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[avatar user= »Nock » size= »original » align= »left »]Tout au cours de notre vie, nous sommes amené à faire des expériences. Certaines, particulièrement désagréables ou douloureuses nous serviront de leçons, nous apprendront que l’on fait parfois des erreurs qu’il ne faut pas réitérer.
Chat échaudé craint l’eau froide dit-on.
Foutaises.
Aujourd’hui, je viens vous montrer que je n’ai rien appris de mes expériences minorinesques, puisque à peine la saison hiver 2013 finie, je me relance déjà sur un anime reprenant la formule « tranches de vie + format ultra court ».
Il est temps de repartir sur de nouvelles bases. Et cette fois-ci, je ne ferai plus la même erreur. S’il y a une chose que le traumatisme Yama no Susume m’a appris, c’est de ne rien attendre de ces animes ultra-courts.
Aiura // Liden Films (Senyuu) // Débuté en avril 2013 // 12 épisodes prévus // Réalisateur : Ryousuke Nakamura (Melos, Nerawareta Gakuen…)
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L’avantage par rapport à ma mauvaise expérience de cette hiver, c’est que cette fois, le synopsis d’Aiura ne fait rien miroiter du tout. En l’occurrence, il est très lapidaire et ressemble à peu près à ce qui suit [traduction de l’anglais et adaptation assez libre] :
« L’histoire se focalise sur Amaya, Iwasawa et Uehara — trois lycéennes ennuyeuses et sans aucune motivation — et leurs petits camarades. Leur vie quotidienne est totalement normale et on découvrira ce qu’il se passe lorsque rien ne se passe. »
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Ceci dit, l’anime commence par ce que l’on pourrait appeler une bonne surprise. Son opening totalement loufoque.
Comme tout bon opening, il nous présente les différents personnages (les 3 héroïnes et d’autres filles et garçons) et nous laisse entrapercevoir leurs caractères respectifs, le tout dans un style mélangeant le « graphisme » utilisé dans cet anime et, à plusieurs reprises, les personnages dessinés en SD.
Mais surtout ce générique est un véritable délire à base de crabes et de… Steve Jobs (?) ?! Sérieusement ?! Bien, la drogue ?!
Nous sommes au printemps. En tout cas, c’est ce que laissent supposer les pétales de cerisiers qui sont en train de tomber (à 5 cm par seconde bien sûr). La jeune Ayuko est tranquillement assise sur sa terrasse pour boire un bon thé vert.
Et puis la voilà qui part, sac sur le dos, à travers la petite (?) ville où se situe l’action. Soit dit en passant, cette ville est assez colorée et jolie.
Notre jeune héroïne fait quelque courses, croise une employée de crèche (à moins que ce ne soit une jeune mère de quintuplées) trimbalant de jeunes enfants dans une grande « poussette ». Puis elle s’installe sur un banc à la terrasse d’un café pour manger une glace.
Un élément perturbateur approche cependant. On entend une voix, hors champ, qui annonce une connerie du genre « Regarde, je te fais ma légendaire danse du Tayaki », tandis qu’une seconde voix déconseille à la première de danser en ces lieux… Diantre.
Une jeune fille (Kanaka) entre dans le champ, en marchant à l’envers et percute la jeune Ayuko qui n’a rien demandé à personne et dont la glace se retrouve par terre à cause du choc.
Kanaka présente ses excuses à Ayuko, qui lui répond que ce n’est pas bien grave, mais la première réitère ses excuses et va même jusqu’à arracher les tayakis des mains de son amie (Saki, donc), pour les donner à Ayuko en guise d’excuse… Quelle générosité, c’est impressionnant.
Trop tard, Kanaka est déjà parti et Saki se lance à sa poursuite pour se venger (en même temps, elle n’avait rien demandé, elle non plus) tout en lui criant que ce n’est ni raisonnable, ni mature pour une lycéenne de renverser la glace d’une écolière.
On entend la voix de Kanaka dire que jusqu’au lendemain, elle n’est pas encore lycéenne, puis quelque cris de douleur…
Quand à Ayuko, qui n’a pas tout compris ce qui vient de se passer, elle grommelle, vexée… elle aussi entre au lycée le lendemain. Et elle entreprend de manger ses tayaki (enfin ceux de Saki) avant de se rendre compte qu’ils sont super épicés…
Yeah ! Quelle tension ! Générique de fin…
Après 30 secondes de générique, tandis que la musique continue, on retrouve Ayuko, le soir -même, avec sa veste d’uniforme de lycéenne… Trop grande pour elle ? C’est en tout cas la question qu’elle se pose. Bah, elle a encore le temps de grandir (se dit-elle).
Pour en finir avec ce billet (rapide), un bilan (rapide aussi, j’espère).
Je n’irai pas parler de bonne surprise, parce que franchement, j’ai trouvé ce premier épisode totalement insignifiant. Ceci-dit, osons la comparaison, j’ai plus accroché que devant le premier épisode de Yama no Susume, et contrairement à Yuyushiki, je ne me suis pas emmerdé.
Le générique de début est vraiment amusant et il met de bonne humeur. Du coup, on passe les deux minutes et demi d’anime qui suivent avec un sourire sur le visage. Et tant pis s’il ne se passe rien de mémorable ou de particulièrement amusant, on gardera quand même un bon souvenir de l’épisode.
Graphiquement, on a le droit à un chara-design très mignon et, ma foi, pas désagréable. Les décors ne sont pas très détaillés ou réalistes, mais plutôt jolis eux aussi. Le tout est très coloré, mais pas criard. Alors même si du point de vue de l’animation, le studio se contente (et / ou se contentera) vraisemblablement du minimum syndical, on a un résultat assez agréable pour l’œil.
Les personnages seront surement très stéréotypés et il ne fait aucun doute que, surprise, les trois jeunes filles vont se retrouver dans la même classe au prochain épisode. La musique a un côté musique d’ascenseur. En même temps, pas sûr que le studio ait déployé des moyens colossaux pour l’ambiance musicale d’épisodes de 4 minutes.
Aiura est une série sans prétention que je recommanderais aux amateurs de tranches de vie toutes simples, sans fioritures, sans délires omniprésents. Pour ma part, j’ai décidé de regarder les épisodes suivants, quitte à vivre un Yama no Susume 2. Au pire, à 4 minutes par épisode, ce ne sera pas non plus une énorme perte de temps.
Les autres, je vous conseille au moins de regarder son opening qui, à mon sens, vaut le détour.
Cet opening est génial. *o*
Et en effet, le style graphique est joli. Ça fait un peu coloriage, tout mignon. >w<
Du coup c'est limite dommage que l'épisode soit si court. Même si, effectivement, c'est peut-être un format plus adapté pour le genre.
J’ai trouvé ça bien moins chiant déjà que Yuyushiki en effet.
Sinon j’ai trouvé qu’il y avait (là) une petite ambiance à la tamako market… c’est là que je me dis presque que le format court ou 10min aurait pu être bien à Tamako Market…
Sinon :
-Crabe => en latin : cancer => Steve Jobs…
Oh !
Les voix sont géniales :]
Oui oui, j’en avais parlé tout plein, mais outre tout pleins d’autres trucs biens dans cette série (dessins, certaines animations, l’OP,…) ce qui m’a le plus marqué sont les seiyuu avec des voix… pas commune pour de l’animation jap.
Parce que plus proche je trouve de ce que l’on a pour les films d’animations avec un timbre un peu similaire.
Enfin je le répète, mais si vous n’êtes pas allergique aux tranches-de-vie, essayez Aiura.
C’est mignon tout plein et les épisodes ne boufferons que 4 min de votre vie (génériques compris).
A noter que Liden Films, le studio à l’origine d’Aiura (qui semble nouveau et dont il est difficile d’en savoir plus) et qui n’a fait pour l’instant que de manière conjointe avec Ordet la série Senyuu, est de nouveau présent cette saison avec à nouveau un format court dans la série Miss Monochrome (dont le premier épisode vient tout juste de sortir) .