Super Sonico The Animation 01 – Gotta go fast !

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En 1996, le studio Pierrot, en association avec SEGA, réalise deux OAV de 30 minutes chacun basé sur la licence Sonic. C’était plutôt sympa, pas trop mal réalisé, peu de personnage de l’univers Sonic, mais l’esprit des jeux étaient respectés. Bref, regardez les.

Du coup, j’étais donc tout content en voyant dans les plannings de la saison d’Hiver un Super Sonic The Animation. Je n’avais rien lu à ce sujet, mais je partais pleins d’espoir parce qu’un nouvel anime Sonic en 2014, tout en HD et tout, qu’est-ce que ça doit claquer …!

…Ah merde. Effectivement. Je viens de voir qu’il y avait un O dans le titre. C’est Super SonicO, et non Super Sonic. My bad, je me suis emballé pour rien. Oubliez donc tout ce que je viens de dire, rien à voir avec le hérisson cher à mon coeur. Mais qui sait ? Peut être que malgré la ressemblance au niveau du titre, tomberais-je sur une bonne surprise, puisqu’étant en plus totalement vierge de toute information la concernant ? Un univers dès plus sympathiques, un héros ou une héroïne charismatique, bien entouré(e), aux dialogues croustillants-croquants ?

Super Sonico: The Animation, c’est donc l’histoire de la vie de tous les jours d’une nana aux cheveux roses, à gros sein, avec un casque audio vissé sur les oreilles, non-stop. Oui, la réalité, ça fait mal.

Super Sonico: The Animation // Studio : White Fox // Débuté en Janvier 2014 // Nombre d’épisode inconnus // Réalisateur : Kawamura Kenichi

Parce que la vie de mascotte, c'est trop dur, il fallait bien 4 réveils pour daigner à se lever.

Parce que la vie de mascotte, c’est trop dur, il fallait bien 4 réveils pour daigner à se lever.

Pour replacer un peu le contexte de la série, comprendre un peu son existence, voilà les grandes lignes: Nitroplus fait des visual novel (Saya No Uta, pour n’en citer qu’un), s’est crée une mascotte trop kawai qui en plus fait de la musique virtuelle, et décide en 2014 de sortir un anime qui lui est dédiée. Absence de background à l’origine oblige, ils ont donc tapé dans la tranche de vie, avec une héroïne que tout le monde aime par dessus tout, parce qu’elle est trop kawai, bis. Fun fact: Si je me réfère à Wikipedia, Sonico est apparue aux yeux du monde dans un festival de musique appelé NITRO SUPER SONIC 2006. Il faut croire que vu la qualité de l’anime qui va être chroniqué ici, la médiocrité était inscrite dans ses gênes virtuels. La boucle est bouclée, comme on dit. Allons-y.

Sonico fait un bon gros dodo après sans doute une longue nuit pleine de folie. Accompagné de ses amis les (5) chats, c’est qu’elle peine à se lever la miss. Les chats ont beau la poker de toutes leurs petites forces trop mimi, elle réagit à peine. En même temps, quelle idée de dormir avec un casque sur la tête.

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S’en suit alors une faille temporelle. De la tranche de vie dans sa plus simple expression, mais de telle façon qu’elle a paru interminable. Pourtant, ça n’a duré quoi, même pas deux minutes en tout ? Mais tellement deux minutes de vide, à regarder l’écran en se demandant à nouveau pourquoi j’ai regardé ça. Une Sonico qui se lève enfin, qui nourrit ses chatons, qui continue d’émerger tranquillou dans son appartement vide, tout en se préparant son petit déjeuner et en souhaitant un bon appétit à sa fenêtre grande ouverte. Presque pas un bruit, pas une musique pour accompagner ce petit moment de vie; l’anime joue la carte de la simplicité. Le remplissage à son meilleur.

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Quand soudain, elle percute qu’elle est en retard, parce que dis donc jeune fille, ça ne serait pas l’heure d’aller à l’école ? Encore un grand classique since 1835. Et paf, sans prévenir, une musique d’Animal Crossing en fond sonore pendant que Sonico se prépare en vitesse. Là, ça me parle.

Après avoir dit au revoir à ses chats et ses meubles, la belle Sonico chevaucha donc son fidèle pédalier et s’élança alors dans la rue en direction de son école bien aimée. Bien évidemment, la première de ses péripéties arrive en vitesse, signe d’une journée bien fofolle en prévision ! Sans crier gare, une mystérieuse loli, à la vue de Sonico, ne peut s’empêcher de foncer tête baissée vers elle, alors que cette dernière venait d’enclencher la seconde pour arriver fissa à l’heure. Bien heureusement, skill de freinage aidant, l’incident fût évité !

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… Mais blague à part, on commence déjà à taper dans le genre de scène qui m’horripile déjà bien trop. Comme si on ne l’avait pas déjà assez bien compris, Sonico n’est pas super fût-fût à tendance niaise à mort. Désolé de ressortir ce cliché de la japanim’ comme si je voulais cracher bêtement sur la production, mais dans le cas présent, c’est vraiment ça. Une application bête et méchante (parce que bon, j’imagine que ça doit avoir son public) du cliché, avec cette fille un peu nunuche qui, ici avec le coup de la loli fourbe, s’excuse automatiquement de façon pas du tout naturel, exagéré à mort et horripilante de l’avoir brusqué. Le pire, c’est que la loli a voulu se jeter sous les roues de son vélo juste… pour lui dire bonjour. Ni plus, ni moins. Une fois la chose faite, agrémenté de quelques excuses, chacun est reparti de son côté. S’il fallait concevoir une Suicide-Tan, je propose ce personnage sans problème.

Des sourires qui en disent longs

Des sourires qui en disent longs

On comprend vite par la scène suivante que tout le quartier adore (forcément !) Sonico, avec un grand sourire à chaque fois qu’elle passe. On en profite alors aussi pour caser le générique en fond sonore tout en suivant Sonico jusqu’à la fac. Le cahier des charges a le mérite d’être respecté à la lettre. Arrivant à la fac, Sonico file rejoindre sa classe en voyant qu’elle n’était pas si à la bourre que ça (Pourquoi avoir tant paniqué alors ?). Elle ouvre la porte, soulagée, et constate… que la salle est vide. Et là, fin de l’épisode sur un terrible plot twist. Que deviendra-t-elle sans ses cours ? On verra donc ça au prochain épi…

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Ah non, merde, désolé. Pour le coup, j’avais réellement cru pendant 1,2 secondes que l’épisode était terminé à cause du coup du copyright et de la musique qui s’arrêtait en même temps. Ca aurait presque pu être crédible en plus. Puis j’ai regardé le temps passé jusque là: 5min12. Merde. Encore 18min et 27 secondes. Mais promis, on va accélérer, le meilleur est encore à venir.

Sonico est donc un peu tête en l’air, et s’est juste trompée de salle. Ca arrive. Une fois dans la bonne, elle retrouve ses copines et discute avec de ses retards accumulés, que c’est trop dur la vie de se lever à l’heure et se souvient de ces moments un peu gênants où le prof ne cessait de se foutre de sa gueule à ce propos.

Dat as... Wait, je viens de tilter: elle a une putain de queue de chat ?! Je. Quoi ?

Dat as… Wait, je viens de tilter: elle a une putain de queue de chat ?! Je. Quoi ?

Tout ceci me rappelle les heures les plus sombres de mon histoire, j’avais presque de l’empathie pour l’héroïne. Heureusement, la production s’est rapidement chargée d’expédier tout ça et de passer au plus important: Sonico va finir en maillot en bain. Comment ? Suivez le guide.

Après les cours, nos amies discutent de la suite de cette journée bien spéciale. Gâteaux en chambre 3 étoiles d’un côté, Sonico préfère de son côté délaisser ses amies pour aller bosser, un petit boulot d’étudiant pour arrondir les fins de mois difficiles. Classique après tout. Et oui, je sais que vous avez vite compris comment ça va finir.

Vous aussi, réservez un hôtel pour aller manger des gâteaux, c'est la nouvelle tendance 2014

Vous aussi, réservez un hôtel pour aller manger des gâteaux, c’est la nouvelle tendance 2014

Sonico part donc dans un étrange studio y rejoindre une amie et deux mecs un poil louche pour… une séance de shooting. Des photos quoi. Sonico est mannequin. Bon, pourquoi pas, elle a 18 ans, elle fait ce qu’elle veut après tout. Mais pour le coup, c’est sa première fois avec ce studio. Seront-ils doux avec elle ? Quel genre de photo vont-ils lui faire faire ? (Enfin, jusqu’à quel niveau ?)

Parce qu'en plus, elle s'appelle réellement Super Sonico en entier ? Ca doit claquer sur le permis de conduire n'empêche. Sauf en cas d'excès de vitesse, la belle ironie.

Voilà qui doit claquer sur le permis de conduire n’empêche. Sauf en cas d’excès de vitesse, j’imagine.

Sonico, malgré sa première fois, garde la foi et sa pèche habituelle et inépuisable pour cette séance. On lui explique alors que c’est pour un magasine qui cherche une hôtesse pour poser avec divers objets qui font partie de leur rubrique « Cadeau ». Après tout, pourquoi pas aussi dans le fond, il faut bien savoir mettre en valeur des lots attrayants par une belle jeune femme, c’est le petit bonus qui fait toujours mouche et nous pousse à tenter notre chance !… Non ?

Sonico part donc se changer pour enfiler une tenue plus adéquate et la séquence shooting peut donc commencer. C’est un peu là aussi que l’anime tombe encore plus bas que bas. Déjà que ça partait mal avec une héroïne jolie mais un peu teubé sur les bords, il a fallu rajouter par dessus tout ça (Et c’était déjà pas mal), une bonne couche de fan service bien gras. Je sais bien que ce n’est pas facile de transformer une bête mascotte en véritable protagoniste intéressant d’une bonne histoire, mais fallait-il vraiment la réduire à ça ?Des gros seins, des cheveux roses et une attitude pleine de mièvrerie ?

Bon après, je vais pas mentir, j’en attendais pas forcément quelque chose de la série et c’est plus pour la science que j’ai cliqué sur Lecture; mais j’espérais quand même qu’elle ferait un léger effort pour pas être trop honteuse. Une bête tranche de vie comme il en existe des tonnes, mais sans le gras autour.

Trêve de bavardage, revenons-en au plot, parce que ça bouge enfin. Pour la peine, quelques screens qui résument bien cette séquence:

Des sourires qui en disent longs: Act 2

Des sourires qui en disent longs: Act 2

Sans. Déconner.

Sans. Déconner.

Une très belle paire de fesses, accompagné d'une fille, que demander de plus ?

Une très belle paire de fesses, accompagné d’une fille, que demander de plus ?

Dans le monde de Sonico, les 3DS ont une paire de sein. Enfin, je crois, mais je ne vois que ça. Et vous, qu'en pensez-vous ?

Dans le monde de Sonico, les 3DS ont une paire de sein. Enfin, je crois, mais je ne vois que ça.
Et vous, qu’en pensez-vous ? 

Effectivement, je n'avais pas vu la Wii U sous cet angle. Combien pour ce bundle ?

Effectivement, je n’avais pas vu la Wii U sous cet angle. Combien pour ce bundle ?

Ceci n'est pas un anime sur le cyclisme

Ceci n’est pas un anime sur le cyclisme

Après cette intense mais étrange séance photo (Sonico n’a pas l’air de se poser de question sur l’aspect louche de tout ça ?), les gérants du studio semblent en vouloir plus, toujours plus. Quoi, voir une fille fraichement majeure en maillot de bain n’était pas suffisant ? Ils lui proposent donc quelque chose de… plus osé. Un maillot, toujours, mais apparemment plus sexy, sous prétexte que la société actuelle en demande toujours plus. Justement, oseront-ils en arriver jusque là ? Sonico fini par le mettre dans son coin, avant d’enfiler un peignoir puisqu’encore hésitante à se montrer. Le suspense est à son comble.

Et paf, soudainement, un nouveau personnage apparait de nulle part. Pas une fille, pas un homme classique, mais… quelqu’un de masqué. Kitamura de son petit nom est le manager de Sonico, pour lui éviter de faire n’importe quoi. Un peu tard, non ? Et cerise sur le gâteau, sans aucune raison (si ce n’est faire des réactions rigolotes mais en fait non aux mecs du studio), le masque qu’il porte (donc déjà, pourquoi un masque ?) est… un masque de démon typiquement japonais, avec des cheveux en forme de flamme (??). Peut être pour un futur développement scénaristique ? Nous ne le saurons probablement jamais.

Because ? No reason !

Because ? No reason !

Notre manager fait comprendre qu’il faudrait peut être arrêter les conneries et que Sonico devrait partir faire quelque chose de plus intelligent. Bien évidemment, sentant la scène au studio se terminer, il fallait une conclusion à la hauteur, avec un soupçon de troll par la même occasion: le peignoir finit par accidentellement glisser, laissant se dévoiler le précieux  maillot… une poignée de secondes pour le spectateur. On a à peine le temps de voir quelque chose de vaaaaguement rose et remplis de paillette qu’on change de plan. Déçu, ils n’auront même pas assumé jusqu’au bout ! Une Sonico toute embarrassée quand même, les meubles sont sauvés.

Des sourires qui en disent longs: Final Rush

Des sourires qui en disent longs: Final Rush

Allez, dernière ligne droite. Notre héroïne part donc ensuite… aider brièvement sa mère grand dans son restaurant. Ouais, comme ça. Comme d’hab, on commence à bien cerner le schéma du truc: l’occasion de voir Sonico avec son petit tablier tout choupi entouré de vieux joueurs de baseball un brin pervers, au regard affûté mais lubrique quand même. Heureusement, la décence fait que la scène s’expédie très vite et que Sonico reçoit un coup de fil d’une de ses amis qui veut la voir de suite pour… faire un peu de musique, parce qu’elle fait partie d’un groupe. Ahhhh, ouiiiii, le paypaaaaaal, on se souvient enfin qu’à la base, elle faisait partie d’un truc musical. J’ai failli attendre.

Toujours des tenues bien choisies, en toute circonstance

Toujours des tenues bien choisies, en toute circonstance

Je ne sais pas si on a atteint le vrai point de départ de la série (parlera-t-elle vraiment de musique teintée de tranche de vie ?), mais, à 2/3 minutes de la fin, elle semble enfin planter une simili-trame. De tranche de vie, hein. Mais au moins, avec ces minutes salvatrices, on arrive enfin à comprendre un peu plus dans quoi l’anime va nous embarquer. J’ai pas non plus dit que ça deviendrait intéressant, mais fallait le signaler, pour le principe.

Donc nous voilà à suivre la discussion entre les 3 filles du groupe, leur envie d’enregistrer un nouveau morceau fraîchement écrit; le tout pour finir l’épisode sur cet enregistrement, pour lancer subtilement l’ending. Le clap final. Le soulagement. Vous pouvez circuler, il n’y a plus rien à voir.

Et en plus, ça finit sur une séance en 3D. Définitivement, non.

Et en plus, ça finit sur une séance en 3D. Définitivement, non.

Bref, vous l’aurez compris, on a affaire à une belle merdasse, pardonnez l’expression. Pas grand chose à retenir, à en tirer – Allez, si ce n’est que c’est assez joli visuellement, j’en conviens – mais est-ce vraiment étonnant au final ? C’était l’insta-drop de la saison, obviously.

rank E

Un commentaire sur “Super Sonico The Animation 01 – Gotta go fast !

  1. Amo dit :

    Putain, j’ai droppé l’épisode 1 genre à la dixième minute.

    Au moins Imocho j’ai TENU jusqu’au bout du premier.

    Je pense que c’est clairement la daubasse de l’année :’D.

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