Bonjour à toutes et à tous ! Vous allez bien ? Désolé de l’attente, mais c’est l’heure de la rentrée – et avec elle de ce dernier article palmarès des Prix Minorin. Dernier car, comme annoncé à l’hiver dernier, ce sont les ultimes Prix Minorin. L’occasion donc de revenir, une douzième et dernière fois, sur le meilleur de l’animation japonaise pour l’année écoulée. Vous retrouverez donc ici le top 5 commenté pour chaque catégorie, accompagné du top 20 pour les amoureux des détails et des points.

En vous remerciant une ultime fois pour l’interêt que vous avez pu porter à ces prix depuis l’édition 2012, et en vous souhaitant une bonne lecture !

LE CONCEPT DE CE PRIX:

Les Prix Minorin se veut donc être un diaporama du meilleur de l’année animée écoulée. Cette édition 2022 récompense donc les animés dont la diffusion a débutée entre le 1er décembre 2022 et le 31 décembre 2023. Sont comptés toutes les séries télévisées, peu importe leur format, et une sélection limitée de films d’animation que vous pourrez retrouver dans la section « meilleur film d’animation. »

Pour déterminer ces prix, nous faisons appel à un jury. Ces jurés et jurées – volontaires – sont chargés de voter pour chaque catégorie en faisant, tout simplement, un top 5. Plus un élément est classé haut dans leur top 5, plus un grand nombre de points est attribué: cela va de cinq points pour l’élement mis en première place jusqu’à un point pour le cinquième. Ils peuvent accompagner ces éléments de cinq mentions honorables, qui ajoutent un demi point.

Pour cette édition 2023, c’est 36 jurés qui ont participés aux votes.

Les résultats proposés ici – et commentés – sont donc le fruit des votes des jurés: le premier de chaque catégorie est donc, naturellement, l’élément à avoir récolté le plus de points. Les ex-aequo sont séparés par le nombre de première place, puis de seconde place, etc etc.

Le tout est organisé par un comité d’organisation qui s’est chargé de la réception et du comptage des votes ! Celui-ci est composé d’Amo,Kmeuh, Nock et Yoka.

Les résultats des années précédentes peuvent être lu ici. (Faudrait juste qu’on les mette à jour une ultime fois 😥.)

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Cliquez sur la liste pour l’afficher:

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Liste des catégories :

Prix sonores et musicaux

• Meilleur générique d’ouverture
• Meilleur générique de clôture
• Meilleure OST
• Meilleur(e) seiyuu

Technique et écriture

• Meilleur personnage féminin
• Meilleur personnage masculin
• Meilleur couple
• Meilleure écriture
• Meilleure animation
• Meilleure direction artistique

Prix Spéciaux

• Meilleure comédie
• Meilleure suite
• Meilleure série originale
• Animé le plus sous-estimé

Grands Prix

• Meilleur film d’animation
• Meilleur animé
• Coup de cœur du jury

 

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Le meilleur opening, que ce soit pour ses idées visuelles, son utilisation de la musique, sa synchronisation, son action, son animation, son style graphique…

5^e – Skip & Loafer

Chanson : Mellow, par Keina Suda
Réalisation : Kotomi Deai

Loos Guccreen: « En termes d’énergie c’est mon top1. Le moment de complicité vanilla entre les 2 MC est magique, entre Mitsumi qui est trop contente de pouvoir enfin s’attacher à quelqu’un de la ville et se faire des amis là bas, et Sousuke qui est presque désarçonné d’être face à quelqu’un qui n’essaye pas de le manipuler, leur pure bonne humeur est incroyablement communicative »

Lucano: « Un Opening qui donne de bonnes vibes musicalement et également pour les yeux, avec ces jolies couleurs et les deux bebous qui dansent. Son entrée dans le top 5 est cohérent et le mérite tout autant. Moi je dis “Kanpeki !” »

Yamakyu: « Je gagne 10 points de vie IRL chaque fois que je vois Mutsumi et Sôsuke danser ensemble dans l’OP. »

esteban82: « J’aime beaucoup le chara-design et rien que pour la petite danse (qui a été refaite en vrai par les seiyuu, la classe), ça valait un top 5 ! »

Kmeuh: « Les bébouuuus un peu couillons mais qu’on aime voir danser, faire des gestes improvisés avec leurs mains et tournoyer sur eux-même. ~O~ »

4^e – Zom 100: Bucket List of the Dead

Chanson : Song of the Dead, par KANA-BOON
Réalisation : Kazuki Kawagoe 

 

Yamakyu: « J’imagine que je ne suis pas le seul à m’être interrogé à mi-chemin de la diffusion de l’anime si on allait ou pas pouvoir apprécier l’opening complet avant la fin de l’anime. Mais le moins qu’on puisse dire c’est que l’attente en valait la peine, tant cet OP déborde d’énergie et de bonnes vibes. Ironiquement, pour un OP qui n’a été complété que pour la diffusion des 2-3 derniers épisodes (où c’était un peu plus « sérieux »), il collait plus à l’atmosphère « fun sans trop d’enjeux » du début de l’anime. »

Loos Guccreen: « OP au parcours compliqué vu ses trouzemille versions pas finies, mais la finale est tellement bien qu’on lui pardonne (presque) tout »

Kmeuh: « Moi aussi je veux danser, danser, rouler seul dans ma vie. »

 

3^e – Les Carnets de l’Apothicaire (OP1)

Chanson : Hana ni Natte, par Ryokuoushoku Shakai
Réalisation : Norihiro Naganuma

Lucano: « Ha… cet Opening, un début avec pleins de jolies fleurs qui fleurissent, accompagné d’une musique cool puis qui arrive sur un refrain où Mao Mao, la protagoniste, sur son 31, danse magnifiquement bien. Alors, c’est malheureusement pas très représentatif de ce que propose la série mais comme plusieurs l’ont dit, le réalisateur du générique avait sûrement un sacrée amour pour Mao Mao et en a fait un générique à sa gloire ce qui en a marqué plus d’un. »

Yamakyu: « Y’a quelque chose de profondément amusant et fascinant dans le fait qu’un des gremlins les plus emblématiques de l’année 2023 soit aussi une danseuse aussi skillée et envoutante. But Maomao finds a way.
Plus sérieusement, quel banger cet OP. Les fleurs là, les jeux de reflets là, la robe étoilée, pfiou, c’est beau »

Xenoshiro: « Je lis le manga mais je n’ai pas encore commencé l’anime donc c’est littéralement
la seule chose que je connais pour le moment de l’adaptation. Je trouve que la thématique florale est très bien mise en scène »

Loos Guccreen: « La ptite danse (qui finit par avoir un echo à la fin du cour 2) avec les fleurs ça marche tellement bien. »

esteban82: « Sans doute un des plus beaux au niveau visuel (cette dernière image du générique entre autres, magnifique), avec une très bonne chanson mais qui en dévoile très peu sur le contenu de l’œuvre. Pour une œuvre sur le mystère pas illogique… »

2^e – Tengoku Daimakyô

Chanson : Innocent Arrogance, par BiSH
Réalisation : Weilin Zhang

Loos Guccreen: « Un incroyable moment de poésie. »

Kmeuh: « Qu’est-ce que c’est foutrement beau. Le fait qu’il n’y ait pas de contour sur les persos c’est un style que j’apprécie beaucoup et qu’on voit trop peu (en même temps ça doit être vraiment chronophage à faire). Peut-être un petit regret sur le passage un peu trop long de Kiruko qui court mais en vrai à ce stade-là, osef, c’est maîtrisé. »

Lucano: « Assez grosse surprise de le voir en deuxième position, ce qui n’est vraiment pas pour me déplaire, surtout que c’est un générique assez cryptique qui ne révèle pas grand chose sur ce que pourrait être la série. Et pourtant beaucoup ont été emportés par l’ambiance dû aux visuels très qualitatifs du générique en symbiose avec l’excellente musique du groupe Bish qui donne envie de headbang un max. »

 

1^er – Oshi no Ko

Chanson : Idol, par YOASOBI
Réalisation : Yuusuke Yamamoto

Kmeuh: « Qu’est-ce que je pourrais dire sur cet opening qui n’a pas déjà été dit ? Ah si j’aime beaucoup le “are mo NAI NAI NAI, kore mo NAI NAI NAI” bien sec bien véner qui met complètement dans le rythme de la chanson déjà beaucoup trop entraînante. »

Mad Dog: « L’année 2012 a eu le Gangnam Style, 2019 a eu Despacito et 2023 est qu’on le veuille ou non, l’année de IDOL. L’explosion de la chanson sur internet dépasse tout  ce qu’un simple opening d’animé aurait pu générer.
En plus le clip de l’anisong est une sorte de bonus de la série, animé par l’équipe du dessin animé, ce qui est assez rare pour être signalé. »

esteban82: « Un opening qui résume bien l’œuvre (et qui porte bien son nom). Sublime et terrifiant, comme le monde du spectacle l’est sans doute de manière générale. Et sans aucun doute pour le monde du spectacle japonais. »

Loos Guccreen: « C’est marrant il a tellement tourné partout que je l’avais occulté. Rétrospectivement la chanson est incroyable et l’OP est ultra qualitatif mais je crois que je l’ai trop écouté, la magie opère moins, résultat je sais pas si je l’aurais mis en 1er. Mais niveaux chiffres y’a pas photo c’est lui qui gagne sans discussion. »

Lucano: « Un opening excellent dans tous les sens du terme. Musicalement très très bon car c’est Yoasobi qui fait, comme d’hab, du bon son dont les paroles font écho avec ce que raconte la série. Bien sûr, accompagné d’une animation soignée ne révélant pas trop de l’intrigue de l’anime mais réussi à mettre une bonne mise en bouche en démontrant bien ce que les persos sont et vont être le long de la série. Une première place logique au vu de sa popularité et de sa qualité de générique a donné envie au spectateur de voir l’anime mais aussi de chanter la chanson. »

 

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Le meilleur ending. Les critères sont globalement les mêmes que pour le générique d’ouverture : visuel, musique, originalité, idées…

5^e – Frieren (ED2)

Chanson : Anytime Anywhere, par milet
Réalisation : Leina Muramatsu

Yamakyu: « C’est pas super commun de reprendre la même chanson entre le premier et le deuxième ending d’un anime, mais c’est une bonne opportunité pour faire quelque chose de différent. Je trouve que la « symbiose » entre cette chanson si prenante et cette superbe animation en stop motion marche « moins bien™ » que pour le premier ED, mais ça ne m’empêche pas d’adorer ce nouvel ED. C’est aussi aidé par le fait que j’aime beaucoup le redécoupage de la chanson, ça fait un effet de surprise assez sympa après l’avoir entendu comme elle l’était dans le premier ED. »

Mad Dog: « Je suis idiot, j’ai voté pour l’ED 1 en pensant qu’on ne pouvait pas voter pour l’ED 2 (vu qu’il est sortit en 2024) mais c’est bien cet ending là que je voulais récompenser avec sa petite Frieren en stop motion.
Cette chanson est tellement puissante qu’elle me file des frissons à chaque fois que je l’écoute et me laisse dans un état assez nostalgique. »

esteban82: « J’adore le côté mélancolique de l’ensemble. Une photo claire et sombre à la fois, avec l’utilisation de différentes techniques d’animation pourtant très différentes qui se mélangent très bien avec une Frieren en stop-motion de toute beauté ! »

4^e – SPY x FAMILY (saison 2)

Chanson : Todome no Ichigeki, par Vaundy
Réalisation : Eugene

Lucano: « Smile c’est le mot que j’utiliserai pour cet Ending car il donne le smile. Avec une direction artistique originale et très jolie, qui montrent les différents personnages de la série, dont leurs traits de caractères et leurs running gags sont le tout, montrés de manière synthétique et efficace. L’ending est également porté par une super musique à la fois apaisante et dansante et justement, vers la fin, la famille Forger jouent tous d’un instrument en se dandinant, perso j’ai juste envie de me munir de ma flûte à bec de mes cours de musiques du collège et jouer (mal) avec eux en dansant, voilà chacun ses rêves. »

Loos Guccreen: « A défaut de célébrer son OP (qui avait une foule de qualités individuelles mais un résultat final en demi-teinte), ça fait plaisir de voir l’ED de SpyX2 ici. Je n’arrive pas à ôter cette image de Yor qui fait du saxo de ma tête. »

Yamakyu: « Je gagne 10 points de vie IRL chaque fois que j’assiste au petit concerto des Forger. L’ED est si doux et si vivant, il déborde vraiment de charme. »

esteban82: « Spy x Family, c’est un sans faute pour moi sur les génériques (que ce soit d’ouverture ou de clôture). Le style visuel de celui-ci est juste génial, avec son petit côté délire, bien synchro et rythmé sur une chanson bien sympa… »

Amo: « Visuellement c’est assez délicieux, rempli de chaleur et de joie. Je reste très fan de la versatilité de Vaundy en terme de chansons d’anime: entre son Hadaka no Yuusha de Ranking of Kings, son CHAINSAW BLOOD de Chainsaw-man et ce titre, on est sur trois ambiances radicalement différentes, et à chaque fois excellement maîtrisées. Hâte de continuer à en entendre toujours plus ! »

3^e – Oshi no Ko

Chanson : Mephisto, par Ziyoou-vachi / QUEEN BEE
Réalisation : Naoya Nakayama

Loos Guccreen: « J’adore Queen Bee et je suis trop content de les voir dans ce top. D’autant que l’ED d’Oshi no Ko était marquant avec sa science des cliffhanger, peut-être pour moi encore davantage que son OP. Les ptits violons du drama là »

Lucano: « Sombre et EDGY, cet Ending théâtrale, aux couleurs ternes, est centré sur son protagoniste prisonnier et manipulé par les fils de sang de sa vengeance. Comme pour l’Opening la musique qui accompagne cet Ending ont des paroles qui font sens par rapport à l’anime et surtout Mephisto de Queen Bee est une super musique. Franchement très content de voir mon top 3 à la bonne place surtout qu’il le mérite. »

esteban82: « On reste dans la même impression de « malaisance » de l’opening mais en encore plus sombre, qui ne masque plus le côté noir et vengeance de l’œuvre… »

2^e – Frieren (ED1)

Chanson : Anytime Anywhere, par milet
Réalisation : hohobun

Loos Guccreen: « Le fameux débat “faut-il considérer les deux ending de Frieren comme deux endings différents” prend tout son sens, d’autant que je suis convaincu qu’il a “divide and conquer” les votes au profit de Gundam (mais bon c’est le jeu, c’était déjà arrivé à Chainsaw Man l’année passée). Incroyable chanson, incroyables visuels, incroyable série. Le top1 dans mon coeur. »

Yamakyu: « Ces visuels, cette musique et ce chant ont créé quelque chose de vraiment mystique. Y’a une vraie symbiose je trouve, parce que pris individuellement la chanson et les visuels ont vraiment une grosse connotation et un gros « charisme » (?), donc ce serai facile de se retrouver avec une partie qui écrase l’autre. Mais au final ça se supporte mutuellement pour créer un truc qui -je trouve- m’a vraiment saisi. Envoutant, c’est le terme.
Je ne sais pas pour les autres jurys mais j’ai vraiment lâché un *gasp* en voyant le visage de Frieren se former dans les fleurs et les feuilles la toute première fois (ça m’a aussi un peu rappelé l’ED de Subete Ga F Ni Naru (Nana Hitsuji), que j’aime d’amour pour des raisons assez similaire d’ailleurs !). »

Lucano: « Une entrée au classement… ha non, c’est juste Frieren qui réussit l’exploit de faire deux Endings visuellement très soignés avec la même belle musique. Mais je pense que beaucoup, dont moi, ont plus préférés celui-là car le visuel joue sur des fleurs qui forment des animaux, des décors ou même littéralement une Frieren de fleurs, sublimes. Le tout, en étant très synchro avec la super musique interprété par Milet, ce qui en fait un solide top 2 et également mon top 2 personnel. »

1^er – Mobile Suit Gundam: The Witch from Mercury (part 2)

Chanson : Red:birthmark, par Aina the End
Réalisation : Takashi Ôhashi

 

Amo: « La puissance de la chanson couplé aux visuels extrêmement impressionnants, fantastiquement synchronisés, font de cet ending une vraie bombe. Encore plus fort quand il débarque après des rebondissements de fin d’épisode qui pouvaient être particulièrement… marquants. »

Kmeuh: « CALL ME DISTORTION

Je remercie les traducteurs Crunchyroll qui, parfois, traduisent les génériques. Sur Gundam Witch ça a permis de nous rendre compte que les paroles collaient très bien à la relation Suletta/Miorine. La montée en puissance de AiNA sur cette performance est incroyable. »

Loos Guccreen: « Je suis pas salé qu’il soit premier parce que c’est mérité, il a des qualités incroyables et transcende le personnage de Suletta en lui offrant une nouvelle dimension (et l’habillant de façon très féminine ce qui contraste avec sa représentation dans la série), mais j’arrive pas à m’ôter de la tête cette impression qu’on a peut-être un peu trop célébré cet OP. Je sais pas si je l’aurais mis premier mais sa place dans le top5 est en tout cas indiscutable. »

Yamakyu: « Je ne le connaissais absolument pas, n’ayant pas maté l’anime, donc je l’ai découvert en direct pendant la cérémonie des Minorin, et wow, quelle claque. C’est pour ce genre de surprises que j’adore les Minorin. Je me souviens, pendant la cérémonie je live-commentais à l’écrit sur Discord par messages, et en découvrant l’ED mes messages étaient passé de « très chouette ED » à « damn c’est un banger en fait » en l’espace de 20 secondes. Quelque part c’est vertigineux à quel point il m’a tapé dans l’oeil. Donc merci pour la découverte. Ça s’ajoute aux 5074 autres trucs qui me donnent envie de mater The Witch from Mercury »

Lucano: « Clairement mon Ending préféré de cette année 2023. Entre la musique Banger interprété par AINA THE END qui, avec puissance, s’arrache la voix pour transmettre des émotions fortes à en donner des frissons. Ajouter à ça,un visuel mettant en scène le couple principal mais surtout sur la protagoniste Suletta qui, au départ perdue, arrive au refrain, méconnu, ressemblant à une plus à une menace qu’à la Suletta, timide et gentille, qu’on avait l’habitude de voir. Bien sûr le tout est magnifiquement bien animé et en rythme avec la musique, surtout que certaines séquences rappellent d’autres génériques de précédents Gundam. Tous ça, instaure une aura à cet Ending qui restera en tout cas pour moi inoubliable à la fois visuellement et musicalement car bon c’est vrai, j’ai envie de la chanter en m’explosant les poumons voilà. Une première place bien méritée pour ce Banger. »

 

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La meilleure bande originale pour un animé de 2019. Rien que ça.

5^e – Demon Slayer : Le Village des forgerons

Compositeurs : Yuki Kajiura, Gô Shiina
Extrait utilisé : Mitsuri Theme

 

esteban82: « Même sur un arc un peu moins costaud que le précédent (mais j’adore l’arc de Quartier des plaisirs donc c’est un peu de malchance de passer après en comparaison), la musique (et l’animation évidemment) reste un sans-faute de la série. »

Loos Guccreen: « Bonjour, connaissez-vous la chanson de Tanjiro ? Non ? Ok super bougez pas »

4^e – Mobile Suit Gundam: The Witch from Mercury (part 2)

Compositeur : Takashi Ohmama
Extrait utilisé : The Witch from Mercury

 

Kmeuh: « Les performances vocales de Clara Sorace sur les chœurs ont grandement contribués à faire des scènes d’affrontement inter-mecha des moments vraiment prenants. »

3^e – Oshi no Ko

Compositeur : Takurô Iga
Interprètes : Rie Takahashi, B-Komazchi (Megumi Han, Yurie Igoma, Rumi Ookubo)
Extrait utilisé : Sign wa B – New Arrange –

Amo: « Étrangement le titre que je retiendrais le plus sera La Chanson des Poivrons et, à ce titre, je suis toujours en attente d’une version longue. Blague à part, quelques bons titres – je trouve les titres de B Komachi assez classiques mais ça semble relativement volontaire, dépeignant le fait que c’est un groupe d’idol assez lambda, qui vont voir leurs chansons être surtout sublimées par le charisme et par la performance des stars de leurs groupes. »

 

2^e – BanG Dream! It’s MyGO!!!!!

Compositeur : Hitoshi Fujima et Junpei Fujita (Elements Garden)
Interprètes : MyGo!!!!! (Hina Aoki, Koko Hayashi, Mika Kohinata, Rin Tateishi, Hina Yômiya)
Extrait utilisé : Utakotoba

esteban82: « C’est quand même là qu’on attend une série BanG Dream. Peut-être d’ailleurs une des meilleures BO de la franchise ici. »

Xenoshiro: « C’est ma série coup de cœur de cette année ! Globalement je ne fais pas particulièrement attention aux ost des animes que je regarde, mais là, le travail réalisé est surprenant. Hormis les insert song du groupe MyGo!!!!! que je faisait en boucle durant mon visionnage sur le mobage, les BGM participent beaucoup à installer l’atmosphère un peu drama de la série ! »

Mathxxl: « En tant que série musicale, MyGO a logiquement un focus important sur sa musique, en particulier les morceaux du groupe présents tout au long de la série.
De l’écriture à la composition, tout accompagne à merveille les émotions et les évolutions des personnages. On retiendra particulièrement Mayoiuta, première chanson du groupe (mais présente plus tard dans la série) qui englobe toutes ses thématiques, et Utakotoba, la fameuse chanson du concert de l’épisode 10.  »

 

1^er – Frieren

Compositeur : Evan Call
Extrait utilisé : Journey of a Lifetime ~ Main Theme

esteban82: « Evan Call rend une partition complète cette année. Que ce soit avec la musique de Frieren en effet mais également avec celle de My Happy Marriage, clairement un peu oubliée elle de son côté malheureusement. »

Loos Guccreen: « Oui ben normal hein. Content que le remake de Spice and Wolf ne soit pas sorti en 2023 parce que ça m’aurait déchiré le coeur de devoir opposer Evan Call et Kevin Penkin mais bon ce n’est pas le cas donc isok. J’veux dire quand tu sors une version preview de ton OST c’est que la confiance est là, et à raison. »

Amo: « De manière un peu triste, la popculture moderne n’offre plus beaucoup de « thèmes principaux » emblématiques à ses films et à ses séries. Loin est le temps des bandes originales de John Williams où tout le monde retient le thème de Jurassic Park, de Star Wars, des Dents de la Mer… Bref, je divague mais ce que je voulais dire c’est que Frieren est un de ces rares animes qui parvient à imposer un « thème principal » et à le rendre tout aussi emblématique que, par exemple, les génériques de la série, et c’est vraiment une chose que je voulais souligner. Evan Call a bien grandi depuis ses débuts au sein d’Elements Garden, Violet Evergarden lui avait permis de passer un nouveau niveau et Frieren montre qu’il est devenu un grand de cette industrie. »

 

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Les comédiennes et comédiens qui ont le plus marqués cette année de part la qualité de leurs interprétations, que ce soit sur un rôle bien précis ou sur l’ensemble de l’année. (La liste des rôles n’est pas exhaustive, il s’agit des rôles de personnages principaux.)

5^e – Tomoyo Kurosawa

• • Amiya dans Arknights: Perish in Frost,
    
  • Mitsumi Iwakura dans Skip & Loafer,
  • Aya Rindô dans Undead Girl Murder Farce…
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Loos Guccreen: « Aya Rindou, Vash, Mitsumi de Skip and Loafer et Amiya de Arknights, sacrée année ! Dommage pour elle de concourir la même année que Frieren et les Carnets de l’Apothicaire, elle aurait probablement pu se hisser plus haut dans le top sinon avec un tel palmarès »

esteban82: « Un peu comme Atsumi Tanezaki avec Mizore, Tomoyo Kurosawa ça restera Kumiko à vie ! Ca tombe bien, avant la saison 3 de Sound! Euphonium on a eu droit à un sympathique amuse bouche avec son OAV ! Après, c’est surtout dans le rôle de la décidée (mais surtout un peu loufoque) Mitsumi dans Skip and Loafer qu’on va la retenir cette année. Quoi que j’ai bien aimé aussi sa petite intervention dans le rôle de Edel dans Frieren ! »

Lucano: « Petite mention pour son rôle de Pink dans Magical Destroyers où elle ne fait que des onomatopées bien rigolotes. »

Yamakyu: « Très content de l’avoir vu dans autant de rôles cette année, et qui plus est dans 2 de mes animes favs de l’année : Undead Girl Murder Farce et Skip & Loafer. Je ne saurais pas dire si je la préfère en tant qu’Aya Rindô ou en tant qu’Iwakura Mitsumi, j’ai plutôt l’impression qu’elle s’est bien amusée dans les spécificités de ces deux persos. L’accent campagnard de Mitsumi était super chouette, et la personnalité excentrique d’Aya était aussi vachement magnifiée. Ah et j’oublie pas Kumiko dans l’OAV Ensemble Contest, c’est juste que la S3 de Hibike! Euphonium étant en cours au moment de l’écriture, je mélange un peu les choses. Mais bref, Tomoyo Kurosawa c’est toujours un plaisir de l’entendre. »

4^e – Hina Yômiya

• • Tomori Kotomatsu dans Bang Dream! It’s MyGo!!!!,
  • Anna Yamada dans The Dangers in my Heart…

Mathxxl: « Anna Yamada et Tomori Takamatsu, 2 salles 2 ambiances.
Je retiendrais particulièrement son rôle dans MyGO où elle est la seule chanteuse du groupe, ce qui mine de rien dans un animé où la musique et les paroles sont au cœur du récit est pas quelque chose d’anodin ni de simple. Bravo à elle qui délivre une performance qui touche juste, aussi bien dans ses textes parlés que chantés. »

Lucano: « Jeune Seiyuu, dont ses débuts datent de 2021, qui a une sacrée année 2023 en faisant beaucoup de rôles mais surtout deux très marquants en étant la protagoniste Bang Dream It’s My Go!!!, dont je ne peux pas trop juger son jeu car j’ai pas vu l’anime mais elle fait également Anna Yamada le love interest du protagoniste dans The Dangers in my Heart où elle a su jouer à la perfection le côté frivole du personnage mais aussi les moments de gênes, d’humour ou encore les moments touchants très pipou donnant vraiment de la matière au personnage. Hina Yomiya se paie une belle 4eme place mérité mais à mon sens elle est surtout la révélation féminine des Seiyuu de l’année 2023. »

Xenoshiro: « Chose amusante, j’ai mis presque toutes les seiyuus du groupe MyGO!!!!! dans mon bulletin SAUF elle (et Hayashi Koko qui faisait Shiina Taki) car j’ai pas fait assez attention, désolé Tomori j’espère ne pas me faire trop taper sur les doigts par Taki pour ça ! Sinon, heureuse surprise de voir que c’est elle qui faisait Anna dans The dangers in my heart que j’ai vu plus tard !  »

3^e – Kana Ichinose

• • Fern dans Frieren,
  • Suletta Mercury dans Mobile Suit Gundam: The Witch from Mercury…
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Lucano: « Une année où Kana Ichinose a eu quelques rôles secondaires sympathique mais elle s’est surtout faîte remarquer avec la reprise du rôle de Suletta Mercury dans la partie 2 de Gundam : Witch From Mercury où elle réussit à jouer la timidité et la gentillesse de la protagoniste mais aussi les moments difficiles que traverse cette dernière. Mais également pour son rôle d’un des personnages principaux, très marquants, de Frieren, Fern où elle réussit à interpréter, avec brio, le côté blasé du perso mais qui est quand même sensible avec son entourage donnant des moments très comique lorsqu’elle boude. Une belle troisième place méritée pour Kana Ichinose. »

Shiro: « A l’instar de Atsumi Tenezaki, Kana Ichinose se voit en troisième position pour Suletta et Fern, deux personnages totalement différents au niveau du caractère, mais qui n’empêche pas la maîtrise de ces deux rôles majeurs de 2023. »

Loos Guccreen: « Entre Fern et Suletta, j’avoue être presque surpris de la voir “aussi bas”. Elle a quand même pas mal de rôle dans des animes plutôt populaires mais c’est globalement des petits rôles (mais pas de la figuration non plus), je présume qu’elle doit son top3 à ça. »

2^e – Aoi Yûki

• • Mao Mao dans Les Carnets de l’Apothicaire,
  • Monika dans Spy Classroom,
  • Norea Du Noc dans Mobile Suit Gundam: The Witch from Mercury…

Shiro: « Ma favorite cette année nottamment pour son incroyable prestation avec MaoMao. Aoi Yuki nous livre comme chaque année d’excellentes presations sur tous ses rôles.  »

Lucano: « Une année remplie de très petits rôles pas toujours très mémorables pour Aoi Yuuki. Cependant ce qui a marqué les gens, dont moi, c’est son rôle de Mao Mao des carnets de l’apothicaire, elle est juste parfaite pour ce rôle. Elle arrive à jouer un rôle dans un rôle c’était à dire que Aoi Yuuki arrive à nous transmettre que Mao Mao, lorsqu’elle doit être sérieuse, ça l’embête un max, ce qui contraste tellement avec les moments où y a de l’alcool ou des choses empoisonné qui rends Mao Mao hystérique donnant des grands moments de comédie. Une deuxième place solide pour un rôle solide d’une Seiyu solide. »

Loos Guccreen: « La queen qui laisse son top1 pour la dernière c’est bien urbain. C’était une année solide pour Aoi Yuuki mais à part Maomao elle a eu assez peu de “main role” ce qui est probablement la raison pour laquelle on ne la retrouve “que” en top2. Ca reste une place tout à fait justifiée. »

Yamakyu: « Super performance pour donner vie aux 50 visages de Maomao »

esteban82: « Mao Mao ne serait pas complètement elle-même sans la voix d’Aoi Yuuki pour montrer son caractère un peu atypique on va dire 😊 »

1^re – Atsumi Tanezaki

• • Frieren dans Frieren,
  • Anya Forger dans Spy x Family,
  • Chise Hatori dans The Ancient Magus Bride…

Mad Dog: « Lorsqu’on m’a dit que « c’est la même personne qui fait la voix de Frieren et celle d’Anya dans Spy X Family » je crois que j’ai explosé de rire… avant de m’apercevoir que c’était vrai. Et j’en suis encore étonné ! »

Loos Guccreen: « Bon évidemment Frieren et Anya rien que ça, sa place en top1 est indiscutable mais je voudrais aussi saluer ses autres rôles plus discrets mais non moins qualitatifs tels que Gyokuyou des Carnets, Lisa de Dead Mount Death Play et surtout Chise de Magus Bride. Non vraiment son année 2023 est indiscutablement solide ! »

Shiro: « Probablement en première position pour ses prestations de haute qualité pour Frieren et Anya cette année, elle a également doublée Chise de Mahoutsukai no Yome. Trois personnages totalements opposés, surtout quand on fait la comparaison avec Anya et son jeu surexcité et Chise/Frieren qui sont beaucoup plus posées dans les dialogues. Compliqué de choisir le ou la meilleur(e) seiyuu, mais une chose est sûr, la première place pour Atsumi Tanezaki n’est pas volée.  »

Lucano: « Personnellement, je la trouve effrayante, déjà, elle a fait énormément de rôles mais quand tu sais que c’est la même personne qui interprète, avec perfection, à la fois Anya qui est une boule d’énergie mais qui fait aussi Frieren qui est complètement l’inverse à savoir une boule de calme mais qui reste sensible à son entourage, ça force le respect. Elle double également la badass Lady Nagant de My Hero Academia et la protagoniste de Ancient Magus Bride que malheureusement j’ai pas vu. Mais voilà de grands rôles pour une grande Seiyu qui a une première place bien méritée. »

Yamakyu: « J’ai l’impression de me répéter un en disant ça mais chui toujours soufflé de voir des seiyuu démontrer leur skill avec des rôles variés et riches en nuances… et là pour le coup bah on est en plein de dedans. Autant j’ai deviné que Chise Hatori et Frieren avaient sans doute la même seiyuu, car c’est des rôles qui ont quelques nuances et intonations en commun…. autant je n’aurai JAMAIS envisagé que le point commun entre les personnages de Frieren et Anya Forger c’est Atsumi Tanezaki, leur seiyuu. Mais voilà, c’est le travail d’un·e seiyuu de se mettre dans la peau de plein de persos et c’est encore une fois exécuté avec brio. Elle a aussi eu pas mal d’autres rôles dans d’autres animes que je n’ai pas forcément suivi, donc vraiment ça a été une année banger pour elle. »

esteban82: « Son année ! Et quelle année ! On avait déjà pu voir sa capacité de changer complètement de voix selon le caractère de son personnage. Alors ce n’est pas la seule dans ce cas et c’est une des caractéristiques des seiyuu. Elle restera pour moi la voix de Mizore mais cette année c’était un festival de voix et de personnages très variés avec deux rôles majeurs : Frieren et Anya (j’en rajouterai un d’une série pas trop évoqué dans les Minorin cette année encore, Chise dans The Ancient Magus’ Bride) et d’autres plus mineurs mais on découvre toujours une facette de son talent : Découvrir que c’est également elle derrière Dame Gyokuyou dans les Carnets de l’apothicaire sur un rôle et une voix très différente de ses rôles « récurrents », assez bluffant ! Et évident la revoir, même que pour quelques scènes seulement dans le rôle de Mizore dans l’OAV de Sound! Euphonium reste un petit plaisir ! »

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Les personnages de genre féminin les mieux écrits, les plus attachants, intéressants, charismatiques…

5^e – Fern / Frieren

Yamakyu: « En tant que mage, Fern incarne vraiment la puissance brute et l’élégance dans sa simplicité. C’est bien entendu Heiter et -surtout- Frieren qui lui ont tout appris, mais il y a bien des choses où elle surpasse ses 2 maîtres.

Certainement parce que Heiter le lui a suggéré dés qu’il l’a recueillie, Fern est devenue la reine incontestée du cache-cache, et certainement la mage avec la meilleure acuité pour lire l’énergie… avant même de rencontrer Frieren. Et ça, au gré du récit on nous rappelle à répétition à quel point ce sont des atouts de taille.
Frieren lui a ensuite fait exploiter le meilleur de ses réflexes et de sa familiarité avec le Zoltrak, au point que la quantité absurde de sort d’attaque qu’elle utilise tout en se défendant font d’elle une adversaire redoutable en combat… que tout le monde sous-estime car ce n’est que de la magie basique, et utilisée par une mage qui n’a en apparence pas beaucoup d’énergie.

Le fait qu’elle passe inaperçue (figurativement et littéralement) est finalement son meilleur atout et ce qui peut lui arriver de mieux. Fern ne cherche pas vraiment à se mettre en avant par la gloire ou quoi que ce soit, et ça lui réussit très bien.

(entre Frieren et Fern on sait toujours pas qui est la maman, et c’est tout aussi bien (c’est les deux, et c’est tout aussi bien)) »

Lucano: « Un personnage suivant les pas de sa professeure, qui boude souvent pour notre plaisir puisque c’est en général très rigolo comme les moments où elle est sans retenue, tirant à balle réelle. Elle est également touchante et on aime la voir évoluer en tant qu’apprentie de Frieren. Un super personnage pour une entrée de top. »

 esteban82: « Evidemment le personnage attachant de la série, avec ses bouilles pas possible quand elle boude à cause de Stark (surtout) et Frieren (souvent). L’apprenti talentueuse et sérieuse qui pourrait facilement frimer vu ses talents de magicienne mais qui est surtout celle qui a le plus les pieds sur terre de l’équipe…Sauf donc quand elle boude évidemment ! »

4^e – Arima Kana / Oshi no Ko

Amo: « Dans une série qui brille principalement pour la profondeur de ses personnages, Arima Kana est à mon sens la plus passionnante à suivre. Son rôle de vétéran blasée qui a été broyée par le monde du spectacle et qui réprime ce qu’elle est pour survivre dans ce métier donne lieu a beaucoup de scènes riches, lui offrant en outre la possibilité de commenter (souvent de manière assez cynique) les règles souvent très particulières du show business. Mais derrière tout ça il y’a aussi une personne tiraillée, consciente de son talent tout en se convaincant qu’elle ne vaut pas grand chose, a la recherche d’attention et d’amitié tout en se montrant souvent distante ou sarcastique, s’effaçant parfois trop dans les interêts « collectifs » quitte à sacrifier son individualité et ses qualités…

Bref, personnage très riche, aux multiples facettes, et qui en plus a un swing de ouf sur la chanson des poivrons. C’est notre Arima Kana™. »

Lucano: « La prodige qui pleure sur commande, qui contrairement à son surnom, est surtout un personnage intelligent qui lui arrive de douter. Cependant, sa bonne connaissance du show biz où elle se situe rendant son évolution d’actrice à Idol intéressant. Cependant, elle peut être très comique dans les moments où elle est un peu ridicule ou en poivrons. Une belle quatrième place pour Arima Kana. »

esteban82: « L’experte du groupe, « l’ancienne » expérimenté… A qui tout n’a pas réussi mais qui cherche toujours à s’améliorer et malgré tout également à faire progresses les autres… »

3^e – Mitsumi Iwakura / Skip & Loafer

Loos Guccreen: « A l’image de Vash, c’est dur pour Mitsumi d’arriver la même année que Maomao et Frieren parce que niveau solidité du personnage elle se pose là, y’a clairement des palmarès qu’elle aurait remporté top1 haut la main. Mitsumi c’est vraiment un personnage qui purifie tout ce qu’elle touche. Elle arrive avec sa naiveté dans un panier de crabes et au lieu de se faire corrompre par son entourage, c’est elle qui va les tirer vers le haut avec sa positivité (qui n’est pas une positivité “énervante” à la Tanjiro mais une authentique positivité naive). C’est une orientation à la limite du twist et qui fait plaisir. »

Mad Dog: « Comment ne pas avoir énormément de sympathie pour un personnage qui se perd dans le metro de Tokyo dans son premier épisode ? Mitsumi est ce genre de personne qui voit le bien en chaque être humain, on se demande toujours si elle en conscience ou si elle le fait par pur naïveté, mais on a vraiment envie de la soutenir. »

Lucano: « Protagoniste de Skip & Loafer, qui est juste une boule d’amour, gentille et un peu timide, maladroite mais toujours déterminée, qu’on aime voir évoluer au lycée mais dans le milieu citadin, qui est très différent du milieu campagnard japonais dont elle a vécu toute sa vie. La voir avancer dans ses différentes relations toutes très différentes mais intéressantes et parfois touchantes, la mettant souvent en position de se poser plein de questions, pas toujours utiles, mais rendant le personnage plus humain. C’est un peu la bebou de l’année 2023 et cette troisième place est méritée. »

esteban82: « Comme quoi, un personnage qui se veut sérieux peut être totalement loufoque ! »

Kmeuh: « Kanpeki. »

2^e – Frieren / Frieren

 

Lucano: « Une Elfe froide au premier abord mais qui est sensible aux personnes qui l’accompagnent ou qui l’ont accompagnés. Même si elle est quand même maladroite sur les sentiments des gens, elle fait le mieux qu’elle peut pour le bien de ceux qu’elle chérit. Ça lui arrive également de nous faire rire dans des moments inattendus. J’en dirai pas plus tant que c’est un personnage excellent à apprendre à connaître et à voir ses différentes réactions qui ne sont pourtant pas toujours les plus visibles avec son visage inexpressif. Une deuxième place amplement méritée par la mamie elfe. »

Loos Guccreen: « Frieren (l’anime) est une oeuvre qui fera, je pense, date (et qui pourrait même marquer un avant et un après), et donc c’est tout naturel de trouver Frieren (le personnage) aussi haut dans ce top. Elfe désabusée par excellence qui va découvrir la temporalité humaine par sa volonté de créer des liens sociaux, l’évolution du personnage de Frieren est lente (ce qui est raccord avec son rythme de vie) mais d’autant plus poignante. Reste à déterminer si Frieren est le personnage principal de son récit mais en tout cas c’est elle qui a brillé le plus dans le coeur du juré (et le mien hein, moi aussi je l’ai mis devant Fern). »

esteban82: « J’ai eu du mal à me faire à ce personnage au départ car (mais c’est évidemment volontaire) son côté un peu « blasé » ou « qui ne s’attache pas facilement » me bloquait un peu. Puis quand elle-même commence à changer pour apprendre à mieux connaître son entourage, j’ai commencé à apprécier ce personnage bien plus « humain » (façon de parler) qu’on pouvait l’imaginer au début de la série. »

Yamakyu: « Moi j’aime bien Frieren parce qu’au début elle exprime, à chaudes larmes, son
regret de ne pas avoir davantage appris à connaître ce bon vieux Himmel pendant leur très brève aventure…. puis nous montre pendant *tout l’anime* qu’elle le connaît en réalité PAR COEUR En vérité, je pense que c’était plutôt dans le sens où elle n’a pas cherché à comprendre les sentiments d’Himmel pour elle… mais je préfère que les choses soient ainsi ; l’idée que Frieren soit finalement une aromantic icon ça me botte assez. »

1^er – Mao Mao / Les Carnets de l’Apothicaire

esteban82: « Elle est fun et flippante à la fois avec son côté « Geek des potions et des plantes » capable cependant des pires expériences sur elle-même (on est des fois au-delà des limites du masochisme non ?). Et en même temps son côté très réfléchi et méthodique qui lui permet de comprendre très rapidement à la fois le milieu où elle est et les intrigues qu’on lui propose. Un des personnages les plus intéressants de ces dernières années ! »

Yamakyu: « Le meilleur gremlin de l’année et un des personnages qui me manquent le plus depuis l’année dernière. Les multiples visages de Maomao me manquent. Sa perspicacité et sa culture des sciences étaient captivantes, et à côté de ça elle était terriblement fun et plaisante à suivre au gré des shenanigans dans lesquels elle se retrouve plongé malgré elle (et les shenanigans qu’elle provoque). Dans son écriture, son attitude et surtout son intellect, Maomao rappelle un peu des personnages d’Isekai, mais sans en être un. Elle n’est pas exceptionnelle car elle a obtenu on ne-sait-quoi de la part d’on-ne-sait-qui, ou parce qu’elle vient d’un monde plus avancé. Elle est juste exceptionnelle par ses propres moyens (aussi tordus soient ils). »

Shiro: « Mon personnage féminin favoris pour cette année, beaucoup trop de qualité pour zéro défaut.  »

Xenoshiro: « Bon un choix logique, elle se tape des tronches trognons quand elle croise de nouvelles plantes pour ses concoctions et des expressions ennuyées quand il y a Jinshi ! »

Loos Guccreen: « Devoir choisir entre Frieren et Mao Mao pour le top1 c’est déchirant, parce que les deux sont fantastiques et surtout complètement incomparables. C’est quoi le meilleur jeu entre Picross et Mario Kart ? Bref Mao mao porte complètement Les Carnets de l’Apothicaire, en incarnant le trope du personnage qui devrait être faible (et qui l’est, comme on peut le voir vers la fin de la série) mais qui brille par son intelligence et ses connaissances, comme Main de Bookworm mais avec plus de budget (et des SD catgirl ce que Main n’a pas pour elle). J’ai toujours cette situation bizarre avec les carnets parce que cette série fonctionne mais j’arrive pas à savoir pourquoi celle là oui et pas plein d’autres dans un setting similaire. Peut-être que la formule magique c’est Mao mao justement. »

 

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Charismatiques, bien écrits, amusants, intéressants… Ici, on s’intéresse aux meilleurs personnages de genre masculin.

5^e – Tsugaru Shinuchi / Undead Girl Murder Farce

Shiro: « Un archétype de personnage que j’apprécie grandement, farceur/moqueur, mais qui restera toujours fiable dans les moments importants. »

Amo: « C’est un personnage qui a un bagout et une présence qui fait que notre regard est attiré en permanence vers lui. Beaucoup d’amour pour le surjeu et la dramatisation, ce qui colle à son background de rakugoka, bref il est parfait comme protagoniste principal dans une série possédant un casting très très haut en couleurs. »

Yamakyu: « Dans mon esprit c’était le meilleur gars dès le premier épisode, où pour désarmer le fusil de Shizuku il y a versé de la bière. 10/10, réussite critique de charisme. »

Lucano: « Honnêtement, on en voit très peu des protagonistes comme lui et qu’est-ce que c’est rafraîchissant. Tsugaru Shinuchi un gars charismatique au vu de sa classe naturelle qui est un renard dans le sens qu’il est rusé et souvent il fait semblant de faire le débile pour provoquer ses adversaires et les mettre en difficultés. Il est ce qu’il est au début de l’œuvre, une bête de foire et ça ne le dérange pas d’être ainsi, ça l’amuse et ça nous amuse également. »

4^e – Rentarô Aijo / Les 100 petites amies qui t’aiiiiment à en mourir

Loos Guccreen: « Je sais pas si je l’aurais mis dans le top5 mais ça reste un bon personnage donc ça va. La vraie qualité de cette série à mon sens au delà des blagues (fort qualitatives), c’est que les personnages rougissent très bien, et Rentaro-chan n’est pas en reste. »

Lucano: « Est-ce que c’est pas ça la représentation du Giga Chad? Un gars, avec de gros sourcils qui fait absolument TOUT pour rendre heureuses ses différentes petites amies. Il pense au bien être de tous, c’est franchement un super gars qui est je pense le vrai roi des harems. Désolé, Issei de DXD, t’es tombé sur plus fort que toi, son nom est Waifu-kun. »

Amo: « Un rappel, nécessaire, que tous personnages possédant des gros sourcils est automatiquement un excellent personnage. Plus sérieusement – il y’a un truc vraiment cool avec notre Rentaro-chan c’est que c’est un protagoniste plutôt positif compte tenu du pitch de l’oeuvre dont il est le héros ! Il a des principes très clairs et quand il dit aimer de manière égale ses nombreuses petites amies, ce n’est pas que de la promesse: c’est suivi par des actes ! C’est cette gentilesse, cette bonté et ces efforts qui font de Rentaro un protagoniste vraiment sympa, mais en plus – bonus très appréciable – ça permet d’alimenter énormément de gags et de délires de la série. Il est prêt à tout pour le bonheur de ses petites amies, donc tout peut arriver, héhé ! »

3^e – Vash the Stampede / Trigun Stampede

Loos Guccreen: « Trop content de voir le best boi dans ce top. La concurrence est féroce cette année et Trigun a été peu récompensé, ce qui est dommage (même si compréhensible) parce que l’anime regorge de grandes qualités, dont notamment ce personnage de Vash. Son redesign (tant visuel que dans sa personnalité) par rapport à la série originale a fait coulé beaucoup d’encre mais je l’aime beaucoup ! Sans pour autant cracher sur le Vash original, le nouveau a énormément à proposer que ce soit en character acting ou en character building. »

Shiro: « Vash qui lors de la diffusion du premier animé Trigun était un personnage charismatique et drôle se voit doté des mêmes qualités pour cette série, mais avec un côté plus sérieux et mélancolique du fait de l’écriture du scénario.

Une présence dans le top 5 totalement justifié. »

Lucano: « Personnellement, j’ai enchaîné les deux Trigun d’un coup, et en vrai Vash, dans Trigun Stampede est Vashement (C rigolo) plus effacé, comparé à la série de 98. Cependant, malgré ce côté effacé et un chara design que j’aime moins mais qui fonctionne, il garde la même personnalité. Mais, vu que la série Stampede est plus sérieuse que celle de 98, ses principes de pacifiste, d’une bonté absolue, qui pour synthétiser est “Qui sommes nous pour décider de vie ou de mort d’autrui” sont plus poussés que son côté couillon, ce qui je trouve est un bon compromis. Franchement, un bon gars avec des principes magnifiques, moi je dis, un modèle. »

Xenoshiro: « Pas trop fan du redesign, mais je suis content que des gens ai voté pour du Trigun car j’ai beaucoup aimé la vieille série donc si ça peut les motiver à la découvrir c’est parfait ! »

2^e – Aquamarine Hoshino / Oshi no Ko

 

Lucano: « Aquamarine Hoshino est un personnage complexe. Personnellement je sais pas si je l’apprécie ou je le déteste un petit peu mais le personnage joue sur ça, car il peut faire à la fois le bien ou le mal à ce qui l’entoure si ça peut l’approcher de sa vengeance. Justement, c’est plutôt rigolo de le voir en deuxième place quand on connaît la première place. Donc un personnage intéressant aveuglé, ou pas, par sa vengeance qui en a charmé plus d’un. »

esteban82: « Il porte quand même à lui tout seul une grosse partie de l’intrigue de l’œuvre et reste encore très énigmatique et est un personnage bien écrit. On arrive toujours pas à le cerner complètement alors que pourtant on a énormément d’informations sur lui dès le prologue… »

Loos Guccreen: « Soyons très honnête, ce personnage a à peu près la même profondeur narrative que Sasuke Uchiwa mais on l’aime quand même notre petit emo torturé <3. Le fait d’avoir un personnage adulte dans un corps d’enfant n’est pas un artifice rare dans le monde de l’animation japonaise (forcément avec tous les isekai) mais c’est beaucoup plus rare d’avoir un personnage où cet artifice tient sur la durée, et (au moins le temps de cette première saison) c’est le cas pour Aquamarine qui réussit à ne jamais casser son personnage, et c’est ce qui explique je pense sa présence dans ce top. Bon malheureusement cette force tiendra un peu moins à mon sens sur la suite du manga mais n’allons pas trop vite en besogne. »

1^er – Thorfinn / Vinland Saga (saison 2)

Mad Dog: « Sans doute l’un des plus grand arc de rédemption pour un personnage central dans un manga. Si Thorfinn était à mi chemin entre le glauque et le tête-à-claque dans la première saison, il gagne en humanité avec la saison 2. »

Loos Guccreen: « Y’a pas beaucoup de séries qui peuvent s’asseoir à la même table que Vinland Saga sur le plan du character development (perso j’aurais bien envie de citer Mushoku Tensei mais c’est un discussion pour un autre jour). Quand en plus t’as la punchline la plus stylée de la saison “Tu n’as aucun ennemi” pour toi, cette place en top1 est méritée sans trop de discussion. »

Amo: « Son évolution sur l’ensemble de la saison 2 est une maestria d’écriture et, sans vouloir paraître excessif, je considère que c’est une des meilleures écritures de personnage que j’ai pu voir en 20 années de matage d’animation japonaise. Il y’a une vraie joie à voir cet ancien enfant-soldat reprendre pied avec la vie, avec les autres, trouver sa rédemption et un but concret pour s’échapper d’un enfer qui semble toujours vouloir le ré-accueillir. »

 Lucano: « À la base, dans la saison 1, c’est un personnage que je n’apprécie pas trop voir pas car, selon moi, c’était juste un ado relou vraiment aveuglé par la vengeance. Cependant, À l’inverse de la deuxième place de ce top, Thorfinn, lui a lâché le poignard de la vengeance pour le bien des gens qu’il aime et son propre bien. Un personnage qui revient donc de très loin, qui devient réellement cool et sympa dont on a juste une seule envie, en tant que spectateur, c’est de le voir évoluer sur le bon chemin et c’est juste beau. Thorfinn a donc été mon personnage masculin préféré dû à son développement assez ouf, mais également pour le jury des Minorin et c’est donc une première place amplement mérité. »

Shiro: « Thorfinn ou le personnage qui a vu son état d’esprit totalement changé suites aux terribles péripéties qu’il a vécu.

Une évolution qui apporte une nouvelle dimension et pistes de réflexion à l’œuvre tout en restant cohérent aux événements précédents »

 

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Ces deux personnages vont tellement bien ensemble <3. Que leur romance soit explicite ou implicite, ici on célèbre les plus beaux couples de l’année.

5^e – Anna & Kyôtarô / The Dangers in my Heart

 

Lucano: « Je pense que si la partie 2 de The Dangers In My Heart n’était pas en même temps que les votes de Minorin, ce joli couple arriverait plus haut. Car, la première partie, nos deux tourtereaux, mais surtout kyotaro, sont cringe car Anna était présenté comme juste une grande mangeuse et à côté kyotaro qui était clairement un incel. Mais plus ça avançait, plus on s’éloignait de ça, plus c’était mignon, plus c’était sucré et la partie 2 m’a donné le diabète. Une entrée au classement logique mais vraiment aller voir cette partie 2. »

Xenoshiro: « C’est dommage j’ai rattrapé toute la première saison juste après les résultats donc j’aurais clairement pu voter pour ce couple ! Un véritable OTP !!  »

4^e – Mitsumi & Sôsuke / Skip & Loafer

Kmeuh: « On ne peut pas vraiment parler de couple à proprement parler dans cette première saison, mais sinon oui, ils sont trop chou et petit à petit ils vont apprendre à se connaître l’un l’autre. »

Lucano: « Une fille de la campagne décrite comme banale en apparence mais sa détermination a été remarquée par un beau gosse donnant donc une relation pas vraiment confirmée en termes de couple mais on se dirige dans la bonne direction mais surtout qu’est-ce qui sont mignons ces deux bebous ensemble. Une place solide pour les bebous. »

esteban82: « Dans une saison d’anime, il y a toujours le couple juste mignon : Pour cette année c’est ici ! »

Mad Dog: « Rien que pour la petite danse couillonne qu’ils font dans le générique, c’est impossible de ne pas les trouver incroyablement pipous. »

3^e – Kaguya & Miyuki / Kaguya-sama: Love Is War – The First Kiss That Never Ends

 esteban82: « Toujours bien placé saison après saison… Avec quand même un développement important de leur relation sur ce film/mini-série relativement différente de ce qu’on a vu auparavant »

Xenoshiro: « Personnellement je suis plus fan du ship Miko et Yu mais bon leur évolution tout au long de l’anime était marrante à suivre donc c’est plus logique de les retrouver là !  »

Lucano: « Des habitués de ce top car oui les deux personnages sont incroyables, ensemble ils sont adorables, dans mon cœur ils seront toujours premier mais bien sûr ils faut laisser d’autres aussi beaux couples briller mais bravo à eux pour cette troisième place. »

Loos Guccreen: « Top3 pour ce qui sera peut-être la dernière adaptation animée de Kaguya (j’adorerai avoir tort mais on semble aller dans cette direction). C’est clairement pas le pire endroit de l’histoire pour s’arrêter et c’est le moment où le couple se forme enfin officiellement, logique donc de le retrouver dans ce top. Le fait qu’il ne soit “que” 3e vient sans doute du fait qu’il y a probablement une petite “fatigue” du public sur la série (même si elle reste hyper qualitative et généreuse). »

2^e – Anisphia & Euphyllia / The Magical Revolution of the Reincarnated Princess and the Genius Young Lady

Amo: « C’est Chisato & Takina de Lycoris Recoil mais dans un monde de fantasy, donc si ça a bien marché en 2022, ça marchera très bien en 2023. »

Loos Guccreen: « Un petit couple qui ne paye pas de mine, sa présence si haut dans le top est probablement dû à 1) le fait qu’il soit lesbien et 2) le fait qu’il soit officiel, assumé, et plus que “en bonne voie de constitution”. Mais bon je les aime bien les deux donc ça me fait plaisir de les voir là. »

 Lucano: « Déjà bravo les lesbiennes et surtout bravo car c’est sûrement l’un des animés les plus méconnu de cette année qui a réussi à nous donner un super couple. De plus ce couple a une très belle évolution, entre Anisphia qui pense qu’à s’amuser mais à un moment devra faire un choix difficile dont Euphyllia, à la base, un personnage n’arrivant pas à s’affirmer jusqu’à bah les diverses discussions avec Anisphia sera d’une grande aide pour elle. Pour faire simple, c’est un couple dont les deux personnes qui le forment se tirent mutuellement vers le haut et veulent chacun le bien de l’autre et surtout que c’est full assumé. Ça me fait plaisir de les voir à cette deuxième place. »

 

1^er – Suletta & Miorine / Mobile Suit Gundam: The Witch from Mercury (part 2)

Loos Guccreen: « Moi j’ai choisi d’interpréter »

Lucano: « Une première place cohérente malgré le fait que, pendant cette partie 2, les deux ont traversé beaucoup d’obstacles vraiment pas ouf, chacun loin de l’autre avec l’envie de se revoir et lorsqu’elles se sont retrouvées, elles se sont motivées et paf situation finale. Encore une fois deux personnes qui veulent le bien de l’autre entre une Suletta maladroite mais très gentille et une Miorine aussi maladroite, dans un sens, en étant trop protectrice à la base, même si, elle veut honnêtement le bien de sa fiancée. Un très beau couple pour cette première place bravo à elles. »

Amo: « C’est un couple que j’aimais déjà beaucoup dans la première saison, avec ce décalage de caractère qui le rendait aussi charmant qu’amusant. Mais c’est une séquence bien précise de la saison 2 – celle où Suletta débarque après une longue absence pour découvrir une Miorine dévastée par des jours de confinement, et vient la prendre dans ses bras – qui, pour moi, a fait passé le couple au niveau supérieur et l’a rendu profondément marquant. »

Shiro: « Un couple qui se complète et évolue le long des deux saisons. J’aime beaucoup la complicité qui en ressort et qui change du côté un peu niais que l’on peut retrouver dans d’autres relations « yuri ». »

Mathxxl: « Elles étaient 3e au classement l’an dernier, il aura fallu des passages libres à interprétation pour passer premières. Bravo les lesbiennes.  »

Yamakyu: « J’ai pas vu l’anime mais il me semble que c’est le moment où on s’unit tous dans
un « BRAVO LES LESBIENNES » collectif, j’ai bon ? »

 

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Dialogues bien ficelés, intrigue bien narrée, personnages bien développés… Cette série ne manque pas de qualités d’écriture !

5^e – Oshi no Ko

Scénario : Jin Tanaka, d’après le manga d’Aka Akasaka × Mengo Yokoyari

Loos Guccreen: « Le premier épisode d’Oshi no Ko avait le potentiel narratif de placer la série en top1, mais force est de constater que autant la série fait de son mieux pour enchaîner derrière (et ne crachons pas dans la soupe, top5 ça veut dire que c’est mieux que tout ce qui vient derrière, c’est absolument pas une mauvaise histoire), autant elle n’arrive pas (et peut-être n’essaye pas) à maintenir le niveau posé par cette introduction. A titre perso ça me va très bien parce que je suis totalement client de l’histoire qui suit le film, mais je comprends parfaitement qu’on n’ait pas envie de mettre la série plus haut que ça de facto. »

Lucano: « Oshi no Ko réussit à nous montrer tous les codes du business audiovisuel du Japon sans être barbant et en restant juste. En passant par un drama adaptant un manga populaire, les chaînes YouTube Fit and Fun avec un poussin aux abdos saillants, une télé réalité où le A met le kimono… et connaîtra le cyber harcèlement des divers réseaux sociaux et enfin bah tout simplement le milieu des Idol. Tout ça sert de fil rouge pour apprendre l’identité d’un certain personnage et bien ça fonctionne. Une entrée de ce top cohérent pour Oshi no Ko. »

Amo: « L’intrigue de Oshi no Ko est sympathique mais finalement secondaire par rapport à sa vraie grande qualité: l’écriture de ses personnages. Le duo Akasaka/Yokoyari a toujours été très fort quand il s’agissait de créer des personnages forts et d’explorer leurs traumatismes, leurs problèmes afin de les aider à grandir et à devenir meilleurs. En conséquent, Oshi no Ko peut se targuer d’offrir une ribambelle d’excellents personnages, tous avec des designs qui claquent et tous avec des histoires personnelles vraiment riches, qui vont s’entremeler les unes aux autres pour aider chacun et chacunes à évoluer. Que ce soit Aquamarine et son enfermement dans la vengeance, Arima Kana™ et ses troubles quant à sa place dans une industrie qui l’a dévorée ou bien Akane et ses amours pour la psychologie, tout le monde a un rôle clair, tout le monde a son moment fort et tout le monde a quelque chose à dire, a un sujet à amener.

Bref, pour une série nommée Oshi no Ko, des étoiles y’en a étrangement pas qu’une. »

4^e – Tengoku Daimakyô

Scénario : Makoto Fukami, d’après le manga de Masakazu Ishiguro

Mad Dog: « Tengoku Daimakyo cochait tout les trucs que j’aime pas : du gore, de la violence aussi bien physique que morale, du post-apocalyptique… et pourtant j’ai trouvé ça passionnant de bout en bout. J’aime beaucoup comment il réussi à être parfois chill dans un univers qui n’est absolument sûr pour personne. Le pire, c’est que c’est selon moi, l’un des oeuvres de post-apo qui montre de façon la plus réaliste et humaine, ce qui se passerait en cas d’effondrement de la société. »

Amo: « Excellent univers, chouettes personnages – pour moi la vraie grande qualité de la série est de réussir à alterner en permanence entre deux intrigues sans jamais nous perdre et sans jamais ruiner son rythme. Toujours très frustré que la série se conclut à un moment critique, sans nous donner la certitude d’une saison 2, mais écoutez c’est une douleur auquel, hélàs, le monde de l’animation commence à m’habituer. »

Shiro: « Une bonne maîtrise sur le déroulement du récit ainsi que pour la façon de maintenir le mystère sur « deux histoires ». »

Lucano: « L’une de mes écritures préférées de l’année car elle est vraiment très riche. Un monde post-apocalyptique dont la série réussit à nous donner envie d’en apprendre plus même si on est souvent dans un flou constant. Comme le pensionnat, qu’on ne voit pas souvent, qui est toujours passionnant et intriguant à suivre, surtout que ce pensionnat à un lien avec un des deux protagonistes pendant que l’autre protagoniste est assez complexe et super intéressant à découvrir même s’il reste un détail dont iel-même ne sais pas, qui est pourquoi, iel est dans cette situation à cause d’un certain docteur. D’ailleurs, l’anime arrive facilement à nous attacher aux deux protagonistes qui sont souvent face à des situations où parfois ils sont impuissants et donc on est très émotionnellement investi et ça c’est bien. Oui malheureusement Tengoku Daimakyo nous fait poser beaucoup de questions dont on a pas encore les réponses pour certaines donc il y a un mélange de frustration et de hype mais contrairement à beaucoup de série où, malheureusement, on peut être désintéressé par le fait de ne pas avoir les réponses, en tout cas pour moi, Ici je suis toujours happé par l’écriture et j’ai très envie d’une saison 2 on va pas se mentir. Dernière chose, l’épisode avec le chirurgien, dans mes veines tellement que c’était beau. »

 

3^e – Les Carnets de l’Apothicaire

Scénario : Norihiro Naganuma et Yūko Kakihara, d’après la série de romans de Natsu Hyûga

 

esteban82: « Forcément ça vient d’un light-novel lui même très bien écrit et qui reprend un style littéraire connu et reconnu (roman « policier », intrigues et enquêtes) en le transposant pour nous dans un univers oriental bien différent de celui qu’on trouve dans les œuvres occidentales en général. C’est la grosse réussite de la série d’avoir su bien adapté les romans à ce niveau-là… »

Amo: « Je vais un peu redire la même chose que pour Oshi no Ko: l’intrigue principale des Carnets de l’Apothicaire est sympathique sans forcément être flamboyante, idem pour les mystères proposés – même si j’apprécie l’idée de relier les différentes enquêtes entre elles dans le dernier quart. Ce qui va vraiment porter la série va encore une fois être un très bon casting de personnages, principalement le duo MaoMao/Jinshi qui à deux portent vraiment la série sur leurs épaules – et leur grenouille, pour l’un d’entre eux. »

 

2^e – Vinland Saga (saison 2)

Scénario : Hiroshi Seko, d’après le manga de Makoto Yukimura

Loos Guccreen: « Frieren en top1 c’est legit mais Vinland Saga 2 ça l’aurait été aussi, et ce uniquement pour l’évolution de Thorfinn. Une des grandes forces de l’écriture de Vinland Saga c’est que Thorfinn commence comme un homme de son époque, même s’il est un peu trop belliqueux un peu trop tôt pour son propre bien, et va avancer de manière remarquable alors que son environnement stagne derrière lui. On le voit un peu à la fin de la saison 2, on le verra encore plus par la suite mais la grande oeuvre de sa vie sera de tirer son entourage vers le haut tel un messie. Insérez ici le parallèle avec la bible de votre choix. »

Lucano: « Honnêtement, à la fois je me dis que c’est un peu dommage de pas le voir premier puisque vraiment Vinland Saga Saison 2 rime avec excellente écriture mais bon le premier mérite tout autant et vraiment pour le coup. Mais voilà Vinland Saga Saison 2 est la Némésis de Vinland Saga Saison 1, très peu d’action, beaucoup de dialogues, presque un seul et même lieu, c’est assez fou de voir l’œuvre prendre cette direction après ce qu’on a vu dans la saison 1. Cette saison 2 met en scène plusieurs personnages qui auront un développement, une évolution pointilleuse comme, le protagoniste, Thorfinn ici devenu esclave qui au final sera bien plus “libre” que lorsqu’il était esclave de sa vengeance. Et je pourrais faire un énorme pavé pour parler de chaque personnages qui composent l’édifice mais bon vous l’avez compris l’écriture de Vinland Saga Saison 2 est d’une maîtrise folle. »

 

 

1^er – Frieren

Scénario : Tomohiro Suzuki, d’après le manga de Kanehito Yamada (scénario) et Tsukasa Abe (dessin)

Shiro: « Que dire hormis que le storyboard a sublimé le manga . »

Lucano: « Après un top 2 qui était un gros morceau prenant un autre gros morceau. En réalité, je ne sais même pas si je vais réussir à rendre justice à l’écriture de Frieren tellement que c’est qualitatif mais tout le temps. Chaque épisode à soit un personnage, un objet, une situation qui va nous plonger dans une mélancolie, une nostalgie d’un monde ou de personnages qui n’appartiennent pourtant qu’à la fiction mais dont notre attachement émotionnel sera pratiquement toujours au rendez-vous. Le tout jonglant entre passé et présent à l’aide de notre elfe Frieren qui se fait souvent ses flashback (elle ne sera pas la seule d’ailleurs), tout en restant très digeste pour le spectateur comme par exemple la fois où Frieren se remémorer qu’Himmel lui disait qu’il aimait bien lire les résultats des Minorin ha…. Je chiale putain. »

Loos Guccreen: « Un autre top2 où les deux entrées sont assez interchangeables (même si je mettrais aussi Frieren en 1). Quelle qualité ! Je disais plus haut (je ne sais pas si ça a été retenu dans l’article) que Frieren est un anime qui fera date, et je pense que autant il est incroyable tant visuellement que musicalement, autant je pense que c’est vraiment l’écriture qui va pousser Frieren au sommet. De manière générale on a eu une année vraiment qualitative sur l’écriture donc c’est d’autant plus remarquable d’arriver à se démarquer mais Frieren est tellement au dessus du lot qu’elle aurait été top1 quel que soit le palmarès en face. »

Yamakyu: « J’ai 1000 raisons de penser que l’anime *sublime* le manga, et je pense qu’une des plus grandes valeurs ajoutées de l’adaptation c’est que ça impose un rythme. Qu’on se le dise : j’aime le manga d’amour, c’est peu de dire que ça a été un énorme coup de coeur, mais je ne suis pas aveugle à plusieurs de ses faiblesses, et la manière dont le rythme fonctionne en faisait partie. Le manga veut qu’on passe du temps pour chill un peu et que les persos apprécient l’instant, mais en tant que lecteur c’est quelque chose qui a peu d’effet si tu lis vite/skippe les cases sans texte.
L’adaptation en anime -entres autres nombreuses choses qu’elle réussit- permet d’imposer un rythme qui permet d’apprécier les moments de silence, de songes et d’observation. Je trouve qu’on apprécie beaucoup plus la douceur du voyage, l’impact des rencontres et les conflits. J’ai beau avoir lu à répétition le manga avant et après la diffusion, il y a beaucoup de scènes (et y compris des grands moments) que j’ai l’impression d’avoir redécouvert. Pas parce que j’avais « oublié », mais parce que certaines séquences demandent un timing et un rythme juste pour avoir de l’impact, et l’adaptation apporte exactement ça »

esteban82: « Bien que j’ai trouvé l’entrée en matière un peu lente sur les premiers épisodes c’était nécessaire pour bien développer les personnages et la série bénéficie par la suite d’une écriture très solide… »

 

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La série animée qui nous a impressionné de part sa technique, son animation, sa réalistion, ses sakugas. Ces prix se concentrent uniquement sur l’aspect technique. (Les extraits visuels utilisés pour cette catégorie proviennent de Sakugabooru.)

5^e – Uma Musume: Road to the Top

Réalisateur : Cheng Zhi Liao
Directeurs en chef de l’animation : Jun Yamazaki, mosh, Shunji Akasaka, TOMATO
Studio : CygamesPictures
Source du cut : ép. 4, animation par Takeshi Maenami

 

Shiro: « 4 épisodes vraiment plaisant à regarder du fait d’une animation maîtrisée. »

Amo:« Bon avec « seulement » 4 épisodes, c’est peut-être plus facile d’offrir un haut niveau de qualité d’animation à rythme constant que pour une série plus classique mais force est de constater que le « haut niveau de qualité d’animation » est vraiment très haut. Au point que quand la saison 3 est arrivée six mois plus tard, malgré là aussi un très très solide niveau technique, les courses paraissaient un peu plus fades que par rapport à Road to the Top. »

Yamakyu: « Road to the Top a un atout majeur, et c’est son aptitude à être *UN SPECTACLE*. Et boy, quel spectacle phénoménal. Par rapport à l’anime Umamusume, où même les moments les plus impressionnants (Rice Shower, my beloved) sont finalement assez « sages », ici on prend toutes les libertés pour nous en mettre plein la vue. Et c’est *si bon*.

Quand je repense aux moments forts des courses qu’on nous a offert là Et ce, dès le premier épisode ! L’intensité de la compétition a été clairement mis au niveau 11, l’énergie des coureuses transparait à chaque instant, les jeux de lumière excellent à mettre en valeur les personnages et les effets utilisés pour signifier la vitesse (la pression de l’air, les lueurs dans les yeux, le « motion blur », etc) sont du meilleur goût. C’est un vrai plaisir à mater. Le climax de chaque course est absolument délicieux.

Certains plans sont particulièrement saisissants. Je ne vous cache pas que parfois je me fais un petit kiff et re-mate spécifiquement le traveling descendant du dernier épisode (Kikka Sho), où on part des gradins pour zoomer sur Narita Top Road qui entame son méga sprint. Ce plan fait une transition de 3D à 2D pratiquement flawless grâce à l’effet de pression de l’air, et l’ensemble s’en retrouve juste. OUF. Franchement, je trouve ce plan en particulier tout simplement vertigineux, il me scotche à mon siège.

Et c’est qu’un exemple parmi tant d’autres…

Umamusume Road To The Top était vachement bien globalement, mais il a clairement misé sur un truc : être un specatcle. Et il excelle à ça. Le niveau d’exécution est démentiel. Ca me fume de me dire que c’est des humains qui ont animé ça, but here we are. J’espère que je ne m’en remettrais jamais »

4^e – Demon Slayer : Le Village des forgerons

Réalisateur : Haruo Sotozaki
Directeur en chef de l’animation : Akira Matsushima
Studio : ufotable
Source du cut : ép. 10, animation par Hironori Tanaka

 

Yamakyu: « Le problème (???) avec Demon Slayer c’est qu’il est tellement fou visuellement qu’il met la barre super haut pour lui même, ce qui fait que je ne sais plus apprécier à quel point il est spectaculaire. Merci les Minorin de me rappeler à quel point on a vraiment bien bouffé dans ces scènes d’actions, parce qu’ironiquement elles sont tellement ouf que bah, elles sont pas facile à mettre en valeur Je sais pas si ça fait sens mais, dans la S1, le combat final, je crois qu’il restera dans les mémoires. Dans l’arc du Quartier des Plaisirs, le fight final il était visuellement démentiel (je veux pas rentrer dans la discussion de « animation VS effets visuels » je m’y connais pas assez ; ma take c’est que mes yeux disent que c’était ouf) et ça te scotchait à ton siège. Là dans l’arc du Village des Forgerons le level est tellement haut globalement qu’il y a peu de scènes qui sortent du lot (mais il y en a). Et ça me FUME de me dire que c’est pas parce que l’animation est mauvaise, mais au contraire que c’est parce que le niveau maximum et le niveau minimum sont si proches et si élevés. Mais yes, à mes yeux on en est là. C’est vraiment impressionnant. »

Amo: « Toujours ce mélange très intéressant d’animation traditionnelle, d’animation 3D et d’usages assez forts de FX, que ufotable continue de développer avec amour depuis une quinzaine d’années. C’est toujours très riche, ça permet toujours des petites réussites en terme de mise en scène (caméras qui tournent à volonté) et c’est toujours solidement maîtrisé. On est sur une formule qu’on connaît bien maintenant !

esteban82: « Se référer à mon commentaire sur la BO : Arc moins intéressant et pourtant animation et OST toujours au top. »

 

3^e – Tengoku Daimakyô

Réalisateur : Hirotaka Mori
Directeur en chef de l’animation : la série crédite une quarantaine de directeurs d’animation, mais aucun directeur en chef
Studio : Production I.G
Source du cut : ép 1, animation par Shuuto Enomoto

 

Lucano: « Une animation très soignée dans les interactions des personnages et également l’action proposée par l’œuvre,tout est si fluide et expressif. Une troisième place complètement mérité car Tengoku Daimakyo n’a pas à rougir de sa richesse de son animation qualitative. »

Amo: « Y’a quelques séquences vraiment ahurissantes en terme de dynamisme et de richesse, avec quelques séquences d’action vraiment époustouflantes. Mais étrangement je retiendrais plus un des épisodes de la série, un de mi-saison, où le style d’animation change radicalement par rapport aux autres, offrant aux personnages beaucoup de mouvements et de petites mimiques assez hilarantes, dignes d’une série Trigger. C’est fun et j’aime bien quand l’animation c’est fun ! »

 

2^e – Jujutsu Kaisen (saison 2)

Réalisateur : Shôta Goshozono
Directeur en chef de l’animation : Reina Igawa, Yuriko Ishii, Sayaka Koiso, Ya Zhi Lu, Mitsue Mori, Hiromi Niwa, Shun, Takako Shimizu, Kazutaka Sugiyama, Sota Yamazaki, Yosuke Yajima
Studio : MAPPA
Source du cut : ép. 17, animation par Hironori Tanaka, Saucelot, Takumi Sunakohara & Vincent Chansard

 

Mad Dog: « Le plus dingue avec Jujutsu Kaisen saison 2, c’est pas que chaque épisode alignait dinguerie sur dinguerie dans les combats chaque semaine… c’est que les animateurs disaient sur Twitter qu’ils ont dû bacler le travail et qu’à la base ça devait être bien meilleur que ça. »

Lucano: « Masterclass, c’est ce que disent les gens de Twitter anciennement X, ont-ils tort? Non, puisque c’est vrai qu’au vu du nombre de castagnes illustrées dans l’œuvre, visuellement ça envoie un max même si malheureusement des cruch ont eu lieu et il y a certains plans d’épisodes où c’est pas terminé et c’est dommage parce que, en général, on en a pour nos yeux même si ça peut être vu comme du gros flex. Personnellement, je recommande l’épisode 13 de cette saison 2 de Jujutsu Kaisen qui restera ancrée dans mon âme tellement que c’était magnifique ce combat avec ses effets de néon lumineux sur les deux adversaires, c’était magique. Donc une deuxième place amplement mérité pour Jujutsu Kaisen 2. »

Loos Guccreen: « Un anime payé le prix du sang, aux antipodes du top1 en termes de planification. Le prix a été payé et le résultat est là, c’est un des plus beaux animes que j’ai vu de ma vie. Y’a des séries qui ont des épisodes sakuga, là on est plus proche de la série sakuga. Mais plus jamais ça Mappa svp parce qu’à un moment à ce rythme vous allez vraiment avoir des morts sur la conscience. »

1^er – Frieren

Réalisateur : Keiichirô Saitô
Directrice en chef de l’animation : Reiko Nagasawa, assistée de Yuri Fujinaka (ép. 22) et Takasemaru (ép. 22, 28)
Studio : Madhouse
Source du cut : ép. 26, animation par Vercreek

esteban82: « Un niveau de détail assez saisissant pour cette série, même sur des plans calmes où ils auraient pû le faire à l’économie… Non, c’est toujours costaud et propre… »

Yamakyu: « Énième raison pour laquelle j’aime cette adaptation : la représentation de la magie. Et là je ne parle pas des scènes d’actions, genre les fights et tout (mais boy quels fights, j’y reviendrai brièvement), mais juste voir la magie en mouvement. Les boucliers, le zoltraak (et en particulier les gatlings de zoltraak de Fern mdr), le truc de Übel que je n’essaierai pas d’orthographier, et bien d’autres. Les auras des mages aussi. Tout ça c’est des choses que je ne trouvais pas super bien illustré dans le manga, et que j’ai été RAVI de voir montré ainsi.
Il y a ça, et il y a toute la valeur ajoutée de voir les chorégraphies se jouer. C’était particulièrement précieux pour mettre en valeur la force de Stark, car pour le coup -à mon avis- le manga n’y parvenait pas vraiment, avec ces affrontements un peu statiques. Et là, pfiou, rien que d’avoir les mouvements ça donne tellement d’énergie aux comabts. Et ne me lancez pas sur les libertés prises pour crééer de la diversité et des nuances dans les chorégraphies ; typiquement, le fight entre Fern et Lügner là ? *They didn’t need to go that hard*. But it does, et c’est pour le mieux Et c’est qu’un exemple parmi énormément d’autres. La chasse au dragon de Stark c’est pareil, et j’en passe.
Le soin apporté à l’anime le rend viscéralement plaisant à regarder »

Loos Guccreen: « Frieren c’est pas juste un anime ultra qualitatif sur l’écriture, il a en plus eu la chance d’avoir toutes les bonnes fées qui se sont penchées sur son berceau. Ca a donné lieu à une production ultra saine et un résultat incroyable. Quand c’est calme, c’est beau, quand c’est agité, c’est incroyable. »

Amo: « Les séquences de baston sont super bien mais j’adore aussi la qualité d’animation apportée sur les séquences plus « tranche de vie » – il y’a du mouvement dans tous les coins, les décors sont rarement figés avec souvent des foules en arrière-plan, les protagonistes font des mouvements fluides et naturels, Frieren invoque des golems qui font du break-dance… L’animation est vraiment soignée à tous les niveaux, et c’est en ça à mon sens que la série mérite amplement cette première place malgré une solide concurrence. »

Lucano: « Nan mais stop, rien que l’animation où la protagoniste Frieren, qui caresse une fleur, est ancrée dans mon âme, et encore, c’est juste l’épisode 2, par la suite, il y a pleins d’autres animations magiques que je me mets en intraveineuse sans hésiter. Frieren c’est juste beau de A à Z que ce soit les interactions des personnages, les moments touchants ou l’action, tout respire et transmet des émotions, ça a de l’âme, il y a de la vie, c’est juste magnifique. Une première place complètement méritée pour Frieren. »

 

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La série animée qui a le plus impressionné par son aspect visuel. Design des personnages, qualité des décors, beauté de l’ensemble… tout cela, ça entre en ligne de compte. (Pour des raisons de temps nécessaire, les images sont issues des génériques et des épisodes 1 à 3/4.)

 

5^e – Skip & Loafer

Direction artistique : e-caesar
Création des décors : Studio Easter
Character design : Manami Umeshita, d’après un charadesign original de Misaki Takamatsu

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Lucano: « La Direction Artistique de Skip & Loafer est à l’image de l’œuvre, c’est doux et mignon avec une myriade de couleurs mais pas trop pétante pour garder le côté apaisant de ce que veut proposer la série. La DA de Skip & Loafer est efficace et elle est une belle entrée de ce top. »

esteban82: « Le style de cette série lui donne un côté à la fois loufoque, sympa et très mignon qui lui va bien ! »

4^e – Tengoku Daimakyô

Direction artistique : Yûji Kaneko
Création des décors : Aoshashin, Art Studio Zao, FSE Company, Gifu Kogyo Vietnam, Ogura Kobo, Studio Pablo, Studio Recess, Sunrise Arte
Character design : Utsushita, d’après un charadesign original de Masakazu Ishiguro

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Amo: « Couleurs et lumières incroyables, chara-design super rafraîchissants, quelques plans assez fous – Tengoku Daimakyo était vraiment un bonbon visuel. »

Lucano: « Tengoku Daimakyo réussit, avec sa DA, de faire ressentir la froideur de ce monde post-apocalyptique entre les décors plus entretenus ou dont la nature à repris ses droits et le design horrifique de ces choses dont on ne connaît pas leur origine rajoute une chouette ambiance d’incertitude. Le tout, gardant des personnages très expressifs aux niveau du visages surtout pendant les petits moments de comédie. Tengoku Daimakyo m’a particulièrement marqué pour ça, me laissant de magnifiques plans en tête comme un plan qui met en scène un climat bien froid. »

 

3^e – Oshi no Ko

Direction artistique : Tetsuya Usami
Création des décors : Studio Easter
Character design : Kanna « kappe » Hirayama, d’après un charadesign original d’Aka Akasaka × Mengo Yokoyari

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esteban82: « Doga Kobo nous a toujours habitué à produire de belles séries et tient là son bijou. Ca sublime le manga. Et cette image de la scène importante à la fin du premier épisode (vous voyez de laquelle je parle je pense) résume cela tellement bien. »

Lucano: « Quand on me dit Direction Artistique, pour Oshi no Ko, la première chose que je me dis bah c’est coloré et jolie mais ça va pas plus loin. Cependant c’est vrai que certains moments de l’anime contrastent de manière inhabituelle avec la DA de base et il me vient également en tête l’épisode sur le cyber harcèlement qui est d’une vraie beauté alors que j’ai l’impression que tout le monde l’a oublié. Contrairement à la scène de concert qui reste inoubliable pour beaucoup et c’est compréhensible vu le festival coloré que nos yeux savourent. »

 

2^e – Les Carnets de l’Apothicaire

Direction artistique : Katsumi Takao
Création des décors : ARED, Bean Tree, GKV Studio, KJ Studio, OLM Digital, Studio Jack
Character design : Yukiko Nakatani, d’après un charadesign original de Touko Shino

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Lucano: « Les Carnets de l’apothicaire est coloré mais a surtout des décors et des tenues magnifiques qui ont charmé les membres du jury, issant les Carnets de l’Apothicaire à une belle deuxième place. »

esteban82: « Là aussi, on reste sur une direction artistique très lisse et classique mais qui convient tellement bien à l’image qu’on se fait d’une série d’intrigues dans la « Chine » médiévale. »

1^er – Frieren

Direction artistique : Sawako Takagi
Création des décors : Deho Gallery, Nara Animation, PEEC Animation, Room’s Studio, Studio Wyeth
Character design : Reiko Nagasawa, d’après un charadesign original de Tsukasa Abe

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Lucano: « Frieren encore première place, bah honnêtement oui l’œuvre mérite, c’est vraiment le plus belle animé de l’année 2023. Frieren a des mises en scène avec des jeux de lumières, des personnages expressifs, des décors et panorama magnifiques, il y a un même un super effort d’architecture des différentes structures d’une ville ou d’un village. Franchement Frieren c’est juste de toute beauté. »

esteban82: « Les mondes fantasy/médiévaux, ça permet souvent d’obtenir des directions artistiques forts : C’était le cas par exemple récemment avec Ranking of Kings. Là, pour Frieren, c’est sans doute beaucoup plus classique mais c’est tellement parfait dans ce style classique. La série est réellement belle, quelque soit le plan, quelque soit la scène. »

 

 

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Les animés de 2023 qui, avec ou sans chapeau, nous ont le plus amusé par leur efficacité ou leur originalité et nous ont permis d’un peu mieux comprendre pourquoi l’humour c’est rigolo.

5^e – Zom 100: Bucket List of the Dead

Réalisateur : Kazuki Kawagoe
Studio : BUG FILMS
Adapté d’un manga de Haro Asô et Kôtarô Takata

 

Lucano: « C’est juste l’éclate totale Zom 100, on suit des couillons qui veulent juste se faire kiffer dans un monde de zombies post-apocalyptique plus colorés que leur ancienne vie au boulot. Franchement si vous voulez un animé avec 80% d’humour et 20% de choses plutôt touchantes, vous allez trouver votre bonheur avec cette entrée du top 5 bien mérité. »

Amo: « Beaucoup de blagues à base de gens tous nus, ce qui finalement nous ramène à des bases de l’humour qu’il fait plaisir de retrouver. »

4^e – Skip & Loafer

Réalisatrice : Kotomi Deai
Studio : P.A. Works
Adapté d’un manga de Misaki Takamatsu

 

Lucano: « Skip & Loafer est drôle, mais c’est pas de l’humour excessif donc on rit rarement aux éclats devant la série. Cependant, c’est ce que j’appelle l’humour sucré, c’est surtout doux, on est content, on ressort joyeux d’un épisode de Skip & Loafer, on sourit et je souris pour cette belle quatrième place bien méritée pour Skip & Loafer. »

Yamakyu: « Sans être nécessairement toujours très drôle (dans le sens « ha ha ha ha je rigole »), Skip & Loafer est excellent pour te mettre un immense smile sur le visage, et te le faire garder jusqu’à la fin de l’ending. Je ne dis pas qu’il n’est pas drôle cela dit. Ce n’est juste pas ce pour quoi je le retiens. Mais impossible d’ignorer les bonnes rigolades, car il faut dire les choses comme elles sont : c’est un de ces animes qui maitrisent très bien son humour et le timing des gags »

esteban82: « Pas forcément la série la plus drôle pour moi cette année mais avec un personnage comme Mitsumi, ça engendre forcément beaucoup de raisons de sourire ! »

3^e – SPY x FAMILY (saison 2)

Réalisateurs : Kazuhiro Furuhashi, Takahiro Harada
Studios : CloverWorks × Wit Studio
Adapté d’un manga de Tatsuya Endo

 

Lucano: « Spy x Family 2 à le format pour de la bonne comédie, c’est souvent 2 ou 3 voir 4 petites histoires en 20 minutes, pas réellement liées entre elles ni intrinsèquement reliés au fil rouge. Mais, c’est accessible, imaginons ça passe à la télé et tu tombes sur une de ses petites histoires et tu passes un bon moment. Cependant, ces petites histoires peuvent être très inégales et justement surtout quand, selon moi, l’arc sérieux de cette saison, donc là où y a de la super action et du drama en veux tu en voilà, et bah c’est le moment où il y a les meilleurs vannes de la saison et c’est vraiment TRÈS drôles. Donc, une troisième place logique pour cette saison 2 de Spy x Family. »

Mad Dog: « La petite pastille agréable du samedi. Même en ayant lu le manga, j’ai trouvé ça chouette de retrouver les personnages et j’avais hâte de voir ce que l’arc du Paquebot allait donner en animé. En même temps je fait partie des gens qui aiment bien l’adaptation des chapitres bonus : ça donne l’occasion de voir encore plus Bond, et il me faut ma dose de gros toutou. »

esteban82: « L’arc du paquebot est un des meilleurs dans le manga, résumant à la fois toutes les forces de l’oeuvre : Un slice of life action et humour… Donc forcément en version anime avec le talent des deux studios derrière, l’arc est encore meilleur ! Avec une Yor au top de sa forme ! »

Loos Guccreen: « Un des grands absents de ce palmarès, à peine mentionné ici alors que c’est une saison bien plus solide que la saison 1 mais que voulez-vous, le format hebdomadaire a ses limites. »

2^e – Kaguya-sama: Love Is War – The First Kiss That Never Ends

Réalisateur : Mamoru Hatakeyama
Studio : A-1 Pictures
Adapté d’un manga d’Aka Akasaka

 

Lucano: « Une seconde place solide pour seulement 4 épisodes. Et pour l’avoir vu dans une salle de ciné, je peux vous dire qui laisse pas une salle indifférente, surtout que oui, avec Kaguya-sama on passe par toutes les émotions mais c’est surtout le rire qui prime (même si ces 4 épisodes font quand même partie des plus touchants de l’oeuvre). Bizarrement, un certain cadeau a fait lâcher des fous rires à plus d’un. »

esteban82: « Kaguya-sama, la valeur sûre en comédie quelque soit son année de production. Je ne suis pas convaincu par contre que le découpage du film en mini-série est apporté quelque chose mais l’ensemble reste tellement drôle… Rien que la scène avec Kaguya-chan, c’est sourire et rire assuré ! »

Shiro: « Une série toujours aussi drôle à suivre après plusieurs années.  »

 

1^er – Les 100 petites amies qui t’aiiiiment à en mourir

Réalisateur : Hikaru Sato
Studio : Bibury Animation Studio
Adapté d’un manga de Rikito Nakamura et Yukiko Nozawa

Mathxxl: « Avant de redécouvrir la série au travers de son animé, j’avais oublié à quel point les  100 petites amies c’est une série qui est drôle.
Dès l’introduction des premières petites amies, la série embarque sur l’autoroute de l’absurde et du délirant pour ne plus s’arrêter sans se reposer uniquement sur son high-concept. Parce que ouais, l’auteur a l’air bien décidé à arriver à 100 un jour.

Et que serait une bonne comédie sans quelques passages plus touchants ? J’ai toujours particulièrement aimé le fait que malgré leurs personnalités délirantes, Rentarô ne demandait jamais à ses petites amies de changer qui elles sont. Cela amène de façon inattendue à quelques passages plus wholesomes qui sont toujours les bienvenus dans une série de ce type ! »

Amo: « Les 100 petites amies m’a pas mal rappelé l’énergie d’une série comme Baka to Test, avec son casting composé de crétins adorables et son humour mitrailiette, qui enchaîne les vannes à vitesse grand V tout en sachant faire preuve d’une grande variété pour ne pas nous gaver. Et puis parfois le rythme se calme, et on passe tout un demi-épisode à voir le héros mettre au point un stratagème inutilement compliqué pour que ses deux petites amies puissent avoir leur premier baiser en même temps. Vraiment drôle ! »

Loos Guccreen: « Oui ben oui hein. Quelque part c’est triste que Kaguya se fasse ravir la première place sur sa (probable) dernière saison, d’un autre côté ça montre qu’il y a une relève et ça c’est bien. Dans le schéma global Kaguya est probablement une meilleur comédie que les 100 petites amies (même si les 100 petites amies c’est très très bien), mais Kaguya n’a plus pour lui ce vent de fraîcheur si important pour une comédie. »

Lucano: « Ne vous fiez vraiment pas au titre qui laisserait penser que c’est un bête harem ecchi car c’est vraiment un banger mais il est surtout maître dans l’art de l’humour. C’est clairement, selon moi, la comédie de l’année 2023 tellement que c’est giga drôle, entre des personnages dont leur personnalité est basée, avec le curseur à fond, sur un cliché comme la Tsundere, la Deredere rendant beaucoup de situations très absurdes, ainsi que diverses références très bien placés, et également un humour très méta fracassant parfois le quatrième mur de manière éclatante et intelligente. Donc, lorsqu’une personne est très friande de parodie et de brisage de quatrième mur comme moi, évidemment que tu coches toutes les cases pour me mettre en PLS de rire. De plus, la série à chaque nouveau personnage, il réussit à être encore plus drôle et également plus mignon dans sa romance, c’est juste fou. »

 

 

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Parce que toutes les séries ne surgissent pas du néant, et que certaines se tiennent sur les épaules de leurs illustres prédécesseurs, nous avons choisi cette année de récompenser les meilleures suites.

5^e – Jujutsu Kaisen (saison 2)

Réalisateur : Shôta Goshozono
Studio : MAPPA

 

Lucano: « Une première partie, en 5 épisodes de flashback, très bien écrits et très profonds avec des petits moments légers très précieux car cela enchaînera avec un arc très nerveux, sans laisser le temps de respirer avec son nombre de combats aux visuels à couper le souffle… mais aussi à leur pauvres animateurs… Sinon, c’était quand même super cool Jujutsu Kaisen 2, pas si étonnant de le voir dans ce top 5. »

 

4^e – SPY x FAMILY (saison 2)

Réalisateurs : Kazuhiro Furuhashi, Takahiro Harada
Studios : CloverWorks × Wit Studio

 

Lucano: « Plus orienté comédie avec ces différentes histoires dans un même épisode partageant rire et joie. Cependant, un arc mettant en scène GRO BATO et la mafia saura ravire vos yeux avec ce magnifique feux d’artifices saupoudré d’action qualitatif. Comme pour Jujutsu Kaisen, ce n’est pas si étonnant de le voir dans ce top, vu la popularité et l’atmosphère fun que dégage l’œuvre. »

esteban82: « Le second cour de la saison 1 étant un peu faible que le 1^er (mais c’est aussi comme ça dans le manga), cette suite bénéficie de raconter un des arcs les plus réussis de la série. Ca reste toujours fun, rigolo et mignon et ça met en valeur le personnage de Yor qui méritait d’avoir enfin son arc à elle pour développer son histoire. »

 

3^e – Mobile Suit Gundam: The Witch from Mercury (part 2)

Réalisateur : Hiroshi Kobayashi
Studio : Sunrise

Kmeuh: « Un final peut-être un peu rushé au vu de la tension qui s’est installée pendant 24 épisodes, mais au global c’était très solide ! »

Shiro: « La saison 2 nous a offert une belle conclusion, un fait assez rare de nos jours dans l’animation japonaise. »

Lucano: « Cette partie 2 de Gundam: The Witch From Mercury s’est fait propulsé par la bonne lancée de la fin de la première partie, engendrant drama et tristesse, pauvre Bebou quand même, mais également du développement de personnages et des visuels qualitatifs en général, surtout pendant les combats de GRO ROBO. Malheureusement, la série méritait plus d’épisodes, nous laissant sur un épisode un poil rush rendant tout ce drama accumulé un peu simple dans sa résolution ce qui est dommage. Mais bon, c’est pas pour un épisode que les gens dont moi n’avons pas apprécié cette partie 2 sinon il serait pas à une belle troisième place. »

 

2^e – Kaguya-sama: Love Is War – The First Kiss That Never Ends

Réalisateur : Mamoru Hatakeyama
Studio : A-1 Pictures

esteban82: « Dans la continuité du manga et suite directe de la saison précédente, je considère plus ça comme le deuxième cour de la saison précédente qu’une réelle nouvelle saison, d’autant que son format hybride « film découpé en mini-série » renforce ce point je trouve. »

Lucano: « La thématique abordée sur la banalité au sein d’un couple, par ces quatres épisodes est vraiment de toute beauté. Elle est traitée avec un soin visuel et de mise en scène excellente tout en nous donnant la dose MASSIVE d’humour que l’on réclame car habitué de la formule Kaguya-sama. Une deuxième place à la fois étonnante dû à ses 4 épisodes mais qui reste cohérente vu la qualité récurrente proposé par Kaguya-sama. »

1^er – Vinland Saga (saison 2)

Réalisateur : Shûhei Yabuta
Studio : MAPPA

Mad Dog: « Pour le coup, si il y’a bien une série ou la séparation entre saison 1 et saison 2 est cruciale, c’est celle-ci. Après une première partie qui faisait la part belle aux guerres viking, on a une seconde partie qui nous montre les conséquences de ces guerres et nous renseigne sur la vie des esclaves et des fermiers dans le nord de l’Europe.
Et puis c’est étrange, mais avoir un animé qui non redit que l’esclavage c’est mal, en 2023, ça fait du bien. »

Amo: « Vraiment époustouflant. Le changement radical d’ambiance, d’échelle et de ton par rapport à la saison 1 désarçonne mais est si bien fait qu’on l’oublie très vite. Je ne pensais pas être autant passionné par un récit nous racontant le quotidien d’esclaves dans le Danemark de l’ère viking, mais la force des personnages, les rebondissements vraiment réussis et les liens faits avec la première partie offrent une saison d’anthologie, remplie de scènes incroyables et offrant une conclusion inspirante. »

Lucano: « Une première place méritée pour Vinland Saga qui brille de son écriture, pas pour rien qu’il est deuxième pour le prix Minorin de la meilleure écriture. Une réflexion que je me fais par rapport à Vinland Saga 2, c’est que le fait qu’il soit autant un contre pied à sa saison précédente bourré d’action et de violence, le rend très surprenant, d’avoir trouvé un si large public qui apprécie son côté plus posé et très verbeux mais pour le bien du développement et de l’attachement des différents personnages mise en scène dans presque le même lieu pendant plus de 24 épisodes. Les thèmes abordés et la manière dont ils sont traités est aussi très intéressant dans une époque qu’on a pas l’habitude de voir en animé. »

 

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Parce qu’il arrive parfois que des séries ne soit pas adaptées d’un support existant (manga, jeu vidéo, roman…), il nous a semblé intéressant de leur dédier cette catégorie.

5^e – Birdie Wing : Golf Girls’ Story (saison 2)

Réalisateur : Takayuki Inagaki
Scénario : Yôsuke Kuroda
Studio : Bandai Namco Pictures

Amo: « Cette saison 2 est porteuse d’une bonne et d’une mauvaise nouvelle: la mauvaise c’est que par rapport à la première y’a plus d’intrigue à base de mafia et de territoires à capturer grâce au pouvoir du golf. La bonne c’est que les enjeux dramatiques sont considérablement augmentés grâce à l’introduction d’une terrible maladie du golf, qui fait qu’on risque la mort si on fait trop de golf.  Birdie Wing c’est toute une aventure, vous l’aurez compris, mais je suis content de l’avoir découverte et de l’avoir ainsi vécue. »

Mathxxl: « Elles font du golf contre le monde, le capitalisme, la mafia et la maladie, et c’est déjà pas mal. »

Shiro: « Un animé sur le golf que j’ai bien aimé suivre dans sa globalité malgré une saison deux moins intéressante que la une du fait que le côté surréaliste ressort beaucoup plus.

Toutefois, le personnage Eve est vraiment appréciable à suivre grâce à son caractère et parcours atypique.  »

4^e – Aggretsuko (saison 5)

Réalisateur : Rarecho
Scénario : Rarecho
Studio : Fanworks

Mad Dog: « Un petit mot pour dire qu’après deux saisons en demi-teinte, la dernière saison d’Aggretsuko est super bien et qu’elle tient un véritable propos sur le travail au japon et sur la politique, un thème très rarement abordé en animé. »

esteban82: « Bonne conclusion à cette série vraiment sympa mais que je trouve sous-estimée et un peu oubliée. »

Shiro: « Une série toujours aussi déjantée malgré le côté sérieux qu’elle peut aborder. Toujours appréciable de suivre le quotidien de cette comptable fan de métal.  »

3^e – OVERTAKE!

Réalisateur : Ei Aoki
Scénario : Ayumi Sekine
Studio : TROYCA

 

Amo: « Excellentissime. Déjà parce que l’animé a parfaitement compris le sel du sport mécanique et des courses de monoplace en particulier, avec des courses réellement réalistes et tout de même remplies d’enjeux concrets, facile à comprendre grâce à un excellent travail de pédagogie et d’explication. Et puis en parallèle de ça, on a une immense intrigue qui tourne autour du 11 Mars 2011, qui va nous émouvoir à quelques reprises, et évoquer le sujet avec quelques séquences particulièrement fortes. Deux intrigues parallèles, donc, vraiment bien mélées et soutenues par un casting vraiment attachant. Overtake! est dans mon top 5 de 2023, son sujet et son peu de mise en avant l’a fait passer sous pas mal de radar mais – vraiment – c’est une excellente série.

Lucano: « Un animé de sport mécanique de F4 et en vrai pas totalement, qui était vraiment très cool. Déjà visuellement, bon y a de la 3D ok tier pour les véhicules mais l’animation 2D est d’une propreté et rend les personnages super vivants, surtout un certain personnage féminin qui est suranimé pour nous faire rire. Sinon, Overtake! réussi à être accessible même à des gens qui n’y connaissent pas grand chose comme moi, où j’ai appris pas mal de choses sur le sport mécanique alors que pas tous les épisodes sont forcément centrés sur la F4. Car oui il y a un super épisode de marathon et également un personnage photographe, qui sera au centre de l’histoire dû à son vécu passée pendant un certain tremblement de terre au Japon. En tout cas, Overtake! a été une grosse surprise de l’année en étant intéressant avec la myriade de personnages passionnant à voir évoluer, douter ou se défier, en étant très profonds, nous laissant parfois sur des fins d’épisodes très poignant émotionnellement. Franchement allez le voir. »

2^e – Buddy Daddies

Réalisateur : Yoshiyuki Asai
Scénario : Vio Shimokura, Yūko Kakihara
Studio : P.A. Works

Mad Dog: « Comme tout le monde je pensais que ça serait un clone un peu nul de Spy X Family et au final je suis tombé sur une chouette comédie d’espionnage avec une enfant qui, pour une fois, se comporte vraiment comme une enfant : elle boude, elle rit très fort, elle hurle, elle comprend pas trop ce qui arrive autour d’elle et elle chamboule totalement la vie de ces deux tueurs à gages. »

Amo: « Turbo fun. Ptet un peu déçu que y’ait finalement très peu de séquences d’action, mais l’excellente alchimie entre ces deux papas potes et cette gamine sur-alimentée en énergie fonctionne du tonnerre sur la longueur. »

Lucano: « Mettant en scène deux assassins qui vont devoir s’occuper d’une gamine très très énergique qui va créer un désordre pas possible dans leur vie de colocation. Donc, on a 3 personnages très drôles qui vivront des situations cocasses pendant leur missions à cause de la gamine ki fé lavion. Cependant, on va pas se mentir, c’est surtout au début de la série que ces situations interviennent car la série est plus centrée sur la famille et offre des moments très doux et touchants. Les emotiongues sont présents dans cette famille dont le couple homoparentale s’éloigne de leurs vies d’assassins. Buddy Daddies donne donc des goods vibes de la famille, et également de l’action, au final rare, mais d’une très bonne qualité visuelle. Ma série Originale préférée tellement que j’ai été très émotionnellement investi à cette famille drôle et touchante, je recommande fortement Banger Daddies, comme j’aime bien l’appeler. »

Shiro: « Deux hommes issus d’un milieu douteux se voient conférer la garde d’une petite fille énergique, ce qui conduit à des péripéties farfelues et amusantes à suivre.  »

 

1^er – Mobile Suit Gundam: The Witch from Mercury (part 2)

Réalisateur : Hiroshi Kobayashi
Scénario : Ichiro Okouchi
Studio : Sunrise

Kmeuh: « Une très solide porte d’entrée à l’univers Gundam ! Les persos ont chacun un vrai caractère propre (la bise Chuchu), l’intrigue est peut-être moins prise de tête qu’une série Gundam habituelle mais elle est clairement pas inintéressante, les phrases d’actions sont topissimes tout ça sur une OST bien épique qui défonce et qui fait péter les choeurs. »

Amo: « Comme James Bond dans le monde du cinéma, Gundam est une franchise assez pratique pour juger de « l’époque » et des tendances de la japanimation. Witch from Mercury porte le long de ses 24 épisodes l’identité de l’animation japonaise de 2023 avec son rythme beaucoup plus rapide et son casting, paritaire, sur lequel la majorité des efforts semblent s’être portés: designs clairement très travaillés, offrant à tout ce petit monde des looks très mémorables (Chuchu, à jamais dans nos coeurs) mais aussi des écritures poussées, avec beaucoup de mini-intrigues et de développement dans tous les sens. Pour une série de « seulement » 24 épisodes, Witch from Mercury réussit avec brio à nous faire aimer tout son casting, pourtant très large, et je ne nierais pas une frustration de ne pas en avoir plus – 36, ou 48 épisodes, avec une base comme celle-là, ça aurait été encore meilleur. Mais, eh, ce que j’ai est déjà très bien donc je vais pas cracher plus longtemps dans la soupe… La soupetta…

Lucano: « Du drama en veux-tu en voilà. Entre la protagoniste, Suletta Mercury, qui à chaque épisode, se prend un poignard émotionnel divers et variés. Une Miorine qui se fait manipuler pour protéger sa fiancée, sacrifiant beaucoup trop choses qui la dépasse. Ou encore Guel, qui est un sac à la base, qui traverse les horreurs de la guerre sur une Terre en tension permanente. Beaucoup de choses pas très joyeuse se passe dans cette partie 2 mais c’est pour le bon développement de ces diverses personnages, certains, attachant comme Guel qui, si tu fais une comparaison entre l’épisode 1 et le dernier, on revient de très loin. De plus, même si rares sont les combats de Gundam, lorsqu’ils sont présents, franchement, ils envoient un max. Honnêtement une première place méritée car une majorité d’épisodes, vraiment très bon, voir excellent, se succèdent mais se terminant malheureusement sur un dernier épisode un peu rush et facile, par rapport à la menace qui a été créé le long de ces épisodes fort passionnant à suivre, ce qui est dommage mais reste une super série à visionner. »

 

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« À quel anime aimeriez-vous que plus de monde jette un œil ? » Une question cruciale à laquelle le jury s’efforce, cette année encore, de répondre.

5^e – Insomniaques

Réalisateur : Yûki Ikeda
Studio : LIDEN FILMS

Amo: « Le manga est une de mes romances favorites, l’adaptation animée fait le taf – elle parvient à trouver la bonne ambiance et les bons tons pour les séquences nocturnes, nous emmenant en compagnie des héros dans l’exploration de ces nuits japonaises sereines qu’on ne voit finalement que très peu ailleurs. Les qualités de la série sont donc les mêmes que pour le manga, bien conservées – et le développement de la relation entre nos deux personnages insomniaques et un peu pétés par la vie saura aussi bien vous charmer ici que dans l’oeuvre d’origine. »

Lucano: « Un animé très calme qui possède de nombreux moments très doux et reposant voir également chou, de nuit, avec ces personnages combattants leurs insomnies mais aussi fascinés par les différents panorama nocturne magnifiques rendant la vie de nuit plus vivante que le jour. Une romance qui est passée sous les radars alors que c’est quand même bien sympathique et apaisant. »

Yamakyu: « Une excellente surprise. Je ne connaissais pas du tout le manga d’origine, mais l’idée générale de l’histoire a tout de suite attiré mon attention et à partir de là ça a été de surprise en surprise, au gré de la diffusion. Je ne saurais juger de la qualité de l’adaptation, mais j’ai été comblé par ce qu’elle a offert. L’anime propose des développements que j’ai trouvé super intéressants pour ces deux adolescents et leur entourage. Le concept d’avoir deux personnages qui ne peuvent réellement s’exprimer que dans l’obscurité de la nuit en compagnie des étoiles, déjà je trouve ça intelligent et plutôt nouveau… et ça a donné lieu à tellement de si bons moments et développements. C’est le genre d’anime que j’aimerai complètement oublier pour le redécouvrir, car il n’était pas simplement beau, doux et chaleureux… il était aussi captivant et original dans son récit. Un véritable coup de coeur. »

 

4^e – BanG Dream! It’s MyGO!!!!!

Réalisateur : Koudai Kakimoto
Studio : SANZIGEN

Amo: « Être fan de rock c’est un peu être fan de drama, parce que honnêtement c’est un monde où y’a de quoi faire ! Que ce soit Black Sabbath, Oasis ou Panic at the Disco, les histoires de troubles entre les membres sont parfois autant passionnants que la musique produite – c’est ce message qu’illustre donc parfaitement Bang Dream It’s MyGO ! Quatre héroïnes pétées par des traumatismes passés, plus un chat, font équipe bon gré mal gré pour créer un groupe qui va leur servir un peu de thérapie commune – souvent dans la douleur et dans les maladresses. Ca donne une série très dynamique, qui offre un chouette développement de ses personnages et le conclut souvent grâce à des séquences de concert parfaitement intégrées au sein du récit, avec des supers chansons et surtout une force émotionnelle assez riche. Vraiment rigolo que MyGo soit sorti six mois avant Girls Band Cry tant les séries partagent de nombreux points communs – c’est une bonne période pour aimer les animés de rock ! »

Mathxxl: « La plupart des personnes qui ont regardé l’animé de MyGO jusqu’au bout s’accordent globalement à dire que c’est super bien.
Mais étant un produit de la franchise BanG Dream et entièrement en 3D, il a pu décourager rapidement ceux qui étaient étrangers à la franchise jusqu’alors. Je le sais parce qu’au départ j’ai été dans cette situation, n’osant pas franchir le pas face à une franchise dont on compte déjà divers saisons et films. 

Donc je peux également affirmer que c’est complètement à tort : aucun besoin de connaissances préalables pour profiter de cet animé. Les références sont minimes et on se concentre sur l’introduction d’un tout nouveau groupe et des obstacles que chacune va devoir surmonter pour aboutir à la formation de leur groupe.
Si le plus faible de la série reste dans ces 2 premiers épisodes, elle décolle rapidement par la suite pour culminer dans certains des meilleurs épisodes de l’année. MyGO est une super série dont il serait dommage de se priver ! »

3^e – The Magical Revolution of the Reincarnated Princess and the Genius Young Lady

Réalisateur : Shingo Tamaki
Studio : diomedéa

Yamakyu: « Une autre très bonne surprise, sur bien des aspects, mais à mon grand regret je n’ai jamais réellement su parler de ce qui m’a tant plu dans l’anime. Un truc par contre sur lequel je n’ai aucune difficulté à mettre des mots, c’est l’interprétation du trope de l’isekai.
MagiRevo c’est un de ces isekai qui fait très vite oublier que c’est un isekai. Genre, par design. C’est mentionné très brièvement, puis quasiment jamais après.
Mais le fait que ce soit un isekai s’avère être un plot point vachement bien amené et qui s’inscrit dans un enjeu lié au développement de la protagoniste. En réalité, ça m’a vaguement un peu rappelé Ascendance of a Bookworm, mais ici c’est amené et utilisé d’une manière complètement différente, et je ne l’avais absolument pas vu venir. C’était très rafraichissant, et une des (nombreuses) qualités de l’anime que je retiens le plus. C’est très facile à recommander, sauf si vous êtes mortellement allergique au yuri. »

Lucano: « Un isekai dans mes prix Minorin, mais nan, je suis chokbar! Bon en vrai le côté isekai est très vite mis au placard car on est plus sur de la romance lesbienne, qui m’a étonnée car l’audace était présente en montrant que c’est pas juste l’habituelle “elles sont très bonnes amies ^^”. Et cette romance avance via les situations politiques compliquées dans un royaume au sein d’un univers médiéval Fantasy avec ducoup des conflits donnant de l’action sympathique à suivre bon même si ok le dragon n’a rien à avoir avec la politique de ce royaume. Mais oui une série qui est vraiment passé inaperçu alors qu’elle est très chouette et complète qui sait et fait bien les choses. »

 

2^e – Les quatre frères Yuzuki

Réalisateur : Mitsuru Hongo
Studio : Shuka

Shiro: « Un de mes coups de cœur de cette année, c’était un plaisir de suivre le quotidien de ces quatres frères qui font tout pour s’entraider.  »

Lucano: « Un p’tit coup de cœur personnel, qui aurait pû se retrouver dans le top directions artistiques vu la grande variétés d’idées d’animation, pour soit accentuer l’humour ou la mélancolie de la scène. Comme par exemple deux personnages qui courent à une vitesse fulgurante se retrouvant dans des décors photos de rues japonaises défilant à la même vitesse que les deux couillons qui courent. Sinon l’animé propose divers personnages très attachants avec différentes histoires mêlant rires et tristesse mais qui se termine toujours par un bon gros sourire. Malheureusement vraiment passé sous les radars alors qu’il est visuellement très qualitatif et très wholesome dans les personnages présentés, je peux que le recommander. »

Mad Dog: « Ouf. Les quatres frères Yuzuki auront au moins UNE MENTION dans les prix Minorin. Pour moi c’était l’équivalent de « Bochi the Rock » l’an dernier : un petit animé tranche de vie qui comporte des chouettes personnages, de l’humour, des cut d’animation créatifs et qui devenait peu à peu l’un de mes rendez-vous les plus attendu de la semaine. Sauf qu’ici le miracle n’a pas eu lieu et tout le monde est passé à côté.

Par pitié, regardez les quatres frères Yuzuki. »

 

1^er – Undead Murder Farce

Réalisateur : Mamoru Hatakeyama
Studio : Lapin Track

 

Lucano: « Alrivé au deuxième arc la série nous projette en Angleterre avec plein de clan qui vont se retrouver dans une mêlée générale monstre provoquée, par Arsène Lupin, dont la mêlée en elle-même le dépasse complètement car on retrouve Sherlock Holmes, Moriarty, Jack l’éventreur et tellement d’autres personnages de roman, théâtre de cette époque qui s’entremêlent dans une bataille assez folle visuellement avec des chorégraphies d’actions cool et une direction artistique très bonne, qui nous envoie divers idées visuels très appréciables.

Undead Murder Farce est un excellent animé de l’année 2023, qui aurait pû être dans le top 5 des meilleures directions artistiques mais malheureusement, c’est pas pour rien qu’on le voit dans les plus sous estimé, et je serai dans le train de la hype si il y a une saison 2 vu toutes les intrigues/problématiques créaient par les différents personnages de cette pièce pas encore résolu. »

Amo: « Très bonne surprise que ces enquêtes surnaturelles dans l’Europe de l’âge d’or de la littérature du mystère et de l’horreur. La série fluctue beaucoup en qualité en fonction de ses arcs, sans jamais être mauvaise rassurez-vous, mais disons qu’on retiendra surtout l’arc londonien, qui voit la série soudainement devenir le Smash Bros des bouquins victoriens, où l’on retrouve autant Sherlock Holmes que le Fantôme de l’Opéra, Carmilia ou le monstre de Frankenstein. J’ai bien aimé toute la première partie de l’arc des loups garous, que j’espérais un peu virer comme une partie de loup garou, très justement. Un peu triste qu’une suite soit pas prévu pour tout de suite, l’anime ayant déjà adapté 3 tomes… sur 4 parus. »

Yamakyu: « Clairement, c’était mon anime fav de l’été 2023, et je vous le recommande très très chaudement. Je vous promets au pire ce sera vaguement intrigant, au mieux c’est très cool. La valeur de production est super solide, ce qui a donné des très chouettes moments d’animation qui supportent et mettent très bien valeur la direction artistique, les génériques sont chouettes, Tomoyo Kurosawa incarne Aya Rindô à merveille, et Taku Yashiro s’est aussi donné à coeur joie pour donner vie à un personnage aussi excentrique que Tsugaru Shinichi. Niveau réal j’ai vraiment rien à redire et les quelques gags font plutôt mouche grâce à la très bonne alchimie du trio de personnage. Le premier épisode m’avait absolument conquis (je suis toujours pas remis du coup de la bière dans le fusil (si ça vous intrigue, matez le premier épisode, je vous promet c’est stylé)), et j’ai passé un excellent moment du début à la fin. »

 

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Le meilleur long-métrage d’animation, œuvre originale ou tirée d’une licence, parmi une liste de 17 (ou peut-être 19 ?) films sorti en 2019, que ce soit en salle en France ou en vidéo (en France ou au Japon).

5^e – Détective Conan : Le sous-marin noir

Réalisateur : Yuzuru Tachikawa
Studios : 1st Studio, TMS Entertainment

 

 Lucano: « J’avais jamais vu un épisode ni un film de Détective Conan mais un pote voulez voir donc je me suis ramené avec lui et j’ai honnêtement passé un bon moment, entre l’action et intrigue sympathique à suivre, en ne connaissant presque rien de l’oeuvre à part que les méchants ont des noms d’alcool car n’oubliez pas l’alcool c’est le mal et pour ce que dit le film, le racisme c’est mal vous voyez. »

Xenoshiro: « Premier film Détective Conan que je regarde, j’avais commencé la série il y a 2 ans avant de faire une pause au bout de 50 épisodes car le schéma narratif était redondant. Honnêtement j’ai beaucoup aimé, ça se suivait bien même si beaucoup de personnages m’était inconnus, ça n’a pas gâché mon visionnage ! »

4^e – Blue Giant

Réalisateur : Yuzuru Tachikawa
Studio : NUT

(Pas de commentaires 😭.)

 

3^e – Le Garçon et le Héron

Réalisateur : Hayao Miyazaki
Studio : Ghibli

 

Lucano: « Un grand film et peut être le dernier (j’espère que ça va pas mal vieillir ça) de Miyazaki proposant divers décors oniriques magnifiques accompagné d’un scénario à la fois compréhensible et passionnant à suivre, avec de très belles mise en scène. Mais également très cryptique dans son sous texte nous faisant poser plusieurs questions sur le film et peut-être aussi sur nous même. »

esteban82: « D’une certaine manière, c’est surprenant de voir un Ghibli que troisième, en particulier quand c’est un Miyazaki encore ressorti de sa retraite qui en est le réalisateur… Le film est évidemment superbe comme les autres œuvres du studio, avec ce côté féerique comme dans le voyage de Chihiro qui part d’un background qui lui le rapproche du « Vent se lève ». Mais je trouve que la mayonnaise ne prend pas complètement, d’où le fait que j’ai du mal à le classer dans mes Ghibli/Miyazaki préférés. Peut-être que ça vient d’ailleurs de ce côté « on retrouve des œuvres de Miyazaki dedans de styles différents ». Cependant, ce n’est malheureusement pas pour autant que cela en fait le film parfait de Miyazaki mais par contre c’est sans doute la synthèse parfaite de ce qu’est un film de Miyazaki vu ces multiples inspirations. Mais qu’on soit bien d’accord, ça reste un excellent film ! »

Mad Dog: « Après 15 minutes de film, je me suis dit qu’on était en 2023 et que j’étais en train de voir le nouveau film de Miyazaki au cinéma, et que rien que ça, en soit, c’était un miracle. »

Kmeuh: « J’ai pas tout compris mais bravo Papy Miyazaki. »

2^e – The First Slam Dunk

Réalisateur : Takehiko Inoue
Studio : Dandelion Animation Studio, Toei Animation

 

Kmeuh: « Pouah c’est intense pendant presque 2 heures complètes, vraiment incroyable jusqu’au coup de sifflet final. »

Xenoshiro: « J’ai jamais regardé Slam Dunk, j’y allais surtout à cause des bons retour que j’ai eu, donc pas mal de spoils vu que ça se passe à la fin du manga, mais comme il y avait pas mal de flashback on arrivait à bien cerner la personnalité de chaque personnage ! Et donc le rythme était assez bien géré on ne s’ennuyait ni dans les flashbacks ni dans les scène de match ! »

Lucano: « Mon film préféré de l’année dernière. Et pourtant, premièrement, je ne connais rien de Slam Dunk et deuxièmement je me rappelle des premiers trailers où la 3D ne me faisait pas envie puis y a eu les trailers pour hyper sa sortie en France et là ça m’attirait un peu plus et qui se retrouve au final à être vraiment qualitative. Donc un pote m’a proposé de voir le film avec lui et j’ai dit “pourquoi pas?”. Puis, après 2h de film ressenti 4h, qui d’habitude serait une critique, ici non, c’était juste fou d’avoir autant de contenu en 2h de film j’avais l’impression d’avoir vu 50 épisodes. Entre l’action folle et les flashback des différents personnages présentés dont un qui est un personnage adverse qui permet à des néophytes comme moi d’être absolument pas largué par l’intrigue et ce que sont ou étaient les personnages, c’est juste si riche. Le film se paye le luxe de développer profondément l’un de ses personnages principaux, Ryouta, le rendant très profond et passionnant à voir évoluer. Enfin, il y a également un énorme travail de sound design de fou furieux, entre le bruit du parquet, le switch du panier et littéralement une séquence sans son qui m’a littéralement coupé le souffle et je vous assure que c’est ce qui s’est vraiment passé pour moi. J’ai encore beaucoup de choses à dire sur ce film tellement qu’il est grandiose mais je m’arrête là. Sinon, une seconde place bien méritée même si dans mon cœur il est premier. »

Amo: « Le sound design est maboule. »

1^er – Suzume

Réalisateur : Makoto Shinkai
Studio : CoMix Wave Films

 

Lucano: « Suzume est un beau voyage qui, en général, plutôt fun, rien que si je vous dis qu’il y a une course poursuite entre une chaise et un chat, vous a intrigué et peut-être un peu amusé. En tout cas, le film a de très beaux décors, panorama sur un univers mélangeant Fantasy et époque moderne. De plus, il a également un message peut-être simple à transmettre mais honnêtement sincère donnant un côté fort sympathique à ce film qui contient déjà beaucoup d’humour. »

Amo: « Là où Les Enfants du Temps avait eu tendance à me décevoir sur la longueur, Suzume est un film que j’aime de plus en plus au fur et à mesure que j’y repense. Je pense que cet amour tient surtout sur l’humour du film, que je trouve réellement efficace et contribue pas mal à l’attachement que je peux porter envers l’héroïne et… euh… sa chaise ? Le côté road-trip est pas mal aussi, ça donne envie de bouger. Ah non oui j’aime bien ! »

esteban82: « Oui encore un Shinkai. Oui ça reprend une partie des thèmes à la fois de Your name. et des Enfants du temps. Mais ça reste différent de ces deux œuvres, c’est sans doute moins abouti que Your name. mais c’est pour moi sa deuxième ou troisième meilleure œuvre (j’hésite avec 5cm par seconde). Le construction du récit est excellente dans ce road-trip où les indices sont amenés de manière clair et subtil à la fois (évidemment quelqu’un qui connaît l’histoire du Japon récente les comprendra vite). Le tout mieux raconté que dans Les Enfants du Temps. Et techniquement, c’est toujours parfait. Le film mérite clairement cette place. »

Mad Dog: « L’un des protagoniste principaux est une chaise et on entend plusieurs morceaux de City Pop = Meilleur animé de 2023. C’est automatique. »

 

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C’est le moment pour nos jurés de choisir la série animée qui, pour eux, était LA meilleure de 2023.

5^e – Tengoku Daimakyô

Réalisateur : Hirotaka Mori
Studio : Production I.G

 Amo: « Pas pour tout le monde vu la dureté de certaines scènes, mais ceux qui peuvent y’aller pourront y suivre le voyage pas toujours simple de deux énormes couillons assez attachants qui vont essayer de faire de leur mieux dans un monde post-apocalyptique assez effrayant. J’en retiendrais surtout une énorme créativité en matière d’univers, avec parfois des concepts assez fous. »

Lucano: « En vrai très content de le voir à l’entrée du classement au vu de son emprisonnement chez Disney+ ne l’aidant pas à être connu pour un large public. Mais sa direction artistique, son animation qualitative, son ambiance et intrigue énigmatique, ses protagonistes attachants ont su faire la différence aux yeux du jury pour se retrouver cinquième et si vous ne l’avez pas vu, je peux que vous le recommander tellement que c’est bien. Par contre faîtes gaffe vers la fin, il y a quand même une scène assez lourde à subir. »

Yamakyu: « Si l’on omet cette scène choquante de l’épisode 12 là, euh, gigantesque recommandation. C’est pas pour tout les publics, il y a certaines choses qui montrées très graphiquement et qui peuvent choquer ou ptêtre induire une forme de panique mais : je peux dire avec certitude que j’ai été assez saisi par l’anime. C’est un un anime sur l’errance de deux protagonistes à la recherche du paradis, dans un japon absolument dévasté… et les rencontres qu’ils vont faire avec les différents groupuscules qui se démerdent au mieux pour survivre sont absolument RICHES en développements inattendus et captivants. Ah. Et des monstres terrifiants aussi. Mais c’est aussi un anime sur une sorte d’académie/institut pour jeunes enfants où…euh, il se passe *des choses* ??? Je ne sais pas comment décrire mais je vous promets que c’est une bonne chose.
Je pense que si je devais essayer de le comparer à d’autres animes qui m’ont beaucoup plu, je dirai que je retrouve dans Tengoku Daimakyô des éléments de Girls Last Tour, The Promised Neverland mais aussi Made In Abyss… et si ça vous fait hausser un sourcil de curiosité, alors foncez. Je me répète mais j’ai *adoré*. C’est un de mes trucs favoris de l’année, et je dis ça en gardant en tête que -comme vous avez pu le voir- 2023 a été une année *banger* en termes d’animes. »

 

4^e – Vinland Saga (saison 2)

Réalisateur : Shûhei Yabuta
Studio : MAPPA

 

Lucano: « L’antithèse de la saison 1 de Vinland Saga car la première saison proposait un récit de vengeance avec de l’action et de la violence parcourant différents endroits du nord de l’Europe, que j’avais apprécié sans plus. Ducoup, la suite se retrouve dans une formule complètement inverse de sa saison 1, avec un rythme bien plus lent, où les dialogues sont omniprésents, dans un scénario avec des personnages, pratiquement à huis clos, qui auront chacun une écriture méticuleuse mettant en doute la vengeance et la guerre, dont leur ombres planent tout le long du récit de cette seconde saison, que j’ai absolument adoré. Si Vinland Saga 2 a obtenu le prix de la meilleure suite et du meilleur personnage masculin ainsi que deuxième en meilleure écriture, ce n’est pas pour rien qu’on le retrouve dans ce top 5 des meilleures animés de 2023. »

Amo: « Un chef d’oeuvre de rythme et d’écriture, avec un développement de personnages dont la qualité s’approche de l’âge d’or des séries HBO – les The Wire, les Six Feet Under, les Sopranos, ce genre de trucs. J’aime bien comparer deux mondes qui ont pas souvent grand chose à voir mais disons que ça témoigne bien de la place très particulière que peut avoir Vinland Saga dans le monde actuel de l’animation japonaise. »

3^e – Oshi no Ko

Réalisateur : Daisuke Hiramaki
Studio : DogaKobo

 

Lucano: « Oshi no Ko propose de faire un tour dans le milieu du showbiz audiovisuel Japonais avec de l’humour mais aussi des moments beaucoup plus lourds comme avec le cyber harcèlement donnant d’ailleurs une direction artistique très chouette pour cette épisode mais également le dernier sur le concert d’idol. Des personnages attachants ou très complexes surtout pour le protagoniste très mastermind pour arriver à ses fins. Oshi no Ko peut nous faire passer un bon moment, soit fun, soit prenant dû à son intrigue et c’est ce qui a marqué le jury pour qu’on le retrouve à la troisième place. »

esteban82: « Le premier épisode était presque un film énorme qui pourrait se suffire à lui-même tellement il était excellent. Par la suite, la série rentre peut-être un peu dans le rang mais le résultat reste incroyable et son visionnage laisse une sensation alternant curiosité et malaise sur ce monde du spectacle bien particulier. Ce qui va sans doute continuer sur les arcs à venir durant la saison 2 logiquement. En espérant aussi que l’intrigue fil rouge sur l’enquête/vengeance avance un peu plus… »

 

2^e – Les Carnets de l’Apothicaire

Réalisateur : Norihiro Naganuma
Studio : OLM

 

Lucano: « Les Carnets de l’Apothicaire est selon moi beaucoup trop portée par sa protagoniste Maomao, d’ailleurs c’est pas pour rien qu’elle a gagné le prix du meilleur personnage féminin de l’année 2023. Car, oui Mao Mao est géniale, super passionnante à suivre à travers les diverses enquêtes et mystères qui se trame dans le palais où elle se trouve. Elle est également drôle et cool, c’est une girl Boss mais pour moi c’est un problème car elle éclipse à elle toute seule le reste du casting même si je sais qu’évidemment c’est également l’une des raisons de pourquoi le jury a autant voté pour les carnets de l’apothicaire en tant que meilleur animés de 2023. Surtout que c’est également très soigné visuellement, avec de très beaux décors, et des enquêtes qui sont très intéressantes donc oui je comprends quand même cette seconde place. En fait je pense que l’empereur du palais doit soit mettre Mao Mao impératrice mais elle refusera sûrement donc autant faire un palais à la gloire de Mao Mao voilà et là c’est banger. »

esteban82: « Ma série de l’année 2023, j’adore les séries d’enquêtes ! D’un côté, j’apprécie le côté dépaysant de la série se déroulant dans la cour d’une « Chine » médiévale fictive (mais quand même très réaliste) où semble se cacher de gros complots politiques et de l’autre de retrouver cette atmosphère familière à la Hyouka de petits mystères bien plus légers ! D’ailleurs une rencontre entre Mao Mao et Oreki serait sans doute très fun ! L’anime a d’ailleurs tellement fonctionné pour moi que j’ai dévoré par la suite les romans déjà disponibles en France ! »

Yamakyu: « Un anime fun et intrigant, porté par sa protagoniste à l’immense charisme et aux connaissances qui paraissent sans fin. C’est aussi un gremlin, et on l’aime pour ça. J’ai très envie de lire LN maintenant, je vous cache pas, j’ai été complètement conquis par le récit jusqu’à présent »

1^er – Frieren

Réalisateur : Keiichirô Saitô
Studio : Madhouse

 

Lucano: « Frieren en tant qu’animé de l’année est un grand oui de ma part. Entre l’animation, direction artistique et mise en scène fabuleuse, sublimant les moments mélancoliques, nostalgiques, touchants, d’actions et même de comédie. Car oui on passe par toutes les émotions dans Frieren grâce aussi à la profondeur des nombreux personnages qu’on va rencontrer le long du voyage porter par 3 personnages très attachants dont notre héroïne Frieren qui réussira également à nous attacher à ses anciens compagnons de voyages, à l’aide de ses flashback à la fois fréquent mais parfait pour ne pas être indigeste, surtout qu’ils servent à nous investir encore plus à ce qu’il se passe dans le présent. Franchement, Frieren est une œuvre belle, intelligente, touchante et même son humour peu présent est une réussite à chaque fois, Frieren est un excellent animé d’une grande poésie qui aura touché le cœur du public et du jury. Bravo Frieren. »

Shiro: « Une série qui n’a plus rien à prouver sur sa qualité artistique et musicale.

Frieren n’est pas mon coup de cœur, mais il est normal de voir l’une des production les mieux travaillée de 2023 à cette place. »

Amo: « J’avoue avoir bien aimé le manga, mais l’animé fait passer l’histoire, l’action et les personnages à un stade supérieur. Cas d’école d’adaptation incroyablement réussie, qui parvient à prendre les forces de l’oeuvre originale et à les amplifier sans jamais les trahir. »

esteban82: « Alors j’ai découvert Frieren (et Les carnets de l’apothicaire aussi d’ailleurs) sur le tard juste après avoir voté. Donc pas de bol, ce n’était pas dans mes votes mais il est évident que si j’avais voté après avoir vu ses deux séries, il aurait été différent. Ca m’apprendra à rendre mon bulletin trop tôt tiens… J’ai mis cependant quelques épisodes à accrocher à la série, j’avais trouvé les premiers épisodes un peu lents (avec le recul c’est cependant nécessaire pour présenter les personnages) et je n’avais pas vraiment compris qu’en fait c’était plus un anime tranche de vie que réellement action (en fait un peu comme Spy x Family d’une certaine manière où l’espionnage est souvent en arrière plan, là c’est l’heroic-fantasy). Et puis au bout de quelques épisodes, j’ai vraiment apprécié ce très beau voyage en espérant en voir la suite rapidement ! »

 

 

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C’est déjà la fin, mais vous ne repartez pas les mains vides : chaque membre du jury a choisi SON animé de l’année, celui dont il trouve le contenu très intéressant, celui qui lui a fait passer vraiment un très bon moment.

Frieren

Réalisateur : Keiichirô Saitô
Studio : Madhouse

 

Yamakyu: « J’ai commencé le manga après avoir entendu parler de l’adaptation en anime à venir. Les premiers trailers et le concept m’ont beaucoup intrigué, et après l’avoir entamé j’ai dévoré goulument le manga, ce qui m’a permis d’apprécier à quel point l’adaptation anime a été riche. Mon expérience de visionnage de l’anime était marquée par mon point de vue de spectateur complètement émerveillé, découvrant vers quels nouveaux sommets ce récit qui m’avait tant plu se retrouve porté. Et j’ai adoré. C’était fabuleux.
Mais du coup, je me demande ce qu’il en a été pour celles et ceux qui ont *découvert* Frieren avec cette formidable adaptation. Je ne saurai jamais, mais dans mon esprit ça devait sans doute être incroyable, et à leur place je chérirai le souvenir d’avoir découvert Frieren sous cette forme magistrale. »

 

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Et voilà, c’est terminé !

Encore une fois, je (= Amo) vous remercie chaleureusement de l’attention que vous avez accordée à cette édition des Prix Minorin – et je m’excuse platement du retard pris pour la publication de cet article, entre soucis de santé et motivation parfois planquée, j’en suis le principal responsable ! L’occasion pour moi de vraiment remercier Nock, qui a encore une fois été impérial sur la maquette et l’ajout des images sur l’article. J’espère que cela vous aura permis de vous replonger dans cette bien sympathique année 2023 et vous aura donné des idées de visionnage !

Sur ce, cela va être l’occasion de clôturer les Prix Minorin. Pas de retour en 2024. Je remercie les presque 200 jurés et jurées différents qui se sont succédés lors de ces onze années, je remercie le presque millieu de spectateurs et spectatrices qui sont venus voir les différentes cérémonies – que ce soit dans une salle de classe d’Epitanime, un théâtre de Bourg la Reine ou bien sur Twitch. Votre retour souvent enthousiaste et passionné a été un moteur de joie et de motivation sans équivalent.

D’ici quelques semaines seront annoncés une toute dernière ola – les Super Minorin -, plus légers, qui reviendront sur l’histoire entière du palmarès. En attendant, merci encore, et prenez soin de vous !