Depuis maintenant six ans, à chaque printemps, des jurés issus de tout l’Internet francophone se regroupent et déterminent, à l’aide d’un système finement éprouvé, le pire mais surtout le meilleur de la production anime de l’année écoulée. C’est les Prix Minorin, et vous êtes actuellement en train d’entamer la lecture de l’article bilan pour l’année 2018 !
La période de vote s’étendait du 11 février au 31 mars et le palmarès que vous allez découvrir a été révélé le dimanche 14 avril 2019 à l’occasion d’une cérémonie organisée durant la convention Jonetsu IV et animée par Yoka, Amo et Apey. Dans un théâtre. Idéal pour une tragédie.
LE CONCEPT DE CE PRIX : Les Prix Minorin se veut donc être un diaporama de l’année animée écoulée. Cette édition 2018 récompense donc les animés dont la diffusion a débutée entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2018. Sont comptés toutes les séries télévisées, peu importe leur format, et une sélection limitée de films d’animation que vous pourrez retrouver dans la section « meilleur film d’animation. »
Pour déterminer ces prix, nous faisons appel à un jury. Ces jurés – volontaires – sont chargés de voter pour chaque catégorie en faisant, tout simplement, un top 5. Plus un élément est classé haut dans leur top 5, plus un grand nombre de points est attribué: cela va de cinq points pour l’élement mis en première place jusqu’à un point pour le cinquième. Ils peuvent accompagner ces éléments de cinq mentions honorables, qui ajoutent un demi point.
Pour cette édition 2018, c’est 56 jurés qui ont participés aux votes.
Les résultats proposés ici – et commentés – sont donc le fruit des votes des jurés: le premier de chaque catégorie est donc, naturellement, l’élément à avoir récolté le plus de points. Les ex-aequo sont séparés par le nombre de première place, puis de seconde place, etc etc.
QUI ORGANISE CA ? : Bonjour, moi c’est Amo. J’ai crée Minorin en 2013 et je suis toujours aujourd’hui le grand argentier de ce concours. C’est moi qui est chargé de l’envoi des bulletins aux jurés, de leur réception, du comptage (avec un chouette Tableau Excel™) et de l’organisation de la cérémonie. J’ai également réceptionné les commentaires des jurés, commentaires qui vont illustrer cet article et justifier la position de chaque élément.
Cet article est réalisé par Nock, remerciez le très fort car il a fait toute la maquette et le travail d’illustration en un temps record !
Je remercie également RdNetwork, qui a fait le travail de livetweet de la cérémonie sur Twitter.
Les résultats des années précédentes peuvent être lu ici.
Sur ce, fi de blabla, place à la liste des jurés, la liste des catégories, et le contenu de l’article !
Cliquez sur la liste pour l’afficher:
- Ambrio
- Amo
- Apey
- Api
- Arqa
- Axel Terizaki
- Baka Sanji
- Bibah
- Camille
- Concombre Masqué
- Couac
- esteban82
- Floboum
- Flounzilla
- Fujiwara Ritsu
- Gaeko
- Herolien
- Il Palazzo-sama
- Kamarade
- Kmeuh
- Kureeru
- Kyonata
- Lili
- Lololeboiteux
- Mathxxl
- Mirukyu
- Mop
- Nawo
- Nock
- Nodamin
- NooBenjy
- Nyoron
- Ourson
- Paru-u
- Pegase
- Pencia
- Pierre C
- Poyjo
- Quakerultra
- RdNetwork
- Sephius
- Shin’
- Sith Vicious
- SkyRobinL
- Spir
- Sprites
- Sternes
- Suppaman
- Suryan
- Svleaf
- Un Modeste Otaku
- Uzuchi
- Vinh
- Yamakyu
- yo252yo
- Yoka
Liste des catégories :
Prix sonores et musicaux
Le meilleur du pire
Technique et écriture
- Meilleur personnage féminin
- Meilleur personnage masculin
- Meilleure OTP
- Meilleure technique
- Meilleur visuel
Prix Spéciaux
Grands Prix
Meilleur générique d’ouverture
Le meilleur opening, que ce soit pour ses idées visuelles, son utilisation de la musique, sa synchronisation, son action, son animation, son style graphique…
5e – A Place Further Than The Universe
Chanson : The Girls Are Alright! par saya
Réalisation : Atsuko Ishizuka
Poyjo: « Les génériques ou les personnages principaux s’éclatent ensemble en vivant des aventures occupent la première place dans mon coeur, c’est encore mieux quand c’est pour vendre du rêve sur un voyage en Antarctique. »
AxelTerizaki: « Et du coup je regrette que l’opening de Yorimoi ne soit pas classé avant celui de SAO : il y a des idées rigolotes, des plans sympa (comme quand le soleil bouge ou qu’il y a les filtres instagram) et la musique fait le taff. »
Yoka: « Maintenant que la série est terminée, est-ce qu’on peut dire que “The Girls Are Alright!” ?. Ouais grave, bien joué OP, t’avais bien deviné, je suis fier de toi. »
NooBenjy: « Opening très positif (à l’image du titre du morceau), qui fait le parallèle entre les soucis à l’école et la libération de l’expédition, et qui m’a rendu très impatient de voir tout le monde arriver en antarctique (il a fallu attendre plus de la moitié de la série mine de rien). Il compile un gros paquet d’excellentes scènes et plans avec une technique magnifique »
Yamakyu: « Mon préféré ♥ J’étais vendu dés les premières secondes, au moment du drum roll, quand Mari
ouvre les yeux et retourne la caméra. Genre. Juste ça. C’était déjà fort kiffant. MAIS NON. Y’A TELLEMENT PLUS. Il se passe tellement de choses dedans, cet OP a tellement à offrir, il raconte tellement de choses que je sais même pas comment aborder la chose. J’vais juste mentionner le méga plan sur le bateau où la caméra part de loin, se rapproche et contourne les protagonistes parce que ptain wow il est borderline flawless alors que ça a clairement pas l’air d’être un plan simple à animer (+ le bateau en CG qui fait vraiment pas trop tâche pour le coup). Il est époustouflant c’est ouf, et l’arrivée du refrain à ce moment là c’est la cerise. Oh et puis toutes les petites scénettes qui suivent sont assez géniales aussi, et imprégnées de bonnes vibes. How to bon mood 101. Impossible de pas mentionner l’attention au détail dans cet OP avec le bronzage de Mari, ou le fait que Hinata (best girl) soit la seule à jouer le jeu et imiter le phoque sans se retenir la tête.
Bon en vrai je raconte tout ceci et tout mais je serai 100% passé à côté de tellement de choses sans cette analyse de Geoff Thew (Mother’s Basement) et du coup je vous invite tous à la mater parce que vraiment il se passe tellement de choses dans cet OP, ça me sidère.
Ah, et, le plan de fin ♥ »
4e – Sword Art Online: Alicization (OP1)
Chanson : ADAMAS par LiSA
Réalisation : Shingo Adachi
Amo: « Ce que je cherche d’un générique pour un shonen d’action c’est de me foutre la hype pour l’épisode et la série. Que en 1mn30 j’ai une idée de ce que je vais voir, de juger la promesse que la série va me donner en terme d’action, de personnages, de décors. C’est une formule simple, faite à de nombreuses reprises et ADAMAS en est une des apogées. En 1mn30 t’as la chanson qui vient te claquer (l’une des meilleures de LiSA), t’as une succession d’images parfaitement en rythme, tout le casting qui vient faire coucou (même les gus de Ordinal Scale qui appariassent pas une seconde dans Alicization), les transitions sont bossées, tout semble naturel, fluide, ça se mate comme du petit lait. Le check final en guise de conclusion est la cerise sur le gâteau: ADAMAS est un des meilleurs génériques pour anime d’action et, en bonus, le plus hommage que la nouvelle équipe d’A-1 pouvait faire au lore et à l’univers de Sword Art Online. »
Mathxxl: « Shiny Sword My Diamond ♪
Que ce soit au niveau de l’animation, de la musique ou du montage des séquences, Adamas défonce tout.
Sans aucun doute le meilleur générique de SAO. »
Vinh: « Du LiSA au top de sa forme, un opening qui démarre en trombe, le check de Kirito et Eugeo et on obtient une chanson catchy. »
Modeste Otaku: « On est devant du très bon LiSA elle sort plutôt de sa zone de confort et ça fait du bien, une musique moins générique que les précédentes et qui envoie la patate. »
Nock: « Un opening hyper catchy, dynamique, joyeux qui file la pêche, c’est toujours bon à prendre.
En tout cas, une chose est certaine, c’est qu’après Flyers il y a quelques années, la puissance de la funk continue de séduire les jury Minorin. Ou alors, c’est la moustache qui a fait la différence, ce qui serait tout à fait compréhensible… c’est une très belle moustache. »
Camille: « ll ne m’a pas marquée comme il en a clairement marqués beaucoup, mais je reconnais aisément que c’est un des meilleurs, voire le meilleur générique de SAO. Ne serait-ce que pour ce check magistral. »
Api: « SAO a toujours beaucoup aimé utiliser de longs monologues d’exposition pour poser ses concepts. L’opening de cette saison en est le contre-exemple par excellence, puisqu’il réussit à introduire son univers en même pas deux minutes. Il s’ouvre sur une brève séquence montrant la construction de l’Underworld, puis les personnages impliqués, agrémenté de quelques scènes qui ne manquent pas de classe comme Asuna debout sur la plateforme en mer ou ce check entre Kirito et Eugeo qui a tout pour devenir iconique. La cerise sur le gâteau, c’est cette chanson de LiSA, toujours fidèle au ton de la série. »
3e – Hanebado!
Chanson : Futari no Hane par YURiKA
Réalisation : Naoki Yoshibe
lololeboiteux: « Gros travail technique sur le visuel récompensé ici bien qu’il ait pu être desservi par la confusion entre les deux parties qui le compose et qui sont les même…à première vue alors qu’en fait ce n’est pas du tout le cas. »
NooBenjy: « Magnifique fluidité de mouvement (et on a rarement du 60fps en anime) pour les séquences de début et de fin, et une présentation sympa des persos pour le reste, très bon opening qui colle parfaitement à la série. »
IlPalazzo-sama: « Un générique débordant de sueur et de bons sentiments, on tient là une image fidèle de la série. »
Yamakyu: « L’opening d’Hanebado! est visuellement beaucoup trop satisfaisant pour mes petits yeux, ça provoque toujours une pulsion scopique qui semble ne pas avoir de limites. Tellement de bons plans dans cette minute et demi de musique et surtout d’animation ♥ J’adore comment les caractères は ね ば et ど qui apparaissent au tout début avec l’effet de splash d’encre t’annoncent d’emblée la couleur, et tout le reste de l’opening continue de ne pas décevoir avec cette succession de très beaux moments d’animation et débordants d’énergie. Juste après la title card y’a cette séquence de courtes situations de jeu, très focalisés sur l’instant présent avec l’effet de slow motion qui permet de voir la sueurTM, les ondes de choc et autres effets liés à la pression de l’air qui indiquent que bah ouais le badminton c’est intense tu vois. Séquence qu’on revoit au retour du refrain dans la deuxième partie de l’OP, mais le twist c’est que la première fois qu’on les as vu ces moves étaient interrompus juste avant que le temps reprenne son court normal ; c’est assez satisfaisant de voir ces instants d’action actually se terminer, surtout quand c’est pour voir les persos mettre toute leur énergie dans leur jeu.
Oh et puis le plan où Ayano regarde au travers du filet et voit se décomposer et se recomposer tout ses adversaires pour au final se voir elle-même, avant de se retrouver face à face avec Nagisa, bon, ça fait grave son petit effet. Un vrai p plaisir pour les yeux cet OP. Et pour les oreilles aussi car la musique est clairement pas en reste non plus. Et de nouveau la manière dont les visuels et la zik s’accordent en rythme et en ton c’est vraiment un des gros atouts de cet OP. (oh et j’suis fan du décalage rythmique au début dans l’intro là, aucune idée comment appeler ça) »
esteban82: « Musique, rythme, styles graphiques différents, un générique qui a la pêche, joue sur la vitesse des images pour bien nous rappeler que la série va aller à fond ! »
AxelTerizaki: « Là c’est tout l’inverse de Yuru Camp en ce qui me concerne : visuellement j’aime, musicalement je trouve ça sympa sans plus. Je reconnais bien une qualité cependant à cet opening : le refrain rend bien les échanges dynamiques qu’on peut observer durant les matches de la série. »
Yoka: « Excellent et incroyable travail de Naoki Yoshibe qui a réalisé et storyboardé l’OP. L’OP mélange un grand nombre de styles d’animation différents, est rempli d’excellentes idées visuelles (les transitions entre les plans entre autres) et est sublimé par le travail de Naoki Okada à l’animation. »
Amo: « Beaucoup d’amour pour le taf quasi en solitaire de Naoki Yoshibe qui s’est enfermé chez lui pendant trois mois pour pondre ce sublime générique, aux plans marquants, au rythme travaillé et à la conclusion bien trouvée. L’esprit de tout Hanebado est compris dans cette minute trente, des visages deformés par la rage de vaincre jusqu’à l’espoir d’une redemption. »
2e – Zombieland Saga
Chanson : Adabana Necromancy par FranChouChou (Maki Kawase, Kaede Hondo, Rika Kinugawa, Asami Tano, Minami Tanaka & Risa Taneda)
Réalisation : Seong-Ho Park
Mathxxl: « Visuellement je trouve cet Opening vraiment superbe, à la fois très coloré et très stylisé. Et puis bon tant qu’à faire la chanson est vraiment bien aussi. Un bon moyen de se détruire les cordes vocales en karaoké lors d’un gros SAAAAAAAAGAAAAAA. »
Quakerultra: « Très punchy, très entrainant, drôle, bénéficiant d’une esthétique et d’une technique quasiment irréprochable, l’opening de Zombieland Saga colle totalement avec l’ambiance comique, surprenante et l’esprit légèrement dérangée de la série. Assurément mon opening préféré de 2018. »
Vinh: « Un opening aussi délirant que sa série. Si on m’avait dit qu’on opening style années 1990 avec des filles zombies combattant un monstre géant serait un chanson écoutable en boucle, je ne l’aurais pas cru. »
lololeboiteux: « Un opening complètement déjanté, rempli de scènes drôles et hautes en couleurs pour un des titres les plus barrés de l’année. Il fait partie de ces rares titres qu’on apprécie d’autant plus dans sa version FX qui lui confère ce petit supplément d’âme. Franchouchou style ! »
AxelTerizaki: « J’ai un faible pour les openings chantés à plusieurs, où différentes chanteuses se relaient. Ça et puis les bruitages ou les paroles non chantées, ce sont des effets qui me font tripper dans les anisongs. Je trouve que ça leur donne une pèche incroyable. Celui de ZLS en rajoute avec un visuel complètement barré qui te ment, complètement au calme, sur la série. Y’a tellement de petits détails ouf, comme aussi la voix de Tatsumi qu’on entend dans le fond si on fait attention… »
Apey: « Un excellent opening où on ne s’ennuie jamais devant, rythmé et super joli visuellement. Et en plus, il y a des SFX. Et on sait tous qu’un opening avec des SFX > un opening sans SFX. »
Yoka: « L’OP TV est vachement bien, la version single sans tous les bruits “ambients” est terriblement bof. »
NooBenjy: « Du bon gros délire comme on aime, avec nos héroines zombies dans du sentai et Koutarou qui fait le con comme d’habitude, juste parfait. »
Suryan: « Une vraie claque d’epicness, pour un anime de comédie. Tout est finement juste, les insert de bruitages dans l’opening, les interludes de danse de Kotaro (et Miyano qui chante sur le refrain olala), la chorégraphie du combat, le refrain, les images horréifiques du début du générique… Vraiment, tout est propre et finement mené dans cet opening, d’une grande qualité. »
Poyjo: « Visuellement impeccable, le générique arriver à jongler les styles à la perfection et même si je suis moins fan de la musique c’était toujours amusant à revoir à chaque fois. »
1er – Yurucamp / Au grand air
Chanson : SHINY DAYS par Asaka
Réalisation : Masato Jinbo
Shin: « On retrouve Asaka sur une musique assez différente de ce qu’elle a l’habitude de chanter, avec des images très catchy et colorée derrière une musique ultra prenante et rythmé. Cette joie de vivre et cette envie de danser transmise à travers ce tout est parfait pour ce que représente l’anime et ce qu’il veut faire passer comme message. »
Mathxxl: « Soyons honnêtes, visuellement parlant l’opening de Yuru Camp n’est pas sensationnel. C’est loin d’être moche bien entendu, c’est même très agréable à regarder.
Mais la vrai force de cet opening c’est surtout sa musique, et mon dieu c’est une de ces chansons qui a un effet hypnotisant sur mon corps : une fois le refrain venu, impossible de s’empêcher de danser ou de chanter.
Je ne saurais pas dire s’il est celui qui mérite le plus la première place, mais c’est sans aucun doute mon préféré de l’année. »
Yamakyu: « C’est fantastique les bonnes vibes que dégagent cet opening, il est d’une efficacité formidable. Il se passe toujours un truc à l’écran, y’a keudal comme plan fixes, plein de mouvements de caméra partout tout le temps, et l’ensemble est animé avec une énergie et une vie incroyable qui t’annonce –au cas où t’aurais réussi à oublier– que Yuru Camp c’est un anime résolument chaleureux. Wow. ET LA ZIK. Genre, toute seule déjà elle est super cool, mais quand tu rajoutes tout ces visuels qui jouent avec le rythme et la pulsation de SHINY DAYS ça donne un résultat exquis. Tellement impeccable cet opening, il déborde de bonnes vibes, je suis ultra fan. »
Suryan: « Je me rappelle encore écouter l’opening de Yuru Camp cet hiver 2018, en attendant le bus pour me rendre au travail. Il faisait froid, mais la chaleur et la bonne humeur qui se dégageaient de cet opening, autant musicalement que visuellement me remplissaient de chaleur. Je n’avais pas froid, et je n’étais plus blasé de me rendre au travail. Un putain d’opening qui claque. »
Vinh: « Un générique qui met de bonne humeur dès les premières secondes, avec Asaka qui s’est donnée cette année. Facile à reconnaître et à chanter, c’était un bonheur de l’écouter avant chaque épisode. »
Kmeuh: « Est-ce qu’on s’en lasse 15 mois après ? Non. Est-ce qu’on s’en lassera dans 15 autres mois et au-delà ? Je ne pense pas du coup.
Absolument impossible de ne pas être en pleine forme après l’avoir vu, il est imparable, mignon, joli, énergique. »
Poyjo: « Un générique qui a les mêmes défauts que sa série, à savoir une animation assez pauvre et limité avec un chara-design qui en souffre un peu. C’est pourtant rempli de bonnes idées, c’est vivant avec une musique assez entêtante et adorable. On sent qu’il y a un bon réalisateur derrière qui sait faire de grandes choses avec peu de moyens et qui signe ici un générique dont on se souviendra encore dans cinq ans. »
Api: « Cette reprise de la chanson « I want you back » des Jackson Five garde le côté entraînant de l’original et on y ajoute le côté moe des protagonistes. Le visuel est aussi très inventif dans le placement des crédits ainsi que les transitions, mais surtout, on notera quelques clins d’œils amusants aux différentes coupes de cheveux qu’arbore Shimarin dans la série. »
NooBenjy: « Difficile de faire plus cool et entraînant que cet opening, aussi bien au niveau musical que pour le dynamisme des visuels. Difficile également de ne pas scander « SHINY DAAAYS ATARASHII KAZEEE » en l’entendant.
On peut même dire qu’il suit le schéma de la série au niveau des personnages – fragmenté au début, tout le monde s’occupe dans son coin, et se déplace à sa manière, pour petit à petit se retrouver et finir par faire du camping en groupe – le tout avec une explosion de styles différents très agréable à regarder.
Par contre je ne saurai jamais ce qui se passe exactement dans la tente qui se trémousse à la fin. Je veux savoir. »
AxelTerizaki: « Objectivement je dirais pas que c’est le meilleur. Graphiquement il est rigolo et musicalement il rentre bien dans la tête. C’est néanmoins une place méritée. »
Concombre: « MAIS CA NE VOLE PAS LES TENTES !! »
- 1. Yurucamp / Au grand air – 119 pts
- 2. Zombieland Saga – 69,5 pts
- 3. Hanebado! – 51 pts
- 4. Sword Art Online: Alicization (OP1) – 36,5 pts
- 5. A Place Further Than The Universe – 30,5 pts
- 6. Wotakoi: Love is Hard for Otaku – 29,5 pts
- 7. Kokkoku – 27,5 pts
- 8. Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai – 27,5 pts
- 9. Bloom Into You – 26,5 pts
- 10. Pop Team Epic – 22 pts
- 11. Shôjo Kageki Revue Starlight – 21,5 pts
- 12. Devilman Crybaby – 20 pts
- 13. Persona 5 the Animation (OP2) – 19,5 pts
- 14. Happy Sugar Life – 19,5 pts
- 15. L’Attaque des Titans III – 19 pts
- 16. Iroduku: The World in Colors – 18 pts
- 17. Black Clover (OP3) – 17 pts
- 18. Last Period – 16,5 pts
- 19. Darling in the FranXX OP1 – 16,5 pts
- 20. Jojo’s Bizarre Adventure: Golden Wind – 15 pts
Meilleur générique de clôture
Le meilleur ending. Les critères sont globalement les mêmes que pour le générique d’ouverture : visuel, musique, originalité, idées…
5e – Banana Fish (ED1)
Chanson : Prayer X par King Gnu
Réalisation : Akemi Hayashi
Camille: « Le début d’instru à la guitare, qui commençait sur les fins d’ép, je le trouvais ultra puissant à chaque fois. J’ai un gros faible pour ce genre de visuel, à la fois très épuré mais où t’es quand même impressionné de la technique. »
4e – Dragon Pilot: Hisone & Masotan
Chanson : Le temps de la rentrée~Koi no Shingakki~ par Satomi Arai, Maki Kawase, Misaki Kuno, Tomoyo Kurosawa & Kaori Nazuka d’après une chanson de France Gall
Réalisation : Kotaro Tamura
Concombre: « POUSSEZ-VOUS J’ARRIVE.
Je l’ai vu une fois. C’est resté gravé. Je l’ai regardé soixante fois de suite, et répété l’opération un jour sur deux tout l’année. Le temps de la rentrée m’hypnotise. Et c’est ce qui caractérise les yéyés pour les japonais – sinon, difficile de justifier ce choix francophone, sinon un très vague lien thématique en fin de série. Elles dansent nonchalamment comme Gall danse sur un plateau télé, les inserts d’avions sont super, c’est super bien timé, rigolo et bienveillant. On voit presque les lampes à huile et les papiers peints moches. Vous avez écouté l’instru ? Les flûtes, le xylophone, la batterie, c’est d’enfer. Cet hommage-surprise aux sixties bleu blanc rouge, repris par tout le casting féminin qui tourne, est l’un des deux plus gros trucs qui me reviennent en tête si je devais synthétiser au maximum l’animation jap en 2018. C’est un travail d’enfer, merci Bones. »
Kmeuh: « Que ceux qui l’ont littéralement écouté en boucle pendant des heures lèvent la main. o/ Les meilleurs déhanchés de 2018, dix versions différentes pour que tout le monde aime la rentrée. »
Camille: « Pas vu la série, mais difficile de passer à côté de cet ending ! Très bel hommage, et une choré toute mimi qui colle bien, que demande le peuple ? »
Svleaf: « La danse est complètement géniale et les bouilles des persos valent de l’or, ajoutez la caution France Gall et l’accent, c’est chef d’œuvre. »
Api: « S’il y a bien un ending à côté duquel on ne pouvait passer cette année, c’est celui-ci. On connait tous l’amour des japonais pour la France, mais c’est toujours un peu déroutant quand il se manifeste sous la forme d’une reprise d’une chanson de France Gall. Bien sûr, on peut ne pas apprécier le « yaourt » de français chanté par des japonais, mais il est difficile de résister à la petite danse des personnages principaux. »
Yoka: « Il existe une version de l’ED où ce sont les dragons qui dansent plutôt que les humains, j’espère que vous êtes heureux d’avoir cette information. »
Yamakyu: « Also je sais pas vous mais il m’a fallu environ 150 ans pour percuter que la chanson est actually chantée en français. J’ai très vite percuté que c’est pas du japonais, mais alors identifier la langue ça m’a pris beaucoup trop de temps ha ha. »
Quakerultra: « En voilà un ending pour le moins surprenant et entêtant, tant sur la chorégraphie que sur sa musique. Visuellement simple, l’utilisation d’une chanson française (France Gall – Le Temps de la Rentrée) amplifie l’effet de surprise, et ne laisse absolument pas indifférent, que l’on aime ou pas. Faisant partie de mes votes, je suis tout de même agréablement surpris de le voir figurer à cette place. »
3e – L’Attaque des Titans III
Chanson : Akatsuki no Chinkonka par Linked Horizon
Réalisation : Masaki Tachibana
SkyRobinL: « Les endings de L’Attaque des Titans sont souvent un petit peu oublié par rapport aux grands openings que la série nous propose chaque saison mais ils ont toujours un charme qui les rends unique. Akatsuki no Requiem en est la preuve avec cette musique reflétant beaucoup de sentiments et un visuel toujours aussi reconnaissable, comment ne pas le trouver magnifique ?
Et même si c’est un petit peu hors sujet je donnerais aussi une mention spéciale au clip officiel qui met lui aussi en scène une histoire très touchante et dure en à peine quatre minutes. »
Camille: « Après l’OVNI qu’était le générique de la saison 2, j’avais franchement un peu peur, mais on se retrouve avec un ending bien rythmé, très doux et qui a un ton presque désespéré sur le refrain qui fait frémir ! Et le passage avec Ymir, je fond quand même. »
Modeste Otaku: « Une surprise mais je trouve ça parfaitement justifié l’ending est vraiment excellent !! »
lololeboiteux: « Linked Horizon nous a livré trois musiques marquantes pour les trois premiers OP de Shingeki no Kyojin. Cette fois relégué à l’ending, il parvient une nouvelle fois à livrer une chanson très en phase avec le titre et qui accompagne parfaitement un joli travail graphique à la teinte nostalgique en l’honneur du personnage central dans cet arc : Historia Reiss. »
Suryan: « On était tous surpris à l’annonce que cette fois-ci, Linked Horizon s’occuperait de l’ending et non de l’opening, comme “d’habitude”. Et pourtant. Linked Horizon nous montre l’étendue de leur talent, en nous montrant que l’exercice de la composition d’un ending est largement dans leurs compétences. Il démarre tout en douceur et montre au fur et à mesure dans l’ambiance solennelle de cette saison de SNK. »
2e – A Place Further Than The Universe
Chanson : Koko kara, Koko kara par Kana Hanazawa, Saori Hayami, Yuka Iguchi & Inori Minase
Réalisation : ???
Suryan: « Dans l’animation japonaise, on sait toujours timer à la perfection le début des endings pour que l’effet cliffhanger ou tire-larmes de la fin de l’épisode soit décuplé. Dans YoriMoi, ça marche à la perfection. Surtout que l’ending n’a même pas un teinte triste ou négative, mais au contraire, pleine d’espoir. La réécouter me remémore les émotions que m’a procuré l’anime, et comme l’opening me donne envie d’enfiler une doudoune et partir en voyage. »
Yamakyu: « BONJOUR, C’EST PAR ICI POUR ENFONCER DES PORTES GRANDES OUVERTES ? Super merci, allons-y.
Alors, c’est mon préféré mais je pense qu’il y a rien de spécialement exceptionnel avec l’ED de YoriMoi, si ce n’est une alchimie assez géniale entre les visuels et la musique (dont j’suis ultra fan) et une symbolique qui marche (niveau sémantique je veux dire). Est-ce que vous êtes prêts pour le plus gros enfonçage des portes les plus grandes ouvertes de l’histoire des Prix Minorin ? Vous n’êtes clairement pas prêts mais allons-y quand même. Tout bêtement je trouve que le côté « symbolique » d’un ending qui s’appelle Koko Kara, Koko Kara (« From here », ou « À partir d’ici ») pour un anime qui s’appelle A Place further Than Universe et qui montre tantôt les persos dans leur vie de tout les jours au Japon, tantôt les étoiles dans le cosmos infini, et tantôt l’antarctique (de manière répétée), c’est tout bête mais c’est le genre de choses auxquelles je m’attache. C’est vraiment ultra évident et super simple dés que tu l’as remarqué en vrai. C’est juste que faut se poser 3 secondes pour actually la faire cette connexion. Et puis les jeunes pousses sur les têtes des persos, qui éclosent au refrain quand elles arrivent en antarctique, c’pareil, c’est super basique mais c’est un effet qui marche. Ou le fait qu’on voit continuellement les filles de dos, jusqu’au refrain -qui dégage une énergie de ouf- où la première fois qu’on les voit de face elles bondissent et font exploser leur jeunesse. L’ED de YoriMoi pour moi c’est que des choses comme ça.
Also les petits pingouins sont chou :> Ah, et, les constellations ♥ (même si y’en a qui sont placées bizarrement quand même j’ai l’impression ha ha) »
Mathxxl: « Koko Kara Koko Kara, c’est un peu mon coup de coeur ending de l’année. C’est un ending à la fois très simple (les 4 doubleuses des 4 protagonistes, et que des images en plan fixe) mais avec beaucoup d’émotion. Au fur et à mesure de l’anime, il m’a fait ressentir parfois de la joie, parfois de la tristesse, on le chante avec entrain ou avec mélancolie. En bref, il s’accord parfaitement aux différentes émotions que nous transmet l’anime. Je vous recommande aussi sa version acoustique qui vraiment magnifique. »
Vinh: « A chaque fois que l’ending se joue, j’ai les larmes qui montent, sûrement à cause de la série en elle-même. Mais aussi parce qu’en écoutant la chanson, on ressent l’esprit de l’anime, qui incite à l’aventure. Malgré le côté pauvre de l’animation, c’est ce message que cet ending me remémore. »
esteban82: « Visuellement superbe ! Moi, quand on me donne en une minute, un ciel et des paysages changeants, passant du blanc au bleu clair, de l’orangé au bleu nuit avec des étoiles plein les yeux, je craque. Le tout sur une musique dans le même ton. Une réussite totale ! »
Svleaf: « Vraiment bon en ending, la musique super jolie est peut-être utilisée un poil à outrance pour appuyer les passages de l’anime mais comme ça marche à chaque fois, pourquoi se priver…! »
Nock: « Les manchots avec des feuilles sur la tête sont beaucoup trop mignons, et ça, ça justifie tout. Au-delà, je trouve qu’avec son principe de dessins / light painting, il réussit à gentiment twister le concept d’ED en plans fixes. Et puis c’est vrai que quand les premières notes commencent, j’ai toujours un petit frisson/pincement au cœur, parce que la chanson est quand même super jolie et à ce ton un peu nostalgique qui fait que quand je l’entends, je me dis “quand même, Yorimoi, c’était vachement bien”. »
Concombre: « Oh ce tout petit quelque chose de crépusculaire qui se mixe bien avec le reste ! Visuellement on reste quand même dans quelque chose de simple – des plans fixes améliorés – et j’imagine que c’est la musique qui le propulse si haut. Un morceau cool avec de l’émotion pas forcée, traînant, avec de belles harmonies, quoique UN TOUT PETIT PEU NASAL. Parfaitement dans le ton. »
1er – Yurucamp / Au grand air
Chanson : Fuyu Biyori par Eri Sasaki
Réalisation : Kei Asano (浅野景利)
lololeboiteux: « Probablement pas l’ending le plus travaillé du point de vue animation, néanmoins l’incroyable sensation de paix et d’harmonie qui se dégage de la combinaison de la musique chill, de la douce voix de la chanteuse et des jolis décors en font un point final parfait à une des meilleurs séries de l’année. »
Concombre: « Quel coup bas ! Le picking de lover à la guitare. Ça ne peut jamais rater, cf. d’autres oeuvres particulièrement décontractées-mais-avec-un-petit-quelque-chose-en-plus comme Tearaway. Je ne peux pas être le seul à avoir compris, quelque part vers le cinquième épisode, que c’étaient bien toujours les mêmes images. Toute la musique fait le taf, c’est parfaitement dans le ton, il n’y a qu’un seul moment idéal pour mater ce générique et c’est juste avant de s’endormir. »
IlPalazzo-sama: « Parfaite conclusion dans la continuité de l’aspect relaxant de la série. Posez-vous au coin du feu, fermez les yeux, et laissez-vous porter dans le plus comfy des mondes. »
Suryan: « A l’inverse de l’opening, l’ending de Yuru Camp, d’une grande qualité également, conclut parfaitement les épisodes de Yuru Camp, en prolongeant l’expérience comfy et garde ainsi l’ambiance générale des épisodes, avec un morceau à la guitare sèche et au violin nous invitant à nous poser autour du feu autour des personnages. Dommage par contre que je ne me rappelle pas du tout des visuels. »
AxelTerizaki: « L’anime étant déjà chill as fuck, l’ending vous achève d’un violent coup derrière la tête avec les héroines qui assistent à une aube du plus bel effet, couplé à une chanson d’une douceur incroyable. On en ressort avec un sourire béat et un sentiment de plénitude. Une place bien méritée. »
Apey: « Une musique parfaite pour conclure chaque épisode, très calme et belle. Le visuel est loin d’être anecdotique car même si ce n’est pas la profusion de sakugas ou de beaux visuels, il raconte une histoire qui est certes simple mais terriblement efficace. Ainsi, chaque épisode se conclut sur une invitation à sortir et à découvrir de soi-même les joies du camping et le lever du soleil avec ses amis. Et c’est un très beau message. »
Quakerultra: « Cet ending, simple en apparence, va vraiment de pair avec l’ambiance globale de la série. Son visuel, la musique utilisée, tout est fait pour confiner le spéctateur dans une ambiance très chill, très sereine. Personnellement, je ne l’aurais pas mis premier, mais je n’en suis pas étonné pour autant. »
NooBenjy: « D’un côté l’opening est tout ce qu’il y a de plus cool et entraînant, et de l’autre l’ending est tout ce qu’il y a de plus doux et relaxant. Magnifique ending donc, avec une mélodie presque nostalgique – l’opening est plutôt à l’image de Nadeshiko, avec sa bonne humeur et ses délires, et l’ending est plutôt du même caractère que Rin, avec son ton calme et posé.
Mon papier « Yuru Camp best anime » a bien servi pendant les Minorin. »
Yamakyu: « Croquons à pleines dents le fait qu’il se passe rien dans cet ED et que bah en fait c’est 100% osef parce que la finalité c’est que cet ending il fonctionne méga bien. Ca capture exactement ce qui est important dans Yuru Camp, c’est-à-dire le plaisir, l’émerveillement et les bonnes vibes qui découlent du fait que le camping c’est cool. Les visuels sont extrêmement simples, avec certes quasiment que des plans fixes mais alors des très jolis plans fixes qui débordent de comfTM, et c’est ce qui importe.
Maintenant, très honnêtement je pense qu’ici la vraie force de cet ending c’est la chanson, Fuyu Biyori, dont la douceur est vraiment l’élément central qui rend cet ending si efficace, plaisant et comfy. Autant je pense que la formule simple is more elle s’applique très bien à un ending pour Yuru Camp en particulier, autant je pense que l’ending en question aurait pas fonctionné aussi bien sans le Fuyu Biyori de Eri Sasaki. Après, c’est quand même malgré tout une histoire de symbiose, et c’est un fait que la chanson et les visuels se soutiennent mutuellement et avancent ensemble pour véhiculer autant de douceur.
Du coup yes, il se passe rien dans cet ending, et c’est le meilleur truc qui pouvait lui arriver :> »
- 1. Yurucamp / Au grand air – 71,5 pts
- 2. A Place Further Than The Universe – 48 pts
- 3. L’Attaque des Titans III – 40 pts
- 4. Dragon Pilot: Hisone & Masotan – 37 pts
- 5. Banana Fish (ED1) – 36 pts
- 6. Après la Pluie – 34,5 pts
- 7. Shôjo Kageki Revue Starlight – 34,5 pts
- 8. Bloom Into You – 30,5 pts
- 9. Violet Evergarden – 29,5 pts
- 10. Hanebado! – 29 pts
- 11. Steins;Gate 0 (ED1) – 28 pts
- 12. SSSS.Gridman – 27 pts
- 13. Cardcaptor Sakura Clear Card (ED1) – 23,5 pts
- 14. Darling in the FranXX (ED5) – 23 pts
- 15. Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai – 22 pts
- 16. Last Period – 19,5 pts
- 17. Asobi Asobase – 17 pts
- 18. Hug tto! Precure (ED1) – 13 pts
- 19. Darling in the FranXX (ED1) – 12,5 pts
- 20. Banana Fish (ED2) – 12 pts
Meilleure OST
La meilleure bande originale pour une série de 2018. Tout simplement.
5e – Devilman Crybaby
Compositeur : Kensuke Ushio
Svleaf: « Avec ses rythmes itératifs qui font la part belle aux basses et aux percussions, entêtante et saturée, l’OST de Devilman est globalement une sorte de compil electro synthwave de bar à flippers glauque des années 80, et donc un parfait complément à son esthétique. Sans parler de la reprise de la chanson, qui est un peu très bonne quand même. »
Concombre: « Elle est d’enfer celle-là, héhéhé. Électro, transe, italo-disco, synthwave, d’excellents beats droppés par paquets. Très bon score d’Agraph qui a compris avec acuité où il mettait les pieds, sans tomber dans le craspec inutile : il accompagne la montée… puis la descente, il le fait super bien. »
NooBenjy: « Kensuke Ushio parvient à nous étonner à chaque nouvelle ost, en créant des ambiances qui collent parfaitement à la série tout en variant les styles – l’ost de Devilman Crybaby est probablement celle qui contient le plus de genres différents, avec de la chanson/du thème rétro, de la techno/électro (un peu comme l’ost de Ping Pong), de l’ambiance douce/slice of life (un peu comme l’ost de Liz to Aoi Tori). »
4e – Violet Evergarden
Compositeur : Evan Call
NooBenjy: « Comme absolument tout dans l’anime, l’ost de Violet Evergarden joue beaucoup sur le larmoyant et contient un grand nombre de magnifiques thèmes très sentimentaux ou dramatiques. Pour ce faire, le piano et le violon, ainsi que la harpe, sont largement utilisés, quand ce n’est pas un orchestre symphonique entier – le ton peut être léger, ou au contraire intense, mais le résultat est toujours riche et émotif. »
Svleaf: « Evan Call signe pour moi les deux plus belles OST de l’année: celle de Minuscule et celle de Violet. Très orchestrale, plus rangée et plus dramatique que sa consœur, contexte oblige, l’OST de Violet joue principalement sur l’accumulation et ce avec une finesse époustouflante, et propose une honorable variété d’instruments allant jusqu’à inclure… des machines à écrire. Chaque morceau est construit à merveille, le tout bluffant de maîtrise. »
Suryan: « Aie aie aie, la seule OST que j’ai pas réécoutée pour écrire ce commentaire pour une raison simple : Violet Evergarden a le don de cette OST qui va me rappeler des moments clefs de l’anime et va réussir à m’en tirer des larmes à chaque fois. Je l’écoute donc toujours minutieusement, même si chaque écoute est un plaisir dans la tristesse. Mention spéciale à une anecdote personnelle concernant l’ending, où une fois en me disant “tiens il sonne comment déjà l’ending de Violet?” je l’ai lancé et 1 minute et quelques plus tard j’étais enfoncé dans ma chaise, en PLS. »
3e – A Place Further Than The Universe
Compositeur : Yoshiaki Fujisawa
Vinh: « Toutes les insert songs de Yorimoi restent mémorables et les moments associés également. Donc un classement somme tout assez logique. »
lololeboiteux: « A titre personnel il y a deux choses qui me marquent particulièrement dans les OST d’anime : les grands morceaux parfois un peu pompeux et les inserts songs. Un bon signe qu’un insert song fonctionne sur moi : repassez la chanson et regardez si j’ai quelques larmes (coucou Scarbourough Fair et Hanezeve Caradhina), et bien dans le cas de YoriMoi c’est ce qui se passe notamment avec Haru Ka Tooku par exemple… »
2e – Shôjo Kageki Revue Starlight
Compositeur : Yoshiaki Fujisawa, Tatsuya Katô
IlPalazzo-sama: « D’une part, une belle OST basée sur une instrumentalisation classique de grande qualité. D’autre part, une dizaine d’insert songs qui sont le cœur des revues interprétées par nos héroïnes : on passe par divers répertoires, tous expertement maîtrisés. Gros coups de cœurs de ma part pour les envolées grandiloquentes avec Hokori to Ogori (Revue of Pride) et Hoshiboshi no Kizuna (Revue of Bonds). »
Vinh: « Venant de la part d’un anime sur le takarazuka, l’inverse m’aurait étonné. Mais ce qui rend les musiques exceptionnelles, c’est qu’elles traduisent avec exactitude les scènes. Avec la musique et surtout les paroles, on comprend les sentiments des personnages durant les combats. Et de la part d’un anime “Ikuhara-esque”, c’est bienvenu. »
Suryan: « Une des plus grosses qualités de la série. J’ai pas su durant mon visionnage en comprendre et apprécier toutes les qualités, mais musicalement (et visuellement, même si là ce n’est pas le sujet) ça balance du paté. Les thèmes sont justes dans le moment du scénario et dans leur écriture. L’important des musiques est d’ailleurs comprise et admise de tous dans Revue Stralight, c’est d’ailleurs quelque chose dont je suis content qui est mis en avant dans le mobage Revue Starlight où on a un choix d’une chanson pour déclencher son “Starlight” parmi un catalogue de chansons. »
Quakerultra: « Une OST juste, une utilisation particulièrement intelligente des « insert song », qui apportent un réel plus quant à la situation pour lesquelles elles sont utilisées, je n’ai pas grand-chose à dire de plus sinon (même si ça ne sonnera pas forcément bon) qu’il s’agit de l’OST la mieux utilisée qu’il m’est été donné d’entendre. »
Yoka: « C’est sans le moindre conteste une OST assez folle qui mélange à la fois les morceaux chantés par les héroïnes pendant leurs combats et les morceaux d’ambiance le reste du temps, ça fonctionne incroyablement bien ensemble, c’est presque de la triche tellement les insert songs sont de qualité. »
lololeboiteux: « Enorme travail réalisé sur ce titre basé sur les combats et les arts de la scène. La musique en elle-même est déjà de grande qualité tout au long de l’anime mais l’OST passe encore un cran en réussissant à accompagner ses combats de chansons globalement très réussies et contribuant largement au succès du titre. Position Zero ! »
Svleaf: « Les compositions typées orchestrales sont vraiment très réussies et éclectiques, celles au piano plutôt bonnes aussi, s’ajoute à ça une ahurissante quantité d’insert songs de qualité. C’est du grand spectacle et c’est parfait. »
AxelTerizaki: « Je suis surpris que l’opening ne soit pas arrivé dans le top du classement tellement il est… classe. Du coup bon score pour l’OST bourrée d’insert songs très sympa. »
Mathxxl: « Yoshiaki Fujisawa a participé à 2 des OST présentent dans ce top (la moitié de Stralight et Yorimoi) et wow, je découvre ce monsieur qui compose de sacrées bonnes choses. Les chansons de Starlight, je les trouve toutes géniales, dans la musique ou dans les paroles tout y est réussi. Je n’ai pas souvenir d’une chanson qui soit vraiment moins bonne. Le passage musical sur la piste “Starlight” me déchire à chaque fois.
Le reste de l’OST n’est pas en reste et ne manque pas de thèmes marquants. »
1er – Yurucamp / Au grand air
Compositeur : Akiyuki Tateyama
Extrait choisi :
Nock: « L’OST de Yuru Camp est un vrai plaisir. Elle est posée quand il faut, elle accompagne très bien les moments de comédie, le thème principal avec ses sifflements reste dans la tête de façon hyper efficace. On se sent bien et détendu en l’écoutant et ça, c’est un bel accomplissement. Sans oublier les morceaux dont l’ambiance et les sonorités (et le choix des instruments, surtout la guitare…) me rappellent beaucoup le travail de Choro Club ou Gontiti sur les bandes-son d’Aria ou Yokohama Kaidashi Kikou qui sont pour moi le summum de l’OST apaisante d’animés posés.
Au-delà de ça, ça me fait plaisir qu’une OST pour tranches de vie soit la grande gagnante cette année. »
Shin: « Connu pour avoir composé pour Kemono Friends,Tateyama Akiyuki sur Yuru Camp à été pour moi une très bonne surprise. Il ambiance très bien chaque scène avec un ton très réconfortant lors des solo camp de Shimarin, et un ton très joyeux et feels good avec les moments de groupe. »
Quakerultra: « Une OST qui colle parfaitement à l’ambiance chill/décontractée que l’anime veut donner. »
Suryan: « Toujours totalement mérité. Le fait que Yuru Camp ait réussi le triplé des prix musicaux montre bien que la direction musicale a été finement menée et réussie. J’écoute régulièrement cette OST au travail pour m’aider à me concentrer ou juste pour rentrer dans un mood un peu “comfy”. De plus, j’ai le sentiment que chaque morceau correspond vraiment à des moments propres dans les épisodes, et en écoutant l’OST, j’arrive vraiment presque à me créer un épisode dans la tête, avec les morceaux qui passent. »
Modeste Otaku: « Je signe et je valide cette ost est vraiment géniale notamment pour se détendre ou lorsque ça ne va pas vraiment , on ressort de cet ost avec la pêche et on est tellement détendu c’est trop bien ^-^ »
AxelTerizaki: « Un triplé fort bien mérité en soi, parce que l’OST, comme l’ending, elle est tellement cool que t’as envie de t’enrouler dedans. »
IlPalazzo-sama: « La seule OST dont je me rappelais aisément 6 mois après avoir vu la série. Tant de pistes confortables, douces, légères, relaxantes, et mettant en valeur la beauté naturelle de leurs instruments. »
Yamakyu: « Je cherche un truc intelligent à dire mais en vrai je trouve pas, c’est juste une tellement bonne OST en tant que telle, genre, seule. De la très bonne musique quoi. Ok. Mais surtout elle magnifie tellement l’anime. Et du coup quand tu la réécoute à froid, ça réinvoque une montagne de good feels et de souvenirs de l’anime et awww ♥ »
Kmeuh: « Rien que le thème principal avec le feu qui s’allume et les petits sifflements, c’est une douceur pour les oreilles. »
NooBenjy: « J’avoue que je ne m’attendais pas à ce que Yuru Camp aille jusqu’à se retrouver dans la meilleure ost, mais j’approuve tout de même – la parfaite ost chill de la saison, avec des musiques qui collent parfaitement à l’ambiance relax dans un camping. Certaines pistes collent mieux avec le contexte (comme souvent en ost d’anime et jv) mais la plupart se laissent écouter en musique de fond sans problème, et donnent immédiatement envie d’aller sortir manger des s’mores autour d’un feu de camp.
Quelques pistes favorites :
- Campsite Theme ~Fumoto~ (disque 1 piste 10)
- Yuru Camp△Theme (disque 1 piste 1)
- Let’s Go Camping! (disque 2 piste 3)
- Solo Camp△Recommendation (disque 1 piste 7)
- Campsite Theme ~Mount Jimbagata~ (disque 2 piste 9) »
- 1. Yurucamp / Au grand air – 95 pts
- 2. Shôjo Kageki Revue Starlight – 70,5 pts
- 3. A Place Further Than The Universe – 68,5 pts
- 4. Violet Evergarden – 66,5 pts
- 5. Devilman Crybaby – 62,5 pts
- 6. Megalo Box – 32,5 pts
- 7. Bloom Into You – 23,5 pts
- 8. L’Attaque des Titans III – 22,5 pts
- 9. Release the Spyce – 19 pts
- 10. Banana Fish – 18,5 pts
- 11. Piano Forest / Le Piano dans la forêt – 17 pts
- 12. Dragon Pilot: Hisone & Masotan – 15 pts
- 13. Zombieland Saga – 15 pts
- 14. Hanebado! – 14 pts
- 15. Persona 5 the Animation – 14 pts
- 16. Steins;Gate 0 – 14 pts
- 17. Minuscule / Hakumei & Mikochi – 13 pts
- 18. SSSS.Gridman – 12,5 pts
- 19. Jojo’s Bizarre Adventure: Golden Wind – 10,5 pts
- 20. Lupin III: Part V – 9,5 pts
- 21. Après la Pluie – 9,5 pts
Meilleur(e) seiyuu
Doubleuses et/ou doubleurs qui vous ont le plus marqués cette année de part la qualité de leurs prestations, que ce soit sur un rôle bien précis ou sur l’ensemble de l’année.
La liste des personnages interprêtés n’est pas exhaustive et n’inclut que les rôles des seiyuu en tant que personnages principaux.
5e – Yûma Uchida
-
- Ash Lynx dans Banana Fish
- Iori Kitahara dans Grand Blue
- Yaichi Kuzuryû dans Ryûô no Oshigoto!
Yoka: « Un gros rôle cette année, le rôle de Ash, mais quel rôle. »
Amo: « Faire Ash et Iori la même année alors que c’est deux rôles aux antipodes l’un de l’autre, c’est quand même pas mal. »
4e – Sôma Saito
-
- Honda dans Skull-face Bookseller Honda-san
- Kai Ichinose dans Piano Forest / Le Piano dans la forêt
- Shō Utsumi dans SSSS.Gridman
Concombre: « SPECIAL★YAOI★BOOK ! Il jongle entre les octaves ! Il susurre, il joue le mec qui galère en anglais ! On sent tout le poids sur ses épaules juste avec un spectre sonore et une voix palatale ! »
Yoka: « Soma Saito, c’est exactement l’exemple du seiyuu que j’aime bien mais qui joue souvent des rôles que j’aime pas, oups. Heureusement, il a fait Honda-san cette année. »
3e – Nao Tôyama
-
- Rin Shima dans Yuru Camp / Au grand air
- Aoi Tsubaki dans Kakuriyo no Yadomeshi
- Tomoe Koga dans Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai
- Lacia dans Beatless
- Nozomi Kasaki dans Liz et l’oiseau bleu (2018 au Japon)
- Rin Shima dans Yuru Camp / Au grand air
Yoka: « Je vais pas vous le cacher, Nao Toyama a été en numéro 1 sur mon bulletin. Elle a eu énormément de rôles différentes, qui ont été d’une part des personnages de qualité (Rin de Yuru Camp, Hinata de Encouragement of Climb, Tomoe de Bunny Senpai ou encore Mia de The Girl in Twilight) mais elle a surtout su leur donner à toutes une voix différente et ça, c’est beau. »
Shin: « Ca aura été une assez grosse année pour Nao Toyama et ce, que ce soit en terme de rôle qu’en terme de performance musicale. Et même pour la plupart de ses rôles, elle arrive à être très versatile, entre les rôles calme et posée comme Shima Rin ou des rôles très « Karen-esque » avec Kurumi de Irozuku. »
Nock: « Excellente performance en Shimarin. »
esteban82: « Elle donne une interprétation impeccable de Rin dans Yuru Camp. Rien que pour ça elle mérite d’être dans ce classement. Mais c’est surtout son interprétation de Nozomi dans Liz & l’oiseau bleu qui m’a impressionné. Elle doit jouer un personnage bien moins lisse que dans la série, moins « parfait », montrant des côtés pas forcément les plus agréables et le fait avec justesse sans jamais dénaturer le personnage de la série et en accentuant son côté « j’ai des faiblesses et je le vis mal en fait ». »
Poyjo: « J’ai beau ne pas forcément la reconnaître sur l’instant, elle est souvent la raison par sa voix qui fera qu’un personnage m’est extrêmement appréciable et me fera sourire comme un idiot. Elle doit avoir un don à rendre les gens heureux. »
NooBenjy: « Beaucoup de best girls (en ce qui me concerne) parfaitement doublées – la géniale Shima Rin qu’on ne présente plus – Honoka Kurosaki, la photographe de Yama no Susume avec qui je m’identifie beaucoup – Tomoe Koga, qui a probablement le rôle le plus difficile à jouer de la série, ou du moins le plus riche en émotion – pas mal de rôles variés en une seule saison donc. »
2e – Kana Hanazawa
-
- Shirase Kobuchizawa dans A Place Further than the Universe
- Globule Rouge (AE3803) dans Les Brigades immunitaires
- Shiina Mayuri dans Steins;Gate 0
- Satô Matsuzaka dans Happy Sugar Life
- Mutsuko Sakura dans Major 2nd
- Katrielle Layton dans Layton Mystery Tanteisha
Mathxxl: « Oh tient Kana Hanazawa, comme c’est étonnant.
Cette année elle ne démérite pas, avec des rôles qu’elle interprète (comme toujours?) avec brio.
Je retiens particulièrement son rôle en tant que Satou dans Happy Sugar Life, la KanaHana psycho c’est ça qu’on aime. »
NooBenjy: « Sourire et feels immédiats quand on reconnaît sa voix – étant une spécialiste des personnages généreux, sensibles et un peu maladroits, le rôle de Sekkekkyuu lui va comme un gant. »
Yamakyu: « « ZAMAMIROOOOO » Loin de moi l’envie de diminuer ses autres rôles, mais de Kana Hanazawa cette année je retiendrais surtout sa performance remarquable avec Shirase Kobuchizawa dans Yori Moi ♥ »
Yoka: « Je suis assez loin d’être le fan de la mort de HanaKana mais cette année 2018, je lui reconnais sans souci qu’elle a été assez impressionnante dans ses rôles, ne serait-ce que par ses deux rôles de Shirase de A Place further et de Miss Layton de l’animé du même nom. »
Shin: « Certain peuvent la trouver over-hypé et « mainstream », et autant ça pouvait être vrai les années précédentes, autant cette année c’est mérité. Que ce soit pour son rôle dans Hataraku Saibou, ou celui de Katrielle Layton, elle arrive à faire apprécier ses personnages autrement que par sa popularité. »
Amo: « Cette année on a quand même été béni par la trilogie Shirase (pour la HanaKana sensible et socialement awkward) / Satô Matsuzaka (pour la HanaKana gentille et psycho) / Katrielle (pour la HanaKana qui cabotine) et ça c’est beau. »
Svleaf: « Quelques rôles de plus à la légende, campe surtout cette année une extraordinaire Hématie. »
Apey: « S’il ne faut retenir pour mois qu’un seul rôle dans sa carrière, c’est clairement celui de Katrielle Layton dans l’anime éponyme. Son interprétation de Katrielle est fantastique : le personnage est de base excentrique, et elle en rajoute encore plus dans l’anime où elle cabotine un max dans chaque épisode. Un bonheur à écouter. »
1er – Mamoru Miyano
-
- Kôtarô Tatsumi dans Zombieland Saga
- Reinhard von Lohengramm dans Les Héros de la Galaxie : Die Neue These
- Rintarô Okabe dans Steins;Gate 0
- Rin Matsuoka dans Free!: Dive to the Future
- Ryûji Sakamoto dans Persona 5 the Animation
Suryan: « Je sais que tout le monde n’accroche pas forcément à ses qualités de doublage, mais Miyano fait vraiment parti de ses seiyuus auxquels j’adhère totalement, et qui peuvent transcender l’avis que j’aurai pour un personnage. Cette année a été d’autant plus le cas qu’il a interprété avec brio deux rôles assez éloignés, celui d’Okabe dans Steins;Gate 0 et de Kotaro dans Zombieland Saga, l’un étant dans un état dépressif profond après tout ce qu’il prend dans la tronche dans la première série, et l’autre étant une pile électrique ultra fun et barrée. Bref, j’accrocherai toujours à son surjeu maîtrisé dont je suis fan. (Psst, le rôle qu’il joue dans Carole & Tuesday est tout autant qualitatif!) »
Vinh: « Je voyais mal quelqu’un d’autre s’imposer. Avec un Okabe dépressif et un Tatsumi hilarant, Miyano a porté les deux séries avec son talent comme il sait le faire. Il était sur des bons coups cette année et est récompensé par une victoire méritée. »
lololeboiteux: « On aime ou on déteste, mais il faut bien reconnaitre qu’il était difficile de passer à côté de lui cette année tant il a doublé deux personnages marquant et haut en couleur que sont Tatsumi Kotaru et Okabe Rintaro. »
Quakerultra: « Ce seiyuu est l’incarnation parfaite de la carte blanche, jouant à la perfection le rôle du coach totalement dérangé, hystérique et instable. « Nice bird ». »
NooBenjy: « Il m’a totalement bluffé dans le rôle de Koutarou, avec tellement de répliques hilarantes et doublées à la perfection. »
IlPalazzo-sama: « Perce l’écran avec un rôle à sa mesure avec Kôtarô de Zombie Land Saga, et fait un travail sans faille dans d’autres rôles majeurs. (Reinhard dans Legend of the Galactic Heroes) »
- 1. Mamoru Miyano – 83 pts
- 2. Kana Hanazawa – 50 pts
- 3. Nao Tôyama – 26 pts
- 4. Sôma Saito – 22,5 pts
- 5. Yûma Uchida – 21 pts
- 6. Hina Kino – 20 pts
- 7. Reina Ueda – 18 pts
- 8. Yumiri Hanamori – 17 pts
- 9. Yui Ishikawa – 15,5 pts
- 10. Yuka Iguchi – 15 pts
- 11. Minako Kotobuki – 14,5 pts
- 12. Inori Minase – 13,5 pts
- 13. Kaito Ishikawa – 12,5 pts
- 14. Yûki Takada – 12,5 pts
- 15. Kana Ichinose – 12 pts
- 16. Misaki Kuno – 12 pts
- 17. Satomi Arai – 10 pts
- 18. Nobuhiko Okamoto – 9 pts
- 18. Toshiyuki Toyonaga – 9 pts
- 20. Tanaka Takako – 8 pts
- 21. Rika Nagae – 8 pts
- 22. Maho Tomita – 8 pts
Personnage masculin le plus insupportable
Le personnage de sexe masculin – ou de sexe indéfini – le plus insupportable, mal écrit, détestable. Le Manuel Valls de l’animation japonaise de 2018, en quelque sorte.
5e – Gabiru
Moi, quand je me réincarne en Slime
SkyRobinL: « Il est rigolo Gabiru ! »
Camille: « Gabiru, c’est un peu le Mineta de Slime, certes, mais en 1000 fois plus respectable tout de même. »
AxelTerizaki: « Gabiru c’est le Taro de Slime. Ouais, le Taro de Shirobako. LUI. »
Amo: « Michel Gabiru ? Qui joue dans Les Gendarmes de Saint-Tropez ? Non, blague à part, je pige l’agacement généré par ce personnage très très ostentatoire. Comme tous les persos de Slime il trouve sa redemption, heureusement, mais bon le gars il a quand même failli tuer tout son peuple parce qu’un gars avec des cornes méchantes l’a manipulé comme un gamin de cinq ans, il cherche la merde. »
Poyjo: « Personnage prétentieux et arrogant qui m’a plutôt bien fait rire au final. C’est pas un archétype toujours très intéressant mais j’ai réussi à le trouver supportable dans Slime. Il a cette assurance hors normes, très stupide mais que je pourrais regarder sans me lasser en mangeant des chips. »
Yamikyu: « En vrai. C’est pas un mauvais bougre. Il a surtout le malheur d’être entouré par des subordonnés beaucoup trop aveugles pour son propre bien. Bon il est pas non plus super futé, mais m’est d’avis que le vrai problème de Gabiru c’est le gens qui l’accompagnent et le mettent sur un piédestal intergalactique qui n’a pas lieu d’exister. »
4e – Raios Antinous
Sword Art Online: Alicization
Amo: « Puisque Alicization avait la chance d’enfin apporter UN bon méchant dans l’univers de SAO (salut Quinella), Reki Kawahara s’est dit qu’il avait du coup carte blanche pour caser trois antagonistes psycho-violeur copiés/collés avec Raios, Humpbert et Chuldkin. Chuldkin est arrivé trop tard dans la série pour que les jurés soient unanimes dessus, c’est dommage, car il était le plus nullos des trois ! Mais on se contentera de la présence de Raios et Humpbert dans le top 10, petites étoiles filantes passées à travers le ciel comme un pet diarhéeux. »
Yoka: « Déjà dans le LN, Raios, c’était la lie de l’humanité. Dans l’animé, c’est pas mieux. En parlant de ça, j’aime plutôt bien l’écriture de Reki Kawahara mais quand est-ce qu’il arrêtera d’utiliser le viol comme ressort scénaristique ? Ca revient à chaque arc, à chaque arc il est là “promis c’est la dernière fois” mais non, il récidive encore et encore. Alors que le viol, c’est genre le pire moyen de montrer qu’un humain/groupe est un méchant et dans 99% des cas, c’est mal utilisé. »
Camille: « Quelque part, c’était plus la tendance de l’auteur pour ce genre de scène/perso à répétition qui m’énerve… Mais indépendamment de ça, ça reste un Bon Gros Connard. »
Yamakyu: « Imaginons qu’on mette de côté cette abjecte scène de viol (est-ce qu’on devrait la mettre de côté ceci dit, je ne pense pas). Au-delà de ceci, y’a que j’ai généralement un gros souci avec les persos dont la seule et unique raison d’exister c’est d’être des connards infinis. Raios c’est l’incarnation de ceci (au moins vis-à-vis de Kirito et Eugeo). C’est pas que c’est un méchant écrit avec les pieds (comme l’était Oberon), c’est juste que Raios se délecte du mal qu’il fait aux autres et tout son personnage se base là-dessus. Et, je sais pas, je suis pas quelqu’un qui peut se vanter de savoir écrire des histoires ou des personnages, mais je pense quand même que c’est pas comme ça qu’on doit écrire un antagoniste. Raios est juste détestable pour être détestable, et sa manière d’abuser des règles sociales et hiérarchiques un peu tordues sur lesquelles se fondent l’univers du projet Alicization en font juste un perso que je peux pas voir en peinture. »
Api: « Reki Kawahara ne sait tout simplement pas écrire de méchant. Pour être aptes au rôle, ses personnages doivent toujours être des salauds de la pire espèce, sans aucune richesse de caractère ni aucun autre trait de personnalité. Qui plus est, que serait un bon méchant sans sa tentative de viol ? Ici, l’écriture est d’autant plus lamentable que ce personnage ne sert que de moyen de développement au personnage d’Eugeo et à l’intrigue. Ce serait encore pardonnable si c’était fait de manière subtile, mais ce n’est évidemment pas le cas. »
3e – Shinji Matou
Fate/stay night: Heaven’s Feel I
(et quelques apparitions dans Fate/Extra Last Encore et Today’s Menu for Emiya’s Family)
Yoka: « Je déteste profondément Shinji. C’est un petit con violeur insupportable et sur toutes les déclinaisons de Fate/, Heaven’s Feel, c’est vraiment le moment où il est le pire du pire. Sa place, elle est 100% mérité. »
Suryan: « J’ai jamais encore fini la route Heaven’s Feel dans le visual novel que je savais déjà que Shinji me sortirait par les yeux. Déjà dans les autres routes il est ultra gratuit et relou pour pas grand chose, alors quand j’ai appris que Heaven’s Feel, il était encore présent… »
IlPalazzo: « Il n’a pas pu gagner le titre en 2006, il est de retour en force pour les 15 ans de la franchise. Il n’a eu que quelques scènes pour briller dans HF part I, mais il a relevé le gant avec brio : à chaque fois qu’il est à l’écran, on a envie de le baffer. »
Shin: « Un peu surpris de le voir aussi haut dans le classement étant donné qu’il faisait plus office de comic relief dans le film qu’autre chose, ce qui l’a rendu beaucoup moins insupportable que dans les autres œuvres Fate. »
Bibah: « Il est arrogant et méprisant à chaque plan dans lequel il apparaît, et on sait tous qu’il se fait humilié après avoir ouvert la bouche. Même si cela permet de créer certaines situations comiques, tout ce que l’on veut c’est qu’il sorte de l’écran.
Gilgamesh devrait lui donner quelque court pour le rendre plus.. Aimable ? »
lololeboiteux: « Après plus de dix ans de Fate, Shinji reste sans contestation le pire connard de toute la trame principale : pénible, insupportable et incapable de montrer la moindre classe à l’inverse d’autres antagonistes. Heaven’s Feel ne fait que parachever la pyramide de connardise à son effigie. »
2e – Mineta Minoru
My Hero Academia Saison 3
Vinh: « 21ème en 2016, 4ème en 2017, 2ème cette année. Sera-t-il 1er en 2019 ? Suspense. »
Suryan: « Je pense que tous ceux qui suivent My Hero Academia en anime ou en manga comprendront instinctivement la place de ce personnage dans ce classement. Et en y réfléchissant très fort, j’arrive même pas à trouver comment réussir à faire son avocat du diable. Je serai un très mauvais avocat commis d’office, parce si j’étais le sien, je me tournerai vers lui en procès et lui dirait “en même temps t’as vraiment déconné là mec..”. »
Camille: « Le gars sûr de cette catégorie ! Quand rien que dans le générique, sa tête t’irrite, c’est qu’il y a quelque chose quand même. Chaud. »
Kmeuh: « Même le gars qui l’incarne dans la comédie musicale il en peut plus de lui. »
Svleaf: « Plus le scénario prend de l’ampleur et plus il est chiant, je n’ose pas imaginer son degré de casse-couillisme en cas de future grande guerre ninja. »
Poyjo: « Je peux pas m’empêcher de l’apprécier Mineta. Il frôle le malaise mais il continue de ne jamais baisser les bras tout en ayant l’un des pouvoirs les plus inutiles de la classe. C’est notre pervers de service à tous. »
Concombre: « Écoutez, il est détestable, c’est son archétype. Mais un tour sur les bons canaux vous révélera qu’il a…. tout de même ses….. fans. Comme le tag mind control a aussi ses fans. Mais, quand on se connecte sur les-même canaux pour taper le nom de la série, ne sommes-nous pas une projection de ce personnage ? Parfois, je me demande si ce gus n’est pas un espèce de move à la Anno et représente son fandom. Nous voilà dans un sacré pétrin mon bon Milou. »
Yoka: « C’est aussi gratuit que mérité. »
1er – Hiro / 016
Darling in the FranXX
Amo: « Manifestement, aucune personne n’ayant voté pour lui ne semble vouloir justifier leur vote via les commentaires :D. Une des raison qui explique sa première place c’est que il a été pas mal cité. Genre 13 fois là ou le second et le troisième ont été cités « que » respectivement 9 et 7 fois. Il a pris pas mal de points sur des 3e, 4e et 5e place, donc en gros c’était rarement « le » perso le plus insupportable aux yeux du jury mais souvent « l’un des. » Du coup les maths font qu’il est en première place, il prend pour sa série et c’est dommage car si DarliFra a 99 problèmes, Hiro n’en est pas un ! »
Yoka: « (…) je suis sûr qu’il a pris parce que Zero Two et Ichigo ont un crush sur lui et que les mecs aimerait bien être à sa place »
lololeboiteux: « A mes yeux l’intrus de cette liste, ayant probablement été victime du désamour profond des gens pour Darling. Une personnage pourtant plutôt intéressant et sensible. »
IlPalazzo-sama: « Héros passe-partout, victime collatérale de la déception de l’année. Plusieurs autres personnages masculins de DarlFra auraient plus mérités sa place à mes yeux. »
- 1. Hiro / 016 (Darling in the FranXX) – 34,5 pts
- 2. Mineta Minoru (My Hero Academia Saison 3) – 30,5 pts
- 3. Shinji Matou (Fate) – 26,5 pts
- 4. Raios Antinous (Sword Art Online: Alicization) – 20,5 pts
- 5. Gabiru (Moi, quand je me réincarne en Slime) – 19 pts
- 6. Utsumi Sho (SSSS.Gridman) – 19 pts
- 7. Nishikita (Karakai Jôzu no Takagi-san) – 17,5 pts
- 8. Humbert Zizek (Sword Art Online: Alicization) – 17,5 pts
- 9. Tsutsui Hikari (3D Kanojo: Real Girl) – 17 pts
- 10. Kase Ryosuke (Après la Pluie) – 16,5 pts
- 11. Kun (Miraï, ma petite soeur) – 16 pts
- 12. Eren Jaeger (L’Attaque des Titans III) – 15,5 pts
- 13. Okabe Rintaro (Steins;Gate 0) – 15,5 pts
- 14. Kirito (Sword Art Online: Alicization) – 13,5 pts
- 15. Kuraishi (Hanebado!) – 12 pts
- 16. 9’α (Darling in the FranXX) – 11 pts
- 17. Setsuna Sanzenkai (Island) – 11 pts
- 17. Atsuhiro Kagari (My Sweet Tyrant / Akkun to Kanojo) – 11 pts
- 19. Hiyori Tôno (Free!: Dive to the Future) – 10 pts
- 20. Kakeru Kurahara (Run with the Wind) – 10 pts
Personnage féminin le plus relou
Le personnage de sexe féminin le plus gavant, dispensable, mal écrit, véhiculant les pires clichés sexistes…
5e – Matsuri Mizusawa
Citrus
Vinh: « La jalousie personnifiée qui dans le manga redevient plus supportable. Mais dans l’anime, c’était une peste. »
Yoka: « Matsuri, elle est à l’image de sa série, c’est à dire qu’il faut du temps pour qu’elle devienne intéressante. Je force personne à continuer Citrus si vous avez pas aimé la première saison mais sachez au moins que je trouve la suite intéressante et que le personnage de Matsuri amène une dynamique intéressante. »
4e – Zero Two / 002
Darling in the FranXX
Suryan: « Zero Two pourrait être comparée dans un gros deux tiers de la série comme cette relation amoureuse qu’on a eu adolescents qui était un peu destructrice pour l’autre mais qui où l’autre restait parce qu’il avait du mal à contrôler ses sentiments. Là c’est un peu ça, Zero Two sait qu’elle détruit Hiro petit à petit mais réagit en disant “c’est mon darling vous pouvez pas me le retirer”. »
Amo: « Moi mon seul regret avec Zero Two, c’est qu’elle garde pas son super képi. »
3e – Ichigo / 015
Darling in the FranXX
Vinh: « Au début, Ichigo était un personnage relou mais qui possédait un certain charisme. Elle est leader du groupe après tout. Mais l’épisode 15 est arrivé et tout son capital sympathie s’est envolé en un épisode. Le taux de haine avaient atteint des seuils nucléaires qui sont descendus depuis, mais on oublie pas si facilement. »
lololeboiteux: « Un personnage décrié à un point au-delà de l’indécence au Japon mettant en exergue toute la stupidité d’une frange minoritaire des fans. Malgré tout c’est peut-être le personnage que je comprends le plus de tout le cast de Darling même dans ses réactions qu’on lui reproche le plus. #teamlooser »
Yamakyu: « (…) En vrai, je comprends pas bien ce qu’on lui reproche. Enfin si, je pense que je comprends. Je pense qu’on lui reproche avant tout son obsession pour Hiro (et tout ce qui en découle) mais je sais pas si c’est très fair, parce que j’ai aussi l’impression que l’obsession c’est un peu un des thèmes de l’anime, en fait. Genre un peu tous les persos ont une obsession pour quelque chose j’ai l’impression (mostly à cause de l’environnement dans lequel ils ont grandi, là encore, et parce que c’est des gamins). Et si effectivement son obsession pour Hiro lui a fait momentanément se comporter de manière très discutable, je trouve qu’à côté de ça c’est un perso très réfléchi et qui prend souvent des bonnes décisions d’une manière générale. J’étais legit vraiment surpris de constater à quel point elle est une chouette leader, après avoir vu tout le vomi qu’internet lui a versé pendant la diffusion originelle de l’anime. »
2e – Ayano Hanesaki
Hanebado!
Suryan: « C’est vraiment vraiment dommage, parce que j’y croyais tout le long du visionnage. Au final elle n’évolue que peu en 12 épisodes et garde cette “schizophrénie” de la folie du badminton jusqu’à la fin. Et pourtant, je la défends beaucoup, parce qu’en effet, quand on reçoit un traitement comme elle l’a reçu de sa mère dans sa jeunesse, normal qu’on se mette à interpréter le badminton de cette façon. Mais son évolution m’a laissé un goût d’inachevé dans la bouche. »
Api: « Au début de la série, elle nous apparait comme une fille réservée, mais avec un vrai talent pour le sport. C’est lorsque vont débarquer dans sa vie des éléments lui rappelant un passé traumatique qu’elle va se transformer en une bête assoiffée de compétition et n’ayant plus aucune cohérence. Elle enchaine les brusques changements de caractère, allant dans des extrêmes que ne laisse absolument pas supposer l’image qu’elle renvoyait jusque-là. Elle finit par devenir complètement imbuvable, crachant à la gueule de celles qui lui tendent la main et ne pensant plus qu’à la victoire. Difficile de s’attacher et du coup de trouver un intérêt à suivre son parcours, d’autant plus quand la série aurait pu se pencher sur d’autres personnages bien plus intéressants. »
Yamakyu: « Après, dans le badminton comme dans la plupart des milieux compétitifs je suppose c’est normal de se retrouver avec une certaine toxicité, et Hanebado excelle pour montrer ça. Mais j’aurai préféré que le personnage principal ne soit pas elle-même un des principaux vecteurs de cette toxicité dans le sport :< »
Yoka: « C’est un personnage qui n’est pas désagréable, c’est surtout un personnage qui est perdue dans sa vie, qui s’est fait abandonner par sa mère, qui a essayé de s’éloigner de ce qui la rattachait encore à cette dernière, qui s’est fait traîner de force dedans une nouvelle fois et qui sait pas trop quoi faire. C’est pas forcément le meilleur personnage de l’année mais je trouve que cette seconde place, elle est un peu trop gratuite. »
esteban82: « Si on jouait aux 7 familles, dans la famille « Creepy », après la mère, je voudrais la fille ! Ayano, c’est pour moi (attention je vais un peu spoiler Breaking Bad là, arrêtez-vous maintenant… C’est bon, je peux continuer?), Walter White : Tu compatis avec elle au départ, à un moment tu te dis « euh, là ça commence à être bizarre, elle part un peu en vrille non ? » puis « euh, OK, là elle me fait peur, je ne la comprends plus et j’ai peur pour son entourage » et enfin « bon, faut qu’elle s’en prenne une là pour qu’elle pige, elle le mérite ».
Puis, après, un peu comme pour WW (mais le trafic de drogue et leurs meurtres en moins, on est d’accord hein…), elle cherche la rédemption, comprends ses erreurs et retrouve un équilibre (Bon OK dans Breaking Bad ça finit pas exactement comme ça, c’est là que je vois que ma comparaison a ses limites !). Ce qui fait que pour moi, elle méritait d’être dans les deux tops à la fois, personnage relou et meilleure personnage féminin rien que pour le grand écart que fait ce personnage durant la série. »
Amo: « J’ADORE AYANO. Mais je vais me raccrocher au commentaire de esteban car je pense comme lui, dans le sens où elle est effectivement insupportable mais aussi un super perso, surtout car l’interêt de la série est de la voir prendre conscience du fait qu’elle est nulle et de la voir se faire démonter en 1vs1 sur l’octogone du badminton pour qu’elle puisse « repartir à zéro » et se débarasser des idées toxiques que lui a filé sa mère. Une bonne vieille histoire de redemption par le sport, je peux comprendre que ça en saoule plus d’un, que y’a cette envie de vouloir avoir tout de suite un protagoniste « positif » à sa disposition, mais ici c’est pas mal fait et ça rend le changement du personnage à la fin de la série que meilleur à apprécier. »
Mathxxl: « Disons qu’être insupportable n’empêche pas d’être bien écrit. »
Vinh: « Alors oui, le perso est juste infect mais c’est ce qui le rend génial. Voir un personnage principal devenir l’antagoniste de sa série petit à petit, c’est jouissif car on comprend pourquoi elle devient une raclure. Du coup, d’un côté, on a envie de l’insulter mais de l’autre, on montre un peu de compassion parce qu’elle a été abandonné. Une place méritée mais pour de bonnes raisons »
1er – Uchika Hanesaki
Hanebado!
Yamakyu: « Confession : pendant tout le visionnage de l’anime j’ai cru de tout mon cœur que Ayano avait juste mal interprété les actions de sa mère, que Uchika s’était volatilisée, certes, mais pour une autre raison, et que Ayano était juste bernée par cette fausse vision des choses. On la montrait souvent dans les souvenirs d’Ayano comme une maman qui kiffe voir sa fille progresser au badminton. Pendant tout l’anime j’ai voulu y croire. J’ai voulu. »
esteban82: « « Chéri, tu joues mal au Badminton maintenant, du coup je ne t’aime plus et je t’abandonnes pour aller dans un lointain pays d’Europe adopter une autre fille ! Mais je pense que tout ira bien pour toi malgré tout, ça ne va pas du tout avoir d’influence sur ton équilibre mental à l’avenir. Je le vois dans ton regard tout à fait normal et absolument pas malsain de psychopathe que tu me montres maintenant ! Bon ben à plus, peut-être que je reviendrais un jour te voir au pire moment possible dans quelques années ». Comment j’ai pu oublier de voter dans cette catégorie pour le personnage qui devrait avoir sur son bureau une tasse avec inscrit dessus « Worst Mom Ever » ? »
Vinh: « Quand tu abandonnes ta fille pour en adopter une autre parce qu’elle a perdu un seul match … les mots me manquent tellement que ça me dépite. »
Suryan: « Un des personnages qui me faisait décrocher d’Hanebado, alors que c’est une oeuvre que j’ai beaucoup aimé (même si c’est en grande partie pour l’évolution d’Aragaki). Ce personnage est tellement binaire tel qu’il nous est présenté dans l’anime que c’est effarant. Surtout qu’on nous laisse comprendre à un moment de la narration qu’elle a peut être des raisons puisées dans son passé, mais en fait non. J’ai cru comprendre que son traitement dans le manga était un peu mieux, mais dans l’anime il est assez limité et m’a fait enchainer autant de facepalms durant le visionnage que les héroïnes s’échangent des coups de volant. »
Poyjo: « Ce qui fait sans doute d’elle le personnage le plus relou c’est sans doute que ni l’auteur ni les scénaristes de l’anime n’ont pensé suffisamment tôt dans l’intrigue à expliciter les raisons de son comportement ou au moins à le rendre crédible. On a une mère qui abandonne sa fille pour une raison a peine crédible et un scénario qui veut nous faire adhérer à des personnages tourmentés pour un rien. »
lololeboiteux: « J’avais oublié de la mettre dans ma liste mais première place entièrement mérité pour la pire mère de l’année. Véritable mère indigne qui préfère s’occuper d’une étrangère à l’autre bout du monde, mais que fait la police ? »
AxelTerizaki: « Faudrait faire un classement des mères les plus irresponsables un de ces jours. Genre un tournoi des pires mamans de l’animation japonaise. Pas sûr que Uchika gagne mais elle serait bien placée. »
IlPalazzo-sama: « Anecdote rigolote : c’est à cause d’Uchika qu’a été signée la Convention relative aux droits de l’enfant à New York en 1989. »
- 1. Uchika Hanesaki (Hanebado!) – 66 pts
- 2. Ayano Hanesaki (Hanebado!) – 47 pts
- 3. Ichigo / 015 (Darling in the FranXX) – 38,5 pts
- 4. Zero Two (Darling in the FranXX) – 31,5 pts
- 5. Matsuri Mizusawa (Citrus) – 22 pts
- 6. Violet Evergarden (Violet Evergarden) – 20 pts
- 7. Hina (Hinamatsuri) – 20 pts
- 8. Aihara Mei (Citrus) – 17,5 pts
- 9. Madoka Kushitori (Chio’s School Road) – 13,5 pts
- 10. Takagi (Karakai Jôzu no Takagi-san) – 13,5 pts
- 11. Kaoruko Serigaya (Hanebado!) – 13 pts
- 12. Albedo (Overlord II / Overlord III) – 12 pts
- 13. Retsuko (Aggretsuko) – 11 pts
- 14. Rachel Gardner (Angel of Death) – 10 pts
- 15. Sakura Minamoto (Zombieland Saga) – 9,5 pts
- 16. Hitomi Tsukishiro (Iroduku: The World in Colors) – 9,5 pts
- 17. Aihara Yuzu (Citrus) – 9 pts
— - 18. Nagisa Aragaki (Hanebado!) – 8 pts
- 18. Shinjou Akane (SSSS.Gridman) – 8 pts
— - 20. Shion (Moi, quand je me réincarne en Slime) – 8 pts
- 20. Kabae (Aggretsuko) – 8 pts
— - 22. Sacchan (Mitsuboshi Colors) – 8 pts
Anime le plus décevant
« Ces animes ne sont pas forcément mauvais, mais on en attendait tellement mieux. » – Abraham Lincoln
5e – Fate/Extra Last Encore
Réalisateur : Yukihiro Miyamoto
Studio : SHAFT
Shin: « Fate/Extra est un jeu assez difficile à adapter en anime et Shaft ne fait pas exception, malgré leur bon boulot pour animer dynamiquement les dialogues sur les Monogatari, ça marche beaucoup moins bien cette fois-ci.
Le choix de réadapter la quasi-totalité de l’oeuvre reste pour moi loin d’être une mauvaise idée sur le papier (et les épisodes supplémentaires en OVA rattrapent pas mal le coup), mais malheureusement reste assez mal exploitée et très bancal et bien trop mal rythmé. »
Yoka: « EXTRA est inadaptable en l’état. C’est un donjon RPG sous forme de tournoi à 128 participants et autant ça marche bien en jeu vidéo, autant en animé, je vois pas comment adapter ça. Donc Nasu a fait le choix de remanier complètement la forme narrative de son oeuvre et je trouve que c’était un pari audacieux. Pari qui n’a pas payé à 100% mais que j’ai pris plaisir à suivre. Par contre, l’animé devait être aussi accessible aux personnes n’ayant pas joué à EXTRA et là par contre euh, je sais pas trop si le pari est réussi, ce qui peut expliquer la déception des gens. »
Camille: « C’est compliqué de parler de déception quand j’avais franchement pas d’attente particulière à part une : comprendre un minimum ce que je regardais. Et même ça j’ai pas réussi, donc bon…Au moins y’avait Neron… ? »
Apey: « Fate/Extra est déjà une des oeuvres de l’univers Fate/ la plus compliquée à suivre, alors lorsqu’on doit parler de l’anime qui adapte le jeu, mais en fait c’est pas vraiment l’adaptation directe mais une réécriture…
En réalité, l’univers de Fate/Extra est à la fois très abstrait et difficile à adapter. Certains arcs s’en sortent plutôt bien, mais d’autres c’est littéralement la catastrophe.
Au global, ce que je retiendrais le plus de la série c’est surtout son esthétisme super particulière que j’apprécie énormément, et puis Nero <3. »
IlPalazzo-sama: « Grand fan de Nero devant l’éternel, cet anime est tellement foutraque que même moi n’ai pas réussi à m’imposer d’en dépasser la moitié. »
Mathxxl: « Je mentirais si je disais que Last Encore ne m’a pas un peu déçu. Pourtant c’est un anime que je ne trouve pas aussi mauvais qu’on le dit, loin de là même.
L’histoire est un peu embrouillé, le style très “Shaftien”, mais je trouve que ça colle bien à l’ambiance global que l’anime installe. C’est le genre d’anime auquel seule une poignée de personnes accroche, mais je pense qu’il reste malgré tout une expérience pas inintéressante. »
4e – Cardcaptor Sakura Clear Card
Réalisateur : Morio Asaka
Studio : MADHOUSE
Api: « Son ending est une bien meilleure suite à la série d’origine. »
Yoka: « C’est la suite que personne n’avait demandé et qui n’aurait peut-être pas forcément dû arriver. Il n’y a pas forcément grand chose d’intéressant dans Clear Card et je ne sais même pas trop où les Clamp veulent nous emmener. Canoniquement, dans le Clampverse, à ce moment, Sakura est surpuissante, ça se sent dans Clear Card mais du coup, ça rend pas la capture des cartes hyper passionnante parce que lol Sakura arrive, elle a gagné, merci, bisous à plus. »
Amo: « Cardcaptor Sakura c’est mon premier manga donc j’ai une sorte d’affect demesuré pour la franchise. Mais alors Clear Card j’ai pas tenu plus de sept épisodes. Et les problèmes c’est pas que c’est une « mauvaise » suite – au contraire, ça respecte l’esprit bienvaillant de l’oeuvre d’origine, et c’est jamais incohérent avec ce qu’était Cardcaptor Sakura. C’est juste que c’est… d’un ennui terrible. Les captures de cartes sont traitées en 2mn max douche comprise, le reste des épisodes c’est 18mn de développement des personnages à rythme escargot. Les persos font rien, il leur arrive rien, l’intrigue est pas froncièrement passionnante et le couple Sakura/Shaolan avance pas. C’est mignon, c’est joli mais damn, qu’est-ce que c’est chiant. »
3e – Steins;Gate 0
Réalisateur : Kenichi Kawamura
Studio : WHITE FOX
Shin: « Dans l’ensemble, j’ai une préférence pour l’écriture de cet opus plutôt que pour son prédécesseur, mais en effet, voir Okabe déprimer à longueur d’épisode et ce, pendant plus de la moitié des épisodes ça rend la série plus difficilement supportable.
L’anime prend aussi beaucoup de liberté par rapport au jeu ce qui parfois rend les choses mieux pour l’adaptation mais autrement provoque l’effet inverse et ce, de façon assez drastique. »
Suryan: « Je suis un grand fan de Steins;Gate et du visual novel de 0. C’est un des meilleurs visual novels que j’ai pu faire jusqu’à aujourd’hui, et je suis vraiment, vraiment triste que l’adaptation de S;G 0 rate le coche. Il manque quelque chose, qu’on retrouve dans le visual novel ou dans la première adaptation. Il y a quelque chose de raté dans l’adaptation de la trame narrative du visual novel, même si je dois reconnaître que c’était vraiment difficilement adaptable, vu comment elle se construit. Si je peux donner un conseil à ceux qui ont été déçu par l’adaptation animée de Steins;Gate 0 : si vous n’êtes pas réfractaires au médium, faites le visual novel. Vous ne le regretterez pas. »
Yoka: « Le problème de Steins;Gate 0, c’est que Kurisu est pas là et Okabe est dépressif pendant 20 épisodes. Ca se comprend vu le postulat de base mais là où SG premier du nom avait vraiment une portée assez universelle et l’animé est vraiment regardé par énormément de monde, y compris des gens qui ne regardent que peu d’animés, SG0 ne suivra jamais le même parcours et est juste une suite/spinoff pas forcément mauvaise mais pas forcément divertissante. »
Camille: « Là aussi, côté attentes, je pense qu’on était pas mal. J’ai tout de même pas mal d’affection pour 0, mais difficile d’ignorer certains aspects, comme l’animation franchement pas terrible-terrible, ou certains persos dont le traitement m’a laissé franchement perplexe. »
Svleaf: « DLC dispensable de son extraordinaire saison 1 qui, en se privant des folies de ses personnages principaux qui en faisaient l’attrait et poussaient à la patience, remplit son cast avec des secondaires bidons et un antagoniste couru d’avance pour tenter, après 18 épisodes abusivement lents, de lancer enfin le pétard mouillé d’une trame obscure. »
AxelTerizaki: « C’était un peu une purge. Les méchants visibles à 40 kilomètres, le plot qui n’avance pas (encore pire que la série originale) et Okarin sans CHRISTINA c’est plus du tout Steins;Gate. Paraît que le jeu de base est difficile à adapter, mais quand même. »
Apey: « Je comprends la déception vis à vis de la série : Steins;Gate 0, ce n’est pas Steins;Gate. C’est autre chose, c’est une autre histoire bien plus sombre que l’original.
Il a fallu attendre environ la moitié du premier anime de S;G pour passer à son arc sérieux, mais dans 0 c’est dès le début très sérieux (peut-être trop). Le scénario étant, on ne reverra quasiment pas Hououin Kyouma de l’anime ce qui a dû en décevoir un grand nombre.
Après, je ne partage pas la déception autour de la série : je trouve que c’est un très bon complément au premier Steins;Gate, qui ajoute et explique quelques points volontairement (?) non expliqués à l’époque. Mais, oui, ce n’est plus la même ambiance. »
2e – Violet Evergarden
Réalisateur : Taichi Ishidate
Studio : Kyoto Animation
Yoka: « On dit souvent qu’un animé est meilleur que la somme de ses épisodes et c’est malheureusement assez faux pour Violet. Je trouve que certains épisodes, pris individuellement, sont incroyablement poignants et touchants mais que dans sa globalité, l’animé ne réussit pas à laisser une trace impérissable. On lui en demande pas tant et l’animé reste très bon mais il n’est pas aussi bon que ce que j’aurais aimé qu’il soit. »
Poyjo: « Violet Evergarden est le genre de série qui te rappelle à quel point l’appréciation d’une série dépend autant des attentes qu’elle génère que de la manière dont tu la consommes. Une des seules séries animés qui s’est accordé une diffusion hebdomadaire sur Netflix, un long travail de teasing sur plus de 3 ans armé de trailers somptueux et des détails croustillants sur l’oeuvre d’origine qui est l’unique roman à avoir remporté le concours du studio Kyoani.
La série est au final plutôt agréable mais de la part d’une série qui a franchi de nombreux caps techniques, j’attendais de l’intrigue bien plus que du correct. »
Svleaf: « Violet Evergarden est malheureusement l’exemple parfait d’une construction narrative desservie par son fil rouge: dès le départ, tout s’appuie sur le personnage de Violet et le drame qui l’accompagne. Tout du long, chaque rencontre, chaque expérience, chaque émotion est renvoyée à ce que Violet en apprend, mais tout son développement ne va que vers la résolution du drame initial. Et toutes les mini histoires aussi bien écrites ou touchantes qu’elles soient ne sont que la chair vite oubliée d’un squelette narratif qui n’a pas besoin d’elles. Alors on sort de chaque épisode avec une jolie histoire et de jolies scènes en tête, mais on sort de l’anime en ayant plus devant nous qu’un personnage dont toute l’aventure parait vide, car elle se résume, au fond, juste à tourner la page. »
Camille: « Sujet piquant ça… Mais on pourra jamais enlever que même si l’anime était TRES bien, avec le recul, j’en attendais un chouïa plus. Les trailers et la promo avaient peut-être survendu le truc, ou c’est peut-être nous qui avions des attentes excessives, c’est toujours dur à dire… »
Vinh: « L’histoire manquait cruellement de liant : chaque épisode se succédaient sans que Violet n’évolue. Elle arrive mais de manière abrupte et la seconde partie de l’anime se montrait moins intéressante que la première.
“En même temps, à quoi vous vous attendiez ?” diront les ardents défenseurs de KyoAni. A plus, justement »
lololeboiteux: « Violet Evergarden est un titre exceptionnel sur bien des plans et le titre avait été très largement été anticipé par une large frange du public fan d’animation. Une fois de plus le travail artistique du studio Kyoani le place au pinacle des œuvres de l’année. Néanmoins je reste persuadé qu’avec un tel matériel (technique, univers et personnages) il était possible de pousser un peu plus loin pour en faire un des titres majeurs de la décennie. Malheureusement un développement un peu erratique et une tendance à surjouer dans le pathos viennent un peu ternir ce bijou annoncé. »
esteban82: « Pas vraiment une grande déception en soi, ça reste un très bonne série… Mais avec un démarrage poussif qui du coup fait qu’on peut décrocher au départ. Et évidemment qui se rattrape à la fin mais pas à la « Clannad » (pour reprendre une autre série KyoAni), qui pouvait avoir quelques épisodes faibles mais de nombreux épisodes entre « très bien » et « sensationnels » en parallèle. Sur une série courte, plus dur de rééquilibrer quand le début est moyen. Et Violet Evergarden y arrive… partiellement. »
Concombre: « KyoAni sort de sa zone de confort, bazarde les lycées, les adolescentes, et s’inspire de l’imaginaire occidental. Grand bien leur fasse. Pas de bol, le produit fini est lénifiant zzzzzzzz. Beau et chiant et surtout chiant, mais avec de gros moments de bravoure qu’on a tous en mémoire. C’est dommage, ils tenaient un truc. »
AxelTerizaki: « Ça c’était assez inadmettable. OK y’avait de la hype aussi, mais VE m’a bien fait vibrer sur certains épisodes. Le seul truc qu’on peut lui reprocher c’est son fil rouge mal géré. Si vous veniez pour les feels je me demande comment vous avez pu être déçus. »
Shin: « Sans même prendre en compte les attentes d’un anime de Kyoto Animation, Violet Evergarden reste malgré tout assez décevant dans la conception de sa trame scénaristique. Le personnage de Violet est trop peu développé, beaucoup d’élément scénaristique tente à nous amener à une évolution du personnage, de ses émotions ainsi que de son apprentissage de la vie.
Et mis à part lors des très bons épisodes très émouvants, l’anime exploite très peu l’occasion de la développer et ce jusqu’aux tous derniers épisodes où elle commence enfin à évoluer mais beaucoup trop vite ce qui rend son développement totalement incohérent. »
IlPalazzo-sama: « La série n’était pas dans mon top de déceptions, mais je comprends aisément le sentiment. Violet Evergarden subit le contrecoup de fortes attentes (KyoAni oblige), d’un gros buzz à sa sortie et d’avis critiques extrêmements positifs, pour une série loin d’être sans défauts. Si certains épisodes pris séparéments confinent au chef d’œuvre, j’ai eu à reprocher à la série un début poussif, de fortes attaques sur ma suspension consentie de l’incrédulité, et un manque profond de subtilité dans plusieurs scènes importantes. »
1er – Darling in the FranXX
Réalisateur : Atsushi Nishigori
Studio : A-1 Pictures / TRIGGER
Nock: « La surprise est totale (;゜○゜)
Toute considération sur les personnages et l’esthétique beaufisante de la série mise à part, ça reste une série qui a un univers potentiellement intéressant, mais qui retombe comme un soufflé quand elle l’envoie valser dans le dernier tiers de la série. C’est con, le design était cool – le duo Masayoshi Tanaka (chara design) et Shigeto Koyama (mecha design) me sauce bien – et il y avait de vrais moments de grâce et de bons épisodes… »
Quakerultra: « J’ai tellement de choses à dire sur cet anime, je vais essayer d’être bref et précis…
Je plaçais pas mal d’attentes et d’espoirs pour DarliFra. C’est un mecha, c’est du Trigger/A1-Pictures, c’est visuellement assez beau mais pas non plus parfait, et pourtant, rien ne tient debout. L’univers, quand on en a une esquisse, n’est jamais exploité. La majeure partie du cast est insupportable. Le scénario, au fil de l’anime, devient de plus en plus poussif (quand un anime en arrive à la fin de sa première partie à l’épisode 15…sur 24, c’est qu’il y a un sacré problème). J’ai également cette désagréable sensation de me prendre en permanence une vague de références très mal utilisées (à Evangelion, à Gurren Lagann, à Gun/Diebuster, et j’en passe…), donnant même des allures de fanfic, sans vouloir être péjoratif (mais quand même), ce qui m’a poussé à littéralement détester cet anime. Il mérite amplement sa place de plus grosse déception de l’année 2018. »
Vinh: « Victoire incontestable et incontestée. Darling ne volait pas haut de base mais l’anime possédait un semblant de propos, des personnages ok et des combats qui se laissaient regarder. Puis, l’épisode 15 est arrivé et là, c’était la dégringolade. Plus rien n’avaient de sens, un final raté qui se voulait impressionnant et une morale puante à la fin.
Tout ça pour ça ? Venant de la part de CloverWorks et surtout de Trigger, c’est une immense déception. »
Amo: « Car animé le plus mauvais ne veut pas dire animé le plus décevant, et je suis toujours un peu deçu de voir que c’est pas bien compris, je commence en déversant mon thé: Darling in the FranXX avait tout pour être très bien… et j’y ai cru longtemps ! Le cast est intéressant, tout le travail design/visuel est à saluer et y’a un travail sur l’univers qui est assez fascinant, avec énormément d’indices disséminés tout le long des épisodes, pas mal de foreshadowing assez malin et pas mal de bonnes promesses.
Promesses qui font mal quand on constate qu’elles ne sont pas tenues.
Le problème de DarliFra, finalement, c’est tout ce qui suit l’épisode 15. Si la série avait tout conclu à cet épisode 15, ça aurait été un bon moment. Clivant de part certain de ses choix, ok, mais pas dénué d’âme, de personnalité et d’idées intriguantes. Mais en se perdant dans une prolongation assez navrante, qui laisse tomber toute l’originalité montrée jusque là, en confirmant explicitement des idées traditionnelles-chiantes (mais sans doute logique venant d’une nation à la démographie en baisse) et en envoyant le développement de certains de ses personnages dans le caniveau (Ichigo ? Kokoro ? IKUNO ???), on a l’impression bête et méchante d’avoir été puni pour oser avoir croire que ça allait être une oeuvre différente.
Darling in the FranXX est donc un anime de plus qui n’a pas su se conclure, décevant à son maximum, d’autant plus que tous les éléments étaient là pour que ça soit tellement mieux. Bête, bête, bête. »
AxelTerizaki: « Bizarrement je suis pas d’accord avec ça : Darlifra a essayé des trucs. Il était très hypé certes, mais au final j’ai passé un bon moment dessus. Même toute la dernière partie était pas inintéressante. Du coup à part un évident problème de rythme passé le milieu de la série, et un plot twist qui arrive un peu trop brusquement, je pige pas trop ce que les gens ont contre cette série… »
Concombre: « Les robots du cul – nom non-officiel – est un monstre de Frankenstein où personne ne se serait consulté avant de recoller les morceaux. Le malentendu sur la parenté
A1 Pictures/Trigger est le premier symptôme d’une hybridation qui ne rend jamais service à cette oeuvre où tout le monde bloquera sur un défaut différent. Son imaginaire est construit sur une esthétique cool est facilement identifiable ? Son univers commence seulement à se déployer après une demi-douzaine d’épisodes, comme si tout le monde avait collectivement oublié d’expliquer où on était. Un vague sous-texte sur la sexualité et la natalité ? Ou juste des buzzwords édifiants ? Darling in the Fraxx fait très mal semblant d’avoir une contenance, ne raconte pas grand-chose, ne donne pas l’impression de dérouler quoi que ce soit et je plains ceux qui se sont tapés le truc jusqu’à la conclusion, paraît-il pas fameuse par-dessus le marché. Bref, les fans se sont collectivement faits avoir par l’emprunt d’une direction artistique. Bravo, DinF, tu es peut-être la plus belle fraude de l’année. »
Bibah: « Cette série mérite sa place, il n’y a pas photo. La première moitié de la série me donnait, chaque semaine, d’en savoir plus sur l’univers et j’attendais impatiemment l’épisode suivant.
Puis est venue la seconde moitié. Et plus je voyait les semaines passer, plus je me demandait où est-ce que la série voulait en venir car, hormis les personnages qui étaient bien construits, on ne savait pas grand chose d’autres. Puis vint un flashback résumant l’histoire en cinq minutes détruisant, de mon point de vue, tout ce qui avait été construit dans la première moitié de la sérié, un plot twist venu des tréfonds de l’espace et une fin qui a un goût de déjà vu.
C’est une série que j’aurais voulu apprécier, mais tout ce qu’il me reste au bout de 24 épisodes c’est la question « Mais pourquoi ai-je regardé DarliFra ? » qui a l’heure actuelle est toujours sans réponse. »
Yamakyu: « J’aurai voulu que Darling in the FranXX soit autre chose que ce qu’il s’est avéré être, c’est sur, mais j’ai bien apprécié malgré tout le show qui m’a été proposé. C’est pas ce que je voulais que ça soit, mais ce que ça s’est avéré être m’a quand même plu parce que ça a été exécuté et assumé à fond jusqu’au bout. »
Suryan: « Je vais forcément m’atarder sur DarliFra, ce serait tirer sur l’ambulance. Chez moi, elle résonne comme la définition de “déception”. J’en attendais énormément, toute la première saison m’a ultra hypé et m’a vraiment convaincu, par son charadesign, sa direction artistique et musicale, l’ambiance et le monde que la série installait.. Et tout s’est effondré comme un château de cartes. Dommage. J’en garde un arrière goût amer, peut être du même goût que le produit orange que mange tout le temps Zero Two qui sait ?!? »
Yoka: « Il y a beaucoup de choses à dire sur Darling mais je me concentrerai juste sur le traitement du personnage de Ikuno. C’est le seul personnage qui n’est pas hétérosexuel dans leur groupe, elle montre à plusieurs reprises ouvertement de l’attirance sexuelle pour Ichigo et… c’est la seule à mourir à la fin de la série. Genre quoi. La série montre vaguement qu’elle et son infirmière se sont peut-être rapprochées mais la série est surtout en mode “regardez, elle est lesbienne, elle meurt du VIH alors tous les autres sont encore en vie avec des enfants et vivent heureux, faites pas pareil” et je sais pas comment quelqu’un en 2018 a pu se dire “C’est un propos 100% acceptable” »
- 1. Darling in the FranXX – 153,5 pts
- 2. Violet Evergarden – 42 pts
- 3. Steins;Gate 0 – 34,5 pts
- 4. Cardcaptor Sakura Clear Card – 29,5 pts
- 5. Fate/Extra Last Encore – 28 pts
- 6. Grand Blue – 21,5 pts
- 7. Devilman Crybaby – 16,5 pts
- 8. Piano Forest / Le Piano dans la forêt – 16 pts
- 9. Karakuri Circus – 14 pts
- 10. Golden Kamuy – 14 pts
- 11. Iroduku: The World in Colors – 14 pts
- 12. Hanebado! – 13 pts
- 13. SSSS.Gridman – 13 pts
- 14. Radiant – 12,5 pts
- 15. Shôjo Kageki Revue Starlight – 12 pts
- 16. Pop Team Epic – 10,5 pts
- 17. RErideD – 10 pts
- 18. Mary et la fleur de la sorcière – 10 pts
- 19. Island – 9,5 pts
- 20. Miraï, ma petite soeur – 9 pts
- 20. Basilisk Ouka Ninpouchou – 9 pts
- 22. Gundam Build Divers – 9 pts
- 23. Goblin Slayer – 9 pts
Meilleur personnage féminin
Les personnages de sexe féminin les mieux écrits, les plus attachants, intéressants, charismatiques…
5e – Shirase Kobuchizawa
A Place Further Than The Universe
Yoka: « Shirase, c’est la fille par qui tout à commencé et qui a beaucoup de scènes vraiment marquantes. Elle a été élevée par un couple de femmes (ce qui n’était plus arrivé depuis quoi, Vivio élevée par Nanoha et Fate ?) dont la 1re est morte au Pôle Sud et la 2e s’en est jamais vraiment remis et a arrêté de venir. Logique donc que Shirase soit devenue obsédée par l’idée d’aller elle aussi en Antarctique. Mais de manière intéressante et assez logique, sa première pensée en arrivant là-bas n’a pas été de penser à sa mère mais de s’exclamer haut et fort qu’elle l’a fait alors que personne n’y croyait et tout le monde se moquait d’elle, une joie non dissimulée d’avoir réussi. Shirase, c’est aussi une fille qui se lie difficilement mais qui se lie profondément et la voir exposer au grand jour l’hypocrisie des anciennes camarades de classe de Hinata pour protéger cette dernière a été un passage particulièrement prenant. »
lololeboiteux: « Un personnage touchant par sa détermination et son passé qui bénéficie d’un développement lent mais constant et qui ressort grandie de toute cette aventure qui aura sût toucher un grand nombre de spectateur et qui culmine pour moi avec la scène du PC. De manière globale la grande majorité des personnages de cette série sont remarquablement écrits et attachants. »
esteban82: « Le personnage attachant par excellence ! Décidé mais un peu maladroit, pour qui la vie n’a pas été facile mais qui se fixe un but et fera tout pour y arriver… Même si le « y », c’est une terre inhospitalière, inhabitable, lointaine et dangereuse:) »
Concombre: « Vous n’aimez pas ce personnage, vous aimez son histoire. Grands romantiques que vous êtes. »
Suryan: « Un personnage des plus touchants, on se sent engagé dans son but, et lorsqu’il arrive, on ne peut ressentir autre chose que de la joie et de la fierté pour elle. Je pense comme je le disais pour l’OST au moment où elle hurle “ZAMA MIRO!”. C’est aussi un personnage qui a réussi à aller de l’avant malgré tout ce qu’elle apprend et tout ce qu’elle a pris dans la tronche dans cette série, et ça, c’est beau. »
IlPalazzo-sama: « « Dans vos faces ! Je vous ai bien eus ! J’ai gagné ! » Une fille avec un objectif, et qui s’en donne les moyens. »
4e – Hinata Miyake
A Place Further Than The Universe
Shin: « Un, voir LE personnage clé qui fait énormément bouger les choses. Elle représente beaucoup le rêve d’une vie qu’on ne peut réaliser qu’une fois dans sa vie et la jeunesse fougueuse. Elle prend des décision sur son instict ce qui paraît très irraisonné. Mais ça nous fait dire que « hey, mais on a qu’une vie les gens, faut en profiter bordel! ».
Et même en dehors de cela, son histoire et ses motivations qui rend le personnage encore plus attachant et qui justifie sa façon de penser et ses actions. »
Yoka: « Hinata, c’est une fille que j’affectionne particulièrement. C’est un personnage qui n’a pas froid aux yeux (ni même froid tout court vu qu’elle est toujours en T-shirt avec de la bouffe dessus), énergique, souriante et qui en même temps est toujours de bon conseil. Ishizuka Atsuko (la réalisatrice) avait dit que Hinata était probablement son personnage favori des 4 et yup, 100% d’accord »
esteban82: « Hinata, c’est un peu la rebelle gentil du groupe. La plus fun, la plus tête en l’air (mais pas tant que ça en fait ?) mais la plus indépendante et qui ne se laisse pas faire au bon moment 🙂 « when life gives you lemons, make lemonade » ! »
Api: « Difficile de départager les filles composant le casting d’A place further than the Universe. Cependant, Hinata a pour elle son attitude désinvolte, ainsi qu’un humour et une véritable prévenance envers ses amies. Elle se distingue aussi notamment pour son background qui l’aura « forcée » à fuir, arrêtant le lycée et partant pour l’Antarctique sur un coup de tête. Un passé qui va la rattraper dans un épisode d’ailleurs très touchant. »
AxelTerizaki: « Pas mécontent qu’elle et Shirase se retrouvent dans ce top, le souci c’est que les quatre héroines auraient dû s’y trouver, parce qu’elles sont beaucoup trop bien dans cette série. »
3e – Rin Shima
Yurucamp / Au grand air
Shin: « Le personnage paraît ultra simpliste au premier abord, mais il est en vrai, très bien écrit et ce, de part sa complicité avec le reste des membres du club et particulièrement Nadeshiko rend le personnage très attachant et représente pas mal cette partie de notre nature humaine voulant avoir cette solitude et ce calme, mais qui a aussi besoin de sa dose de sociabilité et d’affection mutuelle qu’on a envers ses amis. »
Vinh: « Sa devise pourrait être : “Parfois, c’est cool de faire des trucs en solo sans pour autant être asocial” »
Yoka: « Yuru Camp a un excellent traitement de Rin. Dans beaucoup de séries, la fille qui fait du camping toute seule, il aurait fallu qu’elle rejoigne le club de camping parce que quand même, le collectif avant tout. Ici pas du tout et la série traite avec beaucoup d’amour sa relation avec la camping, sa relation avec Nadeko (amour, Rin, Nadeko, vous l’avez) et les liens qu’elle a précédemment avec Ena puis ceux qu’elle tisse avec les autres membres du club de camping. »
esteban82: « Franchement, un personnage badass qui a la classe en moto… euh en scooter pour aller planter une tente au milieu de nulle part pour manger un plat de nouilles sur un réchaud et que tu as envie de l’accompagner, c’est clairement une réussite »
Concombre: « Mais oui ! Très bon mood que cette Rin. Placide, taiseuse, pas asociale non plus, elle kiffe la vie à sa façon. Animal-totem des introspectifs, elle voyage seule si elle veut, parce qu’elle aime bien ça. On naît seul, on meurt seul, on peut bien kiffer faire un truc face à ses pensées de temps en temps, c’est sincèrement beau. »
Yamakyu: « Plus sérieusement, j’adore comment l’introversion de Rin transparait et s’exprime dans sa manière de camper. Genre. L’anime nous montre régulièrement que le camping c’est vachement bien à plusieurs, c’est cool pour se faire des souvenirs et tout, et c’est –je pense ?– la vision du camping la plus répandue et acceptée en règle générale dans la société, par défaut. Je veux dire par là, je pense que si on parle de camping avec une personne random, spontanément on pense à une activité qui se passe en famille, entre amis, ou dans une autre forme de groupe (je pense). Et si vous avez déjà fait du camping vous avez p’t’être eu l’occasion de constater que c’est souvent le cas effectivement. Sauf que. Rin, elle se délecte de son isolement, et je pense que le truc le plus remarquable à ce sujet c’est son côté aventureux. Rin c’est le genre de perso qui va se dire « Tiens ça doit être tellement cool de camper là-bas », et le week-end prochain elle y sera. Elle hésite pas à conduire pendant des heures sur des routes interminables et qu’elle ne connait pas pour aller essayer un nouveau spot. Et elle reste humble à ce sujet, elle fait pas ça pour l’achievement, mais juste parce que découvrir des nouveaux endroits où poser sa tente c’est grave son délire.
J’trouve vraiment pas ça déconnant, très admirable même. Et très inspirant aussi. J’aimerai pouvoir en dire autant quand je repère des endroits stylés pour faire du roller en vrai.
La cerise c’est quand même qu’elle reste fidèle à elle-même, même après de super expériences de camping d’abord en binôme, puis en groupe. Genre le propos est clairement pas de dire qu’à plusieurs c’est mieux que seul ; l’anime n’essaie pas de pousser Rin à changer. C’est pas un anime sur la découverte du plaisir de camper en groupe. »
NooBenjy: « La best girl de la saison sans hésitation, et avec qui je m’identifie beaucoup pour à la fois son amour des sorties en solitaire et d’une bonne compagnie de temps en temps. Et elle a un sacré style. »
Suryan: « Ce qui rend Rin si bien dans Yuru Camp, c’est à la fois comment elle correspond si bien à l’univers et à l’ambiance qu’on nous présente, et à quel point elle en prend du recul par rapport par exemple à Nadeshiko, du fait qu’elle est plus expérimentée, et beaucoup plus calme et relax que ses compagnons. Cela dit, je trouve que Rin est vraiment géniale lors de ses interactions avec Nadeshiko, les deux personnages se complétant complètement. »
2e – Violet Evergarden
Violet Evergarden
Suryan: « Même si la série a ses défauts, on ne peut s’empêcher de s’attacher au personnage de Violet. Son évolution dans la série est vraiment touchante, et on se sent mal pour elle de voir que tout le monde lui cache la mort de celui qui lui a fait découvrir l’émotion de l’amour, tout en redoutant le moment où elle va indéniablement le découvrir. »
Amo: « On va pas se mentir, l’archétype de la jeune fille qui va découvrir le concept d’émotion c’est quelque chose qu’on connaît bien. Violet détourne finalement très peu les codes liés à ce genre de personnage, on y retrouve tout le fatras habituel, mais ça reste bien fait, et on a comme bonus très appréciable de la voir régulièrement botter des culs de soldats belliqueux. »
NooBenjy: « Une des meilleures représentations de l’autisme en anime, qui va beaucoup plus loin qu’un personnage inexpressif et mutique (que l’on retrouve souvent), et qui va évoluer sur plusieurs aspects. »
1er – Mai Sakurajima
Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai
AxelTerizaki: « La petite amie qu’on aimerait tous avoir. C’est Senjougahara en version pas chiante. C’est la fille tu vois, tu lui dis que t’as une amie qui vient dormir à la maison parce qu’elle est dans le pétrin, bah elle va ni s’écraser ni jouer la jalouse relou de service : elle se ramène pour venir dormir chez toi aussi. »
Suryan: « Le genre de personnages féminins que j’aimerai voir plus souvent dans l’animation japonaise. Elle est dynamique, a une vie en dehors de sa relation amoureuse, elle distribue des pains verbaux des plus finement placés, et elle apparaît comme un personnage fort et raisonné. Que demander de plus, à part qu’il n’y a que Mai qui m’aille? (oui bon elle était facile celle-là) »
Amo: « L’archétype de la meuf qui a toujours une bonne réplique et un bon tacle en réserve, c’est assez cool. Mais quand en plus elle a en face d’elle quelqu’un qui a le repondant qui lui permet de tout donner, c’est encore mieux. »
- 1. Mai Sakurajima (Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai) – 51 pts
- 2. Violet Evergarden (Violet Evergarden) – 47,5 pts
- 3. Shima Rin (Yurucamp / Au grand air) – 45,5 pts
- 4. Miyake Hinata (A Place Further Than The Universe) – 40 pts
- 5. Shirase Kobuchizawa (A Place Further Than The Universe) – 39,5 pts
- 6. Yuu Koito (Bloom Into You) – 39 pts
- 7. Nadeshiko Kagamihara (Yurucamp / Au grand air) – 38,5 pts
- 8. Anzu (Hinamatsuri) – 36,5 pts
- 9. Daiba Nana (Shôjo Kageki Revue Starlight) – 23 pts
- 10. Akane Shinjo (SSSS.Gridman) – 21,5 pts
- 11. Ashirpa (Golden Kamuy) – 20,5 pts
- 12. Hanako Honda (Asobi Asobase) – 16 pts
- 13. Hisone (Dragon Pilot: Hisone & Masotan) – 15 pts
- 14. Rio Futaba (Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai) – 15 pts
- 15. Akira Tachibana (Après la Pluie) – 15 pts
- 16. Rikka Takarada (SSSS.Gridman) – 13,5 pts
- 16. Hidaka Koharu (High Score Girl) – 13,5 pts
- 18. Mari Tamaki (A Place Further Than The Universe) – 13 pts
- 19. Zero Two (Darling in the FranXX) – 12,5 pts
- 20. Mishima Hitomi (Hinamatsuri) – 12,5 pts
Meilleur personnage masculin
Charismatiques, bien écrits, amusants, intéressants… Ici, on s’intéresse aux meilleurs personnages de sexe masculin (ou non défini).
5e – Limule Tempest
Moi, quand je me réincarne en Slime
Concombre: « Limule porte son propre univers. Dans une année où la fantasy n’a pas fait parler d’elle pour de bonnes raisons, le personnage est assez rigolo, ludique et évite l’écueil edgy. Ce n’est pas un perso très bien écrit, mais il n’a pas de défaut particulier. Au royaume des aveugles, etc. »
Yoka: « J’aime beaucoup Limule, je trouve que c’est un excellent exemple de personnage qui soit à la fois uberpuissant mais fun à suivre. Il a l’avantage d’être une slime, ce qui est avouons-le, pas banal et permet d’assez vite capturer l’attention du spectateur mais même après avoir repris une apparence humaine,il garde sa personnalité attrayante et joyeuse. Il est content de vivre ses aventures, ça se voit et il nous le communique. »
NooBenjy: « Personnage plutôt intéressant, et difficile à cerner, sa personnalité semblant aussi fluide que sa forme physique – son intérêt vient surtout après sa rencontre avec Shizue (…). »
Un Modeste Otaku: « Ça fait super plaisir d’avoir un MC aussi bienveillant qui pense aux autres etc.. qui pense à comment créer des liens etc… »
4e – Yoshifumi Nitta
Hinamatsuri
Camille: « Le yakuza le plus kawaii de l’année »
Concombre: « Rappel des titres : Nitta est un yakuza pantouflard, collectionneur de vase, célibataire endurci, vaguement womanizer. C’est une version moins teubée de Mister Peanutbutter. Et soudainement, l’horreur, l’effroi : la daronnade. Nitta a une vie de rêve. Nitta est le point d’ancrage du spectateur dans une série où tout le monde semble avoir un grain. Nitta achète des bols d’oeufs de saumon. Nitta est pragmatique, Nitta est un bon gars. Restez dans le camp des katagis, mais soyez comme Nitta. »
lololeboiteux: « Le « daron » de l’année comme on a pu l’entendre lors de la cérémonie. Nitta est une pièce angulaire du succès de Hinamatsuri avec son rôle de brave gars mais aussi de pauvre type. Certes c’est un Yakuza, mais le fait de devoir gérer Hina est déjà en soi-même un exploit d’autant que dans le même temps il passe son temps à se faire jeter sur le plan sentimental. Finalement il s’avère être un tuteur attentionné malgré les apparences. »
NooBenjy: « Un bon gars, qui ne méritait pas la catastrophe naturelle nommée Hina. »
Svleaf: « La grand régal est de voir Nitta évoluer au contact de Hina tout en restant résolument fidèle à lui-même. »
IlPalazzo-sama: « Un yakuza célibataire endurci adopte une adolescente. Tous deux ressortent grandis de l’expérience. Nitta est un personnages très humain, malgré ses défauts et ses obsessions. »
Suryan: « Ah Nitta. Hinamatsuri nous le présente d’abord comme un petit yakuza arrogant qui ne vaut pas grand chose. Cela dit, au fil de la série, on nous montre par plein de petites actions qu’il est au fond quelqu’un de bien, et sans crier garde on se met à s’y attacher, et à regretter les moments où il n’est pas là. »
Poyjo: « Même s’il est loin d’être la vedette de l’histoire, c’est le personnage dont on voit le plus d’aspects que ce soit dans son “groupe”, quand il cherche à se détendre, quand il cherche l’amour ou quand il doit se comporter comme un pseudo père. Il n’excelle nulle part, ne se prive pas de laisser tomber ou de s’agacer, à être déraisonnable mais qui s’attache à sa famille et ses amis autant que l’on s’attache à lui. »
3e – Ash Lynx
Banana Fish
Yoka: « Il est l’un des deux personnages principaux de son oeuvre et ce qui le rend si intéressant, c’est qu’il est différent du spectateur. Eiji est un jeune homme classique qui a vécu normalement ses 19 premières années là où Ash a eu une vie hors du commun. Pas une vie heureuse ni une vie stable mais une vie qui est aux antipodes de ce que le spectateur normal a pu vivre. Et en ce sens, on se rapproche de ce qu’Eiji a éprouvé pour Ash, c’est à dire un mélange de fascination et d’envie de le protéger. On souhaite de tout notre coeur que ce jeune homme profondément intelligent, incroyablement doué avec les armes mais plongé dans une solitude émotionnelle bouleversante puisse être heureux et puisse enfin sourire de tout son coeur. »
2e – Kôtarô Tatsumi
Zombieland Saga
Vinh: « *beatbox song.mp4* »
AxelTerizaki: « Meilleur producer-san ever. Ses bruitages à la bouche sont top notch. »
IlPalazzo-sama: « Clairement le producteur de groupe d’idols dont la préfecture de Saga avait besoin. »
NooBenjy: « Je l’adore, et je veux en savoir plus sur son passé (hint of Sakura), et sur son PROJET. »
Suryan: « Kotaro est la quintessence de tout ce qui est génial dans Zombieland Saga : de la folie, du fun, de l’over the top maîtrisé. Kotaro m’a happé dès le début de la série, et je suis très content de le voir à cette place. »
Poyjo: « C’est le personnage qui porte la série et qui incarne le mieux le côté déjanté de l’histoire. Miyano Mamoru lui a donné une voix incroyable et son écriture ne se contente pas d’en faire une grosse farce permanente. Le problème c’est que, comme pour la série en général, le sourire se porte aux lèvres mais rarement les rires. »
1er – Sakuta Azusagawa
Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai
Camille: « J’avais commencé la série un peu à la « C’est reparti pour un nouveau héros de LN lambda » et dieu que j’ai eu tort ! Il a vraiment quelque chose de rafraichissant, sûrement dans ses dialogues ! »
Suryan: « J’en suis tellement heureux. Sakuta représente le lycéen que j’aurai adoré être. Ses répliques sont tellement justes, ses actions sont toujours agréables et satisfaisantes pour le spectateur, et quand il est dans le mal, on est engagé pour lui. J’aurai même aimé que Bunny Girl lui consacre un arc un peu plus long que ce qu’il a eu. »
Bibah: « Un personnage avec une grande répartie, au grand cœur, et capable d’avoir la honte de sa vie pour déclarer sa flamme: L’idole des hommes. »
NooBenjy: « Plutôt classique de mon point de vue, mais qui sort un peu du lot des « personnages sarcastiques et blasés mais gentils » de part le fait qu’il ne cache pas son côté un peu pervers. »
Kmeuh: « L’incarnation du tact et de la gentillesse envers autrui mais sans en faire trop histoire de rester naturel. »
AxelTerizaki: « Meilleur (boy)friend ever. J’avais mal pour lui à la fin du premier arc. »
- 1. Sakuta Azusagawa (Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai) – 90,5 pts
- 2. Tatsumi Kotaro (Zombieland Saga) – 77,5 pts
- 3. Ash Lynx (Banana Fish) – 43,5 pts
- 4. Yoshifumi Nitta (Hinamatsuri) – 43 pts
- 5. Limule Tempest (Moi, quand je me réincarne en Slime) – 42 pts
- 6. Honda-san (Skull-face Bookseller Honda-san) – 21,5 pts
- 7. Masami Kondo (Après la Pluie) – 20,5 pts
- 8. Akira Fudo / Deviman (Devilman Crybaby) – 17 pts
- 9. Haiji Kiyose (Run with the wind) – 15,5 pts
- 10. Joe (Megalo Box) – 15 pts
- 11. Haruo Yaguchi (High Score) – 15 pts
- 12. Eugeo (Sword Art Online: Alicization) – 14 pts
- 13. Yang Wen Li (Les Héros de la Galaxie : Die Neue These) – 14 pts
- 14. Okabe Rintaro (Steins;Gate 0) – 13,5 pts
- 15. Lupin (Lupin III: Part V) – 12 pts
- 16. Kotaro Kashima (Gakuen Babysisters) – 10 pts
- 17. Zenigata Kouichi (Lupin III: Part V) – 9,5 pts
- 18. Goblin Slayer (Goblin Slayer) – 9,5 pts
- 19. Haru (Last Period) – 9 pts
- 19. Bruno Buccelatti (Jojo’s Bizarre Adventure: Golden Wind) – 9 pts
- 21. Reinhard von Lohengramm (Les Héros de la Galaxie : Die Neue These) – 9 pts
- 21. Saichi Sugimoto (Golden Kamuy) – 9 pts
- 23. Nifuji Hirotaka (Wotakoi: Love is Hard for Otaku) – 9 pts
Meilleur OTP
Ces deux personnages vont tellement bien ensemble <3. Que leur romance soit explicite ou implicite, ici on célèbre les plus beaux couples de l’année.
5e – Maya Tendô & Claudine Saijô
Shôjo Kageki Revue Starlight
Amo: « Ici on aime les rivalités qui débouchent en amour très intense. »
Yoka: « Pendant des mois, tellement de fanart de ce couple que je voyais MayaKuro, je vivais MayaKuro, je devenais MayaKuro, tout n’était plus que MayaKuro, partout, tout le temps, 10/10, would do it again »
4e – Hirotaka Nifuji & Narumi Momose
Wotakoi: Love is Hard for Otaku
Yamakyu: « Je les adore. Est-ce qu’on peut avoir un peu plus de couples d’adultes nerdy/otaku/geeky/vous-voyez-l’idée dans l’animation japonaise (et dans la fiction en général) svplease ? Je suis ultra fan de l’idée et ca a été exécuté à merveille. C’est sans doute très naïf ce que je vais raconter là mais y’a des interactions que je pensais pas voir un jour dans la japanime et que j’ai trouvé avec Nifuji et Narumi, et boy c’était bien. »
Shin: « La relation de couple de rêve qu’un otaku aimerai vivre, tout simplement. Leur relation ainsi que chacun des personnes sont réaliste ce qui nous plonge beaucoup dans leurs aventures et on s’identifie beaucoup à travers les personnages, qu’il soit masculin ou féminin. »
3e – Ash & Eiji Okumura
Banana Fish
Amo: « Historiquement un des premiers couples homosexuels de l’histoire du manga « mainstream », Ash & Eiji continue de séduire même en 2019. »
2e – Mai Sakurajima & Sakuta Azusagawa
Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai
Shin: « Leur relation paraît très distante pour un couple, ce qui rend les moments de romance entre eux très fort et très mignon. Le sarcasme constant et leur répartie montre une complicité et un lien spécial et soudé. »
Suryan: « Relationship goal, sans hésiter. Leur symbiose est parfaite, les taquets qu’ils se distribuent sont mignons, leur relation n’est pas dans le “trop”, ça se laisse profiter sans soucis. »
Yamakyu: « ALORS. Que dire, et surtout comment le dire sans répéter des choses qui ont pas été dites environ 416 fois sur internet, et qui vont pas être dites par les autres jurys. J’suis à peu près sur que tout le monde ici et leurs voisins ont du lire/entendre au moins une fois qu’entre Mai et Sakuta il y a une « alchimie » assez fantastique.
Bon.
Qu’est-ce que je suis supposé dire, c’est le cas.
J’pense pas avoir déjà vu un couple de fiction aussi bien écrit que celui là, en vrai. Genre, honnêtement. Y’a une symbiose délirante entre ces deux persos (surtout au début, les développements du scénar dans vaguement le dernier tiers y laisse moins de place (mais c’est aussi pour ça que c’est intéressant de les suivre)). Vous savez comme dans la japanime y’a généralement un perso (souvent la fille, actually) dans un couple qui va un peu carry le couple, le pousser vers l’avant et le faire fonctionner en induisant des situations ou des développements intéressants ou stylés (typical Senjougahara Hitagi dans Monogatari, Zero Two dans Darling in the FranXX). Je pense que le truc avec Mai et Sakuta c’est qu’ils sont littéralement tout les deux ce personnage (bon arguably Mai l’est un peu plus souvent que Sakuta, but you get the idea). Je sais pas si ça a du sens ce que je raconte là, mais yes je pèse mes mots ; je pense vraiment pas avoir déjà vu un couple aussi bien écrit et qui marche aussi bien. »
Api: « La relation entre Mai et Sakuta est certainement l’un des plus gros points forts de la série. Loin des couples qui mettent une série entière pour s’avouer leurs sentiments, la franchise entre les deux protagonistes est posée dès les premiers épisodes. Et cette dynamique qui oscille entre le flirt et la taquinerie est vraiment rafraîchissante à voir, surtout dans une série qui aurait pu laisser présager un harem. »
AxelTerizaki: « Ils s’aiment, ils s’entendent bien, on est loin des romances adolescentes habituelles (comme pour le premier du classement, TIENS DONC.) et ils ont tous les deux de la répartie. Ça s’envoie des missiles thermonucléaires tactiques à longueur de temps sans jamais faire un seul mort. Du grand art. »
1er – Yuu Koito & Touko Nanami
Bloom Into You
lololeboiteux: « Un couple aussi touchant qu’atypique et je ne parle pas du fait qu’il s’agisse de deux femmes, mais bien de la profonde asymétrie entre les deux personnages que rien ne rapproche à première vue mais qui changent petit à petit au contact de l’une de l’autre. D’un côté avec Toko qui commence à retirer le masque qu’elle s’impose au quotidien et de l’autre Yuu qui remet en cause ses sentiments, ou plutôt son absence de sentiments. »
Suryan: « Tout simplement un des meilleurs débuts de relation et de romance que j’ai vu écrites dans l’animation japonaise. Tout est juste, on peut se reconnaître dans les personnages et leur réaction, c’est beau, sans fioriture, sans volonté de correspondre à des canons ou à des stéréotypes. Et ça c’est beau, bien joué à Bloom Into You. »
Amo: « J’ai écris un premier jet de commentaire sur ce couple, j’ai vu que ça faisait environ 800 mots, je vais recycler ça en article pour Néant Vert parce que, honnêtement, lolo a déjà bien cerné ce qui fait la force de ce couple: le fait que Yuu permet à Touko de tirer le meilleur d’elle-même et de mieux se comprendre elle-même, et inversement. »
esteban82: « Deux personnages qui vont si bien ensemble alors que pourtant elles ont des caractères tellement différents et ne savent pas vraiment pourquoi elles sont ensemble. Un couple si atypique et qui marche très bien en fait ! »
Yoka: « Probablement un des meilleurs couples de fiction. Tout dans la liaison entre ces deux personnages est d’une justesse et d’une finesse d’une rare maîtrise. Tant dans les dits que les non-dits. Yuu & Touko, c’est une leçon d’écriture.
PS : Nio Nakatani, if you are reading this comment, can you please let Sayaka be happy? I even wrote in English so you will more easily understand it. Thanks in advance and keep up the amazing work. »
SkyRobinL: « Yuu et Touko est le couple qui m’a marqué cette année grâce notamment au réalisme et la complexité des sentiments qu’elles éprouvent ce qui a fait de leur histoire une série très intéressante à suivre. »
AxelTerizaki: « D’habitude les couples yuri dans les animés je suis un peu en mode « Ouais c’est mignon ». Là j’étais en mode « AAAH C’EST TROP MIGNON ACHEVEZ-MOI » en me roulant par terre de bonheur à chaque épisode. »
Yamakyu: « J’ai du mal à mettre des mots sur ce pairing ultra intrigant. Je sais vraiment, vraiment pas.
Yuu et Touko était vraiment un couple fascinant à suivre. Y’a eu tellement d’interactions et de développements assez surprenants (on a affaire à un couple fort inhabituel to begin with de toutes façons), tellement de moments de « Wait non attendez vous êtes sur c’est ok ? Ah, effectivement ça a l’air ok », tellement de moments « oh non ça va se casser la figure… ah non ça va en fait ». Je sais pas. Aucune idée de ce que j’attendais d’elles en commençant Bloom Into You (actually si, j’ai bien ma petite idée) mais : 1/ je suis quasi sur que je l’ai pas eu 2/ et c’est très bien ainsi J’aurai absolument voulu en voir plus parce que wow c’était super intéressant comme pairing, mais en même temps j’ai l’impression de les avoir observé d’un peu trop près et je me contente volontiers de tout ce qui a été montré et développé
ici. Je suis absolument pas sur ma faim. Would watch again :> »
- 1. Yuu Koito & Touko Nanami (Bloom Into You) – 91,5 pts
- 2. Mai Sakurajima & Sakuta Azusagawa (Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai) – 91,5 pts
- 3. Ash & Eiji Okumura (Banana Fish) – 40 pts
- 4. Hirotaka Nifuji & Narumi Momose (Wotakoi: Love is Hard for Otaku) – 35,5 pts
- 5. Maya Tendô & Claudine Saijô (Shôjo Kageki Revue Starlight) – 28,5 pts
- 6. Globule Rouge (AE3803) & Neutrophile (U-1146) (Les Brigades immunitaires) – 24 pts
- 7. Rin Shima & Nadeshiko Kagamihara (Yurucamp / Au grand air) – 23 pts
- 8. Akane Shinjô & Rikka Takarada (SSSS.Gridman) – 23 pts
- 9. Haruo Yaguchi & Akira Oono (High Score Girl) – 20,5 pts
- 10. Sakura Kinomoto & Shaolan Li (Cardcaptor Sakura Clear Card) – 20,5 pts
- 11. Nishikita & Takagi (Karakai Jôzu no Takagi-san) – 17 pts
- 12. Tomoka Kase & Yui Yamada (Asagao to Kase-san.) – 14,5 pts
- 13. Aine Yûki & Mio Minato (Aikatsu Friends!) – 12 pts
- 14. Junna Hoshimi & Nana Daiba (Shôjo Kageki Revue Starlight) – 11,5 pts
- 15. Retsuko & Haida (Aggretsuko) – 11 pts
- 16. Minato Narumiya & Seiya Takehaya (Tsurune) – 10 pts
- 17. Kirito & Eugeo (Sword Art Online: Alicization) – 10 pts
- 18. Kusuo Saiki & Kokomi Teruhashi (Saiki Kusuo no Ψ-nan 2) – 9 pts
- 18. Hiro & Zero Two (Darling in the FranXX) – 9 pts
- 20. Lupin III & Kôichi Zenigata (Lupin III: Part V) – 9 pts
- 21. Hanako Koyanagi & Tarô Kabakura (Wotakoi: Love is Hard for Otaku) – 9 pts
Meilleure technique
La série animée qui nous a impressionné de part sa technique, son animation, sa réalistion, ses sakugas. Ces prix se concentrent uniquement sur l’aspect technique.
Les extraits visuels utilisés pour cette catégorie proviennent de Sakugabooru.
5e – L’Attaque des Titans III
Réalisateur : Masashi Koizuka
Directeurs en chef de l’animation : Kyoji Asano, Satoshi Kadowaki
Studio : WIT STUDIO
Source du cut : ép. 39
lololeboiteux: « Fidèle au rendez-vous, SnK nous livre une fois de plus quelques scènes incroyables notamment sur le plan de l’action. Je pense par exemple à ce combat incroyable dans les rues de la ville avec Kenny qui multiplie les changements d’angle de vue tout au long d’une course poursuite dantesque, ou encore à l’affrontement de la caverne qui reste un autre grand temps fort de la saison. »
Amo: « Honnêtement je mate plus l’adaptation de SnK depuis la fin de la saison 1 donc dans ma tête l’aspect technique de la série c’était « eh, meh, sans plus. » Puis là du coup pour préparer les prix j’ai maté l’épisode 2 et CETTE COURSE POURSUITE DE OUF et tout mon jugement a fait un 180° complet. »
Kmeuh: « C’est quand j’ai vu la scène d’échappatoire de Livaï dans l’épisode 1 que je me suis tout de suite dis “Ok, Wit ils ont appris de leurs erreurs de gestion de planning et il savent toujours animer comme des bâtards”. »
Suryan: « Malgré les déboires de WIT Studio, je suis content de voir Shingeki no Kyojin rester dans le classement, parce que ça reste vraiment de très bonne facture et réalisé avec brio. La qualité qu’ils proposent jusqu’à maintenant réussit à me convaincre à attendre les nouvelles saisons au lieu de continuer l’histoire par le manga. Qui plus est, j’ai revu cette fameuse course poursuite de Levi en Bluray, tous les microscopiques défauts ont été corrigés, et cette scène est un pur régal. »
Poyjo: « (…) Pourtant la série parvient à briller quand c’est nécessaire et à accorder à ses personnages les moments de grâce qu’ils méritent. En partie grâce à Arifumi Imai à qui l’on doit les scènes les plus impressionnantes de cette saison. »
4e – SSSS.Gridman
Réalisateur : Akira Amemiya
Directeurs en chef de l’animation : Masaru Sakamoto, Shûhei Handa, Kengo Saitô & Akira Amemiya
Studio : TRIGGER
Source du cut : ép. 9
Yoka: « Merci Hiroki MUTAGUCHI et sa passion pour les animés de Mecha. Plein de combats sont des références à des combats mythiques du genre mecha depuis ses débuts, souvent ceux de Masami Obari d’ailleurs. Même si soyons très clairs Gridman n’est pas du mecha mais a été ici assez souvent animé comme tel. Et loin des combats, la série nous a offert un épisode 9 incroyable en terme de réalisation, de storyboard et d’animation, sans souci l’un des épisodes les plus marquants de l’année, réalisé par Yoshiyuki Kaneko et storyboardé par Kai Ikarashi, qui a permis une descente incroyable dans le psyché d’Akane. »
Couac: « Ce que je trouve intéressant dans cette série c’est la manière dont elle utilise ses limites pour mieux les exploiter. Au lieu de privilégier un travail constant sur l’animation (ce qui caractérise généralement les lauréats de cette catégorie), l’anime joue plutôt sur une économie des cadres, une ambiance sonore régulièrement dépouillée de musique et une impression constante de bizarrerie. Cette mise en scène, atypique dans les cadre des anime, apporte un plus non négligeable à un scénario classique (mais non moins intéressant) et je suis content de voir que je n’ai pas été seul à avoir été charmé. »
Amo: « Très belle intégration de la 3D, avec un travail méticuleux sur la « lourdeur » des kaijus et des Gridman. Mais aussi énormément de saveur en terme de réalisation, avec une multitude de plans somptueux, finement étudiés. »
Nock: « Si sur le plan de l’animation brute, je distingue surtout 2 épisodes très différents en terme de style (le 9e, plus introspectif et le dernier, plus tourné sur l’action), la série n’en n’est pas moins intéressante.
Elle est à la fois très marquée TRIGGER tout en ne convoquant pas le style de ses animateurs stars – Imaishi, Yoshinari…– (déployés sur le film Promare ?) ce qui lui confère un style assez unique dans le Trigger-verse. L’hommage est très présent – parfois trop quand on se souvient de la “controverse Obari” (qui s’est bien terminée, d’ailleurs) –, sans pour autant être aussi appuyé que dans les animés Gainax/Trigger les plus généreux en références.
Ce que je trouve intéressant, c’est que les différents styles sont utilisés en accord avec le ton de la scène ou de l’épisode, d’où par exemple un ép. 9 riche en cut hyper intéressants pour accompagner le développement psychologique du personnage d’Akane. Le travail sur les cadres et les plans pour accentuer les émotions des personnages est aussi très riche, même si pas toujours très subtil.
En définitive, si la série n’a franchement pas à rougir sur le plan de l’animation pure, je trouve qu’elle brille surtout par sa cinématographie et sa réalisation et qu’on adhère ou non à son histoire et ses partis pris narratifs, c’est une série intéressante à analyser (je vous ai dit que l’ép. 9 est assez fascinant ?) »
Suryan: « Heureux que SSSS.Gridman ait au moins gagné un titre, et c’est mérité. L’anime est vraiment très bien réalisé, tous les clin d’oeils aux précédents chefs d’oeuvre du genre sont finement placés pour qu’un néophyte comme moi en profite sans me sentir largué, tout en permettant à un aficionado du genre d’apprécier la référence. »
Kmeuh: « Il faut souligner la très solide technique 3D de Gridman, qui ne faillit jamais tout le long de la série et qui surtout est belle, fluide, rend les combats très vivants et prenants. »
3e – Shôjo Kageki Revue Starlight
Réalisateur : Tomohiro Furukawa
Directeurs en chef de l’animation : Kuniyuki Ito & Hiroyuki Saita
Studio : Kinema citrus
Source du cut : générique d’ouverture
Amo: « La production de Revue Starlight elle était toujours à 2s de l’explosion, les mecs ils en étaient à faire des petites annonces de recrutement d’animateurs sur Twitter alors que la série venait de commencer sa diffusion. Spoiler: ça se voit très peu ! C’était très ambitieux d’un point de vue réalisation et animation, et ça réussit tous les objectifs que la série a pu se fixer. Mention spéciale au combat qui oppose Karen à Maya dans l’épisode 3, où y’a un usage ahurissant de la 3D, ou la caméra tourne en permanence autour du combat. Maboule. »
IlPalazzo-sama: « Bien qu’à mes yeux portée par la piste son et le visuel, l’exécution impeccable de Revue Starlight était nécessaire à sa réussite. Les plans sont extrêmements détaillés. (omniprésence de la brillance, nombreux éléments d’expositions traités en arrière-plan de l’action) Les chorégraphies/combats sont exécutées de main de maître. »
NooBenjy: « Encore une fois, l’accent est mis sur les scènes de combat, avec des passages d’une classe qui a marquée tout le monde – le caméraman/cascadeur est également à applaudir. »
Yoka: « Une des séries les plus ambitieuses de l’année dernière et l’équipe derrière s’en est sorti plutôt correctement quand on sait que le staff a demandé de l’aide sur Twitter pour réussir à finir les derniers épisodes. Du coup, techniquement, le point d’orgue de la série a été l’épisode 3 et le combat entre Maya et Karen mais même sur la suite, la série aura offert énormément de belles choses et aura permis une contribution assez importante d’animateurs internationaux qui sont venus en renfort. Le résultat n’est pas forcément exactement ce qu’espérait le réalisateur mais comme souvent dans la vie on fait avec ce qu’on a et cette 3e place aux Minorin est clairement méritée vu que ce le rendu final de la série (je l’avais mise 3e aussi). »
2e – Hanebado!
Réalisateur : Shinpei Ezaki
Directeurs en chef de l’animation : Makoto Iino, Satoshi Kimura, Shuji Maruyama & Kazuo Watanabe
Studio : LIDENFILMS
Source du cut : ép. 1
Kmeuh: « Je pense que je n’ai jamais autant apprécié un match sportif dans l’animation japonaise. Les 3 derniers épisodes d’Hanebado sont d’une intensité folle, d’une animation folle, d’expressions fortes, d’enjeux forts. »
Yoka: « Le badminton, c’est un sport intéressant parce que le terrain est tout petit, ce qui implique les joueurs à bouger en permanence. Un joueur doit se placer au centre du terrain, se déplacer en pas chassé (ou équivalent) pour aller chercher le volant en restant face au filet, revenir au point central, etc. Vous en conviendrez, animer un match de badminton, c’est du coup pas facile. Hanebado te sort tranquille des cuts d’1 minute avec des matchs qui durent ½ épisode pépouze, comme si c’était le truc le plus naturel du monde. GG »
Poyjo: « Si vous voulez convaincre quelqu’un que la rotoscopie c’est génial et que ça peut être propre (sans créer le côté malsain des Fleurs du Mal), Hanebado est un bon exemple. On sent que le staff s’est vachement impliqué et l’a fait par passion pour le badmington même s’il s’agissait de dépeindre des personnages déraisonnables et égocentriques massacrer leurs adversaires. »
Vinh: « Les matchs les plus intenses que j’ai vu avec un travail sonore incroyable. ça m’a presque donné envie d’en faire. »
IlPalazzo-sama: « Des matchs bluffants. Ayant pratiqué un peu de badminton, la rapidité des échanges me met aussi mal à l’aise que ce que j’ai pu constater sur d’autres terrains quand je m’entrainais. »
esteban82: « Pas évident de pouvoir réussir techniquement l’animation de match de Badminton et pourtant le résultat frôle la perfection. »
lololeboiteux: « Les animes sportifs représentent souvent une difficulté technique, d’autant plus quand il s’agit de se déplacer sur un terrain et non pas de déplacement longs (course, foot, vélo). Production IG avait su le faire de façon remarquable avec Haikyuu et j’ai été agréablement surpris de voir Lindefilms être capable de gérer un anime de badminton de manière aussi détaillée, soignée et rythmée tout du long, une vraie grosse performance. »
AxelTerizaki: « Les matchs étaient ouffissimes. Mention spéciale au tout dernier pour lequel on retenait son souffle en permanence. »
Yamakyu: « (…) Les premières secondes du premier épisode nous en mettent plein la vue. La qualité de production de ce premier match était à couper le souffle, avec tout ses mouvements de caméra, l’animation des corps super précise des deux athlètes qui jouent à un niveau très élevé, leurs postures, la sueurTM, etc…. On ressent bien l’intensité du match, la sensation de vitesse du volant, le poids et la force des coups. Impeccable. C’était ouf. Authentique. Mes jambes et mes bras reconnaissaient parfaitement les mouvements de Nagisa et Ayano, c’est comme si je les faisais moi-même. Montagne de regrets de pas avoir ma raquette, un volant, un terrain et un adversaire à porté de main pour me défouler parce que l’envie était là.
Ok, bon, c’était le premier épisode, c’est normal, c’est pour accrocher n’est-ce pas ?
Ha. YOU FOOL.
Tu parles que tout l’anime était comme ça. Dans les 13 épisodes de Hanebado!, qu’il s’agisse des matchs ou juste des entrainements, la qualité de production était ultra au rendez-vous et d’une consistance folle. J’avais beau vouloir rester sur mes gardes parce que bah, Yuri!!!! on Ice been there, done that, au bout d’un moment je me suis résolu à baisser mon bouclier de cynisme, pour croquer à pleines dents ce que l’anime proposait.
Et je parle d’animation et tout mais il s’agit pas que de ça : le sound design était flawless, l’attention portée au son elle s’entend, ça me sidère à quel point le son est accurate et spécifique dans Hanebado! (…) »
NooBenjy: « L’accent a été mis sur les matchs et le résultat est très réussi – j’avais peur au premier teaser qu’on ait trop de boob bounce mais en fait non, et l’amateur de badminton que je suis a été impressionné par le rendu de différents styles de jeu, tout en conservant une vitesse réaliste (vieux animes shonen de sport, m’entendez-vous). »
1er – Violet Evergarden
Réalisateur : Taichi Ishidate
Directrice en chef de l’animation : Akiko Takase
Studio : Kyoto Animation
Source du cut : ép. 7
Yoka: « “Hey les mecs,vous savez ce qui est vraiment compliqué à animer ? -Quoi, des mains ? -Ouais exactement, ça vous dit on anime des doigts mécaniques ?”
KyoAni, 2016 »
Poyjo: « C’est peut être la série la plus techniquement aboutie qui n’ait jamais été faite. C’est fait de détails qu’on ne soupçonnerait pas possible ailleurs, ni même dans un film. La série est surtout à retenir comme un exemple à la matière. Preuve qu’on peut faire du beau, être exigeant, sans massacrer ses employés et sans dépenser une fortune. Tout n’est pas parfait, surtout sur la réalisation et le rythme mais je garde dans mon coeur l’épisode 5 de Naoko Yamada qui est bon sur tous les aspects. »
Vinh: « Réponse courte : KyoAni
Réponse un peu plus longue : le travail de KyoAni sur les angles de caméra, la composition, la 3D super bien gérée : on ne peut qu’applaudir »
Svleaf: « Première place indiscutable. Non seulement c’est beau mais c’est même encore plus beau que prévu. Si la technique de kyoani s’améliore d’année en année, Violet est aussi une vitrine de son gain en finesse, notamment au niveau des effets de lumière. »
esteban82: « Comme d’habitude, la patte KyoAni donne un résultat technique irréprochable. »
AxelTerizaki: « Kyoto Animation à qui on donne le temps de faire les choses bien, je vois mal (c’est vrai !) comment ça pouvait mal tourner. »
NooBenjy: « Les visuels envoyaient du pâté dès les premiers teasers, et je n’ai pas été déçu par l’ensemble de la série par la suite – rien d’autre à dire, KyoAni dans toute sa splendeur graphique ; toujours plus de couleurs, de mouvement, de particules, de bokeh, de reflets, etc. le tout bien équilibré. »
Suryan: « Aucune surprise, mais en même temps… Dés l’opening, on sait qu’on va en prendre des claques techniques, et là dessus, KyoAni n’a vraiment plus rien à prouver. Félicitations à eux. »
- 1. Violet Evergarden – 147 pts
- 2. Hanebado! – 116,5 pts
- 3. Shôjo Kageki Revue Starlight – 63 pts
- 4. SSSS.Gridman – 38 pts
- 5. L’Attaque des Titans III – 37 pts
- 6. Devilman Crybaby – 32 pts
- 7. A Place Further Than The Universe – 29 pts
- 8. Bloom Into You – 28 pts
- 9. Darling in the FranXX – 26 pts
- 10. Sword Art Online: Alicization – 24,5 pts
- 11. My Hero Academia Saison 3 – 22 pts
- 12. Hinamatsuri – 21,5 pts
- 13. Après la Pluie – 19,5 pts
- 14. Tsurune – 17,5 pts
- 15. Dragon Pilot: Hisone & Masotan – 13,5 pts
- 16. Megalo Box – 13 pts
- 17. Today’s Menu for Emiya’s Family – 12,5 pts
- 18. Hug tto! Precure – 11,5 pts
- 19. Pop Team Epic – 11 pts
- 20. Asobi Asobase – 10 pts
- 21. Run with the wind – 10 pts
Meilleur visuel
La série animée qui a le plus impressionné par son aspect visuel. Design des personnages, qualité des décors, beauté de l’ensemble… tout cela, ça entre en ligne de compte.
Les images proviennent du compte Twitter Anime Background Art.
5e – Après la Pluie
Direction artistique : Shunichiro Yoshihara
Création des décors : Studio Bihô
Yoka: « WIT est un studio assez étrange qui donne l’impression de ne pas travailler sur des projets qu’il souhaiterait faire. Je suis persuadé que des oeuvres comme Après la pluie leur conviennent beaucoup mieux que du Kabaneri ou du AoT. Depuis plusieurs années, WIT a décidé de se spécialiser dans tout ce qui est maquillage au sens large, c’est à dire un gros travail sur les ombres et les couleurs à appliquer aux visages. Une série comme Après la pluie, centrée sur une lycéenne, leur a permis de donner leur maximum et le résultat est impressionnant. Certains plans sur Akira sont à couper le souffle et j’aimerais voir WIT travailler sur d’autres projets similaires plutôt que sur des séries blockbuster. »
lololeboiteux: « J’ai toujours trouvé depuis leur débuts que le studio Wit malgré ses soucis de production et de planning, était capable de sortir des animes aux visuels marquant, qu’il s’agisse de l’Attaque des Titan, de Kabaneri, de Magus Bride ou même de Rolling Girls. Avec Après la Pluie, je trouve que par son travail artistique notamment sur les couleurs et les visages, le studio a su magnifier une œuvre original déjà de grande qualité. »
Shin: « Assez particulier au premier abord, puis on s’y fait assez vite. Le choix des couleurs parfois très aquarelle qui nous fait beaucoup penser au thème de la pluie ainsi que les quelques filtres qui embelli beaucoup la romance rend celle-ci beaucoup moins voir même pas du tout sordide. »
Suryan: « J’aurai tellement voulu voir Après la Pluie plus haut que ça, mais en même temps ce qu’il y a au dessus le mérite aussi tellement. Mais Après la Pluie, c’est une direction artistique qui donne tout ce qu’elle a, le charadesign, l’expressivité des personnages, les décors, tout est au top. On a vraiment eu une année remplie de magnifiques visuels, pour qu’Après la Pluie soit cinquième. »
Vinh: « Les yeux d’Akira = 90 % des raisons de la présence d’Après la Pluie dans le classement »
4e – Yurucamp / Au grand air
Direction artistique : Yoshimi Umino
Création des décors : Production-ai
Nock: « Le design minimaliste du manga étant ce qu’il est (et très chouette, par ailleurs), j’avais un peu peur de l’approche photo-réaliste des décors (qui mène parfois à des situations d’animation un peu gênantes où on a vraiment l’impression que les personnages ont été posés à la va-vite sur le fond et pas intégrés dedans), mais il faut reconnaître que le travail sur les background est impressionnant, apporte un vrai plus à la série (et un boost au tourisme local ^^) et donne un résultat final de qualité.
(Même si j’ai un léger pincement au cœur en me disant qu’en fin de compte, dans le domaine du cute girls en pleine nature photo-réaliste, je préfère le travail sur les décors de Yama no Susume 3. »
Yamakyu: « J’adore le fait que des fois dans Yuru Camp les persos sont trop occupés à être en plein comfTM du coup il se passe rien, du coup on nous montre juste des jolis décors. C’est exactement ce qu’on demande ♥ »
Shin: « J’aurais probablement rien d’autre à rajouter que la plupart des autres personnes qui auront commenté, mais je tiens vraiment à mettre en avant tous les plans très contemplatifs à travers les nombreux décors vraiment bien fait. Et c’était tout ce qu’on demandait pour un Iyashikei basé sur le camping et ils ont même réussi à faire mieux que nos espérance. Je ne forcerai jamais assez dessus. »
Suryan: « La direction musicale de Yuru Camp est très réussie, mais les visuels le sont tous également. Je crois qu’on a tous à Forum Thalie utilisé plusieurs fois des cadres et des moments de Yuru Camp tant l’anime procure de magnifiques plans. »
esteban82: « Un peu comme YoriMoi, ce n’est pas une folie technique mais le choix du chara-design, les décors, les couleurs, tout est là pour mettre en valeur ce fameux moyen de geler sur place qu’est le camping pour moi ! Et ça marche ! »
AxelTerizaki: « Les décors. LES PAYSAGES. Ça donnait envie d’aller camper. »
3e – Shôjo Kageki Revue Starlight
Direction artistique : Kentarô Akiyama & Kenji Fukuda
Création des décors : Studio Pablo
AxelTerizaki: « Plutôt content que la série se retrouve à une telle place, elle le mérite. J’ai pas été fan de l’histoire et du dénouement, mais visuellement, ça claquait grave. Limite je regardais la série juste pour m’en mettre plein les yeux. »
IlPalazzo-sama: « Le visuel de Revue Starlight porte pleinement la série. Les scènes des revues sont centrales, et parfaitements réalisées. Les uniformes de scènes sont magnifiques, le chara design se permet quelques folies. (cf. le personnage de Daiba Nana) Mention spéciale pour la scène de transformation, qui ravira les amateurs de machines-outils. »
Yoka: « Le Takarazuka, c’est un univers très visuel et un animé qui se base dessus se devait de rendre justice à tous ces éléments intrinsèques au médium. C’est Tomohiro FURUKAWA, ancien élève de IKUHARA qui s’est lui même beaucoup inspiré du Takarazuka dans ses oeuvres, en tant que réalisateur et Akiko KODAMA, ancienne réalisatrice de Takarazuka, en tant que metteuse en scène, qui se sont chargés de l’animé et le résultat est plus que convainquant, exploitant avec brio tous les éléments visuels et techniques du Takarazuka pour raconter leur récit (les escaliers !). La série a aussi su utiliser son propre médium et le meilleur exemple reste la lueur violette de la couronne promise à la Top Star, qui est présente en permanence sur quasiment toutes les scènes, pour montrer que le rêve des filles d’être Top Star ne les quitte jamais. »
Nock: « Fidèle à sa réputation, le studio Pablo continue à fournir certains des meilleurs décors de l’animation japonaise. Dommage que la character design hyper random/banal de la série ne rende honneur ni à ses backgrounds, ni à son sujet, ni à sa mise en scène. »
Amo: « Les décors défoncent mais moi ce que j’adore encore plus c’est les costumes de scène. Quelle classe, quelle prestance. »
2e – A Place Further Than The Universe
Direction artistique : Saho Yamane
Création des décors : KUSANAGI
esteban82: « C’est là qu’on voit qu’on a pas besoin d’une technique exceptionnelle pour avoir un bon visuel : La série a une bonne technique sans plus pour moi mais visuellement elle est splendide et plus particulièrement pour la partie en Antarctique qui est somptueuse ! »
Suryan: « C’est simple, l’Antarctique est peint avec tellement de beauté que j’ai eu une envie folle d’y aller pendant le visionnage. (mais en vrai faut pas déconner, c’est loin, c’est cher, et c’est FROID SA RACE) »
Yoka: « Ishizuka ATSUKO a une maîtrise des couleurs et des mouvements de caméra impressionnante. Sa vision de son oeuvre est telle qu’elle visualise les teintes de couleurs à appliquer, les plans à utiliser, les déplacements de “caméra” qu’il faut utiliser pour que son message passe de la manière la plus efficace possible. Rares sont les réalisateurs capable de sublimer leur récit à ce point, elle en fait partie. »
1er – Violet Evergarden
Direction artistique : Mikiko Watanabe
Création des décors : Anime Workshop Basara, Studio Blue
Yoka: « Akiko TAKASE est une femme dont je respecte énormément le travail. C’est un pur produit de KyoAni où elle a commencé par faire de l’animation clé puis de l’assistance à la direction d’animation puis de la direction d’animation et avec Violet a enfin accédé de manière très méritée au poste de CharaDesigneuse. Elle n’a peut-être pas (encore) le talent qu’a NISHIYA qui peut passer de Free à Silent Voice puis à Liz mais elle a une finesse et une délicatesse dans ses traits que peu de monde peut se vanter d’avoir. »
Bibah: « On pourrait faire une exposition avec des plans de cette série seulement tellement que c’était joli ! »
Poyjo: « Violet Evergarden a réussi à créer un univers assez unique. On sent que c’est inspiré de l’Epoque Victorienne et de l’Europe de l’Est mais les décors regorgent de détails, comme des palmiers, des fleurs qui donnent quelque chose d’exotique et original. Même les intérieurs semblent raconter quelque chose des gens qui y habitent. »
esteban82: « Le KyoAni, non seulement c’est parfait techniquement mais c’est visuellement somptueux. Violet Evergarden n’échappe pas à la règle, avec des images de toute beauté dans un monde mélange steampunk/19ème siècle Europe qui était une nouveauté pour le studio, très éloigné du côté « lycée réaliste d’aujourd’hui au Japon » qui est sa marque de fabrique habituelle. La seconde plus belle série du studio derriere Sound ! Euphonium »
AxelTerizaki: « Décors, vêtements, personnages, rien n’a été laissé au hasard dans Violet Evergarden. Y’a une vraie identité graphique, un melting pot culturel vraiment sympathiques. »
Amo: « Je sais que les extrapolations c’est pas toujours très pertinent mais est-ce qu’on peut dire que Violet Evergarden est la plus belle série d’animation jamais faite ? »
Yamakyu: « Kyoani a sans doute produit là sans doute son plus bel anime à ce jour, ou presque (si on compte pas les films, j’entend)? Je veux dire littéralement tout les plans de l’anime sont tellement vibrants, détaillés et bien composés qu’ils sont tous wallpaper worthy. »
Kmeuh: « Je pense qu’on peut faire pause à n’importe quel moment et constater que chaque secondes de Violet Evergarden est magnifique. »
- 1. Violet Evergarden – 145 pts
- 2. A Place Further Than The Universe – 96 pts
- 3. Shôjo Kageki Revue Starlight – 63 pts
- 4. Yurucamp / Au grand air – 53 pts
- 5. Après la Pluie – 49,5 pts
- 6. Bloom Into You – 40,5 pts
- 7. Iroduku: The World in Colors – 38 pts
- 8. Devilman Crybaby – 36 pts
- 9. Dragon Pilot: Hisone & Masotan – 24,5 pts
- 10. SSSS.Gridman – 19,5 pts
- 11. Today’s Menu for Emiya’s Family – 19 pts
- 12. Darling in the FranXX – 17 pts
- 13. Megalo Box – 15,5 pts
- 14. Lupin III: Part V – 14,5 pts
- 15. Minuscule / Hakumei & Mikochi – 10,5 pts
- 16. Tsurune – 10,5 pts
- 17. Cardcaptor Sakura Clear Card – 10 pts
- 18. Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai – 9,5 pts
- 19. Banana Fish – 9 pts
- 20. Amanchu Advance – 8,5 pts
- 21. Hinamatsuri – 8,5 pts
Meilleure comédie
« J’adore l’humour, ça me fait rire. » – George Washington
Quel animé parmi les nombreuses comédies sorties en 2018 nous a le plus amusé par l’efficacité, ou l’originalité, de son humour ?
5e – Yurucamp / Au grand air
Réalisateur : Yoshiaki Kyougoku
Studio : C-Station
esteban82: « L’aspect comique de la série n’est pas forcément son point le plus fort mais c’est agréable et toujours léger 🙂 »
Yoka: « Les meilleures vannes, c’est celles avec les chiens et je dis ça alors que je suis un homme à chats, c’est dire. »
Nock: « Yuru Camp n’est pas une série hilarante, mais toutes ses blagues ont fait mouche sur moi, et je trouve les personnages amusants : deux choses qui contribuent à la bonne humeur générale du titre. La comédie feel good dans toute sa splendeur. »
Kmeuh: « Même si Yuru Camp est avant tout un anime chill et instructif, il reste parsemé de petite situations drôles qui font mouche à chaque fois. Nadeshiko qui se fait prendre par la caméra de surveillance, les chignons improbables, la prof qui picole, Saucisse, les petits fails du camping, le chien qui fout un MÉGA COUP DE BOULE à Rin. »
4e – Pop Team Epic
Réalisateurs : Jun Aoki & Aoi Umeki
Studio : Kamikaze Douga
Kmeuh: « Pile tu vas rigoler à cet extrait, face tu vas pas comprendre le but de la vanne. Tout de même de très bonnes idées de mise en scène (la séquence Hellshake Yano entièrement faite avec les pages d’un cahier mon Dieuuuuu) qui rend chaque épisode unique et inventif. Respect aux personnes qui ont vu les épisodes en 2 fois. Thibault Tresca best waifu. »
Yamakyu: « J’hésite entre « Shitpost, the animation » et « Internet™, the animation ». Au choix. »
IlPalazzo-sama: « Le gatcha des séries comiques. Quelques perles hilarantes (Japon mignon), plein de bonnes idées, noyées dans un ensemble qui n’intéressera pas tout le monde. »
NooBenjy: « Probablement l’anime le plus wtf de la saison, immense réservoir à memes, et qui fait de la concurrence à l’amv hell – je n’ai pas aimé toutes les blagues mais beaucoup de fous rires pour le reste. Il parodie absolument tout, il mélange une multitudes de styles, allant de minimaliste à 3D en passant par gribouillage de maternelle.
Il faut au moins absolument voir le passage des dessins de Hellshake Yano (épisode 7 ?), cultissime. HELLSHAAAKE »
Quakerultra: « Je ne compte plus les fois où Pop Team Epic m’a fait exploser de rire. Il reste tout de même très atypique dans sa construction, dans son humour parfois très (trop) particulier, voire même incompréhensible, mais personnellement ça fait mouche. »
Shin: « Ici on adore casser le 4e mur que ce soit de façon subtile, ou parfois très explicitement en allant parfois même insulter directement le spectateur. Et ca passe même par le trash-talk sur les producteurs ! Les épisodes-double totalement assumé pour rameuter tous les otaku fan de seiyuu m’ont bien bait où j’ai joué chaque semaine à leur jeu en essayant de check toutes les différences entre les parties »
Concombre: « Entre méta et snobisme, la ligne est assez fine, et Pop Team Epic est l’animal totem de ceux qui entretiennent ce rapport un peu compliqué à l’industrie – et qui n’ont pas peur du méta. Bienvenue dans l’ère de l’ironique, prenez un siège, voici l’oeuvre codificatrice du moment. Pop Team Epic (dans l’absolu un Robot Chicken jap) c’est la radiographie bête et méchante des animes de cette fin de décennie. L’auto-proclamé anime de merde est fragmenté, ultra référentiel et vaguement incompréhensible, mais si on rentre dans le délire, on accède à un niveau d’autocritique attendu depuis longtemps dans ce medium. Avec les formes, s’il vous plaît : 3D, stop-motion, pâte à modeler, gus en blouses qui bougent des feuilles pour raconter la légende d’Hellshake Yano. Dans un monde idéal, Popuko et Pipimi auraient droit à leur show de dix minutes chaque semaine toute l’année.
Conséquence logique : ça fait rire quatre personnes. On fait une asso 1901 quand vous voulez. Let’s pop together. »
Yoka: « C’était pas hyper drôle mais le passage avec le français, qui n’ait ni doublé ni sous-titré dans la version japonaise, c’est d’un tout autre niveau de WTF et je respecte (pas). »
3e – Zombieland Saga
Réalisateur : Munehisa Sakai
Studio : MAPPA
AxelTerizaki: « Zombieland Saga me rappelle ces mangas et animés à l’intrigue totalement débile et qui se prennent pas au sérieux. Ce genre de délires a pas mal disparu depuis les années 2010. Là, on se laisse porter par les évènements, dont certains n’ont aucun sens mais où l’animé pousse le délire à fond sans que ça gêne aucun personnage. C’est ça qu’on veut. C’est absolument tout ça qu’on veut. »
Suryan: « Dés les deux premiers épisodes, on est obligés d’accrocher au ton décalé de Zombieland Saga, qui a tout de même réussi l’exploit avec des idols d’avoir un premier épisode consacré au DEATH METAL avant d’enchaîner dès le deuxième avec du GROS RAP BIEN SALE. »
Amo: « Zombieland Saga commence comme une comédie TRES déjantée (du métal, du rap, des motos) puis se calme sur son dernier tiers pour laisser la place plutôt à l’émotion et au développement de ses personnages… du coup on rigole moins mais ça fonctionne tout autant, d’autant que la série ne perd pas sa folie douce. L’épisode de Lily est un bon exemple de mélange réussi d’absurde et d’émotion. »
2e – Asobi Asobase
Réalisateur : Seiji Kishi
Studio : Lerche
Shin: « Humour très japonais et très premier degré « pipi-caca », c’est une bonne barre de rire de temps en temps mais à ne pas trop abuser non plus au risque d’avoir le cerveau totalement annihilé par l’overdose de débilité des gags ! »
Nock: « Au début, j’ai été séduit par l’aspect foutraque et excessif des situations, et une bonne variété de situations comiques, souvent bien exploitées (avec un bon timing, ce qui n’est pas si évident). J’en suis même venu à me rappeler que Seiji Kishi est un bon réalisateur en matière de comédies. Malheureusement, je trouve qu’au bout d’un moment, la série commence à tourner en rond.
Mais à petite dose, ça peut marcher si vous ne détestez pas les séries qui crient beaucoup. »
Kmeuh: « Plus accessible que Pop Team Epic, ici place à l’humour bien sale et sans aucun respect. Interdit aux amateurs de bon goût et de poésie, totale roue libre sur le pipi / caca, les crottes de nez, les uppercuts sur les copines et les gros mots. Une grande foire au n’importe quoi et au ridicule qui fait du bien. »
Svleaf: « Absurde, complètement débile et oui, franchement drôle. Mention particulière au genjutsu de l’opening et au travail stratosphérique des doubleuses qui sortent des sons que je pensais jusqu’alors réservés aux cerfs en fin de vie. »
Suryan: « Alors là je suis doublement heureux. Asobi Asobase, c’est parfois gras, parfois un peu graveleux, mais qu’est ce que c’est bon. C’est aussi bon que de rentrer mort de faim à 21h chez soi après avoir passé une journée crevante au boulot, et d’avoir eu des problèmes dans les transports, pour voir un magnifique bucket KFC sur la table en rentrant. »
Amo: « C’est d’une débilité totale, c’est ultra agressif, à la limite du regressif: j’en ai kiffé chaque seconde. On remerciera le rythme finement étudié, le timing comique toujours impeccable et le côté visuel dont la « mocheté maitrisée » contribue encore plus à l’hilarité que peut dégager des scènes aussi incroyables qu’un majordome QUI TIRE DES LASERS AVEC LE CUL. »
1er – Hinamatsuri
Réalisateur : Kei Oikawa
Studio : feel.
Camille: « J’ai bien vu que c’était pas le type d’humour de tous, mais bon sang, si c’est le nôtre, qu’est-ce qu’on rit ! Je pourrais regarder certains segments plusieurs fois que je m’en laisserais pas ! »
Quakerultra: « « Hinamatsuri » est un bijou de comédie. J’ai vraiment passé un agréable moment. Cet anime est capable de vous faire passer du rire aux larmes, et ce sans que ça soit forcé pour ce qui est du côté dramatique. Il mérite sa place. »
Api: « L’humour est un genre suffisamment vaste pour plaire à n’importe quel public, mais il est quand même difficile de réussir l’exercice avec brio. Hinamatsuri fait cependant partie de ces quelques oeuvres qui arrivent à tirer leur épingle du lot, notamment grâce à un sens du timing comique impeccable. Celui-ci renforce l’effet de certains gags là où il leur arrivait de tomber un peu à plat dans le manga, faute de pouvoir imposer un rythme. Elle propose assez peu de running gags puisque l’essentiel de la série repose d’abord sur l’évolution des personnages, mais les situations évoluant constamment, cela permet à l’humour de se renouveler sans cesse. Enfin, le chara-design de la série peut sembler très rigide, mais il permet de faire ressortir davantage les atouts majeurs de la série, à savoir son humour pince-sans-rire ou encore des têtes hystériques qu’on croirait sorties de cartoons. »
Yamakyu: « J’arrive pas à savoir si c’est une bonne ou une mauvaise chose que Hinamatsuri soit à la fois une comédie absurdement délirante, et à la fois une histoire qui touche à des sujets un peu pas super drôle. Y’a cette dualité un peu bizarre où on peut être momentanément dans du pur délire sans queue ni tête, et quelques minutes après dans le même épisode hop vous reprendriez bien un peu de pathos. Je compte pas le nombre de fois où j’ai repassé en boucle certains gags parce qu’ils me pliaient en deux, mais je compte pas le nombre de fois où je me suis borderline senti un peu mal de rire parce que même si c’est de la fiction y’a clairement des intentions de réalisation orienté vers les feels.
J’arrive résolument pas à savoir si cette dualité de moods d’Hinamatsuri c’est une bonne ou une mauvaise chose, mais ce qui est sur c’est que je me souviendrais d’Hinamatsuri pour ça.
Ah et aussi parce que y’a quand même une sacré quantité de blagues et running gags assez top. Aussi. »
NooBenjy: « L’humour est vraiment unique, avec un dynamisme et des gags mémorables – mention spéciale aux tronches choquées de certains personnages (et surtout Hitomi). »
lololeboiteux: « Cette année fut un peu plus pauvre en terme de comédie de mon point de vue mais Hinamatsuri s’est imposé de lui-même comme mon premier choix pour cette catégorie. A la fois absurde mais aussi très juste dans son timing, la série est très réussie par la diversité de ses personnages et de ses situations. Absurdes avec Hina, touchant avec Anzu, drôle avec Nitta ou encore malaisant avec Hitomi, on ne s’ennuie jamais et le titre se permet même de mettre parfois en avant des sujets sérieux… »
Svleaf: « Sans appel. D’une part le cast est incroyable, entre ceux qui sont dépassés par les évènements et ceux (celles) qui ne font que des conneries, de l’autre l’humour est ultra efficace et arrive à jouer sur les situations et les répétitions sans tourner en rond. La prouesse reste cette aisance à désamorcer des moments faussement tristes et l’intelligence avec laquelle le plot arrive à se relancer. »
Nock: « J’ai eu du mal à trouver une image pour illustrer cette victoire. Parce que si je pense qu’Hinamatsuri est une bonne série, de belle facture, je continue de ne pas savoir si je la considère comme une comédie ou pas.
Derrière le vernis absurde et les les gags “légers”, je pense avoir passé plus de temps à avoir envie de pleurer ou à me sentir mal qu’à vraiment me marrer.
Parce qu’entre l’histoire d’Anzu, Mao coincée sur son île ou Hitomi qui se fait littéralement voler sa jeunesse, ou même certains épisodes Hina/Nitta, je ne sais jamais si la série veut me faire rire ou pas.
En tout cas, on ne peut pas nier l’originalité de la proposition. »
Suryan: « J’en ai beaucoup parlé dans le podcast du bilan 2018 de Forum Thalie mais Hinamatsuri est pour moi la meilleure comédie de 2018. Elle dépeint avec tellement de justesse des situations comiques suivies par d’autres moments beaucoup plus tristes. Elle nous fait nous attacher aux personnages qui y sont alors qu’on ne les a même pas encore vus depuis une heure. Merci à Hinamatsuri de m’avoir autant fait marrer que pleurer, et m’avoir fait aimé le fait de pleurer pour ses personnages. »
Poyjo: « J’ai eu mes meilleurs fou rires sur Golden Kamuy mais celui-ci n’a pas non plus volé sa place. Dans le genre, créer de l’attachement pour ses personnages, la série est très douée. Il n’y a que Kobayashi Chi no Maid Dragon qui m’avait autant fait regretter le peu de temps qu’on passe à voir les personnages évoluer dans leur petit monde. »
IlPalazzo-sama: « Une série capable de traiter avec subtilité et réalisme de sujets difficiles, et de traiter les mêmes sujets avec de gros sabots sous l’angle comique, et de faire mouche à chaque fois. Les personnages de cette série s’en prennent plein la gueule, à notre grand plaisir, mais grandissent et surmontent leurs épreuves, pour un plaisir encore plus grand. »
Concombre: « Hinamatsuri est une comédie japonaise qui ne ressemble pas beaucoup à une comédie japonaise. Très rigoureux dans son délire, c’est le produit qui se rapproche le plus d’une cringe comedy depuis Watamote, cette fois avec une méchanceté étonnante. Son ton de sitcom aléatoire où l’on rit, jaune, jaune foncé, un peu noir parfois, est très courageux dans une industrie qui a souvent tendance à dire amen à tout ce qui est plat est calibré en termes de lol. Hinamatsuri est une balle rebondissante – c’est très fidèle au manga – qui excelle avec son humour de timing, de personnages et de continuité, on pourrait même lui trouver un petit métadiscours subversif. C’est l’anime le plus con, dans le bon sens, de l’année, et la meilleure comédie. J’ai rarement avalé un anime comme Hinamatsuri.
Nitta. J’ai faim. »
- 1. Hinamatsuri – 112 pts
- 2. Asobi Asobase – 87 pts
- 3. Zombieland Saga – 59,5 pts
- 4. Pop Team Epic – 54,5 pts
- 5. Yurucamp / Au grand air – 50,5 pts
- 6. Grand Blue – 40 pts
- 7. Skull-face Bookseller Honda-san – 35,5 pts
- 8. Saiki Kusuo no Ψ-nan 2 – 30,5 pts
- 9. Wotakoi: Love is Hard for Otaku – 29,5 pts
- 10. BanG Dream! Garupa☆Pico – 27 pts
- 11. Aggretsuko – 22 pts
- 12. Chio’s School Road – 20,5 pts
- 13. Last Period – 19,5 pts
- 14. Mitsuboshi Colors – 19,5 pts
- 15. High Score Girl – 17 pts
- 16. Karakai Jôzu no Takagi-san – 13,5 pts
- 17. Anima Yell! – 11 pts
- 18. Golden Kamuy – 11 pts
- 19. Mr. Tonegawa: Middle Management Blues – 7 pts
- 20. Dropkick on My Devil! – 7 pts
- 21. Uma Musume: Pretty Derby – 7 pts
Meilleure série courte
« Ce n’est pas parce que certaines séries font moins de 15 minutes qu’il faut les ignorer ou oublier de les récompenser. » – Theodore Roosevelt
5e – Agressive Retsuko
Réalisateur : Rarecho
Studio : FANWORKS
esteban82: « Aggressive Retsuko, la série que tu lances un peu au pif sur Netflix au départ. Mais très vite, tu te dis « c’est vraiment la boite qui a créé Hello Kitty qui en est à l’origine ? ». Le chara-design a son charme, le rythme est bien trouvé, c’est drôle et en même temps, sans t’y attendre, tu as aussi une belle critique de la place de la femme dans la société du travail au Japon et même du travail tout seul dans la société japonaise. Le tout sous un fond de karaoke hard-rock !!! »
Concombre:
- Style rigolo
- Haida
- Se binge facilement
- Rigolo et surtout signifiant
- Met les pieds dans le plat, assez woke
- Haida
- Fenneko
- Haida Haida Haida Haida Haida Haida Haida Haida Haida
4e – Today’s Menu for Emiya’s Family
Réalisateur : Takahiro Miura & Tetsuto Satô
Studio : ufotable
Svleaf: « Je n’ai strictement rien à faire de Fate mais ce truc est i n c r o y a b l e. Entre son esthétique au poil, sa scène de volley et son foodporn qui fournit les recettes précises à suivre, la merveilleuse vérité est que je ne mange plus que le riz cantonais de Rin depuis six mois. De quoi faire lever le pouce à Philippe Etchebest. »
Shin: « Une tranche de vie se passant plus ou moins pendant les événement de Fate/hollow Ataraxia, à défaut de ne toujours pas avoir d’adaptation de celui-ci, Emiya-san, me suffit amplement pour l’instant. Devant mon repas, j’ai pu découvrir quelques recettes que j’ai pu par la suite moi-même réaliser.
La douceur que nous propose ufotable avec un visuel et chara-design très épuré et crayonné rend les scènes très posées et inoffensives, même Berserker paraît mignon ! »
Couac: « La meilleure itération de l’univers Fate. »
IlPalazzo-sama: « Dommage que la série était trop dense : je n’ai pas remarqué que c’était un format court et ai oublié de voter pour. C’est pourtant un slice of life parfaitement maîtrisé. »
Camille: « Petite série don’t j’attendais très franchement rien du tout, et qui m’a bien surprise ! L’ép de Noël reste mon préféré, mais ça restait un bon petit plaisir mensuel ! »
Suryan: « Je m’attendais à un spin-off sans grand intérêt de l’univers de Fate comme les déceptions qu’on a pu avoir avec Fate ces derniers temps, mais finalement Emiya’s Family, c’est beau, c’est chaleureux, et ça donne faim mon dieu qu’est ce que ça donne faim. »
Nock: « Dans un monde idéal, les gens ont fait abstraction du fait que cette série appartient à la franchise Fate et ont découvert qu’en plus de Yurucamp, une autre série de 2018 tient le haut du panier en matière de tranches de vie comfy.
Déjà, le travail sur la technique et le visuel est ouf et la série aurait eu de quoi se classer dans les deux tops en question : le travail sur les personnages est à la fois fun et super bien fichu, celui sur la bouffe et les scènes de cuisine est hallucinant. Et puis tant qu’à faire, les scènes de flashback de l’épisode 6 sont superbes (et touchantes) et quand il faut aller dans le plus spectaculaire avec l’épisode 7 à la piscine, le studio nous rappelle qu’il a pas perdu la main sur l’utilisation des caméras et des SFX. Plus le fait de rester hyper constant malgré ce style crayonné qui doit pas faciliter les choses, mais qui est super beau et plein de douceur (dans le design des personnages, le choix des couleurs, les décors…)
Je ne saurais pas dire si le fait que ça soit Fate, a fait fuir des personnes pas intéressées ou qui ne savent pas par où attaquer la franchise (ou à l’inverse, si des fans du Fate d’action ont fui un spin-off inintéressant de plus), toujours est-il que pour moi, c’est une série formidable, et j’invite tout le monde à la regarder. ufotable revient au slice of life de ses racines (Manabi Straight, à jamais dans mon cœur) et c’est adorable : des scènes mignonnes, des séquences touchantes, saupoudrées avec un peu d’humour et un vrai amour de la bouffe.
Je ne peux pas lui rendre vraiment justice en quelques lignes, mais qu’est-ce que j’ai aimé cette série. »
Vinh: « Sa non-victoire est la déception de la soirée, même si le numéro un mérite sa place. Mais cet anime se montre très chill : les recettes donnent l’eau à la bouche, on revoit les personnages de Fate qu’on adore et c’est court donc très digeste à regarder. »
SkyRobinL: « A défaut de m’avoir fait rire ou pleurer, Today’s Menu for Emiya’s Family a parfaitement su me faire saliver. »
NooBenjy: « Un des meilleurs iyashikei depuis longtemps, tellement adorable et joli (avec une petite dose de fight bien classe parce-que bon quand même Fate quoi) – vraiment reposant de voir tous ces gens, qui d’ordinaire passent leur temps à essayer de s’entretuer, manger et faire les courses ensemble dans la joie et la bonne humeur.
Et c’est le seul anime de Fate/ dans lequel j’ai vraiment apprécié Shirou Emiya, best Japanese wife ever. »
Quakerultra: « J’ai été très surpris de le voir dans ce top. Non pas que je sois contre ses qualités, bien au contraire, mais son pacing est tel que je ne l’ai absolument pas ressenti comme un anime court. Et pourtant, c’en est bien un ! Visuellement beau, techniquement impressionnant sur certains plans, regorgeant d’idées quand on a une petite âme de cuisto, possédant une ambiance très chill et agréable, « Today’s Menu for Emiya’s Family » donne envie de se mettre sous un kotatsu, et d’apprécier ce que l’on regarde. »
Yoka: « L’animé surprise de l’année, qui avait diffusé dans le créneau qu’Aniplex achète sur TokyoMX le 31 décembre de 21h00 à minuit pour diffuser du Fate/. Sans que personne ne s’y attende, la 1er épisode de Today’s Menu avait diffusé puis a continué à raison d’un épisode par mois et c’était parfaitement excellent. C’était visuellement sublime avec des tons très pastels et très doux, techniquement irréprochable avec une animation au poil et ça donnait faim. Voir Shirou, Rin et Sakura cuisiner, c’est l’essence même de Fate et ça a vraiment fait plaisir à voir. »
3e – BanG Dream! Garupa☆Pico
Réalisateurs : Kenshirô Morii & Seiya Miyajima
Studios : SANZIGEN & DMM.futureworks
esteban82: « Je n’ai pas vu la série principale encore mais j’ai adoré ces petites scénettes des fois (souvent) un peu fofolles où des idoles peuvent se retrouver dans des situations à la fois débiles et dangereuses ! »
Nock: « Je suis partagé sur l’humour de la série que je trouve parfois un peu trop méchant/crue, mais la série lance suffisamment de gags pour réussir à être fun à suivre dans l’ensemble. »
Apey: « Bang Dream PICO est un anime relativement intéressant à évoquer, car c’est selon moi l’un des facteurs qui a permis l’explosion de la popularité de Bang Dream en occident.
Tout simplement car c’est une excellente publicité pour la licence : l’anime est joli, fun et wtf à la fois tout en restant relativement in character. En outre, son générique rentre très facilement dans la tête. Et il a été intelligemment distribué : une heure après la diffusion au Japon, l’épisode était déjà sur le Youtube officiel occidental et traduit (en anglais, seulement).
Pour terminer, il est évident que si on connaît bien l’univers de Bang Dream, on appréciera d’autant mieux Pico. Mais, je pense également que c’est une porte d’entrée intéressante dans la licence (pour passer par la suite au mobage) car même si l’anime exagère énormément pour le côté comique, les personnages restent ce qu’elles sont dans le jeu. »
Yoka: « PICO c’était bien chouette mais l’année prochaine, il va y avoir le lobby Bandori dans le jury, vous allez voir, ça va être dans tous les tops (non je plaisante, on a des goûts trop variés, on arrivera jamais à avoir un consensus). »
Suryan: « Regardez Bang Dream PICO, sans déconner. C’est fun, ça va à fond les ballons, c’est ultra barré et ça perd pas son temps. »
Amo: « Si je deviens un cornet… est-ce que vous me pourriez me manger… ? »
2e – Nobunaga no Shinobi 3: Anegawa Ishiyama-hen
Réalisateur : Akitarô Daichi
Studio : TMS Entertainment
Svleaf: « C’est la saison 3, c’est toujours aussi passionnant et mignon (quoique plus sombre), c’est toujours aussi bien construit et je ne sais toujours pas comment ils font pour garder un rythme aussi efficace avec des épisodes de 2 minutes. »
Apey: « On prend les mêmes et on recommence ? Presque, car même si on est très loin d’arriver au dénouement de l’oeuvre (spoiler : Nobunaga va mourir), la troisième saison va se montrer un peu plus sérieuse au détriment de l’humour qui reste certes présent, mais un tout peu moins efficace dans cette saison que sur les deux premières.
Cela reste 3 minutes par semaine relativement plaisantes et toujours aussi bien rythmées qu’avant que je ne peux que vous conseiller. »
Nock: « 3 saisons plus tard, Nobushino est toujours une série courte d’excellente facture et fini pour la 3e fois d’affilée à la 2e place du classement. On a rarement vu aussi régulier dans les prix Minorin. On se consolera en se disant que c’est bien la preuve que c’est une vraie bonne série.
C’est un peu notre Raymond Poulidor à nous, et on sait bien que tout le monde à plus d’affection pour ces éternels seconds que pour les champions d’un jour… Pour moi, c’est elle la vraie gagnante de la catégorie. »
1er – Skull-face Bookseller Honda-san
Réalisateur : Owl Todoroki
Studio : DLE
Shin: « Agréablement surpris de voir cette série aussi haute. Honda-san a pour moi été une très belle expérience de visionnage étant donné que j’ai pour projet d’ouvrir ma propre librairie. Et quoi de mieux que de vivre l’expérience de l’auteur qui, auparavant libraire à voulu retranscrire tous ce qu’il a vécu et expérimenté lorsqu’il était libraire. Et le tout en rajoutant un peu de fantaisie et de comédie derrière un réalisme dans chacune des situations. »
NooBenjy: « Très drôle et instructif, on n’a pas souvent l’occasion d’avoir un aperçu des coulisses des librairies au Japon. J’osais déjà rarement déranger les employés pour m’aider à trouver un bouquin, j’oserai encore moins après le visionnage de Honda-san.
Le char design très particulier reste en tête (et permet de facilement repérer les persos) »
Yoka: « Une des séries surprises de l’année, un underdog que personne n’attendait, une série sur un squelette qui travaille dans une librairie. A pitch loufoque résultat plus que convainquant. La série manie avec habileté tant l’humour inhérent aux situations cocasses d’une librairie et aux demandes absurdes des clients que la réalité, avec ses hauts et ses bas, sur le travail d’employés de librairie. C’est aussi éducatif que drôle. »
Vinh: « Le quotidien d’un libraire manga en forme de squelette. Si les personnages restent extravagants, le reste est réaliste. En même temps, c’est un libraire qui a écrit le manga. »
Suryan: « Je n’en attendais pas grand chose, et pourtant Honda-san a su me convaincre dès le premier épisode par la sincérité avec laquelle il nous dépeint le quotidien de son héros, employé d’une librairie. On y apprend aussi plein de choses sur le fonctionnement d’une librairie au Japon. Que du bon. »
Svleaf: « C’est drôle, très intelligemment présenté, l’humour s’appuie sur les situations autant que sur une franchise naturelle où ça parle mal gentiment d’à peu près tout le monde. Le tout donne une bonne représentation à la fois du boulot de libraire, et de ce dont on a l’air quand on est fujo-… client. »
Concombre: « Attention à l’overdose de méta, mais Honda-san ne peut que parler aux otakus qui rêvent de voir – ou qui ont vu – ce à quoi ressemble l’étage d’un Animate. Ramage et plumage lo-fi mais qui servent l’ensemble, humour très pince-sans-rire, des gaijins relous, cette série est un espèce de produit algorithmique fait pour plaire aux votants des Prix Minorins, et ils ont bien raison. »
- 1. Skull-face Bookseller Honda-san – 98 pts
- 2. Nobunaga no Shinobi 3: Anegawa Ishiyama-hen – 51 pts
- 3. BanG Dream! Garupa☆Pico – 45 pts
- 4. Today’s Menu for Emiya’s Family – 41 pts
- 5. Agressive Retsuko – 36,5 pts
- 6. Yama no Susume: Third Season – 25,5 pts
- 7. Crossing Time / Fumikiri Jikan – 18,5 pts
- 8. My Sweet Tyrant / Akkun to Kanojo – 18 pts
- 9. Dagashi Kashi 2 – 17 pts
- 10. Space Battleship Tiramisu – 16 pts
- 11. Jingai-san no Yome – 13 pts
- 12. Working Buddies! / Hataraku Onii-san! – 11 pts
- 13. Wakaokami wa Shougakusei / Okko et les fantômes (TV) – 7 pts
- 14. Takunomi. – 6,5 pts
- 15. WELCOME TO THE JAPARI PARK – 5,5 pts
Animé le plus sous-estimé
« À quel anime aimeriez-vous que plus de monde jette un œil ? » Une question cruciale à laquelle le jury s’efforce de tenter de répondre.
5e – Banana Fish
Réalisatrice : Hiroko Utsumi
Studio : MAPPA
Yoka: « Il y a du très bon dans Banana Fish. Utsumi a su proposer une adaptation solide du manga des années 80, en prenant quelques libertés puisque son animé est plus proche de la vision qu’elle avait du manga que l’adaptation directe du manga. Il y a parfois du moins bon parce que le manga est assez souvent ancré dans le contexte géopolitique de l’époque c’est à dire la guerre du Vietnam et le Watergate. Utsumi a choisi de moderniser le manga en la faisant se dérouler à notre époque mais sans vraiment le remettre dans le contexte géopolitique actuel. Cela ne fait pas de Banana Fish une oeuvre que vous ne devez pas essayer, même si sa surenchère de violence sur les enfants est parfois un peu too much, mais cela donne parfois un décalage entre le fond de l’histoire et son propos immédiat. »
lololeboiteux: « Merci Amazon…Banana Fish aurait mérité bien mieux car il s’agit d’un titre de qualité mêlant à la fois des complots politiques, un univers mafieux, pas mal d’action et un des meilleurs couple de l’année… »
Couac: « Je ne dirais pas qu’il s’agit d’un anime mésestimé, mais elle est peut-être trop méconnue. Ça n’est clairement pas parfait, la série tombe trop souvent dans les défauts des récits d’exploitations, mais j’ai toutefois passé un bon moment devant. Vivement qu’Hiroko Utsumi réalise d’autres gros projets. »
4e – High Score Girl
Réalisateur : Yoshiki Yamakawa
Studio : J.C.STAFF
Concombre: « Y’a pas plus “en retard à la fête” qu’High Score Girl. Un bon bouche-à-oreille l’a sauvé d’une potentielle sortie à vide – et c’est mérité, HSG s’est enfin dépêtré d’un immense micmac juridique ET d’une sortie Netflix, avec une super VF en prime. On ne peut pas faire plus concernant : grandir dans les 90’s, et ne pas se rendre compte que les autres s’intéressent à vous parce que vous AVEZ LE NEZ DANS LES JEUX VIDEO. Cet anime prend le parti de ne pas péter très loin et de se contenter d’une excellente acuité sur l’arrivée d’un média et quelques personnages simples mais cool. La bizarrerie et la cruauté de son humour sont un plus, et tout ça est largement assez pour oublier une 3D un poil repoussante… qu’on accepte en cinq bonnes minutes. Un témoin d’une époque avec une grosse plus-value émotionnelle.
Points bonus : Satomi Arai en MAMAN. »
Shin: « Une romance dont j’ai été pris par le cœur à travers un média que j’affectionne beaucoup. La 3D rend l’anime difficilement accessible mais passé outre celle-ci (qui, en plus est largement acceptable) on y voit l’histoire émouvante d’un garçon passionné de jeu vidéo comme n’importe qui aurait pu l’être durant nos jeunes années. Et cette relation timide entre les deux protagonistes très peu expressif rend les scènes d’émotions très marquante.
L’arrivée d’une rivale par la suite entrave leur relation sans pour autant être excessif, on va apprendre à apprécier cette rivale, comprendre ses sentiments via sa persévérance hors norme ce qui va rendre le personnage très bien écrit et très attachant sans pour autant nous empêcher d’apprécier la romance entre le couple de base. Le tout, via un vrai hommage et amour aux nombreux jeux vidéos de l’époque. »
Nock: « High Score Girl a eu une gestation difficile. C’est rien de le dire. Je pense que quand la série a été ré-annoncée après être restée 4 an dans le néant, la hype était un peu morte. Le fait que la série soit en full 3DCG et sur Netflix chez nous avec 6 mois de retard sur la diffusion fait que pendant toute sa diffusion au Japon, personne n’en parlait. Et l’aimant vraiment (l’ambiance, la narration sur le long terme, le caractère doux-amer, la façon d’évoquer l’échec sans trop le dramatiser…), j’ai eu vraiment peur que personne ne s’y intéresse. Je suis du coup très content que pas mal de mon entourage l’ait regardée (et appréciée) à son arrivée sur Netflix.
Bref, je recommande vraiment de passer outre le style pas facile/vendeur de la série : elle le mérite. »
Svleaf: « Moche, pas loin de la pub déguisée pour streetfighter, sorte d’Isekai où Daigo est une petite fille qui ne parle pas, High Score Girl est une magnifique lettre d’amour ouverte au jeu vidéo et à l’enfance bête, geek au premier sens du terme. Pour ceux ayant grandi dans la culture arcade et les kakuto, une formidable vitrine historique et nostalgique, parfaitement documentée. »
esteban82: « Arrivé très tardivement dans la saison, elle n’a pas pu bénéficier d’une visibilité suffisante lui permettant de montrer son plein potentiel. De plus, le chara-design un peu enfantin et déformé a pu aussi en freiner certains (mon cas au départ) alors que la série réussit pour le moment un quasi sans faute : Sur l’aspect retrogaming, c’est en effet une vraie madeleine de Proust, l’OST est excellente (tout comme son générique de fin, pour moi un des meilleurs de la saison) et les personnages sont très bien travaillés. Si le personnage principal est un peu stéréotypé (et encore) les deux personnages principaux féminins sont parfaits. Hâte de voir la saison 2 ! »
Quakerultra: « « High Score Girl » fait partie de ces grosses surprises de l’année. D’une part (et c’est quasiment un sans-faute), ayant une âme de retrogamer, je suis particulièrement touché par la fidélité de l’univers abordé (l’arcade et les consoles de salon du début des années 90). D’autre part, son triangle amoureux et ses personnages sont attachants (mention spéciale pour Ono, personnage totalement muet, mais qui arrive pourtant à se faire comprendre et apprécier). J’attends sa saison 2 avec impatience.
Autre mention spéciale pour son utilisation full-CGI, qui passe vraiment sans problème. »
Apey: « High Score Girl est une chaude recommandation personnelle si vous aimez les comédies romantiques, et ce pour plusieurs raisons.
La principale force de l’anime est la justesse de son propos sur son thème principal : les jeux vidéo, et particulièrement les jeux d’arcade et les jeux de combat. En effet, l’anime se passe, initialement, au début des années 90 pour se poursuivre jusqu’à la sortie des premières consoles et jeux d’arcades 3D. Et nous suivons en parallèle l’évolution des jeux vidéo de l’époque en même temps que l’évolution des personnages (personnages que nous verront de l’école primaire jusqu’au lycée). Et on voit très bien que l’auteur du manga a vécu la même chose à la même époque (Rensuke Oshikiri étant né en 1979), tant sa passion pour les jeux de cette génération transpire dans l’anime. Des références en pagailles et souvent bien pointues même pour les initiés. Et nous voyons dans l’anime les phases de gameplays pour chaque jeu, ce qui lui donne un cachet assez unique.
Mais cet anime ne résume pas qu’à cela : c’est aussi un triangle amoureux entre trois personnages extrêmement différents et complémentaires. Haruo, le personnage principal de l’histoire, est peut-être quelqu’un d’un peu bête et ne pensant qu’aux jeux, mais il est aussi extrêmement honnête et altruiste. Ce n’est ainsi pas étonnant qu’un triangle amoureux se forme avec Oono, personnage muet qui doit cacher à tout le monde le fait qu’elle aime les jeux, et avec Hidaka, personnage étranger à cet univers au départ mais qui découvre sa passion et son talent pour les jeux à travers Haruo.
C’est selon moi une très belle série, remplie de petites surprises qu’on ne s’attend pas forcément (comme la mère d’Haruo ou la soeur d’Oono qui sont tout deux d’excellents personnages), qui lie à merveille l’univers peut-être abstrait du jeu vidéo au Japon dans les années 90, et un slice-of-life/romance entre trois personnages qu’on a envie d’encourager. Et en plus, une saison 2 sortira dès cet automne (sans doute plus tard sur Netflix, hélas) pour conclure sans doute l’histoire. Dommage que la traduction Netflix ne soit pas à la hauteur : plusieurs traducteurs ont travaillé sur la série, et ça se ressent selon les épisodes (certains termes vidéoludiques étant malheureusement mal adaptés). »
3e – Planet With
Réalisateur : Yôhei Suzuki
Studio : J.C.STAFF
Quakerultra: « Très haletant et captivant, du mecha très « explosif », possédant une banque sonore capable de faire plier votre caisson de basse (j’ai dû regarder cet anime en baissant le son au minimum, je suais un peu…), possédant une très bonne esthétique, je le considère assurément comme l’anime le plus sous-estimé de l’année. »
Amo: « Eeeeh c’est Satoshi Mizukami, le gars qui a fait oklm deux des meilleurs mangas ever (Samidare, Spirit Circle.) Soyons honnêtes: c’est pas aussi ouf que les deux oeuvres pré-citées, tu sens trop souvent que c’est une oeuvre qui fonctionnerait mieux en manga qu’en anime mais ça garde les qualités essentielles de son auteur: cette capacité à détourner les codes, à jouer avec les apparences, à faire semblant d’être plus cinglé que tu ne l’es vraiment. C’est assez malin, bien écrit, une bonne curiosité. »
Poyjo: « Satoshi Mizukami, mangaka d’exception, a été mis aux commandes de son propre animé. C’est dommage qu’il n’ait pas saisi l’occasion pour adapter un de ses chefs d’oeuvres mais Planet With a de nombreuses qualités même si JC Staff s’est fait un plaisir de massacrer son character design. Si l’introduction n’est pas accrochante, Planet With offre de belles leçons, une belle histoire et beaucoup de démesure ; armé d’un cast de doubleurs d’exception, une composition par Tanaka Kohei assez épique et un sens du détail sur les décors auquel on ne s’attend pas forcément. »
NooBenjy: « Étant un grand fan du manga Hoshi no Samidare, j’étais assez enthousiaste pour cet anime – il est sous-estimé dans le sens où Samidare n’est pas très connu et Planet With ressemble de loin à un mecha lambda, mais les histoires de Satoshi Mizukami sont suffisamment à la fois délirantes et sombres pour que Planet With sorte du lot. »
SkyRobinL: « Planet With est pas mal passé sous les radars pourtant c’est une série qui a pas mal de qualités comme les thèmes qu’elle aborde à travers ses personnages. Je la recommande chaudement aux personnes un peu curieuses de découvrir une série courte mais intense ! »
Nock: « Une série maladroite, prometteuse, mais peut-être pas assez bien fichue pour transformer l’essai. Et pourtant, quelque chose dans cet espèce de Bokurano optimiste et sous acide qui convoque Norio Wakamoto en chien humanoïde en fait une vraie curiosité, pas toujours très réussie, mais hyper attachante. »
IlPalazzo-sama: « Série très dense scénaristiquement, extrêmement intéressante et… dont personne n’a entendu parler ? »
Yoka: « C’est le plus proche qu’on aura jamais d’une adaptation de Samidare. »
2e – Dragon Pilot: Hisone & Masotan
Réalisateurs : Shinji Higuchi, Hiroshi Kobayashi
Studio : bones
Svleaf: « Malgré une esthétique très sympa et des prémices prometteuses, Pilot Dragon se perd à raconter des choses très simples de façon très compliquée. En résulte une désagréable sensation de gâchis et de vide, atténuée cependant par l’excellent caractère du MC, la bonne tête des dragons et le plaisir nostalgique de revoir des téléphones à clapet. »
NooBenjy: « Comme tout le monde, je lui trouve des défauts au niveau du message « ouais le harcèlement c’est pas si mauvais la preuve la fille finit par aimer son harceleur », mais pour le reste c’est un anime très original et agréable à regarder, et avec une tournure d’événements assez inattendue. Beaucoup de personnages attachants, un style très léger (le char design assez simpliste donne l’impression d’un anime un peu enfantin au début, ce qui rend la suite encore plus marquante), un mécha assez particulier… »
Concombre: « Passé la bizarrerie absolue du scénario (Bettleheim disait que le Chaperon Rouge restait sciemment dans le lit du méchant loup pour se faire bouffer, le casting d’Hisone To Masotan se fait vorer s’il veut, laissons chacun enjailler ce qu’il aime) on se retrouve avec un plot vaguement original servi par un dispositif technique d’excellence : animation, décors, score, tout est au top. Des personnages unidimensionnels mais rigolos, il ne manquait qu’une bonne conclusion. HtM tente une sortie hors-sujet et risquée, et elle s’est plantée. Et vous étiez collectivement trop bons pour Hisone To Masotan. Merci Netflix pour tes bienfaits ! Au moins, tu aura sorti une bonne vraie bonne VF. (J’ai réussi à le caler sur Télérama, tukoi ?) »
Nock: « J’ai de la sympathie pour Hisomaso : même si elle part en banane en cours de route, ça ne l’empêche pas d’être plaisante à suivre, avec son cast de personnage associaux et ses dragons tout en rondeur.
En plus, la série est super jolie, en sortant un peu du “canon” bones (pour peu qu’il existe réellement…), avec un design très cartoon, simple et rond et des personnages très malléables. Du coup, c’est un beau festival d’animation faciales réjouissantes, avec un chouette travail sur l’animation des personnages et l’acting. Et un vrai soin apporté aux paysages (et surtout aux ciels, assez Ghibli-esque) qui combinée à la belle constance dans l’animation en font une série qui reste tout du long agréable et rigolote à l’œil. »
Yoka: « C’est à la fois surestimé et sous-estimé, c’est assez amusant. L’animé a de très bons passages, entre autres sur la place de la femme dans le monde du travail, mais a à côté des moments insupportables du coup bon, oui, pas sûr que je le recommanderai à quiconque »
1er – Shôjo Kageki Revue Starlight
Réalisateur : Tomohiro Furukawa
Studio : Kinema citrus
Vinh: « Non licencié en France alors que c’est un anime très qualitatif. Certes, ça fait un carton au Japon mais ici … ben voilà, quoi. »
lololeboiteux: « Un des titres les plus réussis et ambitieux de l’année, qui rencontre son succès au Japon de ce que j’ai compris…et qui n’est disponible nulle part chez nous, une honte. Si vous aimez la belle action, les chansons, les animes de filles ou encore les métaphores, cet anime est pour vous. »
Nock: « Sous-estimé par notre communauté, certainement pas. Par contre, il est indéniable que la série a été sous-estimée par les diffuseurs français, car même si je ne l’aime pas des masses et trouve qu’elle brasse beaucoup de vent, elle avait suffisamment d’arguments d’un point de vue technique, esthétique ou de mise en scène pour que sa non-diffusion chez nous soit vraiment dommage. (Je veux pas faire le vieux con et dire qu’il y avait sûrement plein d’autres séries bien plus dispensables cette saison-là, mais je n’en pense pas moins).
Donc je ne sais pas si Sentai a acquis les droits mondiaux de la série et s’est assis dessus, si les ayants droit ont demandé une somme trop élevée pour que les diffuseurs français puisse s’aligner ou si c’est juste que personne ne s’est montré intéressé, mais dans tous les cas, je trouve ça triste et toutes considérations personnelles dessus mises à part, cette série ne méritait clairement pas ça. »
IlPalazzo-sama: « Bien qu’ayant voté Revue Starlight en position zéro de ce classement, on pourra débattre de la légitimité d’une série du podium en anime sous-estimé, sachant qu’elle est de niche à la base. Il me reste une ligne de défense : c’est l’anime le plus sous-estimé par les compagnies éditrices : pas de licence francophone, une traduction anglaise catastrophique. Méchantes, va ! »
Yoka: « L’animé est pas disponible en France, c’est d’une tristesse parce qu’il mériterait vraiment d’être découvert par un plus large public. Sûr, le public type de Minorin, ou au moins les gens présents dans l’amphi pendant Jonetsu, ils ont vu l’animé. Mais dans des cercles plus éloignés ? Entre les gens qui croient que c’est un animé d’Idols, ceux qui préfèrent mater une version française légale et ceux qui ont la phobie des girafes, l’animé n’a été vu que par un public minime et je suis vraiment triste. »
- 1. Shôjo Kageki Revue Starlight – 55 pts
- 2. Dragon Pilot: Hisone & Masotan – 32,5 pts
- 3. Planet With – 31,5 pts
- 4. High Score Girl – 28 pts
- 5. Banana Fish – 25 pts
- 6. Après la Pluie – 25 pts
- 7. Tsurune – 24 pts
- 8. Last Period – 23 pts
- 9. Run with the Wind – 20 pts
- 10. Iroduku: The World in Colors – 19,5 pts
- 11. Anima Yell ! – 18,5 pts
- 12. Minuscule / Hakumei & Mikochi – 18,5 pts
- 13. Yurucamp / Au grand air – 18 pts
- 14. Megalo Box – 18 pts
- 15. Uma Musume: Pretty Derby – 18 pts
- 16. Skull-face Bookseller Honda-san – 15 pts
- 17. Hug tto! Precure – 14 pts
- 18. Mitsuboshi Colors – 13 pts
- 19. Release the Spyce – 12,5 pts
- 20. Bloom Into You – 12 pts
Meilleur film d’animation
Le meilleur film d’animation, moyen ou long-métrage, parmi une liste de 12 films sorti en 2018, que ce soit en salle en France ou en vidéo (en France ou au Japon).
5e – Mary et la fleur de la sorcière
Réalisateur : Hiromasa Yonebayashi
Studio : STUDIO PONOC
NooBenjy: « Je ne fais pas partie des gens qui disent que « c’est un ghibli sans en être un alors c’est nul » – j’ai plutôt apprécié le visionnage, il y a pas mal de bons moments, c’est bien réalisé, on peut reprocher le fait que l’intrigue et les personnages pourraient être beaucoup plus creusés, mais ça reste un très bon film. »
Nock: « Mary est un film sympatoche, mais qui verse un peu trop dans l’hommage appuyé à 30 ans de film Ghibli au détriment de sa propre histoire et de sa propre identité.
Alors je ne vous cache pas que j’ai beaucoup aimé revoir le style Ghibli sur grand écran, mais je suis forcé de reconnaître que Mary est bien plus une excellente démo technique pour Yonebayashi, le studio Ponoc et pour l’équipe d’anciens animateurs de Ghibli qu’un vrai bon film. »
Poyjo: « C’est génial, le studio Ponoc montre qu’il peut faire visuellement presque aussi bien que le studio Ghibli mais sans les acquis sociaux de ce dernier. Du coup on a des animateurs qui triment pour un rendu pas mémorable et des personnages assez ennuyants. Je retiendrai juste la scène d’introduction qui vendrait du rêve à n’importe qui. »
Yoka: « Le film est assez sympathique mais oups, je dois vous avouer que je m’en souviens plus trop. C’est probablement l’oeuvre la plus maîtrisée de Yonebayashi mais c’est paradoxalement probablement son oeuvre la moins marquante ? C’est assez dommage et j’aimerais bien le voir s’éloigner un peu plus du style de Ghibli comme il avait pu le faire, ne serait-ce que partiellement, sur Marnie. »
Amo: « C’est un bon starter pour Ponoc, à mon humble avis. Ok, on sera tous d’accord sur le fait que sous de nombreux aspects, on a affaire à du Ghibli moins maîtrisé, mais je trouve le résultat final jamais désagérable, visuellement ultra convaincant. Comme porte d’entrée dans l’animation japonaise ça fait le taf, et ça a tout du bon film d’aprem en famille. »
4e – Fate/Stay Night Heaven’s Feel I
Prix du public – Film
Réalisateur : Tomonori Sudô
Studio : ufotable
Mathxxl: « Je n’attendais rien du premier film de la trilogie Heaven’s Feel. Je m’attendais à une grosse partie introductive et similaire aux autres routes, comme c’était déjà le cas pour les adaptations précédentes.
Oh comme j’avais tort, en effet le film a la bonne idée de sauter cette introduction déjà connue pour entrer dans le vif du sujet, et ça envoi du lourd.
Que ce soit dans son histoire, dans ses visuels ou son ambiance sonore, Heaven’s Feel est beaucoup plus sombre, envoûtant voire horrifique que ces prédécesseurs. Je ne m’y attendais pas, mais des scènes m’ont littéralement fait retenir mon souffle.
Ufotable ne déçoit pas non plus côté animation avec des séquences de combat qui sont super bien réalisées.
En tout cas, c’est un excellent départ pour cette trilogie cinématographique. »
Amo: « Le prix du public, classé 4e par le jury ! Mais un oeil sur le top 5 et les scores finaux feront remarquer que Heaven’s Feel est à peine 2 points et demi derrière le second, ce qui rappelle que chaque vote peut compter.
Quant à l’oeuvre en elle-même, c’est le début d’une trilogie de film qui était attendue, qui amène toujours plus de violence et de désespoir dans la franchise Fate, fait briller le personnage de Sakura et permet de voir Shinji se manger des patates. Si l’on excepte quelques maladresses visuelles (la scène de combat sur l’autoroute n’est pas d’une très grande beauté), le film réussit complètement son objectif de nous mettre l’eau à la bouche pour les deux films suivants. Faut dire que nous teaser Saber-Gothique, ça aide. »
Yoka: « Heaven’s Feel, c’est la dernière route de Fate/stay night, c’est donc la culmination du jeu. En faire une série de 3 films était pour le coup une bonne idée (plus que pour Kizumonogatari) parce que c’est assez difficilement adaptable en l’état vu que la route a beaucoup de moments où les personnages ne combattent pas. C’est la route qui a le plus grand nombre de scènes dans la cuisine de Shirou, surtout sur son 2e tier. Ce premier tiers par contre est assez riche en combats et va écrémer les Servants et Master qui ont eu de l’importance dans les 2 premières routes pour se concentrer sur les autres personnages. Un 1er film assez riche en action donc avec quelques combats assez stylés, un conducteur de camion qui meurt pour rien, un Shinji insupportable, la vie c’est pas facile. Par contre, autant le 1er film est bien, autant le 2e film, il est incroyable, j’étais pas prêt alors même que j’ai lu le VN. Allez juste pas le voir au Grand Rex ? »
Quakerultra: « (…) Il mérite sa place dans ce top, c’est indéniable, mais il faut avoir un minimum (et c’est un euphémisme) de connaissances du lore de Fate pour l’apprécier pleinement, car le film ne vous aidera pas. Cependant, je le reverrais avec plaisir, quand je me sentirais plus à l’aise avec cet univers. »
3e – Miraï, ma petite soeur
Réalisateur : Mamoru Hosoda
Studio : STUDIO CHIZU
Concombre: « Troisième ? Mirai est mal-aimé, car Mirai n’a pas la courtoisie d’être une oeuvre totale, générationnelle, avec des enjeux explosifs ou un romantisme discret. Mirai c’est juste un portrait fort documenté sur le comportement d’un gosse. Mais le grandiose, on le trouve partout, et il ne devrait pas être en concurrence permanente avec les autres oeuvres de son auteur. Le grandiose, on le trouve aussi dans un appartement horizontal, dans une gare aux dimensions exacerbées à hauteur d’enfant ou dans un daron qui pérore devant les copines de la maman. Mirai est peut-être plus intimiste, mais c’est peut-être son film le plus Spielbergien, celui qui explose les perspectives. Il est un peu formulé, c’est son moindre défaut, mais ça reste un très bon film. Et je ne dis pas parce que je l’ai vu sur les genoux de son créateur. »
Yoka: « Le film a énormément divisé et le je le comprends. J’ai néanmoins apprécié ce que j’ai vu et la variété des situations qu’il propose. On sent que Mamoru Hosoda raconte une histoire très personnelle qui parle peut-être plus aux gens qui sont eux-mêmes grands frères qu’au reste des gens ? C’est peut-être d’ailleurs pour ça que je suis rentré dans le film ? »
Poyjo: « Ce qui m’amuse le plus c’est qu’en plus d’avoir signé un meilleur film que le Garçon et la bête, Hosoda s’offre également un magnifique tour du monde pour en parler. Un peu à l’image de Mirai qui est un charmant conte familial qui promet du dépaysagement tout en étant enraciné dans la maison la plus séduisante de Yokohama. »
Nock: « Un film compliqué pour moi : je trouve que les parties imaginaires sont pleines de bonnes idées et sont vraiment superbes, mais en parallèle, les parties réelles me semblent être une très bonne explication au taux de natalité en berne du Japon.
Donc je suis là aussi partagé : le sujet du film me parle peu (là où, par exemple, anecdote perso, ma mère a adoré), mais en même je trouve le film super intéressant et unique. Et même si je ne suis pas un grand amateur d’Hosoda en terme d’histoires (encore une fois parce que ses sujets de prédilection me parlent peu), je trouve que c’est un très bon réalisateur. »
2e – Je veux manger ton pancréas
Réalisateur : Shin’ichirô Ushijima
Studio : Studio VOLN
Shin: « Un film très prenant à travers une histoire de deux personnages qui s’opposent mais qui se complètent parfaitement. On va y vivre les derniers souvenirs d’une fougueuse lycéenne qui fera tout pour profiter au maximum des derniers instants de sa vie.
Ses idéaux et sa façon de penser ultra positive m’ont beaucoup touché et rendent le film presque joyeux et très optimiste malgré sa fatalité. »
Yoka: « Ma surprise de cette sélection. Le nom est attirant mais j’ai surtout maté le film parce que je regarde tous les films de la sélection des Minorin et j’ai 0 regret. Une histoire d’amour poignante et touchante, un récit sur le deuil et les relations sociales, c’est traité avec bienveillance et justesse. Le film sort en France cette année, grosse recommendation. »
Apey: « Très heureux et surpris de voir ce film à cette place, Je veux manger ton Pancréas est un des films qui m’a le plus marqué ces dernières années.
C’est un film à la fois beau et dramatique, qui peut paraître dans un premier temps assez “classique” mais qui sait surprendre lorsqu’on ne s’y attend pas.
C’est aussi le genre de film dont je n’ai pas envie d’en dire beaucoup plus car beaucoup de feels proviennent de l’atmosphère globale du film, et de la relation entre les deux personnages principaux. J’ajouterais quand même que le film aurait gagné à durer quelques dizaines de minutes de plus, qui auraient servi à renforcer la première partie du film qu’on pourrait juger un peu “rushé”. »
1er – Maquia, When the Promised Flower Blooms
Réalisatrice : Mari Okada
Studio : P.A.Works
Fujiwara Ritsu: « C’est par la grande porte que Mari Okada fait son entrée parmi les réalisateurs avec Maquia, que ce soit l’histoire, l’animation, les décors ou encore la musique on ne peut qu’être conquit. En 2h Mari Okada nous explique toute la beauté et tout ce que signifie être une mère, le tout porté par les efforts d’un staff souhaitant offrir à la scénariste le meilleur début en tant que réalisatrice, de Toshiya Shinohara à Yuriko Ishii en passant par Masayoshi Tanaka, Tatsuyuki Nagai, Kazuki Higashiji sans oublier Toshiyuki Inoue qui a réalisé un travail impressionnant tant en quantité qu’en qualité. Puis quand on connait par ailleurs la relation difficile qu’a eu la réalisatrice avec sa mère, on ne peut que se demander comment elle réussit à créer une mère si tendre et aimante. »
NooBenjy: « Beaucoup trop de choses à dire sur ce film, mais son top 1 est tout ce qu’il a de plus logique et inévitable – je n’avais pas vu un film de cet ampleur et aussi marquant depuis un bon moment, il traite tous ses sujets de manière très particulière et sans exagération ou lourdeur, les personnages sont très riches. Impossible de sortir indemne de son visionnage. J’ai été tellement transporté pendant ce film que je serais incapable de décrire exactement ce que j’ai ressenti. »
lololeboiteux: « Je sais qu’il a ses détracteurs, mais à mes yeux Maquia est une vraie réussite ne serait-ce que comme film de pure fantasy avec son univers soigné et porté de par une incroyable qualité dans ses décors. De manière générale, tout l’aspect technique est vraiment intéressant et c’est sur la partie des personnages qu’il y aura peut-être plus de débats. Mais je suis faible et j’ai trouvé le titre très émouvant autour du thème de la maternité, fait partie du top cinq de mes plus grosses crises de larmes dans l’animation. »
AxelTerizaki: « Une place pas volée du tout. Maquia c’est un peu mon amour de film de ces dernières années avec Your Name. Chaque fois que je le regarde je me fais avoir à la fin et je chiale. C’est bien écrit (malgré quelques errances qu’on pardonne) et c’est super beau graphiquement. C’est aussi encore une fois la preuve qu’une idée, même classique, fonctionne à 100 % dés lors qu’elle est bien executée. »
Svleaf: « Porté par un cachet visuel très délicat, une héroïne réussie et un Kenji Kawai dans ce qu’il fait de mieux, Maquia est, sous prétexte d’une intrigue de guerre un peu pressée, un film de personnages touchant et bien mis en scène. On pourrait lui reprocher son rythme ou son développement d’univers passé à la trappe, mais l’effet final, recherché et atteint, est bien celui d’un bout d’une grande histoire attrapé au vol, qui présente, sous forme de belle parenthèse, une jolie image de la maternité et du temps. »
Concombre: « C’est un sacré ride Maquia. Il pose un univers générique en diable, copié-collé d’X univers de fantasy. Puis il pose son concept qui trahit immédiatement sa direction et sa conclusion. Le tout est bien articulé, ça se déroule, tout va bien ça se suit et montant progressivement le niveau et c’est chouette.
Et le petit bout de toile devient une petite fresque avec son morceau d’éternité. Et la fin arrive. Et c’est déchirant. Et attention un coup de vent et WOUPS QUI A LAISSÉ SORTIR CETTE ARMÉE DE VIOLONS LE FILM SE CASSE LA GUEULE A LA TOUTE DERNIÈRE MINUTE C’EST TROP BETE JE SUIS DÉCÈDÉ VIA UN TERRIBLE ACCIDENT DE TON ARGGHGHGHGH wow dommage de se planter sur la fin comme ceci mais très bel effort, belle surprise. »
Mathxxl: « Déjà de base, le style de Okada fonctionne très bien sur moi. Alors que dire, si ce n’est que Maquia, paroxysme de son travail, m’a particulièrement ému.
C’est une formidable épopée, et bien que l’histoire soit parfois assez prévisible (notamment au niveau de la fin), elle arrive à toucher la corde sensible à plusieurs reprises, sans en faire trop.
Car oui, à mon avis, Okada maîtrise de mieux en mieux le “melodrama” qu’on lui reproche si souvent. Peut être est-ce parce que ce n’est pas quelque chose qui me déplaît, mais j’ai vraiment l’impression que la façon de faire s’exprimer ses personnages et plus … contrôlée ?
Toujours est-il que c’est un début pour elle en tant que réalisatrice très prometteur, et une première place au classement pas déméritée. »
Suryan: « J’ai eu la chance de le voir au cinéma, et qu’est ce que je ne regrette rien. On pourrait s’amuser à noter les défauts de l’oeuvre, mais je préfère me concentrer sur ce qui m’a parlé de l’oeuvre : sa sincérité à dépeindre des sentiments et des émotions. Parce que j’ai le sentiment que c’est sur ce que Maquia essaie de se concentrer : les émotions humaines, ce qu’on peut ressentir quand on est mère, ce qu’on peut ressentir quand on aime un autre humain même, tout simplement. Et sur ça, Mari Okada est à 100%. »
Yoka: « Le pire et le meilleur de Mari Okada en un film™ »
Nock: « Maquia est un de ces films dont l’issue est très vite prévisible, où tout est fait pour faire monter la sauce en vu du final. Et ça a marché sur moi : j’ai été soufflé par la scène finale, attendue, prévisible, mais extrêmement puissante…
Et pourtant, derrière, le film m’a fait tiquer avec plein de petits détails, des longueurs, de l’écriture parfois maladroite de personnages, des poncifs façon gros sabots dans la gueule (la scène en montage parallèle entre un accouchement et une bataille, c’est plus possible en 2018…)
Je suis donc un peu mitigé. Ce n’est clairement pas un mauvais film, mais une fois passé l’émotion initiale qui me l’a fait oublier, difficile de ne pas repenser à tout ce qui m’a fait soupirer pendant la séance.
Par contre, le film est beau. Vraiment. Très joliment (et finement) animé et colorisé (malgré un peu de 3D plus… pataude), avec son chara design de JRPG pas si commun en animation japonaise qui contribue à bien ancrer le tout dans une vraie fantasy “à l’ancienne” qui fait plaisir à voir en cette période où les isekai règnent en maître (#vieuxcon). »
Couac: « Un peu peur d’avoir été pris par les sentiments avec ce film, mais il y a quelque chose qui m’a parlé. Peut-être que c’est la thématique du poisson hors de l’eau, qui apprend à dialoguer avec le monde par un rapport intime avec autrui. Ou alors c’est cet univers élégant qui m’a suffisamment charmé pour que j’en oublie ses défauts. Il y a la fin qui me questionne un peu, surtout par rapport à ce qui était montré auparavant, cela dit je ne saurais pas trop dire ce qui me dérange profondément… Il faudrait que je le revoie pour confirmer mon impression, mais le premier visionnage m’était tout à fait agréable. »
- 1. Maquia, When the Promised Flower Blooms – 130 pts
- 2. Je veux manger ton pancréas – 91,5 pts
- 3. Miraï, ma petite soeur – 90,5 pts
- 4. Fate/Stay Night Heaven’s Feel I – 89 pts
- 5. Mary et la fleur de la sorcière – 61 pts
- 6. Asagao to Kase-san – 54,5 pts
- 7. My Hero Academia: Two Heroes – 31 pts
- 8. Kimi no Koe wo Todoketai – 29,5 pts
- 9. Okko et les fantômes – 28,5 pts
- 10. Ninja Batman – 23 pts
- 11. Bungou Stray Dogs DEAD APPLE – 21,5 pts
- 12. Detective Conan: Zero the Enforcer – 19,5 pts
Meilleur animé
« Dis-moi Jamy, c’était quoi LA meilleure série animée de 2018 ? »
5e – Devilman Crybaby
Réalisateur : Masaaki Yuasa
Studio : Science SARU
Vinh: « Malgré la réalisation et les OSTs au top, le contenu explicite pas toujours justifié et le propos nihiliste n’a pas fait l’unanimité. Il est dans le top 5, avec seulement un point de plus que le 6ème, Hinamatsuri. »
Yoka: « C’est sans contexte la meilleure itération de Devilman et c’est presque dommage au final que ce soit une itération de Devilman. Yuasa utilise de manière incroyablement intelligente les Devilman comme une représentation de l’homosexualité et construit quasiment toute son oeuvre autour de cette idée. Cela donne des scènes particulièrement poignantes de coming-out, de personnages déchirés parce qu’ils sont différents et ne rentrent pas dans le moule ou encore de foules qui les rejettent. Mais l’animé a le même défaut qu’avait Silent Voice l’an passé, le matériel d’origine n’est pas au niveau de l’adaptation. »
Api: « Tout au début de l’année, on ne parlait que de cette série et ses airs de fin du monde, tant celle-ci avait marqué son audience. Celle-ci aura rapidement dépassé les cercles d’initiés, le bouche à oreille conjugué à la présence de la série sur Netflix ayant bien aidé à la faire connaitre. Les thèmes traités sont à l’image des démons qui apparaissent dans la série, d’une violence et d’une brutalité sans nom. Entre la déferlante de gore, de sexualité et d’horreur, elle trouve encore le moyen de nous tourmenter avec nombre de dilemmes moraux qu’elle nous envoie en pleine figure. Dans cette série, c’est finalement l’humanité des personnages qui nous restera en mémoire, bien illustré par ce slam mémorable, dans un épisode qui l’est tout autant. »
Concombre: « Un manque flagrant de thunes sur certains épisodes et un début sommes toutes un peu chiant sont les seuls obstacles qui empêchent DC d’atteindre l’excellence. On se contentera d’une “bonne oeuvre+”, qui atteint des sommets de sombre et de crépusculaire. La beauté désespérée de cette fin me hante un peu. La “descente” est inoubliable. Mais elle est mal dosée et tardive, c’est trop con. Et derrière Devilman, il y a un gus qui passe du très lumineux au sombrissime sans trébucher au milieu. »
Apey: « Devilman est un anime relativement intéressant à discuter tant il aborde de sujets dans cet adaptation.
L’anime se regarde bien d’une traite (il est parfait pour le format Netflix), il est plutôt prenant et son intrigue est plutôt simple (mis à part son final que je trouve relativement trop abstrait pour y penser quoi que ce soit). Il a même réussi à m’émouvoir à un moment, une chose que peu d’anime peut se targuer. Et ses musiques sont tops, que ce soit les musiques d’ambiance, les musiques rapées ou la reprise de Devilman no Uta (dommage que la musique du générique d’intro ressemble à une musique de mauvaise boîte de nuit).
Cependant, la principale chose qui fait que j’ai du mal à réellement recommander l’anime, c’est que c’est un anime beaucoup trop “gratuit”. La violence ? Gratuite. Le gore ? Gratuit. Le sexe ? Gratuit. Les sècnes de viols ? Et oui, il y en a, et c’est également gratuit. Est-ce que c’était nécessaire ? Je ne crois pas, non. Alors le style de Yuasa rend ses scènes graphiquement jolies, mais il y en a juste trop et la majorité n’apporte rien à l’intrigue, et devoir détourner des yeux pendant plus de la moitié d’un épisode à cause de ça, c’est vraiment dommage. »
4e – Bloom Into You
Réalisateur : Makoto Katô
Studio : TROYCA
Yamakyu: « Sans aucun doute la « romance » la plus intéressante que j’ai jamais vu dans la japanime. J’ai toujours du mal à process toutes mes impressions parce qu’il y avait beaucoup de choses nouvelles pour moi dans Bloom Into You, beaucoup de développements et d’exploration dans des directions auxquelles je m’attendais pas, mais en fait à la surprise de personne sur Terre c’était aussi et surtout pour ça que c’était fascinant. C’était une approche de l’attraction romantique que j’aimerai voir explorée et développée beaucoup plus souvent, en vrai. Fortement recommandé, et à mater avec le cerveau allumé :> »
Shin: « Une réalisation signée Katou Makoto, connu pour avoir réalisé Sakurako auparavant, il revient plusieurs années plus tard avec son style assez discret mais propre à lui. La mise en scène est probablement un des plus gros point fort dont j’aimerai souligner, l’embellissement des scènes clés de l’anime rend celles-ci très prenante et m’ont fait vibrer plus d’une fois. Je compte plus le nombre de fois dont j’ai vu la scène de l’épisode 6 juste pour me retaper toutes les idées de mise en scène pour cette unique scène (ce dont je ne fais quasiment jamais d’habitude).
Entre le sound design et le mixage derrière, les points de vue à la première personne qui nous plonge directement à travers les sentiments des personnages et chaque mouvement de ceux-ci qui mettent en avant leur propos et leurs pensées. Le tout en nous faisant oublier que c’est une romance lesbienne et qu’elle est juste naturelle et en proposant des problématiques différentes et à la fois très intéressantes.
A noter aussi l’exploitation des personnages secondaires qui sont tout autant bien écrit qui ont eux aussi leur propre problématique et dont on va suivre à travers ceux des personnages principaux et qui vont aussi permettre de faire avancer l’intrigue. »
esteban82: « Des lycéennes et du yuri, c’est du déjà vu. Mais là, au-delà de l’aspect visuel très beau, on a un animé qui assume direct la relation amoureuse entre ses deux personnages de même sexe mais en mettant ensemble deux personnages avec des caractères très opposés, qui voit leur relation de manière différente, qui se cherchent et essayent de se comprendre sans forcément complètement y arriver, sachant que vient s’y greffer l’aspect senpai-kouhai très japonais. »
Suryan: « Une des plus belles romances de 2018, et je vous supplie d’acheter le manga s’il/quand il arrivera en France, parce qu’il le mérite amplement. C’est une oeuvre magnifique, sincère, et apporte vraiment un souffle nouveau à la romance. »
SkyRobinL: « My job here is done… Plus sérieusement, Bloom Into You est un des animes de 2018 qui a su le mieux développer ses personnages : dès relations, jusqu’aux sentiments, en passant par la psychologie. Mais ce n’est évidemment pas le seul point où l’anime excelle étant donné que la réalisation apporte une identité unique à ces 13 épisodes en jonglant parfaitement avec les différents outils de la mise en scène.
C’est mon coup de cœur de l’année et je suis très content de voir qu’il a suffisamment toucher pour se retrouver ici. »
Quakerultra: « De base, je ne suis pas un afficionado du genre yuri. Touchant, apaisant, visuellement beau, Bloom Into You a donc été mon premier véritable anime du genre, et je l’ai pris comme une très bonne entrée en matière. »
Yoka: « Extrêmement de choses positives à retenir de Bloom into you qui est une sorte de figure de prou dans l’âge d’or actuel du Girl’s Love. Des personnages en eux-mêmes à leurs évolutions et leurs relations, tout est incroyablement traité dans l’animé. Mais si je ne devais retenir qu’une seule chose, ce serait la présence d’un couple de femmes adultes,= formé d’une lesbienne et d’une bisexuelle. Les mangas Yuri, voire même les mangas ayant un couple d’adolescentes dont ce n’est pas forcément le focus, donnent souvent l’impression qu’elles sont les premières lesbiennes de l’humanité et qu’aucune femme n’a jamais vécu ça avant. Là, Sayaka a en face d’elle deux femmes qui lui montrent que ce n’est pas le cas et ça lui montre que non, éprouver de l’attirance pour les femmes, et uniquement pour les femmes dans son cas, c’est normal, ce n’est pas juste une phase et elle n’est pas seule. J’ai trouvé que c’était d’une puissance incroyable et j’espérais vraiment que cela deviendra la norme dans les mangas Girl’s Love. »
3e – Shôjo Kageki Revue Starlight
Réalisateur : Tomohiro Furukawa
Studio : Kinema citrus
Amo: « Du théâtre Takarazuka je n’en connais finalement que son héritage – des séries comme Utena, par exemple. Et non seulement, Revue Starlight m’a fait découvrir plus profondément cet univers, mais le fait qu’il le fasse de manière aussi brute, sans masquer une seule seconde les défauts du « système » Takarazuka, m’a pas mal marqué. Il y’a tout ce que j’aime dans cette série: des combats excellement chorégraphiés sous fond de comédie musicale, une extravagance visuelle, des thématiques liées à la difficulté d’exercer son art, des amitiés qui laissent la place à la rivalité, des trahisons, une héroïne qui souhaite vivre éternellement la beauté de créer…
C’est une série qui m’a énormément touchée, et qui trouve en permanence l’équilibre entre excellence visuelle, développement de ses personnages et messages clairs. Une réussite artistique totale. »
Yoka: « Il faut savoir que en ce moment Bushiroad est dans une optique de développement de son catalogue LGBT+. Si on se concentre uniquement sur le L, ils avaient commencé avec Love Live puis plus récemment Bang Dream et cette année Revue Starlight. C’est donc assez intéressant que leur choix se soit porté sur du Takarazuka puisque le genre a eu un impact important sur la scène lesbienne japonaise, tant au niveau des spectatrices que des actrices, même si officiellement, le Takarazuka le nie. D’ailleurs, de manière assez générale, Revue Starlight critique pas mal les travers du Takarazuka comme l’absence officielle de relations lesbiennes que j’ai déjà abordées mais aussi sur le système de Top Star, l’exclusivité du titre aux rôles d’Otokoyaku (les femmes qui jouent des hommes) ainsi que la violence inhérente à l’acquisition du titre.
Je ne vais m’étendre ici sur la qualité intrinsèque de la série (elle est top), j’en ai déjà pas mal parlé dans le Comité des Saisons à l’époque, je tenais surtout à apporter quelques éléments de contexte aux gens pas forcément familiers avec Bushiroad ou le Takarazuka »
IlPalazzo-sama: « À la fois une excellente introduction au Takarazuka, et une forte critique de celui-ci. C’est l’univers de fiction dans lequel je me suis le plus senti investi en 2018. »
2e – Yurucamp / Au grand air
Réalisateur : Yoshiaki Kyougoku
Studio : C-Station
Nock: « Je vais passer (encore plus) pour un connard de hipster, mais quand l’animé de Yurucamp a été annoncé, il y avait déjà environ 2 tomes du manga disponibles en scantrad et j’aimais vraiment ce que je lisais. Donc j’étais totalement hype. Et je n’ai pas été déçu par l’animé. Par contre, là où j’ai été surpris, c’est que jamais je n’aurais pensé que la série toucherait autant de monde. J’ai l’habitude que les séries MTK ne fassent pas de vagues, soient détestés par les otak’ masculinistes américains parce que « c’est répugnant ces séries sans mecs » (sic.) et qu’on en discute passionnément entre amateurs du genre. Des fois, certaines séries touchent un peu plus de monde (un twist à la Gakkougurashi, un OP mémesque à la Blend S…), mais ça faisait depuis avant que je connaisse les terme Manga Time Kirara que je n’avais pas vu une série du genre faire autant parler d’elle. Et c’est cool. Alors si on ajoute les nombreuses qualités déjà évoquées depuis le début de ce billet, le cast hyper attachant, et l’incroyable ambiance comfy de la série, je fonce. »
Yoka: « L’oeuvre confy par excellence, celle qui va nous guide vers des jours brillants. »
IlPalazzo-sama: « Quand la vie m’a fait du mal en 2018, Yuru Camp m’a fait du bien. À quand le remboursement de l’abonnement Crunchyroll par la sécu ? »
Svleaf: « Plus mémorable que Yama no Susume, Yuru camp garde le côté tuto camping de son aîné et lui ajoute la sauce iyashikei, en plus d’un cast bien plus tranché à qui il doit pour beaucoup sa popularité. Adorable, drôle et bien incarné, Yuru Camp ne révolutionne pas le genre mais montre que le tranche de vie bien dosé est un concurrent qui peut taper très fort. »
esteban82: « Si Yorimoi me donne envie de voyager (mais bon j’aime ça à la base), Yuru Camp lui réussit l’exploit de me donner envie d’aller faire du camping !!! Alors que j’aime pas ça en fait, il fait froid, on mange et dort mal et c’est inconfortable 🙂 Et la série arrive à nous présenter ce hobby d’une manière tellement conviviale, à travers des personnages réussis. Avec comme pour Yorimoi, un visuel de toute beauté et des paysages appelant aussi à l’envie de voyager et de retrouver la nature ! »
AxelTerizaki: « Je m’explique toujours difficilement un tel succès pour Yuru Camp, que ça soit dans notre otakusphère ou au-delà. C’est une série super sympa mais la tranche de vie reposante c’est tellement pas ce qui marche habituellement. J’en suis content ceci dit ! »
Concombre: « À mes yeux, ça ne sera jamais vraiment un compliment mais Yuru Camp est le boss final 2018 des animes qui t’empêchent de réfléchir. Il ne me semble pas avoir pensé au moindre truc sombre ou embêtant devant Yuru Camp. Débranchage, cosy, chill, rebranchage. La pause est parfois salutaire. »
NooBenjy: « Mon coup de coeur perso, qui a réveillé mon âme de campeur/randonneur – tout est beaucoup trop adorable et fun dans Yuru Camp, que ça soit les persos et leurs relations, les personnifications d’ustensiles et autres, les activités du club, les chiens, la relaxation en pleine nature…
Je ne le dirai jamais assez alors je le répète : regardez Yuru Camp, c’est pour votre bien. Et respectez la nature et les autres campeurs si vous partez à l’aventure. »
Vinh: « Durant la cérémonie, tout le monde avait chaleureusement applaudi soit parce que Yuru Camp était dans le classement … soit parce qu’il n’a pas terminé premier.
Car malgré ses nombreuses qualités, un monde séparait Yuru Camp et le gagnant. Cependant, cela ne veut pas dire que l’anime ne mérite pas sa place de deuxième. L’anime présentait une ambiance très légère mais avec un aspect pédagogique sur le camping. On se prend vite dans les aventures Rin et ses amies toujours dans le partage et la bonne humeur. »
1er – A Place Further Than The Universe
Prix du public – série
Réalisatrice : Atsuko Ishizuka
Studio : MADHOUSE
Shin: « Une aventure prenante, qui donne une sensation de liberté avec une problématique très bien amenée, développée, et exploitée au maximum pour chacune des héroines. »
lololeboiteux: « YoriMoi c’est un peu le bon élève de la classe mais qui brille sans être un génie. Il n’excelle ni par sa musique, ni par sa technique, mais il est très bon partout et son écriture et sa mise en scène magnifie l’ensemble au point que je ne connais que peu de gens qui seraient prêts à lui contester cette première place amplement méritée. »
NooBenjy: « Pas de surprise pour ma part (même si j’avais mis Yuru Camp en premier, c’était serré), cet anime a touché le coeur de tous et à raison. Je suis assez sensible aux fins larmoyantes à la AnoHana, et même si cette fin était prévisible elle est très bien amenée et oh my cet insert song. »
Mathxxl: « Quelle aventure… !
Qui aurait pu croire qu’un anime présentant le voyage de 4 filles en Antarctique pourrait autant émouvoir et raconter de belles choses.
Yorimoi est un appel à accomplir ses rêves, à faire aujourd’hui ce qu’habituellement on reporte à demain, peu importe à quel point cela semble difficile.
Durant mon visionnage, je me suis dis à chaque épisode, pendant 12 épisodes, “celui-là est le meilleur épisode”. A CHAQUE épisode. Car je trouve que Yorimoi est un anime qui ne cesse de s’améliorer, et si l’épisode 12 n’était pas un pur chef d’oeuvre, alors la qualité ne ferait que croître jusqu’à la fin.
On rit, on pleure, on vit réellement cette aventure avec ces personnages.
L’épisode 12 m’a mis la larme à l’oeil, et étant donné que pour une raison inconnue je suis incapable de pleurer physiquement devant un anime, autant dire que j’ai vraiment été énormément touché par cet épisode.
En prime on a une superbe OST, que demander de plus ?
Sans conteste le meilleur anime de l’année 2018. »
esteban82: « Cette série est un appel au voyage ! Émouvante quand il le faut, magnifique visuellement, qui sait relâcher la pression au bon moment avec des épisodes un peu plus légers. Avec un choix de destination qui sort de l’ordinaire et qui pourtant donne le goût de voyager, même dans un lieu tout sauf touristique ! Une grande réussite ! »
Concombre: « Un peu gêné par la satanée formule “C’est quatre meufs qui…”, APFTTU a un cahier des charges qui s’est posé les bonnes questions. Comment sublimer ce début de pitch ? Comment proposer, littéralement, une terra incognita ? Comment proposer des enjeux dramatiques et les faire exploser au bon moment ? C’est un bon anime, grand public, parfois un peu prosaïque et facile dans sa démarche mais fondamentalement bienveillant : c’est une invitation au voyage. Très bon mood. »
Api: « Ce qui aurait pu s’apparenter à une nouvelle tranche-de-vie centrée sur des lycéennes se révèle être un animé à la puissance émotionnelle forte. La série nous présente le récit d’une amitié naissante dans un cadre aussi atypique que la formation d’une mission d’exploration du pôle Sud. Le motif de l’impulsion est au coeur des préoccupations des personnages ; se lancer à la poursuite de son passé, quitter sa vie quotidienne, se lancer en quête de nouvelles rencontres. Dès l’épisode 2, cette fameuse scène de course poursuite m’avait déjà convaincu que j’étais devant une oeuvre qui allait marquer son public. En quelques minutes, elle parvient à nous fait ressentir toute l’énergie des personnages et notamment de l’héroine dont la vie semble s’être finalement mise en route. Marquée par la réalisation d’Ishizuka Atsuko à nouveau très inspirée, la série confirme qu’il faudra guetter son prochain travail avec attention. »
Yoka: « Ishizuka Atsuko a toujours été une excellente réalisatrice et l’avait déjà montré entre autres avec NO GAME NO LIFE qui avait été un succès commercial impressionnant. Avec A Place Further than the Universe, elle confirme non seulement son statut de réalisatrice à suivre, aux côtés de Rie Matsumoto et de Naoko Yamada, mais signe l’oeuvre originale qui lui fallait pour faire partie des grands noms. L’oeuvre est restée en production pendant plus de 4 ans et celui lui a permis de co-storyboardé pratiquement l’intégralité des épisodes. Sa patte est omniprésente pour un résultat magistrale. La comédie, le drame, les relations interpersonnelles, l’aventure, les joies, les galères, les larmes, tout est dépeint avec un brio impressionnant. C’est l’oeuvre à retenir de 2018, sa première place est plus que amplement méritée. »
IlPalazzo-sama: « Une magnifique fresque entre les thèmes de l’amitié, du deuil, et des objectifs qu’on se donne dans la vie. »
- 1. A Place Further Than The Universe – 138 pts
- 2. Yurucamp / Au grand air – 85,5 pts
- 3. Shôjo Kageki Revue Starlight – 56 pts
- 4. Bloom Into You – 45 pts
- 5. Devilman Crybaby – 43,5 pts
- 6. Hinamatsuri – 42,5 pts
- 7. Violet Evergarden – 40 pts
- 8. Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai – 33 pts
- 9. Après la Pluie – 27 pts
- 10. Banana Fish – 25,5 pts
- 11. SSSS.Gridman – 23 pts
- 12. Zombieland Saga – 22,5 pts
- 13. Pop Team Epic – 18,5 pts
- 14. Lupin III: Part V – 18 pts
- 15. Hanebado! – 16,5 pts
- 16. Asobi Asobase – 14,5 pts
- 17. L’Attaque des Titans III – 14 pts
- 18. High Score Girl – 13,5 pts
- 19. Megalo Box – 13 pts
- 20. Moi, quand je me réincarne en Slime – 11 pts
Coup de cœur du jury
Car à la fin, il ne peut en rester qu’un, chaque membre du jury a choisi SON animé de l’année. C’est du bonnard, c’est du tout bon, ça nous fait plaisir… plaisir d’offrir, joie de recevoir : c’est le coup de cœur de Minorin.
A Place Further Than The Universe
Réalisatrice : Atsuko Ishizuka
Studio : MADHOUSE
Suryan: « YoriMoi mérite amplement sa place, et j’aimerai qu’on se rappelle de lui avec Yuru Camp comme “les oeuvres à absolument retenir de 2018”. Cet anime invite au voyage de la plus belle des façons, nous fait rêver en nous disant que les rêves que l’on veut réaliser sont possibles, et nous fait pleurer de la plus belle des façons. »
Vinh: « Yorimoi qui remporte les trois Grands Prix (accrochables pour une série) et ça résume tellement l’anime dans l’ensemble de ces prix. C’est pas l’anime le plus incroyable en termes de musique, de scénario, d’animation ou de personnages. Mais il possède cette qualité que les autres séries n’ont pas : C’est un anime INSPIRANT.
Au départ, ça commençait de manière classique : des filles qui veulent faire un truc hors du commun. Puis, on se rend que l’expédition n’est pas si débile que ça. Plus les épisodes avancent, plus on s’identifie aux personnages, qui ont eu les couilles de tout plaquer pour réaliser leurs rêves. Jeune ou vieux, fille ou garçon, tout le monde peut atteindre son Antarctique. Et ça, ça vaut tout mon amour et mon respect envers ses filles et cet anime. »
Svleaf: « Attendu et mérité pour ce cas d’école d’efficacité. C’est probablement la série la plus solide de l’année, au sens où tout y est introduit ET traité avec réussite et intelligence. Même le coup de pouce dramatique, un peu gros, sert finalement de bonne rampe de lancement à une très jolie invitation au voyage et à l’aventure. »
Yamakyu: « A Place Further Than The Universe c’est vraiment ce genre de séries dans lesquelles tu veux résolument le bien pour les personnages. Tu veux résolument que l’expédition se passe bien, tu veux résolument que Shirase confronte ses démons et qu’elle en sorte plus forte, et tu veux pas seulement ces bons sentiments pour les persos principaux, mais aussi pour les persos secondaires. Tu sens que tout l’équipage de l’expédition avance d’un pas uni vers un objectif commun, et t’as envie que ça se passe bien. T’as envie que les protagonistes s’accomplissent. L’anime a une aptitude remarquable à te faire sentir le dévouement des persos pour ce en quoi ils croient.
Y’avait cet épisode dans lequel des doutes pointent le bout de leur nez. Ca m’a momentanément déchiré. Ou alors celui avec les soucis de billets d’avion, pareil. Par la suite il s’est avéré que –surprise !– c’était des très bons développements, mais still, chaque fois que l’idée que l’aventure puisse s’arrêter est soulevée (au début comme à la fin) ça m’affectait avec une force de ouf. Mais au final ce sont aussi et surtout ces galères qui donnent de la valeur à l’accomplissement. La persévérance face à l’adversité si vous voulez. Et la première réaction de Shirase en arrivant au bout du chemin ça illustre exactement ça. Cette scène j’ai beau l’avoir maté 5 ou 6 fois de plus, elle me donne toujours des frissons parce que comme Shirase l’appuie si bien, y’a tellement de choses derrière cette aventure (also, la zik).
Also superbe OST, fantastiques génériques, quasiment que des best girls, une écriture au poil, de très jolis visuels et l’énergie de la jeunesseTM à n’en plus finir. L’année 2018 avait à peine commencé que YoriMoi était déjà mon anime préféré de l’année.
A Place Further Than The Universe était absolument une série fantastique, je le materai volontiers une 3eme fois, et plus si affinités. Et –surprise !– les affinités sont très présentes. »
Kmeuh: « Amplement mérité. Un voyage extraordinaire au bout du monde avec un groupe qui va apprendre à se connaître et aller là où peu de personnes ont l’opportunité d’aller.
Je voudrais caser cette citation du spationaute Mamoru Mohri qui donne son nom à l’anime :
« Il ne faut que quelques minutes pour atteindre l’espace, mais il faut des jours pour atteindre la Base Antarctique de Showa. C’est plus loin que l’Univers. » »
AxelTerizaki: « Les animés d’aventure avec un grand A, ça manque. Même si Yorimoi ne s’en va pas si loin que comparé à d’autres, on est là pour le voyage, car il importe plus que la destination. On arrive aussi à être content pour les héroines, qui en ont chié pour arriver où elles sont. C’est des vrais feels tout ça. »
- A Place Further Than The Universe (cité 9 fois)
- Shôjo Kageki Revue Starlight (cité 5 fois)
- Yurucamp / Au grand air (cité 5 fois)
- Hinamatsuri (cité 4 fois)
- Devilman Crybaby (cité 3 fois)
Cités 2 fois :
- Anima Yell!
- Banana Fish
- Dragon Pilot: Hisone & Masotan
- High Score Girl
- Hug tto! Precure
- Last Period
- SSSS.Gridman
Cités 1 fois :
- Uma Musume: Pretty Derby
- Violet Evergarden
- Bloom Into You
- Pop Team Epic
- Happy Sugar Life
- Après la Pluie
- Zombieland Saga
- Run with the Wind
- Cardcaptor Sakura Clear Card
- Minuscule / Hakumei & Mikochi
- Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai
- Moi, quand je me réincarne en Slime
- Goblin Slayer
- Hanebado!
- BanG Dream! Garupa☆Pico
- Working Buddies! / Hataraku Onii-san!
Et hop, c’est fini pour cette année ♫
Merci de votre lecture, de votre soutien, si vous aimez l’initiative, partagez là, commentez là, discutez en !
Si vous détestez les résultats, au contraire, n’hésitez pas à rejoindre le jury, plus on est de fous plus on rit !
Sur ce,
Prenez soin de vous ♪
J’ai tout lu, c’était vachement bien, oui j’ai du temps à perdre.
Merci pour ce retour commenté, et est-ce que ça va me faire lancer une série que j’ai pas vue ? Probablement, oui, le spinoff de Fate sur la bouffe, que je verrai très probablement (parce que j’adore les recettes de cuisine et les trucs mignons).
A l’année prochaine pour les Minorin 2019 !
Merci pour l’organisation des Prix Minorin cette année encore :>
Je suis pas d’accord avec tout le classement (heureusement ça serait quand même bizarre ) mais je résonne beaucoup avec les coups de cœurs mais moins avec les coups de gueule (pour Darling par exemple). Hanebado est LA série qui m’a la plus révolté de 2018 mais je suis 100% team Ayano c’est les autres le problème.
Un peu déçu de ne voir Uma Musume nulle part mais pas surpris, et J’ai drop Hinamatsuri le côté triste est beaucoup trop triste.
J’aimerai repartir avec plein de choses à découvrir mais…voilà voilà j’ai tout vu.
« Animal-totem des introspectifs »
On fait tous un gros savonnage de français dans ces 147 feuillets mais le mien il me donne envie de changer de planète.
Je n’ai pas osé remplir des mentions que je trouvais concernantes es mais auxquelles je ne suis pas en profond désaccord (Violet en meilleur perso, impossible mon capitaine)
Très peiné de l’absence de mes deux poulains masculins : Thibaut Tresca (meilleur perso) et Les Gobelins (pire perso)
Coup de cœur pour LA citation de Goblin Slayer pour le coup de coeur de l’année.
Commentaire récursif, correction dans la correction, *en profond désaccord.
(Aussi grâce à Yoka je connais enfin le destin de ce perso [que je soupçonnais être son binôme masculin] dans DarliFra et eurgh eurgh EURGH.)
Merci pour les Hinamatsuri, Wotakoi, Planet With, Maquia et le Pancréas. 🙂
(et Mai et Sakuta ofc)