Yuyushiki // Studio Kinema Citrus // Débuté en avril 2013 // Prévu pour 12 épisodes // Réalisateur : Komata Mikami
Le premier épisode est assez important dans ce genre de séries. Il doit permettre de caractériser les personnages tout en faisant suffisamment de gags pour donner envie au spectateur de continuer. De ce point de vue, Yuyushiki est assez efficace, vu qu’il présente les trois personnages principaux dès le début et de façon relativement claire.
Premier personnage, Yui. Elle est blonde, sa coiffure est rigolote, et elle est un peu gênée de sortir en portant l’uniforme scolaire. Ce sera donc la fille sérieuse.
Second personnage, Yuzuko. Elle a les cheveux roses et courts, une mèche folle qui bouge toute seule, et elle parle vite avec une voix agaçante. Ce sera donc l’hyperactive agaçante.
Troisième personnage, Yukari. Elle a les cheveux longs, la voix endormie et elle a l’air légérement handicapée sur le plan mental. Ce sera donc la Cloudcuckoolander.
Bon, l’air de rien, l’épisode a déjà commencé depuis trois minutes, et on a déjà le trio classique de ce genre d’animes. Il est temps d’envoyer l’opening…
… qui est totalement oubliable. Bref.
Nos trois héroïnes arrivent donc dans leur nouveau lycée, et chouette alors, heureuse coïncidence, elles se retrouvent dans la même classe !
Après la cérémonie d’ouverture, elles se dirigent donc vers leur salle de classe, passant devant toutes les affiches de promotion des clubs. Soudain, un élément différent attire leur attention : au milieu de tous les posters joliment décorés, une simple feuille blanche sans prétention attire leur regard.
Et là je vais l’affirmer : c’est cool, parce que c’est crédible. Je veux dire, aujourd’hui on est sans cesse sollicités par des tas d’affiches clinquantes, que ce soit de la pub ou la promotion d’un club ou d’une soirée universitaire. Du coup, on ne s’attarde pas dessus, alors qu’un truc simple et épuré attirera notre attention parce qu’il déparera (exemple des pubs Apple avec le fond blanc tout simple).
Et personnellement, j’aime bien quand, dans une série (anime ou pas), les réactions des personnages ont du sens et sont crédibles. Du coup, c’est un petit détail qui m’a bien plu. (:
Bref, les jeunes filles lisent donc l’affiche, qui fait la promotion d’un club de « Data Processing » qui compte actuellement zéro membres. Et là, encore une réaction normale : elles sont étonnées et oublient rapidement l’incident. Logique, vu que ce n’était absolument pas marquant ni intéressant.
Bon, ensuite s’enchaînent quelques gags que je ne vais pas détailler, mais qui sont plutôt sympathiques. Ils m’ont permis de m’habituer au chara-design un peu bizarre, qui s’explique par le fait que le réalisateur soit l’auteur du manga d’origine.
Les gags sont assez classiques et suivent le schéma habituel de ce genre d’animes : la fille agaçante et la fille rêveuse font ou disent des trucs débiles, et la fille sérieuse subit. Classique, certes, mais globalement efficace.
La deuxième moitié de l’épisode nous introduit la prof d’anglais des héroïnes, qui est un peu… euh…
Bref, à la fin de la journée, les trois jeunes filles vont pour quitter le lycée, quand elles croisent Prof Paumée qui quitte une salle, et leur explique qu’il s’agit de la salle du fameux club de « Data Processing » et leur propose de visiter. Elles se mettent alors à…
Enfin bref, à un moment la fille agaçante va ouvrir les rideaux, fixe le Soleil en lui criant qu’il est merveilleux, et… éternue. La réaction qui s’ensuit m’a fait me plonger dans des abîmes de réflexion :
Enfin bref, cet interlude a pour conséquence de lancer les jeunes filles à la recherche d’informations sur le Soleil. Là encore, le rapport avec notre expérience quotidienne est agréable : on est en train de glandouiller sur Internet, quand soudain on se pose une question idiote, on cherche des réponses, et de fil en aiguille on se retrouve à apprendre plein de faits inutiles.
L’épisode se conclut alors, tandis que les trois jeunes filles quittent le lycée, après avoir glandé pendant quelques heures sur Internet, commentant que c’était « comme une activité de club » (ce que je trouve assez ironique quand même). On a droit à un ending sympa sans être exceptionnel, et voilààààà. o/
Conclusion de l’épisode : À réserver à ceux qui apprécient les séries à la Azumanga Daioh, avec des personnages archétypes qui intéragissent de façon absurde et amusante. Dommage que les délires restent limités, certaines situations ont de bons potentiels mais sont sous-exploitées. ‘peut-être dû à un respect trop strict du manga d’origine.
En tout cas, je n’ai pas eu l’impression de m’être fait voler une demi-heure de ma vie, j’ai même passé un plutôt bon moment et ri devant certains gags, et c’est très clairement ce qu’il faut attendre de cette série. ^^
Plutôt que de comparer cette série à Azumanga Daioh, que je n’ai pas vu mais dont je crois qu’elle met vachement l’accent sur des situations purement débiles à la Nichijou, je comparerai plutôt à des choses comme A-Channel, ce genre de séries de tranches de vie un peu insignifiantes, pas forcément très drôles ni très prenantes.
C’est en tout cas l’avis que j’ai sur ce premier épisode. En toute logique, je suis donc parti pour regarder la série en entier…
Hm, je ne comparais pas cette série à Azumanga Daioh en terme de qualité, mais plutôt de genre de gags : les personnages ont tous des traits hyper-caractéristiques qui entraînent les gags (Ôsaka, Sakaki qui aime les choses mignonnes, Tomo qui est lourdingue…). Nichijou est beaucoup plus gratuit et joue beaucoup sur l’aspect visuel pour exagérer à mort et provoquer le rire (la scène du combat entre le proviseur et le cerf est vraiment unique et ne se retrouverait pas dans Azumanga Daioh, par exemple).
J’aurais plutôt dû rapprocher Yuyushiki de Kill me Baby dans le même genre, avec les mêmes archétypes (agaçante-sérieuse-paumée) et une animation minimaliste. Mais comme je ne sais pas si c’est connu, j’ai préféré citer une référence du genre. o/
Après oui, c’est pas exceptionnel, mais ça se laisse regarder. C’est sans prétention, et si on n’en attend pas plus que vingt minutes de gags légers, on passe un bon moment. ^^
Personnellement cet épisode m’a ennuyé à mourir.
Autant que A-channel à su me divertir un minimum (et qu’elle posséda un des meilleur générique de 2011).
Pas mauvais, je ne suis pas allergique aux tranches de vie pures, mais là, j’ai du mal à voir qu’il s’est passé 20 min.
Mais bon, un club de lurkage et de googlisme, pourquoi pas~