Néanmoins, vous connaissez peut-être une règle classique en matière de visionnage d’anime qui est la règle des 3 épisodes, à savoir que l’on laisse à une série les 3 premiers épisodes pour savoir si oui ou non nous devrions la continuer. Après un début moyen mais pas forcement catastrophique, je laissais à Hyperdimension Neptunia une chance de se rattraper avec cette règle.
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Fuck les formules de politesses et les euphémismes. Appelons un chat un chat et un anime de merde un anime de merde… Et Hyperdimension Neptunia est dans une catégorie encore plus précise d’anime de merde : l’ anime fan-service. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on nous en fait bouffer…
/!\ ATTENTION /!\ : La suite de cet article est classé NSFW. Rien de choquant ou de dégoutant mais évitez de le lire en public, les images montrent beaucoup.
Hyperdimension Neptunia – The Animation // David Production (InuxBoku SS, Ben-to, Jojo’s Bizzare Adventure 2012) // Débuté en juillet 2013 // Prévu en 12 épisodes // Adaptation des 3 jeux vidéos Hyperdimension Neptunia // Réalisateur: Mukai Masahiro
Allez, commençons déjà par résumé le principe de l’anime : Dans le monde de Gamindustri, 4 déesses que sont Purple Heart, Black Heart, White Heart et Green Heart se sont autrefois battu pour la Share Energy, énergie nécessaire pour diriger leurs pays et qui correspond en quelque sorte à la foi qu’ont les habitants en leur déesse. Après une période de conflit, ces 4 déesses décident de signer un traité de paix et d’augmenter la Share Energy de leur pays respectif par d’autres moyens, tel que le commerce ou le développement de son pays.
C’est donc sur cet introduction que s’ouvre le 1er épisode de Neptunia. Simple ? En fait, les 4 déesses sus-cités représente, pour ceux ne le sachant pas, les consoles respectives de Sega, Sony, Nintendo et Microsoft… Même Si Sega n’existe plus aujourd’hui mais apparemment on s’en fout, c’est qu’un détail. Les noms des pays sont d’ailleurs Planeptune, Lastation, Lowee et Leanbox. Tiens donc, ça me paraît familier ces noms. Et au passage, les noms des déesses sus-mentionnés sont en fait leurs noms lorsqu’elles sont transformés pour se battre et pour paraître devant les citoyens. Dans leurs formes normales, elles s’appellent juste Neptune, Noire, Blanc et Vert. Notre belle langue inspire de nombreux noms, dommage que ce soit toujours les mêmes qui reviennent… Ajoutez à cela des personnages secondaires du nom de Compa, IF, Histoire ainsi que Nepgear, Uni et Rom&Ram, soeurs respectives de Neptune et Noire et Blanc pour les deux dernières et vous avez le casting des héroïnes des 3 épisodes. Et encore, hormis Rom et Ram, tout ce beau monde apparaît durant les 10 premières minutes du première épisode et nous est balancé dessus sans plus d’explications. Alors, cela vous paraît toujours simple ?
C’est hélas le premier défaut de l’anime : il est destiné aux gens connaissant la série, ce qui fait qu’un spectateur lambda arrivant dedans et se disant « Tiens, une série où les héroïnes représentent des marques de consoles, ça peut être cool. » va être vite paumé et se demander qu’est-ce-qu’il regarde et surtout quel intérêt il y a à regarder cela.
Car c’est là le 2e défaut : le plot se résume pour le moment à « Neptune se la coule douce et du coup, la Share Energy de son pays diminue. Celle-ci va donc avec sa soeur et ses amis voir les autres déesses pour apprendre à bien diriger un pays mais même avec les autres déesses, elle ne fout rien. » Si encore cela amenait des choses intéressantes…
Seul les fans, là encore, pourront trouver des points intéressants en rapport avec les jeux de bases. Mais sinon, il ne se passe concrètement rien qui fait avancer l’histoire principale. Ha si, des méchants sont apparu dans l’ombre pour dire « Nous sommes méchants~ » à la fin de l’épisode 1 et actuellement, ils détiennent les 4 déesses pris au piège à la fin de l’épisode 3. Mais bon, la petite soeur de Neptune est arrivée et ça fait 3 épisodes qu’on nous dit qu’elle ne peut pas encore se transformer comme sa grande soeur… Qui veut parier sur le plot du 4e épisode ?
Je me permets d’ailleurs une aparté sur l’épisode 2 : Neptunia, Noire et leurs petites soeurs vont cette fois dans Lowee pour voir Blanc. Manque de bol, celle-ci est un peu occupé actuellement avec Vert pour les accueillir convenablement. Celle-ci vont donc avec Rom et Ram (petites soeurs jumelles de Blanc, je le rappelle) dans un parc d’attraction. Rom et Ram se font enlever par un monstre à la langue énorme et qui adore les petites filles. Les filles vont donc tenter de la sauver pendant que Blanc finit ses affaires. Finalement, Blanc arrive, fout une rouste au monstre et son complice et demande pardon à ses soeurs pour avoir été froide et une si mauvaise grande soeur
…..Et je me suis royalement fait chier durant cet épisode ! C’est la première fois depuis des lustres que je ne prenais pas plaisir à regarder quelque chose et que je suppliais l’épisode de se terminer. L’humour ne faisait pas rire, Blanc était détestable du début jusqu’à la fin (et c’est pas la « révélation » du « En fait je travaillais sur un truc pour nos 4 pays » qui peut arranger ça) et tout ce que l’épisode nous montrait était inutile. MAIS VRAIMENT INUTILE ! CET EPISODE ETAIT A CHIER !!!
« Et les combats ? » me direz-vous… Quels combats ? Les héroïnes se transforment, déglingent le méchant en 30 secondes et basta. A moins que vous parliez du combat de l’épisode 1 ou Neptune et Nepgear affrontent des slimes de Dragon Quest et où ceux-ci sont tellement nombreux qu’elles se font assaillir et engluer de tous les cotés~
Bon sang ! Même dans l’épisode 3, où pourtant le combat commence durant le dernier quart de l’épisode, celui-ci se résume à :
- Les robots ennemis tirent à coté des déesses
- Les 4 filles transformés détruisent les robots des méchants
- Les méchants prennent au piège les héroïnes avec des câbles.
- ???
- PROFIT !
Et oui, les combats dans Hyperdimension Neptunia ne servent qu’à une chose, un seul aspect sur lequel se basait déjà les jeux et qui ici ruine l’anime dans son ensemble : le fan-service. Les combats ne sont là que pour montrer les transformations des héroïnes. L’humour n’est là que pour faire plaisir aux fans du jeu qui peuvent voir leurs héroïnes dans un anime. Et le reste… Je vous laisse juger par vous même.
OUI, CE FAN-SERVICE EST ABUSÉ !!!!!!!!!!!
Le seul aspect vraiment positif de l’anime, c’est la qualité d’animation. Les couleurs sont belles, les dessins sont détaillés, les séquences de transformations flattent allègrement la rétine. Bref, les graphismes dégomment sa maman et c’est beau… De la merde magnifiquement dessiné et animé. Mais voilà, c’est vraiment actuellement la seule chose dont l’anime peut se vanter et malheureusement, l’animation ne fait pas tout et cet épisode 2 restera pour moi comme l’un des pires épisodes que j’ai maté ces dernières années.
Conclusion ? Fuyez. Fuyez cet anime aussi loin que possible. Même si le concept est attirant, ce n’est qu’un réservoir à fan-service, donnant envie d’aller se pendre… Ou bien d’aller supplier David Production de reprendre les Jojo’s Bizarre Adventure, ça au moins, c’était long mais c’était bon. Hyperdimension Neptunia quant à lui n’est réservé qu’aux fans de la série pour leur offrir encore plus de fan-service que les jeux de bases. Et ne tentez pas d’y jouer car pour le coup, ce sera l’overdose de fan-service assuré.
Ahaha, la frustration de voir un brouillon disparaitre et les 3 h passées dessus avec. Ca peut se régler, je t’enverrai la solution par mail, ça peut servir.
Du reste, le premier épisode m’a suffit. Fan-service. Caca. Héroïne insupportable. Caca. Personnages minables. Caca. Bref, un anime de merde.