Hé, ils ont fait quoi la saison dernière Madhouse, je me rappelle plus?
Photo Kano?
Ah. Heu.
Non partez pas je vous jure cette fois-ci c’est pas mal.
Kamisama no Inai Nichiyoubi // Madhouse // Débuté en juillet 2013 // 13 épisodes (?) // Réalisateur : Yuuji Kumazawa (Oda Nobuna no Yabou)
Kamisama no Inai Nichiyoubi (abrévié KamiNai) est à la base, un light novel. « Encore un? » Oui, encore un. Je n’en avais jamais réellement entendu parler, alors j’ai googlé ça vite fait et les couvertures des novels étaient jolies (je connaissais pas l’artiste, mais voilà c’est joli tout plein), je me suis dit « pourquoi pas tester ça? ». Après je me suis rendue compte que c’était diffusé via Niconico Channel, c’est à dire le même spot que Red Data Girl la saison dernière. J’ai tout de suite été un peu plus sceptique, avant de laisser mes doutes de côté et de me lancer dedans. Je reprends ici le système Amo (tu devrais penser à mettre un copyright dessus, Amo), parce que merde il est super pratique.
…comment ça il faut que je m’occupe de DS2A? Il y a un anime de DS2? J’étais pas au courant.
BAM. Premier plan de l’épisode, et ça fait plaisir aux yeux. Les vingt-cinq minutes s’ouvrent littéralement là dessus et putain ce que c’est beau. Pour dire la vérité, ça me rappelle beaucoup Tasogare Otome x Amnesia au niveau des couleurs et de l’ambiance, avec cette impression de crépuscule constant qui donne de jolies couleurs chaudes. Tout rend mieux avec des jolies couleurs chaudes.
Nous sommes rapidement introduits à une gentille gamine qui apparemment veut matraquer un bishie à grands coups de pelle? Et qui soudainement se prend un coup de pied dans la figure (la joie) et BAM FLASHBACK.
La gamine en question s’appelle Ai, et a perdu sa mère lorsqu’elle avait 7 ans. Les villageois ne lui donnent même pas le temps de pleurer correctement et lui annoncent qu’elle doit reprendre le boulot de sa mère, l’ancienne fossoyeuse. Bam, cash, comme ça. Encore la joie. Je trouve ça pas délicat pour un sou mais elle a pas l’air de s’en plaindre.
Au premier essai, l’OP ne m’avait pas réellement marqué (la qualité affreuse de la vidéo n’ayant pas aidé), mais en le re-regardant je me suis trouvé une certaine affection pour celui-ci. Non, pas seulement parce que le bishie se la joue membre du SEES. Déjà parce qu’il comporte lui aussi ces tons assez chaleureux, et également parce que c’est Kitamura Eri qui le chante et j’adore sa voix (quand elle n’est pas super aiguë) (je te regarde fixement Yui).
En parlant de Yui (l’autre Yui, celle avec la guitare) (merde les deux ont une guitare) (heu, celle qui n’a pas une voix suraïgue) (…ok j’abandonne, celle de K-ON!), le cast de doubleurs est également excellent, avec des pointures telles que Toyosaki Aki (qui double l’héroïne donc), mais également Namikawa Daisuke (Narukami Yu de Persona 4), Imai Asami (Makise Kurisu de Steins;Gate), Noto Mamiko (Enma Ai de Jigoku Shoujo) ou Uchiyama Kouki (Roxas de Kingdom Hearts ou Natsuki de tsuritama)
…ne me regardez pas comme ça vous commencez à me connaître vous savez qu’Uchiyama est mon soft spot personnel et que c’est évidemment pour lui que j’étais motivée à regarder cet anime. #PlotTwist
Et apparemment, ma référence à Persona est justifiée parce que – devinez quoi – Dieu est impliqué. L’anime reprend donc le mythe (si je peux appeler ça un mythe) de la création du monde en sept jours, mais avec un joli plot twist à la fin: Dieu a abandonné le monde, laissant ainsi les morts potentiels à l’état de zombies. Plus ou moins. Vivant mais mort comme dit De Palmas. Y’a de la joie. C’est là que les fossoyeurs entrent en jeu, car ils sont les seuls à pouvoir permettre à ces gens de reposer en paix, en leur creusant des tombes. C’est donc un posté respecté et important – enfin ça c’est si la moitié du village prenait Ai au sérieux et ne s’en occupaient pas comme d’un animal de compagnie.
Ça ne fait que dix minutes et la narration semble ramer un petit peu. Fort heureusement c’est après avoir creusé ses 47 tombes que le plot twist va tomber sur la gueule de notre adorable fossoyeuse, qui va retourner dans son village et croiser la route du bishie au cheveux blancs de l’opening, qui porte le nom de Humpnie Hambert – le même que celui du père d’Ai. La gamine va donc immédiatement s’accrocher à lui. Evidemment grossière erreur, vous connaissez la règle sur les bishies aux cheveux blancs, je me trompe? Humpnie n’est effectivement pas son père et qu’il a flingué la moitié de son hameau qui est à présent rempli de morts-vivants. Il va ensuite en profiter pour lui détruire à peu près tout ce en quoi elle croyait en l’espace de quelques minutes, ainsi que lui retirer la seule chose qui la rendait un minimum heureuse (soit son travail de fossoyeuse), tout ceci après lui avoir fait enterré tout son village. Exploitons des mineurs et rabaissons-les, ouais!
Conclusion, le premier épisode de KamiNai est, à ma grande surprise, très bien, avec du scenery porn bien comme il faut, des designs bien réalisés, même si le scénario soit un peu lent à démarrer (mais là encore, il ne s’agit que du premier épisode) et que la fin est un peu confuse de par ses plot twists qui pleuvent un peu partout. Sans être complètement sous le charme, KamiNai reste un anime très sympathique – reste à savoir si les épisodes qui vont suivre vont rester à la hauteur, ou s’écraser durement au sol. Ou en dessous du sol.
Hé, regardez, j’ai fait une vanne.
Madhouse ils ont fait Chihayafuru il y a deux saisons et l’année dernière, et Hunter x Hunter qui dure depuis 2011 avec une qualité qui n’a jamais baissée.
Donc je ne te permets pas de dire du mal de Madhouse =<
Aaaah pardon je je suis désolée j’avais complètement oublié Chihayafuru mais en général Madhouse fait vraiment des bons trucs c’est juste que.
Photo Kano.
C’est vrai que Photo Kano…
Mais bon, ça aurait pu être pire, ils auraient pu bosser sur le nouveau Ro-Kyu-Bu =’D
Seems gay. En fait, on le sait pas encore, mais c’est le remake caché de Tasogare Otome X Amnesia en tant qu’Otome-Game !