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Episodes précedents: 1
Bon fin de la pause, la saison d’automne va bientôt arriver et il faut se remettre dans le rythme de l’écriture à forts enjeux. Donc, allez, au pif total, et si on se posait trente secondes pour discuter du dernier épisode de Watamote ?
Bon discuter est peut-être pas le bon verbe: je vais juste pointer du doigt des trucs comme d’habitude.
Et puis comme on commence à être super habitué à tout ce malaise, en fait, ça se trouve, je vais pointer des trucs super lambdas en fait. Ce qui serait décevant.
Note: la saison d’automne commence dans quinze jours ! N’hésitez pas à me contacter si un premier épisode de cette saison vous intéresse.
Watashi ga Motenai no wa Dou Kangaetemo Omaera ga Warui! // Studio Silver Link // Prévu pour 12 épisodes // Débuté cet été // Réalisateur: Oonuma Shin (Baka To Test to Shoukanjuu, Kokoro Connect, C3)
BIEN: Les têtes à Tomoko
Ce qu’on retiendra sans doute le plus de Watamote, en plus du malaise et du sentiment de culpabilité que la série va créer chez les gens ultra introvertis qui la regarderont, c’est la capacité assez ahurissante de Tomoko à pouvoir tordre son visage et faire toutes les grimaces du monde. En plus de pouvoir prendre toutes les voix du monde. Mais ça c’est un autre sujet et dieu sait que Izumi Kitta (qui est super mignonne en vrai) est foutrement douée sur ce rôle.
Enfin bref le scénario de l’épisode c’est le bon vieux festival culturel. Je peux vous confesser un truc ? Putain que ça manque en France ce genre d’idée. Et pourtant l’interêt y est juste énorme: forcer les classes et les clubs à organiser eux-mêmes tout un festival, mettre les élèves au centre des responsabilités et du processus d’organisation. Non seulement c’est sans doute extrêmement fun à faire et à assister mais en plus les élèves y ont tout à y gagner niveau apprentissage. Apprendre à organiser une grosse machine, gérer un budget, une équipe, des tâches, un fonctionnement sur place. En gros ce qu’on fait dans le milieu associatif mais cette fois ci obligatoire pour tout le monde. Je me demande si on y gagnerait pas à pomper le système japonais au moins sur cette idée là. Je dis « au moins » parce que le système de clubs ça a été mon fantasme pendant toute mes années lycée.
Mais bon du coup j’avais le droit qu’au cours facultatif de Théâtre. C’était déjà bien.
Mais pardon je divague.
…: COMMENT ELLE FAIT.
Tomoko se fout dans des situations toujours plus abusées dont on se questionne réellement COMMENT elle y arrive. Mais le pire c’est que le malaise Tomokien se déroule toujours de la même façon:
– Elle souhaite éviter de faire des efforts pour faire une activité ou pour s’intégrer socialement (ici, elle veut glander tout le long de l’organisation de l’activité de sa classe mais veut éviter de passer pour une fille qui en fout pas une.)
– Elle monte un plan inutilement compliqué et qui ne fonctionne même pas théoriquement pour pouvoir continuer à éviter tous les efforts (ici, elle doit découper des papiers donc elle décide de les couper très lentement et d’aller aux toilettes tous les dix papiers coupés alors qu’elle doit en faire genre 400.)
– Le plan foire parce qu’il le devait (ici, deux mecs viennent l’aider.)
– Du coup il se passe n’importe quoi derrière (elle se coupe avec le cutter, veut se cacher, va à l’infirmerie, percute quelqu’un, fout du sang partout sur les papiers que la personne transporte et à l’air débile dans le processus.)
C’est VRAIMENT DUR. C’est comme si le dieu du Karma était derrière elle en permanence juste pour lui en retirer. TOUT LE TEMPS.
BIEN: La pique gratos
mais
PAS BIEN: TSUMUGI BRUNE, PARDON ?
C’est pas la première fois que Watamote se fout de la gueule de K-On et d’Haruhi, très loin de là. Par contre c’est, je crois, la première fois que les deux se font vanner à vingt secondes d’intervalles. Ah c’est pas facile d’être un studio qui éjacule de l’argent, ça crée des haters.
Non par contre j’attire l’attention sur le troisième screen. Dans ce fantasme, Tomoko est Azunyan (ce qui est logique vu que Azunyan est la moins cool des cinq) et les quatre filles passent leur temps à dire du mal d’elle derrière son dos. Enfin « du mal » parce qu’on reste dans Watamote: même dans ses fantasmes, quand des gens disent du mal du Tomoko ils disent des choses gentilles quand même ce qui est très bizarre quant à la façon dont Tomoko se représente (elle semble incapable d’haïr ou de penser que les autres gens pensent vraiment à mal. Ce qui est très bizarre et étrangement philantrope, bref.)
Du coup sur le screen on a une parodie des quatre fille. ET TSUMUGI BRUNE.
CA MARCHE PAS.
VTFECR SILVER LINK.
ON TOUCHE PAS A MUGI COMME CA.
(Vtfecr = va te faire enculer avec des clous rouillés)
PAS BIEN: Du vomi, du malaise, du baratinage.
Ah la première journée de la fête culturelle est Watamote dans sa splendeur: Tomoko vit une journée de merde à cause de son incapacité à sociabiliser, du coup elle vomi parce que la pauvre est le seul personnage de l’histoire de l’animation à japonaise à avoir une bile et en plus elle continue à mentir au seul personnage qui lui est amical de toute la journée. SUPER TOMOKO ON ADORE TES AVENTURES.
Néanmoins j’ai adoré la scène du concert avec ce petit lampion rouge désynchronisé par rapport aux autres. C’est le genre de petit effet de style très simple mais très efficace. Silver Link a vraiment une tendance à faire des bonnes choses avec un budget ridicule, c’est top.
BIEN: La présidente du festival
Ce qui est terrible dans Watamote c’est de voir à quel point Tomoko se met dans sa propre merde toute seule parce que c’est une série ou tous les personnages qui ne sont pas Tomoko sont dépeints comme anormalement gentils. Sérieusement. Enlevez Tomoko et vous avez la série avec tous les plus beaux Bisounours de l’animation japonaise. Même K-On y’a plus de cynisme et de vitriol. C’est pour ça que Watamote est super malaise: Tomoko en chie pour se lier socialement à des personnages d’un altruisme quasiment extraordinaire ET EN PLUS elle chie sur eux en permanence. D’ou le décalage total et incompréhensible. Dans la vraie vie, Tomoko serait vraiment mise à l’écart de sa classe, victime d’une centaine de rumeurs et sans doute harcelée par les racailles de la classe qui passeraient leur temps à les vanner de manière gratuite et volontairement blessante juste parce que c’est drôle pour eux.
La présidente du festival est donc un de ces personnages super sympa de plus dans une longue galerie mais elle, elle est vraiment encore plus super sympa que les autres.
(En plus elle est doublée par la même doubleuse que Kafuka Fuuka <3.)
(Ce qui colle bien à un personnage qui est une Kafuka premier degré.)
BIEN: Slut-chan
Yuu <3.
Doublée par Hanazawa Kana, gentille et belle comme un coeur.
Même si surnommée Slut-chan par le fandom parce que Tomoko passe son temps à la considérer comme sa biatch. Et, putain, j’adore ce surnom à la con malgré son coté indubitablement sexiste.
Enfin bref, Yuu <3.
Hanazawa <3.
PAS BIEN: Ce moment bizarre ou Tomoko devient de plus en plus obsédée sexuellement par sa meilleure (et seule) pote.
Je suis pas sûr que ce développement soit très malin ni très souhaitable. Le personnage de Tomoko est déjà suffisamment détestable comme ça alors on va pas en plus lui rajouter des défauts pourtant typiquement masculins comme une lourdeur et une perversion constante. Pas que je sois opposé à un pairing TomoSlut mais je trouve pas les blagues sur ce sujet particulièrement fines ou particulièrement adaptées à l’esprit comique de la série.
Enfin chacun ses goûts lol
Bien: AWWWWW.
Tomoko est triste, elle s’est rendue compte que sa journée était meh et qu’elle a perdu un temps précieux de sa jeunesse alors la présidente du festival vient vers elle déguiser en peluche pour lui donner un ballon.
C’EST TROP MIGNON.
SUPER BIEN: AWWWWWWWWWWW.
AWWWWWWWWWWWWWWWWWW ELLE LUI FAIT UN CALIN <3.
La série pourrait se conclure sur cette scène en fait: à quoi bon faire un douzième épisode alors que finalement ça cristalise un peu tout ce que le spectacteur veut offrir à Tomoko ? UN BON VIEUX CALIN. Et là parfait, la série se retient de tout humour, juste une petite dose émotionnelle suffisante. Pas de larmes, pas de rires, juste un coeur un peu réchauffé.
Fuck, se faire réchauffer le coeur par Watamote.
CONCLUSION DE L’EPISODE: 14/20
Toujours rien à reprocher. Tellement mieux que le manga d’origine, c’est vraiment fou.
Le pseudo-pairing Tomoko X Yui est plutôt logique.
Je doute que ce soit du pur fan-service étant donné le ton général de l’anime/manga, ou même que ce soit un « truc en plus » pour faire détester Tomoko, mais c’est justement parce-que Tomoko est comme ça qu’elle fantasme sur Yui.
Yui étant le seul être humain qu’elle a le droit d’approcher et qui lui offre un peu de contact physique et amical.
Elle est tout simplement en manque de skinship. Ce qui ce traduit chez elle par un attachement physique aussi extrême que le personnage.
Tomoko pourrait tout autant fantasmer sur son frère par exemple par ce même procédé. Mais sur Yui c’est plus simple.
Je ne peux pas croire que tu as oublié cette banane au chocolat :’D (Parce que oui, Tomoko aime Slut-chan, mais elle aime aussi les bananes au chocolat)
La banane à Tomoko, et cette FRAME D’UNE SECONDE ISSU D’UN HENTAI.
J’ai pas osé relever :’D.
LA BOUCHE QUI FAIT UN V. VOUS MÊME VOUS SAVEZ.
Côté fanboy de merde : « C’est Fuura Kafuka et pas Fuuka Kafuka » <3 Désolé.
Je ne trouve pas la doubleuse de Tomoko très mignonne mais par contre la présidente du festival en plus d'être super cool est également super mignonne. Mais vraiment. <3
Cet épisode était quand même très très cool dans l'ensemble et c'est un de ceux où l'on voit le plus les bons côtés de Tomoko (mais oui elle en a) et ça fait du bien pour une fois.