Bonjour à toutes et à tous ! Dix ans déjà que les Prix Minorin débarquent chaque printemps pour célébrer le meilleur de l’année animée écoulée ! Pour cette onzième édition, on fait donc le tour de l’année 2022, une année riche en belles nouveautés.

Après une cérémonie ayant eu lieu il y’a désormais trois mois – c’était le 30 avril dernier -, il est donc enfin temps pour le palmarès écrit et commenté par les membres du jury, afin de garder une belle trace écrite des heureux vainqueurs.

Dans tous les cas, il est désormais temps de vous dévoiler ce palmarès 2022 !

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LE CONCEPT DE CE PRIX :

Les Prix Minorin se veut donc être un diaporama du meilleur de l’année animée écoulée. Cette édition 2022 récompense donc les animés dont la diffusion a débutée entre le 1er décembre 2021 et le 1er décembre 2022. Sont comptés toutes les séries télévisées, peu importe leur format, et une sélection limitée de films d’animation que vous pourrez retrouver dans la section « meilleur film d’animation. »

Pour déterminer ces prix, nous faisons appel à un jury. Ces jurés – volontaires – sont chargés de voter pour chaque catégorie en faisant, tout simplement, un top 5. Plus un élément est classé haut dans leur top 5, plus un grand nombre de points est attribué: cela va de cinq points pour l’élement mis en première place jusqu’à un point pour le cinquième. Ils peuvent accompagner ces éléments de cinq mentions honorables, qui ajoutent un demi point.

Pour cette édition 2022, c’est 36 jurés qui ont participés aux votes.

Les résultats proposés ici – et commentés – sont donc le fruit des votes des jurés: le premier de chaque catégorie est donc, naturellement, l’élément à avoir récolté le plus de points. Les ex-aequo sont séparés par le nombre de première place, puis de seconde place, etc etc.

Le tout est organisé par un comité d’organisation qui s’est chargé de la réception et du comptage des votes ! Celui-ci est composé d’Amo, Apey, Kmeuh, Nock et Yoka.

Les résultats des années précédentes peuvent être lu ici.

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Cliquez sur la liste pour l’afficher:

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Liste des catégories :

Prix sonores et musicaux

• Meilleur générique d’ouverture
• Meilleur générique de clôture
• Meilleure OST
• Meilleur(e) seiyuu

Technique et écriture

• Meilleur personnage féminin
• Meilleur personnage masculin
• Meilleur couple
• Meilleure écriture
• Meilleure animation
• Meilleure direction artistique

Prix Spéciaux

• Meilleure comédie
• Meilleure série originale
• Animé le plus sous-estimé

Grands Prix

• Meilleur film d’animation
• Meilleur animé
• Coup de cœur du jury

 

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Le meilleur opening, que ce soit pour ses idées visuelles, son utilisation de la musique, sa synchronisation, son action, son animation, son style graphique…

5^e – Mob Psycho 100 III

Chanson : ONE par MOB CHOIR
Réalisation : Takahiro Hasui

Nock: « Je suis très perturbé, parce que j’ai l’impression que les « wow wow » dans la dernière partie ne sont pas placé aux bons moments. Sinon, cet OP est fidèle à la lignée des génériques de Mob. La chanson déboite, les visuels sont oufs et le tout se marie super bien. Petite pensée pour le passage où les paroles parlent de distorsion, la musique en balance et les images montrent un pied appuyant sur la pédale de disto. Aux petits oignons.  »

Yamakyu: « On en a eu des excellents openings pour Mob Psycho 100, mais je pense que des 3 saisons c’est celui-ci mon préféré. Pas forcément de très loin ; les deux précédents sont giga cool on va pas se mentir, mais là où celui-ci se démarque dans mon kokoro c’est vraiment dans la zik, le chant, et ces jeu de sonorités autour de la prononciation de « One » dans le refrain là. Et quel refrain. C’est pétant, bien énervé et musicalement vraiment entrainant. La sauce est vraiment très présente, ça donne envie de donner de la voix, ce qui était pas le cas (je trouve) pour les deux précédents (excellents) openings. Et comme à l’accoutumée on est
servi par une ribambelle de visuels à ne pas savoir quoi en faire mais qui appuient le côté déjanté de cette chanson. Et c’est tout à fait mon délire.
Ah et le plan final avec Mob qui grandit c’est évidemment +10 pts pour Gryffondor, mais j’imagine que j’suis pas le seul qui soit un peu pris par les sentiments dans ce plan là…

‘fin bref, certified very good stuff en ce qui me concerne. »

Lucano: « Un générique mettant en scène beaucoup de mains, et pourtant il n’est pas le générique de My Vilain Academia, mais surtout toujours une excellente musique par Mob Choir et toujours cette originalité dans le visuel renforçant toujours plus l’identité de Mob Psycho 100. »

Kmeuh: « Qu’on remette une médaille au génie qui a eu l’idée d’écrire “one” avec les lettres de “bones”.  »

4^e – Bocchi the Rock!

Chanson : Seishun Complex par Kessoku Band
Réalisation : Keiichirô Saitô

 

Lucano: « Un générique très coloré surtout au niveau du refrain où on dirait que Bocchi aura de l’adversité le long de l’animé alors que la seule adversité qu’elle possède c’est son anxiété sociale et rien que pour ça ce générique plus la chanson très très cool me fait dire que « Ça c’est du rock ». »

Kmeuh: « Je cherche encore à comprendre l’intérêt du tomber de guitare qui dure 1 frame à la toute fin. Le meilleur passage c’est quand slime Bocchi se fait courser par sa sœur et Jimmy.  »

3^e – SPY x FAMILY (OP 2)

Chanson : Souvenir par BUMP OF CHICKEN
Réalisation : Tetsuro Araki

Yamakyu: « Unskippable. Beaucoup trop de bonnes vibes dans cet OP pour envisager de le passer. Et je parle pas juste de Anya qui est hyper chou, ou de l’animation vraiment plaisante de toutes ces séquences, ou des visuels super chaleureux ; y’a une réelle vraie valeur ajoutée dans la chanson. Elle a beau être légère dans son instrumentation, beaucoup de place est laissée aux « silences » et aux percussions, et ça lui donne une vraie énergie singulière, qui lui est bien propre et que j’entends pas très souvent. Surtout dans des openings. Le mélange entre ces délicieux
visuels et cette chanson aux vibes si cool c’est vraiment un super cru »

Nock: « Un OP un chouilla bordélique, mais très beau (surtout dans sa gestion de la lumière et des couleurs) et rempli de plans hyper chouettes. Dommage que le refrain de la chanson de BUMP OF CHICKEN soit faiblard et ne nous offre pas l’explosion qu’on méritait. »

esteban82: « En version courte : la musique est ultra sympa et c’est beau. Super beau, ultra beau. Chaque plan est une merveille de beauté ! »

 

2^e – Chainsaw-man

Chanson : KICK BACK par Kenshi Yonezu
Réalisation : Shingo Yamashita

 

 

1^er – Party Boy Kongming

Chanson : Chiki Chiki Bam Bam par QUEENDOM
Réalisation : Studio 10GAUGE

 

esteban82: « Si la petite danse de l’opening est sympa, on le retient évidemment pour son entêtante musique. Qui aurait cru qu’un morceau de dance hongroise deviendrait un des opening d’anime les plus entraînants des années 2020 ? »

Nock: « Ce n’est peut-être pas le meilleur OP de l’année en termes de réalisation, mais à mes yeux, s’il fallait nommer un OP de 2022, ce serait lui sans hésiter.
Une ambiance inimitable qui te jette directement dans l’univers des party people avec sa chorégraphie teubée et sa chanson débilissime qui reprend dans une ambiance bien dance cradingue un morceau du « roi de la fête » autoproclamé de la Hongrie. Iconique. »

 

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Le meilleur ending. Les critères sont globalement les mêmes que pour le générique d’ouverture : visuel, musique, originalité, idées…

5^e – Call of the Night

Chanson : Yofukashi no Uta par Creepy Nuts
Réalisation : Tomoyuki Itamura

 

Kmeuh: « Chanson 100% banger mais un peu déçu par le manque de dynamisme du générique dans la première moitié. Heureusement les illustrations de Nazuna sont super cool. »

Amo: « J’aime beaucoup l’énergie de cet ending, surtout porté par l’excellent titre qui lui sert d’accompagnement. En même temps vu que c’est la chanson qui a inspirée le manga, c’est un beau cercle qui se clot… »

 

4^e – Lycoris Recoil

Chanson : Hana no Tou par Sayuri
Réalisation : Shingo Adachi

Lucano: « Une excellente musique de Sayuri (encore j’ai envie de dire) plutôt mélancolique surtout dans son refrain qui montre le beau coupl… la belle amitié entre Takina et Chisato, à travers les saisons de l’année, pour faire simple c’est cool. »

Loos Guccreen: « J’ai une vraie affection pour cet ending alors que bon techniquement il est pas siiiiii ouf que ça (beaucoup de plans très statiques, de perso qui marche/court, même si y’a quelques idées visuelles), je crois qu’il est surtout porté dans mon coeur par l’incroyable chanson de Sayuri. »

Nock: « Super joli et mignon. J’adore les couleurs et les tenues que portent les héroïnes. J’ai envie de m’injecter cet ED en intraveineuse et faire une crise d’hyperglycémie. Un point bonus pour la guitare en intro et conclusion de la chanson. »

3^e – Komi cherche ses mots (ED 2)

Chanson : Koshaberi Biyori par FantasticYouth
Réalisation : Kôki Fujimoto

esteban82: « La musique est cool et l’animation très bonne sur un style visuel étonnant et réussi! Un des meilleurs de l’année assurément ! »

Loos Guccreen: « Rare sont les animes qui investissent lourdement dans leurs endings (et c’est assez logique entre le fait que peu de gens les regardent et le fait qu’au final c’est surtout très fonctionnel pour annoncer les animateurs de l’épisode et cie).

Du coup sans surprise c’est un plaisir immense d’avoir cette minute trente de character acting ininterrompue sur 20+ persos, chacun y allant de sa personnalité raccord avec l’anime, tous en même temps. J’ai envie de me dire qu’il y a de la rotoscopie là dedans mais même si c’est vrai ça n’enlève rien au monstre d’animation qu’est cet ending »

Lucano: « Un générique accompagné d’une musique mélancolique et d’un visuel, où l’animation change du style de l’animé, montrant les personnages récurrents de l’anime faire leur vie en classe et ensuite au refrain qui commence peu à peu à quitter la classe comme pour appuyer le fait que l’épisode est terminé et que nous les retrouverons la prochaine fois. »

2^e – Chainsaw-man (ED 5)

Chanson : In the Back Room par syudou
Réalisation : Hiromatsu Shu

Loos Guccreen: « Petite surprise que In The Back Room ne soit que 2e. A l’inverse, le fait d’avoir eu 12 bangers en compétition a clairement joué contre tous les endings de Chainsaw Man, et en avoir un 2e est quelque part un petit miracle. »

Kmeuh: « Incontestablement le meilleur ending parmi les 12. Chaque plan a une idée visuelle différente, ça ne s’arrête jamais et je trouve ce générique juste trop beau en fait. »

Lucano: « Une musique qui tabasse, merci syudou, en symbiose avec un visuel presque épileptique qui est clairement le meilleur générique parmis les 12 (en général très bons) endings de Chainsaw Man, ce générique grandiose mérite amplement cette seconde place. »

1^er – SPY X FAMILY (ED 2)

Chanson : Shikisai par yama
Réalisation : Takayuki Hirao

Nock: « Après l’excellent film Pompo the Cinéphile, Takayuki Hirao et le studio CLAP reviennent à la réalisation avec un ED magnifique qui dessine avec talent et un esthétisme fou le quotidien de la famille Forger et des personnages qui gravitent autour. »

Amo: « Avec sa beauté visuelle – quelles couleurs, quelle lumière – et son agréable sens du détail, en voilà un ending qui réchauffe le coeur. »

Lucano: « Sûrement mon troisième ending préféré de l’année, musique excellente très rythmé accompagné d’un visuel qui nous fait suivre la vie de la famille des Forgers et que c’est beaucoup de bonheur tout comme ce que me procure ce générique. Cette place de numéro 1 est mérité. »

esteban82: « Comme pour l’opening 2, on a ici devant nous le moyen d’expliquer de manière parfaite et directe ce que veut dire le terme « sakuga » »

 

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La meilleure bande originale pour un animé de 2019. Rien que ça.

5^e – Healer Girl

Compositeur : Ryou Takahashi (OST & chansons)
Interprètes : Healer Girls (Marina Horiuchi, Karin Isobe, Akane Kumada, Chihaya Yoshitake)
Extrait utilisé: « Mirai no Tobira wo Hiraite »

Mathxxl: « Les chansons d’Healer Girl sont vraiment magnifiques. Souvent portées par les voix de son trio principal, les compositions orchestrales sont très belles même sur des durées inhabituelles pour ce genre de série (on arrive parfois à près de 10 minutes !). Mention spéciale pour la plus forte d’entre toutes, Mirai no Tobira wo Hiraite. »

Nock: « Plus que l’OST en elle-même, c’est surtout la cohérence de l’ensemble que j’ai envie de saluer. Healer Girl est une série centrée autour du chant qui arrive particulièrement bien à mettre cet art en valeur. Les seiyuu sont douées, mais je pense aussi au fait que la série s’offre un épisode façon comédie musicale qui était sûrement un des moments comiques les plus réjouissant de l’année. »

 

4^e – Party Boy Kongming

Compositeurs : Hikota Genki (OST) / ats-, Bounceback, Hirofumi Hibino, Hidefusa Iwata, Mitsuyuki Miyake, Katsumi Oonishi, Shifo, Kunio Tago (chansons)
Interprètes : 96neko, Lezel, Yuu Kobayashi, Queendom
Extrait choisi: « UNDERWORLD »

Nock: « Avec ses compositions mi-accoustiques, mi-électro boum-boum, Kongming réussit joliment à mettre en avant les voix de 96Neko et Lezel, qui incarnent Eiko et Nanami pour les chansons. Le résultat est vraiment bon.
(Même si, on ne va pas mentir, c’est sûrement Chiki Chiki Bam Bam qui est à l’origine de cette série dans ce top.)  »

 

3^e – Made in Abyss : la ville d’or incandescente

Compositeur : Kevin Penkin
Extrait choisi: « Gravity »

esteban82: « Dans la continuité de la première saison et du film, une OST parfaite. Kevin Penkin rend encore une partition incroyable avec des morceaux incroyables comme l’iconique « Old Stories » ou « Gravity » avec l’excellent artiste islandais, Arnór Dan, déjà entendu dans l’excellente bande son de Terror of Resonance ou dans un autre domaine l’excellente série policière britannique Broadchurch… »

Loos Guccreen: « L’OST de cette saison de Made In Abyss a beau être un banger indéniable (comme les 2 OST qui ont précédé), de manière étrange il m’a un peu moins marqué cette fois et j’ai du mal à dire pourquoi. Je dis pas qu’il est moins bien (y’a des thèmes oufissimes dedans), mais que j’ai moins rêvé de cet OST pendant des semaines avant qu’il sorte officiellement. Peut-être que je commence à m’habituer au style de Kevin Penkin, ce qui serait un peu triste.

Bon après j’dis ça mais y’a quand même Gravity dans l’OST qui est peut-être individuellement la track d’anime la plus folle que j’ai entendu en 2022 donc EH. »

Yamakyu: « Si j’suis honnête j’ai pas beaucoup aimé cette S2 de Made in Abyss, mais je peux pas ignorer le travail d’écriture musicale et d’arrangement de l’OST. Depuis que j’ai entendu parler de lui la toute première fois, j’ai absolument jamais été déçu de la musique de Kevin Penkin, et c’est un vrai plaisir de retrouver au moins « OST giga banger » dans les bonnes cases à cocher de Made in Abyss S2 (à défaut de retrouver d’autres éléments qui m’avaient plu à fond dans la S1).

Kevin Penkin my luv  »

Nock: « Kevin Penkin est de retour aux manettes pour cette 3^e OST de Made in Abyss, avec des compositions toujours aussi réussies et qui contribuent à leur niveau à faire de la série une œuvre unique en son genre.  »

 

2^e – One Piece: Film RED

Compositeurs : Kôhei Tanaka (OST) / FAKE TYPE., Motohiro Hata, Mrs. Green Apple, Yasutaka Nakata, Hiroyuki Sawano, Vaundy (chansons)
Interprète : Ado
Extrait choisi : »Gyakko »

Amo: « Les 7 chansons originales composées pour Ado sont tout simplement incroyables – que ce soit au niveau de la composition ou de l’interprétation, on a un album contenant que des tubes en puissance, comme si on avait là l’apogée de la J-Music au service du film. Pas toujours convaincu des usages faits dans le film (n’utiliser Gyakko que durant 1mn20 ? Quel genre de crime cela est-ce ?) mais franchement me suffit de réecouter l’OST pour m’en remettre. »
Nock: « Dans un monde idéal, One Piece RED aurait été un film musical tout du long. En attendant, avec une telle brochette de compositeurs talentueux et la voix dingue d’Ado, chaque chanson a vraiment une patate admirable. Petit coup de cœur personnel pour Shinjidai et les mélodies toujours entêtantes de Yasutaka Nakata. »

Loos Guccreen: « Premier dans mon coeur inférieur à trois »

 

1^er – Bocchi the Rock!

Compositeur : Tomoki Kikuya (OST) / Kôki Adaniya, Masafumi Gotô, Tomoki Kikuya, Yuuho Kitazawa, Kayoko Kusano, Ritsuo Mitsui, Ikkyuu Nakajima, Keiki Nishida, Otoha, Maguro Taniguchi, Shigetoshi Yamada (chansons)
Interprètes : Kessoku Band / Les Attaches (Aoyama Yoshino, Ikumi Hasegawa, Saku Mizuno, Sayumi Suzushiro), SICK HACK (Sayaka Senbongi)
Extrait choisi: »Guitar to Kodoku to Aoi Wakusei »

Nock: « Si les chansons de Bocchi the Rock sont globalement super réussies, elles sont surtout très bien mises en valeur par la série. On appréciera particulièrement l’effort pour rendre les versions « live » crédibles (à tel point que je regrette personnellement que ces versions ne soient pas encore disponibles à l’écoute).
Je suis par ailleurs super content que l’épisode final s’achève sur une reprise de l’excellent groupe Asian Kung-fu Generation : si la série et le manga rendent hommage à la scène rock japonaise dans son ensemble, ce groupe est particulièrement représenté (à tel point que les héroïnes portent les noms de famille des membres d’Ajikan) et cet ending final est alors une belle révérence, en plus d’être une jolie chanson.  »

Kemuh: « Si y avait un truc que l’anime ne devait pas louper, c’est bien ça. Et quand tout ton album est constitué de superbes titres, tu sais que t’as réussi. »

 

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Les comédiennes et comédiens qui ont le plus marqués cette année de part la qualité de leurs interprétations, que ce soit sur un rôle bien précis ou sur l’ensemble de l’année. (La liste des rôles n’est pas exhaustive, il s’agit des rôles de personnages principaux.)

5^e – Ai Fairouz

• • Delta dans The Eminence in Shadow,
  • Jolyne Kuujou dans Jojo’s Bizarre Adventures – Stone Ocean (partie 2),
    
  • Power dans Chainsaw Man…

Loos Guccreen: « Je suis intimement convaincu qu’Ai Fairouz est une des étoiles montantes du voice acting japonais et qu’elle va continuer à gratter des places au fil des saisons. Go girl ! »

Lucano: « Deux rôles très populaires, Power et Jolyne Kujo et quand tu connais son histoire tu ne peux qu’être heureux. Elle mérite cette entrée dans ce classement. »

4^e – Atsumi Tanezaki

• • Anya Forger dans Spy x Family,
  • Emporio Alniño dans Jojo’s Bizarre Adventures – Stone Ocean (partie 2)…

Lucano: « Grosse année pour elle mais surtout reconnue pour son rôle d’Anya qui a su jouer le rôle bah d’une gamine de 6 ans à la perfection et petite mention pour la république « les câbles qui sont tous noirs », joué d’une certaine manière qui m’a personnellement achevé de rire. »

esteban82: « Rien que pour son rôle d’Anya, elle mérite sa place ici. Elle est méconnaissable par rapport à ses rôles plus habituelles de personnages plus timides ou discrets (Mizore, Chise). Et en plus de son « waku waku », son « daijoubumasu, ganbarumasu » reste un grand moment de rigolade ! »

Yamakyu: « Je trouve ça vraiment trop cool que ce soit la même personne qui interprète Anya (ptite gamine espiègle trop chou qui s’imagine des aventures d’agent secret) et Lady Nagant (Heroine déchue qui r’apparait comme antagoniste marquante). Something something démonstration de skill, toussa toussa.  »

Nock: « Sans elle, le personnage d’Anya serait quand même rigolo, mais moins. Waku waku. »

3^e – Aoi Yuuki

• • Lucy dans Cyberpunk: Edgerunners,
  • Kodama Kawashiri dans I’m Kodama Kawashiri
  • Mami Nanami dans Rent a Girlfriend (saison 2)…

Lucano:« Petite Année pour elle, mais fût méconnaissable avec le rôle de Lucy dans Cyberpunk Edgerunners et d’habitude j’arrive à reconnaître assez facilement sa voix j’avais pas compris tout de suite que c’était elle vu son jeu d’actrice de pro. »

 

2^e – Chika Anzai

• • Chisato Nishikigi dans Lycoris Recoil…

Loos Guccreen: « Niveau “j’suis là pour un seul rôle”, Chika Anzai elle est encore plus loin que Yoshino Aoyama puisqu’elle a eu un (1) rôle en 2022. Elle est venue, elle a fait Chisato, elle a pris son chèque et son trophée et elle est repartie. C’est presque surprenant d’ailleurs parce que c’est une seiyuu relativement prolifique d’habitude. Comme quoi, quality over quantity hein. »

Yamakyu: « Si toi aussi tu pensais pas que la seiyuu qui a (brillamment) interprété Reina dans Euphonium pouvait interpréter si bien un personnage comme Chisato  TAPE DANS TES MAINS

Blague à part, c’est aussi le rôle d’un comédien de doublage de pouvoir se mettre dans la peau de plein de persos pour réellement leur donner vie (pun intended), et là on est clairement sur une grosse démonstration de skill.   »

Lucano: « Elle a pour seule rôle Chisato Nishigiki pendant l’année 2022 et elle a été marquante pour transmettre toute cette énergie et cette bonne humeur à travers un personnage. »

1^re – Yoshino Aoyama

• • Hitori « Bocchi » Gotô dans Bocchi the Rock!…

Kmeuh: « Elle est venue. Elle a fait a̴͕͉͔͌͑̾a̵̠̠͒̈́a̴̙͕̽͆a̵̙̪͌̽̽͜a̵̼̫̾̾͜a̸̢̟͍͌͆͑a̸̢̝̦͛̀̐a̵̢̟̟̿̀̒a̸͚̟̿̀̓͜a̴̡͔̙͛͒͊a̴̢͇̠͒̔͑ä̴̙͖͕́̔̚ dans une scène d’antologie. Elle est repartie. »

Lucano: « On l’a retient surtout pour Bocchi car elle n’a fait que 2 rôles durant l’année 2022 et pourtant cette première place elle le mérite car Il a suffit d’un cri pour l’avoir cette place, j’exagère elle a toujours été juste pour montrer les émotions de Bocchi entre son anxiété et sa timidité ou sa détermination dans les moments de concerts. »

Nock: « Quand on entend les multiples variations de voix de Bocchi, force est de constater que Yoshino Aoyama a su mettre son talent en avant de façon magistrale dans le rôle. »

Loos Guccreen: « J’disais que Bocchi était difficilement attaquable sur l’OST, c’est un peu pareil avec Yoshino Aoyama qui est difficilement attaquable sur le personnage de Bocchi même si bon c’est un peu son seul rôle vraiment mémorable de 2022. Mais elle a gagné au moment de faire son glitch sans effets c’est indéniable. »

Yamakyu: « Bocchi.

Hitori « Bocchi » Gotou.

Incroyable perf en vrai. C’est ouf comme Yoshino Aoyama incarne si bien l’anxiété, l’extravagance, le manque d’assurance et la détermination de Bocchi. Sa performance c’est une vraie valeur ajoutée au perso. Et je parle pas juste de la scène iconique où elle glitch hein. Bocchi c’est sans doute pas un perso facile à incarner à cause justement de ses multiples visages un peu contradictoires (ermite recluse qui veut monter un groupe de rock avec -10 points en charisme mais qui a actually la motivation et le désir d’affronter ses démons pour *make it happen*), but Yoshino Aoyama finds a way.

Un peu à la manière de Tomoyo Kurosawa pour ses rôles emblématiques (Kumiko, Phos, etc), je pense qu’on s’en souviendra. Et vraiment pas juste pour la scène du glitch.

(mais il faut dire les choses comme elles sont : what the heck, c’était ouf)  »

 

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Charismatiques, bien écrits, amusants, intéressants… Ici, on s’intéresse aux meilleurs personnages de genre masculin.

5^e – Miyuki Shirogane / Kaguya-sama: Ultra Romantic

 

esteban82: « Le Machiavel des fêtes de lycée japonais ! »

4^e – Shigeo « Mob » Kageyama / Mob Psycho 100 III

Yamakyu: « He did it. Bravo Mob. T’inquiète mon bro, une de perdue 100 de retrouvées, or something like this. Merci pour ces 3 saisons de character development, tu reviens quand tu veux pour une S4. Quoi que. Ptetre pas, si ça implique de souffrir encore. Tu mérites du repos je pense.  »

Lucano: « Un collégien qui a un coeur sur la main ayant eu une phase giga chad mais il est surtout pour beaucoup de monde dont moi Shigeo « Bebou » Kageyama car personnellement j’arrive à me retrouver dans ce qu’est « Mob ». J’aime beaucoup ce personnage. »

3^e – Loid Forger / SPY x FAMILY

Kmeuh: « Quel giga poseur ce Loid quand même. ヾ( ￣-￣ ) ノ »

Lucano: « Un espion qui est pas aussi froid que présenté dans l’épisode 1 renforçant les moments comique avec lui. De plus, un très bon mari et un bon papa qui est juste avec sa femme et sa fille. »

esteban82: « Le vrai héros par excellence ! Parfait dans son métier mais également parfait dans son rôle de père dans une famille recomposée pas très ordinaire ! »

 

2^e – Shinpei Ajiro / Time Shadows

Lucano: « Un adolesc… que dis-je un homme avec un chouette accent qui n’hésite pas à prendre du recul pour aider ses amis avec comme seul particularité un œil plus bleu que l’autre moi je dis chapeau. »

Nock: « Shinpei est un chouette protagoniste qui arrive bien à mettre en valeur le reste des personnages. Débrouillard sans être complétement pété, ça en deviendrait presque rafraichissant. »

1^er – Zhong Kongming / Party Boy Kongming

Lucano: « Un tacticien d’une armée chinoise transporté dans le monde moderne pour devenir manageur et qui a son moment de rap qui disparaît sans crier gare pour aider l’artiste qu’il gère en haut du podium via des tactiques militaire… j’approuve totalement cette place. »

Nock: « Kongming est un petit malin doublé d’un gros cerveau. Mais c’est surtout un véhicule comique incroyable. Le manga est passé maître dans l’art de le faire apparaître sur une case et de juste être hilarant et l’animé a plutôt bien réussi à le retranscrire. Franchement, avec ses lunettes en étoiles, n’est-il pas délicieux ? »

 

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Les personnages de genre féminin les mieux écrits, les plus attachants, intéressants, charismatiques…

5^e – Suletta Mercury / Gundam: The Witch from Mercury

Lucano: « Une anxieuse sociale avec un coeur d’or et beaucoup de détermination. Elle mérite beaucoup de câlins et d’amour surtout dans la deuxième saison mais j’en dis pas plus. »

Kmeuh: « Entre Suletta et Bocchi, la fin d’année 2022 c’était vraiment la période “boules d’anxiété et de stress sur patte”. Et comme son alter ego à la guitare, on s’attache énormément au personnage et on a envie qu’elle s’affirme, c’te pitchoune. »

Nock: « Suletta est une chouette héroïne qui ne comprend pas trop ce qui lui tombe sur la figure, mais qui compense en faisant de son mieux. J’apprécie particulièrement la façon dont Kana Ichinose, sa seiyuu, lui donne vie et rend très bien sa maladresse et son anxiété sociale. Les « Suletta noises », c’est vraiment un grand plus du personnage. »

4^e – Marin Kitagawa / My Dress-up Darling

Lucano: « Elle est clairement un fantasme d’otaku (et ça tombe bien quand tu sais que c’est gojou le fantasme masculin de l’auteur), mais elle est également sympa et très très fun, elle respecte ce qui l’entoure, c’est vraiment un perso qui donne le smile. »

esteban82: « Elle est à fond dans son trip cosplay tout en gardant un côté naïf et naturel qui la rend très attachante. »

3^e – Anya Forger / SPY x FAMILY

 

esteban82: « A la fois mignonne et excentrique et au-delà de ses mimiques rigolotes, c’est d’une certaine manière l’élément central et porteur de la famille Forger !  »

2^e – Chisato Nishikigi / Lycoris Recoil

Yamakyu: « HER. Chisato est tellement une grosse valeur ajoutée à LycoReco, c’est ouf. Elle est complètement à l’antithèse de tout le setting de l’anime, et c’est le meilleur truc qui pouvait arriver. LycoReco aurait pas été aussi bon si c’était pas pour Chisato et la valeur qu’elle donne (à raison) à une vie. J’ai trouvé tout ce propos vraiment bienvenu dans l’anime et actually pertinent, et c’est parce qu’il est carry par Chisato, qui est une boule d’énergie et de bonnes vibes. Of course, Chisato est si cool aussi parce qu’elle est un catalyseur au développement de Takina (et Takina la carry en retour), et là encore, c’aurait pas été si chouette à suivre si c’était pas Chisato.  »

Nock: « Super protagoniste un peu trop énergique, Chisato est la boussole de l’ambiance de LycoReco et, à n’en pas douter, une des principales raisons de sa réussite. »

Kmeuh:  » Y a une vraie bonne humeur et une énergie débordante qui se dégage de Chisato dès qu’elle agit ou parle.  »

 

1^er – Hitori « Bocchi » Gotô / Bocchi the Rock!

 

Nock: « Si j’aime beaucoup les autres héroïnes de Bocchi the Rock (surtout Nijika et Kita), Bocchi est une chouette protagoniste qui a une belle évolution au cours de la série et qui réussit toujours à être sur le fil du rasoir entre pitoyable et badass, drôle et malaisante. Les situations improbables dans lesquelles elle se retrouve ainsi que la manière dont les animateurs rivalisent d’inventivité contribuent à en faire un personnage aussi bien comique que touchant. Mais surtout, ses errement, sa maladresse et ses interactions avec les autres personnages en font une héroïne profondément attachante et en laquelle on peut se reconnaître. »

 

 

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Ces deux personnages vont tellement bien ensemble <3. Que leur romance soit explicite ou implicite, ici on célèbre les plus beaux couples de l’année.

5^e – Loid & Yor Forger / SPY x FAMILY

 

esteban82: « Alors c’est un couple qui n’en pas vraiment un tout en était un un peu en fait… Faut dire qu’ils ont fait un peu tout à l’envers en se mariant puis en se connaissant un peu après. Et que la Yor jalouse et alcoolisée est fun ! »

 

4^e – Marin & Gojô / My Dress-up Darling

esteban82: « Le couple mignon et un peu maladroit et naif de l’année ! »

Nock: « Malgré les griefs que je peux adresser à l’adaptation animée du manga, je suis bien obligé de constater qu’ils sont très mignons, ces deux-là. »

3^e – Miorine & Suletta / Gundam: The Witch from Mercury

Nock: « La relation de Miorine est Suletta est assez complexe, à mi-chemin entre amitié, mariage et maltraitance. Je ne sais honnêtement pas si j’ai très envie de les voir ensemble tant j’aurai peur que ça vire en couple atrocement toxique, mais ce duo est sûrement une des grandes forces de The Witch From Mercury. »

 

2^e – Miyuki & Kaguya / Kaguya-sama: Ultra Romantic

 

esteban82: « Deuxièmes cette année avec pourtant l’énorme arc de la fête du lycée, la compétition était rude… Peut-être que les évènements suivants du film aurait pu les remettre numéro un ? »

 

1^er – Chisato & Takina / Lycoris Recoil

Nock: « Si Chisato est une des grandes réussites de LycoReco, il en est de même pour Takina qui est un excellent contrepied à son espièglerie. Le duo qu’elles forment est intéressant, bien écrit, attachant et, franchement, c’est dommage que la fin de la série n’aille pas plus loin dans leur relation, ou en tout cas, ne l’entérine pas de façon claire et explicite plutôt que d’y aller à grand renfort de sous-entendus. En 2022, je pense qu’on est prêt à voir un animé consacrer un couple homosexuel. »

 

 

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Dialogues bien ficelés, intrigue bien narrée, personnages bien développés… Cette série ne manque pas de qualités d’écriture !

5^e – Lycoris Recoil

Scénario : Shingo Adachi

Yamakyu: « Un truc tout bête que j’ai trouvé très chouette : jusqu’à l’épisode 8 ou 9, chaque épisode est vraiment self-contained, et écrit pour se suffire intrinsèquement, avec une intro, un développement, et une fin satisfaisante. Mais ! Tout en s’inscrivant malgré tout dans le récit global ! Je sais pas, j’ai l’impression que faire des arcs de

2 à 3 épisodes c’est vraiment la norme dans des animes d’action, là j’ai trouvé ça sain, satisfaisant et rafraichissant. Tu sors de l’épisode avec un vrai sentiment de satiété. L’anime respecte ton temps. Bon après l’arc final c’est plus trop le cas. Mais en tout cas c’est un truc vraiment positif j’ai trouvé dans la manière dont l’histoire est narrée.

Après j’ai déjà mentionné un peu plus haut le propos sur la valeur d’une vie que je trouvais vraiment pertinent et bienvenu, bien entendu. C’est un des gros points forts de l’anime je pense.  »

Lucano: « Cette entrée au classement est très compréhensible car Lycoris Recoil a un message très humanistes avec cette héroïne qui refuse de tuer et avec les plots twist et les raisons de pourquoi elle est devenue ainsi c’était vraiment très excitant. »

4^e – Mobile Suit Gundam: The Witch from Mercury

Scénario : Ichiro Okouchi

Lucano: « Beaucoup d’informations, ça peut être vu comme lent, personnellement j’en fais partie, mais si vous aimez le blabla qui a des enjeux socio-politiques c’est vraiment fait pour vous, Cependant, honnêtement pour ce qui se passe vers la fin de cette saison 1 et aussi par la suite ça vaut vraiment le coup. »

3^e – Time Shadows

Scénario : Hiroshi Seko, d’après le manga de Yasuki Tanaka

Nock: « Malgré quelques maladresses et des petites errances par-ci par-là, Time Shadows réussit bien à jouer avec l’exercice, par ailleurs casse-gueule, des boucles temporelles. Parfois old-school, rappelant plutôt l’ambiance des animés sombres de la fin des années 1990 au début des années 2010, la série réussit bien à faire du neuf avec du vieux, rappelant que parfois, c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes.
Prenant, haletant, c’est un thriller efficace, divertissant et, dans le contexte de l’animation japonaise actuelle, plutôt rare et original. »

Loos Guccreen: « Premier dans mon coeur bb <3 »

Lucano: « L’écriture la plus prenante de l’année selon moi, des enjeux et du suspenses tout en restant majoritairement cohérent parce que c’est vrai que vers la fin c’est un peu flou ce qui passe mais ça ne gâche pas tous ce qui a été raconté au fur et à mesure des épisodes. »

2^e – Kaguya-sama: Ultra Romantic

Scénario : Yasuhiro Nakanishi, d’après le manga d’Aka Akasaka

 

Lucano: « Je veux dire, quand tu fais du foreshadowing pour ton épisode spécial rap c’est forcément une écriture de qualité. Blague à part, l’avancement du couple et les intrigues secondaires d’Ishigami, de Miko, de Chika et même de Maki qui se rejoignent et qui servent un peu d’engrenages pour l’avancer du couple principal ça fonctionne énormément et on peut qu’être ravie de comment cette saison se termine. »

esteban82: « Le manga est bien écrit, l’anime suit à la lettre le manga en sublimant certaines scènes, logique de le trouver là ! »

1^er – Bocchi the Rock!

Scénario : Erika Yoshida, d’après le manga d’Aki Hamaji

 

Lucano: « L’écriture de Bocchi The Rock se fait par l’avancée du groupe mais surtout l’évolution de Bocchi qui évolue et essaye de vaincre sa timidité face à un public et oui c’est vrai, ça fonctionne si bien de voir cette évolution de Bocchi. »

Nock: « Bocchi the Rock est une série qui me fascine à plusieurs niveaux. C’est un numéro d’équilibriste qui parvient à rester stable. Comment la série réussit-elle a être aussi efficace dans la comédie, tout en restant juste dans l’écriture de ses personnages ? Comment parvient-elle à faire de Bocchi et de son anxiété un véhicule comique sans pour autant être juste méchante ? Pourquoi réussit-elle si bien à nous faire nous sentir mal et à passer un bon moment à la fois ? D’où vient ma passion pour ce personnage d’alcoolique chaotique ? Est-ce qu’une suite pourrait être aussi réussie maintenant que la série n’a plus son statut d’outsider ? »

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La série animée qui nous a impressionné de part sa technique, son animation, sa réalistion, ses sakugas. Ces prix se concentrent uniquement sur l’aspect technique. (Les extraits visuels utilisés pour cette catégorie proviennent de Sakugabooru.)

5^e – Cyberpunk: Edgerunners

Réalisateur : Hiroyuki Imaishi
Directeur en chef de l’animation : Yoh Yoshinari
Studio : TRIGGER
Source du cut : ép. 3, animation par Ichigo Kanno

 

4^e – Lycoris Recoil

Réalisateur : Shingo Adachi
Directeurs en chef de l’animation : Gou Suzuki, Kouji Akitaka, Rina Morita, Yukari Takeuchi, Yumiko Yamamoto
Studio : A-1 Pictures
Source du cut : ép. 3, animation par Ayaka Minoshima

Amo: « Au delà des scènes d’action qui sont toujours chorégraphiées avec une fluidité et une lisibilité stupéfiantes, je retiendrais surtout l’effort fait sur l’animation des personnages durant leur vie quotidienne et leurs dialogues. Cela donne un univers très dynamique, très vivant, qui contribue encore plus à l’attractivité visuelle de la série – c’est là qu’on sent que le réalisateur a un long passif de directeur d’animation, c’est son kiff. »

Nock: « Après Bocchi the Rock, une autre série sur laquelle Aniplex ne pariait pas du tout et qui doit son succès à la capacité de son réalisateur, Shingo Adachi, à bien s’entourer. LycoReco est vraiment une petite pépite d’animation, aussi bien dans les scènes d’action que lorsqu’il s’agit de croquer le quotidien de ses héroïnes ou de faire de la comédie. Et ça me fait d’autant plus plaisir de voir une telle animation donner vie au joli character design d’Imigimuru, mangaka dont j’apprécie beaucoup le style. »

Yamakyu: « En matière de sakuga, le vrai truc cool avec LycoReco c’est la chorégraphie des scènes d’action je trouve. C’est dynamique et plaisant à suivre, parce que globalement on est vraiment vraiment pas sur du pan pan à couvert, ou derrière un mur. Y’a énormément de mouvement super satisfaisant à voir, en particulier quand ça implique Chisato, ses réflèxes abusés et ses munitions non léthales.

Maintenant, y’a ça. Et y’a aussi que des fois on anime du *rien* for the sake of animer du rien. J’ai jamais vu quelqu’un s’agiter autant en parlant dans un téléphone fixe. On se croirait dans un KyoAni, j’adore     »

esteban82: « Copie quasiparfaite d’A1-Pictures une nouvelle fois. Avec Wit Studio et Cloverworks clairement le tiercé gagnant de l’année sur les studios. L’animation de la série est sans doute bien plus classique que les autres séries du top mais c’est réalisé de manière parfaite. »

3^e – Mob Psycho 100 III

Réalisateur : Takahiro Hasui & Yuzuru Tachikawa (supervision)
Directeur en chef de l’animation : Yoshimichi Kameda
Studio : bones.
Source du cut : ép.6, animation par Yutaka Nakamura

Nock: « Jusqu’au bout, Mob a été le projet démesuré de Bones. Si cette saison 3 est malheureusement un peu en deçà de la précédente, elle reste un tour de force et une des propositions les plus dingues de 2022. Par contre, un seul cut de Yutaka Nakamura, c’est trop peu, les gars. »

2^e – Chainsaw-man

Réalisateur : Ryû Nakayama
Directeurs en chef de l’animation : Kiminori Itô, Tsutomu Matsûra, Hiroyuki Saita, Takako Shimizu, SHUN, Kazutaka Sugiyama, Yosuke Yajima, Sota Yamazaki
Studio : MAPPA
Source du cut : ép.8, animation par Kôki Fujimoto et Hironori Tanaka

 

Loos Guccreen: « Quel tragédie pour l’anime qui a tout mis dans son animation de se faire rafler la première place par un anime que personne n’avait calculé. Mais bon c’est l’jeu ma pauvre lucette »

 

1^er – Bocchi the Rock!

Réalisateur : Keiichirô Saitô
Directeur en chef de l’animation : Kerorira
Studio : CloverWorks
Source du cut : ép. 5, animation par Kerorira, Yuki Ito et Myoun

 

esteban82: « Sur certains scènes, on devrait parler d’ « animations » au pluriel ! »

Nock: « Bocchi the Rock, ça a été un alignement des planètes assez improbable. Qui aurait pensé qu’un manga sympathique, mais pas particulièrement époustouflant aurait bénéficié d’une telle créativité et d’une telle qualité technique, alors même que le comité de production n’en avait rien à foutre ?
Le réalisateur a pu rassembler autour de lui une équipe de fous furieux archi-motivés pour réaliser une série totalement singulière qui a 10 idées d’animation à la minute. Et en plus, au-delà de toutes ses excentricités, la série réussit aussi à particulièrement soigner le plus important : les scènes de concerts.
Une réussite aussi totale qu’inattendue. »

 

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La série animée qui a le plus impressionné par son aspect visuel. Design des personnages, qualité des décors, beauté de l’ensemble… tout cela, ça entre en ligne de compte. (Pour des raisons de temps nécessaire, les images sont issues des génériques et des épisodes 1 à 3.)

 

5^e – Made in Abyss : la ville d’or incandescente

Direction artistique : Osamu Masuyama et Teru Sekiguchi (Studio Inspired)
Création des décors : Studio Inspired
Character design : Kazuchika Kise et Yuka Kuroda, d’après le manga d’Akihito Tsukushi

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Nock: « La principale différence par rapport à la saison 1 étant que le vert qui était alors majoritaire a cédé sa place à des tons ocres, mais le résultat est toujours là : une nouvelle fois, le staff de Made in Abyss vient sublimer cette adaptation du manga d’Akihito Tsukushi avec une direction artistique de toute beauté.  »

esteban82: « On reste dans le côté opposition entre l’image toute mignonne des personnages et de l’environnement flippant de la première saison et du film mais les décors du village et la violence de certaines l’accentue encore plus je trouve que dans la première saison »

4^e – Akebi’s Sailor Uniform

Direction artistique : Hisayo Usui et Yasunao Moriyasu
Création des décors : CloverWorks Art Room
Character design : Megumi Kouno, d’après le manga de Hiro

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Nock: « Hiro, le mangaka original, a un style absolument exceptionnel (bien que flirtant un peu trop souvent avec le fétichisme à mon goût) et un vrai talent pour donner vie à des personnages variés, reconnaissables et facilement caractérisables (une qualité vu le nombre de personnages du manga). Megumi Kouno, la character designer et principale directrice d’animation a particulièrement bien réussit à retranscrire tout cela en animation. La série a vraiment un beau cachet.
Les décors ruraux sont aussi particulièrement soignés et complètent un excellent tableau.  »

Loos Guccreen: « C’est sûr qu’Akebi c’est très beau (l’anime a surtout ça pour lui) mais j’arrive pas à savoir si pour moi il est plus légitime dans la partie “animation” pure ou dans la partie DA hmmm. En tout cas je suis content de le voir gagner quelque chose. »

esteban82: « Alors c’est sans doute ce qui est le plus traditionnel dans le top 5 mais c’est juste dans ce cadre extrêmement beau, avec des choix de couleurs très apaisants et appuyant bien le côté tranquille de la série »

Kmeuh: « Passé le côté un peu dérangeant des nombreux plans tendancieux sur les collégiennes, l’anime est une pure merveille visuelle jouant énormément avec la lumière pour offrir de nombreuses belles scènes d’un insouciant quotidien écolier. »

 

3^e – Do It Yourself!

Direction artistique : Yuka Okamoto
Création des décors : PINE JAM, Studio Naya, Pine Forest Animation, Qiqihar Zhenhuan Animation Design Co., Ltd., Moon Flower, Studio WHO
Character design : Yuusuke Matsuo

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esteban82: « Elle a un petit côté Eizouken je trouve qui lui va bien et assez unique dans les séries de l’année »

Nock: « Avec ses jolies couleurs pastel, son character design unique et son soin apporté à la mise en scène du bricolage, DIY est une très belle série. Les premiers visuels et PV étaient hypants, le résultat final l’est tout autant. À plus forte raison quand la série partage son character designer et directeur d’animation avec une autre série de tranches de vie connue pour la qualité de son animation et de sa DA (Yama no Susume).
Le plus surprenant étant peut-être l’implication dans un petit slice of life sans prétention d’un cador de l’animation comme Mitsuo Iso. »

2^e – Call of the Night

Direction artistique : Norihiko Yokomatsu
Création des décors : GURI Art Inc., SAKO, Tenjoy Co. Ltd.
Character design : Haruka Sagawa, d’après le manga de Kotoyama

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Loos Guccreen: « Content de le voir aussi haut, c’est mérité je pense. J’aurais aimé que le chef op de The Batman (2022) voie Call of the Night avant son tournage, peut-être qu’on aurait vu quelque chose du film. »

Nock: « La série m’a donné envie d’aller moi-aussi déambuler dans les rues désertes quand l’insomnie me gagne. Dommage que ma ville ne se pare pas la nuit du même violet que celle de Call of the Night, dont le décor nocturne est certainement la plus belle réussite (et c’est heureux, vu le contexte de la série). »

1^er – Bocchi the Rock!

Direction artistique : Yasunao Moriyasu
Création des décors : CloverWorks Art Room
Character design : Kerorira, d’après le manga d’Aki Hamaji

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Lucano: « Varié c’est le mot qui correspond le mieux, l’anime peut passer à de l’animation propre mais de tous ce qui a de plutôt commun à de la pâte à modeler, du papier, à de l’animation style ken le survivant, une vraie main, à de la 3D Paaaaaarfaite c’est vraiment très varier et c’est vraiment très appréciable. »

esteban82: « Comme pour l’animation, on pourrait parler de plusieurs directions artistiques ici ! Plus que l’animation d’ailleurs, visuellement c’est bien ce gloubiboulga de directions artistiques qui fait une des forces de la série »

Kmeuh: « – Bon les gars, on met combien de styles d’animation différents ?
– Oui. »

Nock: « En tant que fan du Manga Time Kirara et de l’esthétique qui y est associée, j’aime beaucoup le character design de Bocchi the Rock (avec un petit bonus pour les tenues des personnages). Pour autant, je ne suis pas sûr que BTR brille vraiment par sa direction artistique.
J’ai évoqué plus haut l’excentricité graphique et technique de la série : BTR peut se permettre de convoquer le live, la 3D sommaire, le cubisme et tant d’autres sans que ça choque et surtout, en faisant en sorte que ça soit raccord avec le propos et que ça serve la comédie. C’est pour moi une des plus grandes forces de la série, qui nait aussi en partie de sa production pas facile. Je ne doute pas un instant qu’il puisse s’agir de cache-misère. Mais réussir à faire feu de tout bois et à mettre ça au profit de la série, c’est une grande qualité et c’est aussi ça qui fait de Bocchi une série unique en son genre. »

 

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Les animés de 2022 qui, avec ou sans chapeau, nous ont le plus amusé par leur efficacité ou leur originalité et nous ont permis d’un peu mieux comprendre pourquoi l’humour c’est rigolo.

5^e – Party Boy Kongming

Réalisateur : Shû Honma
Studio : P.A. Works
Adapté d’un manga de Ryō Ogawa et Yuto Yotsuba

 

Lucano: « l’idée d’user des tactiques d’armées chinoise pour rendre populaire une idole c’est déjà n’importe quoi et le personnage de kongming même si pas toujours présent rends certaines situations et dialogue drôle dû à son calme légendaire et le décalage de temporalité. Pour être honnête quand je pense à comédie je ne pense pas à lui voir je l’oublie alors que c’est un animé bien drôle. »

Nock: « Si Party Boy Kongming est une excellente comédie, il ne faut pas oublier pour autant que la série parle également régulièrement du mal-être de ses personnages. Mais je considère que ce n’est pas antinomique et, qu’au contraire, réussir à bien équilibrer passages comiques et sérieux est une force.
Cela étant dit, je pense que si la série est drôle, c’est avant tout grâce à deux choses. D’abord les têtes rigolotes, et si Kongming est bien loti, Eiko est maîtresse en la matière, et pour un amateur comme moi, c’est un vrai plaisir.
Ensuite, il y a Kongming. Ce type est drôle. Quoi qu’il fasse, il est drôle. Je veux dire, rien que le concept de départ est con comme la lune, mais le fait que la série le traite avec le plus grand des sérieux, sans chercher à ironiser dessus de façon postmoderne, c’est vraiment fun et rafraichissant. Et du coup, voir Kongming juste être lui-même, être anachronique et être pote avec tout le monde, ça suffit. Pareil, appliquer des stratégies militaires antiques à des chiottes de discothèques ou des scènes mobiles, c’est débile, mais c’est fait avec soin. Et ça marche. Et c’est drôle. »

4^e – Akiba Maid War

Réalisateur : Sôichi Masui
Studio : P.A. Works
Œuvre originale

Mathxxl: « La comédie est *le* coeur de Akiba Maid War. La série assume à 200% son concept barré (un animé de Yakuza mais avec des maids) et sait l’employer dans des situations toujours plus rocambolesques et énervées. Si le concept aurait pu s’épuiser rapidement, chaque épisode arrive quand même à trouver son petit quelque chose, sa petite folie, jusqu’au dernier épisode. »

Lucano: « Le trafic de figurines, le casino clandestins, la boxe, la danse, et surtout du baseball accompagné de maid complètement taré et un PANDA (et aussi une patronne avare d’argent je lui donne déjà trop de crédit) c’est quand même vachement marrant Akiba Maid War »

3^e – SPY x FAMILY

Réalisateur : Kazuhiro Furuhashi
Studios : CloverWorks & WIT Studio
Adapté d’un manga de Tatsuya Endô

 

Lucano: «  »Les câbles ils sont tous noirs » a suffit à me lâcher un fou rires et la balle au prisonnier ainsi que le tennis en fin de saison à eu raison de moi. Pour faire simple Spy X Family c’est rigolo. »

esteban82: « Si la deuxième partie est un peu en deçà de la première (et encore l’arc du tennis était incroyable dans le manga, il l’est tout autant animé dans la deuxième partie de la saison), c’est pour moi de loin la comédie de l’année en plus d’être quand même aussi une série d’espionnage et d’action tout en ayant un ton léger en général et plus sérieux de temps en temps. »

Nock: « Spy x Family est une excellente comédie. Après, ayant d’abord lu le manga sur Mangaplus, puis en volumes reliés avec sa sortie française, je ne suis pas sûr, en redécouvrant ces histoires pour la troisième fois, que l’animé apporte une très grande valeur ajoutée : la performance des seiyuu est excellente, mais la réalisation assez lambda ne vient pas sublimer les gags du manga. Pas de quoi, pour autant, bouder son plaisir et nier l’évidence : on passe un bon moment. »

2^e – Kaguya-sama: Ultra Romantic

Réalisateur : Mamoru Hatakeyama
Studio : A-1 Pictures
Adapté d’un manga d’Aka Akasaka

 

Lucano: « Toujours très drôle voir même giga drôle. C’est l’exagération qui provoque tout ces rires qu’on a eu mais peut être moins que dans la saison 2 car plus de moments touchants pendant l’arc du festival même si le « Putain » d’un certain personnage secondaire restera ancré en moi à vie. »

esteban82: « Ca reste dans la lignée de deux premières saisons (et du film d’après), c’est juste du grand art avec évidemment des moments de franche rigolade (l’épisode sur le rap par exemple) »

 

1^er – Bocchi the Rock!

Réalisateur : Keiichirô Saitô
Studio : CloverWorks
Adapté d’un manga d’Aki Hamaji

esteban82: « J’ai regardé la série après l’annonce des résultats (pour comprendre son raz-de-marée de premières places) et en effet c’est très fun, en particulier les premiers épisodes avec un personnage principal complètement barré ! Après, j’aime beaucoup mais je trouve que Kaguya ou Spy x Family un petit cran au dessus sur la longueur. »

Lucano: « Je comprends parfaitement cette première place, l’humour y est omniprésent dans cette animé. J’ai eu quelques rictus mais surtout beaucoup de rires sincères et de fou rires, les seiyuu et la diversité de l’animation pour accentuer les gags ainsi que les références font vraiment de Bocchi The Rock la meilleure comédie de 2022. »

Yamakyu: « La maitrise immaculée du timing des gags était impressionnante. Bocchi m’a fait rire à gorge déployée. C’est pas facile de réussir à chaque fois les blagues, la comédie c’est intrinsèquement assez difficile, but Bocchi finds a way. Vraiment une leçon de comédie et d’humour, supportée à merveille par les visuels et animations aux petits oignons.   »

Mathxxl: « Au-delà de toutes ses autres qualités, Bocchi the Rock! est également une série sincèrement drôle aux gags sublimés par la technique. Techniques d’animation expérimentales, personnages déformés, j’en passe et des meilleures (et dieu sait que la série sait être créative) : tout est mis en place pour que les scènes humoristiques fassent mouche. Le plus beau dans tout ça c’est également que cet humour reste toujours dans la bienveillance, on rit avec Bocchi de ses différents délires, mais on ne se rit jamais d’elle, et c’est le signe d’une comédie réussie ! »

Nock: « Bocchi explose, se fait mépriser par des oiseaux, se transforme en créature étrange, se fait éclipser par sa petite sœur et son chien. Mais elle fait de son mieux.
BTR est une avalanche de gags, aussi bien narratifs que visuels. Une des réussites, c’est d’ailleurs les gags de fond, qui ne sont pas expliqués. Par exemple cette séquence ou Bocchi et son père sont en train de discuter et pendant ce temps, on a la petite sœur qui commence à littéralement escalader le père. Ça n’apporte rien à la narration, mais c’est là, et c’est drôle.
Car si la série n’est pas que drôle, elle est quand même extrêmement drôle. »

 

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Parce qu’il arrive parfois que des séries ne soit pas adaptées d’un support existant (manga, jeu vidéo, roman…), il nous a semblé intéressant de leur dédier une catégorie nouvellement créée.

5^e – Healer Girl

Réalisateur : Yasuhiro Irie
Composition : Noboru Kimura
Studio : Studio 3Hz

Nock: « Une série qui mérite bien son statut d’originale, tant elle est unique en son genre. Elle porte aussi très bien son titre, car elle très apaisante. J’ai l’impression que ça fait des années que le terme – iyashikei, ndlr – n’est plus utilisé (et personne ne le regrette) mais ressuscitons-le juste le temps de dire que Healer Girl est un très beau représentant de ce courant des animés « healing ». »

Lucano: « Un animé rafraîchissant de part son concept original mais aussi ses personnages qui sont fun et qui se soutiennent toutes, qui sont dans des situations fun tout en continuant leur cursus, honnêtement c’est du bon Healer Girls. »

 

4^e – Do It Yourself!

Réalisateur : Kazuhiro Yoneda
Composition : Kazuyuki Fudeyasu
Studio : PINE JAM

Lucano: « Un animé qui réussit à mettre en scène du DIY vraiment intéressant sans être trop barbant avec un ensemble de personnages et de visuels qui ont pour effet d’apaiser toutes négativités même si ça ne peut pas plaire à tout le monde, Do It Yourself est un animé à good vibes. »

Nock: « « En effet, il y a deux sortes de séries originales. Celles qui sont vendues sur le nom d’un auteur ou d’un réalisateur bankable et les autres… »
DIY fait clairement partie des autres. C’est le genre de projets qui arrivent un peu dans l’angle mort. Tout au plus, les amateurs de séries mignonnes ont pu être séduits par le charadesign et les couleurs des visuels promotionnels. En tout cas, je ne m’attendais clairement pas à ce niveau de qualité et je ne m’attendais pas non plus à passer un si bon moment devant une série sur le bricolage. »

esteban82: « La série cgdct de l’année. Décidément, les japonais sont très forts pour m’intéresser à des sujets que je suis pas fana au départ : Après le camping et la poterie, c’est le bricolage cette année ! »

3^e – Akiba Maid War

Réalisateur : Sôichi Masui
Composition : Yoshihiro Hiki
Studio : P.A. Works

Kmeuh: « Quand j’ai vu l’opening la première fois et que le passage danse est arrivé, j’ai explosé de rire tellement le grand écart avec toute la séquence précédente est énorme. »

Loos Guccreen: « C’était fun, bon exercice de style bien tenu sur l’ensemble de l’anime. Plus aurait été trop, un peu moins aurait été ok mais pas beaucoup moins non plus. Plutôt satisfait de le voir cité. »

Lucano: « De l’éclate, du fun et surtout du grand n’importe quoi, Akiba Maid War m’a eu personnellement avec ses gimmicks d’un akihabara qui ne tournent qu’autour des délires d’otakus même dans le trafic du marché noir, la drogue c’est surcôté place au figurines d’animé ça c’est Moe Moe Kyun.  »

Nock: « Le premier épisode est une lente montée en puissance qui va partir en apothéose dans un climax jouissif et explosif. Derrière, la série ne parviendra jamais vraiment à retrouver cette excellence. Ça reste sympathique, mais avec ce concept débilo-fun, ça aurait pu être tellement plus que « juste » sympathique. »

2^e – Gundam: The Witch from Mercury

Réalisateur : Hiroshi Kobayashi
Composition : Ichiro Okouchi
Studio : Sunrise

Lucano: « Honnêtement si y avait pas les 3 derniers épisodes puis tous ce qu’il se passe dans la saison 2 je me serais dis « ha d’accord Gundam c’est juste beaucoup de blabla politique qui ne mène à pas grand chose mais avec des personnages juste sympa » au final, c’est mon premier Gundam et c’est du très bon même si cette première partie peut être vu comme très lente ça reste du très bon et ça mérite de mon côté peut être un second visionnage pour à voir la réaction suivante « Haaaaa mais oui c’est pour ça que hoooo… » »

Nock: « La première partie pose les bases d’une intrigue géopolitique prenante, mais il faudra voir comment la suite va vraiment les exploiter. Sans avoir encore commencé la partie 2, j’ai pour l’instant l’impression de n’avoir vu que l’introduction.
Une très bonne introduction, portée par un groupe de personnages hauts en couleurs, un charadesign excellent, une animation léchée et un sound design exceptionnel, mais une introduction malgré tout. La suite sera-t-elle à la hauteur ? Seul l’avenir nous le dira.
P.-S. : pourriez-vous arrêter de faire de mal à Suletta, svp. »

1^er – Lycoris Recoil

Réalisateur : Shingo Adachi
Composition : Shingo Adachi
Studio : A-1 Pictures

Nock: « Dans une industrie où les séries originales se raréfient, ça fait plaisir de voir l’une d’entre elles voler la vedette au reste de la production et s’imposer à ce point dans les esprits. Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas si LycoReco méritait vraiment de faire exploser le Twitter japonais chaque semaine, et ce, encore quelques semaines après la fin de sa diffusion, mais ça reste une série d’une belle qualité qui a su s’imposer alors que ses producteurs s’en cognaient royalement. Ce genre de success story, j’aimerai en voir plus souvent. À plus forte raison chez les séries originales. »

Lucano: « Une première place, à mon sens, évidente car oui Lycoris Recoil est vraiment une très bonne surprise de 2022 dû de son dynamisme dans l’animation et ses personnages attachants ainsi qu’un scénario prenant vers sa fin avec supplément choix moraux. Lycoris est vraiment un excellent animé. »

esteban82: « Vu le peu de séries originales cette année et ses qualités, aucune difficulté pour elle pour se placer en tête de ce top. Pourtant l’idée de départ n’est pas si originale que ça mais la réalisation de la série a été parfaite du début à la fin. »

Yamakyu: « Bravo les lesbiennes  »

 

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« À quel anime aimeriez-vous que plus de monde jette un œil ? » Une question cruciale à laquelle le jury s’efforce, cette année encore, de répondre.

5^e – Princess Connect Re:Dive (saison 2)

Réalisateurs : Yasuo Iwamoto et Takaomi Kanasaki (superviseur)
Studio : CygamesPictures

Nock: « Avec un super charadesign, une belle DA et une animation dingue, Princess Connect se paie en plus le luxe d’être plutôt une bonne série de fantasy, porté par un quatuor de personnages attachants, et qui trouve un bon équilibre entre son aspect comique et les passages plus sérieux.
Le fait qu’on retrouve le réalisateur de Konosuba à la supervision de la série explique peut-être que, là aussi, les personnages soient particulièrement couillons et que les gags soient souvent très bien amenés et exploités. Néanmoins, j’apprécie que PriConne soit une série franchement bienveillante dont l’humour n’est pas abusif.
C’est une adaptation de mobage qui arrive à plutôt bien tirer partie de sa surabondance de personnages (gacha game oblige) et c’est une série qui m’est foncièrement sympathique. »

Loos Guccreen: « L’oublié de ce top. C’est un peu triste de pas l’avoir croisé dans la section animation parce que vraiment cette saison 2 elle envoie du bois mais genre chêne massif, avec un épisode-sakuga notamment encore imprimé dans ma rétine. Merci pour tout Princess Connect. RIP la version internationale du mobage même si j’y ai pas touché. »

Mathxxl: « Loin d’être vraiment mal aimée, je trouve quand même les retours sur la 2nd saison de Princess Connect… un peu froids ? La série semble n’avoir pas complètement convaincu les amateurs de la première saison, malgré un tournant plus dramatique de son intrigue que j’ai trouvé très réussi et touchant à plusieurs reprises. Bénéficiant toujours de très beaux visuels et de très beaux cuts, l’animé nous offre également du bon développement d’univers et de personnages. Ce fut pour moi un vrai coup de cœur de cette année 2022, je vous encourage à lui donner sa chance ! »

4^e – Akebi’s Sailor Uniform

Réalisateur : Miyuki Kuroki
Studio : CloverWorks

 

Nock: « Akebi a un problème : la caméra baladeuse et voyeuriste des 3 premiers épisodes, héritage d’un mangaka qui aime un peu trop dessiner ses personnages féminins. Et c’est clairement un problème lourd d’attaquer avec une grosse vive pédo un animé qui va par la suite, déjà largement se calmer avec sa caméra, mais surtout se révéler assez touchant grâce à son large cast de personnages réussis et bien écrits.
C’est une belle histoire, avec une chouette héroïne, une DA, une animation et charadesign fabuleux, mais qui sont malheureusement très mal employés dans un premier temps. Et c’est un peu difficile de conseiller la série en faisant mine que ça n’existe pas. »

 

3^e – The Executioner and her way of life

Réalisateur : Yoshiki Kawasaki
Studio : J.C. Staff

Nock: « Malgré une narration un peu hachée et une technique qui faisait parfois peine à voir vers la fin de la série, The Executioner est un anti-isekai intéressant qui arrive à raconter une histoire prenante même au-delà de son premier épisode « choc » qui constitue un beau pied-de-nez au genre. Le duo de protagoniste fonctionne bien et la série arrive bien à jouer de ses différents mystères. C’est une série intrigante dont j’aimerai beaucoup voir une suite un jour. »

Loos Guccreen: « Ah c’est vrai que Executioner c’était 2022. Content de le voir au moins mentionné du coup parce que c’est vrai que c’était hyper intéressant. On espère une saison 2 un jour pour concrétiser un peu cet univers mais j’y crois très peu. »

Mathxxl: « Étrangement un peu mal aimé des cercles anglophones, l’animé Executionner fut tout même à mon sens une réussite. Fort d’un concept original et d’un excellent world building, la série arrivait à être prenante pendant chacun de ses arcs scénaristiques. Si la production en dents de scie vient parfois assombrir le résultat, reste un animé qui mériterait sans doute plus de reconnaissance ! »

2^e – Do It Yourself!

Réalisateur : Kazuhiro Yoneda
Studio : PINE JAM

Lucano: « Même si Do It Yourself est très qualitatif dans son animation et ses personnages, c’est de part sa direction artistique pourtant trop cool et son concept qui n’attire pas tout le monde qui le laisse sous les radars alors que ça mériterait beaucoup plus de visibilité parce que c’est vraiment chouette DIY. »

Nock: « Quand je disais que l’année 2022 avait été riche en excellentes séries de slice of life, je pensais aussi, bien sûr à Do It Yourself!, série hautement sympathique sur le thème du bricolage, sublimée par une technique bluffante.
Yua Self est à la fois un mood à part entière et une excellente héroïne et le reste du cast est également attachant (si on oublie une Flanflan un peu trop tsundere pour son propre bien) à grand renfort de sous-entendus gay (même si, vraiment, ça serait bien que les séries commencent à aller au-delà des sous-entendus).
Do It Yourself! réussit bien à être fun, tout en étant un visionnage apaisant. Tout comme Healer Girl ou Bocchi the Rock, c’est une série qui est sortie d’un peu nulle part, n’était pas forcément attendue, et a réussi à placer la barre haut autant d’un point de vue technique qu’en tant que comédie légère. »

 

1^er – Healer Girl

Réalisateur : Yasuhiro Irie
Studio : Studio 3Hz

Nock: « Véritable projet passion et « one-man show » de son réalisateur Yasuhiro Irie, Healer Girl est une série à la fois drôle et émouvante où l’on va voir grandir un super trio de personnages.
La série est belle et soignée, aussi bien dans son esthétique, son animation, sa musique, sa narration ou ses excellents storyboards – tous signés par Irie.
Healer Girl est sûrement le plus bel héritier spirituel d’Aria de ces dernières années et a contribué à placer encore un peu plus haut la barre du slice of life et de la comédie légère dans une année 2022 qui a été une des plus riches en excellentes séries du genre. »

Lucano: « C’est vrai que personnellement, dans mon appréciation des animés de 2022, Healer Girl j’ai trouvé ça bien mais sans plus d’animosité alors que les passages dont je me remémore, je les trouves très cool donc indirectement cette première place dans sous estimé je la comprends et ça me donne envie d’aller me faire un deuxième visionnage surtout pour les costumes de pingouins… si je trouve le temps. »

 

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Le meilleur long-métrage d’animation, œuvre originale ou tirée d’une licence, parmi une liste de 12 films sorti en 2019, que ce soit en salle en France ou en vidéo (en France ou au Japon).

5^e – The Quintessential Quintuplets : le film

Réalisateur : Masato Jinbo
Studio : Bibury Animation Studio

 

esteban82: « Bien apprécié la conclusion de la série par ce film, même si ça reste pour moi plus un long épisode de la série qu’une œuvre faite et adaptée aux salles obscures. »

 

4^e – Sing a bit of Harmony

Réalisateur : Yasuhiro Yoshiura
Studio : J.C. Staff

 

Nock: « Si ce n’est pas un film parfait et que son écriture est assez maladroite et naïve, il se dégage de Sing a bit of Harmony une joie et une bonne humeur palpable et communicative. Oui, c’est un peu couillon, mais c’est surtout profondément sympathique. »

 

3^e – Inu-oh

Réalisateur : Masaaki Yuasa
Studio : Science Saru

Nock: « Si je n’ai pas forcément été emporté par l’histoire de ces deux personnages, le simple fait que le cœur de ce film soit un numéro musical halluciné et hallucinant d’au moins une demi-heure contribue à me le rendre éminemment attachant. Aujourd’hui, les souvenirs que j’en ai sont diffus, mais la scène de la baleine reste vivace dans ma tête. Inu-oh est un film absolument unique, tant pour son cadre que pour sa forme d’opéra-rock déjanté à base d’instruments traditionnels. C’est une expérience singulière que je vous encourage à vivre.  »

Kmeuh: « Complètement transporté du début à la fin de cette fresque historique faisant un peu “suite” à la série The Heike Story. Je me souviendrais longtemps de mon émerveillement quand est arrivée la première séquence de concert de 15 minutes dans le film. »

 

2^e – One Piece: Film RED

Réalisateur : Goro Taniguchi
Studio : TOEI Animation

 

Nock: « One Piece Red est un film cool qui arrive à être moins boursoufflé que certaines des précédentes itérations filmiques de la franchise, qui, à mon sens, péchaient par excès en tentant de faire rentrer au chausse-pied un maximum de personnages iconiques de la franchise. Je ne dis pas que Red ne le fait pas, mais il le fait moins. Car ici, le pari n’était pas tant de caser le plus de personnages, mais le plus de chansons.
Et le pari est plutôt réussi, car la musique déboite. Mais je reste persuadé que Red est dans une position un peu bâtarde : trop de chansons pour les puristes de la baston, pas assez pour les gens qui viennent juste pour kiffer la performance d’Ado.
One Piece Red est une belle expérience, entre autres grâce à Uta qui est une chouette pro/an/tagoniste, mais je reste persuadé que le film aurait été encore plus cool en embrassant pleinement le format de la comédie musicale. »

 

1^er et prix du public – Yurucamp le film

Réalisateur : Yoshiaki Kyougoku
Studio : C-Station

 

Nock: « Si le long métrage de deux heures peut paraître peu adapté à un animé chill et posé comme Yurucamp, le film s’en sort bien grâce à un concept fort qui nous sort du cadre de la série et réussit à retomber sur ses pattes tout en conservant ce qui fait le charme de l’œuvre originale. Le film a été pensé comme tel, oublie rarement son format et ne ressemble jamais à une série concaténée en un gros bloc de deux heures.
Du reste, c’est un plaisir de retrouver nos campeuses et de découvrir Ginger le robot. Mais finalement, si le film m’a touché, je pense que c’est avant tout parce que, si l’humour est intact, en se plaçant quelques années après le lycée, avec des héroïnes désormais dans la vie active, Yurucamp se pare d’une belle touche de nostalgie et de légère mélancolie. Car si le film nous prouve que, oui, il existe une vie après le lycée pour les personnages de comédies scolaires, il nous rappelle aussi qu’être adulte, ça craint. »

 

 

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C’est le moment pour nos jurés de choisir la série animée qui, pour eux, était LA meilleure de 2019.

5^e – Chainsaw-man

Réalisateur : Ryû Nakayama
Studio : MAPPA

Amo: « Tellement attendu que l’absence de perfection est presque une déception. Malgré tout, j’ai beaucoup apprécié cette adaptation. Faut prendre un peu de temps pour accepter que l’animé ne cherche même pas à retrouver l’aspect « cauchemar fiévreux » qu’est le manga mais une fois qu’on en a bien conscience, on a face à nous un animé au rythme finement étudié, à la qualité de production inattaquable et qui parvient à mettre en avant comme il se doit ce très très déluré casting.

J’ai un peu peur que l’angle choisi par les équipes de MAPPA devienne très compliqué à assumer et à continuer sur la suite du manga – qui gagne un peu plus à chaque chapitre en folie et en délire – mais en l’état, on a une première saison très efficace. »

Loos Guccreen: « Cette 5e place est à la fois décevante et satisfaisante, c’est très paradoxal. Mais c’est normal, l’intro de Chainsaw-Man n’est (de loin) pas la partie la plus intéressante du manga, et tout va démarrer à peu près quand l’anime s’arrête. Du coup si on a une saison 2+ avec la même qualité de prod je m’attends à la voir plus haut dans le classement sans trop d’hésitation. »

 

4^e – Made in Abyss : la ville d’or incandescente

Réalisateur : Masayuki Kojima
Studio : Kinema citrus

Nock: « En s’enfonçant profondément dans l’horreur et la dégueulasserie avec ses itérations précédentes et en continuant joyeusement dans cette nouvelle saison, Made in Abyss a réussi son pari cruel : même quand il ne se passe rien, j’anticipe désormais que le pire peut se cacher à chaque recoin et je crains sans cesse (et souvent à raison) pour la santé (physique ou mentale) des personnages.
La décente aux enfers continue et le long flashback de cette saison 2 vient confirmer, s’il y en avait encore besoin, que face à cette Divine Comédie décadente, personnages comme spectateurs feraient bien d’abandonner tout espérance d’une issue heureuse. »

Lucano: « Toujours aussi intéressant de découvrir l’univers de Made In Abyss avec des personnages toujours aussi attachant avec chacun leur évolution à travers cette ville qui laissera plusieurs traumatismes en vous, j’aimais pas la soupe et bah j’aime encore moins. »

esteban82: « Une saison 2 encore plus marquante que la première, plus dure à regarder d’une certaine manière et plus simple en parallèle. L’anime qui m’a le plus marqué cette année avec Spy x Family. Et puis arriver à me refaire pleurer sur une quasi-scène « clonée » de la première saison, chapeau ! »

3^e – Lycoris Recoil

Réalisateur : Shingo Adachi
Studio : A-1 Pictures

Lucano: « Lycoris Recoil c’est juste trop cool, entre les scènes d’actions de très bonnes qualités accompagné d’une animation toujours propre et qui donne de l’impact aux actions, qui sert de bon support pour narrer les différentes missions et vie quotidienne que rencontre le coupl… le duo de protagonistes très attachantes avec une boule d’énergie et l’autre de calme. De plus même si certaines personnes se disent aux débuts où va l’animé niveau scénario car pas de réelle problématique ou antagoniste posé, Lycoris Recoil arrive à raconter vers sa fin une histoire prenante et avec beaucoup de suspenses ainsi que de choix moraux car sinon c’est pas drôle. Pour conclure cette troisième place de Lycoris Recoil est amplement mérité et surtout SAKAAAAANAAAAAA!  »

Nock: « Si le genre des « girls with guns » a fleuri entre la fin des années 90 et le début des années 2000 et est assez vite retombé, LycoReco nous en livre une version plus actuelle, fun et moe. Exit l’infinie tristesse des aventures d’Henrietta, Rico ou Claes, place à Chisato et Takina qui vont dézinguer des manos, mais à grand renfort de balles en caoutchouc.
Le duo survitaminé est efficace, avec deux héroïnes très complémentaires. Chisato est un super typhon humain, Takina est cool, les personnages qui gravitent autour sont eux aussi plutôt chouette. La série sait être tour à tour légère et sérieuse quand il faut, de même pour Takina et Chisato qui savent être tour à tour très intelligentes et complétement débiles.
La série peine par contre un peu à trouver un équilibre convaincant entre des intrigues épisodiques et son fil rouge principal et c’est, à mon sens, son principal défaut. Pour autant, c’est une bonne comédie d’action façon buddy movie, avec une réalisation et une animation qui viennent mettre tout ça en valeur. Et bonus non négligeable, c’est très joli. »

esteban82: « La bonne surprise de l’année pour une œuvre originale qui n’avait donc pas de bonnes bases d’un matériel manga existant, au contraire des autres œuvres deu top 5. »

2^e – Kaguya-sama: Ultra Romantic

Réalisateur : Mamoru Hatakeyama
Studio : A-1 Pictures

 

Loos Guccreen: « Un peu triste que la meilleure saison de Kaguya soit sortie l’année où y’avait un anime encore plus solide en face, parce que sinon sa 1ère place aurait vraiment pas été volée. A voir le top on pourrait se dire que la saison est un peu moins solide que les 2 premières mais c’est vraiment l’inverse haha. »

esteban82: « Saison parfaite, toujours fun, toujours bien écrite, toujours bien réalisée avec la petite cerise sur le gâteau des opening et ending toujours au top. La valeur sur depuis plusieurs années. »

Nock: « Si cette saison 3 m’a un poil moins plu que la précédente, ça reste Kaguya, donc ça reste une excellente comédie romantique, avec des personnages bien écrits et une super réalisation. Et donc on continue de bien se marrer devant un des fleurons modernes du genre. »

Lucano: « Une deuxième place très mérité car une animation très quali et toujours juste pour accentuer les blagues ou les situations cocasses mise en scène via des personnages aussi attachant que drôle qui se termine sur un arc narratif très très chouette à suivre concluant cette saison de la meilleure des manières laissant un sentiment de bonheur. »

1^er et prix du public – Bocchi the Rock!

Réalisateur : Keiichirô Saitô
Studio : CloverWorks

esteban82: « Comme évoqué sur le top comédie, c’est un très bon animé très fun, un K-on! rencontrant un Hitoribocchi no Marumaruseikatsu en plus barré. Mais pas le meilleur anime de l’année pour moi. Mais il mérite le top 5 sans souci ! »

Lucano: « Bocchi The Rock a raflé presque tout les autres prix évidemment que ce prix aussi elle le rafle et c’est même normal car Bocchi The Rock propose un animé drôle… pardon de mon irrespect, je veux dire giga drôle entre les gimmicks des personnages, les refs et l’animation qui se diversifie pour accentuer les vannes et l’alchimie de l’humour entre les persos c’est juste trop bien. Mais l’anime ne s’arrête pas là, car les personnages, surtout de Bocchi ont aussi une évolution qui est très cool à suivre et qui ne rends pas le sujet de la musique/former un groupe de rock qui marche au second plan, le but initial est toujours exploité et pas abandonner pour faire que des vannes aussi cool soit-elles. Et je veux dire, quand le nom de l’anime est drop et que j’ai hurlé devant mon écran comme un idiot et sachant que je suis pas le seul et que ça m’arrive rarement ce genre de choses, ça veut vraiment dire que Bocchi The Rock ne laisse pas indifférent et qu’il mérite cette belle place de meilleur animé de 2022. »

Yamakyu: « Bocchi the Rock! ? More like BOCCHI THE SWEEP ! Bravo Bocchi vraiment, avec tout ses efforts pour affronter ses démons, je pense qu’elle et le reste de Kessoku Band méritent vraiment l’attention qu’on leur donne. Après le gigantesque kiff qu’a été l’anime, je suis vraiment 0 étonné que Bocchi ait littéralement eu tout les prix où l’anime était éligible. C’est bien simple : it’s that good.  »

Nock: « J’aime beaucoup les mangas en 4 cases du Manga Time Kirara. Et pourtant, je n’attendais pas vraiment Bocchi. Principalement parce que le manga est un peu trop verbeux pour moi et me tombait un peu des mains.
Inutile de dire, donc, que je ne m’attendais pas à ce que la série ait l’écho qu’elle a eu et soit aussi excellente.
Bocchi the Rock est une série qui réussi sur tous les tableaux : c’est une super comédie qui réussit toujours à être drôle quand elle le souhaite, c’est une série qui parle très bien (trop bien, même) de l’anxiété sociale de sa protagoniste, de sorte qu’on peut facilement se reconnaître là-dedans, c’est aussi, et surtout, une excellente série musicale. Et même si elle met surtout en scène des héroïnes lycéennes, ses personnages adultes – aussi hauts en couleurs ou excessifs qu’ils puissent être – réussissent aussi à taper juste.
Le tout est appuyé par des héroïnes attachantes et une technique unique en son genre, qui se permet d’essayer toutes les fantaisies imaginables et, cerise sur le gâteau, s’en affranchit avec brio.
« Un gros coup de cœur pour ce véritable chef d’œuvre. Cinq étoiles. » »

 

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C’est déjà la fin, mais vous ne repartez pas les mains vides : chaque membre du jury a choisi SON animé de l’année, celui dont il trouve le contenu très intéressant, celui qui lui a fait passer vraiment un très bon moment.

Bocchi the Rock!

Réalisateur : Keiichirô Saitô
Studio : CloverWorks

Lucano: « En fait, lorsque je vois du contenu sur Bocchi The Rock ça me provoque automatiquement de la joie ou du rire dépendant du contenu que je vois dessus et ça me fait remémorer le très bon moment qu’on passe devant Bocchi The Rock donc oui pour faire simple c’est un énorme coup de coeur. »

Yamakyu: « Quelle gigantesque surprise, vraiment. Pas parce que c’était un anime de niche, ou parce que personne dans mon entourage en parlait, ou quoi que ce soit. AU CONTRAIRE. Toute la Terre parlait de Bocchi the Rock!. Et pour des bonnes raisons. Et là où c’est surprenant, c’est à quel point tu peux avoir des attentes de malade parce que toute la Terre mets Bocchi sur un piédestal… et voir ces attentes vastement dépassées.

Vraiment, je savais que Bocchi The Rock! plaisait, je voyais passer tous les 4 tweets des fanarts, ou des extraits/screenshots, ou juste des tweets à base de « She’s just like me for real », etc. Ca m’a fait me dire que ça doit quand même être vachement sympa pour que ça touche autant de monde. Bah je peux vous dire que je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi drôle, aussi intelligent, aussi pertinent, aussi touchant, aussi relatable, aussi bien

Mais je trouve que Bocchi The Rock! mérite vraiment ses lettres de noblesse. Ces prix le mettent énormément en valeur, et c’est pas pour rien. Si vous avez pas encore maté Bocchi the Rock!, le mot est faible mais je vous le recommande vraiment de tout mon cœur. Do it for her. Y’a des anime comme ça qui dépassent complètement tes espérances, même quand elles sont élevées, et Bocchi c’est exactement ce genre d’anime.  »

 

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C’était donc le palmarès pour cette édition 2022, j’espère que vous avez apprécié le découvrir ou le redécouvrir ! Grosse domination d’une série, ça arrive pas tous les ans !

Je tiens à m’excuser personnellement (Amo) du délai écoulé entre la cérémonie et cet article: les formulaires ont été envoyés très tardivement, et j’avoue avoir mis un peu de temps avant de remplir l’article, faute de temps. Je tiens également encore une fois à remercier Nock, qui s’est occupé de l’aspect le plus difficile de cet article, c’est à dire la maquette et l’illustration des résultats.

Dans tous les cas, je vous donne une nouvelle fois rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle cérémonie et de nouveaux résultats !

En vous remerciant de votre soutien et de votre lecture~