Mangas & Animes

Elle a perdue ses lunettes, on a perdu nos yeux

Nous voici donc aux portes de la saison d’été, les premiers épisodes commencent à défiler et pour l’instant tout est relativement conforme aux prévisions: l’esprit de Atelier Ryza ne fonctionne pas des masses en format animé, Yohane est Yohane dans Yohane Sunshine in a Mirror et l’opening de l’isekai-distributeur est un titre de BRADIO donc effectivement la chanson est super cool. Mais le vrai gros fait prévisible est le suivant: le studio GoHands en a encore une fois trop fait.

J’veux dire vous avez vu les 3 premières minutes de leur nouvelle série, The Girl I Like Forgot Her Glasses ? Je vous les pose là, et je vous recommande vivement le visionnage parce que alerte spoiler – c’est sur ce segment que l’article va se baser. L’épisode est aussi sur Crunchyroll.

Si vous avez pas le time, le moment le plus croustillant commence à partir de 1mn44

Bon déjà premier constat: pourquoi garder le titre The Girl I Like Forgot Her Glasses en France ? Vous en avez pas marre de nous foutre dans la gueule des noms anglais interminables ? Pourquoi on accepte de plus en plus ça sans rien dire ? La Meuf Que J’Kiffe A Zappée Ses Binocles c’était pas, genre, mieux ? Moi en tout cas c’est ce que j’aurais mis si j’avais les pleins pouvoirs.

Ah merde pardon, désolé, je me disperse déjà.

Non oui l’intro de la série là. Bon c’est pas une surprise totale – tout ce qu’on voit était déjà plus ou moins dans les trois premières bandes annonces, que perso je connais par coeur parce que c’est un peu ça aussi la malédiction de faire des vidéo previews pour les saisons d’anime. Donc ces angles de caméra explosés au sol (littéralement), cette animation qui tente de surfluidifier sans nécessité et sans réussite, ces filtres jaunautres omniprésents, ces personnages à l’anatomie extrêmement suspecte… C’est effectivement aussi dérangeant maintenant que ça l’était quand on a été quelques uns à découvrir ça à la mi-juin. Mais même au moment de la bande-annonce on était pas surpris: c’est du GoHands

Et GoHands en 2017 ils avaient déjà commis… Hand Shakers:

Vous voyez le moment dans Jurassic Park où Jeff Goldblum dit d’un air sarcastique une phrase du genre « non mais frérot t’es gentil mais c’est pas parce que tu peux faire le truc que tu dois faire le truc » ? Bon bah c’est l’équivalent animation japonaise – ça fait depuis au moins 2010 que le studio semble omnubilé par la recherche de sa propre identité visuelle, d’un style « signature » qui lui permettrait de trouver sa propre place au sein de l’industrie. Ca avait sans doute commencé à partir de 2010 et de la trilogie de films Mardock Scramble, qui déjà offrait un style visuel particulièrement singulier, aux couleurs indéfinissables (une sorte de mélange pourpre/noir/arc-en-ciel, j’ai pas les mots) et avec une mise en scène qui tentait quelques petites folies (clairement inspiré par Matrix !) (comme tout le monde au début des années 2000 !) (même si le film est sorti en 2010 !) (quand Matrix est devenu démodé !)

Moi je vais vous le dire comme je le pense car je pense ce que je pense et je dis ce que je dis – je trouvais que sur Mardock Scramble ça marchait à la perfection à la fois parce que je kiffe cette trilogie (ce qui est déjà un excellent argument) mais aussi et surtout parce qu’on parle d’une trilogie de films qui, de base, dans son intrigue et ses thématiques, n’avait aucune subtilité. Dans une œuvre qui implique une histoire d’amour entre une fille et une souris, l’existence de requins-gays-incestueux, un mec qui s’est collé une centaine de nichons sur son corps et où tu passes une heure sur une partie de blackjack, je trouvais que le fait d’être accompagné par une direction artistique aussi excessive que l’intrigue donnait ce qu’on appelle désormais dans le métier un cocktail explosif 1.

Le screenshot le plus normal de Mardock Scramble

Du coup depuis ça, GoHands est parti à fond dans cette esthétique. Un chemin clair et déterminé pour un studio alors encore assez jeune – formé par des rescapés de la production chaotique de Macross Frontier – et qui avait en 2 ans montré quelques promesses – d’abord en faisant mieux qu’attendu sur l’adaptation du très négligeable eroge Princess Lover et puis en proposant une adaptation très propre de Seitokai Yakuindomodont je retiens surtout l’excellent ending, aussi fun que créatif, avec peut-être une des meilleures chansons de angela.

Arrive ensuite le premier vrai faux pas du studio – l’adaptation assez catastrophique de Coppelion, qui manquait de rythme et déjà inondait l’écran d’un filtre flou-verdâtre pas forcément du meilleur goût. Cela sera suivi de l’apparition de la franchise K, série d’action en milieu urbain où là je vais admettre que le style du studio colle bien avec le projet, projet qui va suivre le studio une dizaine d’années entre les séries et les très nombreux films liés au truc. Je vous avoue avoir rien suivi mais j’étais surtout là pour les supers génériques d’angela (encore !) donc là dessus j’ai bien mangé.

Ma tête quand je suis un perso de Coppelion et que je vis dans un filtre vert

Bref, depuis 2017 ils ont surtout un peu pétés un câble sur HandShakers et sa suite, W’z, où leur patte et leur style est clairement déployé sans le moindre filet, comme une recherche permanente d’imposer une identité visuelle qui n’est jamais réellement réfléchie. Je fais partie de ceux qui haïssent ces vidéos Youtube où des mecs tentent de faire tourner des animés à 60fps parce que ça me met très vite dans un état de malaise – si l’animation japonaise se stoppe à 23,9fps c’est manifestement pour éviter de nous filer la nausée – mais GoHands eux ce genre de vidéo ça semble être un idéal tant leurs œuvres essaient d’émuler cet effet de sur-fluidité qui ne fait que rendre plus dérangeant des séquences parfois… très simples.

Alors rajoutez à cela la gestion des couleurs encore une fois proprement déplorable et une mise en scène qui consiste a simplement poser la caméra aux endroits les plus improbables, et vous aviez là un visionnage qui franchement était pas agréable. Je reste toujours assez confus par le fait que Hand Shakers possède dans ce gros bordel UN directeur artistique et c’est quand même le très estimable Takeshi Naito, qui avait déjà occupé ce poste avec succès sur Madoka Magica Rebellion et globalement sur pas mal de trucs quand même assez jolis de chez SHAFT, genre Nisekoi ou même Sasami-san@Ganbaranai (dont la direction artistique est ptet le seul truc que je sauve de cette série.) Comment le gars a pu laisser passer ça est une question qui m’obsède parfois quand j’essaie de dormir la nuit, quand je ne repense pas à mes moments gênants du collège où a comment un gars pourrait utiliser un Death Note de la manière la plus drôle possible.

(En vrai le fait que ni Hand Shakers ni W’z ne possède de personnes créditées à la gestion des couleurs était ptet le vrai souci.)

Ce screen de Hand Shaker me terrorise toujours un peu, y’a trop de couleurs qui vont pas

Hand Shakers et W’z étaient des projets originaux mais La Gonze Que J’Aime A Oubliée Ses Lorgnons est une adaptation d’un petit manga léger donc avec tout ça j’avais un peu espoir que GoHands fasse ce qu’ils ont continués à faire sur Seitokai Yakuindomo c’est à dire du bon taf. Car mine de rien le projet est assez similaire sur le papier: les deux mangas cité sont des « petits » mangas, pas dans le sens qualitatif du terme mais bien en terme de format: Seitokai Yakuindomo c’est des chapitres de quelques pages en format yonkoma, tandis que la fille sans lunettes c’est de manière assez identique dix pages maximum par chapitre, pour une ribambelle de toutes petites histoires tournant sur la relation entre un héros assez timide et une héroïne très gentille mais qui a tendance à pas se rendre compte qu’elle part de chez elle sans rien voir, ce qui est quand même un peu triste.

Mais non, ils ont adaptés ça comme si c’était K. Ou Mardock Scramble. Mais ici pas de bullet-time ni de serial-killers cannibales, juste deux lycéens un peu couillons qui vont se créer une relation débilement mignonne.

Manga dont j’aime bien le style assez simple, paradoxalement

Ce côté too much vient trop souvent saboter l’intention. Une vanne très simple, très mignonne, se retrouve entouré de trois, quatre, cinq effets de style aussi inattendus qu’inutiles. Là aussi il y’a pas vraiment eu les bonnes questions: ils se sont dits qu’ils pouvaient le faire, mais ils se sont pas demandé pourquoi ils devraient le faire. Imposer sa patte et son style sur le contenu c’est pas forcément rédhibitoire ou éliminatoire: SHAFT l’a très bien fait pendant au moins dix ans, mais c’est parce que le studio utilisait son style et ses expérimentations majoritairement pour insuffler une certaine force à des récits souvent bien adaptés à leur style. Ici GoHands impose sur une petite série comique légère et aux enjeux très simples un style crée avant tout pour des immenses récits d’action à l’univers extravagant.

Constat: on a un style qui vient ultra-cannibaliser le contenu.

Et ça c’est pas ouf ouf ouf.

C’est un peu dommage car y’a quelques moments où tu sens que ça fonctionne quand même: des plans plus simples qui marchent quand même pas mal parce que y’a quand même un certain sens du détail. Genre c’est débile mais j’aime honnêtement bien le moment où on nous fait un ralenti en deux angles de l’héroïne qui fait juste que déplacer sa chaise…

Et puis parfois je fais pause et je vois parfois des plans corrects, qui donnent des screenshots franchement jolis…

… et puis je désactive la pause, le mouvement reprend et là franchement non, stop, pourquoi vous faites ça ?

Mais dans l’ensemble, la série en fait beaucoup trop, et le fait sans maîtrise. Si on s’amuse aussi à regarder le staff tel qu’affiché à l’heure actuelle sur anidb y’a même un truc drôle – vous vous souvenez que y’avait personne pour la gestion des couleurs sur Hand Shakers et W’Z ? Et bah non seulement c’est le cas aussi sur La Louloute Dont J’Suis Dingue A Omise Ses Benicles mais en plus, jusqu’ici, personne n’est crédité à la direction artistique. Même Takeshi Naito il a lâché l’affaire et il est reparti chez SHAFT bosser sur le futur épisode spécial des Quintuplettes. Honnêtement je suis presque certain qu’ils ont personne à ce poste parce que ça expliquerait franchement cet épisode 1.

Car clairement, sans connaître les gens qui y travaillent, j’ai vraiment cette impression que cette série suinte le projet mené par des techniciens, des mecs qui pensent révolutionner leur industrie via des nouvelles techniques, techniques qui deviennent de fait la « personnalité » de leur studio. Ils poussent vers cette direction à la fois par obligation mais aussi, clairement, par orgueil. Ils veulent être le studio « expérimental », ils jouent là dessus à fond les ballons et c’est tout ce qui leur importe. Peut-être qu’ils pensent pouvoir se passer d’avoir des gens chargés de gérer la direction artistique parce que ce n’est pas si compliqué de faire des belles images, non ? Le beau ça se voit quand on le fait, tout simplement ?

Lol, non, faut des artistes quand même à un moment.

Mais ça, évidemment qu’ils le savent – la plupart sont des vétérans de cette industrie. Ils ont juste choisis consciemment de s’en passer. Pourquoi ? Eux seuls le savent. Et en vrai j’aimerais vraiment leur poser la question.

On approche de la conclusion de cet article qui est un peu un billet d’humeur déguisé mais du coup qu’est-ce que j’en pense vraiment de ça ?

Vous l’aurez sans doute compris, je suis vraiment pas fan – c’est une évidence ! Je ne pense pas être particulièrement détenteur d’une opinion très unique, c’est clairement ce que pense la majorité des otakus que j’ai pu voir réagir. Y’a beaucoup de rejet, ce qui est très naturel vu le côté très… exagéré de la proposition. Surtout quand en plus l’exécution laisse autant à désirer !

Mais quelque part même si vraiment je trouve ça proprement dégueulasse… je peux pas m’empêcher d’avoir cette sorte de légère admiration pour ce bordel 👉👈…

Car malgré le fait que clairement les motivations sont pas les bonnes – on est surtout là en train de voir un studio s’accrocher à son identité visuelle à tout prix et l’imposer de force à une œuvre clairement pas adaptée à ça -, bah dans une industrie sclérosée par l’absence totale de prise de risque, je ne peux pas m’empêcher de respecter la volonté d’y aller autant à fond. Quand beaucoup trop d’animés débarquent aujourd’hui avec une absence totale d’ambition visuelle ou artistique, je peux pas non plus chier et me défouler sur les studios et les réalisateurs qui veulent partir dans LEUR direction et tenter une alternative. Je suis dans une période de ma vie critique où aujourd’hui ce que je demande c’est pas forcément des trucs qui soient bons ou qui soient mauvais – désormais ma nouvelle dichotomie c’est entre ce qui est intéressant et ne l’est pas. Et fondamentalement la Keum dont j’suis mordu a Skip Ses Loupiotes est une proposition qui est, je l’admet volontiers, intéressante.

Si je dois choisir entre Charybde et Scylla, bah entre cet animé et l’un des 4 ou 5 isekai de cette saison qui débarque sans direction artistique, sans originalité, sans animation, sans passion et sans production clairement bien motivée, bah je prends cet animé sans hésiter.

Je comprends toujours pas ce plan, pourquoi tu nous sors une photo de forêt ? Tu pouvais pas juste la dessiner ?

Ce qui me frustre réellement c’est finalement pas la proposition elle-même: c’est clairement son exécution qui laisse à désirer. Tu veux partir dans une direction aussi exagérée pour une histoire aussi simple ? Ok pourquoi pas, ça a pu marcher par le passé. Ça sera clivant mais pourquoi pas, tant que tu trouves ton public. Mais dans ce cas là, il faut impérativement maîtriser ce que tu fais.

Là clairement ça ne manque pas d’idée mais en contre-partie ça manque vraiment de réflexion. Et surtout faut vraiment pas faire l’impasse sur des postes aussi importants que la couleur, les décors et la direction artistique en général ! Sinon tu finis avec un foutoir pas possible – déjà que tu fous tes spectateurs dans une confusion totale avec ta scène d’intro qui tente des trucs vraiment pas communs, alors quand derrière tu alternes les scènes ou ta mise en scène change à chaque scène et peine à illustrer une simple scène de dialogue sous une pléthore d’effets superflus qui ne font que distraire, c’est difficile de ne pas sortir constamment du visionnage et, en conséquence, de ne jamais s’impliquer à ce qui se passe.

C’est important de tenter des choses nouvelles 2. Mais quelque part les tentatives de GoHands peuvent être perçues comme un peu vaines car en dix ans, jamais aucun autre studio n’a vraiment été inspiré par leur style. Ils sont les seuls à faire ça, pour une raison qui finalement s’explique et se trouve assez facilement – parce que ça ne marche pas vraiment et ça n’attire ni les spectateurs ni les autres créateurs.

Je me rends compte que j’ai pas parlé des soucis d’ombre et du fait que clairement le mélange 2D/3D est pas intégré de manière très smooth mais allez nique je suis pas là pour lister tous les défauts je suis pas un collabo

Un petit échec, surtout quand en parallèle, des studios comme Kyoto Animation ou ufotable ont réussis à la perfection à imposer leur style visuel « signature » pour créer des œuvres ultra-populaires, qui marquent l’industrie et servent de modèles à suivre. Ce n’est pas le cas de GoHands qui en développant à tout prix son style signature est devenu forcé de s’enfermer dedans pour survivre, car nous sommes à une époque de l’industrie où l’image d’un studio est devenue primordiale pour sa visibilité auprès des décideurs, des producteurs et de tous ceux qui peuvent le financer via l’apport de nouveaux projets. Donc ce style particulier ils ne peuvent plus vraiment l’abandonner car, comme le dirait les L5, c’est juste une question de survie !

En conséquence, pour moi, le GoHands moderne ressemble un peu à l’équivalent animé japonais des films récents de Jean-Marie Poiré qui ces derniers temps, dans des films comme Les Visiteurs 3, en est arrivé à caricaturer son propre style, proposant une mise en scène qui en fait toujours trop tout le temps, sans la maîtrise technique ou la réflexion qui soit nécessaire pour que ça passe. Parce que le réal a l’air de produire ce qu’on attend de lui et de continuer à monter les potards au maximum en se disant que bah oui si on veut qu’il fasse « son style habituel », autant le faire à fond 3 . Ce qui explique que GoHands et Jean-Marie Poiré, finalement, soient devenus une sorte de parodie d’eux-même…

Moi quand je repense aux Visiteurs 3 (et comment réussir à en parler dans un article sur un animé)

Du coup bon bah voilà – le premier épisode a un peu fait son office. On a été beaucoup à remarquer ou parler de l’épisode, ça a mis le nom dans les esprits, quelques personnes continueront à mater les épisodes suivants pour hatewatch sur les tics de réalisation qui à coup sûr seront toujours très nombreux et très extravagants. Et puis y’aura un groupe un poil minoritaire mais légitime qui continuera de trouver cette réal vraiment cool, qui kifferont la série car ouais finalement c’est leur droit 4. Mais dans l’ensemble dans 4 mois la série sera déjà perçue comme une sorte de rêve un peu délirant, GoHands repartira dans le silence deux ou trois ans puis reviendra avec une nouvelle série tout aussi pétée. Peut-être qu’entre temps ils auront appris à mieux contenir leur style et leurs idées, peut-être qu’ils seront rejoints par un artiste qui réussira à imposer une meilleure utilisation des outils, des couleurs…

En fait ce qui me ferait un peu mal au cœur dans cette histoire, c’est que du coup la série soit juste un gros punching-ball collectif pendant trois mois. La sorte de victime un peu facile. J’en ai déjà vu du « wah c’est le pire truc jamais animé que j’ai jamais vu », et là pour le coup ce genre d’exagération ne me paraît pas contribuer à grand chose de très pertinent 5, juste à s’offrir très gratuitement une sorte de défouloir que l’animé rend très accessible. C’est très facile d’être méchant envers cette série à cause de ses différences pleinement assumées et très mal exécutées, du coup je pense que vous pouvez tous et toutes faire mieux – est-ce que dunker un panier situé à 30cm du sol c’est vraiment très spectaculaire ? Réflechissez-y…

Bref, on va voir comment tout ça se goupillera ces prochaines semaines pour la Chica que Amo ha Olvidado sus Gafas et du coup nous on se donne rendez-vous à la prochaine série GoHands qui, j’en suis sûr, sortira d’ici quelques ann- AH NON PARDON ELLE SORT EN FIN DE SEMAINE PARCE QUE CETTE SAISON ILS S’OCCUPENT AUSSI DE L’ADAPTATION DU MANGA « MON CHAT A TOUT FAIRE EST TOUT DEPRIME » QUI SI ON EN CROIT LES BANDES ANNONCES A L’AIR TOUT AUSSI PÉTÉ QUE LA FILLE QU’A PERDUE SES LUNETTES ???

MAIS D’OU ???


Notes de l’article:

  1. Oui j’ai fini de mater l’animé de Blue Lock, c’était super, mais désormais je veux appeler tout le monde « des pépites au talent brut » et je rêve de former un « cocktail explosif » avec d’autres personnes ce qui, dit comme ça, sonne très sexuel.
  2. Parfois je repense au fait que y’a dix ans j’ai comme beaucoup méga chié sur l’adaptation en rotoscopie de Aku no Hana / Les Fleurs du Mal, ce qui avec le recul me rend un peu honteux et me fait constater mon immaturité de l’époque. Après encore aujourd’hui je trouve pas ça convaincant mais je me dis que quand même, c’était intéressant de tenter le coup sur ce genre de manga
  3. Et avec du lait, si possible
  4. J’essaie de dire sans condescendance, mais c’est clair qu’une proposition aussi clivante aura ses fans – même si je ne comprends pas personnellement l’attrait du truc, c’est indéniable que y’a un public pour et que le côté « nouveau » du truc attire quand même pas mal de gens – oui j’ai reçu hier ma licence 2 de clamage de poncifs et d’évidence
  5. En plus d’être techniquement faux – au délà des nombreux contre-exemples qu’on pourra trouver à foison dans les années 2000 et 2010, je tiens déjà à affirmer que Hand Shakers était quand même bien pire
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2 commentaires

  • Elsental

    Aucune idée de quand je regarderais ça, mais pour le coup, j’avoue que tu as titillé ma curiosité. J’arrive tout à fait à saisir le délire qu’il y a dû avoir pour avoir fait ça. C’est d’un gerbotron intrigant !

  • Mad Dog

    En vrai, l’animé avec le chat à tout faire, ça va. Y a des plans moches, certes (surtout quand la salarywoman est au boulot) mais dans l’ensemble le truc est regardable.

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