer cher pour découvrir au bout de cinq découpages de pièces que j’aimais pas les MG…

Le choix du Heavyarms s’est donc fait à la fois car c’était un des moins cher et, ça tombait bien, avait le design qui me plaisait le plus. Si mes souvenirs sont bons j’avais hésité entre lui, le Zaku de Char (mais j’avais la version HG qui m’attendait à la maison à ce moment-là donc j’ai préféré varier) et le God Gundam (qui, il est vrai, ne manque pas d’être séduisant, remplaçant les 300 000 missiles avec juste un POING VENGEUR DE LA JUSTICE.) Et au final pas de regret: je suis ravi de mon expérience de montage avec le Heavyarms ! Il a tout ce que j’aime: de la couleur, un aspect mastoc sans concession, beaucoup de petites armes, et un bon niveau de détail !

Et puis plus largement, cette première expérience MG a été un ravissement pour moi. Le changement d’échelle et le fait de manipuler des pièces plus grosses m’a offert un montage très confortable, très plaisant, et rendu assez varié par la multitude de petits trucs en plus qu’une plus grande taille permet de faire. Que ce soit la mise en place des différents mécanismes liés aux armes ou la plus grande facilité de faire poser son mécha, c’est un montage simplement plus facile et plus agréable. Pas de montée de difficulté, bien au contraire !

Du coup, cool, les MG c’est super, on a envie d’en faire plus, et puis on se rappelle que c’est deux à cinq fois le prix d’un HG. Arrive derrière la prise de conscience que c’est condamné à devenir un petit plaisir luxueux qu’on ne peut se permettre qu’à un rythme très limité. Comme après ça j’ai enchaîné un an de chômage et un an de formation professionnelle, les raisons et les possibilités de réinvestir dans un autre MG ne se sont plus vraiment présentées mais… qui sait ? Bientôt la possibilité de s’en reprendre un ? Ptet que cette fois je prendrais le Deathscythe, héhé…

On retourne un peu en arrière pour celui-là d’un point de vue chronologique – je me souviens l’avoir acheté en janvier 2021 et l’avoir monté le soir même de son achat parce que je kiffais trop son design. Eh oui, c’est le Crossbone Gundam de Gundam X (anciennement Twitter) ! Je dis « eh oui » comme si c’était une évidence, comme si Gundam X était la série Gundam la plus connue de l’histoire ce qui serait un très grave mensonge à proférer ! Non bah là pour le coup j’ai juste flashé niveau design: c’est un mécha tendance pirate, c’est cool non ? Et j’avoue qu’au délà de son casque orné d’un crâne rieur, j’aime également beaucoup le gigantesque X qui est formé dans son dos et le flingue qui est designé… bah comme un pistolet de l’ère de la piraterie. Trop de trucs cools autour de ce design.

Le truc un peu surprenant c’est que par rapport aux autres Gundams… il me paraît tout petit !

Le Crossbonne Gundam entouré du Winning Gundam et du Gundam Aerial

Comme on essaie toujours de respecter la même échelle à chaque fois (1/144), est-ce que c’est canon que le Crossbone est beaucoup plus riquiqui que les autres ? Où alors est-ce que les Gundam des séries des années 80 ou 90 étaient plus petits ? Je verrais ça très vite – j’ai un RX48 qui m’attends !

En tout cas, sa petite taille je m’en étais pas rendu compte lors du montage – qui s’était passé de manière assez fluide. Je me souviens pas de difficultés particulières. J’avais très peur qu’il soit facilement déséquilibré à cause de son gigantesque X dorsal… mais c’est peut-être un de mes gunpla les plus stables. D’un point de vue physique. Mentalement je sais pas, il m’a jamais rien dit et-

STOP ! PAUSE ! ON ARRÊTE DE PARLER DE GUNDAM !

Car il va être temps de parler de Sakura Taisen !!!! Avec le Kobu-kai de Sakura, issu tout droit du premier jeu, sorti sur Saturn il y’a fort fort longtemps ! J’y ai jamais joué mais j’adore le design et j’ai vu l’animé ! Du coup quand je l’ai vu en boutique – là aussi début 2021 – j’ai assez vite craqué, malgré un prix… mmm… un peu plus élevé que le reste des HG. Genre 40€, presque le double de beaucoup des autres 😭. Mais écoutez c’était début 2021, j’avais économisé beaucoup d’argent grâce au confinement, pas encore d’inflation, mon budget loisirs était un peu plus extensible ! Je sais pas pourquoi j’essaie de m’excuser alors que payer 40 balles pour un HG je vais le REFAIRE plus tard dans l’article !

Bref: c’était un plaisir à monter, ne serait-ce parce que ça me paraissait assez différent par rapport aux machines Gundam que j’avais fait jusqu’ici. Y’a un ou deux trucs où j’ai pas forcément bien compris l’interêt: par exemple tu peux monter l’intérieur du cockpit de manière détaillée, avec le personnage installé à l’intérieur et tout et tout… mais le procédé pour ouvrir la machine est assez compliquée donc du coup non seulement je l’ai jamais fait, mais en plus au bout de trois ans j’ai… euh.. oublié c’était quoi le procédé en question. Mais c’est le genre de petit détail supplémentaire qui tend à me faire penser que les 40 balles sont pas là uniquement parce que c’est une licence externe mais aussi parce que y’a pas mal de petits détails et de trucs en plus que tu retrouves pas forcément sur du Gundam. Genre regardez au niveau des épaules: y’a un fil en tissu véritable qui est là pour représenter les tuyaux, et c’est le genre de truc que pour l’instant j’ai croisé que dans ce modèle précis.

Donc ce que je pense et je théorise: quand c’est un modèle non-Gundam ça coûte plus cher parce que y’a des frais de licence, du coup pour compenser et faire passer la pilule du prix plus élevé, ils ajoutent des détails en plus. Ca me paraîtrait pas con. Et ça se vérifie dès le suivant…

On part du côté de 86 EIGHTY SIX avec le Juggernaut de Shin’ei ! L’achat n’a pas été réflechi: j’arrive en boutique début 2022, je vois les boîtes, j’ai tout de suite sorti ma CB parce que hors de question de laisser passer l’opportunité de monter un mécha issu d’une de mes séries favorites récentes ! Sans compter le bonus évident qu’est celui d’avoir affaire à une machine… quadrupède. La variété est donc au rendez-vous ici.

Enfin, je dis ça mais je dois vous confesser que ce qui me motive le moins dans le montage d’un gunpla c’est le montage des membres – bras et jambes. Pour une raison là aussi très con: on fait… deux fois la même chose. Monter une jambe ? Cool, on découvre un système, on l’applique, fun. Monter la seconde jambe ? Ah… faut refaire la même chose… Découper les mêmes pièces… Les remettre de la même façon… Une routine commence déjà à s’installer dès la seconde…

Alors imaginez quand y’en a quatre ! Et là y’a même pas de variation « on fait la gauche puis la droite donc on doit inverser » – on fait deux gauches ET deux droites donc on double l’aspect routinier des membres ! Terrible ! Intolérable ! Insupportable ! Absolument disgusting !

Bon blague à part, ça restait un montage cool. Là aussi y’a pas mal de détails bonus – encore une fois l’intérieur du cockpit est un peu plus détaillé que le reste, et y’a pas mal de temps qui avait été passé sur le corps principal du mécha, qui lui était vraiment très chouette à faire. Puis en bonus on a une petite figurine de Léna ainsi qu’un robot de munitions ! Ca fait plaisir ! Donc oui, j’ai passé du bon temps malgré le double de membres par rapport à d’habitude, ne serait-ce que parce que monter un élément d’une de ses séries favorites ça fait quand même pas mal de bien. Du coup j »en ai un autre de Juggernaut qui m’attends en réserve, ça va être une bonne soirée en perspective.)

(Même si – petit bémol de la série 86 d’un point de vue gunpla – les Juggernaut sont pas très différents les uns des autres donc je sais que même si là je vais faire la version avec un canon encore plus vener, bon bah ça va être grosso merdo la même chose, haha.)

J’aime bien les Zaku, donc forcément à un moment j’allais me frotter à celui de Char Aznable, dans sa version la plus pure – celle de la série originale ! Comparé au Zaku de base, celui-ci est un peu moins récalcitrant sur tout ce qui va être objets: en même temps il est beaucoup moins surchargé ! Ce qui est ici plutôt volontaire de ma part: il était fourni avec quelques armes en plus, mais j’ai choisi de ne pas les monter et de les conserver à part, préférant garder le minimum pour notre ptit Aznabilou. Du coup j’ai eu un peu moins peur de lui refiler une pose rageuse, ça fonctionne assez bien haha.

Maintenant je me pose la question de savoir dans quelle direction aller pour la suite en terme de Zaku. La version Gundam Origin du même Zaku est méga séduisant de part son niveau de détail un peu plus élevé mais ça me motive pas forcément de refaire le même modèle… Le visionnage récent (et très apprécié) de 0080 War in the Pocket me donne plutôt envie d’aller jeter un oeil du côté du Kampfer et son bleu ultra bourrin. Et puis évidemment y’a le Gouf dont les épaulettes ENCORE PLUS POINTUES savent me parler…

Bref, faudra que je creuse un peu pour continuer de développer ce petit amour pour les gros Zaku, et garder variété et plaisir !

Le Guntank de base, lui aussi issu de la série originale ! Pas de jambes à faire deux fois et pas de peur qu’il peine à rester debout sur l’étagère: les chenilles sont là pour faire le travail à la place. Bref, je l’avais pris pour deux raisons très simples: il n’était vraiment pas cher (10€) et, là aussi, j’ai un faible pour le design très simpliste de la bécane. Un torse de mécha sur des chenilles de tank, avec deux très gros canons sur les épaules ? Allez, je signe, et je te prends même la garantie à 10€ par an pendant cinq ans. Faudra que je vois auprès d’un psy si c’est oedipien mon amour pour les gros canons, d’ailleurs, parce que j’en parle beaucoup dans cet article…

Plus sérieusement, ce fut un montage d’environ une heure, assez rapide – le petit prix s’explique aussi par le fait que y’ait pas tant de pièces que ça à faire. Globalement tout est assez simple à mettre en place – je crois avoir un peu galéré sur les chenilles, mais pas pendant un temps infini non plus. Là aussi un modèle peut-être sympa pour démarrer et expérimenter !

Mon dieu mais ce n’est pas un Gundam ! C’est le Vogue Merry de One Piece ! Avant qu’il parte en soirée barbecue !

Ca a été un achat un peu curieux lors de la Japan Expo 2022 – est-ce qu’un bateau c’est sympa à monter ? La réponse est… mmm… oui ? Là pour le coup j’ai pas eu à ronchonner sur les membres à monter en double vu que y’en a pas. De l’autre côté, c’est vrai que « juste » monter le corps d’un bateau, ça donne un exercice assez différent qui peut se conclure assez rapidement. Mes souvenirs sont un peu flous parce que ça fait déjà un an et demi mais je crois avoir terminé assez vite le montage, genre en une heure grand max – y’a pas énormément de pièces différentes !

Je reste assez content d’avoir un ptit bateau de One Piece sur mon étagère et j’avoue avoir une légère envie de le refaire (là récemment j’ai vu qu’ils avaient sortis le Baratie, et j’avoue que ça me tente bien j’ai toujours bien aimé son design très con) mais là où par contre je suis assez agacé c’est sur tout l’après-montage: le bateau a un équilibre assez précaire malgré son petit stand et surtout certaines pièces tiennent absolument pas. Genre les rambardes à l’arrière du bateau ? Elles tombent en permanence, c’est impossible de bien les fixer.

LE BORD EST TOMBÉ PAR DESSUS BORD

Oui idem pour l’ancre d’ailleurs, j’ai jamais bien trouvé comment on la fixe…

Bref, ça reste une expérience différente, assez sympa, sans doute très adaptée là aussi à un public peu expérimenté (et vu l’attrait de la licence One Piece, ça peut être pas mal pour des enfants, à nouveau) même si au final j’ai quand même le sentiment que ça manque d’une finition bien poussée. Si je dois en refaire un à l’avenir, je pense que là aussi – comme un SD Gundam – je le prendrais en complément d’une autre maquette pour une « grosse » soirée.

Ca vole au poil, il danse génial: c’est Aerial !

Chronologiquement on commence à s’approcher de la fin: voilà Gundam Aerial de Mobile Suit Gundam The Witch from Mercury ! C’est la dernière série en date ! Dès l’annonce de la série et les premiers visuels, je savais que j’allais faire le gunpla de Aerial parce que je kiffais à donf son design ! Comme Witch from Mercury est la première série qui démarre et que je mate « en direct » alors que je suis tombé dans les Gunpla, c’est du coup aussi la première série que je matais en découvrant le designs de méchas épisode par épisode et en jugeant à chaque fois si ils feraient – ou non – des Gunplas intéressants à monter et à mettre sur mon étagère. Mon jugement est terrible: mais à part Aerial, y’en a pas beaucoup qui ont crées en moi le feu ardent et l’envie de les monter à tout prix.

En tout cas, le Aerial est très cool à faire ! J’aime beaucoup son épée mais il est aussi équipé d’une autre lame, encore plus vener, qu’on voit vaguement sur cette photo qui date de l’après-montage, quand je voulais l’exhiber à tout le monde sur Mastodon:

Et puis oui, vous avez noté l’abondance de petites couleurs dans tous les sens: du bleu ici, du jaune là, des p’tites pointes de rouges discrètes… Encore une fois on sent le design finement étudié, avec le plaisir du montage de gunpla bien en tête des designers. Comme beaucoup ont découverts Gundam via Witch from Mercury et sont donc susceptibles d’avoir comme premier Gunpla l’Aerial, c’est pas une idée con…

J’aime aussi d’ailleurs beaucoup le design des boîtes pour les gunpla de Witch from Mercury – elles ont un aspect très clean, très propre, très épuré, qui mettent bien en valeur les méchas. Méchas qui en plus à chaque fois tapent des poses super cools, avec des couleurs que je trouve toujours très agréables et très douces à l’oeil.

Bref bon moment passé sur le Aerial, même la pose des stickers j’ai bien aimé (mais en même temps ils étaient moins relous à coller qu’à l’accoutumée, ils avaient une texture un peu différente) cela étant dit, temps d’évoquer le dernier terminé en date…

Alors putain celui-là quand je l’ai vu en rayon j’ai pas compris. Je l’ai adoré instantanément parce que je le trouve méga con: c’est un gros robot très simple, très brut, qui a un bouclier et une épée. C’est un mécha épéiste avec un look méga cliché et je l’aime de tout mon coeur. Je crois que quand j’ai vu la boîte j’ai lâché un « oh putain il est con. » Bref – c’est le YMS-15 Gyan. A priori il apparaît dans la série Mobile Suit Gundam originale – je dis « à priori » parce que j’ai aucun souvenir de l’avoir vu dans la trilogie de films récapitultatifs, mais en même temps j’ai sous les yeux une page wiki m’expliquant que oui il apparaît dans la série et que c’était une tentative de Zeon de faire un robot spécialisé en corps à corps (ce qui en fait à priori un robot hyper facile à sniper de loin, oups.)

Bref, gros design de mécha de la fin des années 70, tout en simplicité, tu sens qu’à l’époque ils pouvaient pas monter trop en complexité parce que l’industrie de la maquette était pas encore si développée que ça, mais c’est toute une vibe que j’aime quand même plus fort. C’était là aussi un montage assez sympa, et peut-être une des premières fois où j’ai terminé un montage avec plus rien en rab dans la boîte – tous les éléments ont été utilisés lors du processus, y’a pas 300 armes bonus ou 14 variations de mains, non, on peut mettre directement tout dans la benne de recyclage y’a plus que du rien. Et là aussi, pose assez facile à faire.

En somme, beaucoup d’amour pour le Gyan. Je le découvre à peine mais pourtant je vous préviens que si il lui arrive quoi que ce soit de mal, je serais inconsolable.

Je veux dire regardez le il a l’air trop débile, il est là à se ramener armé de sa bite et de son couteau sur un champ de bataille truffés de tirs lasers dans tous les sens, il va exploser au bout de 17 frames, je l’adore.

Mais bon, bref, on est pas là pour se laisser porter par ses émotions positives envers un robot qui garantit une espérance de vie de 36 secondes à son pilote sur un champ de bataille, on est là pour parler gunpla sauf que du coup on a quasiment terminé ! Il me reste juste à évoquer un cas un peu épineux: celui de mon Gundam Zero.

Non, pas le SD.

Le RG.

C’est, genre, le troisième gunpla que j’ai commencé à faire. Quelque part fin 2017 ? Je crois l’avoir acheté en même temps que le SD Gundam et le Super Fumina, et l’avoir gardé en réserve pendant quelques mois pour le ressortir lors d’un aprem maquette à Gif sur Yvette. Bon, dans tous les cas, vous allez me dire: « mais Amo, elle est belle ton histoire mais… il est pas fini… ? »

Oui, effectivement… Il est pas fini… Ca fait six ans qu’il est inachevé… Et quand j’ouvre la boîte et que je vois le nombre de pièces qu’il me reste…

… je suis un peu découragé.

En gros pour la faire simple: je l’avais acheté parce que, vous l’aurez compris, j’ultrakiffe le design du Zero Gundam de Endless Waltz.

Les couleurs traditionnelles d’un Gundam, avec ce mélange bleu-blanc-rouge parfaitement équilibré, très plaisant à l’oeil. Les antennes piquantes sur le haut du casque, qui partent dans tous les sens. La gemme au niveau de la poitrine. Et puis surtout: les putains d’ailes angéliques de ouf. J’ai un gros faible pour tout ce qui est imagerie lié aux anges donc, ouais, très logiquement, il me parle bien. Encore une fois: jamais vu la série, jamais vu le film, pas forcément une grosse envie, mais dans tous les cas amour immodéré pour ce design de mécha, et ce dès la première fois que je l’ai vu passer. Du coup forcément, après avoir fait le Barbatos et m’être dit que ok j’aimais bien faire du gunpla, mon objectif perso était de faire le Zero Gundam. Du coup je le croise à une Japan Expo, je réflechis pas je le prends. A ce moment là on m’annonce qu’il coûte, genre, 30€, je me dis wah c’est un peu plus cher il doit être plus rare… C’est sans doute normal…

Réponse: oui c’est normal mais pas pour les raisons que je pensais. Parce que j’avais juste tout simplement pas conscience que j’avais pris un RG, et pas un HG. Je connaissais encore mal les différences entre chaque modèle, j’avais pas le réflexe de regarder, donc bref, je l’ai pris en pensant qu’il allait être comme le Barbatos et comme Super Fumina, pas de stress.

Non pas vraiment. J’ai surtout eu pas mal de stress. Parce que effectivement le RG c’est bel et bien une vraie montée en terme de difficulté: il y’a beaucoup plus de pièces et, surtout, on va te demander des manipulations de plus en plus précise. Si tu fais la moindre bourde, revenir en arrière peut être très difficile donc il faut une attention constante et même suivre le manuel à la lettre devient un petit défi parce que les manipulations sont si nombreuses qu’il est dangereusement facile de louper une étape ou de mal en comprendre une. Surtout qu’encore une fois c’est très précis donc il n’est pas rare que les schémas de montage eux-mêmes demandent un petit moment de compréhension.

Je pense qu’aujourd’hui je serais peut-être beaucoup plus à l’aise sur du RG – merde, je commence même à trouver le challenge proposé un peu excitant. Mais à l’époque ? C’était mon 3e gunpla, je pensais que c’était du HG et je découvre après 2h de galère que non, c’était du RG ? Pendant deux heures j’ai cru que soudainement j’étais devenu nul à monter des gunplas ! Non non j’étais pas devenu nul, c’est juste le niveau qui a bien monté !

Bref, il est inachevé depuis six ans. La bonne nouvelle c’est que je pensais que j’avais beaucoup moins avancé que ça, et j’avais pas osé rouvrir la boîte. Du coup là quand je l’ai ressorti pour prendre la photo, j’ai eu une bonne surprise. De l’autre côté, je sais plus où j’en étais et je sens que reprendre ne va pas être évident – quitte à faire du RG et à vouloir me lancer dedans, autant que d’abord je reparte de zéro sur un autre modèle avant de revenir sur celui-ci pour le conclure. Sachant que autant taleur je parlais des SD Gundam que tu finis trop vite, autant j’ai le sentiment que sur des RG je vais avoir le souci inverse – ils ont l’air de demander beaucoup trop de temps. Moi qui aime bien mon ptit rituel de soirée maquette où j’ouvre la boîte vers 20h pour une fin prévue vers 22h30/23h, là je sais que sur un RG, soit je vais devoir caler une journée entière, soit je vais devoir me faire à l’idée que faudra que je le monte en plusieurs sessions…. et ça j’aime pas, parce que si je suspend mon élan, je suis jamais certain de le retrouver derrière… J’aime bien tout faire d’une seule traite…

Bon, voilà donc ma petite expérience avec la difficulté RG. Faites donc attention aux lettres sur la boîte, elles sont importantes !

Et voilà donc mon « backlog » Gunpla à l’heure où j’écris l’article. Il commence à prendre un peu de place, d’autant que je l’ai encore alimenté récemment ! L’objectif va donc être de commencer à faire un peu fondre ça cet hiver, je vous ai désormais pour témoins.

Se retrouve donc là dedans:

  • Le Gundam Zero Eternal Waltz en version RG dont je vous parlais à l’instant – lui je le garde pour la toute toute fin.
  • Là aussi issu de 86 – le Juggernaut version Canon Long. Comme déjà évoqué, ça va être un montage vraiment très similaire au précédent Juggernaut vu que la seule différence notable est la taille du canon. J’aurais bien aimé trouvé un des Reginleif (les machines utilisées dans la seconde partie) mais ça sera je l’espère pour plus tard.
  • Le RX-0 Unicorn Destroy Mode issu de… Gundam Unicorn. Après l’avoir vu en taille réelle à Odaiba, je voulais monter un RX-0, du coup je l’ai pris sans trop d’hésitations. Prix un peu plus élevé que les autres HG Gundam (25€), ce qui s’explique peut-être par une plus grande quantité de pièces et de détails – en tout cas la boîte est légèrement plus grosse que toutes les autres, ce qui annonce un montage qui va bien me caler une future soirée.
  • Le mythe, la légende: le RX-78-2 de la série originale ! Il est étiqueté (Revive ver) mais j’ai aucune idée de ce que ça veut dire. Avec le recul, c’est clairement pas la boîte qui me motive le plus: certes j’aime beaucoup le design simple du RX-78, mais après avoir fait des Gundam plus « avancés », revenir à celui-ci me paraît un peu trop simple. Je pense que j’aurais du prendre le RX-78 comme base pour me relancer dans les RG… Enfin bon, je le ferais quand même sans souci !
  • Je disais plus haut que Witch from Mercury m’avait pas forcément marqué en terme de designs de méchas une fois sorti de l’Aerial. Malgré tout à force de voir les illus je commence à revoir un peu mon jugement – le Michaelis et, surtout, le Darilbalde me font de plus en plus de l’œil. Bref, dans tous les cas j’ai surtout eu un petit coup de coeur pour le Demi Trainer de Chuchu après en avoir vu un monté en vitrine. Le design très mastoc avec un casque rond est toujours un kiff immédiat de mon côté – y’a une « vibe » Zaku dans ce Demi Trainer, mais sympathiquement modernisé.
  • Comme j’ai dit, j’avais eu avec Super Fumina une impression contrastée du fait de monter un personnage humain – malgré tout quand j’ai vu en boutique du Uma Musume, j’ai pas trop réflechi. Déjà parce que c’est pas tous les jours que j’achète du good Uma Musume en boutique mais en plus parce que Tokai Teio est ptet mon perso favori de la franchise. Avec le recul, j’aurais peut-être dû prendre l’autre version qui était disponible en boutique – qui lui confère un design un peu plus mécha, voire même Symphogearesque – mais c’est mon seul regret pour le moment. Puis là pour le coup je vais vraiment tester la gamme Figure-rise, là où Super Fumina était encore dans la gamme mécha (vu que techniquement c’en était un – compliqué.)
  • Enfin, un autre achat compulsif, fait lors de la dernière Japan Expo: le Turn-A Gundam, que comme tout le monde j’appelle le Gundam Moustache. Sans doute mon second design favori de Gundam derrière le Zero, je sais pas ce que prenait les mécha designers de Sunrise à la fin des années 90 mais ils étaient dans une bonne streak. Très fan des nombreuses lignes qui parcourent le mécha et surtout, évidemment, raide dingue de sa petite moustache. Je pensais jamais le croiser de ma vie et devoir attendre un voyage au Japon pour en trouver un mais tout va bien, un revendeur a eu la foi d’en ramener quelques boîtes, bravo à lui ! Ce sera sans doute le prochain à passer sur mon tapis de montage, il le mérite bien.

Cela étant dit, question que vous vous posez ptet: les boîtes elles prennent de la place avant le montage mais… après, j’en fais quoi ?

Bon bah pour économiser de la place chez moi, j’ai une méthode à l’arrache:

J’ai tout simplement acheté un protège-documents et dans chaque pochette je met l’illustration de la boîte (que j’ai soigneusement découpé) et j’y glisse également le manuel ainsi que les différentes pièces qu’il me reste en rab, « au cas où. » Il m’est jamais arrivé de revenir sur une maquette déjà montée pour lui changer son armement ou ses poses, mais on sait jamais. C’est une solution très système D mais bon, ça fait le taf. Et du coup derrière j’ai foutu tout le reste au recyclable car ça reste du carton et du plastique.

Et donc maintenant quel avenir pour les gunplas de mon côté ? Bon, en gros:

  • Finir déjà mon backlog actuel et essayer de jamais avoir plus de deux boîtes en standby ! Je sais que j’accumule ce backlog par stress de plus avoir de maquette « en stock » au cas où je veux m’en faire une à tout prix mais c’est un stress un peu inutile – si jamais je tombe à cours, non seulement je suis à à peine une heure de la boutique officielle du boulevard Voltaire mais en plus j’ai trouvé une boutique de maquette pas loin de chez moi, à genre 30mn à pied, qui vend des gunplas. Donc j’aurais jamais de mal à trouver ma dose assez vite.
  • Redonner une chance au RG maintenant que j’ai un peu plus de bouteille. Et reprendre de zéro sur un modèle qui me plaise, pas encore trop onéreux – le Gundam Exia de Gundam 00, le Sazabi de Char’s Counterattack ou même carrément le Gaogaigar sont sur mon radar.
  • Refaire du MG, bien sûr ! Dès que je commence à bien gagner ma vie (ce qui ne devrait normalement pas tarder) j’espère bien me faire le Deathscythe de Gundam Wing Eternal Waltz. Après ça – tout un monde s’ouvre à moi !
  • Et logiquement, si on continue cette escalade, va arrive le moment où je vais vouloir me frotter à du Perfect Grade – du PG. Et là on arrive sur des boîtes à 200 / 300 balles donc ça sera vraiment quand je serais très très aisé ! Le seul souci c’est que y’a pas forcément dans le PG un Gundam en particulier qui me donne vraiment envie – y’a évidemment le Zero Gundam ou le Zaku de Char, mais globalement y’a rien qui m’intéresse que je n’aurais pas déjà monté à une taille inférieure. Enfin, je me poserais la question le jour où je me sentirais prêt à monter de la maquette échelle 1/60.
  • Enfin, j’aimerais faire plus de gunplas… non-Gundam. Là en boutique j’avais vu un Valkyrie de Macross Frontier, je l’ai mis de côté vu son prix un peu élevé (50€) mais il est évident que viendra un jour où je vais vouloir le faire. J’aimerais également faire un de ces 4 un EVA (soit le 01, soit le 08) mais là on est quasiment que sur du RG donc faudra que je monte mes compétences avant. Et puis j’aimerais vraiment faire du Code Geass… Les rare fois où j’en ai trouvé en boutique, c’était des méchas de R2 appartenant à des mecs dont je me fous, moi je veux faire le Guren de Karen, les Knightmare de base et – évidemment – le Shinkiro de Lelouch. Hélàs j’ai pas réussi à trouver de model kit pour le second, ça a du exister à l’époque de la sortie de la série mais être introuvable aujourd’hui… Enfin je prévois aussi de me faire un jour le HG du Mazinger Z (là aussi design très années 70, je kiffe.) Et puis du coup si un jour le Metal Gear Rex sort chez Bandai… Bon bah je serais là…
J’aurais jamais ce niveau mais wah

Ouf, du coup voilà, j’ai fini de vous parler de mes gunplas ! Encore une fois j’étais parti dans l’idée que ça serait un article court et sympa, plutôt bloguesque, et au final j’ai encore pondu trop de mots et trop de caractères. J’espère en tout cas que ça vous aura intéressé, sur ce je retourne m’installer pour monter, tant que j’ai encore le 🔥feu sacré🔥.

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2 commentaires

  • Oama

    La vache une journée pour monter un RG ? Une amie a pris un Eva par amour pour la license mais je suis pas sûr qu’elle sache dans quoi elle se lance, je la préviendrai. Elle m’a offert l’aerial parce que c’était la 1ère série Gundam que je regardai, à voir si je tombe dans la folie gunplas !

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