L’anime étant un slice of life, il est plutôt simple à résumer. On suit simplement la vie quotidienne d’un Ours Blanc nommé Shirokuma (ours blanc en japonais), propriétaire d’un café appelé Shirokuma Cafe, soit le café de l’ours blanc. Je pense que vous commencez à percevoir le schéma de nommage ultra perfectionné qui va être utilisé tout le long de l’anime. Et afin que vous ne soyez pas perdu, il faut savoir que tout ce beau monde vit dans un univers où les animaux sont tous anthropomorphes et vivent en cohabitation avec les humains.
Shirokuma Cafe – Polar’s Bear Cafe – しろくまカフェ / Studio Pierrot / Diffusé du 05 avril 2012 au 28 mars 2013 / 50 épisodes / Réalisé par Masuhara Mitsuyuki / D’après un manga de Aloha Higa
L’épisode commence directement par l’opening et nous met agréablement dans l’ambiance, avec une bonne animation, une musique entraînante créée expressément pour l’anime appelée Boku ni invitation et qui parle justement du café, ainsi qu’une bonne cohérence musique / image. En bref, c’est assez plaisant.
Commence alors la première partie, « Bienvenue au Shirokuma Cafe! ». Il faut savoir que là où les animes sont habituellement des épisodes complet séparés en 2 parties par un Eyecatch, l’anime Shirokuma Cafe est lui la plupart du temps composé de 2 parties distinctes, sauf quelques épisodes qui font exception.
On commence dans la maison d’un des principaux protagoniste, à savoir Panda, qui s’adonne alors à son passe temps favori, manger du bamboo. On sent déjà le personnage à gros potentiel de motivation. Arrive alors Maman Panda qui lui propose alors de trouver un job à mi-temps afin de faire quelque chose de sa vie.
Panda, contre son gré, va alors faire des courses et chercher des revues de petites annonces, non sans exposer son flegme au caissier.
Une fois rentré chez lui, notre protagoniste va alors appeler les différentes entreprises afin de postuler chez elles. S’en suivent alors quelques conversations téléphoniques des plus juteuses, à base de questions habituelles d’entretiens tel que « Avez vous de l’expérience? » ou « Quelles sont vos qualités? ». Je vous laisse apprécier le type de réponse.
Après quelques échecs cuisants et une nouvelle altercation avec Maman Panda, celui-ci part alors en promenade et suit un peu partout un papillon qu’il rencontrera sur son chemin. Au bout d’un petit moment, notre Panda arrive donc au Shirokuma Cafe. On apprend alors que Shirokuma cherche du monde pour faire le service, et Panda demande donc à passer l’entretien d’embauche et rejoint les 4 autres postulants. Il y aura donc à cet entretien Blaireau, Tortue Géante, Mandrill, Fourmilier et notre ami Panda.
Il va de soit qu’aucun d’entre eux n’obtiendra le poste. Arrive alors un invité de dernière minute qui obtiendra le job et deviendra ainsi un des personnages secondaires récurrents.
On passe ensuite à la seconde partie de l’épisode, plus courte que la première et appelée « La recherche d’emploi de Panda ». Après une énième querelle avec Maman Panda sur le fait que son fils traîne trop à la maison, celui-ci va alors sortir de sa maison pour aller traîner au Shirokuma Cafe. C’est là qu’on lui donnera l’idée d’aller travailler au zoo pour le poste de panda. On assistera ensuite à sa première journée de travail, qui se soldera par Panda qui dort près de la moitié de son temps de travail.
L’ending quand à lui, ne m’aura pas marqué plus que ça, basé sur une vidéo en stop motion et une chanson appelée Bamboo Scramble. Bon point par contre, c’est qu’il n’y a dans aucun épisode le piège de l’épisode qui continue après l’ending. Il n’y a vraiment rien de plus chiant que ça je trouve, quand parfois, après l’ending, l’épisode continue pendant une période allant de quelques secondes à près de 5 minutes ._.
Alors Shirokuma Cafe, qu’en penser?
Tout d’abord, pour ceux qui ont déjà vu quelques épisodes et qui ont peur que l’anime tourne en rond, celui-ci faisant quand même 50 épisodes et les slice of life ayant parfois du mal à se renouveler, qu’ils se rassurent, malgré la présence de running gags, l’anime, grâce à l’évolution de ses personnages et de l’introduction de personnages secondaires très sympas tel Grizzly, Penko-san la femelle pingouin, Lama, Rinrin, etc…, arrive très bien à innover et évite donc de sombrer dans la monotonie et la redondance.
Ensuite, et c’est ce qui je pense rend Shirokuma Cafe si différent des classiques slice of life type Azumanga, Yuyushiki, etc…, c’est que la plupart des protagonistes sont des animaux anthropomorphes qui évoluent en parallèle avec les humains. Ca à l’air de rien dit comme ça, mais ça change tout, car cela permet des situations bien marrantes et ça se ressent aussi sur les personnalités des personnages.
De plus, le dessin étant plutôt travaillé et joli, et offrant un aspect assez réaliste aux animaux permet ainsi d’avoir un rendu différent des productions classiques avec leurs animaux Kawaiiiii, ce qui crée un certain décalage intéressant.
Enfin, le casting au niveau des seiyuus est quand même très loin d’être en reste, avec:
- Sakurai Takahiro, aka Cloud dans FF VII, dans le rôle de Shirokuma
- Fukuyama Jun, aka Shinra Kishitani dans Durarara!!, dans le rôle de Panda
- Kamiya Hiroshi, aka Beelzebub dans Yondemasu yo, Azazel-san (il doit aimer les pingouins :> ), dans le rôle de Pingouin
- Endou Aya, aka Miyuki dans Lucky☆Star, dans le rôle de Sasako
En bref, du beau monde pour doubler tout ça.
Après, je pense que le principal frein sera pour les anglophobes car de part l’indifférence dont à fait preuve la communauté française face à cet anime, aucune ne s’est sérieusement mise à fansubber Shirokuma Cafe, si bien qu’il n’y a que 2-3 épisodes sur les 50 qui ont été traduits. En anglais par contre, l’intégralité de la série est disponible, et ce même en FHD.
Donc si vous avez du temps à tuer, n’hésitez pas à donner une chance à Shirokuma Café, vous ne le regretterez pas 😉
PS: après discussion avec le taulier, il à été convenu que je n’effectuerai pas de billets de tous les épisodes, l’anime étant un petit peu trop fourni. Je posterai donc 1 ou 2 autres billets sur mes épisodes préférés, puis un billet sur le dernier épisode. Si jamais quelqu’un, après avoir regardé l’anime, est intéressé par faire des billets sur quelques épisodes, qu’il me prévienne simplement de quel épisode il s’agit, pas qu’il y ait doublon.
Petite galerie d’images:
Je suis totalement convaincu. >w<
Je suis très convaincue, mais c’est tellement dur à trouver sur le net… >.<)
*marmonnebakabtmarmonne*
(Je vois ce que tu veux dire, mais précisément, les animaux sont dessinés de façon très réaliste plutôt qu’anthropomorphe, ce qui rend le style assez intriguant. Mais on peut aussi se foutre de ce détail.)
Certes, le problème de la langue n’est pas résolu, mais l’animé est en dispo gratuite et officielle sur Crunchyroll. Egalement en espagnol et portuugais pour les amateurs.
http://www.crunchyroll.com/polar-bear-cafe
Erf! Au-delà de l’épisode 1, la diffusion CR nécessite un abonnement de 5€/mois (similaire à Kazé). Ce n’est pas toujours le cas. Désolé pour le tuyau foireux, je vais me flageller.
En tout cas, article cool, qui fait honneur à la désespérante drôlerie de Panda.
Je sais pas si c’est chart compliant de donner une team, mais si vous recherchez polar bear sur le site « bruit du chat en jap » torrent, vous avez les 50 épisodes dispo en 720 / 1080 p :3
Et pour l’anthropomorphisme, je parlais bien sur d’un anthropomorphisme comportemental, le dessin étant lui plutôt réaliste avec des animaux qui ressemblent pas mal à leur model (:>)
L’anime n’est pas si inconnu que cela, puisque vers les débuts de la diffusion, si je ne me trompe pas, la Brigade SOS avait réalisé/vendu des badges Shirokuma Café. Si c’est bien la Brigade qui les avait faits… Je ne sais plus trop. Mais oui c’est bien cool à voir de temps en temps, l’univers y est très attachant et le visuel est cool.
Cette anime est génial. C’est le genre qui te met de bonne humeur en le regardant tellement tout y est mignon et drôle. Les génériques sont très cools et chaque personnage important (10 endings différents !) chante le sien avec un thème qui correspond et des techniques originales utilisées (stopmotion, « gros pixels » à base de pions ou de petites vidéos carrés, ombres chinoises, etc) !