Bonjour à toutes et à tous ! Vous savez sans doute pourquoi on est là donc tâchons d’aller directement au but: bienvenue au sein du palmarès des Prix Minorin 2020 ! Comme chaque année depuis 2013 un jury se rassemble et vote pour désigner le meilleur de l’animation japonaise de l’année écoulée. La cérémonie a pu avoir lieu sur Twitch le dimanche 25 avril dernier (le replay est disponible ici, bien que muté à deux reprises, la joie des DMCA) et voici maintenant le moment du billet récapitulatif, avec les commentaires des jurés.

Une année 2020 qui fut donc particulièrement étrange également au sein du monde de l’animation, ce qui ressent au sein des Minorin par un palmarès très dilapidé. On espère néanmoins que vous apprécierez la lecture, et que tout cela vous donnera envie de regarder quelques animés que vous auriez esquivés l’an dernier ! Bonne lecture.

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LE CONCEPT DE CE PRIX :

Les Prix Minorin se veut donc être un diaporama du meilleur de l’année animée écoulée. Cette édition 2019 récompense donc les animés dont la diffusion a débutée entre le 1er janvier 2020 et le 1er décembre 2020. Sont comptés toutes les séries télévisées, peu importe leur format, et une sélection limitée de films d’animation que vous pourrez retrouver dans la section « meilleur film d’animation. »

Pour déterminer ces prix, nous faisons appel à un jury. Ces jurés – volontaires – sont chargés de voter pour chaque catégorie en faisant, tout simplement, un top 5. Plus un élément est classé haut dans leur top 5, plus un grand nombre de points est attribué: cela va de cinq points pour l’élement mis en première place jusqu’à un point pour le cinquième. Ils peuvent accompagner ces éléments de cinq mentions honorables, qui ajoutent un demi point.

Pour cette édition 2020, c’est 45 jurés qui ont participés aux votes.

Les résultats proposés ici – et commentés – sont donc le fruit des votes des jurés: le premier de chaque catégorie est donc, naturellement, l’élément à avoir récolté le plus de points. Les ex-aequo sont séparés par le nombre de première place, puis de seconde place, etc etc.

QUI ORGANISE CA ? : Bonjour, moi c’est Amo. J’ai crée Minorin en 2013 et je suis toujours aujourd’hui le grand argentier de ce concours. C’est moi qui est chargé de l’envoi des bulletins aux jurés, de leur réception, du comptage (avec un chouette Tableau Excel™) et de l’organisation de la cérémonie. J’ai également réceptionné les commentaires des jurés, commentaires qui vont illustrer cet article et justifier la position de chaque élément.

Cet article est réalisé par Nock, remerciez le très fort car c’est un travail assez exigeant, très lourd et pour lequel il s’acquitte avec talent !

Je remercie également RdNetwork, qui a fait le travail de livetweet de la cérémonie sur Twitter~

Les résultats des années précédentes peuvent être lu ici.

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Cliquez sur la liste pour l’afficher:

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Liste des catégories :

Prix sonores et musicaux

• Meilleur générique d’ouverture
• Meilleur générique de clôture
• Meilleure OST
• Meilleur(e) seiyuu

Technique et écriture

• Meilleur personnage féminin
• Meilleur personnage masculin
• Meilleure OTP
• Meilleure écriture
• Meilleure technique
• Meilleur visuel

Prix Spéciaux

• Meilleure comédie
• Meilleure série originale
• Animé le plus sous-estimé

Grands Prix

• Meilleur film d’animation
• Meilleur animé
• Coup de cœur du jury

 

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Meilleur générique d’ouverture : le meilleur opening, que ce soit pour ses idées visuelles, son utilisation de la musique, sa synchronisation, son action, son animation, son style graphique…

 

5^e – Dorohedoro

Chanson : Welcome to Chaos, par [K]NoW_NAME:Ayaka Tachibana
Réalisation : Yuichiro Hayashi

YamaKyu: « Ca a changé Shokugeki no Sôma.  

Je ne peux raisonnablement pas concevoir qu’on ait pas envie de manger des  gyozas après avoir visionné l’OP de Dorohedoro (surtout dans le contexte sanitaire actuel qui fait que ptetre que comme moi ça fait plus d’un an que vous avez pas bouffé japonais). Enfin, j’dis ça car je sais que j’aime bien. Et genre, si c’est comme ça que Nikaido prépare ses gyozas on peut comprendre que Caiman  en raffole, étant donné la PASSION qu’elle met dans la préparation. Blagues à part, l’harmonie entre l’énergie de la musique et la fermeté/puissance  impliquée dans les actions (sublimée par une animation impec) de Nikaido dans cet OP, c’est vraiment une recette qui marche. Heck, l’arrivée du refrain où Nikaido se met frénétiquement à hacher comme s’il n’y avait pas de lendemain, on dirait qu’elle fait de la batterie, c’est génial c’est très fitting. J’adhère. »

 

4^e – Kakushigoto

Chanson : Chiisana Hibi, par flumpool
Réalisation : Yûta Murano

Nock: « Ce n’est pas un générique particulièrement flamboyant, mais je crois que sa grande force, c’est de prendre le parti de mettre de côté la dimension comique de la série et ainsi, de capter l’ambiance mi-joyeuse, mi-émouvante de la relation père/fille de Kakushi et Hime, avec même une touche de nostalgie, appuyée par le ton de la chanson, lorsqu’apparaissent à l’écran les images de la mère. Mais pour moi, les deux points d’orgue sont les plans qui dans leurs choix de couleurs (bleu et blanc) et leur composition rappellent (ou citent clairement) les couvertures du manga : Hime court après son ballon et est suivie par Kakushi qui marche, l’air perdu dans ses pensées et surtout, ce plan magnifique de Kakushi qui porte Hime sur son dos. C’est un opening que j’aime beaucoup, parce qu’il est là pour te rappeler que l’animé a beau être une comédie, il n’est pas que ça, et que si tu es sensible, tu vas chialer plus d’une fois devant. »

esteban82: « Des jolis couleurs pastels, de chouettes petites pastilles de tranche de vie entre un père et sa fille. Pas l’opening qui en met plein les yeux techniquement mais un opening juste « beau » »

 

3^e – Jujutsu Kaisen (OP1)

Chanson : Kaikai Kitan, par Eve
Réalisation : Shingo Yamashita

Kmeuh: « J’ai pas maté l’anime, mais par contre ce panda qui fait du parkour me bute à chaque fois. »

Nock: « Pour plagier un commentaire lu quelque part sur le web : « il y a une dizaine d’années, beaucoup de personnes ont chié sur le travail de Shingo Yamashita sur l’épisode 167 de Naruto Shippudden. Aujourd’hui, tout le monde kiffe l’OP1 de Jujutsu Kaisen ». Et je trouve que c’est un juste retour des choses pour un des meilleurs animateurs de l’industrie. »

Amo: « Fluide, mettant en avant le large contenu de la série avec des effets visuels remarquables et une chouette chanson de l’étoile montante Eve, cet opening de Jujutsu Kaisen aura marqué une année 2020 hélàs autrement assez pingre en génériques cools pour gros shonens d’action. »

Aloices: « Quelle tristesse de le voir aussi bas ! »

2^e – Keep Your Hands Off Eizouken!

Chanson : Easy Breezy, par chelmico
Storyboard : Masaaki Yuasa

Aloices: « Quel plaisir de le voir aussi haut ! »

esteban82: « C’est surtout la musique un peu psychédélique qui fait la force de l’opening car ça permet de justifier les quelques mêmes images elle-même psychédélique qui se répètent durant le générique ! »

Svleaf: « Un échantillon d’une minute de l’excellent design et de l’animation géniale d’Eizouken, qui est aussi un cas d’école niveau COP 21 d’application pratique de recyclage. À deux doigts de l’épilepsie et du calice jusqu’à la lie, mais tout s’excuse volontiers, jusqu’au dernier tier oubliable, tellement ça colle au thème, tellement c’est pêchu, et irrésistiblement dansant !  »

 

1^er – Kaguya-sama: Love is War S2

Chanson : Daddy! Daddy! Do!, par Masayuki Suzuki (feat. Airi Suzuki)
Réalisation : Takashi Andô

Lua: « Oh mais quelle surprise que de voir le titre le plus chantonné de l’année se retrouver en tête de ce prix (non). Vivement que l’on puisse tous se retrouver pour le chanter à tue-tête lors de longues sessions karaoké ! »

esteban82: « Musicalement dans la lignée du générique de la saison 1, avec un Masayuki Suzuki toujours aussi crooner dans un morceau toujours rythmé. Et surtout un opening techniquement parfait et qui se présente quasiment sous la forme d’un chapitre racontant une histoire complète. Manque juste les bulles de texte 🙂 »

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Meilleur générique de clôture : le meilleur ending. Les critères sont globalement les mêmes que pour le générique d’ouverture : visuel, musique, originalité, idées…

 

5^e – BNA: Brand New Animal

Chanson : Night Running, par AAAMYYY
Réalisation : Genice Chan & Studio Giant Ant

Amo: « Une ambiance un peu rétro, aux couleurs made in années 80: c’était ce qu’il fallait viser cette année pour le top 5 ! BNA ouvre donc la marche avec un générique très atmosphérique, qui pose une ambiance presque chill, marquée par le plus beau oshiete de cette année. »

 

4^e – The Millionaire Detective

Chanson : Welcome My Friend, par OKAMOTO’S
Réalisation : Yasuaki Kurotsu

Amo: « Une chouette chanson portée par des visuels variés, qui défilent de manière fluide et bien pensées avec en plus quelques plans qui jouent pas mal sur la relation/tension sexuelle entre les deux héros. Mais comme d’habitude tout se joue au détail près et ici le détail qui fonctionne c’est évidemment les nanananana. Qui pourrait détester ça ? »

3^e – Great Pretender

Chanson : The Great Pretender, par Freddie Mercury
Réalisation : Hiro Kaburagi

Svleaf: « Sympathique revisite du clip original, avec un très joli design aux contours stylisés craie et quelques clins d’œil à l’intrigue. On retiendra que la question de la mode de la moustache ne se pose pas quand on est un chat. Ou Freddie Mercury. »

 

2^e – Kakushigoto

Chanson : Kimi wa Tennenshoku, par Eiichi Ootaki
Réalisation : Nobutaka Yoda (10GAUGE)

Nock: « Outre son style graphique impeccable, qui sublime celui de la série en remplaçant la palette de tons plutôt pastel par des couleurs plus éclatantes qui évoquent, là encore, les couvertures du manga, et sa construction parallèle qui est tout à fait efficace, ce qui me plaît le plus dans cet ending, c’est l’atmosphère qui s’en dégage : légère, détendue, mais avec malgré tout un soupçon de nostalgie apporté à la fois par le fait d’avoir choisi une chanson de pop des années 80 et par le piano, surtout sur les dernières notes. Et là encore, je trouve que ça colle extrêmement bien à la série, où la bonne humeur et les blagues laissent parfois la place à des scènes poignantes (même en dehors des segments de fin) et où on peut tout à fait noyer son rire dans ses larmes. (Au passage, je recommande vraiment l’album A Long Vacation dont est tirée cette chanson, il est très bonne ambiance en plus d’avoir un titre qui correspond à mes aspirations actuelles.) »

Svleaf: « Dans toute la splendeur estivale de Kakushigoto, le cachet musique années 80 en plus, l’ending nous montre à grand coup de jeux de premier/arrière plans et de positions de caméra le cache-cache dynamique et rythmé de la petite et de son papa. Avec une réalisation superbement pensée et une synchro parfaite, voilà une petite révolution dans le monde de la fameuse marche horizontale, pour le meilleur. »

esteban82: « Bon déjà un générique qui reprend un morceau qu’on entend dans Sound!Euphonium, c’était direct un bon point, un deuxième bon point quand tu reprends en plus le titre original de 1981 ! Graphiquement, c’est un peu comme pour l’opening : les couleurs pastels, la simplicité toute relative du dessin, les décors, l’animation de la « course », un très bon générique pour un bel animé »

 

1^er – Jujutsu Kaisen (ED1)

Chanson : Lost in Paradise, par Ali (feat. AKLO)
Réalisation : Masatsugu Nagasoe

Svleaf: « On y est. Le pourquoi du fantastique : pouvoir faire danser ses persos en salopette, un casque autour du cou ou la ceinture qui pend, avec des courses plein les bras et du sw4g plein les jambes. Pour encadrer ça, le génie d’un fond simple et des gribouillis qui dégorgent, trois couleurs à la fois, et puis bien sûr une animation impeccable et un saxophone qui se lâchent. Un manifeste urban fashion façon bleach ending 23 qui n’a besoin que d’une note pour rendre accro. »

Nock: « Les chansons aux influences funk ne sont pas si courantes en animation japonaise, mais elles sont souvent gage de succès auprès du jury des Minorin (Death Parade, Yuru Camp, Beastars l’an passé). Et il faut bien reconnaître que cette année encore, cette première place n’est pas démérité tant l’ED de Jujutsu Kaisen marque aussi bien par sa chanson que son style. Si je devais retenir un passage, c’est l’entrée en scène du personnage aux cheveux blancs sur fond de « wouhou », magnifiquement chorégraphiée. Quant à la chanson, elle reste sacrément en tête et ça vaut peut-être mieux, puisqu’on risque malheureusement de ne plus entendre ALI dans des génériques d’animés pendant un bon moment. »

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Meilleure OST : La meilleure bande originale pour un animé de 2020. Eh ouais.

 

5^e – Sound! Euphonium ~ Chikai no Finale

Compositeur (OST) : Akito Matsuda
Interprétation des concerts : Freshman Wind Orchestra (Senzoku Gakuen College of Music), dirigé par Masahiro Owada
Extrait utilisé : « Samba de Loves You! »

 

Extrait utilisé: « Samba de Loves You! »

Kmeuh: « Comme toujours avec Euphonium, on est pas déçu par les performances musicales. Le concert final est impeccable, comme les précédents. »

Mathxxl: « Euphonium a toujours pu profiter d’un gros travail sur sa musique, et c’est à nouveau le cas pour ce film. Même si elle est un peu moins fournie que les saisons de l’anime (format film oblige) et que certains morceaux ne font qu’une apparition fugace, on retrouve tout de même quelques très beaux arrangements, comme celui de la partie finale de Turandot qui est absolument magnifique à écouter en version complète sur l’OST du film. Mais le gros point fort musical du film c’est surtout Liz et l’oiseau bleu, le morceau du film éponyme, dont on retrouve une interprétation raccourcie mais de tout de même d’une petite dizaine de minutes qui nous emporte pendant toute sa durée.

Chikai no Finale n’est peut-être pas le meilleur de l’anime en termes de musique, mais ça reste toutefois une très chouette OST, ce qui en fait une cinquième place méritée ! »

YamaKyu: « J’aimerais juste mentionner l’énorme effet que ça fait de r’entendre la  pièce « Liz et l’Oiseau Bleu » ; on l’avait découverte dans le film éponyme (qui avait raté le top 5 meilleure OST à un cheveu), du coup on pensait la connaître. Quel plaisir ça a été de : 1/ r’entendre une interprétation de cette délicieuse  musique 2/ réaliser qu’en fait on la connaissait pas si bien, car dans le film Liz et  l’Oiseau Bleu la pièce n’était pas jouée complète. Ca a rendu ce final d’autant plus somptueux, outstanding move. 

Au-delà de ça, j’attendais de Chikai no Finale (entres autres choses) une OST  formidable, et j’suis très heureux que malgré mes énormes attentes j’ai été  comblé. »

esteban82: « L’avantage d’un anime qui traite d’un orchestre, c’est que tu peux combiner deux choses différentes pour sublimer ta BO : Proposer des morceaux originaux de qualité et utiliser des grands morceaux de musique classique réorchestrés (sans Euphonium saison 2, je serai sans doute passer à côté de ce merveilleux opéra qu’est le Prince Igor et ses fabuleuses danses polovtsiennes). Quel kif d’entendre en arrière-plan, des fois, à peine perceptible le Bolero de Ravel, Nessun Dorma du Turandot de Puccini ou encore du Bach… Avec le plaisir d’entendre ce que Liz et l’oiseau bleu ne pouvait pas proposer, le merveilleux morceau du même nom en entier (du moins en version complète un peu raccourcie pour la compétition), avec ses 4 magnifiques mouvements, le tout réellement interprété par une université de musique réputée (si je ne me trompe pas, l’académie Senzoku).

Une grande réussite encore pour Akito Matsuda après son travail sur Liz et l’oiseau bleu où il était crédité au générique de ce film à la musique car compositeur du morceau éponyme qu’on trouve donc dans les deux films (et qu’on entend également dans ses différents mouvements orchestrales dans les scènes se déroulant dans le conte en lui-même dans Liz) 🙂 Kensuke Ushio étant lui le compositeur principal de Liz et l’oiseau bleu, celui des excellentes musiques un peu expérimentales des scènes contemporaines. »

4^e – Keep Your Hands Off Eizouken!

Compositeur : Oorutaichi
Extrait choisi: « Jacking the SKY! »

Aloices: « Je crois que c’est le seul anime de cette saison dont je me souviens avoir relevé la qualité de l’OST pendant le visionnage, notamment l’OST des scènes d’imagination qui est mémorable. »

Amo: « Une BO beaucoup plus diversifiée qu’on pourrait le croire, qui pose une petite ambiance pop et légère. Certainement un des meilleurs albums du top de cette année à mettre en fond si vous avez besoin de bosser. »

3^e – Jujutsu Kaisen

Compositeurs : Arisa Okehazama, Yoshimasa Terui, Hiroaki Tsutsumi
Extrait choisi : « Hollow Purple »

Amo: « Je sais que faire des comparaisons entre Jujutsu Kaisen et Bleach c’est un peu devenu une sorte de blague ou de meme au sein de la communauté mais je trouve que la BO de Jujutsu Kaisen s’inspire justement pas mal de celles qu’avaient composées Shiro Sagisu pour Bleach, avec des grosses guitares, des voix parfois hurlantes, une ambiance nettement rock. La différence nette c’est qu’évidemment 15 années se sont écoulées entre temps donc on y trouve également tout un pan électro qui s’intégre magnifiquement. Autre atout: le fait que l’OST soit à trois mains, ce qui permet mine de rien une certaine variété bienvenue. »

Aloices: « Une OST qui sublime les scènes d’action, c’est forcément oui. »

2^e – Love Live! Nijigasaki High School Idol Club

Compositeur (OST) : Naoki Endô
Compositeurs (chansons) : Ayumu Nakamura & Taishi Noguchi (HOVERBOARD), Carlos K., DECO*27, Em.me, Ereca Suzuki, JOE, Keisuke Koyama, Koutarou Odaka, Luis Ogata, Mitsuyuki Miyake, Momiken, Naoki Kubo, PASSiON KiNG, Uina, Yosuke Saito
Chanteuses : Akari Kitou, Miyu Kubota, Tomori Kusunoki, Kaori Maeda, Natsumi Murakami, Aguri Oonishi, Mayu Sagara, Maria Sashide, Chiemi Tanaka
Extrait choisi :« Solitude Rain »

Aloices: « Franchement agréablement surprise de le voir aussi haut, mais carrément mérité : les insert song sont toutes excellentes. »

Mfire: « Plein de bonnes chansons qui sont très bien mises en scènes avec, à chaque fois, « l’univers » du personnage en question et en pour une fois, la 3D est vraiment très maîtrisée »

Mathxxl: « L’une des grosses qualités de l’OST de Love Live Nijigasaki, c’est sa diversité. En tout, c’est plus d’une quinzaine de compositeurs qui ont réalisés les chansons de l’anime, et ça se ressent. Chaque personnage profite d’une chanson dans un style qui lui est propre et qui lui correspond, et ça fonctionne excellement bien ! Encore plus fort, certaines des chansons sont probablement les meilleures de leur interprète, je pense notamment à Poppin’Up pour Kasumi, Butterfly pour Kanata ou encore Tsunagaru Connect pour Rina, qui a d’ailleurs été composée par Deco*27 !

En plus de tout cela, il faut mentionner la belle OST composée par Naoki Endo. On a souvent tendance à l’oublier, mais Love Live a toujours pu bénéficier de très beaux morceaux hors chansons, et Nijigasaki ne fait pas exception, avec des titres comme Daisuki qui sont vraiment très jolis.  »

1^er – Great Pretender

Compositeur (OST) : Yutaka Yamada
Extrait choisi : « You Know (feat. Quincy) »

Conan-Fab: « Les musiques jazzy s’intègrent parfaitement bien dans les scènes, elles sont agréables à l’écoute et une vraie plus-value à l’animé, ce ne sont pas des musiques d’ambiance quelconques, elles font l’ambiance. »

Amo: « Une OST plutôt ambitieuse, avec des titres dépassant régulièrement les cinq minutes, titres qui ne sont pas que des petites boucles, mais des vrais compositions de jazz, régulièrement accompagnée d’interprètes talentueux comme Quincy. C’est clairement une OST conçue pour être kiffée autant dans l’anime qu’en dehors, ce qui explique son efficacité et une première place presque naturelle. »

 

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Meilleur(e) seiyuu : les comédiennes et comédiens qui ont marquée cette année par la qualité de leurs interprétations, que ce soit pour un rôle bien précis ou pour leur régularité. (La liste des personnages interprétés n’est pas exhaustive.)

 

5^e – Riho Sugiyama

• • Koda Minare dans Born to be on air
    

Aloices: « Sa performance pour Koda Minare était absolument on point et elle méritait la 1ère place, voilà. »

4^e – Kenjirô Tsuda

• • Kento Nanami dans Jujutsu Kaisen,
  • Akihito Narihisago dans ID:INVADED,
  • Kodou Nomura dans Woodpecker Detective’s Office,
  • Tsuchigomori dans Toilet Bound Hanako-kun,
  • Jegal Taek dans The God of High School,
  • Joker dans Fire Force,
  • Une dizaine de personnages d’arrière-plan dans Seton Academy: Join the Pack!…
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Mathxxl: « Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi, mais Kenjiro Tsuda a une voix que je trouve extrêmement envoûtante, je pense que je pourrais l’écouter parler pendant des heures. Son gros rôle de cette année est sans aucune doute celui de Sakaido dans ID:Invaded, une performance qui à mon sens légitime sa position dans le classement. »

Aloices: « Le pauvre a tellement travaillé toute l’année que c’est presque normal qu’il se retrouve là »

3^e – Maaya Uchida

• • Catarina Claes (et ses 5 alter ego) dans My Next Life as a Villainess,
  • Ichiko Rokujou dans Kakushigoto,
  • Tsukuyo Amane dans Magia Record,
  • Frenda Seivelun dans A Certain Scientific Railgun T,
  • Liliruca Arde dans DanMachi III,
  • Sharo Kirima dans Is the order a rabbit ~ BLOOM…

esteban82: « Grosse année pour elle avec le rôle de Katarina dans My Next Life As A Villainess évidemment où elle joue très bien le personnage un peu lunaire et un peu à côté de la plaque. Mais dans plein d’autres rôles plus ou moins importants comme dans Magia Record ou Kagushigoto. Ou pour son interprétation d’une fana de maquereau en conserve un peu particulière dans Railgun T… Dont une des scènes en rapport avec ce personnage m’a fait verser une petit larme d’ailleurs… »

Aloices: « Oui (HameFura aurait pas été aussi fun sans sa performance pour Bakarina) »

Lua: « Le FC Maaya Uchida (dont je suis membre honoraire) est à nouveau en déroute.
Mais on retentera notre chance avec la saison 2 de My Next Life as a Villainess cet été, où on l’entendra encore plus se parler à elle-même autour d’une immense table ronde ! Quel plaisir d’avance.
… est-ce que je vous ai déjà parlé de Chûnibyô ? »

 

2^e – Akari Kitô

• • Kotoko Iwanaga dans in/spectre,
  • Kanata Konoe dans Love Live! Nijigasaki High School Idol Club,
  • Nene Yashiro dans Toilet Bound Hanako-kun,
  • Sakura Adachi dans Adachi & Shimamura,
  • Tsukasa Tsukuyomi dans TONIKAWA: Over The Moon For You…

Mathxxl: « Ça aura été une année riche en rôles principaux pour Akari Kitô, entre l’énergique Kotoko de Kyouko Suiri, la malicieuse Tsukasa de Tonikaku Kawaii, la timide Nene de Toilet bound Hanako-kun, la renfermée Adachi de Adachi & Shimamura et la dormante Kanata de Love Live Nijigasaki. Avec un panel d’expressions aussi variées, elle a certainement le potentiel d’être une grande doubleuse si elle continue sur sa lancée. »

Aloices: « Rien que pour Nene et Kotoko elle mérite, mais alors en plus je vois là que c’est Kanata Konoe, je ne peux qu’approuver »

1^re – Inori Minase

• • Prushka dans Made in Abyss: L’Aurore de l’âme des profondeurs,
  • Princesse Syalis dans Sleepy Princess in the Demon Castle,
  • Somali dans Somali et l’esprit de la forêt,
  • Sophia Ascart dans My Next Life as a Villainess,
  • Rem dans Re:Zero 2^nd Season et Isekai Quartet 2,
  • Hestia dans DanMachi III,
  • Chino Kafuu dans Is the order a rabbit ~ BLOOM…

Amo: « Inori Minase traîne dans les top 10 de cette catégorie depuis cinq ou six ans, et c’est presque surprenant que ce soit sa première année à l’emporter. Une année encore une fois très solide pour cette artiste aussi douée pour doubler que pour chanter, et que je retiendrais surtout pour une excellente performance en tant que Princesse Syalis, à jouer la princesse endormie légèrement troll sur les bords. »

Mfire: « Excellente dans son rôle de princesse qui veux dormir mais qui est plus dangereuse que les monstres »

Aloices: « Ah oui Sophia Ascart <3 hein quoi comment ça “Rem” ? Qui est-ce ? »

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Meilleur personnage masculin : charismatiques, bien écrits, amusants, intéressants… Ici, on s’intéresse aux meilleurs personnages de genre masculin (ou non défini).

 

5^e – Subaru Natsuki

Re:Zero 2^nd Season

esteban82: « Bon alors moi Subaru, je ne l’ai jamais trouvé énervant… Sans doute car je me suis maté la saison 1 et le cours 1 de la saison 2 à la suite juste avant le cours 2. Et pour un perso d’Isekai venant du monde réel, c’est clairement celui que je trouve le plus agréable à suivre. Honnête, faisant passer les autres (et en particulier la fille qu’il aime) et leurs intérêts avant les siens. Et la saison 2 accentue encore plus cela. »

Amo: « La saison de la maturité pour notre héros au sweatshirt qui va être « forcé » de connaître des développements immédiats pour se sortir d’une situation extraordinairement complexe. Si je n’ai jamais compris l’agacement qu’il pouvait engendrer sur la saison 1, sa qualité en tant que protagoniste est définitivement incontestable sur cette seconde saison, qu’il porte avec force, vigueur et une certaine forme de charisme. »

4^e – Kaburagi

DECA-DENCE

Amo: « 2020 était l’année des papas au sein de l’animation japonaise. Peut-être parce que dans la réalité ils étaient tous enfin forcés de rester à la maison… Pardon, je m’égare. Du coup dans Deca-dence on a le protagoniste de Kabu qui est clairement une des forces de la série. Figure mystérieuse et plutôt badass qui va apprendre à ouvrir son coeur puis à prendre soin d’une de ses protégées, on est sur un archétype simple, efficace, bien traité et que tout le monde aime toujours croiser. Pas étonnant qu’il jouisse d’une petite popularité, surtout dans une période où on aimerait avoir un leader de sa trempe. »

 

3^e – Dino

Gal & Dino

Nock: « C’est le meilleur d’entre nous, un héros qu’on ne mérite pas. Aujourd’hui, je n’aspire plus qu’à me promener en costume de dinosaure bleu tout en faisant des bruits de sabre laser et de corne de brume. »

Mfire: « C’est un dino qui mange des ramens et qui fait des bruits d’air horn quand il est en peluche alors c’est drôle »

Amo: « Le sourire le plus contagieux de l’année, il est là. »

2^e – Yuu Ishigami

Kaguya-sama: Love is War S2

Amo: « Montée en puissance durant cette saison 2 pour le trésorier de l’équipe, qui a le droit à un des épisodes les plus jolis de l’année. »

esteban82: « Un épisode ! Un épisode et ce personnage, que je trouvais au mieux sans grand intérêt dans la saison 1 (à part pour son ressort comique d’observateur/qui subit de temps en temps la réaction des autres membres du BDE), devienne mon personnage préféré de la saison 2. Attachant, bien plus complexe qu’il apparaissait dans la saison 1. Si Chika était le personnage que j’avais retenu dans la saison 1, Yuu est la grande découverte de cette saison 2. »

 

1^er – Kakushi Gotô

Kakushigoto

esteban82: « Un père qui tient son rôle à cœur pour protéger sa fille contre vents et marées… Sans être mon personnage préféré de cette liste, il est bien développé durant la série et est rendu attachant. »

Nock: « On peut dire que Kakushi est un vrai papa Gotô… (j’adore l’humour). Plus sérieusement, outre qu’il a le bon goût d’être incarné par un Hiroshi Kamiya qui n’a plus à démontrer sa maîtrise de ce genre de rôle, Kakushi Gotô est un excellent personnage, à la fois très drôle et particulièrement touchant dans son rôle de père veuf, aimant et névrosé, prêt à toutes les absurdités pour le bonheur de sa fille. Le duo qu’il forme avec Hime est hyper attachant. »

Svleaf: « Le monsieur désespoir de la décennie nouvelle porte le lourd fardeau d’une célébrité mal placée et d’un éditeur compliqué. Incarné dans son double jeu de mot, dans sa moitié stressée de mangaka et dans son autre moitié de papa angoissé, dramatiquement comique et comiquement dramatique, héritier dépassé d’un temps passé trop vite et heureux survivant dans sa passion et son amour pour sa fille, le meilleur papa de l’année a une profondeur et une délicatesse qu’on n’attend pas forcément en commençant l’anime, et qui finissent par nous gifler de plein fouet.  »

 

 

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Meilleur personnage féminin : les personnages de genre féminin les mieux écrits, les plus charismatiques, intéressants, drôles, attachants…

 

5^e – Elaina

Wandering Witch

(Aucun membre du jury n’a commenté ce résultat 🙁 )

 

4^e – Maple

BOFURI: Je suis pas venue ici pour souffrir alors j’ai tout mis en défense.

YamaKyu: « Comment ça se fait qu’elle soit le seul génie à avoir trouvé comment fuck up les systèmes du jeu. J’adore parce que Maple c’est un peu l’exemple de « Pourquoi laisser les Mages Bleus de FFXIV Online faire tout le contenu du jeu sans leurs (grosses) restrictions car sinon ça casserait le jeu ».  

Merci pour cette masterclass, c’était très enrichissant. »

Nock: « Maple est un personnage hyper attachant et fun qui, pour moi, a un avantage certain sur la quasi-totalité des personnages beaucoup trop OP que l’on voit régulièrement fleurir (dans les isekai, par exemple) : la légèreté et l’humour de la série font d’elle une jeune fille curieuse, qui n’aspire qu’à s’amuser sans se prendre la tête, loin des surhommes, messies ou démiurges. Maple est complètement cheatée, fait n’importe quoi avec ses pouvoirs, casse le jeu sans le vouloir, traumatise les joueurs et les admin, mais tout cela au service du lol et jamais d’une iconographie limite fascisante. »

Svleaf: « Avec non pas 1 point dans 10000 attributs mais bien l’inverse, Maple est à la fois le meilleur ennemi de la philosophie de Bruce Lee et le stress test le plus dévastateur de la méta. Adorable émule de ses petits camarades et agent du chaos absolu contre son gré, l’innocente et chaleureuse noobie ne cherche qu’à s’amuser, avec une bonhomie qui fait plaisir. Une bien sympathique héroïne, qui nous prouve qu’épargner un lapin peut mener au sommet du monde. »

 

 

3^e – Arnaqueuse

Akudama Drive

Mfire: « Elle n’était vraiment pas au bon endroit au bon moment mais elle va avoir une des meilleures évolutions de personnages de ces dernières annéess »

Mathxxl: « Au début d’Akudama Drive, Arnaqueuse n’était pas un personnage très intéressant. C’était le cas typique de ce personnage lambda qui sert de repère au spectateur et qui va se retrouver embarquée dans quelque chose qui la dépasse. Mais au fur et à mesure de la série, c’est un personnage qui va pas mal évoluer et qui reste toujours chouette à suivre. Bien qu’elle se retrouve dans une situation qui en effet la dépasse, elle ne va jamais se morfondre sur elle-même ou se plaindre, elle va faire de son mieux pour s’en sortir jusqu’à devenir quelqu’un de fort et de déterminée, pour finalement accomplir ce que son nom indique : une immense arnaque (au sens propre !). »

Svleaf: « Innocent petit poivron vert au milieu d’une belle brochette d’assassins et de cas psychiatriques qui réconcilieraient Freud et Jung, Arnaqueuse incarne l’extraordinaire contraste de la banalité dans un groupe où la seule chose qui tourne rond sont les roues d’une moto. De prisonnière à acteur majeur d’une intrigue énorme, qu’elle détourne et contrôle peu à peu, la courageuse héroïne peut se targuer d’être tour à tour simple civile, partenaire de crime, grande sœur, jésus du futur et potentiellement meilleur George Clooney de l’année.

Dans une période où ce dernier titre est étrangement contesté, c’est dire beaucoup, et cela valide sans peine la place d’Arnaqueuse en tant que deuxième meilleur personnage de la série, derrière Same-kun. »

Nock: « Malgré ses qualités intrinsèques, Akudama Drive doit beaucoup au personnage d’Arnaqueuse. Son arc d’évolution tout au long de la série est vraiment intéressant à suivre : la fille normale qui se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment, qui va mentir pour survivre et voir son mensonge prendre peu à peu de l’ampleur jusqu’à finir par ne plus en être un, au moment où son « pseudo » prendra tout son sens. Et en même temps, même si la survie est sa priorité, à aucun moment elle ne va dévier de ses valeurs, pour rester le compas moral de la série par rapport aux actions des autres protagonistes, ce qui contribue à faire d’elle un personnage singulier et fascinant dans un univers dystopique hyper violent où tous les autres adultes sont au mieux des enfoirés, au pire des psychopathes génocidaires. »

 

2^e – Sayaka Kanamori

Keep Your Hands Off Eizouken!

Svleaf: « Allégorie de la douche froide et des pieds sur terre, apôtre le plus parfait et le plus terrifiant du dieu t h u n e, capable de parler de rentrée d’argent et de coût d’opportunité à un nourrisson, Sayaka n’en est pas moins un personnage touchant, une amie formidable et une pub vivante pour les appareils dentaires. »

 

1^er – Katarina Claes

My Next Life as a Villainess: All Routes Lead to Doom!

Mathxxl: « Katarina est sans aucun doute le personnage qui porte son anime. Elle est à la fois très drôle lorsqu’elle s’imagine des plans tarabiscotés pour éviter un destin funeste, mais elle est également d’une extrême bienveillance avec tous ceux qui l’entourent, et que ça fait du bien ! On voudrait voir plus de personnages comme elle qui sont bénéfiques à leur entourage et qui sont remplis d’énergie positive.
Puis c’est un personnage qui vit sa meilleure vie en s’occupant de son potager, est-ce que finalement ce n’est pas déjà suffisant pour en faire la meilleure fille de l’année ? »

esteban82: « Katarina ou « bon zut je veux juste être tranquille moi, pourquoi je me retrouve dans ce rôle de m… », c’est le personnage un peu à côté de ses bottes, à qui il arrive des tuiles mais par une situation toujours un peu incompréhensible retombe sur ses pattes. Et mention spéciale à ses différentes « versions minis » durant ces réunions dans sa tête toujours très drôles ! »

Aloices: « Même les prix Minorin sont dans son harem. »

Nock: « Qu’est-ce que je peux dire sur Bakarina qui n’aura pas déjà été dit par les personnes avant moi ? Le personnage est drôle, porte sa série à bout de bras, est aussi attachant pour le spectateur que pour le reste du cast et se paie même le luxe d’avoir le droit à une backstory émouvante lorsque la série décide de faire un pas de côté pour quitter le monde de l’isekai. Et en plus, Katarina est disponible en 6 exemplaires. »

Mfire: « Elle est gentille avec tout le monde et elle est stupide: c’est un excellent perso »

 

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Meilleur OTP : ces deux personnages vont tellement bien ensemble <3. Que leur relation soit romantique, platonique, amicale, familiale, explicite, implicite, ici on célèbre les plus beaux couples ou duos de l’année.

 

5^e – Ayumu & Yuu

Love Live! Nijigasaki High School Idol Club

Mathxxl: « Love Live avait déjà eu son lot de ships, mais là avec Ayumu et Yuu on est encore un niveau au-dessus. Elles se tiennent la main, se lancent des regards langoureux, Ayumu veut que Yuu « ne regarde qu’elle », elles sont la personne la plus importante l’une pour l’autre, etc.
C’est un beau petit couple implicite, et on espère qu’elles continueront à être heureuse dans la seconde saison ! »

Aloices: « Si on exclut que le pairing est un poil plus profond et “toxique” que les ship évidents des anciennes séries Love Live »

4^e – Adachi & Shimamura

Adachi & Shimamura

ConanFab: « Elles sont vraiment adorables à suivre au fil des épisodes. Un poil déséquilibré certes, Adachi faisant à elle seule tout le sel de la relation. Le rapprochement est très progressif, avec ses hésitations, ses questionnements sur ses propres sentiments et sur ceux de l’autre (un animé avec beaucoup de narration, à travers les pensées des personnages, un gros plus à mon sens). Le tout est régulièrement ponctué de scènes douces et mignonnes entre les deux personnages, pour le plus grand bonheur des spectateurs, pourvu qu’il se soit attaché à elles. »

esteban82: « Je retrouve dans ce couple un peu celui de Nozomi/Mizore dans la franchise Euphonium! avec un déséquilibre entre deux personnages, une « amitié » n’étant pas synchrone tout en était cependant sincère des deux côtés. N’ayant pas lu le manga, j’espère l’arrivée d’une saison 2 qui fasse avancer le récit à ce niveau. »

3^e – Tsukasa & Nasa

TONIKAWA: Over The Moon For You

esteban82: « La série porte bien son nom. Définitivement le couple le plus mignon de l’animation en 2020 et parmi les plus mignons tout court. Mon couple de l’année ! »

 

2^e – Katarina & Maria

My Next Life as a Villainess: All Routes Lead to Doom!

Aloices: « C’est le couple avec le plus d’alchimie dans cette série, donc contente de le voir là. »

Amo: « C’était serré non pas pour savoir si Katarina serait dans le top 5 otp mais pour savoir avec qui elle serait dans ce top 5. La team Katarina/Sophia ou la team Katarina/Mary ont pas mal bossés mais c’est évidemment Maria qui l’a emporté et si je dis évidemment c’est parce que quelque part ça semble être le shipping le plus naturel de Hamefura. On en a marre de voir le bien et le mal se battre, on veut les voir se mettre ensemble ! »

1^er – Kaguya & Miyuki

Kaguya-sama: Love is War S2

esteban82: « Bon ben rien de bien nouveau. Se conférer au commentaire de l’année dernière ! Ah si, Bakaguya amoureuse, ça rajoute un ton encore plus farfelu à cette relation de couple très particulière !  »

Amo: « C’est toujours le même attrait que l’an dernier: ils sont malins, mais hélàs orgueilleux un peu vicieux dans leur manière de concevoir les choses, ce qui les rend complétement idiots, donc attachants comme jamais. Leur relation avance à petits pas mais avance, donc on rigole et on regarde leurs maladresses s’accumuler tout en sachant que viendra un moment où ça va payer. C’est fun. »

 

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Meilleure écriture : aperçu pour la dernière fois en 2017, où il avait récompensé Le Rakugo ou la vie (saison 2), le prix de la meilleure écriture marque son grand retour en 2020. Il s’agit une fois de plus de distinguer les animés dont le scénario, les dialogues, les personnages, etc. nous on semblé particulièrement bien ficelés…

 

5^e – Kakushigoto

Réalisateur : Yûta Murano
Composition : Takashi Aoshima, d’après le manga de Kôji Kumeta

esteban82: « Ne connaissant pas le mange de base, je ne peux qu’imaginer qu’il est à la source de cette écriture réussie. Mais l’anime arrive à très bien construire, sur un cours « court » une intrigue qui semble basique et un peu légère mais qui cache des moments qui oscille entre comédie et drame de manière réussie. »

 

4^e – Akudama Drive

Réalisateur : Tomohisa Taguchi
Composition : Norimitsu Kaihô et Tomohisa Taguchi, sur un scenario original de Kazutaka Kodaka

Svleaf: « La première moitié est un véritable 100 mètres d’Usain Bolt et s’avale en une bouchée. Et puis l’intrigue rebondit, enfle, explose, toujours hors d’haleine. Très malin dans ses prémices, Akudama Drive est un brouet de trucs qui ont fait leurs preuves et qui sont bien réalisés, sans se rendre incapable de surprendre et d’innover. »

Amo: « Difficile d’arriver sur une oeuvre de Kodaka en étant pas un minimum confiant sur la qualité d’écriture car avec Danganronpa c’est un homme qui nous a plusieurs fois prouvé sa capacité à jouer avec nos attentes tout en utilisant à la perfection les personnages et l’univers qu’il a crée pour l’occasion. Ici il s’accapare le cyberpunk pour raconter la destinée de six criminels (et une arnaqueuse) dans un univers qui mélange science-fiction et fantastique, et le fait avec brio: rythme maîtrisé, rebondissements incroyables et surtout une conclusion extrêmement forte qui rappelle que chez Kodaka, le voyage et la destination font souvent bon ménage. »

3^e – Keep Your Hands Off Eizouken!

Réalisateur : Masaaki Yuasa
Composition : Masaaki Yuasa et Yuichiro Kido, d’après le manga de Sumito Ôwara

esteban82: « La première force d’Eizouken, c’est son idée et son synopsis de base… Réussir à rendre intéressant une intrigue très basique et/ou pas super excitante sur le papier (« comment qu’on fait un anime », ça intéresse peut-être les gros fans de technique mais j’imagine moins l’amateur moyen), il faut un scénario très bien écrit. Et c’est le cas là. La technique et l’aspect visuel vient pour moi au service de cette idée bien écrite ! »

Amo: « Malin dans sa manière d’incorporer les pratiques du milieu de l’animation, via des métaphores à petite échelle, mais aussi très chouette dans sa manière de dépeindre ses trois héroïnes, en offrant à chacune d’entre elles des belles histoires personnelles, qui convergent à un sublime épisode qu’est celui du festival scolaire. »

2^e – Great Pretender

Réalisateur : Hiro Kaburagi
Composition : Ryota Kosawa

Conan Fab: « Le rythme est bon est les intrigues sont intéressantes à suivre, les personnages font des entrées fracassantes et leurs dialogues sont savoureux. Aucun ennui, on est haleté du début à la fin, Great Pretender est vraiment bien construit. »

 

1^er – Kaguya-sama: Love is War S2

Réalisateur : Mamoru Hatakeyama
Composition : Yasuhiro Nakanishi et Yukie Sugawara, d’après le manga d’Aka Akasaka

esteban82: « Logique, le manga est bien écrit, l’anime est une adaptation très réussie, il récupère forcément les qualités d’écritures du media d’origine. Et le sublime même parfois en pouvant utiliser l’animation de manière astucieuse pour rendre des gags très bien écrits également très bien mis en valeur par un aspect visuel et technique non disponible à l’écrit.   »

 

 

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Meilleure animation : la série animée qui nous a impressionné pour sa technique, son animation, sa réalistion, ses sakugas. (Les extraits visuels utilisés pour cette catégorie proviennent de Sakugabooru.)

 

5^e – Pokemon: Twilight Wings

Réalisateur : Shingo Yamashita
Directeurs de l’animation : Yōjirō Arai, Sunao Chikaoka, Jie Huang, Norie Igawa, Takaomi Shinoda, Tomohiro Takano, Atsushi Tamura
Studio : Studio COLORIDO
Source du cut : ép. 4 (animation : Bahi JD)

Nock: « Deuxième apparition de Shingo Yamashita en tant que réalisateur dans ces prix, avec cette fois-ci cette excellente minisérie qui fait appel à de nombreux talents de l’animation numérique, le tout sous la houlette du studio Colorido, cher à mon cœur pour ses courts-métrages et publicités (et Penguin Highway) hauts en couleur et qui laissent une place considérable à cette jeune génération d’animateurs. À ce titre, Twilight Wings est une vraie pépite. Chaque épisode est un festival de belle animation, aussi bien dans la représentation du quotidien des personnages que lors des scènes d’action. Si j’ai choisi le cut de Nessa et Milobellus pour illustrer ce billet, c’est surtout parce que devant le large choix qui s’offrait à moi, j’ai opté pour mon coup de cœur, mais que dire de ce Dracaufeu titanesque dans le dernier épisode, de Bea/Faïza qui s’entraîne dans l’épisode 2, du plan d’introduction des personnages de la série dans le premier épisode, et ainsi de suite…  »

Mathxxl: « Je pense honnêtement que s’il avait été plus vu, Pokémon Twilight Wings aurait été classé encore plus haut. Colorido nous sert de magnifiques épisodes qui vendent du rêve sur la région de Galar et ses pokémons, aussi bien lors de combats impressionnants que dans des scènes plus contemplatives dans de magnifiques décors. »

Svleaf: « Huit gourmandises techniques qui se grignotent avec de l’enfance plein la tête, et nous offrent une magnifique redécouverte pleine de couleurs d’un univers pokémon fantastiquement vivant.  »

4^e – Kaguya-sama: Love is War S2

Réalisateur : Mamoru Hatakeyama
Directeurs en chef de l’animation : Yûko Hariba, Kii Tanaka, Yûko Yahiro, Hiroshi Yakou, Jinshichi Yamaguchi, Takahiro Yasuda
Studio : A-1 PICTURES
Source du cut : ép.12 (animation : Miho Nakashita)

esteban82: « SI la saison 1 était déjà de qualité question technique, la saison 2 en rajoute encore une couche en l’utilisant astucieusement au service des gags au besoin !  »

Nock: « Kaguya-sama, comme dans sa saison 1, est une série qui brille plus par sa constance et sa régularité que ses séquences époustouflantes. Du coup, plus que son animation, son gros point fort « technique » est surtout sa réalisation. Pour moi, un des meilleurs exemples est sûrement le cut sélectionné pour cet article, qui sert d’ending au dernier épisode et qui est un petit bijou de mise en scène avec des transitions léchées et un vrai savoir-faire pour les têtes rigolotes qu’on retrouve tout au long de la série. »

3^e – DECA-DENCE

Réalisateur : Yuzuru Tachikawa
Directeur en chef de l’animation : Shinichi Kurita
Studio : NUT
Source du cut : ép.1 (animation : Boya Liang)

Amo: « Quand ton projet est dirigé par Yuzuru Tachikawa – monsieur Mob Psycho – tu sais que ça va forcément être un délire où tous les animateurs sont bienvenus pour se faire plaisir. Alors quand en plus tu files un univers où les combats se font sur tous les axes, sur Terre ou dans l’air, tu sais que ça va permettre un dynanisme et des plans absolument déments. Donc ouais, sans surprise, Deca-dence enchaîne les cuts d’action incroyables, et se permet quand ça se castagne pas de mettre en scène des personnages tous très expressifs. Une réussite sur tous les tableaux techniques, en somme. »

Mfire: « La fluidité incarnée, vive les combats en zéro-gravité »

2^e – Jujutsu Kaisen

Réalisateur : Sung Hoo Park
Directeurs en chef de l’animation : Tadashi Hiramatsu, Yumi Kobayashi, Sayaka Koiso, Eri Nagata, Terumi Nishii, Takako Shimizu, Anri Yamazaki
Studio : MAPPA
Source du cut : ép.2 (animation : Keiichiro Watanabe)

Svleaf: « Jubilatoire au possible, que ce soit par la qualité de ses effets, pas sans rappeler de ceux de Demon Slayer l’an dernier, de la fluidité des enchainements de cuts et de l’animation globale, mais surtout de ses chorégraphies de combats, proches équivalents de ce que serait manger du fun par les yeux. »

Mfire: « Clairement le haut du panier sur les animations de combats. C’est beau, c’est fluide, il y a des tonnes de rotations et les passages en 3D ne dénotent pas ! »

Aloices: « C’est criminel que Jujutsu Kaisen soit pas premier rien que pour ses 2-3 épisodes de pur combat incroyables. »

1^er – Keep Your Hands Off Eizouken!

Réalisateur : Masaaki Yuasa
Directeur en chef de l’animation : Naoyuki Asano
Studio : Science Saru
Source du cut : ép. 3 (animation : Atsuko Nozaki, Hakuyu Go, Kai Ikarashi)

Mfire: « J’adore les passages « planifications de l’anime en cours de création », ils sont extrêmement jolis, fluides et inventifs tout en réussissant à expliciter comment faire des animes sans être ennuyant »

Svleaf: « Le grand coup d’épaule dans la porte ouverte. Une animation-changelin exceptionnelle, vacillant entre la tranche de vie et le laboratoire d’idées. Un véritable plateau d’argent pour un propos à la fois léger, profond et complexe, tout autant qu’une leçon de narration et de mise en scène des processus créatifs et de l’imagination. Chapeau bas. »

esteban82: « Un anime qui raconte comment on fait un anime, forcément ça doit avoir une animation de qualité ! Avec le côté didactique en plus.   « 

 

 

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Meilleure direction artistique : la série animée qui a le plus impressionné par son aspect visuel. Design des personnages, qualité des décors, beauté de l’ensemble… tout cela, ça entre en ligne de compte.
(Les galeries d’images sont issues des génériques et des 2 ou 3 premiers épisodes des séries.)

 

5^e – Kakushigoto

Direction artistique : Kohei Honda (Kusanagi)
Création des décors : Kusanagi / Nam Hai Art
Character design : Shuuhei Yamamoto, d’après le manga de Kôji Kumeta

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esteban82: « Je vais me répéter sans doute par rapport à la qualité de l’opening et de l’ending, mais c’est une série sans être visuellement une grosse claque qui est juste belle, avec des choix de couleurs souvent pastels et un trait de dessin qui semble très simple, vraiment proche (et logiquement) d’un style manga. »

Nock: « Si on exclut certains choix dans les génériques, eux aussi très réussis en termes de direction artistique, la force de la DA de Kakushigoto réside selon moi moins dans la beauté plastique de ses décors que dans les différences de traitement entre les deux périodes de la vie de Hime dans lesquelles se déroule la série. Son enfance avec son père s’offre une jolie palette de couleurs et des décors simples, mais soignés, pour un résultat « enfantin », doux et presque naïf, là où les fins d’épisodes qui campent une Hime lycéenne découvrant le secret de son père sont à la fois plus sombres, plus réalistes dans les décors, moins colorées (avec des dominantes de vert et de gris), moins chatoyantes. C’est comme si la DA cherchait à appuyer l’état d’esprit et la vision du monde de Hime à des instants T pour témoigner de son évolution et de son désenchantement. Et étant très porté sur la nostalgie/mélancolie, autant vous dire que je trouve ces séquences particulièrement esthétiques. »

Svleaf: « Qu’il nous avait manqué, le trait simple et si efficace de Kumeta ! Un design qui profite à merveille de couleurs estivales vert bleu, très vives, avec des gros paquets d’ombrages durs tout aussi colorés. Idéal pour une comédie, ce qui n’empêche pas de sublimer de très jolies scènes plus touchantes quand il le faut. »

4^e – Akudama Drive

Direction artistique : Yoshio Tanioka (Bihou, Inc.)
Création des décors : Bihou, Inc. / CARTE DM / H・E・D WORKS / PEEC Animation / Pine Forest Animation / Qiqihar Zhenhuan Animation Design Co., Ltd. / Studio Naya / Studio pistis / Studio Wyeth
Character design : Cindy H. Yamauchi, d’après un character design original de Rui Komatsuzaki

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Svleaf: « L’habillage d’Akudama Drive n’est pas seulement impeccable, il est aussi bourré de bonnes idées qui faisaient le charme de danganronpa et qui passent à merveille en anime. Au hasard, les décors qui se construisent en transition, le lore dumping télévisuel et les mascottes. Un fan service qui suffira à lui seul à émoustiller les passionnés de meurtre en huis clos. »

Nock: « Outre la ville futuriste et ses néons du plus bel effet, indispensable pour tout bon univers cyberpunk qui se respecte Akudama Drive se démarque aussi par son charadesign hyper tranché. Mais mon petit plaisir, c’est surtout le recours à des palettes avec des dominantes de couleurs très marquées (orange, violet, rouge, entre autres) en fonction des séquences. »

Mfire: « C’est comme Cyberpunk 2077 mais en bien. »

3^e – Toilet Bound Hanako-kun

Direction artistique : Daiki Kuribayashi (Kusanagi)
Création des décors : Kusanagi
Character design : Mayuka Itou, d’après le manga d’Iro Aida

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Amo: « T’es sur un animé dirigé par Masaomi Andô donc, comme Scum’s Wish ou Minuscule, tu sais que ça va pas forcément beaucoup bouger mais que par contre ça va être visuellement sublime, que chaque plan et que chaque décor sera une apothéose de direction artistique. Et très clairement, Hanako-kun est l’apogée du style Andô, avec réellement un enchaînement ahurissant de décors sublimes, de personnages adorables avec leurs traits ronds et leurs gros traits noirs. Les couleurs sont maîtrisées, les lumières sont superbes, les expressions des personnages sont funs et le tout colle parfaitement avec l’univers visuel du manga initial, dont l’animé s’inspire pas mal du style montré sur les couvertures. C’est une très chouette rencontre, pas aussi figée qu’on pourrait le craindre, et très clairement un des plus beaux animés de 2020. »

Mfire: « J’ai un peu de mal avec le manque voulue d’animation, mais les couleurs font que toutes les images pourraient servir de fond d’écran »

YamaKyu: « Autant j’ai maté l’anime parce que c’était assez drôle, doux, assez touchant en  vrai, plutôt intéressant avec le thème des yokai, et surtout pour l’interprétation de Hanako-kun par Megumi Ogata…. BREF, parce que c’était vachement  divertissant….. autant la raison pour laquelle j’ai commencé c’est parce que je  trouvais les visuels jolis. L’anime a un style graphique qu’on reconnait en un  instant (en un sens ça peut rappeler par exemple les outlines rouge bordeaux de No Game No Life (mais en moins extrême mdr)), dans le trailer ça rendait bien, mes yeux ont exigé que je laisse sa chance à l’anime. C’était cool ! »

Aloices: « Le style très chaleureux était vraiment le point fort de la série. »

2^e – Great Pretender

Direction artistique : Yûsuke Takeda (Bamboo, Inc.)
Création des décors : Bamboo, Inc. / Studio Suuuu
Character design : Yoshiyuki Sadamoto et Hirotaka Katô

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Nock: « C’est intéressant de voir WIT Studio, après 7 ans d’Attaque des Titans et autres séries sombres (Magus Bride, Seraph…), revenir à des décors très colorés et vibrants, avec une technique qui rappelle beaucoup celle utilisée jadis pour The Rolling Girls. Une patte très chatoyante qu’on retrouve d’ailleurs également dans Vivy, leur dernière série en date (dont les décors sont pris en charge par les deux mêmes studios). La nouvelle direction que semble prendre le studio n’est pas pour me déplaire. »

ConanFab: « Great Pretender se démarque sur l’esthétique par rapport aux autres animés, particulièrement avec l’utilisation assez excentrique des couleurs et des formes géométriques. Les décors sont ainsi à la fois beaux et originaux, le chara-design est sympathique, tout cela en fait au final un animé très agréable à l’oeil. »

 

1^er – Keep Your Hands Off Eizouken!

Direction artistique : Masanobu Nomura (Bihou, Inc.)
Création des décors : Bihou, Inc.
Character design : Naoyuki Asano, d’après le manga de Sumito Ôwara

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Kmeuh: « J’ai pas souvenir d’avoir vu une seule mauvaise séquence dans Eizôken. La patte artistique est très coloré, chaque paysage que Midori dessine est sublimé par un trait fin et détaillé. On a vraiment l’impression qu’elles s’aventurent dans des genga et que l’imagination est la seule limite de cet univers pétant. »

Aloices: « Je suis absolument tombée amoureuse de cette salle des profs dans une piscine et juste pour son architecture la série était forcément première. »

Nock: « Je pense que d’autres ne manqueront pas de mettre en lumière le magnifique travail sur les décors et les personnages durant les séquences qui se déroulent dans l’imagination d’Asakusa, mais j’ai aussi envie d’évoquer le travail hyper intéressant sur l’architecture de cette espèce de ville-école labyrinthique dans laquelle se déroule la série. Ce travail sur le setting contribue énormément à l’ambiance et à l’univers d’Eizouken. »

esteban82: « Pas forcément mon esthétique préférée mais elle donne un cachet très reconnaissable à la série et liée à son animation, cela donne un résultat visuellement très impressionnant et de grande qualité. »

 

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Meilleure comédie : parce que chez Minorin, on adore la gaudriole et on trouve que l’humour c’est rigolo, on a choisi de récompenser les animés de 2020 qui nous ont le plus fait rire par leur efficacité ou leur originalité.

 

5^e – Sleepy Princess in the Demon Castle

Réalisatrice : Mitsue Yamazaki
Studio : Doga Kobo
Adapté d’un manga de Kagiji Kumanomata

Nock: « Le premier épisode pouvait laisser craindre une série répétitive tournée autour du même gag, répété encore et encore… et finalement, c’est un peu le cas, mais la blague de départ est suffisamment enrichie et s’appuie assez sur le pool de personnages pour qu’elle continue de faire mouche à chaque épisode, avec son « héroïne » plus démoniaque que ses geôliers, ses monstres gentils et, bonus non négligeable, le savoir-faire technique des animateurs de DogaKobo en matière de comédies sucrées et colorées. »

Mfire: « Elle veut dormir et si il faut tuer la moitié du château pour y arriver, elle le fera dans la joie et la bonne humeur ! »

4^e – Kakushigoto

Réalisateur : Yûta Murano
Studio : Ajiado
Adapté d’un manga de Kôji Kumeta

esteban82: « Les moments drôles sont réussis même si c’est bien plus le côté « émotion » qui remonte avec cette série pour moi. »

Nock: « Je sais que la rupture de ton entre les deux Kakushigoto, le comique et le triste, en a désarçonné certains, mais je trouve pour ma part que l’humour de la série fonctionne justement grâce à ce contrepoint. Alors, certes, il y a toujours les vannes sur l’assistant éditorial qui fait n’importe quoi, mais dans l’ensemble beaucoup de situations révèlent surtout les névroses et la dimension de clown triste du personnage ou font écho aux mystérieuses séquences de fin d’épisodes. Et c’est sûrement ça qui rend la série efficace à mes yeux, aussi bien dans sa dimension comique que tragique. »

3^e – BOFURI: Je suis pas venue ici pour souffrir alors j’ai tout mis en défense.

Réalisateurs : Mirai Minato, Shin Oonuma (supervision)
Studio : SILVER LINK.
Adapté d’un light novel de Yuumikan (scénario) et Koin (illustrations)

YamaKyu: « Opinion impopulaire : je dis ça en étant parfaitement conscient de la quantité de chouettes gags de l’anime, mais le meilleur gag ça reste Sally qui invente des skills pour tromper ses adversaires alors qu’en fait elle a juste des réflexes  abusés, et vous ne pouvez raisonnablement pas changer mon avis. J’ai parlé. »

ConanFab: « Des moments sympas, j’ai encore plus apprécié les bons sentiments et les interactions qui animent les personnages que la comédie pure et dure, mais Bofuri a sa place dans ce top. »

Nock: « La série commence doucement, mais une fois lancée, elle devient hilarante à chaque fois que Maple casse un peu plus le jeu. Je me rappelle avoir pleuré de rire dans un train devant la scène où elle fait pleuvoir de l’acide tout en volant sur le dos d’une tortue géante. Plaisir amplifié par la vision de ce personnage très bon esprit qui s’éclate en toute circonstance et par les réactions des autres personnages face à ce générateur aléatoire de nawak. »

Svleaf: « Évidemment, il y a les personnages, leurs bonnes bouilles et leurs stats complètement pétées. Il y a surtout un grand respect des codes du MMO, qui sont à la fois très joliment développés (les zones, les musiques récurrentes, les events) et très habilement détournés, pour des situations franchement marrantes. À la jouissance d’un perso fumé s’ajoutent ainsi les sauts de script et les quêtes à l’envers, le tout saupoudré d’une sympathique narration secondaire par chatlogs. Une comédie légère et bien rythmée, à quelques points d’AGI près d’être irréprochable. »

Amo: « Dans ce monde d’animés remplis de personnages pétés et arrogants, avoir une Maple qui passe juste son temps à s’amuser avec une certaine forme de pureté et d’innocence dans ses intentions fait un bien fou, en plus de transmettre un message sacrément bienvenue sur le fait que chacun a le droit de s’amuser à sa façon. Puis wesh elle se transforme en mouton. »

2^e – My Next Life as a Villainess: All Routes Lead to Doom!

Réalisateur : Keisuke Inoue
Studio : SILVER LINK.
Adapté d’un light novel de Satoru Yamaguchi (scénario) et Nami Hidaka (illustrations)

esteban82: « Les harem, ça donne pas forcément les comédies les plus drôles ! Ici c’est l’inverse, le harem étant important pour l’avenir du perso principal, les interactions avec Katarina vont souvent donner réellement des situations drôles ! Et les scénettes avec les mini-Katarina sont toujours bien trouvées ! »

ConanFab: « Je trouve cet animé drôle, et je suis pourtant difficile à satisfaire niveau humour. J’imagine donc que la plupart des gens doivent le trouver marrant à se taper le cul par terre ! »

Nock: « « Oh ! Hisse la saucisse ! » »

1^er – Kaguya-sama: Love is War S2

Réalisateur : Mamoru Hatakeyama
Studio : A-1 PICTURES
Adapté d’un manga d’Aka Akasaka

esteban82: « Bon, j’avais écrit quoi l’année dernière ? « blablabla… pas photo-finish cette année (et avec le début de la saison 2, il risque de ne pas avoir de surprise l’année prochaine non plus). Blablabla sketch … excellent… blablabla…. Du grand art ! ». Bon ben pareil ! Mais avec une pointe d’émotion en plus cette année et une technique encore plus au service de la comédie ! Et Bakaguya en prime:) »

Nock: « Un vrai sens du découpage et du rythme comique, un art de la tête rigolote, une mise en scène aux petits oignons autant de raisons pour lesquelles la série animée vient sublimer un matériau de base déjà bien solide. Si on oublie les séquences plus sérieuses ou tristes (tout aussi réussie), difficile de ne pas rire devant les séquences comiques de la série, comme l’incroyable dernier segment de l’épisode final. »

 

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Meilleure série originale : une fois de temps en temps sort une série qui n’est pas adaptée d’un support existant (manga, jeu vidéo, roman…), il nous a donc semblé intéressant de décerner un prix spécial à ces créations originales.

 

5^e – The Gymnastics Samurai

Réalisateur : Hisatoshi Shimizu
Composition : Shigeru Murakoshi
Studio : MAPPA

Mfire: « C’est finalement pas tant que ça un anime sur la gymnastique et plus une série avec plein de très bons personnages qui vont évoluer et surmonter leurs problèmes grâce à celle-ci. »

 

4^e – BNA: Brand New Animal

Réalisateur : Yoh Yoshinari
Composition : Kazuki Nakashima
Studio : TRIGGER

Kmeuh: « Je suis un vendu de Trigger, mais même si j’ai adoré enchaîné les épisodes, je reste convaincu que la série aurait très bien pu faire 12 épisodes supplémentaires sans que ça baisse en qualité. C’est mon dilemme bizarre : tout va très vite, j’ai franchement kiffé, mais si ça aurait été plus disséminé je pense que ça aurait eu le même effet sur moi. Et évidemment l’épisode du baseball est incroyable. »

Nock: « Les prémisses de BNA m’ont beaucoup enthousiasmé, mais la série m’a assez vite mis mal à l’aise à force de me montrer son héroïne se faire arnaquer et manipuler par tout un chacun. Si BNA est une série maladroitement écrite, elle n’en est pas moins éminemment sympathique, entre autres grâce à son héroïne énergique et fidèle à ses convictions, son esthétique soignée et sa chouette animation. Après, je ne vous cache pas que si j’ai globalement apprécié, je rêve surtout, sans trop savoir pourquoi, d’un crossover avec Little Witch Academia, pour créer un Yoh Yoshinari Cinematic Universe, comme Space Patrol Luluco l’avait fait en son temps pour les animés d’Imaishi. »

Mfire: « Pas le meilleurs ni le plus original des scénarios mais les persos sont sympa et l’animation est superbe donc ça se regarde très bien »

3^e – Akudama Drive

Réalisateur : Tomohisa Taguchi
Composition : Norimitsu Kaihô et Tomohisa Taguchi, sur un scenario original de Kazutaka Kodaka
Studio : Studio Pierrot

Mathxxl: « Il lui aura fallu quelques épisodes pour se lancer, mais Akudama Drive est une vraie bonne surprise. Porté par un cast riche et une identité visuelle forte, l’anime nous emporte tout le long dans cette épopée, parfois avec d’impressionnants combats et parfois avec des passages plus touchants centrés sur les personnages. Sa fin est particulièrement réussie, aussi bien en accomplissant les arcs narratifs de ses personnages qu’en développant une critique des violences policières, et ça tous les animes en un cour ne peuvent pas en dire autant.
J’ai particulièrement aimé les toutes dernières minutes de l’anime dans une atmosphère beaucoup plus calme très touchante.
En bref, Akudama Drive est une vraie réussite, probablement plus intelligemment construite que ce que pourrait laisser penser son concept.  »

Mfire: « Un groupe de personnages tous intéressants et bien développés qui « s’associent » pour braquer un train, une critique des états autoritaires et des bonnes scènes de combats qui en font une excellente série. »

Nock: « D’Akudama Drive, outre l’univers cyberpunk bien sympa, je retiens surtout la proposition originale : faire un animé de casse. Je vous jure que c’est rare. Alors certes, on pourrait chipoter, relever le fait que certaines intrigues sont négligées, comme le personnage antagoniste de l’exécutrice ou que certains éléments sont assez confus, mais, outre que la série n’a pas vraiment la prétention de se focaliser sur autre chose que ses protagonistes, ce serait un peu bouder son plaisir : Akudama Drive est une chouette série d’action, bien écrite, bien réalisée, bien animée, portée par des personnages fonctions, certes, mais charismatiques et jamais monolithiques, parmi lesquels une héroïne qui gagne en puissance tout du long. La série s’offre au passage le luxe d’un final explosif et d’une petite dimension politique propre au genre, mais bienvenue. »

 

2^e – DECA-DENCE

Réalisateur : Yuzuru Tachikawa
Composition : Hiroshi Seko
Studio : NUT

Amo: « Plutôt malin sous pas mal d’aspects ! Que ce soit en faisant se cotoyer deux directions artistiques en parallèle qu’en racontant de manière globalement dynamique et originale une bonne vieille histoire de révolte contre un système pourri jusqu’à la moelle. Un bon cocktail assez frais ! »

Aloices: « A défaut d’avoir beaucoup de série originales cette année, autant que Deca-dence se place haut oui. »

Mfire: « Une bonne série avec une excellente animation et des univers graphiques super interessant. »

1^er – Great Pretender

Réalisateur : Hiro Kaburagi
Composition : Ryota Kosawa
Studio : WIT Studio

 

Mfire: « Plein d’arnaques réussies et plein de twists qui sortent parfois un peu de nulle part mais ça reste très sympa ! »

 

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Animé le plus sous-estimé : « Quel animé vous semble avoir été injustement oublié cette année ? À quel anime aimeriez-vous que plus de monde jette un œil ? » Deux questions parmi celles auxquelles le jury s’efforce chaque année de répondre.

 

5^e – Gal & Dino

Réalisateur : Jun Aoki
Studios : Kamikaze Douga, Space Neko Company
Adapté d’un manga de Cota Tomimura et Moriko Mori

Kmeuh: « Les meilleures utilisations de klaxon et de sabre-laser sont dans Gal & Dino. »

Nock: « S’il y avait un prix du sound design, j’ose espérer que Gal & Dino l’emporterait au la main. Maintenant, une fois loués la créativité de la partie animée, l’aspect très fun de la série (et de son matériau de base) et l’admiration que j’ai pour la personne dans le costume de Dino, j’ai du mal à faire abstraction des acteurs de la partie live qui jouent comme des patates et de ses séquences très gênantes qui font intervenir des random Youtubeurs comiques japonais, et je pourrais difficilement reprocher à des personnes d’avoir été découragées de la série par ces séquences. »

4^e – Dorohedoro

Réalisateur : Yuichiro Hayashi
Studio : MAPPA
Adapté d’un manga de Q Hayashida

YamaKyu: « Je serai complètement passé à côté sans l’intervention divine (répétée) d’un ami  très vocal au sujet du manga. Ami que je remercie car c’était fort chouette. Je n’ai fondamentalement aucune idée de ce que j’ai maté, mais je pense que c’est aussi  pour ça que j’ai autant kiffé. Dorohedoro est résolument captivant, et je pense que ça passe par le fait que l’univers de donne pas l’impression d’avoir du sens, ni de limites. C’est bien entendu une impression, et quand on s’y plonge ce ne sont pas les développements intéressants qui manquent. Entres autres choses je pense  que le personnage de En doit être un de mes antagonistes préférés de ces 2-3 dernières années. »

 

3^e – Ikebukuro West Gate Park

Réalisateurs : Tomoaki Koshida
Studio : Doga Kobo
Adapté d’une série de romans d’Ira Ishida

Nock: « Une place bien méritée pour une série qui est largement passée inaperçue malgré ses qualités étonnantes. IWGP est surprenante en cela qu’elle se penche sur des questions de société intéressantes et rarement abordées dans des animés. Alors certes, le harcèlement, le monde du travail pourri ou le suicide on les a déjà vus de temps en temps, mais aborder frontalement le racisme d’une partie de la société japonaise et la façon dont on refile les boulots de merde que personne ne veut à des étrangers « qui nous vole notre travail », c’est déjà nettement plus rare, tout comme la situation merdique des mères célibataires, pour une fois débarassée du stéréotype de la « mère courage ».

Maintenant, pour être tout à fait honnête, l’animé souffre tout de même de son format épisodique et d’un cruel manque de liant entre chaque épisode. Les épisodes sont bons indépendamment, mais en termes de série, le résultat est bancal. On passe du coq à l’âne et la série n’exploite quasiment jamais le contenu d’un épisode dans les épisodes suivants, ce qui est un peu dommage. »

 

2^e – Sing « Yesterday » for me

Réalisateur : Yoshiyuki Fujiwara
Studio : Doga Kobo
Adapté d’un manga de Kei Toume

esteban82: « Une comédie romantique assez classique mais bien réalisée. Et puis le fait qu’elle se déroule fin années 90/début 2000 donne un cachet un peu nostalgique à l’œuvre bien sympathique.  »

Svleaf: « Dans l’interview qui clôturait le dernier tome, Kei Toume disait vouloir retranscrire les relations amoureuses sans érotisme, dans leur pure complexité, leur pure simplicité, leurs montagnes russes idiotes. Cinq ans après la rêveuse animation d’Ilya Kuvshinov, voilà que s’anime à nouveau cette histoire d’adultes paumés qui se cherchent. Pas loin du fuis moi je te suis, on pourra être agacé par l’immaturité des personnages avant de s’attacher éventuellement à eux, puis se cogner la tête contre le mur, puis s’attacher encore à eux avant de se rendre compte qu’on condamne peut être là la paille dans l’œil du voisin. Un très joli miroir, au final assez véritable, des nunucheries de l’amour, miroir surtout d’un passage à l’âge adulte mélancolique, entre romance, vie de freeter, futur flou et espoir. »

Mfire: « De la romance mélancolique avec des jeunes adultes indécis au mieux des années 2000, c’est très calme, c’est reposant et en plus de ça l’animation et la mise en scène sont excellentes. »

1^er – The Gymnastics Samurai

Réalisateur : Hisatoshi Shimizu
Studio : MAPPA

Nock: « Une fois passé le démarrage un peu longuet de la série, pendant lequel j’ai été désarçonné par l’humour assez spécial (oui, je pense à vous, le ninja et l’oiseau) et les personnages pas très attachants de prime abord, j’ai été progressivement agréablement surpris, puis totalement conquis par The Gymnastics Samurai. Une fois le vernis « animé de sport » écorché, on se retrouve face à l’histoire plutôt émouvante d’une famille qui tente de faire son deuil et d’un petit groupe de (plus ou moins) jeunes sportifs en proie à leurs crises existentielles. En onze épisodes, la série a réussi à me rendre intéressant le parcours de ses personnages (qui, même s’ils ne sont pas tous très creusés, réussissent tous à exister) et a su me toucher grâce à des idées intelligentes d’écriture et quelques très belles scènes. »

 

 

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Meilleur film d’animation : le meilleur long-métrage d’animation, parmi une liste de 12 films sorti en 2020, en France ou au Japon.

 

5^e – Loin de moi, près de toi

Réalisateurs : Tomotaka Shibayama, Junichi Satô (supervision)
Studio : Studio COLORIDO

esteban82: « La bonne petite surprise de l’année. Ce n’est pas le film de l’année mais il est sans prétention, bien réalisé. Une sorte de « mini-Ghibli » où le Royaume des chats rencontrerait le Voyage de Chihiro.. »

Mathxxl: « C’est un chouette film d’aventure écrit par Okada et … c’est un peu tout. Ce n’est pas un film exceptionnel ni très original, mais ça se regarde bien, c’est plutôt joli, et c’est déjà pas mal. C’est aussi la première œuvre animée à avoir des chansons de Yorushika, et j’espère que ce ne sera pas la dernière ! »

Svleaf: « Un film léger qui marche dans les traces de coussinets du royaume des chats, avec un visuel très propre et une jolie histoire. Mention spéciale pour la chanson de Yorushika et le bureau sous le lit de la chambre de l’héroïne. »

4^e – Lupin III THE FIRST

Réalisateur : Takashi Yamazaki
Studios : MARZA Animation Planet, TMS Entertainment

Svleaf: « Une histoire de voleurs, d’archéologues, de méchants nazis, d’honneur, de trahison, de temples secrets, d’arme protoss, de pénitent qui le passe, bref, toute la sympathie d’une bonne vieille intrigue d’aventure à l’ancienne. La 3D est un petit miracle et permet de retrouver fidèlement les personnages légendaires qui nous accompagnent depuis tant d’années, et à qui on souhaite d’être loin de leur dernière croisade. »

Nock: « Quand un film joue à ce point la carte de la référence à de grands films de la pop culture (toute ressemblance avec un aventurier à chapeau est tout à fait fortuite), c’est difficile de savoir où s’arrête l’hommage et où commence le plagiat. Est-ce que j’ai passé un bon moment ? Dans l’ensemble, oui. Est-ce que c’est « mon » Lupin ? Clairement non. Après, pour être honnête, j’ai eu très peur que le film soit une tentative d’origin-story de Lupin, ce qui serait pour moi la pire idée possible et j’ai été soulagé de constater que ce n’est pas le cas. Au contraire, j’ai bien aimé l’idée d’ancrer le récit dans les années 1960, après la série de 2018 hyper contemporaine, afin d’ajouter au côté intemporel du personnage, ce qui fait toujours plaisir. Pour ajouter un petit mot sur la technique, et qui pourrait se rapporter à un autre film de la sélection (Aya, en l’occurrence), je trouve cette 3D un peu déstabilisante en l’état. Je ne peux pas m’empêcher de trouver que les personnages ont un rendu « pâte à modeler » et je me dis que le film pourrait peut-être miser à fond là-dessus en proposant un rendu plus haché, à la Spider-verse, pour donner une illusion de stop-motion qui pourrait être intéressante. »

Mfire: « Une merveille d’animation 3D, c’est sublime et ça bouge bien, dommage que le scénario soit très classique. »

3^e – Sound! Euphonium: Chikai no Finale

Réalisateur : Tatsuya Ishihara
Studio : Kyoto Animation

esteban82: « Alors oui, Chikai non Finale n’est pas premier… Est-ce parce que le film est en dessous de la série ? Il souffre de la comparaison avec Liz et l’oiseau bleu ? Sans doute mais comme je l’indiquais l’année dernière lors du commentaire sur Liz, ce n’est pas un mauvais film, c’est même un bon film. C’est ce qui était faisable en 1h40 à la place d’une saison « qui n’existe pas » de 13 épisodes. Et pour raconter les 3/4 des deux livres de la seconde saison (Liz, c’est le 1/4 restant). Et en même temps, une saison aurait aussi des inconvénients avec des risques de répétitions des présentations de début d’année (le choix des instruments, les premiers entraînements…). Donc à la fin on a un film qui évite cela mais a le défaut logique opposé : une sensation de « trop vite » par certains moments. Mais avec des moments forts et l’apothéose de Liz et l’oiseau bleu en version concert.

Une merveille pour les oreilles et pour les yeux tellement cette scène est magnifique. »

YamaKyu: « Wait, Euphonium toujours pas premier ?! Fichtre. Espérons qu’il y aura une  diffusion en France un jour ! 

Bon. J’avais beau savoir être en manque de Euphonium, et que mater Chikai no  Finale allait me mettre dans tous mes états (spoiler : mon cerveau a été en ébullition), j’en reste pas moins super secoué par ce film. 

Je dis pas que le film n’aurait pas pu être mieux, car en vérité je pense qu’il y a un  enjeu ou deux qui ont été abordés un peu bizarrement, ou des choses (pas  inintéressantes) qui sortaient un peu de nulle part. Mais c’était relativement  secondaire. Et au-delà de ça Chikai no Finale a un rythme et une narration que j’aimerai vraiment voir plus souvent dans les films qui s’inscrivent dans ce genre de contexte (suite d’un anime, qui introduit un nouveau perso). Ou p’t’être que je  mate pas assez de films d’animation de ce genre là aussi. Excusez-moi, je m’égare.  

Je chéris encore ces 1h45, et je continuerai de les chérir longtemps. Kumiko a toujours été un personnage super intéressant, et en tant que 2e année elle fait un mentor résolument fort (très sympa de voir comment elle prend sur elle pour  remplir ce rôle pleinement). Ça me fume de me dire à quel point elle a muri depuis  le début, et la perspective de la voir grandir davantage pendant sa 3e année est  extrêmement enthousiasmante. Et c’est pas seulement elle. Hazuki, Midori,  Yuuko, Shuichi, *N*a*t*s*u*k*i*, et j’en passe et des meilleures… tant de  personnages qui ont été l’objet de beaucoup de développement jusqu’à présent, et  dont on a parfois découvert de nouvelles facettes dans le film dans leurs  intéractions ! 

Et je parle même pas du nouveau cast ! La fanfare du lycée Kitauji est depuis le  début résolument riche en personnalités marquantes ; on pourrait se dire qu’avec  cette nouvelle année qui commence on perd des figures charismatiques  importantes comme Asuka ou Haruka (c’est le cas), mais on y gagne des  nouveaux persos. Chikai no Finale est pas mal centré sur Kanade Hisaishi, une  première année (à la personnalité bien trempée), et propose des enjeux qui font  écho à des problématiques abordées précédemment dans la série, comme pour  « conclure » sur ces thématiques. Mais le film ne s’arrête pas là et ouvre d’autres  problématiques qui vont sans doute être développés pendant la 3e-et dernière année de Kumiko (nouveau film ? nouvelle saison ? je crois que rien n’est  confirmé) au lycée Kitauji, et au sein de cette fanfare qui déborde de vie et de  détermination. Il y a plusieurs nouveaux personnages pour lesquels des graines ont été semées, et qui n’attendent que d’être développés.

ENFIN BREF. Pour moi ça a été une gemme ce film.  

La 3e année de Kumiko s’annonce fantastique (si seulement Natsuki pouvait redoubler ceci dit, chui pas prêt à la laisser partir) et c’est peu de dire que j’ai extrêmement hâte d’y être. On ne mérite vraiment pas Kyoto Animation, et toutes  les personnes qui ont travaillé sur l’adaptation de Hibike! Euphonium depuis la S1 en 2015. 

KITAUJI FIGHTO !!!! »

Svleaf: « Toute une année précipitée dans un impitoyable format d’un peu moins de deux heures ne pouvait forcément pas avoir la même force que les deux premières saisons. Avec encore en tête le souvenir de Liz, les qualités certaines de Chikai no Finale pédalent derrière leurs comparaisons en essayant de développer trop de choses en trop peu de temps. Un nouveau personnage vient bousculer les acquis, Kumiko reste passionnante à suivre, l’histoire, bien qu’éparpillée, garde sa cohérence et la bande-son son excellence, mais derrière l’étincelle de génie a l’air un peu terne. Avec joie, on dira que Chikai no Finale est un bon film, et avec une petite moue, que c’est juste un bon film. »

2^e – Made in Abyss: L’Aurore de l’âme des profondeurs

Réalisateur : Masayuki Kojima
Studio : Kinema citrus.

Mathxxl: « Le film Made in Abyss, c’est à la fois le meilleur et le pire de la licence. On se serait bien passé des blagues pédophiles et sexuelles pour « détendre » l’atmosphère, ça ne fonctionne juste pas, et l’arc qui est adapté va plus loin que tout qui avait été fait précédemment en termes de glauque et de choses dérangeantes.
Mais à côté de ça, ce voyage dans l’Abysse et toujours aussi prenant. Je pense que c’est un film qui gagne beaucoup à être vu au cinéma, parce que les musiques donnent véritablement un côté majestueux aux lieux qui tout de suite nous emportent dans l’univers du film.
Bondold est aussi un personnage assez incroyable. C’est certainement la pire ordure qu’on ait croisé dans toute l’œuvre, et pourtant c’est un personnage très charismatique voire hypnotisant.
Ce n’est clairement pas un film fait pour tout le monde. Ceux qui n’étaient pas à l’aise avec les parties les plus dérangeantes de l’anime seront laissés sur le carreau (et ça se comprend parfaitement), mais pour les autres c’est une incroyable plongée au cœur de l’enfer qui ne laisse ni les personnages ni le spectateur indemnes. »

esteban82: « Dans la suite logique de la première saison, le film a toutes les qualités de la série : son émotion, son histoire passionnante et cependant très malaisante, des personnages attachants et d’une grande justesse. Et porté par une excellente musique comme toujours.  »

1^er – Fate/stay night: Heaven’s Feel III. spring song

Réalisateur : Tomonori Sudô
Studio : ufotable

esteban82: « La conclusion de la route sans doute la plus marquante de Stay night. Si le film est sans doute un chouia en deçà du second, c’est une excellente conclusion à cette excellente trilogie. Avec une bande originale toujours aussi marquante et une scène de baston parmi les plus impressionnantes de l’animation japonaise ! »

Mathxxl: « Quelle claque.
Sans rire, je pense qu’un film ne m’avait pas autant marqué depuis quelques années.
Sping song est sans aucun doute le meilleur film de la trilogie, et ça tient à pas mal de choses. On peut d’abord souligner l’incroyable travail d’animation de la part d’Ufotable, le film est très propre tout le temps, dans n’importe quelle scène même les plus banales et lorsqu’il décolle il décolle vraiment. Le combat de Medusa contre Saber Alter est peut-être le plus fou que j’ai pu voir, aussi bien au niveau de la mise en scène que de l’animation.
De façon générale, le film est parsemé de scènes marquantes. Parfois c’est juste la mise en scène qui rend des moments simples plus importants, mais beaucoup de scènes restent en mémoire, tant et si bien qu’il me serait presque impossible d’en faire la liste ici sans raconter tout le film ! Chaque personnage a l’occasion de briller dans une scène, que ce soit une confrontation ou une scène touchante (je pense particulièrement à Illya).
C’est aussi un plaisir pour les amateurs de lore Type Moon ! Le film profite de quelques caméos de têtes plus ou moins connues, et c’est toujours un plaisir de voir ces personnages dont on sait peu de choses.
Mais ce qui m’a particulièrement plus dans le film, qui est construit pendant toute la trilogie, c’est la réflexion sur la Justice. Pour moi, Heaven’s Feel est la continuité logique de Zéro au niveau de sa thématique et de ses messages, à tel point que j’ai du mal à croire que le roman original est sorti après le VN. HF questionne le dilemme du personnage qui doit choisir entre sauver le monde et sauver un être cher, et c’est une thématique que je trouve finalement peu étudiée alors qu’elle est assez commune dans la fiction. De ce fait, Spring Song est une incroyable conclusion à presque 10 ans de Fate par Ufotable, et ça c’est beau.
Alors quand retentissent les premières notes de Haru wa Yuku, on porte un regard satisfait sur tout le chemin parcouru, et on se laisse emporter par les dernières notes de Fate/Stay Night… »

 

 

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Meilleur animé de 2020 : c’est le moment pour le jury d’élire LA série animée. Celle qui, pour lui, est celle qui a le plus compté en 2020.

 

5^e – Kakushigoto

Réalisateur : Yûta Murano
Studio : Ajiado

esteban82: « Une belle histoire tranche de vie alternant comédie et émotion de manière réussie avec une technique « simple » (du moins qui le semble) mais parfaite au service de l’anime. »

Nock: « Kakushigoto est une série qui m’a beaucoup ému. Elle m’a fait rire aussi, indéniablement, mais je la retiens surtout pour son aspect moins comique. Chaque semaine, je commençais l’épisode en rigolant et le finissait en étant mal. Les phases « futures » sont superbes, mais mettent terriblement le seum, tout en entretenant le mystère « qu’est-il arrivé à Kakushi ? » D’autant plus que le duo de personnages est hyper touchant et que la série sait très bien comment basculer du comique à la mélancolie et inversement, de telle sorte que Kakushi qui apparaît au départ comme un rigolo et un original se révèle peu à peu un personnage que je trouve particulièrement triste : il y a toujours le moment où l’on comprend ce qui lui passe par la tête et ce qui nous apparaissait alors comme une bonne vanne prend un tout autre sens. Après, ce serait malhonnête de totalement balayer la dimension comique de la série, qui sait aussi être très drôle, grâce à sa galerie de tordus, dans le plus pur style de Kôji Kumeta, mais pour moi Kakushigoto restera avant tout la belle histoire d’un père qui veut faire de son mieux pour sa fille »

4^e – Great Pretender

Réalisateur : Hiro Kaburagi
Studio : WIT Studio

Svleaf: « L’explosion visuelle, les décors somptueux et le plaisir des mensonges et de l’escroquerie excusent sans peine un cast un peu tiède et des facilités narratives un peu visibles. On retiendra que Great Pretender est une série pleine de jazz dansant, de couleurs pop, de millions de dollars, de bonne humeur, de drames et de Freddie Mercury, dont le seul vrai défaut est peut-être juste de ne pas être Lupin. »

 

3^e – Jujutsu Kaisen

Réalisateur : Sung Hoo Park
Studio : MAPPA

Svleaf: « Avec des décennies d’héritage de codes et de tropes, nos chers monomythes au sang bouillant souffrent bien souvent de leur étiquette quand il s’agit de convaincre tout le monde. Reste alors à faire les choses différemment pour se différencier… à moins que ça ne soit absolument pas nécessaire…?

Drôle d’énergumène, Jujutsu Kaisen n’a pas grand-chose de neuf à proposer mais il va vite, il bouge bien, il est beau, il est rigolo et absolument addictif. Imparable chimère entre une pizza, un burger et une raclette, Jujutsu donne l’impression de regarder Yuyu Hakusho, Naruto et Bleach en même temps… Qu’est-ce qu’on peut souhaiter de plus ? »

Aloices: « C’était l’anime de l’année pour moi, non seulement parce que l’anime est incroyable en soi, mais en plus parce qu’il donne vraiment envie d’aller checker le manga par la suite, qui est vraiment un excellent shonen un peu plus gritty que la moyenne. »

 

2^e – Keep Your Hands Off Eizouken!

Réalisateur : Masaaki Yuasa
Studio : Science Saru

esteban82: « La bonne surprise de l’année pour moi, n’étant pas très fan à la base des œuvres de Yuusa vu auparavant (je n’ai gardé que très peu de souvenirs de Lou et l’Île aux sirènes et j’ai aimé sans plus Night Is Short, Walk On Girl). Une technique au top, une esthétique particulière mais qui colle bien à l’esprit de la série, un côté didactique parfaitement géré. Une réussite. »

Svleaf: « Extraordinaire vulgarisation d’un milieu aux rouages finalement assez obscurs, Eizouken couvre toutes les facettes de l’animation, de l’inspiration au travail et du commanditaire au public. À la petite échelle d’un club et à travers ses excellentes héroïnes, il parvient à nous en mettre plein les yeux tout en nous expliquant comment il le fait. On en ressort riche d’anecdotes et encore un peu plus amoureux de l’animation. »

1^er – Kaguya-sama: Love is War S2

Réalisateur : Mamoru Hatakeyama
Studio : A-1 PICTURES

esteban82: « Une saison 2 supérieure à une saison 1 qui était déjà excellente, qui la surpasse pourtant dans tous les domaines (technique, émotion, humour), pas une surprise de la voir 1ère cette année (faut dire qu’avec l’ogre Kimetsu no Yaiba non présent cette année, ça lui laissait le champ libre en plus). »

Amo: « Après une saison 1 magistrale, l’équipe aurait pu se reposer sur les lauriers pour adapter la suite… et ce n’est pas le cas ! Le manga gagne en profondeur donc l’animé en fait de même, rajoutant plein d’idées chouettes pour maintenir un rythme finement étudié. C’est toujours drôle, et ça parvient à nouveau à toucher les cordes sensibles avec justesse quand nécessaire. Un résultât magistral pour une comédie qui a toujours été plus que ça. »

 

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Note: ne sont classés que les animés cités par au moins deux jurés différents.

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Coup de cœur du jury : c’est déjà la fin, mais voici la cerise sur le gâteau : chaque membre du jury a choisi SON animé de l’année, celui qui était vraiment très intéressant, celui pour lequel il a le plus de tendresse.

 

Keep Your Hands Off Eizouken!

Réalisateur : Masaaki Yuasa
Studio : Science Saru

Kmeuh: « L’épisode 4 où les filles projettent leur -magnifique- film pour l’ouverture du festival, il est allé droit dans mon kokoro (pour ceux qui me connaissent un peu, le rapprochement avec une autre œuvre est assez évident ahah). »

Mfire: « Une ode à l’animation, qui arrive à parfaitement expliquer le fonctionnement d’un studio en transposant ça a un club de lycée, dans un lycée et une ville à l’architecture particulièrement étrange. »

 

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Note: le prix de « coup de coeur du jury » n’est pas calculé selon les mêmes critères. Au lieu de faire un top 5, chaque membre du juré devait choisir un seul animé de 2020 qu’il considérait comme « coup de coeur. »

 

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Merci du coup de votre lecture ! Vous avez pu constater que moins de jurés ont participés à l’écriture de commentaires que d’habitude, ce fut une année difficile pour un peu tout le monde mais on espère que l’an prochain on pourra reprendre sur le bon élan des années précédentes. Moi de mon côté, c’est juré: plus jamais je fais les Minorin et l’AMV Céleste en parallèle. Promis, juré, craché.

Sur ce, bonne journée à vous et stay cool !