[avatar user= »Xian » size= »original » align= »left »] Partout on vend Vividred comme un Strike Witches-like. Étant très fan de SW, je me suis dis qu’il serait peut-être bon de jeter un oeil à cette nouvelle production du studio A-1, qui m’avait déjà convaincu à plusieurs reprises avec des animes comme Working! et The Idolm@ster. Puis bon, il me fallait bien un anime stupide à traiter ici.
Imaginez ma surprise quand je me suis retrouvé face à un anime qui m’a hurlé « SO BAD IT’S SO GOOD! ».
Vividred Operation // Studio A-1 Pictures // Débuté en Janvier 2013 // Prévu pour 12 épisodes // Réalisateur: Kazuhiro Takamura
L’épisode commence sur un plan… d’on ne sait pas où. Et soudain, un cul. Un cul, et le soleil qui se lève juste en dessous.
On découvre alors que ce cul appartient à une jeune fille. Et cette jeune fille, qui accessoirement se tient debout en équilibre sur une rambarde épaisse comme mon pouce à plusieurs centaines de mètres de hauteur, ne dira rien d’intéressant, ne fera rien et ne réapparaitra pas de tout l’épisode. Ouais.
S’en suit une téléportation par la technique ancestrale de l’écran noir, et nous voilà sur une île japonaise. Enfin à priori c’est au Japon. On nous présente une super société où tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, tout ça grâce à une révolution énergétique, le Manifestor Engine, qui fournit de l’énergie en illimité à la population mondiale. Tout ça bien sûr sans que qu’il y ai de guerre pour le contrôler, pas d’activistes écolos pour faire chier et pas de corruptions pour s’en servir à des fins pas claires. Tout le monde est beau ! Tout le monde est gentil !
Gentils, comme notre héroïne ! Qui fait sa première apparition en montrant son cul !
Elle nous raconte un bon coup sa vie en arborant la bonne tête d’idiote qui convient à ce genre d’histoire, tout en nous précisant qu’elle a le seul putain de scooter volant au monde. Au passage, elle nous montre aussi son skill surhumain de lancer de journaux, qui sera bien évidemment expliqué par un élément scénaristique de folie. Peut-être.
Avant de rentrer chez elle, Akane, puisque c’est son nom, reçoit un sms de son crush yuri censée revenir le jour même, on est content pour elles.
C’est là que l’on rencontre Momo, imouto d’Akane et très certainement personnage inutilement secondaire qui se retrouvera dans un nombre incalculable de doujins pour personnes à la morale défaillante. J’ai hâte de voir ça.
Passé une petite blagounette à base de bruitage pour nous faire comprendre que « lol leur père est mort », Akane s’en va chercher son grand-père. Qui est le mec ayant créé le Manifestor Engine. Et qui bosse chez lui. Dans un placard à balais hi-tech.
Le vieux, passablement sénile, se met alors à hurler sur sa petite fille parce que… no reason, et nous prouve qu’il est un super savant fou en nous montrant qu’il sait lire l’heure ! Yeah ! A ce stade, l’imouto est la seul personne répertoriée comme étant saine d’esprit.
Bon après il se passe des trucs pas intéressants où on apprend qu’ils sont pauvres et que l’imouto est destinée à devenir une parfaite femme au foyer. Et évidement, comme toutes les héroïnes d’anime, Akane est en retard et doit vite se dépêcher de partir à l’école. Pour un peu, on aurait même pus ajouter un toast dans sa bouche.
Pendant ce temps, retour dans l’antre du vieux fou, qui conserve une peluche de belette sur son bureau, surement pour se sentir moins seul. (EN FAIT C’EST DU FORESHADOWING, MAIS FAUT PAS LE DIRE !) Ce dernier semble être entrain de préparer un truc de folie, du genre qui tient l’avenir du monde par les couilles.
Soudain, une scène de tension ! Ambiance commandement militaire, avions de chasse, tout ça ! Et les zinc se font dézinguer par des gros lasers rouges, fin de l’histoire. (« Zinc », « dézinguer », le jeu de mot ? Non ? D’accord…)
Téléportation magique dans la salle de classe de l’héroïne, qui rappelle l’école de prolétaires de Higurashi, pour apprendre avec joie que son crush yuri, Aoi, va malgré ses absences pour cause de maladie, passer en classe supérieur avec elle. Youhou, youplaboum !
Et là ! Attention ! Personnage-qu’on-ne-reverra-jamais-A cours prévenir Akane que Personnage-qu’on-ne-reverra-jamais-B est en danger ! Akane sauve Personnage-qu’on-ne-reverra-jamais-B dans un glissement qui ferrait pâlir l’équipe italienne de foot. Mais pourquoi Personnage-qu’on-ne-reverra-jamais-B était-il en danger ? Parce qu’il voulait sauver un petit poussin et mettre son intégrité physique en danger ! Putain qu’est-ce qu’il est con !
C’est là que notre héroïne au grand coeur va décider de prendre les choses en main et de grimper à ce putain d’arbre pour remettre ce putain de poussin dans son putain de nid ! è_é Sauf qu’elle à le vertige. Ce qui rend son action d’une stupidité sans égale.
Évidemment, tout cela ce solde par un fail et Akane décide d’aller faire des trucs yuri avec sa soeur pour se consoler de son échec.
Après toutes ces aventures rocambolesques, faisons place à Aoi, qui dévoile enfin son visage. Et ses boobs. Ouais bah c’est ce qu’on a de plus gros jusqu’ici, on va pas faire les fines bouches, hein. Sa personnalité étant aussi plate et que les autres on ne s’y attardera pas. Même si on sait très bien que son jet va finir par se prendre un coup de laser bien placé.
Pendant ce temps là, l’armée s’évertue à lancer plus d’avions au casse-pipe, vraiment, parce qu’il se font tous meuler en deux lasers et demi. Mais au moins, cette scène nous permet de découvrir la forme du gros méchant ! Et… « Ne pas penser à Strike Witches ! Ne pas faire le rapprochement avec les Neuroi ! » Voilà.
Quand même un peu attristé que des gens soient morts dans cette opération kamikaze, on voit madame la chef entrain de passer un coup de fil très très important, du même genre que les coups de fils avec le président des USA dans les films d’action. Puis elle en profite pour nous faire remarquer que l’histoire a un background. Folie !
C’est là qu’on en revient à papy, qui semble parfaitement savoir ce qu’il se passe alors qu’il n’est même pas sortit de chez lui, hein. Mais pas de panique, il a l’air d’avoir un plan pour sauver le monde ! C’est pour ça qu’il appuis de façon super dramatique sur sa touche « Entrée » ! Et… son labo explose. Yeah !
C’est en rentrant de l’école que Akane et Momo découvrent alors l’effroyable incident…
WAIT WHAT ?! Y’a que moi que ça dérange ? Je veux dire, ok il est « vivant », mais il a transféré son esprit DANS UNE PUTAIN DE PELUCHE DE BELETTE ! Et ça a pas l’air de l’inquiéter tant que ça. Genre « Ouais ouais, mais y’a plus important, le monde est en danger ! ». Sérieusement, anime =’D
Bien sûr, ce n’est pas ça qui va arrêter papy, puisqu’il confie le fruit de ses recherches à Akane, une clé ! Et maintenant, elle va devoir voyager de monde en monde avec Donald et Dingo pour refermer des serrures géantes et empêcher les sans-coeurs de détruire le coeur des gens !
Enfin pas exactement. Pour l’instant on sait pas trop à quoi ça sert, même si on s’en doute. Mais ne perdons pas de temps ! Il faut aller sauver le monde ! Prenons toutes les précautions nécessaires, mettons papy au frigo et Momo dans l’abri anti-nucléaire juste en-dessous de la cuisine.
Pendant que d’autres pauvres aviateurs se font démonter par le Alone, que nous renommeront « Hikkikomori » pour des raisons de budget, Akane et Papy-belette partent sauver le monde sur leur scooteur volant. Youhou. Notons que ce n’est pas le corps de belette qui l’empêche d’utiliser son iPhone sous-marin russe edition.
Sortant de nul, un petit flash-back histoire de nous expliquer le vertige de l’héroïne et l’accident tragique de sa moment. Ouais, c’est moi ou c’était pas nécessaire ?
C’est après ça qu’on nous explique que les hikkikomoris en ont après le réacteur et que s’ils le détruisaient ce serait la fin du monde. Parce qu’évidemment, en 5 ans, tout le monde a oublié l’existence des barrages hydro-électriques et du pétrole !
L’héroïne, mystérieusement revenue sur la terre ferme alors qu’elle était en pleine mer y’a deux minutes, arrive à apercevoir le visage d’Aoi dans son avion qui vient de se manger un coup de laser bien placé je vous l’avais dit. Faut avoir un sacré putain de coup d’oeil quand même. Avion qui menace bien sûr de s’écraser contre le réacteur, oh mon dieu.
Arrivée en haut du réacteur, où s’est crashé le jet, Akane part secourir son amie, avant de se souvenir qu’elle a le vertige et ne peut pas s’approcher du bord sans mouiller ses dessous. Notons que les pilotes du jet sont surement également entrain de souffrir le martyr, mais ça on s’en fout.
Après avoir patiemment attendu que la carcasse de l’avion tombe du haut du réacteur, Akane se lance à toute vitesse, dans le vide, pour rattraper Aoi.
Faisant appel au pouvoir de l’amitié, lorsque la main d’Akane touche celle d’Aoi, le pouvoir de la super clé magique est révélé ! Le continuum espace-temps est mis en pause quelques instants, histoire que mademoiselle puisse se transformer tranquillement, puis reprend son cours.
Le vertige d’Akane a soudainement disparu et Aoi est sauvée ! Tout est bien qui fini bien, ou presque, puisque Papy-belette ne manque de nous rappeler qu’un méchant pas beau est entrain de foutre le boxon. Il conseille alors à nos deux jeunes héroïnes, bah oui hein, tout ce bullshit sur « tu es la seule et unique qui puisse utiliser la super clé du futur » on savait bien que ça durerait pas longtemps, de faire un docking. On imagine qu’elle vont devoir se synchroniser on un bon truc de magical girl dans le genre.
C’est sur cette image que termine ce premier épisode de Vividred Operation !
Mon avis :
Sincèrement ? C’était nawak. Le scénario n’a aucun sens, y’a des paires de fesses toutes les 5mn, c’est aussi original qu’un remix dubstep de Call me Maybe et les personnages sont d’une platitute à en faire pâlir une crêperie. Mais qu’est-ce qu’on s’en contrefout !
Vividred Operation est un gros nanard et l’assume dès son premier épisode. On est là pour voir des filles moe se battre de façon super awesome en profitant d’une caméra aux tendances douteuses. Juger les incohérences et la pauvreté du scénario de Vividred serait passer complètement à côté du but principal de l’anime: divertir les otaku glaireux et se taper des grosses barres de rire.
Côté technique, ça ne se débrouille vraiment pas trop mal. A-1 fait encore du bon boulot, même si on note des facilité d’animation pas franchement jolies en arrière plan. La scène de transformation est une tuerie complète, le côté mecha-magical girl m’a totalement convaincu et j’ai hâte de voir ce que ça donnera une fois en combat.
Vais-je continuer Vividred ? Oui ! Vais-je continuer avec plaisir ? Double oui !