[avatar user= »Antoine Peyralout » size= »original » align= »left » /] Glasslip a été en quelque sorte l’un des phénomènes de cet été. Cet anime n’avait pas forcément grand chose pour lui de base (un anime annoncé peu de temps avant la saison d’été avec un synopsis assez flou), du coup on pouvait imaginer un peu n’importe quoi sur la direction que l’anime prendrait.
Mais, je doute que quiconque ait pu anticiper les événements des 12 premiers épisodes. Maintenant que l’anime est décrit comme l’un des pires jamais produits, on va essayer de voir si la fin vaut le coup, si elle arrive à conclure l’histoire de manière cohérente, et essayer de comprendre pourquoi Glasslip.
Glasslip // Studio PA Works // Été 2014 // 13 épisodes // Réalisateur : Nishimura Junji (réalisateur de True Tears, Fuujin Monogatari ou encore Dog Days Dash) // Anime licencié par Crunchyroll
Le résumé de l’épisode va être assez condensé, vu que, à l’image des ses derniers épisodes, il ne se passe pas grand chose pendant une bonne moitié d’épisode. Profitez donc des screenshots.
On arrive enfin à la moitié de l’épisode. Une nouvelle rencontre entre Touko et Davide. Peut-être la rencontre finale, celle qui va nous permettre de tout comprendre.
Haha.
Bon. Un rappel que je n’ai pas signalé : le soir, il y a une pluie d’étoiles filantes. Oui, c’est important pour la suite de l’histoire. Touko explique donc à Davide tout ce qu’il s’est passé dans l’épisode 12, c’est-à-dire les feux d’artifice en hiver et le fait que personne ne la connaissait.
Mais surtout, nous avons l’explication des fragments du futur (même si le nom, selon Kakeru, n’est pas le mieux choisi pour décrire le phénomène). Mais il faut s’accrocher.
Touko : « Ce n’était pas l’avenir, mais quelque chose qui ne s’est pas encore produit, bien qu’inéluctable. Tiens ? Ce n’est pas la même chose ? »
Davide : « A ton avis, le sens est différent ? »
Touko : « Probablement pas. »
Davide : « Dans ce cas, c’est sûrement pas la même chose. »
Oui. Voilà. Va analyser ce genre de discussions après. Donc, je n’ai toujours aucune idée de ce que sont les fragments du futur / les visions qu’ont ces deux personnages.
Mais tout va bien. Touko avoue qu’elle voulait voir Davide. Davide avoue qu’il voulait voir Touko. Et paf, ça fait des chocapics. Ils sont aussi contents de s’être rencontrés, bref ça ressemble étrangement à une scène de séparation toute mignonne et sympa.
Mais. Scène surréaliste en approche. La pluie d’étoiles filantes n’allait sans doute pas pouvoir être vue vu qu’il y a trop de nuages. Heureusement, Touko a rapporté des… perles (?) en verre. Le rapport ? Et bien, voici ce qu’il se passe :
MAIS, tout cela n’était qu’une vision partagée par Davide et Touko. Cependant, on constate par la suite que les autres personnages de la série (Yuki, Yanagi, Hiro, Sachi et la Fukami family) voient dans le ciel ce qui semble être la pluie d’étoiles filantes… Ou ont-ils la même vision que Touko et Davide ? Je pencherais plus sur la deuxième solution. Même si les deux solutions n’ont pas réellement de sens. Ce n’est qu’un détail avec ce qui nous attend par la suite.
Car on passe du coq à l’âne (c’est le cas de le dire), car la scène suivante est une scène en plein jour (le lendemain ? quelques jours plus tard ? on ne sait pas), où on revoit Touko dessiner ses poules. Et discuter avec Yuki sur les noms des poules. Et ouais, plot twist : Jonathan est la seule poule qui n’a pas un nom de philosophe. Putain.
L’épilogue de la série montre simplement tout les personnages et leurs activités habituelles. Yuki et Yanagi courent ensemble et cela fait bien rager les collégiennes nageuses. Sachi et Hiro regardent des oiseaux, et Sachi nous rappelle bien qu’elle est bisexuelle. Puis, c’est la rentrée et ils vont tous à l’école.
L’anime aurait pu s’arrêter là-dessus, mais un dernier élément d’histoire vient se rajouter à la fin. On voit en effet un plan de la maison de Davide sans la tente, mais avec son père présent dans la maison. En outre, Touko en regardant le soleil a une nouvelle « vision », où elle entend la voix de Davide. Elle se retourne.
Et l’anime se termine là-dessus.
La fin de l’anime soulève du coup pas mal de questions. Est-ce que Kakeru a disparu ? Est-ce que Kakeru a toujours existé ? L’anime sous-entend, au vu de cette épisode (vu ce qu’a dit Yanagi à Kakeru dans le café et les espèces d’adieu entre lui et Touko), que Kakeru aurait tout simplement disparu. Mais qu’il a tout de même existé durant cet été, étant donné qu’on voit la marque de la tente où il dormait.
Son nom ou son existence n’ont pas été évoqués une seule fois durant l’épilogue. Par contre, les différents personnages évoquent le fait qu’ils ont changé durant cet été (surtout Touko).
L’autre question importante, une fois qu’on prend en considération tout cela, c’est pourquoi ? Cela tombe bien, je vais répondre à cette question juste en-dessous.
Glasslip – Mon avis personnel sur la série
Par où commencer ?
Je vais déjà poser un peu le contexte de la réception de l’anime. Sur MyAnimeList (qui n’est pas une référence ultime, loin s’en faut, mais cela reste représentatif d’une partie des gens qui ont visionné l’anime), l’anime se situe dans ces eaux-là au niveau du Top des séries TV. C’est-à-dire, pour donner l’idée, pas loin d’être l’une des pires séries TV non-courtes de l’histoire de la japanim’. Au moins, à l’heure où j’écris ces lignes, il devance encore Momo Kyun Sword, mais pour combien de temps ?
Pour être honnête, je trouve ça plutôt exagéré. Même si la série est, dans l’ensemble, assez mauvaise.
Je n’ai malheureusement pas eu le courage de me refaire la série pour comprendre toutes les subtilités du scénario (j’ai quand même du revoir quelques fois ce dernier épisode histoire de comprendre ce qu’il y avait à comprendre). C’est pour cela qu’encore aujourd’hui, je ne sais pas si la série est juste incompréhensible, ou si c’est juste une série qui s’est ratée au niveau de ses symbolismes mis tout au long de la série.
Kakeru (ou Davide comme je l’ai appelé quasiment tout le temps lors de cette review) est la grande question de cette anime, que je n’arrive pas à répondre. Pourquoi vit-il dans une tente ? Pourquoi connait-il l’existence des fragments du futur ? Pourquoi voit-il triple ? Pourquoi est-il parti ? Qui est-il, tout simplement ? La question que j’ai laissé en plan à la fin de la review, je ne peux aussi pas y répondre. Kakeru est une énigme pour moi, et j’ai l’impression que l’anime ne donne pas vraiment d’éléments pour pouvoir le comprendre. Il a entraîné dans sa chute Touko. Je ne sais pas trop quoi dire sur elle, par contre. Je n’ai pas trop compris son développement, sur pourquoi elle est tombée sous les charmes de Kakeru, sur son insupportable « EEEEEEEEH? », etc. L’anime s’est principalement concentré sur ces deux personnages, et c’est la principale raison de pourquoi je trouve l’anime raté.
Car, à côté de cela, il y a tout les autres personnages secondaires. Dans les légendes j’ai parlé de la soeur de Touko qui était le seul bon personnage de la série, c’était légèrement accentué. J’ai trouvé le développement des quatre autres personnages de la série plutôt décent. En effet, il n’y avait pas vraiment d’intrigue « fantastique » entre eux, et ça donne à l’arrivée un résultat à la fois sous-exploité, peu original, mais loin d’être catastrophique. Je mettrais une mention bien au personnage de Sachi qui aurait mérité d’être encore plus exposée qu’elle ne pouvait l’être dans l’anime (la scène de double confession, bien qu’attendue, était quand même cool). Les trois autres personnages ne sortent pas réellement de l’ordinaire, hormis quelques scènes toujours inexplicables qui font le « charme » de cette série (oui, Yanagi à poil, je pense souvent à toi).
D’un point de vue technique, pour une série de PA Works, c’est moyen. Je passe les images fixes avec les trames qui est un effet qu’on aime ou on aime pas (moi ça ne m’a pas dérangé), mais j’ai été loin d’être bluffé par l’animation ou les décors. Surtout lorsqu’on ressort de Nagi no Asukara qui était lui techniquement sublime. Je n’ai rien à signaler de particulier sur la musique, à part qu’ils aiment la musique classique, ce qui donne un nouveau point commun entre cet anime et Mars of Destruction.
A l’arrivée, il est difficile pour moi de conseiller cet anime à quiconque, sauf aux personnes qui ont à tout pris l’envie de regarder tout les animes de PA Works. Dans son genre, vous pourrez trouver bien mieux, que ce soit du même studio (Tari Tari, Nagi no Asukara), ou ailleurs (rien que cette saison, Blue Spring Ride par exemple).
Ça ne va pas forcément changer ton avis sur la série et il y a encore beaucoup de questions qui demeurent, mais cette analyse permet quand même de comprendre beaucoup d’éléments et certaines intentions de l’anime :
https://www.reddit.com/r/anime/comments/2hfo2a/spoilers_glasslip_episode_13_final_discussion/ckses23
Beaucoup de symboles et de métaphores filées dans cet anime, sûrement trop et dont le côté surréaliste dénote avec le type tranche de vie mais il ne méritait pas une telle détestation.
Merci pour ce lien. En effet, je ne doute pas que l’anime ait un sens. L’analyse est plutôt intéressante par ailleurs.
Je ne pense pas aussi qu’il mérite d’être autant détesté, mais comment en vouloir aux gens ? PA Works reste un gros studio et l’anime reste en deçà de quasiment toutes leurs œuvres, en plus d’être difficilement compréhensible.
Slt , perso j’ai bien apprécié le résumé du dernier épisode qui m’a ouvert un peu plus l’esprit sur l’avenir des personnages,mais on pourrait prendre en compte que peut être David est parti avec sa mère comme elle lui avait proposé sachant qu’il est majeur comme l’a dit son père . La série était d’après moi sympa jusqu’à l’épisode 12 qui m’a embrouillé et le 13 qui m’a laisser sur ma laissé dégouté par le peu d’info .
Mais j’ai apprécié le point que tu a présenté quand la mère de l’héroïne présente ses vision si faiblement qu’on pourrait croire à une blague se qui rend d’après moi les observateurs de la séries en incompréhension et pour ma par un peu déçue.