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[avatar user= »Nock » size= »original » align= »left »]Quelques mois après la création de ce site, je n’apprends toujours pas de mes erreurs. Me voilà donc de retour avec une série au format court. Qui plus est, il s’agit de la troisième saison d’une série dont j’ai détesté les saisons précédentes. Oui, je sais, ça s’appelle du masochisme. Mais cette fois contrairement à mon billet précédent dans lequel je tirais au bazooka sur l’ambulance, je serais un petit peu moins catégorique.
De façon générale Recorder to Randoseru Do, puis Re et actuellement Mi (à savoir s’ils comptent faire toute la gamme) est une série de mini-épisodes (3 – 4 minutes) qui nous narrent la vie de la fratrie Miyagawa.
Atsumi, la fille, est très petite et menue tout comme ses parents, ce qui ne l’aide pas toujours dans sa vie de lycéenne, puisqu’elle est souvent prise à tort pour une élève de primaire. Atsushi, le fils, rencontre le cas inverse, il a grandi très vite et du haut de son mètre 80, difficile pour lui de faire comprendre aux gens qui l’entourent qu’il est bien un élève de primaire.
En France, la série est disponible chez Genzai.
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Recorder to Randoseru Mi☆ // Seven // Prévu pour 13 épisodes (surement) // débuté en juillet 2013 // Réalisateur : Itsuki Imazaki (animateur clé sur plusieurs séries) // d’après un manga de Meme Higashiya
Ce qui m’a pas mal déplu dans les deux première saison, c’est d’abord l’humour. Constamment les même « blagues », répétées ad nauseam. On change un peu la forme, mais dans le fond, c’est toujours la même chose. Et surtout dans la plupart des cas, je ne trouvait pas ça drôle. La première fois qu’Atsushi qui joue avec ses petites camarades est pris pour un pervers, ça peux être amusant… mais quand il fini au poste de police 2 à 3 fois par épisode pendant 26 épisodes parce qu’il est sans cesse pris pour un pédophile, je ne me marre plus tellement. J’aurai même tendance à trouver ça triste. Du coup, je dois le dire, je suis totalement passé à côté de la dimension comique du titre.
Mais dans les faits, ce premier épisode de la saison 3, sans être remarquable (ça reste quand même totalement médiocre à mon goût) s’accorde quelques innovations pas désagréables, ce qui permet, pour une fois, de changer un peu, de ne pas jouer l’épisode entier sur les situations habituelles.
D’ailleurs, l’équipe en charge de la 3 saison a complètement changée par rapport aux deux saisons précédentes. Avec un peu de chance, les membres de la nouvelle équipe se démarqueront un peu du travail de leurs prédécesseurs.
On notera donc un léger changement dans le chara-design. Le résultat est plus rond que dans les saison précédente… Ce qui n’est pas désagréable. D’ailleurs, il y a aussi eu un travail sur les décors semblerait-il. On a affaire à quelque chose qui rappelle un peu un VN. Vous voyez, les décors en prise de vue réelle retouchés…
Le début d’épisode, sans surprise pour un début de saison nous passe vite fait en revue les personnages et leurs « spécificités ».
Et très vite on à affaire à la situation habituelle : Atsushi joue avec ses petites camarades… une femme qui passe par là le prend pour un pervers et appelle la police.
L’écran titre apparait et on se retrouve au commissariat. Pour la première fois. En 26 épisodes. Et la policière qui accueille le gamin lui présente des excuses… en même temps, ils ne peuvent pas se permettre d’ignorer les appels des citoyens.
Elle insiste ensuite pour l’emmener dans « l’arrière-boutique »… et là, le gamin flippe comme pas possible. Qu’à-t-il fait qui justifie qu’on lui fasse « visiter » plus en détails les locaux de la police ? On va le mettre en prison ? (Un gamin qui a une réaction de gamin, c’est presque agréable).
Non, c’est tout simplement que le commissariat compte une nouvelle recrue et qu’on tient à lui présenter Atsushi, quelle soit prévenu qu’il s’agit d’un « client régulier ».
Recrue qui prend plutôt bien le fait qu’un gamin de 10 ans puisse faire le double de son âge.
Deuxième partie, moins intéressante à mon goût : Atsushi est avec ses camarades… ils tentent d’entrer dans une salle d’arcade en faisant passer Atsushi pour leur adulte accompagnateur mais pas de chance, tombent sur leur institutrice. Qui va gentiment accepter de les accompagner, mais pas plus d’une heure. Et on retombe sur une blague récurrente de la série : Atsushi remercie sa prof, mais il a une façon très tactile de manifester sa joie, et l’instit’, célibataire peu habituée à la compagnie des hommes est troublée par ce gamin qui ressemble presque à un adulte et s’enfuie en courant. C’est au moins la 15e fois qu’on nous sort le truc. Ce. N’est. Plus. Drôle. Ça. Ne. L’a. Jamais. Été.
Fin de l’épisode, Atsushi rentre chez lui. En voix off on entend sa soeur lui dire qu’il est légèrement en retard et lui demander s’il s’est encore retrouvé au commissariat. Pendant ce temps, un individu louche épie la maison des Miyagawa.
S’en suit un ending en prise de vue réelle. Avec quelques éléments animés, mais très peu.
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Bilan de l’épisode
Comme dit plus haut, rien de bien folichon. Ceci dit, certains éléments me donnent envie d’y croire un minimum. Après deux saisons franchement répétitives, on a (enfin) le droit à un tout petit peu de nouveauté. Comme si le nouveau staff cherchait à varier un peu les plaisirs, à se démarquer de ce qui a déjà été fait, et à ne pas s’enfoncer dans la facilité.
Ceci dit, je ne me base pas sur grand chose pour dire ça, et il est très possible que mes maigres espoirs retombent bien vite. Mais au moins, contrairement au début de la saison 2, cet épisode m’aura permis d’espérer (« L’espoir est le premier pas vers la déception » me répondrait l’Archiviste Space Marine de Dawn of War).
Oui, c’était court, mais en même temps, c’est dur de trouver des choses à dire sur des mini-épisodes. Avec du recul, je ne sais même pas comment j’ai tenu 12 semaines d’affilé cet hiver.