De nouveaux vieux jeux
Je me sens un peu honteux parce que à priori j’ai du passer presque une centaine d’heures en janvier à… jouer à des jeux vidéo. La honte c’est pas forcément que j’ai passé cent heures à jouer, parce que j’en avais besoin pour me vider la tête et me reposer ce qui a effectivement bien marché, mais la honte c’est un peu d’avoir passé ces cent heures… sur des jeux d’une autre époque. Genre pendant ce mois de Janvier j’ai eu l’impression d’avoir régressé et de m’être totalement emmitouflé dans une couverture de nostalgie crasse.
Du coup voilà un article où je reviens de manière rapide sur ces trois jeux… dont deux sont sortis la semaine dernière sur le Game Pass, ce qui explique aussi cet élan nostalgique soudain.
Persona 3 Portable
Donc voilà, Persona 3 Portable est sorti sur Xbox, c’était l’opportunité pour moi d’enfin faire Persona 3 Portable (que, de manière amusante, je détiens en physique mais vu que j’ai pas de PSP bon bah je peux y jouer) et en plus de le faire d’une façon qui me permettrait de choper des succès et de monter mon ratio TrueAchievements. Je m’attriste un peu en écrivant cette phrase mais écoutez, c’est la vie que j’ai choisie le jour où je suis entré dans l’infrastructure Xbox.
Bon rapidement, si vous étiez pas là dans les premières années du blog (je comprends), Persona 3 est un jeu qui est très important pour moi. J’étais revenu y’a six ans sur l’impact qu’il avait eu sur moi mais en gros c’est un jeu qui m’a aidé à aller mieux à un moment où j’étais mentalement très en difficulté et qui en plus m’a appris à lire et comprendre l’anglais, ce qui aujourd’hui est clairement un truc qui me sauve de ouf dans ma vie quotidienne. Je lui dois beaucoup, en plus d’être un jeu que j’avais trouvé à l’époque passionnant. Entre temps est sorti Persona 4 (que j’ai kiffé) et Persona 5 (que j’ai kiffé) mais évidemment aucun des deux n’a laissé sur moi une trace aussi forte que le troisième.
Donc allez, j’étais un peu excité à l’idée de le redécouvrir et de le relancer, quelques années après avoir refait un autre JRPG « important » pour moi – c’est à dire Final Fantasy IX.
Bon, du coup j’ai passé 50h dessus en une semaine, ce qui est beaucoup et semble être le signe que c’est toujours aussi efficace pour moi.
Donc déjà, oui une évidence: c’est la version Portable qu’on a. Et c’est vrai que ça fait bizarre, du coup, de faire tourner sur ma Xbox Series X une version émulée et certainement « upscalée » par IA d’un jeu Playstation Portable. Il n’y a donc plus de cinématiques, l’intrigue est racontée exclusivement de manière visual novel et on a pas l’épilogue The Answer (ce qui à mon sens n’est pas une perte.) Effectivement, l’histoire du jeu est du coup racontée de manière beaucoup plus brute, et l’absence d’illustrations des dialogues fait que très clairement c’est plus compliqué de s’immerger dans l’univers. Y’a quelques scènes précises du jeu où le passage en visual novel dégrade vraiment la force émotionnelle de ce qu’on tente de nous raconter. Je ne dis pas qu’intrinsèquement le visual novel raconte les choses moins bien que des cinématiques animées ou utilisant le moteur du jeu pour illustrer les dialogues, je dis juste que Persona 3 n’a pas été pensé pour être un visual novel et que par conséquent l’adaptation ne s’est pas toujours faite de manière naturelle.
Du coup ok on y perds niveau « impact » de l’intrigue mais ce dont je me rends compte aussi c’est à quel point Persona 3… est beaucoup moins bavard que ses deux suites. Les discussions entre les personnages vont toujours directement à l’essentiel, un rang de S Link se boucle souvent en une ou deux minutes tant nos interlocuteurs ne nous disent à chaque fois que peu de choses, et globalement y’a « peu » de moments où le jeu se stoppe plus de cinq minutes pour se concentrer sur l’intrigue. En comparaison, par exemple, de la fameuse intro de 3h de Persona 4, Persona 3 Portable est dans l’ensemble beaucoup plus speed.
Sur les 50h de jeu que j’ai fait, je suis convaincu que j’en ai passé au moins une trentaine à explorer le Tartare, une quinzaine à gérer mon calendrier / mes SLinks et cinq grand max à lire l’intrigue. Ce côté beaucoup plus direct fait que du coup tout avance plus vite et tout est globalement plus clair, de l’autre côté ça n’aide pas les différents personnages à se développer, à gagner en profondeur et à être particulièrement attachant. Là où oui certes les Persona suivants sont très bavards mais eh, c’est au bénéfice des personnages.
Par contre en vrai d’un point de vue « gameplay », je trouve Persona 3 Portable tellement plus plaisant ! Il n’y a pas que les cinématiques qui ont été simplifiées: l’exploration de la carte se fait désormais via l’usage de touches-raccourcis, qui font qu’aller d’un point à un autre est devenu extrêmement facile et surtout très rapide. Fini les aller-retours ultra longs dans la ville, désormais tout s’enchaîne très facilement, et faire un détour au centre commercial pour aller récupérer une arme avant de retourner au lycée parler au SLink qu’on souhaite faire évoluer prend un temps beaucoup moins long qu’auparavant.
Et c’est sans compter évidemment sur la possibilité qu’on a désormais en tant que joueur de diriger directement les autres personnages en combat, là où dans le Persona 3 original tout était dirigé par IA. Une IA rarement conne (à part l’amour de Mitsuru pour Marin Karin, mais ça c’est connu de tous) mais j’avoue que pour certains boss, la frustration est quand même moins présente avec cette possibilité qui nous est donné. Donc oui, triste que l’intrigue soit moins plaisante à suivre, mais de l’autre côté le jeu est quand même plus sympa à jouer, donc y’a une sorte d’équilibre qui peut s’y trouver – d’autant que le jeu reste quand même assez difficile, les ennemis étant sans pitié et les PV tombant très vite.
Sachant que du coup, ce côté très rapide fait que le jeu est… diablement addictif. Les journées s’enchaînent encore plus vite et l’absence de moments « rébarbatifs » (on a plus d’aller-retour contraignant à faire, et quand le jeu s’interrompt pour nous forcer une discussion avec d’autres persos, c’est des discussions qui sont assez courtes) fait que je me suis retrouvé à plusieurs moments pris dans une spirale d’addiction, le jeu ne me laissant tout simplement plus le moment de réfléchir à la question de le mettre en pause ou de le stopper. Les nuits blanches se sont un peu enchaînées, et lancer le jeu revenait systématiquement derrière à y jouer au moins une dizaine d’heures. Pas étonnant que j’ai enchaîné 50h en une semaine – et j’ai lancé le jeu que six fois dans cette semaine en question !
Sachant qu’on retrouve également dans le Tartare (qu’en plus je faisais qu’une fois par mois donc à chaque fois je partais sur des grosses sessions d’au moins 3h à enchaîner tous les boss possible) tout cet aspect très simple et très addictif à dérouler les différents étages, farmer les ennemis, faire des pauses pour se soigner et fusionner ses Personas… Non ouais, toujours une formule très très addictive celle des Persona. Ça me manquait presque.
(Je vous avoue par contre n’avoir découvert qu’à la toute fin du jeu qu’il me suffisait de recliquer sur la porte du Tartarus pour retourner au dernier étage visité, ce qui m’aurait fait gagner énormément de temps vu qu’à chaque fois que je voulais remonter j’utilisais les checkpoints.)
Le jeu est désormais en français ! Ca c’est la vraie plus value pour le public francophone et peut-être le plus gros truc qu’apporte cette nouvelle version du jeu (à part les succès Xbox) (mais ça ça concerne que moi.) Et globalement… bah je la trouve pas mal ! Y’a rien qui m’a paru trop bizarre, et je trouve même un certain charme à certaines des traductions (genre « La Chambre de Velours » pour la Velvet Room, il a fallu que je m’habitue un peu mais en vrai ça a son petit cachet.) Y’a juste des moments un peu bizarre où clairement les noms des objets font appel à des fonctions différentes, du coup ceux-ci sont parfois mal genrés au sein des discussions. A part ça ça me semble clairement solide, si on excepte un petit bémol qui lui est à trouver sans doute du côté de la programmation: il m’est arrivé à deux fois de trouver dans le jeu des morceaux traduits… en allemand.
C’est surtout vers la fin du jeu que ça m’est arrivé donc j’imagine que le contrôle et les tests sont passés à côté de ça sur la fin, j’espère qu’un patch pourra corriger ça surtout que bon, le premier screen par exemple, il survient à un moment d’intrigue… un peu critique :’D.
J’avais aussi zappé à quel point les SLinks de Persona 3 sont aussi… simples. Pas en terme de difficulté pour les monter (non ça ça reste un ptit casse-tête, le timing reste très serré pour le 100%) mais bien en terme d’écriture et de développement. Encore une fois c’est pas aidé par le côté très bref des discussions qu’on a avec eux mais souvent on reste sur des personnages très archétypaux, qui ont des problèmes « évidents » qui vont avoir des résolutions « évidentes », et l’impact du protagoniste sur tout ça semble assez inexistant par moment. Bon puis ils sont pas tous très sympathiques: le petit facho-collabo du comité de discipline, par exemple, c’est compliqué de l’avancer de manière enthousiaste.
D’ailleurs je sais plus pourquoi j’avais zappé que la moitié de ton équipe est même pas couverte par les SLinks – genre Junpei ou Akihiko, nope, pas de SLink avec eux. A la place de Junpei, t’as gagné le droit d’essayer de créer une relation avec ce gros loser de Kenji, le mec qui pense qu’à queter sa prof, paie ta honte.
(Puis oui j’avais zappé aussi que les relations avec des persos féminins tu choisis pas à la fin si tu veux une relation amicale ou amoureuse: c’est romance en permanence. Du coup là mon perso sort avec six filles à la fois, sans la moindre pénalité, bravo le gars.) (Pauvre Chihiro qui n’a plus de nouvelles de moi depuis juin.)
Reste quand même quelques beaux SLinks dans tout ça – le vieux couple, le Soleil, la Tour… Mais dans l’ensemble c’est vrai que je ne peux que constater à quel point Persona 3 pose quand même les bases d’une formule que le 4 et le 5 va considérablement développer. Des bonnes bases, mais qui font un peu simplistes quand on repasse dessus quinze ans après, haha.
D’un point de vue technique, je ne saurais pas vraiment parler pour le visuel – c’est pas ma spécialité et pour être honnête rien m’a gêné particulièrement sur ce point – mais c’est vrai que le son est… pas ouf. Clairement ils avaient compressés le son à donf pour la version PSP afin de gagner de la place, ils ont repris les sons tel quel et donc du coup on a certains persos qui ont une voix proprement dégueulasse d’un point de vue technique. La voix japonaise de Mitsuru elle sature par moment, rien que ça. Pour le coup ça c’est plutôt indigne de ce qu’on pourrait être en mesure d’attente et ça témoigne de la flemme qui se cache derrière ce portage. Après il me semble que Atlus n’a jamais promis plus qu’un simple portage – on est pas sur une « remaster edition » ou un truc comme ça – et j’imagine que je devrais être content d’avoir désormais une traduction française et la possibilité de choisir la langue de l’audio, mais ce son dégueulasse c’est vraiment le genre de truc « évident » qui me paraît pas trop difficile à corriger sur le papier….
(Sauf si 1/ ils ont paumés les fichiers sons d’origine ce qui serait pas forcément très étonnant compte tenu de la rumeur qui veut que Persona 3 FES a été codé tellement n’importe comment qu’aujourd’hui ils ont paumés une partie des fichiers d’origine ; 2/ C’est justement codé toujours tellement n’importe comment que remplacer les fichiers sons créerait des soucis de ouf)
Donc voilà dans l’ensemble pour ce retour sur Persona 3 Portable. Je l’ai pas encore totalement fini – me reste le boss final, mais avant ça j’essaie d’arriver au niveau 99 pour battre Elizabeth et ptet Margaret – et évidemment me reste le second run avec cette fois-ci l’héroïne (pour enfin découvrir les nouveaux SLink, que j’imagine avoir été écrit de manière plus similaire à la manière dont les SLink étaient écrits dans Persona 4) mais dans l’ensemble je suis juste content de refaire le jeu. Comme j’avais encore un bon souvenir de l’intrigue, j’ai du coup pas été particulièrement gêné par le rythme ultra rapide de l’intrigue et par les séquences narratives pas très mises en scène, me focalisant surtout sur le fait de jouer au jeu, jongler mes SLinks, explorer le Tartare, etc.
Je peux pas nier néanmoins que le portage reste globalement moyen et semble pas faire énormément d’efforts. L’ajout d’une traduction française est le seul vrai atout de cette version, et c’est vrai que j’en aurais peut-être aimé un peu plus. Une rumeur semble tourner autour d’un « vrai » remake de Persona 3 qui serait en production (peut-être pour les 20 ans du jeu dans deux ou trois ans) donc ça pourrait expliquer pourquoi ce portage n’est pas extrêmement ambitieux…
GoldenEye
Bon bah voilà GoldenEye sur Xbox. Presque quinze ans après les rumeurs de la version XBLA qui avait été annulé à l’époque, il aura fallu un accord avec Nintendo et tous les détenteurs de la licence pour que ça sorte. Sauf que ce n’est pas la fameuse version XBLA, c’est juste un portage émulé du jeu d’origine.
C’est… bon… euh…. sympa de l’avoir sorti j’imagine.
En vrai là pour le coup je suis vraiment assez déçu. Pas forcément de la redécouverte du jeu en lui-même: GoldenEye est un jeu que j’ai ultra poncé quand j’étais pré-ado, mais que j’ai refait régulièrement quand j’avais une Nintendo 64 à portée de main, donc du coup tous les défauts du jeu, tous les trucs qui ont très mal vieilli, j’en étais pleinement conscient et c’était même ce que je recherchais en relançant le jeu. Bien sûr que la maniabilité est craquée, que les objectifs que le jeu te donnent sont méga flous, que l’IA est pas très maligne… J’entends partout dire que le jeu a « mal vieilli »mais ça c’est pas une révélation ou une surprise ! Déjà à l’époque de Perfect Dark le jeu avait mal vieilli ! Mais c’était parce qu’il posait les bases de tout un genre, donc c’est normal !
C’est ce côté viellot que j’aime justement !
Goldeneye c’est un jeu où tu passes autant de temps à faire du tir au pigeon qu’a essayer de manipuler des IA très prévisibles. Chaque mission est courte, du coup c’est un jeu que j’ai plaisir à picorer, à faire deux ou trois missions de ci de là, à la recherche d’un plaisir très simple, très direct. Je vois certaines personnes découvrir le jeu se plaindre que c’est un jeu qui laisse une trop grande part à la chance alors qu’en fait, justement, de part l’IA des ennemis ultra prévisible et manipulable, chaque dégats que tu te manges est souvent un dégats que tu as pu voir venir à 300km si t’observes bien les actions des ennemis. Bon évidemment y’a des exceptions – les connards qui te snipent à l’Uzi dans Cradle, par exemple, c’est un autre bail.
Non bref là ce qui m’ennuie c’est que le portage est proprement nul. J’y trouve une lourdeur dans la maniabilité que je ne trouvais pas dans le jeu original, j’ai subi des bugs absolument débiles (genre des otages qui refusent d’aller sur le petit bateau dans Frigate), le jeu continue d’avoir des ralentissements désormais incompréhensibles et globalement y’a zéro valeur ajouté ou petits bonus bienvenus. Je peux même pas dire que je peux jouer au jeu en online vu que ce online est une exclu Switch et moi j’y joue sur Xbox ! J’aurais adoré non seulement que le online soit là pour moi aussi mais que le jeu offre ce que promettait la version XBLA – c’est à dire plus de contrôle sur le contenu de la partie, plus de personnages jouables, plus de cartes…
Non à la place c’est juste la ROM du jeu original mis quasi tel quel, avec comme seul ajout une maniabilité repensée pour la manette Xbox.
Bon, c’est léger…
Je pense que secrètement je suis deg qu’ils aient pas sorti la version XBLA qui était quasi-terminée (et qui avait leakée y’a 2/3 ans) qui aurait promis ce qu’il faut en terme de bonus et en terme de plaisir de jeu. Là aussi fondamentalement je suis content d’avoir le jeu sur ma Xbox, je suis content d’avoir pu débloquer des succès sur GoldenEye, mais je suis moins heureux de ce qu’on a à nous proposer et je pense qu’un jeu de ce standing aurait mérité une meilleure ressortie. Je vais quand même essayer d’enfin finir le jeu en Agent 00 et venger le moi gamin qui y est jamais parvenu (c’est pas gagné vu la difficulté de 2/3 niveau – Caverns est aussi cruel que dans mes souvenirs) mais j’avoue partir sur cet objectif avec un enthousiasme un peu
Tales of Vesperia – Definitive Edition
On va être plus court dessus pour deux raisons:
1/ Je découvre Tales of Vesperia via la Definitive Edition, c’est pas un jeu que j’ai fait à l’époque.
2/ Je suis loin de l’avoir fini, j’entame à peine le troisième acte. Ce qui m’empêche pas d’en être là aussi à une cinquantaine d’heures de jeu (mais vu que j’essaie de récupérer tous les objets, tous les monstres du compendium et tous les titres, bon bah ça prends du temps.)
Globalement: jeu très plaisant, et portage lui de bonne qualité.
Là où j’ai quand même une certaine nostalgie qui se crée c’est que bon j’ai pas touché à un Tales of depuis Symphonia que j’ai fait fin 2005 et du coup bah j’ai l’impression de me replonger dans cette période. Entre les titres à collecter, les gelées à donner à ses persos, les recettes du Wonder Chef et cet univers coloré et rempli d’équipes d’aventuriers composées à 50% de gosses… Bon bah y’a une ambiance un peu nostalgique qui s’en dégage, on fait plus trop ça comme ça de nos jours ! Même si attention derrière la couleur, y’a une intrigue parfois assez sombre – Yuri, il fait des trucs compliqués par moment.
Bon le truc que j’aime bien dans la Definitive Edition c’est qu’elle vient équipé en DLC de plein de petits costumes débiles, du coup Karol est cosplayé en Klonoa depuis le début du jeu. Pour le reste, c’est du JRPG désormais un peu à l’ancienne comme j’aime bien: naviguer sur des grandes cartes du monde, taper des monstres qui ont des designs cartoons pétés, sauver le monde d’un mec très vilain aux cheveux blancs, Motoi Sakuraba qui tape sur toutes les touches de son synthé dans le fond… Le vrai charme du jeu c’est aussi ses personnages, avec une équipe plutôt bien équilibrée. Super héros – Yuri est vraiment bien écrit -, mais aussi super persos secondaires – Rita elle est très fun, Estelle joue pas mal sur l’archétype un peu habituel dans Tales of de la soigneuse qui va en chier, Judith est rigolote quand elle part casser des blastia en scred, Raven est vieux. Bref, j’accroche bien à toute ce ptit groupe, c’est cool.
Bref je passe un bon moment car au final j’avais ce besoin d’une aventure « à l’ancienne », simple, accessible, qui se prend pas trop la tête sans pour autant sacrifier son écriture. Avec des persos sympas, des visuels sympas, une musique sympa. Tales of Vesperia ne révolutionne rien mais reste presque quinze ans après sa sortie une expérience chaleureuse et généreuse, qui offre pas mal de choses différentes et fait tout bien. Pour un jeu que j’ai payé 6€ en soldes, je pense déjà l’avoir bien rentabilisé et j’ai hâte de continuer à le parcourir, le finir… et le re-finir (oui car évidemment les succès demandent de finir le jeu au moins deux fois donc bref, bon.)
Après vu que de toute façon je suis fauché en ce moment, autant dédier deux mois à Tales of Vesperia au lieu d’acheter de nouveaux jeux :’D…
Voilà donc pour ce ptit billet JV rempli de mes ptites impressions du moment. Rien de très analytique mais eh, ça faisait longtemps que j’avais pas écrit sur du jeu vidéo alors que ces derniers mois je me suis remis à beaucoup jouer ! Et là du coup vous l’aurez compris je pars sur un mois de février dédié à finir Persona 3 Portable ET le refinir avec l’héroïne ET continuer ma quête du 100% dans Tales of Vesperia.
Pourquoi, finalement, acheter des jeux quand on peut juste jouer aux deux même pendant quatre mois ? C’est pas ça que je faisais quand j’étais ado ? Tenir sur un seul jeu le plus longtemps possible pour le rentabiliser ? Yes, c’est ça la vraie nostalgie et le vrai retour en arrière 🙏.