Bonjour à toutes et à tous ! Nous y voilà: 10e édition des Prix Minorin, et comme le veut désormais la tradition, il est l’heure pour nous de se retrouver pour dévoiler le palmarès et les commentaires des différents membres du jury ! La cérémonie a eu lieu sur Twitch il y’a maintenant un mois – c’était le lundi 11 avril dernier – et même si le replay est toujours disponible, il reste important d’ajouter à cela ce palmarès écrit et commenté !
2021 aura été une année très riche en terme d’animation japonaise – particulièrement en début d’année – et cela se ressent pas mal avec un palmarès qui va récompenser une dizaine de séries différentes. Cela donne en outre des tops parfois extrêmement serrés, où des vainqueurs clairs ne se distinguent pas forcément. On espère donc que vous apprécierez la lecture de ce palmarès, et que cela vous donnera envie de donner ou de redonner chance à des séries ou des films que vous n’auriez pas encore vu !
Bonne lecture~
LE CONCEPT DE CE PRIX :
Les Prix Minorin se veut donc être un diaporama du meilleur de l’année animée écoulée. Cette édition 2021 récompense donc les animés dont la diffusion a débutée entre le 1er décembre 2020 et le 1er décembre 2021. Sont comptés toutes les séries télévisées, peu importe leur format, et une sélection limitée de films d’animation que vous pourrez retrouver dans la section « meilleur film d’animation. »
Pour déterminer ces prix, nous faisons appel à un jury. Ces jurés – volontaires – sont chargés de voter pour chaque catégorie en faisant, tout simplement, un top 5. Plus un élément est classé haut dans leur top 5, plus un grand nombre de points est attribué: cela va de cinq points pour l’élement mis en première place jusqu’à un point pour le cinquième. Ils peuvent accompagner ces éléments de cinq mentions honorables, qui ajoutent un demi point.
Pour cette édition 2021, c’est 48 jurés qui ont participés aux votes.
Les résultats proposés ici – et commentés – sont donc le fruit des votes des jurés: le premier de chaque catégorie est donc, naturellement, l’élément à avoir récolté le plus de points. Les ex-aequo sont séparés par le nombre de première place, puis de seconde place, etc etc.
QUI ORGANISE CA ? :
Bonjour, moi c’est Amo. J’ai crée Minorin en 2013 et je suis toujours aujourd’hui le grand argentier de ce concours. C’est moi qui est chargé de l’envoi des bulletins aux jurés, de leur réception, du comptage (avec un chouette Tableau Excel™) et de l’organisation de la cérémonie. J’ai également réceptionné les commentaires des jurés, commentaires qui vont illustrer cet article et justifier la position de chaque élément.
Cet article est réalisé par Nock, remerciez le très fort car c’est un travail assez exigeant, très lourd et pour lequel il s’acquitte avec talent !
Je remercie également may, qui a fait le travail de livetweet de la cérémonie sur Twitter~
Les résultats des années précédentes peuvent être lu ici.
Cliquez sur la liste pour l’afficher:
- Aloices
- Amo
- Angy
- Apey
- AxelTerizaki
- Belzedar
- Conan-Fab
- Cyntidi
- Cz_aLitchi
- Esteban82
- Floboum
- Flounzilla
- Gaeko
- Herolien
- Hortiche
- InfinitoStaru
- Kaiisuru
- Kmeuh
- Lololeboiteux
- Loos Guccreen
- Luttii
- MathXXL
- May
- Mfire
- Naru Narutaki
- Natth
- Nefeodd
- Nemo
- NicoJames
- Nock
- Nodamin
- Nyoron
- Paru-u
- Pencia
- Pierre
- Poyjo
- Sedeto
- Sephius
- SkyRobinL
- Sprites
- Suppaman
- Suryan
- Taiyo
- Uzuchi
- Yamakyu
- Yaz’
- Yoka
- Yugos
Liste des catégories :
Prix sonores et musicaux
Technique et écriture
- Meilleur personnage féminin
- Meilleur personnage masculin
- Meilleure OTP
- Meilleure écriture
- Meilleure technique
- Meilleur visuel
Prix Spéciaux
- Meilleure comédie
- Meilleure série originale
- Meilleur clip
- Meilleure série courte
- Animé le plus sous-estimé
Grands Prix
Meilleur générique d’ouverture
Le meilleur opening, que ce soit pour ses idées visuelles, son utilisation de la musique, sa synchronisation, son action, son animation, son style graphique…
5e – ODD TAXI
Chanson : ODDTAXI par Punpee & Skirt
Réalisation : Ryoji Yamada
Loos Guccreen: « Odd Taxi s’est joué l’outsider gagnant de l’année et ça lui a réussi, y compris dans son opening qui est est à des années lumières de ce qui est proposé par le reste de l’industrie. Que ce soit le chill-hop de Skirt and Punpee ou les visuels style aquarelle animée, tout marche trop bien dans cet op. Enorme coup de coeur. »
4e – The Heike Story
Chanson : Hikaru Toki par Hitsujibungaku
Réalisation : Naoko Yamada
Nock: « Si le générique d’ouverture de The Heike Story n’est objectivement pas le plus impressionnant de l’année, il s’en dégage tout de même une force et une énergie réelles. À l’image de Biwa pendant l’introduction, il démarre doucement, en marchant tranquillement, avant de commencer à courir : la première introduction des personnages culmine dans un plan rotatif épatant de fluidité et le refrain, qui s’ouvre sur l’ouverture de l’œil de Biwa qui voit dans le futur, semble là pour nous rappeler le sort funeste promis aux membres du clan Taira. Il se dégage de l’ensemble une profonde mélancolie, accentuée par l’art de la composition de Naoko Yamada, qui arrive à poser le caractère de ses personnages en quelques images, en jouant sur les échelles de plan. Mélancolie qui devient de plus en plus déchirante à mesure que l’on avance dans la série. Mélancolie accentuée également par le choix de Naoko Yamada d’être allé chercher, comme souvent, un groupe de rock indépendant kyotoïte pour signer la chanson, dont la mélodie contribue grandement à donner à cet opening son ambiance si particulière. »
Esteban82: « Dans la lignée du style graphique et musical de la série, un très beau générique dans son ensemble. Et qui met donc tout de suite dans l’ambiance de la série. »
Kmeuh: « Et c’est avec Heike Story que débarque le groupe Hitsuji Bungaku sur le devant de la scène. Une très bonne découverte musicale. La chanson est très reposante et va de pair avec les très belles images de la série, bien que je regrette un petit peu les 30 premières secondes qui ne montrent que le titre suivi d’un long plan de marche. »
3e – Miss Kobayashi’s Dragon Maid S
Chanson : Ai no Supreme! par fhána
Réalisation : Tatsuya Ishihara
Kmeuh: « Quand t’as déjà fait un banger pour ta saison 1, les spectateurs se disent forcément que ce qui suivra derrière aura du mal à faire mieux. C’était mal connaître les talents de KyoAni et la performance de fhána. Déjà moi tu me mets d’emblé des “PAPARAPAPA” + une référence à l’opening de Nichijô, je suis vendu au truc dès les 15 premières secondes. Les personnages qui se la donnent avec divers costumes, ça aussi c’est super fun. Enfin la nouvelle chanson est tout aussi entraînante que l’était “Aozora no Rhapsody” à l’époque, tellement bien que j’ose la préférer à l’autre. »
Esteban82: « Un opening réellement excellent, reprenant à la fois les codes de la série et du premier opening avec un excellent morceau de Fhana et jouant (volontairement ? Involontairement?) avec la fibre nostalgique des fans de Nichijou… »
Yakkyu: « Le fantastiquement fun opening de la saison 1 de Kobayashi-san m’avait fait une très forte impression, et l’annonce de cette S2 (qui signait aussi le retour de KyoAni après les tragiques évènements de l’été 2019) m’avait pour ainsi dire *fortement hypé*, entres autres choses à l’idée d’avoir un nouvel opening potentiellement vachement bien.
Honnêtement ça me fume à quel point il est FUN. C’est le mood enjoué et léger de la musique, le rythme des plans, toutes ces chorégraphies, cette animation vibrante, les couleurs pétantes,… l’opening dégage une gigantesque vibe de fun. Les premières 10-20 secondes rappellent pas mal Nichijô, avec les persos qui se succèdent et la caméra qui plonge dans leurs objets ou leurs visages, et c’est un plaisir, c’est entrainant et ça annonce qu’on est parti pour 1min30 de sauce. On pourrait s’arrêter sur chaque plan et pointer du doigt tout ce qui le rend si cool et fun, mais c’est pas le lieu ni le moment (cela dit chaque plan est cool est fun, c’est vraiment trop bien).
Généralement pour un générique chui particulièrement sensible à si oui ou non y’a une belle emphase à l’arrivée du refrain, car de manière générale j’aime juste bien l’emphase. Et c’est un vrai plaisir ici. L’envol de Tohru est juste superbe et parfaitement timé avec la musique ✨ Cet instant de quelques secondes dégage une énergie incroyable. Je m’en lasse vraiment pas.
Impossible évidemment de ne pas mentionner l’attention portée à animer les poitrines des dragonnes adultes, surtout car ça m’a très vite rappelé à quel point certains persos de l’anime peuvent être horny par moments. Et qu’on aime ou pas ça participe au fun de l’opening. »
2e – My Senpai is Annoying
Chanson : Annoying! Sansan Week!
Réalisation : Ryohei Takeshita
Loos Guccreen: « J’trouve ça impressionnant qu’une chanson au paroles aussi nulles (genre vraiment) soit aussi catchy et feel good tout en étant accompagné par un véritable court métrage qui lui sert d’opening. Les timings sont parfaits, l’énergie est excellente, c’est beau, drôle, un peu meta (la MC monte l’opening qu’on est en train de voir), bref que de la qualité »
Nemo: « Un générique méta fort, adorablement et inutilement surexcité qui mérite entièrement sa place. La chanson joyeusement annoying , l’enchaînement tellement épuisant des séquences qu’on en redemande, on voit mal ce que le peuple qui a traversé la rue pouvait demander de plus. »
Esteban82: « Une petite musique bien entraînante, une petite chorégraphie bien sympathique et ça donne un excellent opening ! »
Kmeuh: « Les meilleurs openings ont des passages qui restent en mémoire.
Mais dans “San San Week”, y a pas de temps mort, chaque seconde est entraînante, et pas que musicalement. Même lors du couplet d’habitude plutôt calme, c’est vivant, les persos courent dans tous les sens, y a une tonne de passages du quotidien, tout le monde danse dans les bureaux et ça montre plein de mises en scène différentes (les plans smartphone, les arrêts sur image successifs). Et quelle idée de génie que de créer un opening en mettant en scène… tes personnages qui essayent justement de créer ce-dit générique mais pour le compte de leur boîte avec un PowerPoint de présentation digne des meilleures conf call, des séances de tournage amateures dans l’open-space et une partie montage sous Premiere Pro ponctuée d’heures sup’ et de pauses bière. »
Nock: « L’art du générique de comédie poussé à son paroxysme : depuis bientôt 10 ans, le studio DogaKobo nous délivre régulièrement des petites pépites d’opening (New Game!, Dumbbell ou Shikimori cette saison), et celle-ci n’est pas passée au travers des mailles du filet. Ici, si la chanson entêtante peut se révéler “annoying”, le travail pour la faire coller aux images et, surtout, le souci du moindre détail sont particulièrement impressionnants. »
1er – Ranking of Kings (OP2)
Chanson : Hadake no Yuusha par Vaundy
Réalisation : Shingo Yamashita
Esteban82: « Efficace : Un excellent morceau, différent plans magnifiques avec des beaux jeux de lumières… Ca fait très bien le job ! »
Nemo: « Difficile de prendre en défaut ce générique qui comporte son lot de moments épiques et tragiques en même temps. Les chouettes idées de réal et les références malignes s’enchaînent avec une fluidité réjouissante et une musique qui accompagne tellement bien l’ensemble. »
Nock: « Après nous avoir régalé l’an passé avec son opening de Jujutsu Kaisen, Shingo Yamashita s’impose une fois de plus comme un excellent réalisateur. On y retrouve sa patte, ses directeurs artistiques habituels et son sens du rythme qui contribuent à faire de ce générique un nouveau petit bijou. »
Sephius: « Une des ouvertures animés qui m’a bien ébloui par ses couleurs et son univers de ce début d’année 2020. Une ouverture que j’ai plus aimé que le premier, certes une musique cool et bonne présentation rapide des personnages de la première partie. Mais je trouve que le second me donne envie de vivre une grande aventure avec NOTRE Boji et ses amis. Avec plein d’émotions comme l’étonnement, la joie, la tristesse, la vigilance, le remords, la colère et l’acceptation. J’ai toujours une drôle de sensation sur le calin entre Boji et Hilling et après voir Boji qui rencontrera son ami Ombre.Content qu’il soit premier du top (que moi même j’ai mis premier), je suis triste de dire au revoir et j’espère de voir ses prochaines aventures de NOTRE Majesté Boji. »
Mfire: « Un opening superbement réalisé qui tranche pas mal avec le ton très enjoué du premier tout en proposant plusieurs plans qui transmettent bien l’ambiance assez particulière de cette série »
Loos Guccreen: « Y’a les openings qu’on skip jamais, et puis au dessus y’a les openings qui vous mettent la larme à l’oeil et qui vous filent la chaire de poule à chaque fois. L’OP2 de Ranking of Kings est clairement de ce gabarit, et même si en vrai musicalement je préfère le premier opening (Boy de King Gnu, en particulier son drop incroyable), le gesamtkunstwerk de l’OP2 est juste beaucoup trop fort pour qu’il ne mérite pas sa première place »
- 1. Ranking of Kings (OP2) – 79 pts
- 2. My Senpai is Annoying – 49,5 pts
- 3. Miss Kobayashi’s Dragon Maid S – 45 pts
- 4. The Heike Story – 43,5 pts
- 5. ODD TAXI – 42 pts
— - 6. Yurucamp 2 – 40 pts
- 7. Komi cherche ses mots – 38,5 pts
- 8. Zombieland Saga Revenge – 35,5 pts
- 9. Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – Le Quartier des Plaisirs – 34,5 pts
- 10. Wonder Egg Priority – 30,5 pts
- 11. Beastars 2 – 25,5 pts
- 12. VIVY -fluorite eye’s song- – 24,5 pts
- 13. Horimiya – 23,5 pts
- 14. 86 EIGHTY-SIX (OP2) – 23 pts
- 15. L’Attaque des Titans 4 (OP1) – 22,5 pts
- 16. Ranking of Kings (OP1) – 19 pts
- 17. Pretty Boys Detective Club – 16 pts
- 18. Shadows House – 14 pts
- 19. To Your Eternity – 14 pts
- 20. Fena: Pirate Princess – 12,5 pts
Meilleur générique de clôture
Le meilleur ending. Les critères sont globalement les mêmes que pour le générique d’ouverture : visuel, musique, originalité, idées…
5e – Kageki Shoujo!!
Chanson : Hoshi no Tabibito par Yumiri Hanamori & Sayaki Senbongi
Réalisation : Aoi Umeki
Amo: « Il est assez difficile de représenter la présence de cet ending via une seule et unique vidéo, car la performance de cet ending reste d’évoluer au fil des épisodes et au fil des personnages, offrant une expérience « neuve » à chaque épisode. Ce n’est certes ni nouveau ni la première fois – Love Live Superstar faisait la même chose cette année en évoluant musicalement sa formule à chaque épisode – mais ici l’exécution est pleinement soignée et va jusqu’au bout de son idée. »
Mfire: « Un ending sublime qui en plus se décline en plusieurs versions chantées par différents duo de personnages. »
4e – So I’m a Spider, so what? (ED1)
Chanson : Ganbare! Kumoko-san no Theme par Aoi Yuuki
Réalisation : Shin Itagaki
Kmeuh: « C’est un des génériques les plus inchantables qui soit et c’est sans doute uniquement pour cette performance culottée d’Aoi Yûki qu’on a voté pour lui ahah. Est-ce un problème ? Franchement non, au contraire ça change un peu. »
Nock: « Un condensé d’énergie qui, en plus de très bien coller au personnage de Kumoko, est particulièrement fun. »
Loos Guccreen: « Aoi Yuuki qui se lâche dans une prestation ininterrompue d’une minute trente (et la version complète vaut le coup d’oeil également), quel plaisir. C’est pas particulièrement beau (mais bon c’est Spider donc bon le “pas beau” c’est raccord mdr) mais le storyboarding est très original et la technique tient la route donc oui, 4e place parfaitement justifiée. En vrai je l’aurais même vu plus haut lol. »
Mfire: « Bon, cet ending est tout de suite beaucoup moins reposant que celui de Yuru camp. De loin le plus fun de l’année, il part dans tous les sens tout en réussissant l’exploit de rester cohérent et regardable, bien joué ! »
3e – Yurucamp 2
Chanson : Haru no Tonari par Eri Sasaki
Réalisation : Kagetoshi Ayano
Mfire: « Comme pour la première saison, on reste sur un des ending les plus reposant de l’année, parfait pour finir un épisode de cette série. »
Yamakyu: « Similairement à Fuyu Biyori pour l’ED de la S1, et avec tout le respect (immense) que j’ai pour toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans la production de ce superbe ED, je pense qu’il tire une bonne partie de sa force par l’écriture et l’arrangement de la musique, et surtout la somptueuse performance de Eri Sasaki au chant. Et c’est cool.
C’est même pas tant que ce soit une surprise, car je trouvais l’ED de la S1 excellent exactement pour les mêmes raisons ; c’est juste un plaisir de se retrouver de nouveau face à une exécution flawless de cette formule si cool. Bien évidemment, la zik seule n’aurai pas autant d’effet si c’était pas *pour* Yuru Camp, et si elle était pas accompagné par des plans volontairement très sobres mais composés et animés avec intention. C’est une vraie réal de faire ce genre d’ending. Pour Yuru Camp ça fonctionne à merveille, mais y’a 1000 animes pour lesquels on sent la tentative, mais qui n’arrivent pas à ce niveau d’execution. On aime cette ED pour son intrinsèque symbiose (entre la zik et les visuels), et pour ce qu’il véhicule comme vibes, dans le contexte de Yuru Camp. La sobriété des scènes auxquelles on assiste et de la musique véhiculent avec force ce feeling qu’on vient de finir une aventure. Comme si on finissait de raconter une histoire ✨ »
Esteban82: « A l’image de la série, un ending bien tranquille et reposant… Qui donne envie de se blottir devant un bon feu de bois avec une bonne tasse de thé… »
2e – Ranking of Kings (ED1)
Chanson : Oz. par yama
Réalisation : Akino Fukuji
Loos Guccreen: « C’était déchirant de devoir choisir entre l’ED1 et l’ED2 de Ranking of Kings tant les deux sont excellents, mais ils ont le “défaut” d’être relativement proche sur le concept. Et contrairement à l’OP2 qui a vraiment un truc en plus, l’ED1 reste l’itération la plus solide de la formule, d’où sa présence dans ce top (et je ne suis manifestement pas le seul qui a eu cette réflexion vu qu’il est top2) »
Amo: « Ranking of Kings peut déjà se targuer d’avoir quatre excellents génériques. Si l’OP2 marquera définitivement les esprits, il ne faudra pas oublier ce très joli premier ending, intégralement réalisé et animé par Akino Fukuji, qui ira même lâcher sur Twitter qu’il a eu du mal à retenir ses larmes en travaillant dessus. Faut dire que c’est une très belle ode à l’amitié entre Bojji et Ombre, qui irradie de bons sentiments assez bienvenus. »
1er – Shadows House
Chanson : Nai Nai par ReoNa
Réalisation : Tomohisa Taguchi
Kmeuh: « Le double cassage de verre fait 50% du générique. Pour tout le reste, il y a la superbe voix de ReoNa sur une composition très gothique avec des jolis plans présentant chaque noble et leur servant. Du très lourd pour un générique de fin. »
Mfire: « Un ending qui reprend les moments clés de la série avec d’excellentes illustrations et une super chanson. En plus y a un bruit de verre cassé donc c’est automatiquement +3 points »
Nemo: « Stylé, j’écris ton nom. Des passages qui me rappellent les meilleurs moments d’Utena et tant d’autres animes que je n’ai peut-être même pas vu. Un petit peu ouf. »
Nock: « Si la chanson Nai, nai n’est certainement pas pour rien dans le style et l’ambiance de ce générique extrêmement classieux, on peut aussi évoquer les plans somptueux mettant en scène les poupées et leurs maîtres – particulièrement, en ce qui me concerne, le plan de Lou et Louise – et, de façon générale, l’esthétique très soignée qui contribue à détacher totalement cet ending de la masse des génériques pas très mouvementés et des diaporamas. »
- 1. Shadows House – 67,5 pts
- 2. Ranking of Kings (ED1) – 58 pts
- 3. Yurucamp – 46 pts
- 4. So I’m a Spider so What (ED1) – 34,5 pts
- 5. Kageki Shoujo!! – 30,5 pts
— - 6. Love Live! Superstar!! – 28 pts
- 7. Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – Le Quartier des plaisirs – 28 pts
- 8. Miss Kobayashi Dragon Maid S – 27,5 pts
- 9. Heike Story – 25 pts
- 10. Wonder Egg Priority – 24,5 pts
- 11. SSSS.Dynazenon – 22 pts
- 12. Les Mémoires de Vanitas – 19,5 pts
- 13. Those Snow White Notes – 19 pts
- 14. L’Attaque des Titans 4 (ED1) – 18 pts
- 15. Beastars 2 – 17,5 pts
- 16. Ranking of Kings (ED2) – 17,5 pts
- 17. SK∞ the Infinity – 16 pts
- 18. ODD TAXI – 15,5 pts
- 19. Evangelion 3.0+1.0: Thrice Upon a Time – 13,5 pts
- 20. Magia Record: Puelle Magi Madoka Magica Side Story 2nd Season – 13,5 pts
Meilleure OST
La meilleure bande originale pour un animé de 2021. Rien que ça.
5e – 86 EIGHTY-SIX
Compositeurs : Hiroyuki Sawano, Kohta Yamamoto
Extrait utilisé : « THE ANSWER » – Chanté par Laco
Kmeuh: « Oui bonjour c’est moi c’est Sawano. Vous m’avez appelé pour faire une OST qui tabasse ? Ouais comme d’hab quoi. Ça roule ma poule.”
Amo: « Peut-être la meilleure OST de Sawano depuis Promare, aussi bien en terme de variété que de qualité pure – The Answer est un titre proprement addictif. Mais c’est surtout son utilisation au sein de la série qui m’a particulièrement époustouflé. Il faut dire que le style bourrin de Sawano avec la mise en scène elle-même très bourrine de la série fournit un mélange efficace, idéal, comme si l’un était forcément fait pour l’autre. Un excellent mariage. »
Mfire: « C’est Hiroyuki Sawano qui fait du Hiroyuki Sawano donc forcément c’est pas l’ost la plus originale de l’année, mais c’est du très très bon »
4e – VIVY -fluorite eye’s song-
Compositeurs : Satoru Kousaki (OST et chansons), Keiichi Hirokawa, Kakeru Ishihama, Keita Inoue et Ryuuichi Takada (chansons)
Chansons : Kairi Yagi (Vivy), acane_madder (Ophelia), Licca (Estella), Miya Kotuki, Noa
Extrait choisi : « Sing My Pleasure (Grace ver.) »
Mfire: « Le personnage principal étant une chanteuse, la série se devait d’avoir de bonnes chansons et ça ne rate absolument pas, en plus le reste de l’ost est également excellente que ça soit dans les combats ou les moments plus calmes »
Yamakyu: « Les autres jurys auront peut être tout le loisir de pointer du doigt des trucs chouettes sur l’OST de Vivy (spoiler : c’est une très très bonne OST). Moi j’ai juste envie de parler de l’utilisation de leitmotivs, parce que j’aime bien ça.
J’aime bien quand pendant que je suis concentré sur quelque chose (un anime, un jeu, un film, un spectacle, whatever) tu me balances dans les oreilles un thème, une mélodie, en arrière plan, à laquelle je prête pas forcément attention. Ptetre même plusieurs fois. Ou alors arrangé différemment avec différents instruments. Et qu’après, quand vient le climax des évènements, tu balances une version complète, enhanced, arrangée aux petits oignons… bref FULL, avec toutes les parties qui forment un tout. Quand tu utilises un point fort des évènements pour remettre dans les oreilles ces mélodies familières, mais en puissance x10. J’ADORE ça.
C’est un truc classique hein. Vivy a rien inventé. Mais là encore c’est une histoire d’exécution. Les jeux sur les leitmotivs y’a des artistes qui y arrivent mieux ou moins bien que d’autres, c’est comme tout. Et dans Vivy sur cet aspect j’ai été comblé.
Le vrai highlight c’est bien entendu l’ED de l’anime qui est une version courte, arrangée différemment et -surtout- muette de Flurorite Eye’s Song, dont on découvre la version complète à la fin de l’anime. Et c’est tellement FORT parce que ce thème on l’a entendu tout du long de l’anime, parfois/souvent sans y accorder d’attention, sauf qu’à la fin on nous y fait prêter tellement d’attention que t’es obligé de percuter que bah oui, ces mélodies, ces motifs, ces notes tu les connais. P’t’être même que pendant que la chanson avançait tu suivais en même temps, limite même en chantonnant la mélodie, comme si tu la connaissais. Et soudain :
BAH OUI. CHUI CON, ÉVIDEMMENT QUE JE LA CONNAIS ✨✨✨ Voilà. J’adore cet effet là. Encore une fois rien n’a été inventé dans Vivy. C’est juste une bonne exécution. Ca fait pas de l’OST de Vivy une excellente OST (ça c’est l’écriture des musiques et des chansons, et les délicieuses performances au chant), mais ça fait que je la *retiens*. »
3e – Yurucamp 2
Compositeur : Akiyuki Tateyama
Extrait choisi : « Yurucamp 2 no Theme«
Nock: « Akiyuki Tateyama livre pour cette deuxième saison d’Au grand air une OST dans la droite lignée de son travail sur la précédente. On y retrouve les sifflements, les guitares, le banjo et les instruments mignons pour toujours plus de joie, de virées contemplatives et de détente. »
Loos Guccreen: « J’adore la musique péruvienne (大ハシャギROUTE136 à jamais dans mon coeur). J’ai usé le CD de la S1 jusqu’à la feuille d’argent, j’allais forcément faire pareil avec le CD de la S2. Excellent pour travailler, pour se relaxer, et in medias res. »
Mfire: « Comme le reste de la série, c’est calme et fun, on est bien quoi »
2e – The Heike Story
Compositeur : kensuke ushio, Yukihiro Gotô (pour le biwa)
Extrait choisi : « the battle »
Mfire: « Une OST assez étonnante qui mêle la musique traditionnelle japonaise dans les scènes de la vie courante et les sonorités bien plus moderne pendant les batailles, ce qui donne une ambiance très particulière à cette série »
Esteban82: « Une des plus grandes forces de cette série, en plus de son aspect esthétique, c’est évidemment qu’on sent que Kensuke Ushio a une telle osmose avec le travail de Naoko Yamada qu’à la première note dans le premier épisode, on sait que la musique sera parfaite pour le ton et l’esthétique de la série. Toujours un peu minimaliste, toujours un peu sobre mais qui répond toujours parfaitement à l’image présente en parallèle. »
1er – BELLE
Compositeurs : Yuta Bandoh, Ludvig Forssell, Miho Hazama, Taisei Iwasaki, Daiki Tsuneta
Direction musicale : Taisei Iwasaki
Chansons : Kaho Nakamura (V.O.), Louane (V.F.)
Extrait choisi : « Michibiki »
Nemo: « Les versions anglaises des inserts songs sont parmi les plus belles chansons qu’il m’ait été donné d’entendre pour un film d’animation japonaise. Dommage que la VF soit un brin en retrait même si elle a son charme. Pour le reste de l’OST, j’avoue que le gap est trop énorme pour affirmer qu’il a une réel importance dans mon jugement. Mais eh quand tu pleures même après des dizaines d’écoutes de “A Millions Mile Away”, difficile de passer à autre chose. »
Kmeuh: « Que ça soit en japonais, en français ou en anglais, la bande-son de Belle est sublime, et il fallait bien ça pour un film qui chante beaucoup. Les chargés d’adaptation se sont surpassés. »
- 1. BELLE – 58,5 pts
- 2. The Heike Story – 50 pts
- 3. Yurucamp 2 – 46 pts
- 4. VIVY – 45 pts
- 5. 86 EIGHTY SIX – 38 pts
— - 6. Les Mémoires de Vanitas – 29 pts
- 7. Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – 27,5 pts
- 8. Love Live! Superstar!! – 25 pts
- 9. Those Snow White Notes – 24 pts
- 10. ODD TAXI – 21 pts
- 11. Zombieland Saga Revenge – 17,5 pts
- 12. L’Attaque des Titans 4 – 16,5 pts
- 13. Revue Starlight The Movie – 15,5 pts
- 14. Fruits Basket the Final – 15,5 pts
- 15. Wonder Egg Priority – 13,5 pts
- 16. Evangelion 3.0+1.0: Thrice Upon a Time – 13 pts
- 17. Nos mots comme des bulles – 10 pts
- 18. Sonny Boy – 10 pts
- 19. NOMAD: Megalo Box 2 – 9,5 pts
- 20. Magia Record: Puelle Magi Madoka Magica Side Story 2nd Season – 9,5 pts
Meilleur(e) seiyuu
Les comédiennes et comédiens qui ont le plus marqués cette année de part la qualité de leurs interprétations, que ce soit sur un rôle bien précis ou sur l’ensemble de l’année. (La liste des personnages interprétés n’est pas exhaustive.)
5e – Shouya Chiba
-
- Shin’ei Nouzen dans 86 EIGHTY-SIX…
- Ange Yuki dans Visual Prison
Amo: « Performance prodigieuse en Shin’ei dans 86 EIGHTY SIX, avec une voix qui évolue au fil du personnage, très froide et « professionnelle » au début de l’intrigue avant de gagner en vie et en colère au fur et à mesure des épisodes. Son talent resplendit particulièrement sur les derniers épisodes ! »
4e – Shion Wakayama
-
- Yume Minami dans SSSS.Dynazenon,
- Cosette Schneider / Destiny dans takt op. destiny…
Nock: « J’aime énormément la performance des seiyuu de SSSS.Dynazenon (même si la voix de Yomogi m’a paru trop grave au départ) qui contribue énormément à donner un ton très naturel aux dialogues (bien écrits et bien traduits) de la série. En ce sens, Shion Wakayama est vraiment impeccable dans sa manière de donner vie au personnage de Yume. »
3e – Natsuki Hanae
-
- Odokawa dans ODD TAXI,
- Vanitas dans Les Mémoires de Vanitas,
- Tanjirô Kamado dans Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – Le Train de l’infini…
Loos Guccreen: « “Mr Tanjiro” qui nous a par ailleurs offert un excellent Odokawa (dans Odd Taxi), un très chouette Vanitas, et un très chou Bocchan. Lui aussi on l’a entendu un peu partout, et mon petit doigt me dit qu’on va probablement le recroiser dans ce top l’année prochaine ! »
Amo: « Ca me tuera toujours de voir que Odokawa et Tanjirô partagent le même doubleur mais ça en dit surtout extrêmement long sur le talent et la versatilité de Natsuki Hanae, que je suis très heureux de voir sur des rôles extremement variés. On aurait pu craindre qu’il se fasse enfermer sur le créneau des héros de shonen mais très loin de là ! »
2e – Saori Hayami
-
- Anju Emma dans 86 EIGHTY-SEX,
- Taira no Tokuko dans The Heike Story,
- Tôko Sakurai dans My Senpai is Annoying…
Loos Guccreen: « Saori Hayami c’est un peu la voix emblématique de la maman (biologique ou par procutation), et faut reconnaître qu’elle a eu une année 2021 solide ! Je l’ai particulièrement appréciée dans le rôle de Sakurai (dans My Senpai is Annoying) et celui de Anju qu’elle a carrément porté. »
Esteban82: « Une valeur sûre dans « My senpai is annoying » mais je mise aussi une petite pièce sur sa présence l’année prochaine via « Spy x Family » 🙂 »
Amo: « Une seconde place assez surprenante car elle n’a eu finalement que peu de rôles principaux cette année – surtout Miyuki Shiba dans The Honor Student at Magic High School. Mais à l’inverse, elle a su pas mal resplendir dans de très nombreux rôles secondaires, leur offrant parfois une envergure et un charisme sans égal. Une excellente année à faire briller des personnages de l’ombre, en attendant un classement 2022 qui devrait être encore une fois très haut car elle est, il faut l’avouer, omniprésente en ce début 2022. »
1re – Aoi Yuuki
-
- Kumoko dans So I’m a Spider, so what?,
- Biwa dans The Heike Story,
- Azusa dans La Sorcière Invincible tueuse de slime depuis 300 ans,
- Mizuho dans Sonny Boy…
Mathxxl: « Très belle année pour Aoi Yuuki qui aura proposé de superbes performances dans des tons très différents, allant de Kumoko (Spider) à Biwa (Heike Monogatari) ! Une décennie après la série elle a même repris le temps de quelques épisodes de Magia Record son rôle de Madoka Kaname, et la différence des années se fait entendre, pour le meilleur ! Elle continue de s’améliorer, et ça c’est beau. »
Mfire: « Grosse année pour elle entre l’araignée survolté qui discute avec elle même et à l’inverse le rôle beaucoup plus calme mais tout aussi maîtrisé de Biwa »
Nock: « Parmi ses multiples performances cette année, Aoi Yuuki donne principalement vie aux héroïnes de deux séries assez diamétralement opposées : Biwa et Kumoko. Et est aussi impeccable dans un rôle très retenu et mélancolique que dans une performance toute en exubérance et en énergie. »
Loos Guccreen: « C’est ce qui s’appelle un no match. J’veux dire y’a toujours d’excellents seiyuus dans l’industrie hein. Mais quand tu fais une année 2021 comme celle qu’a fait Aoi Yuuki tu peux pas lutter. Pour ses rôles les plus marquants de l’année, je retiendrai surtout Kumoko (qui selon moi justifie à lui-seul la place de top1), la MC de Slime 300, et Biwa. »
Esteban82: « Pas l’année où je l’ai entendu dans beaucoup de séries mais son interprétation solide et bien fun de Azusa dans « La Sorcière invincible tueuse de Slime depuis 300 ans » vaut bien sa présence dans ce top ! »
- 1. Aoi Yuuki – 88 pts
- 2. Saori Hayami – 27 pts
- 3. Natsuki Hanae – 23 pts
- 4. Shion Wakayama – 19 pts
- 5. Shouya Chiba – 18,5 pts
— - 6. Atsumi Tanezaki – 17,5 pts
- 7. Nao Touyama – 13,5 pts
- 8. Kanata Aikawa – 11 pts
- 9. Yumiri Hanamori – 11 pts
- 10. Ai Farouz – 10 pts
- 11. Aoi Koga – 9 pts
- 12. Miyuki Sawashiro – 9 pts
- 13. Ikumi Hasegawa – 9 pts
- 14. Sayaka Senbongi – 7,5 pts
- 15. Yoshitsugu Matsuoka – 7 pts
- 16. Maaya Uchida – 7 pts
- 17. Sumire Uesaka – 7 pts
- 18. Inori Minase – 7 pts
- 19. Akira Ishida – 7 pts
- 20. Rie Takahashi – 6,5 pts
Meilleur personnage masculin
Charismatiques, bien écrits, amusants, intéressants… Ici, on s’intéresse aux meilleurs personnages de sexe masculin (ou non défini).
5e – Yatora Yaguchi
Blue Period
Nock: « Si l’adaptation animée assez je-m’en-foutiste de Blue Period n’arrive jamais à rendre au manga original les honneurs qu’il mériterait, il n’en reste pas moins que même sous cette forme, Yatora est un excellent personnage principal dont les errances, les questionnements et le génie vont nous régaler tout au long du récit. »
4e – Izumi Miyamuri
Horimiya
Amo: « En voilà un archétype qui est intéressant ! Jeune rebelle un peu timide, une sorte de force discrète qui détonne pas mal avec le profil traditionnel du héros de romance. C’est certainement cette originalité de personnalité, ainsi que son évolution tout a fait réussie, qui en fait un personnage attachant, mémorable et finalement assez unique. »
3e – Shin’ei « Undertaker » Nouzen
86 EIGHTY-SIX
Amo: « Un leader froid, qui cache quelques secrets et semble vouloir à tout prix porter une croix trop lourde pour ses épaules. Si la première partie le dépeint déjà de manière intéressante, c’est surtout la seconde partie qui va nous faire creuser dans sa personnalité, son caractère et, on va le dire, ses troubles. Personnage très profond, là aussi doté d’une évolution magistrale, c’est un protagoniste passionnant et fascinant. »
2e – Odokawa
ODD TAXI
Loos Guccreen: « Un personnage d’une insoupçonnée profondeur et d’une inattendue répartie. Odd Taxi c’est l’outsider de 2021 et Odokawa en est la clé de voûte, normal de le retrouver aussi haut »
Nemo: « Odd Taxi est tellement une oeuvre de bande qu’il m’est difficile de considérer Odokawa comme un personnage à part. C’est le héros de 2 histoires folles, à la fois la petite et la grande. Et toutes sont extraordinaires. »
1er – Bojji
Ranking of Kings
Nemo: « Il était né pour être roi. Il s’entraîne pour être roi. Il appartient à une série reine dans l’écriture de ses personnages. Il est un peu le meilleur d’entre nous, notre meilleur pote et l’homme qu’on aimerait supporter. Qui d’autre cette année pour être le roi ? »
Esteban82: « Pas une surprise, un personnage attachant avec une histoire personnelle complexe et bien racontée via les fantastiques flashback de la série. Bojji étant tellement expressif visuellement (chapeau d’ailleurs aux équipe de Wit Studio à ce niveau) et même sonorement (j’ai vérifié, ça existe comme mot) malgré son langage limité. Le champion des rois ! »
Loos Guccreen: « BEBOU ! En vrai c’est pas mon top1 mais j’suis quand même content de le voir en top1. Fonce petit, tu iras loin! »
Nock: « Au royaume des bébous, Bojji est le roi. Dans une série riche en excellents personnages, Bojji s’impose en tant que petit héros courageux, noble, généreux et si touchant. »
- 1. Bojji (Ranking of Kings) – 102,5 pts
- 2. Odokawa (ODD TAXI) – 65,5 pts
- 3. Shin’ei « Undertaker » Nouzen (86 EIGHTY-SIX) – 37 pts
- 4. Izumi Miyamura (Horimiya) – 34,5 pts
- 5. Yatora Yaguchi (Blue Period) – 29,5 pts
— - 6. Rengoku (Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – Le Train de l’infini) – 27 pts
- 7. Kage / Ombre (Ranking of Kings) – 25,5 pts
- 8. Matsumoto (VIVY -fluorite eye’s song-) – 16,5 pts
- 9. Kotaro Tatsumi (Zombieland Saga Revenge) – 15,5 pts
- 10. Noe (Les Mémoires de Vanitas) – 14,5 pts
- 11. Legoshi (Beastars 2) – 14,5 pts
- 12. Ikari Shinji (Evangelion 3.0 + 1.0: Thrice Uppon a Time) – 13 pts
- 13. Limule (Moi quand je me réincarne en Slime 2) – 12,5 pts
- 14. Uzui Tengen (Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – Le Quartier des plaisirs) – 12 pts
- 15. Kyo Sohma (Fruits Basket the Final) – 12 pts
- 16. Vanitas (Les Mémoires de Vanitas) – 11 pts
- 17. Tanjiro (Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba) – 11 pts
- 18. Moriarty (Moriarty the Patriot) – 10,5 pts
- 19. Yomogi Asanaka (SSSS.Dynazenon) – 10,5 pts
- 20. Rudeus (Mushoku Tensei: Jobless Reincarnation) – 10 pts
Meilleur personnage féminin
Les personnages de sexe féminin les mieux écrits, les plus attachants, intéressants, charismatiques…
5e – VIVY
VIVY -fluorite eye’s song-
Sternes: « Notre Robot du futur est bien bas , mas au moins elle est là. »
Yamakyu: « C’est sans doute tout simple dans l’idée, mais l’évolution du personnage de Vivy à mesure que son aptitude au chant évolue, c’est d’un satisfaisant, fichtre. Ca souligne qu’elle comprend mieux son audience, qu’elle comprend mieux les gens, comment les toucher par le chant. Bref, qu’elle devient un peu plus humaine. Sur ce point là on est ramené à la « réalité » (= Vivy est une Intelligence Artificielle) à plusieurs reprises dans l’anime, et chaque fois les développements proposés lui font paraître toujours plus vivante. Vivy « devient » de plus en plus une humaine. Je veux pas en dire trop, mais je trouve que la conclusion et ce qu’il advient d’elle dans l’épilogue ont vraiment le ton juste (sans mauvais jeu de mots). Je pense que c’est la bonne conclusion, et que c’était la meilleure manière de dire « point, à la ligne » pour le développement du perso.
Badass, curieuse, tourmentée, et surtout humaine, Vivy est ce genre de perso écrit avec l’intention de te faire sentir à quel point elle est investie et impliquée dans l’univers où se déroule son histoire.
Avec ou sans son consentement (et le consentement c’est d’ailleurs un des thèmes développé dans l’anime et c’était intéressant que ce soit traité). »
4e – Tohru Honda
Fruits Basket the Final
Esteban82: « Bon, j’ai vu Fruits Basket après les votes malheureusement… Mais je pense que si j’avais vu la série avant, elle était en numéro 1… Un peu comme Nagisa dans Clannad, Tohru c’est pas un personnage parfait, elle a des failles, des angoisses mais c’est juste un être humain innocent, cherchant le bon dans chacune de ses rencontres et qui essaye toujours de voir le bon côté des choses et qui le fait partager et rayonner avec les autres… »
Nemo: « J’ai toujours rêvé de voyager dans le temps. Grâce aux prix Minorin, je peux désormais commenter un palmarès de 2001, c’est dingue la vie. Plus sérieusement, Tohru Honda a soigné de nombreux coeurs par sa capacité à affirmer que la gentillesse et l’empathie sont des forces à protéger et à chérir. Qu’elle continue plus de 20 ans après me donne envie de verser une petite larme. »
3e – Hiling
Ranking of Kings
Esteban82: « La meilleure « maman » de l’année : Bad ass mais tendre à la fois, profondément humaine et affectueuse tout en étant téméraire, courageuse et batailleuse. »
Loos Guccreen: « Ca faisait une paye que j’avais pas vu un personnage prendre un tel glow-up aussi vite, et je pense que je suis pas le seul à avoir été surpris à ce niveau tant le personnage paraissait unidimensionnel au début. Et le plus fort, c’est que ce glow-up se fait finalement sans trahir l’essence initiale du personnage. Bravo l’artiste et bravo la maman »
Floboum: « Ranking of Kings est une série qui aime jouer avec les attentes de ses spectateurs, et le personnage d’Hiling en est une parfaite illustration. D’abord montrée comme le cliché de la belle mère acariâtre, et prête à tout pour placer son propre fils sur le trône, on va rapidement réaliser qu’il n’en est rien : derrière la grande fierté qui la caractérise, se cache en réalité l’une des personnes qui tient le plus à Bojji, qu’elle a toujours considéré comme son propre fils – des sentiments qu’elle exprime parfois maladroitement, l’amenant à surprotéger notre héros.
Hiling est souvent exigeante, envers les autres mais aussi envers elle-même, ne ménage jamais ses efforts, et n’hésite pas à se mettre en danger pour protéger les siens. Une personnalité forte, qui est sans nul doute nécessaire pour une prêtresse, dans un univers fantastique où lancer un sort de soin semble autrement plus ardu que d’affronter un dragon ! »
Nock: « Les scènes de flashback dans lesquelles Hiling cherche à s’ouvrir à Bojji sont magnifiques. Pour le reste, Hiling est un chouette personnage émouvant et bien plus fort et complexe que le stéréotype de la « gentille maman qui prend soin des autres » qu’on pourrait lui coller au départ. »
2e – Biwa
The Heike Monogatari
Esteban82: « Biwa c’est clairement le personnage avec lequel le spectateur va voir à travers ses yeux (c’est le cas de le dire là). Un personnage avec une enfance massacrée, qui va être le témoin privilégié d’un morceau d’histoire. Sans doute il aura gagné à être un peu plus développé mais la série restait surtout la reconstitution romancée d’une chronique historique plus que l’histoire de Biwa. »
Nock: « De par son ajout au récit, Biwa pourrait n’être qu’un personnage fonction, un simple témoin de l’histoire. Son écriture, le soin porté à son animation et son histoire personnelle contribuent à en faire un beau personnage, parfois diablotin farceur, souvent jeune fille mélancolique. »
1er – Vladilena Milizé
86 EIGHTY-SIX
Amo: « Si elle démarre le récit dépeinte comme une idéaliste extrêmement maladroite dans ses méthodes et dans sa pensée – comme tous les jeunes militants, finalement – , son évolution et ses apprentissages tout le long de la première partie permettent rapidement au personnage de trouver un équilibre parfait. C’est une héroïne là aussi magistralement bien écrite, qui sait conserver son humanité tout en nous offrant des raisonnements malins, sait être actrice de l’intrigue sans la subir. Elle sort du lot, fait là aussi preuve d’une profondeur insoupçonnée et en plus, bonus ultime, elle devient gothique: que vouloir de plus ?
- 1. Vladilena Milizé (86 EIGHTY-SIX) – 48,5 pts
- 2. Biwa (The Heike Story) – 41,5 pts
- 3. Hiling (Ranking of Kings) – 39 pts
- 4. Tohru Honda (Fruits Basket the Final) – 34 pts
- 5. VIVY (VIVY -fluorite eye’s song-) – 32,5 pts
— - 6. Rin Shima (Yurucamp 2) – 30,5 pts
- 7. Kumoko (So I’m a Spider, so what?) – 29,5 pts
- 8. Sarasa Watanabe (Kageki Shoujo!!) – 26 pts
- 9. Hori Kyoko (Horimiya) – 22 pts
- 10. Laura la Mer (Tropical Rouge! Precure) – 19,5 pts
- 11. Ai Ooto (Wonder Egg Priority) – 19,5 pts
- 12. Kanon Shibuya (Love Live! Superstar!!) – 16,5 pts
- 13. Katarina Claes (My Next Life as a Villainess X) – 16,5 pts
- 14. Rice Shower (Uma Musume: Pretty Derby 2) – 16 pts
- 15. Nadeshiko Kagamihara (Yurucamp 2) – 16 pts
- 16. Tokai Teio (Uma Musume: Pretty Derby 2) – 15,5 pts
- 17. Yume Minami (SSSS.Dynazenon) – 15 pts
- 18. Gabi Braun (L’Attaque des Titans 4) – 13,5 pts
- 19. Komi (Komi cherche ses mots) – 13 pts
- 20. Kobayashi (Miss Kobayashi’s Dragon Maid S) – 12,5 pts
Meilleur OTP
Ces deux personnages vont tellement bien ensemble <3. Que leur romance soit explicite ou implicite, ici on célèbre les plus beaux couples de l’année.
5e – Tokai Teio & Meijiro McQueen
Uma Musume: Pretty Derby 2
Yamakyu: « Je cite King Halo, personnage secondaire de la saison 1 : « The stronger my rivals, the stronger I become ».
C’est une manière simple et concise de résumer la quasi entièreté de cette (excellente) saison 2. Obligatory « mais Uma Musume n’a rien inventé », car c’est la vérité : ça résume aussi très bien d’innombrables shônen (et pas forcément de sports) et de médias narratifs en général, car c’est bien connu qu’une rivalité non toxique est un moteur d’amélioration qui peut fortement pousser les gens vers le haut.
C’est juste que Teiô et McQueen incarnent parfaitement ceci. À vrai dire, de très nombreux persos incarnent ceci dans Umamusu S2 (j’ai dédié un bout de gros article de blog à cela, google it), car de manière générale cette suite appuie très fort l’importance d’avoir une partenaire. Mais on passe aussi beaucoup plus de temps avec Teio et McQueen, ce qui nous permet de voir de nos yeux ce qu’apporte le fait d’avoir toujours quelqu’un à qui se mesurer. Dans leurs hauts comme dans leurs bas (et des fois elles tombent plutôt bas (sans mauvais jeu de mots)), le soutien inconditionnel de McQueen et Teio l’une pour l’autre est juste admirable et inspirant. Sans trop spoiler (matez umamusu S2, ça se regarde bien
sans la S1), chacune à leur manière elles ont été amenées à montrer à l’autre -à plusieurs reprises- que tant que y’a de la vie y’a de l’espoir (en grossissant un peu le trait).
Je trouve ça d’autant plus beau quand on se souvient qu’à la base, les personnages de Uma Musume Pretty Derby sont inspiré de grands chevaux de courses japonais, et de leur performances en compétition. Les personnages de McQueen et Teio ont été écris sur cette base là. Chapeau bas, franchement. »
4e – Vladilena Milizé & Shin’ei Nouzen
86 EIGHTY-SIX
Amo: « Belle place dans le top 5 pour un couple… qui ne se croise jamais physiquement. Ce qu’on appellerait aujourd’hui un Discord Couple, comme quoi c’est une série ancrée dans son temps ! »
3e – Yume Minami & Yomogi Asanaka
SSSS.Dynazenon
Kmeuh: « Ils sont tous les deux mal dans leur peau et ont du mal à communiquer. Ensemble ils vont apprendre à se connaître, se rapprocher, se comprendre l’un et l’autre avec des scènes fortes de sens et peu de mots. »
Nock: « Ils sont mignons et touchants ces deux-là. Le rapprochement progressif de ces adolescents écrasés par leur spleen existentiel contribue indéniablement à me faire aimer SSSS.Dynazenon. »
2e – Tohru Honda & Kyô Sôma
Fruits Basket the Final
Esteban82: « Deux êtres fragiles qui ensemble sont plus forts. Et cette magnifique dernière scène de la série qui le résume tellement bien… »
1er – Kyôko Hori & Izumi Miyamura
Horimiya
Esteban82: « Un couple fun car un peu atypique tout en étant un peu classique aussi 🙂 »
Nock: « Un couple vite constitué et suffisamment mignon et intéressant pour qu’on ait décidé de leur consacrer une série. Vraiment deux chouettes personnages et un chouette duo qui fonctionne super bien. »
Loos Guccreen: « Je pense que la raison pour laquelle tout le monde a adoré le couple Hori et Miyamura, c’est pas tant sa qualité intrinsèque (sans la dénigrer pour autant) mais le fait qu’on avait tous terriblement besoin de voir un vrai couple dans un anime, qui se constitue, qui avance, qui reste pas bloqué à “on se tourne autour” ou “ok on s’est mis ensemble mais on va mettre une saison à se faire un kiss”. Bordel que c’est frais. Et les délires BDSM-light de Hori donnent lieu à d’excellentes situations comiques. »
Mfire: « Un couple réaliste dans un anime c’est pas fréquent alors forcément quand ça arrive il faut leur donner pleins de points ! »
- 1. Kyôko Hori / Izumi Miyamura (Horimiya) – 60,5 pts
- 2. Tohru Honda / Kyô Sôma (Fruits Basket the Final) – 32 pts
- 3. Yume Minami / Yomogi Asanaka (SSSS.Dynazenon) – 31 pts
- 4. Vladilena Milizé / Shin’ei Nouzen (86 EIGHTY-SIX) – 27,5 pts
- 5. Tokai Teio / Meijiro McQueen (Uma Musume: Pretty Derby 2) – 26,5 pts
— - 6. Reki Kyan / Langa Hasegawa (SK∞ the Infinity) – 25,5 pts
- 7. Josée / Tsuneo Suzukawa (Josée, le tigre et les poissons) – 24 pts
- 8. Tohru / Kobayashi (Miss Kobayashi’s Dragon Maid S) – 22,5 pts
- 9. Rika Furude / Satoko Hôjô (Higurashi) – 21,5 pts
- 10. Sumire Heanna / Keke Tang (Love Live! Superstar!!) – 21 pts
- 11. Tôko Sakurai / Sôta Kazama (My Senpai is Annoying) – 20,5 pts
- 12. Sarasa Watanabe / Ai Narata (Kageki Shoujo!!) – 17 pts
- 13. Komi Shôko / Tadano Hitohito (Komi cherche ses mots) – 16,5 pts
- 14. Kukuru Misakino / Fuuka Miyazawa (The Aquatope on white sand) – 15,5 pts
- 15. Claudine Saijô / Maya Tendô (Revue Starlight The Movie) – 15 pts
- 16. Vanitas / Noe Archiviste (Les Mémoires de Vanitas) – 13 pts
- 17. Mio Chibana / Shun Hashimoto (L’étranger de la plage) – 12,5 pts
- 18. Sorao Kamikoshi / Toriko Nishina (Otherside Picnic) – 11 pts
- 19. Alice / Le Duc (The Duke of Death and His Maid) – 10,5 pts
- 20. Cherry / Smile (Nos mots comme des bulles) – 10 pts
Meilleure écriture
Retour de la catégorie dont la dernière itération datait de 2017.
Dialogues bien ficelés, intrigue bien narrée, personnages bien développés… Cette série ne manque pas de qualités d’écriture !
5e – VIVY -fluorite eye’s song-
Scénario : Eiji Umehara et Tappei Nagatsuki
Mfire: « Pour une fois, on a un scénario à base de voyage dans le temps qui ne se perd pas en route, une excellente gestion des ellipses et une conclusion très satisfaisante »
Yamakyu: « Si le postulat sur lequel l’anime se base (retour dans le temps, toussa toussa) requiert une certaine suspension d’incrédulité, pour peu qu’on l’accepte Vivy Fluorite Eye’s Song nous embarque dans un récit assez captivant. La narration par arcs de 2-3 épisodes lui réussi particulièrement bien car l’histoire se déroule sur une très grande période de temps, et on nous y raconte des évènements bien précis. Les évènements en question sont plutôt intéressants, plus ou moins déjà vu dans d’autres histoires sur les intelligences artificielles, et pour la plupart assez encrées dans un « possiblement réel » (dans le contexte proposé par l’univers de l’anime, bien sur). Beaucoup de questionnement sur la condition d’intelligence artificielle, beaucoup de questionnement sur ce que ça veut dire d’y « mettre son cœur » quand on est une IA qui chante, beaucoup de questionnements, tout court. »
Loos Guccreen: « J’ai un très gros faible pour la notion de temps qui passe dans un récit (genre les ellipses de dizaines d’années), donc autant dire que quand Vivy s’est annoncé comme un récit s’étalant sur 100 ans, j’étais direct conquis. Bon cela étant j’aime beaucoup la narration de Vivy mais je trouve qu’elle éclate un peu sur la fin (peut-être pas aussi gravement qu’elle aurait pu, mais quand même un peu), mais ça restera un anime dont j’ai beaucoup apprécié l’histoire. »
4e – 86 EIGHTY-SIX
Scénario : Toshiya Ono, d’après la série de romans d’Asato Asato
Nock: « 86 est une superbe série de guerre, qui réussit à souvent prendre son spectateur aux tripes : la mort omniprésente, la situation sans issue, et les nombreux rebondissements – souvent bien timés – contribuent sans cesse à faire ressentir le profond désespoir de la situation. Après les galères de production de la 2e partie, la série arrive en plus à s’achever sur une belle fin extrêmement satisfaisante. Que demander de plus ? »
Loos Guccreen: « L’écriture est un peu ce qui a sauvé 86 (merci le fait que ce soit une adaptation et non un original) en lui permettant de tenir le cap malgré d’incroyables difficultés de productions (WEP on pense à toi). Que dire sinon que c’est un excellent récit de guerre, où chaque partie peut se suffir à elle-même, ou chaque mort a une réelle dimension tragique. Et comme tout bon récit de guerre, 86 est profondément antimilitariste, ce qui est évidemment un plus. »
3e – The Heike Story
Scénario : Reiko Yoshida d’après la traduction actualisée du Dit des Heike par Hideo Furukawa
Nock: « La force de The Heike Story, n’en déplaise aux puristes de l’œuvre originale, c’est d’avoir réussi à rendre regardable et compréhensible en un nombre restreint d’épisodes un récit en apparence tentaculaire et aux nombreux protagonistes. Les personnages sont facilement identifiables et reconnaissables et l’ajout d’un personnage original, Biwa, incarnation du spectateur, témoin passif de cette histoire joue beaucoup sur l’empathie que l’on peut ressentir en assistant à la chute du clan Taira. »
2e – Ranking of Kings
Scénario : Taku Kishimoto d’après la série de mangas de Sôsuke Tôka
Nemo: « Ça monte, ça monte et ça ne s’arrête qu’au sommet. Une série qui aime ses personnages au point de faire en sorte que chaque backstory va du “pas mal” à “je chiale ptn” et qui mélange le tout avec une aisance bluffante. Si il n’y avait pas eu Odd Taxi, t’aurais eu la couronne de ce prix bébou. »
Loos Guccreen: « Je pense que Ranking of Kings a surpris à peu près tout le monde avec sa profondeur inattendue. Le pitch pourtant très simple (un classement de rois) est très vite écarté pour mettre en scène des personnages forts, complexes, attachants, et des rebondissements qui tiennent en haleine tout en participant à un world building étonnamment captivant. »
Esteban82: « Une des forces de la série, en particulier sur son premier court et sur sa fin (je trouve que c’est un peu moins le cas sur le début du second court). C’est l’écriture des personnages plus que de l’intrigue en elle-même qui est réussi, la série arrivant à bien développer la plupart de ses personnages et parfois avec juste quelques minutes vraiment passées à les expliquer… »
1er – ODD TAXI
Scénario : Kadzuya Konomoto
Nemo: « Le dernier épisode m’a foutu une baffe comme j’en avais pas connu depuis des années. Le reste de la série m’a tenu en haleine comme un excellent film et à tel point que j’ai dû me forcer pour ne pas le marathoner. »
Loos Guccreen: « Déjà de base c’est un thriller avec une narration calquée sur les gros blockbusters américains, mais en plus au bout d’un moment les brain_explosion.gif s’enchainent, sah quel plaisir de voir ce type de step-up dans l’animation japonaise. »
Mfire: « Un scénario maîtrisé de bout en bout qui nous laisse plein de questions pendant la première moitié de la série qui seront toutes répondues au fur et à mesure que la fin se rapproche ! »
- 1. ODD TAXI – 100,5 pts
- 2. Ranking of Kings – 86 pts
- 3. The Heike Story – 61 pts
- 4. 86 EIGHTY SIX – 60,5 pts
- 5. VIVY -fluorite eye’s song- – 36,5 pts
— - 6. Evangelion 3.0 + 1.0: Thrice Upon a Time – 31,5 pts
- 7. Wonder Egg Priority – 25 pts
- 8. Blue Period – 24,5 pts
- 9. SSSS.Dynazenon – 24,5 pts
- 10. Sonny Boy – 24,5 pts
- 11. Fruits Basket the Final – 21 pts
- 12. Mushoku Tensei: Jobless Reincarnation – 15 pts
- 13. Miss Kobayashi’s Dragon Maid S – 12 pts
- 14. Les Mémoires de Vanitas – 12 pts
- 15. L’Attaque des Titans 4 – 11,5 pts
- 16. Looking for Magical Doremi – 11,5 pts
- 17. To Your Eternity – 11,5 pts
- 18. Uma Musume: Pretty Derby 2 – 10,5 pts
- 19. How a Realist Hero Rebuilt the Kingdom – 9,5 pts
- 20. Josée, le tigre et les poissons – 9,5 pts
Meilleure animation
La série animée qui nous a impressionné de part sa technique, son animation, sa réalistion, ses sakugas. Ces prix se concentrent uniquement sur l’aspect technique. (Les extraits visuels utilisés pour cette catégorie proviennent de Sakugabooru et peuvent contenir des spoilers.)
5e – The Heike Story
Réalisateur : Naoko Yamada
Directeur en chef de l’animation : Takashi Kojima
Studio : Science Saru
Source du cut : ép. 1, animation par Chiyoko Ueno
Esteban82: « Forcément quand une des plus brillantes élèves de l’école KyoAni rencontre Science Saru, ça ne peut que donner un excellent résultat sur l’animation. »
Nock: « The Heike Story n’est pas une série qui s’illustre par des scènes d’action flamboyantes (bien qu’elle contienne une magnifique scène de duel), mais par le tout cohérent qu’elle forme entre son charadesign épuré, sa direction artistique, sa mise en scène et sa réalisation. L’emphase dans l’animation est particulièrement mise sur le character acting, rarement exubérant – si l’on excepte certaines scènes de Biwa – pour coller à l’aspect très cérémonieux des relations entre les personnages, et pourtant, comme à son habitude, c’est dans les détails que Naoko Yamada et son équipe réussissent à utiliser l’animation à son meilleur. En ce point, le cut choisi pour illustrer ce prix est assez représentatif, en cela qu’il s’agit à mes yeux d’un petit trésor de mise en scène où l’on ressent extrêmement bien les émotions qui traversent les personnages : la mélancolie de Biwa, la tendresse qu’a Shigemori pour elle, la gentillesse de cet homme qui, sur la fin, se mue en tristesse. C’est là que réside, à mon sens, la force de l’animation de la série. »
4e – Ranking of Kings
Réalisateur : Yôsuke Hatta
Directeurs en chef de l’animation : Atsuko Nozaki, Masaki Kawake, Tomoyo Kamoi, Yû Kawauchi
Studio : WIT Studio
Source du cut : ép. 21, animation par (dans l’ordre d’apparition) Hirotaka Tokuda, Shota Goshozono, Arifumi Imai, Atsuko Nozaki, Shosuke Ishibashi, Toya Oshima, Nozomi Fuji (?).
Nock: « Au-delà des scènes d’action très bien animées, ce qui m’a plu dans Ranking of Kings, c’est le soin apporté à la gestuelle des personnages, et particulièrement les passages où ils communiquent en ayant recourt à la langue des signes. »
Loos Guccreen: « Je trouve que la série a un gros ventre mou en termes de qualité d’animation entre la fin de son 1er cour et les ¾ du 2e, mais tout ce qui est en dehors de ça arrache la rétine. top4 mérité donc. »
3e – Miss Kobayashi’s Dragon Maid S
Réalisateur : Tatsuya Ishihara (la série crédite également le regretté Yasuhiro Takemoto)
Directeur en chef de l’animation : Nobuaki Maruki
Studio : Kyoto Animation
Source du cut : ép.9, animation par Tamami Tokuyama
Esteban82: « En version courte : c’est du KyoAni. En version un peu plus longue : c’est du KyoAni qui s’essaye aussi des fois, lors de rares et magnifiques scènes de bastons, à s’attaquer au domaine de Ufotable ! »
Loos Guccreen: « Oui Kobayashi est top3 d’animation, tuvaferkoi. C’est largement mérité, Kyoani a tout mis que ce soit dans les gags visuels ou les combats entre dragons, dès que ça bouge c’est un plaisir. »
Yamakyu: « J’imagine que d’une certaine manière on attendait peut-être Kyoto Animation au tournant. Difficile de savoir comment sont les choses après les immenses pertes matérielles et -surtout- humaines de l’incendie criminel il y a 3 ans. Bah c’est peu de dire que j’ai été positivement impressionné, rassuré, comblé, tout ce que vous voulez, mais bref, vraiment heureux de pouvoir de nouveau regarder un anime de leur cru, et avec un niveau de qualité qui ne témoigne que de leur engagement à créer du divertissement. C’est peut-être un peu tôt ou déplacé de dire cela ainsi, mais regarder cette S2 m’a donné le sentiment qu’après le désastre de cet incendie (et je ne cherche pas à ignorer ou diminuer le chagrin des personnes qui en ont souffert, même indirectement), Kyoto Animation se relève. »
2e – Wonder Egg Priority
Réalisateur : Shin Wakabayashi
Directeur en chef de l’animation : Saki Takahashi
Studio : CloverWorks
Source du cut : ép.3, animation par Harumi Yamazaki
Kmeuh: « S’il y a bien un prix que Wonder Egg pouvait au moins avoir, c’était celui-là. L’histoire restera inachevée et ça fera toujours un peu mal, mais on n’oubliera pas les combats de dingues que les animateurs auront su nous offrir. Gros respect à eux parce qu’enchaîner 10 épisodes avec des séquences maboulissimes tandis que ça éclate en interne, c’est un coup de force. »
Nock: « Wonder Egg est une série qui a été portée par ses animateurs, qui s’est imposée comme un chef d’œuvre en la matière et a su rester d’une grande qualité technique même quand la production s’est complètement effondrée. C’est un vrai plaisir pour les yeux du spectateur. Reste à savoir si cela justifiait de sacrifier à ce point la santé des équipes. »
Nemo: « J’ai pris une baffe plusieurs semaines de suite. C’était beau, c’était bien envoyé, c’était nerveux et organique. Putain oui comme on dirait. »
Loos Guccreen: « C’est un peu bizarre de voir WEP aussi haut vu le roller-coaster qu’a été sa production, mais force est de constater que, sur le plan visuel en tout cas, le rendu final est inexorablement excellent. Alors oui le scénario se casse la gueule sur la fin, oui on est tous orphelins d’un WEP réussi, mais au moins on peut se consoler (un peu) sur l’animation. »
1er – Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba
Réalisateur : Haruo Sotozaki
Directeur en chef de l’animation : Akira Masushima, Mika Bandô (Train de l’infini et Quartier des plaisirs), Miyuki Satô (Quartier des plaisirs)
Studio : ufotable
Source du cut : Le Quartier des plaisirs, ép. 10, animation par Nozomu Abe
Mfire: « Forcément après la qualité de la première saison, ça aurait été étonnant que la deuxième ne finisse pas première également et ça n’aura pas manqué avec encore une fois des combats extrêmement bien animés ! »
Yamakyu: « J’ai pas encore maté la S2, j’ai vu que des extraits de quelques secondes, et j’ai eu besoin de remplacer mes yeux parce que plusieurs fois j’ai presque instantanément atteint la limite de sakugas que je peux voir sans hurler. Juste avec des extraits. »
Esteban82: « Bon, pas photo pour celui là, d’autant que je trouve l’animation du quartier des plaisirs supérieure à celle du train de l’infini… Avec ces deux fameuses scènes de baston où Ufotable rappelle à quel point ils sont parmi les maîtres de ce genre d’animation… »
Sternes: « La technique est maîtrisée ici, rien à dire. »
- 1. Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – 118,5 pts
- 2. Wonder Egg Priority – 95,5 pts
- 3. Miss Kobayashi’s Dragon Maid S – 71 pts
- 4. Ranking of Kings – 70,5 pts
- 5. The Heike Story – 61 pts
— - 6. VIVY -fluorite eye’s song- – 44 pts
- 7. Mushoku Tensei: Jobless Reincarnation – 32 pts
- 8. SSSS.Dynazenon – 23 pts
- 9. 86 EIGHTY SIX – 19,5 pts
- 10. Magia Record: Puelle Magi Madoka Magica Side Story 2nd Season – 19,5 pts
- 11. L’Attaque des Titans 4 – 19 pts
- 12. takt op. destiny – 15,5 pts
- 13. Komi cherche ses mots – 12 pts
- 14. Fena: Pirate Princess – 11,5 pts
- 15. Sonny Boy – 10 pts
- 16. Backflip! – 8,5 pts
- 17. Star Wars Visions – 7,5 pts
- 18. Uma Musume: Pretty Derby 2 – 7,5 pts
- 19. Les Mémoires de Vanitas – 7,5 pts
- 20. SK∞ the Infinity – 6,5 pts
Meilleure direction artistique
La série animée qui a le plus impressionné par son aspect visuel. Design des personnages, qualité des décors, beauté de l’ensemble… tout cela, ça entre en ligne de compte.
En raison de l’évolution en cours de route de la méthode de sélection, les images sont issues soit des 3 premiers épisodes (1 et 2), soit de la moitié de la série (3), soit de son intégralité (4 et 5).
5e – Sonny Boy
Direction artistique : Mari Fujino (Studio Pablo)
Création des décors : Studio Pablo
Character design : Norifumi Kugai, d’après un charadesign original de Hisashi Eguchi
Nock: « Sonny Boy possède deux atouts majeurs pour expliquer sa direction artistique : un de meilleurs studios artistiques (Pablo) et un concept où les personnages vont voyager dans de multiples univers, ce qui permet une grande variété de décors et de techniques. Sous la direction de Mari Fujino, dans Sonny Boy, la peinture traditionnelle figurative va côtoyer l’abstraction, l’infographie et même les QR codes… De fait, la direction artistique permet vraiment de donner vie à ces multiples univers plus ou moins barrés – école, tour de Babel, plage, jungle, neige, environnements numériques, urbains… La seule petite ombre au tableau esthétique de Sonny Boy, à mes yeux, est le charadesign pour l’animation qui peine à retranscrire le travail original de Hisashi Eguchi, à part peut-être pour le personnage de Nozomi. »
Loos Guccreen: « Un peu déçu de pas le voir plus haut, tant les propositions visuelles de l’anime sont folles et nombreuses. Chaque épisode est sa petite claque, se renouvelle, amène des choses bizarres mais qui ont un sens (ou peut-être pas). Absolument une oeuvre qui vaut le coup d’oeil. »
4e – Ranking of Kings
Direction artistique : Yûji Kaneko
Création des décors : Anime Workshop Basara, Aoshashin, Studio Pablo, Studio Recess, Sunrise Art Juku
Character design : Atsuko Nozaki, d’après le manga de Sôsuke Tôka
Nock: « La grande beauté des décors de Ranking of Kings pourrait être expliquée en deux mots : Studio Pablo. Depuis plus d’une dizaine d’années, ce studio signe régulièrement les plus beaux backgrounds de l’animation japonaise. Ajoutez par-dessus un character design très marqué qui vient largement sublimer le trait “particulier” de l’auteur du manga original et il n’y a alors plus rien d’étonnant à ce que la série soit un petit bonbon pour les yeux. »
Esteban82: « Le fameux principe de ne jamais juger son livre sur sa couverture… Une esthétique enfantine, presque ghibliesque des fois, très douce et au service d’une histoire qui peut être bien plus sombre… »
3e – VIVY -fluorite eye’s song-
Direction artistique : Yûsuke Takeda (Studio Bamboo)
Création des décors : Bamboo, Studio Suuuu
Character design : Yûichi Takahashi, d’après un charadesign original de loundraw
Yamakyu: « Imaginez ce que ça doit être de voir l’anime en ayant les magnifiques yeux de Vivy. Vous pensez que ça embelli les choses et les gens ou bien… ? »
Nock: « De Vivy, je retiendrai deux principales réussites esthétiques : les phases introspectives dans ce monde virtuel aux teintes pastel se situant sur un spectre « jaune, orange, rose, violet » et les gros plans extrêmement stylisés sur les yeux – ou les visages –, comme une sorte d’hommage actualisé aux harmony cells à l’ancienne. Pour le reste, la série possède une direction artistique plutôt solide en ce qui concerne ses décors et backgrounds, même si on sent, comme dans d’autres œuvres avant elle, qu’il est difficile de faire honneur au charadesign original de loundraw en le portant à l’écran. »
2e – ODD TAXI
Direction artistique : Kenji Kato
Création des décors : Studio Pinewood
Character design : Baku Kinoshita, Hiromi Nakayama
Loos Guccreen: « Niveau originalité, Odd Taxi attaque fort avec son idée (ultra obvious mais que je vais quand même dire) de caractériser les personnages par des animaux. Difficile de s’épancher trop sur le sujet, car il se pourrait que tout cela ait une utilité diégétique… En tout cas regardez Odd Taxi, ça vaut le coup. »
Nemo: « L’idée n’est pas neuve mais quand ça déroule aussi bien et aussi régulièrement, on s’assoit et on admire. »
1er – The Heike Story
Direction artistique : Tomotaka Kubo (Deho Gallery)
Création des décors : Deho Gallery
Character design : Takashi Kojima, d’après un charadesign original de Fumiko Takano
Esteban82: « Avec la musique, c’est évidemment le point fort de la série… Dans la continuité des précédentes œuvres de Naoko Yamada (c’est d’ailleurs incroyable de voir à quel point chacune de ces œuvres fait toujours le lien parfait, l’étape intermédiaire avec la précédente et la suivante), l’esthétique, le chara-design, les couleurs de la série sont clairement ceux qui pour moi correspondent le mieux pour narrer cette histoire. »
Nock: « Si mes commentaires précédents sur Heike ont été gardés, alors j’ai déjà évoqué la façon dont je considère l’aspect esthétique de la série comme un tout cohérent, ainsi que mon amour pour les compositions de plans. Ici, le moindre détail est d’une beauté éblouissante : décors, paysages, tenues des personnages, élégance des scènes de danse, et, évidemment, ces cadrages si caractéristiques à Naoko Yamada. C’est bien simple, il se dégage un tel esthétisme de The Heike Story que n’importe quelle capture de la série pourrait être un fond d’écran, et je parle en connaissance de cause. »
- 1. The Heike Story – 99,5 pts
- 2. ODD TAXI – 47,5 pts
- 3. VIVY -fluorite eye’s song- – 46 pts
- 4. Ranking of Kings – 44,5 pts
- 5. Sonny Boy – 37 pts
— - 6. Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – 36,5 pts
- 7. Wonder Egg Priority – 35,5 pts
- 8. Pretty Boys Detective Club – 32 pts
- 9. Yurucamp 2 – 31,5 pts
- 10. 86 EIGHTY SIX – 29 pts
- 11. The Aquatope on white sand – 18,5 pts
- 12. Evangelion 3.0 + 1.0: Thrice Upon a Time – 17,5 pts
- 13. Star Wars Visions – 17,5 pts
- 14. Mushoku Tensei: Jobless Reincarnation – 17 pts
- 15. Violet Evergarden le film – 15,5 pts
- 16. NOMAD: Megalo Box 2 – 15 pts
- 17. Revue Starlight The Movie – 14,5 pts
- 18. Pokétoon – 14,5 pts
- 19. SSSS.Dynazenon – 14,5 pts
- 20. Shadows House – 13,5 pts
Meilleure comédie
Les animés de 2021 qui, avec ou sans chapeau, nous ont le plus amusé par leur efficacité ou leur originalité et nous ont permis d’un peu mieux comprendre pourquoi l’humour c’est rigolo.
5e – Love Live! Superstar!!
Réalisateur : Takahiko Kyôgoku
Studio : Sunrise / Bandai Namco Filmworks
Œuvre originale
Mathxxl: « Après presque une décennie et 4 générations, Love Live continue de parfaire sa formule en animé. Un humour simple mais toujours efficace, porté par son chouette cast ! Parfois il en faut peu : un bon timing, des expressions faciales rigolotes et une bonne énergie de la part des personnages, et c’est tout de suite un bon moment de passé ! »
Nock: « En optant pour une héroïne principale timide et sans cesse en proie au doute, Love Live! Superstar!! intègre une dimension initiatique que n’avaient pas forcément les précédentes itérations de la franchise. Mais la série n’oublie pas pour autant d’être drôle, portée entre autres par le duo formé par la très énergique Keke et la très tsundere Sumire, pas mal de gags visuels bien sentis, toujours autant de tronches rigolotes auxquelles Love Live! nous a habitués et quelques scènes d’anthologie comme cet instant très chaotique où le petit groupe tente de faire un stream qui tourne mal. »
4e – Zombieland Saga Revenge
Réalisateur : Munehisa Sakai
Studio : MAPPA
Œuvre originale
Nock: « Cette suite est peut-être moins ouvertement comique que la saison précédente. Plus sérieuse, plus mélancolique, plus touchante, aussi. Pourtant, lorsqu’elle s’aventure en terrain de comédie, elle n’en est que plus efficace. Peut-être aussi est-ce dû à l’abandon du « comique de harcèlement » pratiqué jusqu’alors, avec le personnage du manager qui a perdu en puissance et qui est mis en retrait par rapport aux héroïnes. En somme, cette saison 2 s’offre un changement d’ambiance et cela contribue à en faire, pour moi, une suite supérieure en tous points à l’original. »
3e – Yurucamp 2
Réalisateur : Yoshiaki Kyougoku
Studio : C-Station
Adapté d’un manga d’Afro
Yamakyu: « Yuru Camp avec Aoi Inuyama mais genre, en double ? C’est oui. Yuru Camp mais avec de nouvelles aventures de Shima Rin qui nous fait découvrir les coins cools (qu’elle découvre elle-même aussi) ? C’est oui. Yuru Camp mais encore plus de temps passé à manger des trucs plus plus ou moins fancy, accompagné de notre Kirby d’élite ? C’est. Oui. »
Esteban82: « Dans la continuité de la saison 1, c’est toujours aussi réjouissant, ça donne toujours autant envie d’aller camper par moins 10°C dans une tente de 4m2 (quoi que non en fait, il y a un épisode qui te rappelle que c’est pas une bonne idée) et même que les courses pour faire du camping, c’est fun !!! »
Nock: « Une saison deux toujours efficace dans son alternance entre contemplation, détente et humour. Si cette nouvelle itération brille, à mes yeux, surtout dans les deux premières catégories, elle n’en oublie pas pour autant de placer quelques gags bien sentis et bien timés. »
2e – Komi cherche ses mots
Réalisateur : Kazuki Kawagoe
Studio : OLM (Team Kojima)
Adapté d’un manga de Tomohito Oda
Mfire: « C’est une série qui joue beaucoup sur le côté très cliché de ses personnages, qui sont même nommés avec des jeux de mots sur ce qu’ils représentent, mais qui arrive à ne pas trop tourner en rond en faisant avancer la relation entre les deux personnages principaux tout en ajoutant de nouveaux personnages toujours très fun au fur et à mesure »
Esteban82: « C’est quand même un peu beaucoup barré par moment, c’est mignon en même temps… Et ça coche à peu près toutes les cases de la bonne comédie qu’on regarde pour passer un bon moment. »
Nemo: « J’aurais bien fait un commentaire mais je cherche mes mots. »
1er – Miss Kobayashi’s Dragon Maid
Réalisateur : Tatsuya Ishihara, Yasuhiro Takemoto
Studio : Kyoto Animation
Adapté d’un manga de Coolkyoushinja
Esteban82: « Une saison 2 à la hauteur de la première, avec un Ishihara qui arrive à reprendre brillamment la série du regretté Yasuhiro Takemoto (dont l’ombre reste clairement présente dans cette saison 2 vu le travail qu’il avait déjà entamé sur la saison 2 avant sa disparition). »
Kmeuh: « Le retour de Maidragon qui signe le retour de KyoAni. Pour sa première production depuis la tragédie, le studio démontre une nouvelle fois qu’il sait adapter une œuvre en la rendant plus accessible et plus attractive (parce que bon, le manga, eh). Tout comme en 2017, c’est une vraie bouffée d’air frais, c’est fun à suivre, c’est toujours drôle et l’animation suit derrière. Bravo à toute l’équipe, et merci Takemoto. »
Nemo: « Pas forcément la comédie la plus drôle de chez la plus drôle mais cette S2 c’est de la S1 avec plus de personnages funs et de situations débiles. On avait de l’affect pour cette petite bande, ça n’a fait que la renforcer. »
Loos Guccreen: « Pour moi il a gagné à partir du skit sur les mains d’Ilulu. »
- 1. Miss Kobayashi’s Dragon Maid – 76,5 pts
- 2. Komi cherche ses mots – 57 pts
- 3. Yurucamp 2 – 56 pts
- 4. Zombieland Saga Revenge – 43 pts
- 5. Love Live! Superstar!! – 34 pts
— - 6. Horimiya – 27,5 pts
- 7. Tropical Rouge! Precure – 27 pts
- 8. My Senpai is Annoying – 25,5 pts
- 9. My Next Life as a Villainess X – 25 pts
- 10. BanG Dream! Garupa☆PICO FEVER – 22,5 pts
- 11. PUI PUI Rongeurs à moteur – 22,5 pts
- 12. Uramachi Oniisan – 21 pts
- 13. La Sorcière invincible, tueuse de Slime depuis 300 ans – 20 pts
- 14. Arrête de me chauffer, Nagatoro – 15,5 pts
- 15. So I’m a Spider, so what? – 14,5 pts
- 16. Non Non Biyori Nonstop – 14 pts
- 17. Mieruko-chan – 11 pts
- 18. The Great Jahy will not be defeated – 9,5 pts
- 19. Heaven’s Design Team – 9,5 pts
- 20. La voie du tablier – 9 pts
Meilleure série originale
Parce qu’il arrive parfois que des séries ne soit pas adaptées d’un support existant (manga, jeu vidéo, roman…), il nous a semblé intéressant de leur dédier une catégorie nouvellement créée.
5e – Sonny Boy
Réalisateur : Shingo Natsume
Composition : Shingo Natsume
Studio : MADHOUSE
Loos Guccreen: « Un monument de bizarrerie, chaque épisode donnait l’impression d’avoir raté une saison. Et pourtant, quelle narration ! Et ces idées visuelles ! Un ovni qui restera longtemps dans un coin de ma tête sans payer le loyer. »
Mfire: « J’ai rien compris mais j’ai adoré ça »
Nock: « Cette variation actuelle sur le thème de l’école emportée n’est pas toujours une série très aimable : ses personnages ne sont pas des parangons que l’on se plaît à suivre, elle souffre d’un gros ventre mou, l’écriture est parfois inutilement confuse et le reproche de se croire plus intelligente qu’elle ne l’est réellement ne lui est pas forcément fait à tort. Mais malgré ces reproches, Sonny Boy est vraiment une série assez unique. Alors qu’elle s’ouvre sur la promesse d’un Sa Majesté des mouches à la sauce isekai, elle sombre de plus en plus vers une expérience singulière, plus ou moins abstraite et sensorielle, d’une grande tristesse où la vie n’est plus que crise existentielle. Depuis la première moitié des années 2000, j’ai rarement vu une série être déprimée, déprimante, voire désespérée de façon si décontractée et neutre. Je ne saurais dire si j’ai vraiment aimé, je ne sais pas non plus si j’en garderai un souvenir très clair, mais je pense que c’est une série qui me hantera avec nostalgie dans quelques années. Et que la profonde mélancolie du dernier épisode me marquera durablement. »
4e – SSSS.Dynazenon
Réalisateur : Akira Amemiya
Composition : Keiichi Hasegawa
Studio : TRIGGER
Amo: « Une série extrêmement… fascinante. Portée par une direction artistique incroyable, le conte de ces adolescents pris dans un tumulte qui semble les dépasser et qui ne savent pas quoi mettre en priorité entre leurs petits problèmes personnels et les problèmes du monde est un visionnage qui m’a pas mal hypnotisé, pas mal englué. Y’a des expérimentations intrigantes. C’est une série que j’ai proprement adoré, principalement parce qu’au final elle engage une personnalité franche, unique. »
Nock: « Après le très enthousiasmant SSSS.Gridman, Akira Amemiya revient pour une seconde variation animée d’un tokusatsu de Tsuburaya. On y retrouve sa réalisation qui laisse la part belle aux silences et à la composition de plans pour appuyer le spleen de ses personnages, chacun en lutte avec ses problèmes personnels. Sous ses airs de séries d’action bébête, Dynazenon évoque joliment leur dépression et leur mal-être, le tout avec un naturel incroyable dans les dialogues et les relations entre les personnages. Une belle série mélancolique à la mise en scène extrêmement soignée. »
Mfire: « J’aime beaucoup le principe d’avoir des personnages qui certes vont combattre des kaijus dans de gros robots mais qui n’en ont au final pas grand chose à faire que la ville soit détruite car ils ont déjà suffisamment de mal à gérer leurs situations personnelles. En bonus on a également droit à un épisode où la menace a disparu et les personnages, gentils comme méchants, ne savent plus vraiment quoi faire, ce qui est quelque chose qu’on ne voit malheureusement pas assez souvent ! »
3e – VIVY -fluorite eye’s song-
Réalisateur : Shinpei Ezaki
Composition : Eiji Umehara et Tappei Nagatsuki
Studio : WIT Studio
Sternes: « Les voyages dans le temps , ça a tendance à être casse gueule , mais la série s’en sort très bien. »
Mfire: « Ma plus grosse surprise de l’année, je n’attendais pas grand-chose de cette série si ce n’est une bonne animation, et c’est au final devenue une des mes série SF préférée. Le découpage en arc de 2 ou 3 épisodes séparés par des ellipses temporelles plus ou moins longue permet de régulièrement changer de contexte et d’ambiance, le voyage dans le temps réussi à être bien traité et comme prévu, l’animation et la réalisation sont quasi parfaite avec notamment ce qui est ma scène de combat « réaliste » préférée de ces dernières années. »
Yamakyu: « Matez Vivy. Honnêtement j’ai failli passer à côté, et c’est un des meilleurs trucs que j’ai maté ces 2-3 dernières années ?? Les Prix ont tendance à mettre l’anime en valeur, et pas pour rien je dirais. C’est un vrai package complet : c’est beau, touchant, amusant, superbement animé (ne soyez pas trompé par son absence en top5 « meilleure animation »), un délice musical, une histoire captivante et rythmée, portée par un cast de personnages résolument intéressants, et juste ce qu’il faut de plots twist (parfois de l’espace, un peu, quand même). Vraiment, Vivy, même sans accrocher à l’histoire je pense que c’est un super divertissement, ne serai-ce que pour sa valeur de production. Heck, tout n’est pas mis en valeur dans ces prix : on parle pas de ses très bons génériques, de la performance de Tanezaki Atsumi incarnant Vivy, de l’équipe que forment Vivy et Matsumoto, et j’ai mentionné plus haut son excellente animation. Alors quand on y ajoute l’écriture des persos (Vivy elle-même est un perso particulièrement cool, et le reste du cast est clairement pas en reste) et l’histoire racontée ? C’est un full package, et je le recommande avec énormément d’enthousiasme. »
2e – Wonder Egg Priority
Réalisateur : Shin Wakabayashi
Composition : Shinji Nojima
Studio : CloverWorks
Mathxxl: « Ah Wonder Egg Priority… !
Comme il fut difficile de savoir comment noter cette série. On est ici face à une œuvre qui a explosé en vol, et c’est le cas de le dire : entre la production qui sera effondrée au point de repousser le final de plusieurs mois et ce dernier épisode qui, en tant que final tout du moins, est très problématique, il est difficile de se prononcer sur la série. La considérer terminée me perturbe encore aujourd’hui, car j’ai du mal à voir dans ce dernier épisode qui ne conclut rien et se permet même d’ouvrir de nouvelles interrogations un semblant de conclusion.
Et pourtant.
Et pourtant, je pense que WEP mérite sa place. Parce que malgré ses errances de fin, reste une série qui aura été tout simplement exceptionnelle dès son premier épisode, enchaînant des épisodes d’une rare force émotionnelle et portée par un super quatuor de personnages principaux.
Sans vouloir aucunement excuser les problèmes de production qui ont été vraisemblablement subi par l’équipe, il faut tout de même se souvenir que c’est la première réalisation longue de son réalisateur, ce m’impressionne au vu de sa très belle mise en scène et réalisation. Comme Revue Starlight, la série aura recruté des animateurs sur les réseaux sociaux pendant la production, signe encore des difficultés rencontrées, pour un résultat très réussi visuellement.
Wonder Egg Priority restera à jamais un souvenir doux amer, partagé entre ses grandes qualités et son immense échec. J’espère que cela servira de leçon à Wakabayashi et que ses prochaines réalisations se porteront mieux, aussi bien pour lui que pour ses équipes. »
Nock: « Triste sort que celui de Wonder Egg Priority qui, avec sa fin calamiteuse, a réussi à nous faire oublier ses excellents premiers épisodes. L’équipe a accumulé les ennuis et n’a, narrativement, pas su soigner la sortie. Dommage. WEP est dans ses deux premiers tiers une des séries les plus enthousiasmantes de ces dernières années – qui aborde avec justesse des sujets pas faciles –, avant de retomber comme un soufflé. À vous de choisir si vous préférez voir le verre à moitié plein ou à moitié vide. »
1er – ODD TAXI
Réalisateur : Baku Kinoshita
Composition : Kadzuya Konomoto
Studio : OLM
Amo: « Et bien écoutez, ça marche du tonnerre. Déjà on peut remercier ODD TAXI de nous offrir un bon animé d’enquête – mine de rien on en avait plus tant que ça – mais en plus de cela, c’est une série qui sait faire preuve de pas mal d’idées assez neuves qui lui permettent d’offrir, en plus d’une intrigue solide, une personnalité et un cachet qui vont en faire une expérience unique et mémorable. C’est une série que je recommande avec enthousiasme, et qui en plus peut être vu par un public certes adulte mais assez large – c’est exactement le genre d’animé qui peut être vu y compris par ceux « qui n’aiment pas les animés. » Et écoutez, c’est pas tous les jours qu’on a une porte d’entrée aussi qualitative dans le monde de l’animation japonaise. »
- 1. ODD TAXI – 109,5 pts
- 2. Wonder Egg Priority – 79 pts
- 3. VIVY -fluorite eye’s song- – 67 pts
- 4. SSSS.Dynazenon – 62,5 pts
- 5. Sonny Boy – 60,5 pts
— - 6. The Aquatope on white sand – 56,5 pts
- 7. Zombieland Saga Revenge – 38,5 pts
- 8. Fena: Pirate Princess – 31,5 pts
- 9. SK∞ the Infinity – 27,5 pts
- 10. NOMAD: Megalo Box 2 – 14,5 pts
- 11. Tropical Rouge! Precure – 13 pts
- 12. Backflip! – 12,5 pts
- 13. PUI PUI Rongeurs à moteur – 9 pts
- 14. Aikatsu! Planet – 8,5 pts
- 15. Re-main – 5 pts
- 16. Yuuki Yuuna is a Hero: The Great Mankai Chapter – 5 pts
- 17. Selection Project – 5 pts
- 18. Blue Reflection Ray – 4 pts
- 19. Love Live! Superstar!! – 4 pts
- 20. Fairy Ranmaru – 4 pts
Meilleur clip
Nouveau prix, introduit en 2021.
Ce prix récompense le meilleur clip musical qui fait usage de l’animation cette année. Sont éligibles tous clips animés et réalisés par des artistes japonaises, ainsi que tous clips servant à illustrer le travail d’un artiste musical japonais, sortis entre le 1er janvier et le 31 décembre 2021.
5e – Rainy Boots
Chanteuse : inabakumori
Réalisateur : NKNK NGRMS (Nukunuku Nigirimeshi)
Studio : indépendant
Amo: « Toutes les chansons de inabakumori ont ces clips proprement hypnotisants, extrêmement mélancoliques et collant à merveille aux ambiances posées par les chansons du producteur. Rainy Boots ne déroge pas à la règle et si il peut être moins marquant qu’un LagTrain – le grand succès de 2020 pour inabakumori – on y trouve toujours cette patte bien singulière. »
4e – Massara
Chanteuse : Kiyoe Yoshioka
Réalisateur : Keita Nagahara
Studio : ENISHIYA Inc.
Nock: « Un très beau court métrage sur deux jeunes filles qui se rapprochent par leur amour de la musique, malgré le doute et la déprime. Le tout superbement illustré et réalisé. »
3e – Akogare Ranranran
Chanteuse / Franchise : Hanamaru Kunikida / Love Live! Sunshine!!
Réalisateur : coalowl
Studio : indépendant
Kmeuh: « Ya-ccha-tte ii no ~
Une bien belle chanson qui reste un peu en tête. Ce qui fait sa force c’est bien sûr son format vertical et son esthétique bande dessinée. Sans oublier les jolies petites bouilles d’Hanamaru dans ses différentes tenues, zura. »
Mathxxl: « Il y a un peu plus d’un an Love Live lançait un nouveau projet pour le groupe Aqours : publier lors de l’anniversaire de chaque personnage une compilation de reprises solos ainsi qu’un nouveau morceau, qui recevait le jour-même un clip dédié. Pendant un an, ce sont donc 12 artistes aux styles tous différents qui se sont succédés aussi bien musicalement que visuellement pour produire ces vidéos, et Akogare Ranranran et l’une d’entre elles, réalisée par coalowl.
Présenté au format paysage, ce qui est tout de même assez peu commun, on retrouve avant tout un clip plein de vie, à l’image de son personnage ! Visuellement impeccable, il se permet même d’avoir une bonne chanson bien entêtante dont le « ranranran » na va pas vous sortir de la tête !
Dommage que l’expérience n’ait pas été retentée l’année suivante.
Par contre est-ce que je suis le seul à voir une Maru déguisée en Marisa au début de la vidéo ? »
2e – VOY@GER
Franchise : The IDOLM@STER
Réalisateur : Atsushi Nishigori
Studio : CloverWorks
Kmeuh: « Un clip iDOLM@STER pour fêter les 15 ans de la franchise, c’est cool. Mais c’est ENCORE plus cool quand c’est produit par monsieur Atsushi Nishigori avec CloverWorks aux manettes. Du coup ça donne une animation incroyable et une esthétique qui va dans tous les sens. Je n’ose imaginer le taff abattu sur ce clip quand je vois le nombre de trucs incroyables qu’il contient. Je veux dire le petit passage psychédélique au milieu de la chanson avec les lunettes VR on en parle ou quoi ? Et la chorégraphie maîtrisée malgré le fait qu’il y a 15 PERSONNAGES à animer ? Les dizaines de décors qui défilent en arrière-plan avec plein de néons et de particules ? Les costumes qui changent de couleur selon la scène ? Tout dans cette vidéo est réfléchi jusqu’au moindre détail. »
1er – The Naked King -Quelle belle vie-
Groupe : BIGMAMA
Réalisateur : rapparu
Studio : indépendant
Nock: « Rapparu livre un clip à l’image de ses œuvres précédentes : une esthétique impeccable, aussi bien pour les backgrounds que pour les personnages, un color design hyper soigné et évidemment, l’animation qui va avec. Et tout ça en presque solo – on note tout de même au générique la présence d’un/e intervalliste. Et tout ça au service d’une histoire touchante. Vraiment une super MV. »
Kmeuh: « Bien que peu de personnes aient voté dans cette catégorie, je suis très content de voir The Naked King se hisser à la première place. Rapparu c’est mon animatrice chouchoute depuis quelques années déjà. C’est une indépendante connue nottament pour son utilisation de flash (Adobe Animate), son chara-design très rond, et ses personnages avec très peu de contours noir et des couleurs chaleureuses. Spécialisée dans les courts-métrages et les pubs, elle aime mettre en scène des personnages croisés avec des caractéristiques animales prônant les valeurs LGBT. Pour sa seconde collaboration avec le groupe BIGMAMA, elle s’est surpassé et nous a sorti un clip magnifique, sans doute son plus beau travail à l’heure actuel, racontant une histoire assez détaillée sans pour autant qu’on ait besoin de dialogue pour bien la comprendre et saisir l’importance du message qu’elle souhaite faire passer à travers les paroles.
Si cette première place a permis ne serait-ce qu’à quelques personnes de découvrir cette artiste et donné l’envie de jeter un œil à ses précédentes créations, alors je suis super content ! »
- 1. The Naked King – 18 pts
- 2. Voy@ger – 17 pts
- 3. Akogare Ranranran – 16 pts
- 4. Massara – 14 pts
- 5. Rainy Boots – 10,5 pts
— - 6. Odo – 10 pts
- 7. Careless – 10 pts
- 8. Introduction – 10 pts
- 9. Sengenshoku – 9,5 pts
- 10. Yuuseiboushi – 9,5 pts
- 11. Oz – 9 pts
- 12. Unison – 8,5 pts
- 13. Tsuki ni Hoeru – 8,5 pts
- 14. Chuuken Hachi – 8 pts
- 15. Kyoukaisen – 7,5 pts
- 16. Levitating – 7,5 pts
- 17. Yoru no Pierrot – 7 pts
- 18. GHOST – 6,5 pts
- 19. Perfect Sekai – 6,5 pts
- 20. Arifureta Itsuka – 6,5 pts
Meilleure série courte
Ce prix revient après son hiatus de deux ans en 2019-2020.
Le prix de la meilleure série courte récompense les séries au format court – c’est à dire avec des épisodes durant moins de 15 minutes en moyenne.
5e – Let’s Make a Mug too
Réalisateur : Jun Kamiya
Studio : Nippon Animation
Esteban82: « Ma série CGDCT de la saison… Sans prétention, bien réalisée et une bonne publicité au passage pour le tourisme à Tajimi ! Mais bon, c’était aussi un peu le but de la série… »
Nock: « Une chouette petite série, parfois un peu inégale, sur la création artistique qui aborde des sujets – deuil, pression sociale et familiale… – moins légers que ce que son apparence peut initialement laisser penser. Rien d’inoubliable, mais dans l’ensemble, c’est charmant. »
4e – Star Wars Visions
Réalisateurs :
- Abel Góngora (T0-B1)
- Eunyoung Choi (Akakiri)
- Hiroyuki Imaishi (Les Jumeaux)
- Hitoshi Haga (La Fiancée du village)
- Kenji Kamiyama (Le 9e Jedi)
- Masahiko Otsuka (L’Ancien)
- Takanobu Mizuno (Le Duel)
- Taku Kimura (Tattooine Rhapsody)
- Yuuki Igarashi (Lop & Ocho)
Studios :
- Science Saru (T0-B1, Akakiri)
- TRIGGER (Les Jumeaux, L’Ancien)
- Kinema citrus (La Fiancée du village)
- Production I.G (Le 9e Jedi)
- Kamikaze Douga (Le Duel)
- Colorido (Tattooine Rhapsody)
- GENO Studio (Lop & Ocho)
Esteban82: « Zut, j’ai pas pensé que ça rentrait dans cette catégorie cette série ! La série est très inégale mais certains épisodes sont vraiment excellents. Le neuvième jedi ou la mariée du village par exemple, avec d’ailleurs une excellente BO de Kevin Benkin pour cet épisode. »
Nock: « Comme la plupart des projets omnibus, Star Wars Visions est assez inégal dans sa tentative de début de panorama de l’animation japonaise. On note tout de même une appétence des différents créateurs convoqués pour s’emparer de cet univers à ramener Star Wars à ses origines en assumant à font sa filiation avec le chambara, et particulièrement l’œuvre d’Akira Kurosawa (Le Duel, Akakiri). Si dans l’ensemble, ces films sont très sages et très dans l’air du temps – des jedi, partout – et que la plupart des courts métrages souffrent un peu de l’effet « épisode pilote » appelant une suite qui ne viendra sûrement pas, certains sortent du lot en termes d’ambiance (La Fiancée du village, Tatooine Rhapsody) ou encore d’esthétique et d’animation (Les Jumeaux, T0-B1). De ces 9 courts métrages, je retiendrais surtout T0-B1, ses couleurs éclatantes, son hommage à Astro-Boy et Tezuka et son invitation au rêve que j’ai pu ressentir enfant devant les films de la franchise, ainsi que Lop & Ocho, son duel sororicide très stylisé dans l’esprit de Star Wars, son esthétique du tonnerre, et sa chouette héroïne. Curieux de voir si la 2e saison annoncée servira à prolonger certains de ces courts métrages (faites une suite à Lop & Ocho, je vous en prie) ou permettra à d’autres studios et réalisateurs de s’essayer à l’exercice. »
Mfire: « Tous les épisodes ne se valent pas mais c’est une série qui permet de voir des histoires très différentes de celles dont ont a l’habitude dans cet univers et ça fait du bien »
3e – Pokémon Evolutions
Réalisateurs : Akinori Fudesaka, Daiki Tomiyasu, Masato Takeuchi, Tetsuya Wakano, Yôsuke Yamamoto, Shinobu Yoshioka, Junichi Yamamoto
Studio : OLM
Nock: « Parfois très anecdotiques, voire frustrants, car interrompus au climax, ces petits courts – qui adaptent des scènes phares des jeux principaux de chaque génération de Pokémon – restent sympathiques à voir. Celui sur Lillie / Pokemon Soleil & Lune est joli comme tout, et les 3 derniers sont chacun très réussi à leur manière : le 6e (Rubis/Saphir) est épique, le 7e (Or/Argent) élégant et le 8e (Rouge Feu/Vert Feuille) mignon, drôle et plein d’énergie. Je n’y trouve pas le charme, ni la richesse technique, des récents courts Pokémon du studio Colorido, mais l’ensemble est plaisant à voir. »
Kmeuh: « Pokémon continue son petit délire de produire des mini-séries web très très léché en termes d’animation. Ça se consomme comme du petit lait et ça apporte un background stylé aux différents jeux de la licence évoqués tout au long des épisodes. »
2e – Pokétoons
Réalisateurs :
- Taku Inoue (Scraggy & Mimikyu),
- Junichi Yamamoto (The Pancham Who Wants to Be a Hero),
- Shingo Yamashita (Yume no Tsubomi)
- Cédric Hérole (Wait Here, Magikarp!)
- Kazuhiro Magumoto (The Warm and Cozy Slugma House)
- Tatsuro Kawano (I’ve Become a Gengar!?)
- Masanobu Hiraoka (Fubuki no Natsumi)
- Yuu Sato (Purin no Uta)
Studios :
- DandeLion Animation, Magic Bus (Scraggy & Mimikyu),
- Pancake (The Pancham Who Wants to Be a Hero),
- Colorido (Yume no Tsubomi ; Wait Here, Magikarp! ; The Warm and Cozy Slugma House ; I’ve Become a Gengar!?)
- mimoid (Fubuki no Natsumi)
- StudioGOONEYS (Purin no Uta)
Floboum: « Des courts métrages dans l’univers de nos monstres de poches favoris, aux styles visuels aussi adorables et variés que les histoires racontées ? L’anthologie Pokétoon est une excellente idée, et j’espère beaucoup que la Pokemon Company nous en resservira quelques épisodes supplémentaires prochainement ! »
Nock: « Si j’ai surtout était marqué par le super chouette Yume no Tsubomi, qui partageait son réalisateur (Shingo Yamashita) et une partie de son équipe avec l’excellente série courte Pokémon ~ Twilight Wings, Pokétoons est un programme de courts métrages hyper solide et varié (narrativement, esthétiquement et techniquement). Yamashita supervise tous les courts réalisés chez Colorido, devenant de fait le « M. Pokémon » du studio, ce qui est une excellente nouvelle. Je ne rêve plus que de le voir réaliser un film Pokémon avec ses acolytes de Colorido, à l’instar de Wit qui avait coréalisé Le Pouvoir est en nous en 2018. »
1er – PUI PUI Rongeurs à moteur
Réalisateur : Tomoki Misato
Studios : Japan Green Hearts, Shin-Ei Animation
Amo: « C’est juste: 1/ trop joli ; 2/ trop mignon ; 3/ trop drôle (l’épisode où ils squattent la maison d’un mec random pour faire une fête chez eux ça m’a juste mis trop bien) ; 4/ trop bien pensé ; 5/ ultra créatif. C’est du stop motion très bien exécuté, ça fonctionne trop bien. C’est intégralement sur Netflix donc si vous voulez passer une demie-heure de qualité, n’hésitez pas, c’est une réussite. »
Loos Guccreen: « J’en veux un à la maison. »
Nock: « Dans l’épisode final, les Molcars font la chenille. Je me suis identifié à fond. »
Mfire: « C’est des voitures-hamsters, c’est de la super stop-motion et c’est très bien »
- 1. PUI PUI Rongeurs à moteur – 47,5 pts
- 2. Pokétoons – 42 pts
- 3. Pokémon Evolutions – 39 pts
- 4. Star Wars Visions – 39 pts
- 5. Let’s make a mug too – 36 pts
— - 6. GANBARE DOUKICHAN – 34,5 pts
- 7. Miss Kobayashi’s Dragon Maid S Short Animation Series – 29,5 pts
- 8. BanG Dream! Garupa☆PICO FEVER – 27,5 pts
- 9. Tawawa on Monday 2 – 13,5 pts
- 10. Deji Meets Girl – 12 pts
- 11. Aggretsuko 4 – 12 pts
- 12. Bungou Stray Dogs Wan – 10,5 pts
- 13. Kaginado – 10 pts
- 14. Artiswitch – 9 pts
- 15. Hetalia World Stars – 8 pts
- 16. Yatogame-chan Kansatsu Nikki Sansatsume – 7 pts
- 17. Yamishibai 8 & 9 – 5,5 pts
- 18. AzurLane: Slow Ahead! – 5 pts
- 19. Aikatsu! Planet – 4 pts
- 20. 180 byou de kimi no mimi wo shiawase ni dekiru ka? – 3 pts
Animé le plus sous-estimé
« À quel anime aimeriez-vous que plus de monde jette un œil ? » Une question cruciale à laquelle le jury s’efforce, cette année encore, de répondre.
5e – ODD TAXI
Réalisateur : Baku Kinoshita
Studio : OLM
Amo: « La série squatte jusqu’ici pas mal les autres top 5 donc pas mal de gens sur le chat Twitch ou parmi le jury m’ont dits que c’était assez ridicule qu’il soit dans le top 5 des « Animes les plus sous-estimés. » Pourtant, en parallèle, le compte Twitter de Minorin a également reçu des quotes+rt parfois un peu méchants de gens qui se foutaient de la gueule du palmarès pour autant mettre en avant cet animé qu’ils ne connaissaient pas et qui avait l’air « trop ridicule avec ses animaux simplistes. »
Personnellement, je pense que ODD TAXI a bien cartonné auprès d’un certain public d’anime fan – ceux qui ont la trentaine, qui cherchent des trucs un peu différents et qui savent creuser un peu pour trouver des animés parfois méconnus. Mais le grand public ou le public un peu moins « expert » reste encore assez peu au fait de cette série qui, il est vrai, n’a pas été très mise en avant par Crunchyroll France ou par les « grands influenceurs » francophones. Qu’on le veuille ou non ça reste une série encore assez méconnue qui, à mon sens et comme je le disais un peu plus tôt, a un vrai potentiel pour toucher un public mature – qui irait bien au délà des otakus que nous sommes.
Donc oui, quelque part ODD TAXI est encore sous-estimé. Il ne l’est clairement pas dans le public des Minorin mais à mon sens il pourrait être encore plus « gros » qu’il ne l’est déjà si il parvient à enfin toucher le grand public. »
4e – The Aquatope on white sand
Réalisateur : Toshiya Shinohara
Studio : P.A. Works
Esteban82: « Clairement une série très très sous-estimée : C’est beau voir magnifique par moment, c’est une belle histoire (en particulier la première moitié) bien écrite, c’est bien interprété et c’est malheureusement dans aucun autre top 5… »
Nock: « Beau récit initiatique dont les deux héroïnes vont apprendre à se reconstruire après des échecs, après avoir vu leurs rêves se briser. Si la seconde partie n’a pas le même impact que la première – histoire d’une lutte qui semble vouée à l’échec –, elle comporte tout de même son lot de scènes touchantes et vient nous rappeler, une fois de plus, qu’être adulte, c’est un peu nul et que le capitalisme aussi, surtout quand on a un supérieur hiérarchique toxique. Aquatope est une bonne série qui mérite largement qu’on s’y attache jusqu’au bout.
J’ai beaucoup de sympathie pour l’œuvre de P.A. Works qui continue depuis plus de 10 ans à produire ses séries originales qui s’inscrivent dans un Japon “périphérique”. »
3e – The Heike Story
Réalisateur : Naoko Yamada
Studio : Science Saru
Amo: « Si comme ODD TAXI je suis d’accord avec le fait que ce soit une oeuvre qui a été finalement « peu vue », contrairement à ODD TAXI je ne pense pas que ça soit une oeuvre qui soit destinée – surtout en Occident – a toucher un large public. Que ce soit via la complexité de l’intrigue – qui demande une certaine connaissance en Japon féodal – ou bien l’aspect finalement très « émotionnel » de la série – qui est surtout là pour toucher nos émotions plutôt que de nous raconter une histoire.
C’est une oeuvre très clivante, qui va en passionner beaucoup mais aussi en laisser pas mal sur le carreau. C’est souvent ce genre de profil qui se classe haut dans les animés sous-estimés. »
2e – Kageki Shoujo!!
Réalisateur : Kazuhiro Yoneda
Studio : PINE JAM
Nock: « Entre découverte du takarazuka, flashbacks qui mettent sérieusement mal à l’aise et coups bas entre élèves, Kageki Shoujo est très bien porté par son groupe d’héroïne, à commencer par la très solaire Sasara. Une excellente découverte. »
1er – Uma Musume: Pretty Derby 2
Réalisateur : Kei Oikawa
Studio : Studio KAI
Amo: « Oui je sais ! Je le sais parce que vous avez été 300 à me le dire ! « mais enfin Amo, comment l’animé le mieux vendu de tous les temps peut-être animé le plus sous-estimé ??? Il est bizarre ce prix, non ??? » ! Non, ce n’est pas illogique !
Comme toujours ce prix occasionne des débats pour lesquels je ne suis pas étonné car c’est le seul prix qui est subjectif au sein même de sa dénomination. Chacun va avoir sa propre vision du « sous-estimé » et c’est ça aussi que je trouve très intéressant au sein de son exécution. C’est un prix qui est jonché de paradoxes: à la fois on est là pour voter ce qu’on pense être sous-estimé mais de l’autre côté ça reste un prix basé sur des points et une forme de popularité donc l’emporte ce que « le plus de gens » pensent que c’est sous-estimé. Du coup, à chaque fois, chaque année, on a au sein du top 10 deux visions du sous-estimé qui se confrontent avec ceux qui votent en pensant à ce qui est sous-estimé auprès du public en général et ceux qui pensent à ce qui est sous-estimé au sein du prix. C’est deux visions qui se confrontent, et qui permettent aujourd’hui de retrouver dans le même top 5 3 séries très absentes du reste des prix (Uma Musume, Kageki Shoujo et Aquatope) mais également 2 séries omniprésentes au sein du reste des prix mais moins présentes dans la communauté de fans d’anime « dans son ensemble » (ODDTAXI et Heike Story.)
Et moi, en tant qu’organisateur: ça me va. Quand je regarde l’histoire de ce prix et que j’y vois en vainqueur des WIXOSS, des Classroom Crisis, des Taisho Samurai ou des Girls Last Tour, ça me va. C’est un prix qui fonctionne, même si c’est au prix de parfois étranges prises de tête.
Et du coup pour en revenir à Uma Musume: oui bien sûr qu’il a cartonné au Japon mais on est pas au Japon ! En France, ça reste une série très très très peu vue, même au sein des otakus les plus pointus, ne serait-ce que parce que c’est la saison 2 d’une série qui aujourd’hui date déjà un peu (2018) et qui a un postulat extrême (des filles-chevaux qui font de la course) ! Pourtant, on peut vous l’assurer et la majorité des gens qui ont vu la série, même si ils sont peu, ne peuvent que vous le dire: Uma Musume saison 2 est un excellent animé de sport, qui utilise à merveille son univers haut en couleur, qui offre une production extrêmement soignée et gère magnifiquement bien son casting avec un équilibre qu’on aimerait un peu plus dans les autres adaptations de jeu mobile.
Donc oui, pour moi Uma Musume 2 est bien au sein de la communauté francophone une série très sous-estimée. »
Yamakyu: « Je.
J’ai, euh, dédié environ 22300 mots (je me souvenais pas que c’était autant ptdr) à la saison 2 de Uma Musume, réparti sur 2 articles de blog un peu confusants (google it), pour tenter de raconter mon visionnage (ponctué par d’incroyables frissons) et mon appréciation générale de l’anime (et en particulier du cours arc de Rice Shower). Mon expérience de visionnage de cette saison 2 était pour ainsi dire inégalée. J’ai *jamais* vécu un anime de cette manière. Même mes autres animes préférés. C’est pas le meilleur truc que j’ai vu cette année (Vivy existe, de même que beaucoup d’autres animes que j’ai pas vu, et visiblement excellents si j’en crois leurs Prix), mais c’est mon grand coup de cœur, et celui que je retiendrais le plus, et de très loin. Y’a même pas de concurrence en fait. J’explique pas très bien pourquoi, mais Uma Musume S2 m’a littéralement pris aux tripes. Du coup je sais pas trop quoi dire ici.
(c’est faux)
Je vous recommande cette saison 2 avec tout l’enthousiasme dont je peux raisonnablement vous faire part, sans commencer à écrire en capslock ou avec du keyboard mash. Faut savoir que cette S2 est écrite pour être regardable et appréciable sans avoir vu la S1 : vous manquerez bien entendu quelques références ou running gags, et l’origine de la relation entre certains persos. Mais globalement l’anime a des choses à raconter, et n’a nullement besoin d’une quelconque familiarité avec la S1. C’est un package autonome.
Maintenant, si vous aviez vu la S1 et l’aviez trouvé pas mal™, je dirais que cette suite c’est le genre de saison 2 qui surpasse de très loin sa préquelle (la S1 était fort fort chouette cela dit hein). Sur tous les aspects.
Uma Musume c’est mon obsession du moment, comme en témoigne le temps que j’accorde au jeu mobile malgré la barrière de la langue, mais c’est 95% parce que l’anime m’a physiquement secoué (je joue au jeu pour Rice Shower, mais le jeu est cool en lui même), et c’est à peine une blague.
Matez Uma Musume ✨ Dans le pire des cas ce sera juste un très bon divertissement. En tout cas je suis convaincu que s’en est un, et que son absence dans les Prix (et son titre d’anime le plus sous-estimé) est surtout un signe que peu de monde a maté l’anime.
(heck, 12e meilleur anime quand même, imaginez si plus de monde l’avait vu ) »
- 1. Uma Musume: Pretty Derby 2 – 35,5 pts
- 2. Kageki Shoujo!! – 34,5 pts
- 3. The Heike Story – 34 pts
- 4. The Aquatope on white sand – 33 pts
- 5. ODD TAXI – 31 pts
— - 6. SSSS.Dynazenon – 20,5 pts
- 7. Sonny Boy – 20,5 pts
- 8. Super Cub – 19,5 pts
- 9. Pokétoon – 15 pts
- 10. La sorcière invincible, tueuse de Slime depuis 300 ans – 14,5 pts
- 11. Selection Project – 13,5 pts
- 12. Moriarty the Patriot – 12,5 pts
- 13. NOMAD: Megalo Box 2 – 12,5 pts
- 14. PUI PUI Rongeurs à moteur – 12 pts
- 15. Backflip! – 12 pts
- 16. Those Snow White Notes – 11,5 pts
- 17. Aikatsu! Planet – 11 pts
- 18. SK∞ the Infinity – 10,5 pts
- 19. Higehiro – 10 pts
- 20. 86 EIGHTY SIX – 10 pts
Meilleur film d’animation
Le meilleur long-métrage d’animation, œuvre originale ou tirée d’une licence, parmi une liste de 16 films sorti en 2021, que ce soit en salle en France ou en vidéo (en France ou au Japon).
5e – Violet Evergarden Le Film
Réalisateur : Taichi Ishidate
Studio : Kyoto Animation
Mathxxl: « Avec son film conclusion, Violet Evergarden se raccroche au scénario du roman, après les libertés qui avaient été prises par la série. Résultats ? C’est KyoAni et c’est toujours Violet Evergarden donc ça reste un très bon film, mais en toute franchise je pense que c’est peut-être la partie la plus faible de l’oeuvre. Tout l’enjeu de la série était que Violet apprenne à accepter la mort du Major, pour que celui-ci redevienne le cœur de son arc narratif final, en plus d’être un personnage assez peu intéressant. Cela étant dit, le film se permet quelques grands moments d’émotions qui font mouche, et je mentirais si je disais ne pas avoir été ému par la toute fin, malgré quelques choix très discutables au niveau du scénario. Puis reste une création somptueuse aussi bien visuellement que musicalement, ce qui en fait malgré tout un bon moment ! »
Esteban82: « KyoAni oblige, techniquement et esthétiquement, c’est parfait. Mais c’est surtout une très très belle conclusion à la série, avec des moments tristes sans verser dans le pathos comme KyoAni sait le faire si bien. Et ça reste pour moi, en filigrane, une très belle lettre d’amour à l’âge d’or des services postaux et du métier d’écrivain public… »
Mfire: « J’ai pleuré 30 minutes sans interruption, c’était super »
Nemo: « J’ai dû changer mon masque à la fin de la séance car celui que je portais était trempé. Si de larges parties du film sont maladroites voire un peu agaçantes et longues, l’essentiel de Violet Evergarden est toujours là pour nous secouer, nous remuer et au final nous faire craquer. Et diantre que c’est beau, que c’est vivant jusqu’au bout. La dignité et l’héritage d’un studio meurtri et qui continue de vivre par ses œuvres. Violet, enfant martyr dans et par delà l’écran, méritait bien ce film pour se retirer. Merci pour tout. »
Nock: « Esthétiquement, à l’image de la série, ce film est magnifique. Tout comme le film précédent, on pourrait lui reprocher de trop s’étendre, le format épisodique auquel nous a habitués Violet Evergarden n’étant pas forcément bien adapté à un long métrage de plus de 2 heures. Néanmoins, son intrigue reste solide. En somme, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si ce film final ne venait pas complètement à l’encontre de ce que la série a construit sur les 14 épisodes et le film qui l’ont précédé : l’enjeu était alors de voir Violet mettre son passé derrière elle, accepter de faire son deuil et s’humaniser. Dès lors, il est difficile pour moi d’accepter toute l’intrigue autour du major que met en place ce film, et surtout sa conclusion. Heureusement, par son fil rouge narratif qui convoque un des épisodes les plus marquants de la série, le film se présente également comme un bel épilogue dont l’ultime scène se révèle d’une beauté et d’une puissance incroyable. »
Kmeuh: « Après réflexion, ouais, c’est vrai que la fin du film envoi à la poubelle le principe de la série en prenant à contre-pied les efforts de Violet.
Mais merde, qu’est-ce qu’il est beau ce film.
La reprise orchestrale des thèmes de la série, la-fameuse-scène-toi-même-tu-sais qui a fait chialer tout le monde tant le travail des seiyuus est incroyable, les DÉCORS, le ton calme et posé qui dicte les 2h20 de ce final. On est littéralement soufflé quand on ressort de Violet Evergarden, tant il y a d’émotions et de messages. »
4e – Josée, le tigre et les poissons
Réalisateur : Kotaro Tamura
Studio : bones
Nemo: « Un film qui parle bien du handicap (bien !) mais qui parle aussi très bien d’autre chose (très bien !). Que ça fait plaisir ! Que c’est bon quand l’animation japonaise sans renier sa volonté de faire des romances de qualité sait adapter son sujet et sa forme. Josée est un film touchant et sensible qui ne faillit que rarement. Son existence est un petit rayon de soleil. »
Mfire: « Une romance extrêmement classique et un peu trop prévisible mais qui reste un visionnage très agréable »
Nock: « Josée est un film que j’attendais beaucoup, pour son esthétique et son thème, mais que j’appréhendais également un peu parce que la vision du handicap dans la fiction, ça peut très vite devenir très casse-gueule. Et en fin de compte, s’il y a quand même de grosses ficelles dans l’écriture et qu’au bout du 4e ou 5e arc, l’aspect extrêmement condensé du film commence à se faire sentir, je trouve que le problème ne vient jamais du traitement du handicap, qui n’est vraiment pas mal géré. Dans l’ensemble, malgré, donc, des longueurs, j’ai passé un très bon moment, j’ai été très ému par certaines scènes, et j’ai bien aimé l’alchimie entre les deux personnages et bonus non négligeable, c’est un film qui, visuellement et musicalement, est beau sa race.
Ce n’est pas parfait, je ne suis pas sûr d’en avoir encore de grands souvenirs dans quelques mois, mais c’était un chouette film et, in fine, le genre d’animés pour lesquels je continue d’aller au cinéma et d’aimer les longs métrages japonais d’animation. »
Esteban82: « La bonne surprise film de l’année. Un film que j’ai beaucoup aimé et que je recommande chaudement ! »
Kmeuh: « C’est con à dire, mais quel plaisir d’avoir enfin une histoire super mignonne entre deux jeunes adultes de plus de VINGT ANS. Ce simple détail permet de donner un cachet plus réaliste à leur relation, et on se retrouve plus facilement en eux ! Le scénario n’est bien sûr pas le meilleur du monde mais les liens entre les différents personnages sont traités avec brio, c’est mignon tout plein, et le style visuel est assez unique. Les 2 chansons de Eve en intraveineuse. »
3e – Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – Le Train de l’infini
Réalisateur : Haruo Sotozaki
Studio : ufotable
Nemo: « Un long, trop long, condensé d’une histoire qui aurait bien mieux fait d’être divisée en 4-5 épisodes de la série. Le film n’apportait rien de plus et franchement ça m’a agacé. Malgré tout, c’est puissant, très puissant (surtout vers la fin) et c’est un divertissement de qualité comme on en a besoin. »
Esteban82: « J’ai bien aimé le film (en particulier son dernier tiers) mais j’ai toujours aujourd’hui avoir eu l’impression de voir des épisodes de série TV accolés les uns aux autres sur un grand écran (ce qui explique d’ailleurs la facilité pour refaire le même arc en épisodes TV derrière)… Mais son succès dépasse juste ses qualités cinématographiques… C’est juste un phénomène, Demon Slayer… »
2e – BELLE
Réalisateur : Mamoru Hosoda
Studio : Chizu
Nock: « Belle est l’histoire touchante d’une jeune fille incapable d’accepter le sacrifice et le décès de sa mère et de comment elle va être amenée à comprendre et faire son deuil. Ne film n’est pas exempt de défauts, à commencer par un manque de liant entre les différentes scènes et univers ou un arc final un peu trop facile, mais est suffisamment plein de qualités pour me le faire oublier. Outre qu’il permet de se rappeler que Hosoda est aussi capable de réaliser d’excellentes scènes comiques, il culmine dans une scène de concert d’une puissance incroyable. S’il ne s’agit sans doute pas du film le plus maîtrisé de son réalisateur, il laisse rarement de marbre, s’avérant parfois très drôle et souvent émouvant. »
Kmeuh: « Belle est un très bon film sur le deuil et l’acceptation (si on exclut un peu la résolution finale un peu trop abrupte, qui après coup m’a un peu interpellé). Le couple au milieu du film est trop TROP mignon. »
Nemo: « Un de mes films d’animation préférés. Je suis sorti de ma première séance bouleversé par ce que je venais de voir et l’écoute des chansons me donne souvent envie de pleurer en repensant au film. Un film dont les défauts sont bien présents, j’en suis bien conscient, mais dont l’humanité, les questionnements et les réponses tout comme la direction artistique me sont tellement chers que je ne peux que le considérer que comme un chef d’œuvre aux résonances personnelles profondes. »
1er – Evangelion 3.0 + 1.0: Thrice Upon a Time
Réalisatrice : Hideaki Anno
Studio : Khara
Esteban82: « La conclusion que méritait la saga… Elle s’est fait attendre mais le résultat le valait bien. »
Nock: « Je ne sais pas si ce film est la fin que les gens voulaient pour la tétralogie Rebuild of Eva. Je ne sais pas non plus si c’était la fin imaginée initialement par Hideaki Anno. Je ne saurais même pas dire si je trouve que c’est une bonne fin. Et en même temps, j’en suis ressorti avec une grande satisfaction : celle d’avoir vu une série aussi tumultueuse s’achever de manière apaisée, celle d’avoir l’impression de voir Anno et sa création se quitter enfin en bon terme, celle d’avoir vu une dernière fois Evangelion prendre ses spectateurs à contrepied en envoyant bouler certaines sources éternelles de discorde entre fans, celle d’avoir vu en ce film un cri d’amour à l’animation… Plus de 8 ans après le film précédent, la solution définitive que semble avoir trouvé Evangelion pour dire au revoir à ses spectateurs ce n’est plus de lui asséner un énième coup comme avaient pu le faire la série ou The End, mais de lui donner un ultime baiser. C’est parfois confus, mais voilà, c’est la fin et je pense que ça valait le coup. »
Kmeuh: « Comme une évidence.
Hideaki Anno conclut l’une des œuvres les plus importantes du média de manière magistrale. Une fin apaisée qui s’adresse à tous les spectateurs, fans de la première heure comme néophytes ayant débuté avec les Rebuilds. J’ai si longtemps attendu ce film et son visionnage a été une grosse expérience pour moi tant il m’a touché. Félicitations à tous, au revoir Evangelion. »
Loos Guccreen: « Presque un peu déçu de ne le voir gagner “que” ce prix tant je trouve que ce film déchire (mais la compétition était rude il faut dire). Incroyablement beau, incroyablement touchant, incroyablement incompréhensible par moments (eh c’est Eva on se refait pas), mais dans tous les cas un voyage, et le dernier pour la licence, ce qui lui donne une dimension émouvante supplémentaire. »
Nemo: « Je comprends le besoin des fans d’avoir une fin et le film est assez ouf sur plein d’aspects et notamment au niveau de sa méta. Toutefois, difficile pour moi de comprendre l’engouement envers un film assez largement inaccessible dans son propos et qui se regarde beaucoup le nombril. »
- 1. Evangelion 3.0 + 1.0: Thrice Upon a Time – 101,5 pts
- 2. BELLE – 96 pts
- 3. Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – Le Train de l’infini – 78 pts
- 4. Josée, le tigre et les poissons – 70 pts
- 5. Violet Evergarden Le Film – 64,5 pts
— - 6. Looking for Magical Doremi – 45,5 pts
- 7. Revue Starlight The Movie – 45,5 pts
- 8. L’étranger de la plage – 32 pts
- 9. Ride your wave – 25,5 pts
- 10. On-Gaku: Notre Rock – 22,5 pts
- 11. Nos mots comme des bulles – 21 pts
- 12. Mobile Suit Gundam: Hathaway’s Flash 1 – 13 pts
- 13. Pompo the Cinéphile – 12,5 pts
- 14. Detective Conan Scarlet Bullet – 11 pts
- 15. Given – 6,5 pts
- 16. 7 Jours – 2 pts
Meilleur animé
C’est le moment pour nos jurés de choisir la série animée qui, pour eux, était LA meilleure de 2021.
5e – Yurucamp 2
Réalisateur : Yoshiaki Kyougoku
Studio : C-Station
Esteban82: « Comme c’est une saison 2, j’ai l’impression que tout a déjà été dit sur les qualités de la série au moment de la saison 1. On reste sur la même dynamique et j’attends avec impatience comment la licence va passer l’étape au format grand écran… »
Yamakyu: « La grande surprise de ces prix en ce qui me concerne. Pas que je doute d’à quel point cette saison 2 était cool (car elle l’était et je l’ai adorée), mais je ne pensais pas qu’il y aurait un tel consensus, compte tenu du nombre de très solides « concurrents ».
Mais c’est vrai. Cette saison 2 était un vrai plaisir.
J’espère que je ne vais jamais cesser d’aimer Yuru Camp. J’espère avoir d’autres occasions de découvrir d’autres joies du camping avec toute cette clique de joyeux lurons (+ la sœur d’Aoi). J’espère que les aventures de Rin aux quatre coins du Japon pendant l’hiver continueront de me captiver encore longtemps. Rin, d’ailleurs. J’en avais déjà parlé pour les Minorin 2018, et depuis c’est devenu d’autant plus clair pour moi, mais Shima Rin est vraiment un de mes persos préférés de la japanime. Quelque part je m’y identifie, ou j’aimerai m’y identifier. Elle est inspirante à mes yeux. Donc quel plaisir de voir le temps qu’on lui accorde, et à ces aventures solo, de nouveau dans cette saison 2. C’est tout bête, mais des choses comme prendre le temps de mettre des mots sur ce qu’elle tire du fait de camper seule, ou juste voir à quel point elle peut être prévenante en sachant ses potes pas exactement bien préparées, bah c’est le genre de choses qui m’ont comblé dans cette S2.
Mais bien évidemment c’est pas seulement Rin. On aime Yuru Camp entres autres choses pour ses persos. Dans cette S2 le cast s’étoffe avec l’arrivée de la sœur d’Aoi Inuyama (« there are two of them now ?! ») et c’était vraiment la meilleure idée. De manière générale on a passé du temps avec les familles de plusieurs des persos et c’était le meilleur truc. Ena qui nous bénis un peu plus de sa présence, c’est oui. Je veux absolument revoir Toki Ayano, l’amie d’enfance de Nadeshiko. Yuru Camp c’est juste un bon exemple (parmi tant d’autres hein) de ce qu’un cast charismatique peut apporter quand tu fais de la tranche de vie.
C’était une excellente production, réalisée avec attention et intention, ce qui en fait un divertissement excquis. Et je dis pas ça car la bouffe de l’anime donne faim. »
Sternes: « Toujours très chill, avec quelques nouveaux personnages »
4e – The Heike Story
Réalisateur : Naoko Yamada
Studio : Science Saru
Esteban82: « Une belle réussite pour un pari audacieux de Naoko Yamada de sortir de plus en plus des œuvres plus grand public pour s’attaquer à des œuvres plus difficiles à mettre en réalisation. D’une certaine manière, cela marque son émancipation d’avoir quitter le studio de toute sa carrière auparavant. Du coup, ce n’est pas mon œuvre préféré de cette grande réalisatrice car elle n’est pas parfaite sur certains points (le rythme comme évoqué dans mon avis sur l’écriture par exemple) et plus difficile d’accès. Mais ça reste une magnifique série qui mérite le visionnage et sans doute le revisionnage. »
Nock: « Le jury des Minorin est acquis de longue date à la cause Naoko Yamada, qui démontre une fois de plus son talent de réalisatrice, particulièrement dans sa capacité à s’exprimer par l’image et la mise en scène. Heike est une belle série, bien plus intimiste que le concept pourrait laisser penser. Les précédentes œuvres de Science Saru ayant connu des productions difficiles, il est aussi plaisant de constater que la réalisatrice a su maintenir une qualité constante tout du long, même sorti du système idéal de Kyoto Animation dans lequel elle a évolué. Difficile aussi de ne pas voir un lien entre le parcours de la réalisatrice, l’histoire récente du studio et le fait de la voir faire son retour “assumé” dans une œuvre où la mort est omniprésente. L’ajout du personnage de Biwa qui assiste impuissante au décès des siens revêt alors potentiellement une symbolique importante. Pour ses raisons et tant d’autres déjà exprimées plus tôt, The Heike Story est une grande série. »
3e – 86 EIGHTY-SIX
Réalisateur : Toshimasa Ishii
Studio : A-1 PICTURES
Amo: « Hélàs il semblerait que je sois le seul membre du juré motivé à parler de 86 EIGHTY SIX, ce qui m’attriste un peu. Je garde des cartouches pour le prix du coup de coeur du jury (car spoiler c’est 86 qui l’a emporté) (oui du coup ça n’a aucun sens que peu de membres du jury souhaitent écrire sur 86 alors que c’est le coup de coeur du jury) (j’y peux rien moi ;_; ) mais grosso merdo retenez surtout que 86 EIGHTY SIX est un excellent récit de guerre, qui part sur des bases très glissantes – entre autres en évoquant frontalement des thématiques risquées comme le racisme ou le génocide d’état – pour très rapidement montrer derrière qu’il sait les gérer avec une justesse admirable. C’est aussi une excellente intrigue, des personnages profonds et une réalisation très adepte des plans « choc », ce qui fonctionne en permanence. Riche en émotions, la série alterne entre des scènes parfois dures mais aussi des messages très humanistes, ce qui en fait une oeuvre qui nous touche sans nous déprimer, un équilibre difficile à atteindre.
Première partie incroyable, seconde partie différente mais loin d’être inintéressante, conclusion fantastique: 86 EIGHTY SIX est une série généreuse et prodigieuse mais qui est hélàs peut-être plus difficile à voir aujourd’hui qu’il y’a un an, maintenant la guerre est si proche de nous. »
2e – ODD TAXI
Réalisateur : Baku Kinoshita
Studio : OLM
Nemo: « Une série hautement recommandable et qui se dévore comme un excellent polar urbain avec une fin au-delà des attentes. Ne pas trop en dire pour laisser la surprise me paraît indispensable. Faites confiance aux Minorin. »
1er – Ranking of Kings
Réalisateur : Yôsuke Hatta
Studio : WIT Studio
Nock: « Clairement l’un des meilleurs animés d’aventure et de fantasy de ces dernières années, porté par une panoplie de personnages attachants, bien écrits et souvent émouvants. Capable de faire passer du rire de bon cœur à la turbo chialade. Par ailleurs, quand une adaptation animée parvient à sublimer à ce point une œuvre déjà de qualité, je pense que l’on peut parler de réussite à tous les niveaux. »
Esteban82: « Résultat logique pour une série qui réussit à peu près tout ce qu’elle fait : personnages bien développés, une animation et une esthétique de premier plan et une écriture de grande qualité. »
Nemo: « Ça monte, ça monte et ça ne s’arrête qu’au sommet. Une série qui aime ses personnages au point de faire en sorte que chaque backstory va du “pas mal” à “je chiale ptn” et qui mélange le tout avec une aisance bluffante. Une série qui développe un univers béton et une histoire remplie de souffrances et de satisfactions. On n’avait pas vu plus efficace depuis Super Timor. »
- 1. Ranking of Kings – 84 pts
- 2. ODD TAXI – 80 pts
- 3. 86 EIGHTY SIX – 65 pts
- 4. The Heike Story – 44 pts
- 5. Yurucamp 2 – 42 pts
— - 6. VIVY -fluorite eye’s song- – 41 pts
- 7. Wonder Egg Priority – 30,5 pts
- 8. Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – 29,5 pts
- 9. Miss Kobayashi’s Dragon Maid S – 23 pts
- 10. Sonny Boy – 22 pts
- 11. SSSS.Dynazenon – 21,5 pts
- 12. Uma Musume: Pretty Derby 2 – 20 pts
- 13. Fruits Basket the Final – 16,5 pts
- 14. Mushoku Tensei: Jobless Reincarnation – 14,5 pts
- 15. Blue Period – 12 pts
- 16. Moi, quand je me réincarne en Slime 2 – 10,5 pts
- 17. SK∞ the Infinity – 10 pts
- 18. Looking for Magical Doremi – 10 pts
- 19. Les Mémoires de Vanitas – 10 pts
- 20. BELLE – 9 pts
- 21. Horimiya – 8,5 pts
- 22. Zombieland Saga Revenge – 8,5 pts
- 23. Non Non Biyori Nonstop – 8 pts
- 24. Revue Starlight The Movie – 8 pts
- 25. L’Attaque des Titans 4 – 8 pts
- 26. Moriarty the Patriot 2 – 7,5 pts
- 27. Komi cherche ses mots – 7,5 pts
- 28. Backflip! – 7 pts
- 29. Evangelion 3.0 + 1.0: Thrice Upon a Time – 6,5 pts
- 30. To Your Eternity – 6,5 pts
- 31. Super Cub – 6,5 pts
- 32. Love Live! Superstar!! – 6 pts
- 33. Fena: Pirate Princess – 5,5 pts
- 34. Kageki Shoujo!! – 5,5 pts
- 35. Josée, le tigre et les poissons – 5 pts
- 36. Higurashi no Naku Koro ni (Sotsu) – 5 pts
- 37. Beastars 2 – 5 pts
- 38. Dr. Ramune: Mysterious Disease Specialist – 4,5 pts
- 39. The Aquatope on White Sand – 4,5 pts
- 40. Selection Project – 4,5 pts
Coup de cœur du jury
C’est déjà la fin, mais vous ne repartez pas les mains vides : chaque membre du jury a choisi SON animé de l’année, celui dont il trouve le contenu très intéressant, celui qui lui a fait passer vraiment un très bon moment.
86 EIGHTY-SIX
Réalisateur : Toshimasa Ishii
Studio : A-1 PICTURES
Amo: « Ca a simplement été une claque. Certaines scènes voire même certains épisodes entiers – je pense à l’épisode 10 – continuent de résonner en moi presque un an après. Série très riche, très généreuse, très maîtrisée, pleine d’émotions mais aussi portée par une intrigue bien pensée, qui laisse la part belle à un développement passionnant de ses personnages. C’est juste une pure réussite, particulièrement la première partie qui est tout simplement époustouflante de bout en bout. »
Nock: « Eighty-six. Une série de guerre déchirante et captivante, à la réalisation très bien soignée par le talentueux Toshimasa Ishii. Les personnages sont excellents, Lena, Shin’ei, le reste de son escouade et surtout le robot Fido qui est vraiment excellent. Et puis la musique de Sawano est aussi vraiment excellente. Un véritable coup de cœur. Cinq étoiles. »
- 86 EIGHTY-SIX (cité 7 fois)
- ODD TAXI (cité 5 fois)
- Ranking of Kings (cité 4 fois)
- Uma Musume: Pretty Derby 2 (cité 3 fois)
Cités 2 fois :
- Looking for Magical Doremi
- Love Live! Superstar!!
- Non Non Biyori Nonstop
- SK∞ the Infinity
- The Heike Story
- Wonder Egg Priority
- Yurucamp 2
Cités 1 fois :
- Backflip!
- Blue Period
- Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba
- Evangelion 3.0 + 1.0: Thrice Upon a Time
- Fruits Basket the Final
- Horimiya
- Kageki Shoujo!!
- La sorcière invincible, tueuse de Slime depuis 300 ans
- Les Mémoires de Vanitas
- L’étranger de la plage
- Mushoku Tensei: Jobless Reincarnation
- Pretty Boys Detective Club
- Super Cub
- VIVY -fluorite eye’s song-
Note: le prix de « coup de coeur du jury » n’est pas calculé selon les mêmes critères. Au lieu de faire un top 5, chaque membre du juré devait choisir un seul animé de 2021 qu’il considérait comme « coup de coeur. »
Et voilà pour cette édition 2021 des Prix Minorin !
J’espère que vous en avez apprécié la lecture et que vous avez pu faire des jolies découvertes !
On se retrouve donc l’année prochaine pour la suite de nos aventures avec, je l’espère bien, un retour au présentiel pour les cérémonies mais aussi toujours plus de peaufinage et d’évolutions. Peut-être revoir le formulaire de vote, retravailler sur le site, continuer à étendre le jury: on ne peut que rêver pour l’édition des 10 ans qui arrive incessamment peu !
En attendant, merci à toutes et à tous pour votre soutien, vos votes, vos commentaires, vos lectures et vos réactions et je vous souhaite encore tout plein de bons animés pour cette année 2022 !
Tchuss !