Mangas & Animes

Snowblind (50 films – part V)

Français, françaises, c’est vrai que 100 films en 2022 c’est ultra-abusé comme challenge. Je pense qu’on va se contenter de 50.

Voilà, maintenant que la décision est annoncée, un point sur le challenge si vous débarquez ou si vous avez oublié (je comprendrais): je voulais mater 100 50 films d’animation japonais en 2022, que des films que je n’ai jamais vu jusqu’ici, et à chaque film je rédigerais dans ces petits articles une critique flash en même temps d’établir un petit classement très subjectif, très bonus et franchement pas trop prise de tête. Voilà donc les 9 films que j’ai maté ces six derniers mois (car oui le dernier article date de mi-mai) et vous allez voir y’a un peu de tout: de la licence, des vieux classiques et des sorties très récentes !

Vous pourrez retrouver les articles de cette série sur ce tag !


#030

One Piece Gold

2016 – Toei Animation – Réalisé par Hiroaki Miramoto

On était à l’époque en début juillet et j’étais dans un gros « mood » One Piece grâce aux clips musicaux de Red qui commençaient à tomber sur les Internet. Mais Red on y reviendra plus tard: là, ma priorité immédiate ça va être de vous parler de One Piece Gold que je me suis donc maté animé de cette envie de mater du One Piece. Des films mettant en scène Luffy j’en ai vu finalement très peu jusqu’ici (Omatsuri et La Malédiction de l’Epée Sacrée) donc un large choix se présentait moi ! Vu que Gold avait l’air de commencer par un morceau musical et vu que Red et Gold finalement c’est presque deux couleurs, ça me paraissait logique de m’attaquer à celui-là.

Bon, ma critique sera très succinte parce qu’en gros c’est un film assez sympa qui se pose pas mal dans le schéma « moderne » du film à licence: mise en place de nos héros dans un univers inédit, présentation des personnages inédits, ça tourne mal, chaque héros principal aura alors sa petite scène de gloire avant la grosse baston finale méga fanservice avec tous les plus gros coups de tout le monde, avant une conclusion qui va voir les protagonistes repartir du côté de leurs status quo. Ca donne au film une structure évidemment prévisible mais pas désagréable pour autant. J’aurais juste quelques regrets assez précis: j’aurais aimé que le film suive le modèle posé par son intro et soit un peu plus musical, tout comme j’aurais aimé que le film tourne -pourquoi pas- autour d’une méga séquence de casse au lieu d’y dédier que dix minutes.)

Bref, sympathique sans être ultra-mémorable, il fait le taf de manière convenable et de manière plus inspirée qu’un My Hero Academia Heroes Rising. One Piece Gold n’est donc pas totalement en or mais au moins il s’en approche convenablement.

Galerie de 12 screenshots:


#031

Love Live Sunshine: Over the Rainbow

2019 – Sunrise – Réalisé par Kazuo Sakai

Je voulais bosser sur une vidéo sur l’histoire de la franchise Love Live et cela m’a permis de m’aider à prendre conscience d’un terrible fait: je n’avais toujours pas le film Sunshine !

Bon, écoutez, je suis content de l’avoir vu mais ça va faire trois mois que je l’ai vu et je galère à me remémorer des scènes précises. Comme le film de µ’s j’ai l’impression que Sunrise a essayé de photocopier le schéma du film K-On (les héroïnes sont confrontées à l’avenir et à ses conséquences => elles partent en voyage => elles font un concert final qui permet de dire adieu avec confiance) sans comprendre d’une ce qui faisait l’attrait du film K-On et de deux en essayant de développer neuf personnages d’un coup ce qui amène très vite au désastre. D’ailleurs je dis « développer » mais est-ce que les personnages de Sunshine connaissent du développement passé la première saison ? J’ai jamais vraiment eu cette impression…

Dans l’ensemble j’en étais sorti content d’avoir retrouvé Aqours une dernière fois mais pas convaincu que le film était réellement très nécessaire. Pendant la moitié du film on enchaîne juste les blagues déjà vues 1000 fois des personnages (You fait Yousoro, Yohane fait sa voix de fallen demon, Dia fait bu bu desu wa, Hanamaru fait zura, etc etc) et la seconde moitié essaie d’y raccrocher une histoire dédiée à Saint Snow, histoire dont – avec tout le respect que je dois à ce duo de meufs d’Hokkaido – on se fout un peu. Clairement, le film savait pas très bien quoi raconter et à ce titre il est un peu dans l’élan de la saison 2. Dommage: j’aurais préféré qu’il soit dans l’élan de la bien meilleure saison 1.

12 screenshots pour illustrer:


#032

One Piece RED

2022 – Toei Animation – Réalisé par Goro Taniguchi

Après avoir écouté la bande originale en boucle pendant un mois et demi, évidemment que j’étais très content de me retrouver au fond d’une salle de l’UGC Bercy pour enfin voir le film qui allait accompagner les chansons ! Et j’y ai pris du coup un certain plaisir. Certains sur Internet se sont plaints qu’il y’avait trop de chansons entre les bastons ? Je suis dans la situation inverse: y’a trop de bastons entre les chansons ! Et en même temps quand les chansons en question c’est la crème des compositeurs modernes associés à l’incroyable voix de Ado, y’a de quoi en vouloir toujours plus.

Je dois aussi avouer un certain attachement de ma part au personnage de Uta en règle générale tant elle semble être passée par un générateur de personnages qui existerait que pour créer des personnages qui me sont personnellement adressés: elle se bat en chantant ! Elle est pleine de bonne énergie ! Elle est connue grâce à Internet ! Elle cache quelque chose derrière ses bons sentiments ! Elle tourne batshit insane à un moment ! C’est la voix d’Ado, merde !

Bref, vous l’aurez compris, je ne suis pas très objectif sur ce film parce que fondamentalement je pourrais lui reprocher à peu près les mêmes choses que Gold – il est enfermé dans un schéma très traditionnel – mais entre les chansons, le perso d’Uta et les quelques très belles perfs techniques (la baston finale fait péter les animations de ouf) j’ai quand même pas mal de choses qui m’ont bien plus parlé dans ce film en particulier. Et c’est tout ce qui compte, quelque part !


#033

Sing a bit of Harmony

2021 – JC STAFF – Réalisé par Yasuhiro Yoshiura

Content de retrouver Yasuhiro Yoshiura, j’ai toujours une petite affection pour Patema !

Ici le réal nous emmène dans une histoire de robotique et d’IA qui ne m’aura pas forcément trop convaincu. Je trouve le film très beau visuellement et pas trop mal rythmé, mais l’histoire est un poil bordélique et globalement j’ai trouvé son discours sur l’IA et la robotique vraiment pas super bon. Mais là c’est un peu un biais personnel: je commence à entrer dans cette phase de vie ou le progrès technologique m’effraie réellement et Sing a Bit of Harmony qui nous présente un monde où les IA sont omniprésentes comme si c’était en permanence une bonne chose n’est pas le discours auquel je crois, surtout dans une société qui actuellement semble témoigner du fait que la morale, l’ethique et l’humanisme ne sont plus tellement des valeurs présentes dans le milieu de la haute technologique. Dans le film on est censé encourager les héros à sauver cette IA ultra parfaite et ultra humaine mais moi j’étais là « non mais laissez crever cette merde, tant pis si ça nique le moral de la mère de l’héroïne, personne veut de ça putain. »

C’est terrible parce que c’est finalement juste une affaire de timing: un tel discours en 2014 ou 2015 et j’aurais trouvé ça assez cool et assez fun. Mais non ayé j’entre dans cette terrible phase de la vie adulte, et dans 15 ans vous me verrez en train de péter les couilles à tout le monde parce que je sais pas utiliser le néo-fax contrairement aux petites jeunes, et à regretter l’époque ou le numérique c’était un clavier, une souris et des baladeurs mp3 de 256 Mo.

Film très sympa quand même, je suis juste plus dans le bon mood pour une vision aussi neuneu de la robotique (mais en vrai les passages comiques fonctionnement pas mal, le film peut être très drôle !)

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#034

Macross Delta: Zettai Live!!!!!!

2021 – Satelight – Réalisé par Shoji Kawamori

Bon ayé on est en 2021 et je décrète un truc: je pense que Kawamori a fait son temps et devrait commencer à envisager de bénéficier d’une bonne grosse retraite bien méritée. Pour moi toutes les oeuvres qu’il a dirigé ces, allez, dix dernières années, ces Aquarion, ces Macross Delta, ces AKB0048, elles ont toutes un souci similaire: c’est des trucs qui si tu prends chaque élement à part t’as des trucs très prometteurs mais jamais la réalisation globale parvient à tirer le meilleur de chaque élement. Parfois c’est même la catastrophe, comme le prouve ce second film Macross Delta, qui a plein de bonnes idées et de trucs très très cools mais l’ensemble ne fonctionne tout simplement pas.

Centrer une partie de l’intrigue sur Freyja Wion et sur sa malédiction ? Ok excellente idée, c’est clairement un truc qui vaut le coup d’être poussé et developpé. Essayer en parallèle de créer de nouveaux antagonistes sortis de nulle part pour créer une nouvelle menace contre laquelle va devoir se liguer l’univers ? Ok tu peux mélanger les deux normalement, même si du coup ça crée un enjeu un peu artificiel, si tu arrives à bien le développer et à bien le présenter ça peut passer. Mais c’est là que ça cloche: ces ennemis ne fonctionnent pas très bien, on a du mal à comprendre pourquoi ils nécessitent particulièrement ces efforts et y’a ce même souci que dans la série c’est à dire qu’on a l’impression que ces guerres censées être d’ampleur intergalactiques concernent que cinq idols et sept mécanos. Du coup rien ne fonctionne de manière particulièrement naturelle et ça amène une conclusion que j’ai trouvé vraiment ratée. Encore une fois c’est une fin qui sur le papier pourrait fonctionner, mais l’exécution est aux fraises, ce qui est encore plus énervant quand on se rend compte de ce qu’elle raconte. Ca devrait être émouvant, ça semble être juste un peu insultant.

Bref c’est à l’image de la série: les musiques sont top, les personnages ont un bon potentiel, l’univers a un lore qui a fait ses preuves, y’a un ton un peu original, les designs sont ouf… mais le réalisateur sait plus trop ce qu’il veut raconter, sait plus trop comment raconter, se disperse beaucoup et est infoutu d’additionner toutes les qualités qu’il a à sa disposition. Kawamori réalise comme si il était toujours en 1985, et vraiment ça commence à être un peu embarrassant. En vrai c’est mon sentiment un peu sec, je sais même pas à quel point il est vraiment investi dans son poste de réal (ça se trouve il passe juste une fois par semaine récupérer un chèque pour prêter son nom je sais pas) mais je pense vraiment que le travail des talents qui ont bossés sur Macross Delta méritait mieux, et globalement c’est le genre de franchise qui entre les mains d’une nouvelle génération pourrait être folle. Bref, un avenir qui voit Macross être réapproprié par d’autres, c’est tout le mal que je lui espère.

(Par contre le court-métrage Macross Frontier juste avant le film est très sympa. En même temps il est centré sur Ranka, j’allais pas dire autre chose.)

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#035

Omoi, Omoware, Furi, Furare

2020 – A-1 Pictures – Réalisé par Toshimasa Kuroyanagi

Adaptation d’un manga de Io Sakisaka, que vous connaissez peut-être pour Blue Spring Ride ! C’était sorti en France sous le nom de Love Be Loved Leave Be Left y’a quelques années. Et ce film est l’une de ces rares adaptations moderne en anime de manga shojo, ce qui m’attriste un peu ! J’ai l’impression qu’aujourd’hui les shojos passent plutôt par la case drama que par la case anime et ça m’ennuie un tout petit peu. Parce que je mate des animes, pas des dramas :'(.

Bon bref je divague: du coup ce film ça se passe comment ? Comme le manga ça raconte un complexe quadrilatère amoureux entre lycéens qui habitent dans le même quartier, ça va aussi parler de gros dramas liés à des sales histoires de familles recomposées, mais dites vous surtout que le film va tenter la brillante cascade d’adapter 12 tomes en 1h30 ce qui se ressent de ouf. Les gros événements s’enchaînent à rythme hypervitesse, au point où ça amène des situations ultra absurdes genre un des persos qui fait un sale move sur une des héroïnes, s’excuse 5mn plus tard et tout est réglé. Dans le manga ça devait être une tension beaucoup plus longue, les excuses et les conséquences avaient sans doute un meilleur impact, dans le film c’est juste « il arrive ça mais t’inquiète dans 5mn on passe à autre chose et ça aura plus aucune conséquence sur les deux personnages. »

Encore une fois c’est pas un visionnage ultra désagréable: le film a quelques qualités esthétiques, et y’a des jolies séquences. Mais je sais pas, moi, à titre perso, si j’avais dû adapter ça, bah je serais plutôt parti sur une série…

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#036

Inu-Oh

2022 – Science SARU – Réalisé par Masaaki Yuasa

Le film fait sa grande tournée des festivals et des grandes salles avant son exploitation fin novembre et que dire ? C’est un très bon Yuasa ! Projet un peu jumeau de la série Heike Story, il va voir dans le Japon médiéval s’unir le talent de deux moines chanteurs pour révolutionner la manière de chanter, de danser et surtout de raconter des histoires. Surtout les histoires concernant les fantômes et les esprits d’une certaine dynastie Heike… Le visionnage de la série de Naoko Yamada n’est pas nécessaire pour autant, si ça peut vous rassurer (pas que je vous déconseille Heike Story, hein, ça reste une très belle série.)

C’est un film du coup très volontairement anachronique, où l’on va voir des moines biwa créer le glam rock avec presque un millénaire d’avance, et après une petite intro de 20mn, le film part sur un tunnel de quasiment une heure de chansons et de concerts. C’est parfois très barré, très psychédelique, mais c’est très entraînant, très séduisant, très enivrant. Mon seul micro reproche concerne l’aspect un peu « répétitif » d’une chanson en particulier, mais c’est très personnel.

En tout cas un visionnage très unique, film très sympathique et une preuve de plus que vraiment je préfère Yuasa quand il raconte des trucs… « funs. » Même si je le met entre guillemets parce que y’a aussi quelques séquences un peu vener mais je vous laisse la surprise !


#037

Saenai Heroine no Sodatekata Fine

2019 – A-1 Pictures – Réalisé par Kamei Kanta et Akihisa Shibata

Je sais même pas pourquoi j’en suis arrivé là mais j’ai dédié une partie de mon mois d’octobre à reprendre Saenai Heroine no Sodatekata. J’avais maté la saison 1 en 2015 et j’avais… été mitigé. J’aimais pas forcément le ton de la série, je pouvais vraiment pas sacquer le héros mais je lui reconnaissais une certaine esthétique et une certaine analyse de l’industrie du divertissement otaku moderne. Du coup j’ai maté la saison 2 début octobre avant d’enchaîner sur le film, Fine. Qui était… clairement le meilleur de la série.

La saison 2, Flat, atténuait déjà quelques défauts de la saison 1: le héros est globalement moins un sale con (et commence à devoir affronter les conséquences de ses mauvais défauts) et y’avait sur la fin de la série des très très beaux moments. Restait des moments où la série se « forçait » à briser le 4e mur de manière jamais très naturelle ou très pertinente, mais eh bon. Fine, de son côté, lui se concentre tout simplement sur UN élement de la franchise (la relation entre Toya et Megumi) ce qui est mine de rien une bonne chose: le film a une direction claire, la suit de manière efficace, n’oublie pas pour autant les autres personnages emblématiques de la franchise et offre une conclusion à la fois naturelle et efficace à toute la franchise. Même le perso de Toya sort grandi du film: on commence enfin à comprendre clairement et explicitement ce qu’il a « d’attrayant », ses défauts sont de plus en plus gommés, et il a un vrai développement. Le duo qu’il forme avec Megumi est au final très attachant, et marche bien. J’aime même ce petit gag final qui est que le film planque quand même dix minutes de contenu en post-générique. Dix minutes tout à fait rigolotes !

Saekano tombe donc sur ses pattes à la fin, et tire le meilleur de lui-même dans les derniers instants. Et écoutez ça me va. Par contre si le fanservice et le male gaze omniprésent c’est pas votre came et ça vous saoulait déjà sur la saison 1 pas la peine de venir sur le film: c’est toujours ultra présent, haha.

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#038

Galaxy Express 999

1979 – Toei Animation – Réalisé par Rintaro

Petit passage par les Utopiales de Nantes qui cette année a programmée une série de projections hommage au réalisateur Rintaro, qui est pour l’occasion présent durant tout le festival pour venir présenter ses films, recevoir une médaille et faire des conférences ! L’occasion pour moi de me rendre compte d’un truc de ouf – j’ai jamais vu de films de Rintaro ???

Du coup bah allez on commence avec son premier film, carrément, et dans le doux confort de la salle Dune du centre des congrès. C’est aussi mine de rien un de mes premiers contacts avec le Leijiverse (si on exclut Yamato dont j’ai vu la version 2199 mais je sais pas à quel point Yamato est réellement dans le Leijiverse j’ai l’impression que c’est très subjectif) donc c’est vraiment une séance de très nombreuses premières fois !

Et du coup, bah j’ai beaucoup aimé ce premier film Galaxy Express 999 ! C’est un film qui résume en 2h les événements principaux de la série originale et on va pas se mentir ça se ressent pas mal dans le côté « intense » qu’a la narration (les héros arrivent sur une planète = pendant 15mn c’est méga la merde = ils partent = 2mn de repos pour annoncer la planète suivante = a nouveau 15mn de méga merde = répetez trois ou quatre fois) et dans le fait que le développement des personnages en souffre parfois un peu (la pauvre Maetel disparait un peu du film pendant une heure, ce qui est dommage vu son importance dans la dernière demie-heure.) Mais en vrai ça n’empêche pas le fait que le film marche plutôt bien !

Quand je visualisais le concept du train spatial, j’espérais qu’on allait voyager de planète en planète et force est de constater que c’est exactement ce qu’on a ici. Chaque planète présente son propre univers, ses propres codes, ses propres fonctionnements, ses propres aventures. Je comprends du coup comment un Galaxy Express a pu influencer des séries comme Kino. La vraie surprise que j’ai eu – pourtant ça ne devrait pas en être une vu que ça reste une série des années 70 – c’est à quel point c’est un film profondément tragique !

Donc oui très belle découverte, les 2h10 de films me sont semblés passer très vite et tout m’a semblé garder des émotions très intemporelles. La seule chose qui a mal vieillie c’est évidemment des trucs techniques: des plans réutilisés de manière très évidente, des travelling fait à l’arrache, des plans très longs typique des réalisations de cette période… Mais l’histoire reste très forte.

(Maintenant la vraie question que j’ai eu à la sortie c’était « mais du coup… ça raconte quoi Adieu Galaxy Express 999 ? ») (Plus qu’à aller regarder…)

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#039

L’épée de Kamui

1985 – Madhouse – Réalisé par Rintaro

Second film de Rintaro que j’ai pu choper durant les Utopiales, bon euh c’était clairement moins bien que Galaxy Express 999. Fait rare c’est même la première fois que je somnole au cinéma depuis… pfiou… une quinzaine d’année ? Je me suis endormi pendant dix minutes, autant vous dire que dans mes songes j’entendais les bruits du film et je percevais les flashs made in années 80, ça rajoutait une petite ambiance cauchemardesque. Le film est pourtant l’annonce d’un « beau bordel »: une histoire de vengeance qui va voir un ninja traverser le Japon du milieu du 18e siècle, traverser l’océan et partir à la chasse aux trésors en Californie. Le tout avec une direction artistique qui est, et j’insiste pas mal là dessus, à tomber par terre ! Les designs claquent, les décors sont chouettes et le film apporte une bande originale rock vraiment excellente, qui est d’emblée un gros coup de coeur pour moi.

Mais alors c’est quoi le problème ? Bah là pour le coup l’histoire et la narration elles sont bien nulles haha.

A la fin du film mon premier réflexe ça a été de sortir anidb pour savoir si ce film n’adaptait pas en réalité une série animée de l’époque tant on y retrouvait les mêmes défauts que dans Galaxy Express 999 c’est à dire une intrigue qui avance trop vite et des développements de personnages parfois bien à la ramasse. Tous les quarts d’heure le héros semble se trouver dans un nouvel endroit et fait la rencontre de nouveaux personnages qui vont disparaître dix minutes plus tard pour ne jamais revenir. Au bout d’un moment toute l’intrigue ne semble être faite que de rebondissements sans conséquences à long terme, comme si tout n’était que des détours pour allonger un film qui essaie de tenir 2h20 (!!) avec une intrigue ultra simple. Et au bout d’un moment ces rebondissements ils tournent au ridicule: au bout de la 2e révélation en moins d’une heure que tel perso est secrètement de la famille du héros, ça devient dur de s’investir. C’est clairement un film qui essaie d’être généreux mais qui comprend pas qu’on aurait bien aimé qu’il se débarrasse d’un peu du gras qu’il a. Clairement, tu pourrais retirer 40mn de film et avoir un truc qui tient toujours debout et qui offrirait un visionnage moins désagréable.

C’est un film qui est du coup dans une position très particulière pour moi parce que clairement plus jamais je veux le revoir mais par contre revoir des scènes individuellement ? Aucun souci. Y’a des vrais bons moments et, encore une fois, le film a une patte et une personnalité qui annonce clairement la vague d’animés pour adultes qui vont marquer la fin des années 80 (surtout que, spoiler alert, un certain Kawajiri bosse sur le film.) Mais franchement en tant qu’ensemble, c’est… compliqué….

(Point malus pour les sous-titres qui ont été utilisés aux Utopiales, jonchés de fautes d’accord, de conjugaison et parfois même au niveau des noms 😭.)

Galerie de screenshots:


Et voilà pour ce petit bilan ! On part donc direction le rush final des 11 derniers, et en attendant voici le petit classement d’usage ! Peut-il encore être bouleversé ????????

  • 39/ Zeta Gundam A New Translation film 3: Love is the Pulse of the Stars
  • 38/ Zeta Gundam A New Translation film 1: Heir to the Stars
  • 37/ Saint Seiya: Eris et la légende de la pomme d’or
  • 36/ Zeta Gundam A New Translation film 2: Lovers
  • 35/ Le Roi Cerf
  • 34/ Tropical-Rouge! Precure Yuki no Princess to Kiseki no Yubiwa
  • 33/ My Hero Academia World Heroes Mission
  • 32/ Jujutsu Kaisen 0
  • 31/ Macross Delta: Zettai Live
  • 30/ Detective Conan: The Scarlet Bullet
  • 29/ L’épée de Kamui
  • 28/ Kimi no Koe wo Todoketai
  • 27/ Omoi, Omoware, Furi, Furare
  • 26/ Love Live Superstar: Over the Rainbow
  • 25/ Golgo 13
  • 24/ Chuunibyou demo koi ga suitai: Take on Me
  • 23/ One Piece Gold
  • 22/ Princess Principal: Crown Handler – film 2
  • 21/ Detective Conan: Le Gratte-Ciel Infernal
  • 20/ Girls und Panzer das finale part III
  • 19/ Code Geass: Lelouch of the Re;surrection
  • 18/ La chance sourit à Madame Nikuko
  • 17/ Sing a bit of Harmony
  • 16/ Saenai Heroine no Sodatekata fine
  • 15/ Ride your wave
  • 14/ One Piece Red
  • 13/ Lupin III: Le complot du clan Fuma
  • 12/ Sword Art Online Progressive: Aria of the Starless Night
  • 11/ On-Gaku: Notre Rock!
  • 10/ Summer Ghost
  • 9/ KonoSuba: Legend of Crimson
  • 8/ Galaxy Express 999
  • 7/ Mobile Suit Gundam: Hathaway’s Flash
  • 6/ Nos mots, comme des bulles
  • 5/ Looking for Magical Doremi
  • 4/ Inu-Oh
  • 3/ Pompo the Cinephile
  • 2/ Josée, le tigre et les poissons
  • 1/ Revue Starlight the Movie

(Ce classement fait de moins en moins sens, je pense que pour le dernier article je le referais de zéro :’D.)

(Enfin ptet pas que pour le dernier article….)

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