Jeu Vidéo

366 jours de JV ~ 2023/2024

Les années commencent à suivre et à se ressembler, donc pour signaler la fin de l’été voilà le bon vieux bilan jeu vidéo de l’année scolaire écoulée. 12 jeux pour 12 mois, vous commencez à bien connaître une formule désormais bien installée depuis seize ans. L’an dernier j’étais content: je m’étais repassionné pour le jeu vidéo après une année 2022 un peu terne, et j’avais pris le temps de jouer à des bons jeux, qui m’ont tous rappelés mon attachement à ce médium.

Bon bah désolé de vous apprendre que la vie est un cycle: ce bilan est certainement un des plus tristes que j’ai eu à faire. Pas beaucoup de jeux qui m’ont vraiment plu, voire même quelques déceptions, et à partir du printemps beaucoup de jeux surtout joués dans le but de me vider l’esprit au maximum. Rien de très ambitieux, peu d’expériences vraiment marquantes et toujours une incroyable incapacité à se passionner pour des histoires vidéoludiques, cherchant avant tout des expériences de jeu qui me fasse réfléchir le moins possible. Manque d’énergie, manque de temps, manque d’envie: les raisons sont nombreuses et toutes aussi pathétiques les unes que les autres.

Ce bilan 2023/2024 est donc très triste, pas très enthousiasmant, un peu négatif. En espérant que je retrouve un peu quelques étincelles de passion et que je retrouve des expériences qui me plaisent ces prochains mois. Mais eh, quelques bons trucs quand même donc, allez, bonne lecture malgré tout… 😢


Septembre 2023

Vampire Survivors

Donc oui, je parlais d’une année passée principalement à chercher dans l’expérience jeu vidéo une volonté de me vider le cerveau au maximum. Et quoi de mieux pour commencer que Vampire Survivors, un des jeux offrant clairement une des expériences de lavage de cerveau le plus optimisé qu’il puisse être ? Récupérer des items, tuer des ennemis, monter ses statistiques, tester les différents personnages, tester les différentes fusions d’armes, voir son score monter, sa puissance exploser à chaque minute, voir de manière très concrète et très rapide la moindre des évolutions qu’on sélectionne lors des montées de niveau. Y’a plein de couleurs, y’a plein de mouvement, et quand on arrive en fin de partie à tuer littéralement 300 monstres à la seconde, dans une débauche d’explosions et de lumières, la satisfaction est immédiate.

C’est un jeu qui joue sur tous les phénomènes d’addiction possible et dont l’aspect qui a pu le plus me fasciner est celle de voir son petit personnage évoluer constamment. Quand on arrive à ce moment où le personnage est devenu surpuissant (et parfois même juste intuable), c’est seulement là que l’ennui commence à arriver – mais avant ça on a eu 20 à 30 minutes de construction de ce personnage, avec des choix à faire toutes les vingt/trente secondes. C’est ça qui est addictif: ce sentiment de construire son p’tit tueur de vampire, et d’essayer de planifier ses coups, avant de voir les résultats de ces stratégies se mettre en place de manière immédiatement plaisante.

J’y retourne régulièrement – à chaque nouvelle extension en fait. Je claque mes 2 balles trimestriels, j’y passe dix heures à tester les nouveautés et j’y retouche plus jusqu’à la suite. J’en reviens toujours pas de voir un jeu aussi simple et aussi primitif me passionner autant, mais c’est parce que fondamentalement c’est aussi un jeu qui me valorise en permanence, et qui se repose surtout sur des mécaniques bien huilées.

Flatter l’égo et m’offrir des lumières qui clignotent: le plaisir c’est quelque chose de simple, finalement.

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Dead Rising
  • 2009 – Project Gotham Racing 4
  • 2010 – F1 2010
  • 2011 – LA Noire
  • 2012 – Rock Band Blitz
  • 2013 – Grand Theft Auto V
  • 2014 – Dishonored
  • 2015 – Resident Evil 6
  • 2016 – Ace Attorney: Spirit of Justice
  • 2017 – DOOM (2016)
  • 2018 – Sword Art Online: Fatal Bullet
  • 2019 – Taiko no Tatsujin
  • 2020 – Crusader Kings III
  • 2021 – Ar Tonelico II: Melody of Metafalica
  • 2022 – Grand Theft Auto: San Andreas (Definitive Edition)


Octobre

Forza Motorsport

J’en attendais beaucoup et, euh, non, c’est pas bien. Enfin si c’est bien, mais c’est quand même très nul – attendez, je développe parce que là on se perd.

Déjà, je suis pas mal retombé ces derniers mois dans le monde des vidéos Youtube dédiées à Gran Turismo, et particulièrement à ceux des ères Playstation/Playstation 2. N’étant hélàs plus un gros joueur Sony, c’est une franchise que j’ai dû mettre de côté et à la place me contenter des Forza de chez Microsoft. Et autant j’apprécie les Horizon, autant les Motorsport m’ont toujours profondément gavés – à l’exception du 4. Pour une raison simple: c’est des jeux qui sont infoutus de me motiver à jouer. Parce qu’ils sont froids. L’exact inverse des Gran Turismo de mon adolescence qui faisaient tout pour célébrer l’automobile et t’inviter de manière ingénieuse à varier au maximum les expériences de pilotage, via des menus chiadés, un vrai sentiment de progression au sein de la mode carrière, un large choix de véhicules variés et des circuits à la personnalité extrêmement marquée.

Ce nouveau Forza Motorsport est extrêmement frustrant parce que y’a un vrai bon jeu dedans: la physique des véhicules est parfaite, les visuels sont superbes, ça se manie très bien, donc quand il s’agit de faire rouler son petit véhicule tout autour des tracés, c’est plaisant comme tout et c’est jamais un mauvais moment.

Mais le problème c’est le contenu et l’enrobage. Comme ses prédécesseurs, le mode carrière est une arrière-pensée, pauvre en terme de possibilités et faisant preuve d’une linéarité qui est extrêmement décourageante. Oh, t’aimes pas cette coupe dédiée aux muscles cars ? Et bah pas de chance frérot, t’es obligé de la faire pour passer à la suivante. Les compétitions sont en règle général très peu variées, et se déroulent sur les cinq mêmes circuits vu que de toute manière y’a pas un choix énorme de tracés. Le choix de véhicule est le même que les Forza précédents, avec ce focus sur l’automobile américaine qui emphase vraiment la nullité de ce marché, sachant que de toute façon peu importe les choix – un système d’expérience lié au véhicule force de toute manière le joueur a utiliser au maximum le même véhicule, décourageant toute forme de variété dans ce qu’on conduit. Les courses sont d’ailleurs interminables – au lancement du jeu, on nous imposait de faire trois tours de circuits avant même la course, sachant que celles-ci durent souvent au minimum une dizaine de minutes. Chaque course demandait donc qu’on y consacre environ une demie-heure et là non merci quoi.

Le contenu solo étant donc donc proprement inintéressant, incapable de mettre en valeur le contenu du jeu et incapable de nous inviter à l’explorer, on pourrait espérer que le multijoueur soit au niveau et… bon, bof. Encore une fois très peu de choix dans les épreuves proposées, et surtout trop de systèmes mal pensés. Entre autre les pénalités, extrêmement aléatoires, qui peuvent parfois vous punir d’avoir été victime d’un accrochage. C’est souvent injuste et souvent incapable d’empêcher les autres joueurs de se conduire comme des chauffards. Du coup c’est rapidement très frustrant, encore plus quand les développeurs sont incapables d’équilibrer les véhicules et qu’on se retrouve devant des compétitions où tout le monde a la même voiture réglée pareil parce que la seule à être vraiment compétitive.

Forza Motorsport c’est un jeu que j’attendais sincèrement et au final c’est du gâchis pur et dur. Ca continue d’avoir ce problème de personnalité que la franchise se traîne depuis ses débuts (même pire: ça l’exacerbe !), ça a un contenu qu’il n’est pas capable de bien exploiter et surtout rien n’est fait pour nous motiver à conduire des ptits véhicules sur des ptits circuits – ce qui est con parce que quand on roule, C’EST BIEN. Faut mieux se mettre en valeur, enfin !

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Persona 3 FES
  • 2009 – Bioshock
  • 2010 – Rock Band 3
  • 2011 – Driver San Francisco
  • 2012 – Just Cause 2
  • 2013 – Pokémon Y
  • 2014 – 999: 9 Doors, 9 Hours, 9 Persons
  • 2015 – Danganronpa: Another Episode
  • 2016 – WWE 2K16
  • 2017 – Danganronpa V3
  • 2018 – Forza Horizon 4
  • 2019 – The Outer Worlds
  • 2020 – Crash Bandicoot 4: It’s About Time
  • 2021 – Resident Evil 2 (2019)
  • 2022 – Yakuza 7: Like a Dragon


Novembre

Yohane the Parhelion: Blaze in the DEEPBLUE

Un jeu Love Live sur Xbox écoutez j’allais pas laisser passer ça !

Bon, en vrai c’est un petit Metroidvania qui se boucle en 7 heures grand maximum. Jamais très dur, jamais très challengeant, avec un 100% assez simple à atteindre car la carte est pas forcément gargantuesque. Il m’a fait un week-end grand maximum et en vrai je trouve que le prix que j’ai payé (20€) était ptet un peu trop.

Néanmoins c’était rigolo – l’aspect visuel en particulier, avec des sprites très expressifs, mettant bien en avant la personnalité assez fun de Yohane ou des différentes membres d’Aqours que tu peux invoquer. Les quelques dialogues sont très simplistes mais pas particulièrement désagréables, parfois même un peu rigolo. Deux/trois chansons sympas…

En bref, en pur jeu pour fans, j’ai vu pire, j’ai eu ce que je voulais sans devoir me forcer à jouer à une daubasse, c’est déjà un peu suffisant. Des Metroidvania à licence y’en a eu des meilleurs (Wonder Labyrinth pour Lodoss ou Touhou Luna Nights, par exemple) mais celui-ci est pas désagréable et semble même être un bon « premier » Metroidvania pour un public enfantin / pré-ado, ce qui me semble coller avec l’une des démographies que semblait viser la série Yohane the Parhelion au moment de son arrivée en anime.

Je crois qu’ils ont sortis une suite très récemment, je vais ptet y jeter un oeil afin de voir si ils ont pu utiliser ce premier jeu comme base et le développer pour le faire gagner un peu en profondeur, particulièrement sur tout ce qui exploration et challenge en terme de platforming. Je vais ptet juste attendre des soldes, par prudence !

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Smackdown vs RAW 2009
  • 2009 – Apollo Justice: Ace Attorney
  • 2010 – Ace Attorney Investigations: Miles Edgeworth
  • 2011 – Sonic Generations
  • 2012 – Sonic & Sega All-Stars Racing Transformed
  • 2013 – Phoenix Wright Ace Attorney: Dual Destinies
  • 2014 – Total Extreme Warfare 2013
  • 2015 – Undertale
  • 2016 – Pokémon Lune
  • 2017 – Momodora: Reverie Under The Moonlight
  • 2018 – Final Fantasy XV
  • 2019 – Pokémon Bouclier
  • 2020 – RingFit Adventure
  • 2021 – Grand Theft Auto The Trilogy: Definitive Edition
  • 2022 – Pentiment

Décembre

Final Fantasy Theathrythm Final Bar Line

Quand je disais que je cherchais des plaisirs simples dans le monde du jeu vidéo, en voilà la plus digne expression: taper des boutons et des flèches en rythme sur 400 des plus belles chansons Final Fantasy. Que demander de plus ? Au départ je ralais un peu parce qu’ils avaient retirés le mode donjon de la version 3DS qui fusionnait tous les titres issus de tous les jeux (et des DLC !) puis au bout de dix heures de jeu j’ai débloqué un mode secret qui refait plus ou moins ça donc du coup, vous l’aurez compris, j’ai été heureux.

Encore une fois, je vais pas dire des choses très profondes – c’est un jeu qui me détend immédiatement, et dans lequel je peux me lancer à 13h pour derrière lâcher la Switch que vers 20h, après avoir enfin tenue la promesse en me disant que la prochaine ça serait la dernière. En voyage c’est le jeu ultime pour accélérer le voyage en train, ça a été très efficace sur un Juvisy-Nantes de 4h. Si je repars au Japon l’année prochaine, croyez bien que dans l’avion la Switch elle va chauffer, surtout sur le mode infini. J’ai déjà hâte !

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Rock Band
  • 2009 – Halo 3
  • 2010 – BlazBlue Continuum Shift
  • 2011 – Mario Kart 7 & Umineko no Naku Koro Ni Chiru
  • 2012 – The Walking Dead
  • 2013 – Gran Turismo 6
  • 2014 – Hotline Miami
  • 2015 – Rock Band 4
  • 2016 – Final Fantasy Type-0 HD
  • 2017 – Forza Horizon 2
  • 2018 – Les Sims 4
  • 2019 – Hitman 2
  • 2020 – Yooka-Laylee and the Impossible Lair
  • 2021 – AI: The Somnium Files
  • 2022 – Tales of Vesperia: Definitive Edition


Janvier 2024

Cities Skylines II

Après Forza, temps d’être à nouveau deçu par un jeu dispo day one sur le Game Pass – en l’occurrence Cities Skylines II. Le lancement du jeu a été catastrophique – il exige de votre PC des standards techniques profondément irréalistes, tout ça pour un jeu qui offre un contenu assez rachitique (surtout si on le compare à dix ans de Cities Skylines et d’extensions) avec quelques bugs déjà profondément stupéfiants – entre autres sur la gestion du traffic, aux fraises, ou sur le calcul du budget, avec des erreurs de calculs pouvant parfois faire exploser de manière incohérente votre déficit… ou vos profits.

Et effectivement, mon pc portable avait bien du mal – le jeu devenant même profondément injouable une fois une certaine population dépassée, avec des jours qui mettent des dizaines de seconde à s’écouler, un framerate qui devenait compliqué et même un ou deux crashs toujours timés de manière à se dérouler le plus loin possible d’une auto-sauvegarde.

Malgré tout j’y ai passé une cinquantaine d’heure en une semaine, l’effet addictif des jeux de gestion fonctionnant encore à plein tubes sur moi – et sans trop de frustrations parce que fondamentalement, Game Pass aidant, je n’ai pas spécialement « payé » ce jeu plein pot. Je pense même sincèrement que ce jeu a quelques bons élements qui le rendent plus facile d’accès, plus sympa à jouer et à prendre en main que le premier opus. Y’a un vrai potentiel pour en faire un city builder encore plus intéressant que le précédent ! Cependant, le travail a effectuer est clairement énorme, après six mois il reste encore beaucoup de choses à travailler et Paradox semble ces dernières années avoir alignés des mauvais choix qui font que le capital confiance est clairement érodé. Ptet que dans deux ans ça sera un vrai bon jeu qui remplacera aisément le premier.

En attendant, bon bah, vu que le premier tu le chopes avec toutes ses extensions à genre quinze ou vingt balles, autant investir / rester sur celui-là. Ou sur SimCity 4. Finalement.

eux précédents pour ce mois: 

  • 2009 – Rock Band 2
  • 2010 – Bayonetta
  • 2011 – Minecraft
  • 2012 – Deus Ex: Human Revolution
  • 2013 – Hitman Absolution
  • 2014 – Bravely Default
  • 2015 – Super Danganronpa 2
  • 2016 – Shovel Knight
  • 2017 – Shantae and the Pirate’s Curse
  • 2018 – Titanfall 2
  • 2019 – Shenmue
  • 2020 – Atelier Ryza
  • 2021 – Hitman III
  • 2022 – Sleeping Dogs
  • 2023 – Persona 3 Portable

Février

Persona 3 Reload

Je lui avais dédié un article.

Pour le résumer, en CINQ POINTS:

1/ Je trouve que c’est un très bon remake, qui améliore vraiment l’expérience de jeu Persona 3 grâce à pas mal de petites choses appréciables – le voyage rapide encore plus efficace que dans Portable, la refonte du Tartartus qui le rend moins répétitif à parcourir, les options ajoutées pour faciliter les SLinks, les petits ajouts au système de combat…

2/ Je reste surpris de voir à quel point ils ont finalement très peu touchés à l’intrigue, rajoutant simplement qu’une poignée de scènes (surtout focalisées sur les antagonistes) et conservant du coup la majorité des dialogues du jeu original. Cela permet à Reload de conserver le côté « direct » qu’avait l’intrigue du jeu original, mais peut parfois rendre visible les aspects les plus « datés » de l’intrigue et de la narration. Mais ça reste efficace, à mon sens, et je préfère même ce rythme là à celui de Persona 5 !

3/ A l’inverse, très déçu de voir qu’ils ont ni réecrits ni réaménagés les SLinks. Certaines intrigues sont devenues avec le temps assez gênantes ou ne bénéficient pas d’une amélioration qui pourrait aider à mieux porter les thèmes des personnages. D’un point de vue gameplay on continue d’avoir ce souci d’équilibrage ou y’a trop de SLinks scolaires, qui sont inaccessibles pendant de longues périodes de jeu, ce qui punit très vite les joueurs qui en début de partie ne se sont pas concentrés sur eux. Et du coup on continue d’avoir un souci de soirée qui deviennent vite un peu vides – trop peu de SLinks nocturnes, et trop peu de choses intéressantes à faire une fois les caractéristiques sociales au max (ce qui peut arriver rapidement.)

4/ Dommage qu’il soit sorti si peu de temps après la release sur console de Portable l’an dernier, du coup j’ai fait 3 fois Persona 3 en un an…

5/ Hâte de voir dans quelques semaines si ils ont pu améliorer le principal défaut de The Answer, c’est à dire ses boss assez épouvantables !

Bref, très content – j’allais dire que c’est pas tous les jours qu’un de mes jeux favoris bénéficie d’un remake de qualité, mais je disais déjà ça l’an dernier pour Resident Evil 4 donc eh bonne streak !

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2009 – Team Fortress 2
  • 2010 – Guitar Hero II
  • 2011 – Alpha Protocol
  • 2012 – Catherine
  • 2013 – Far Cry 3
  • 2014 – Need for Speed: The Run
  • 2015 – Persona Q: Shadow of the Labyrinth
  • 2016 – Metal Gear Solid V: The Phantom Pain
  • 2017 – Lost Oddysey
  • 2018 – Celeste
  • 2019 – Kingdom Hearts III
  • 2020 – VOEZ
  • 2021 – Super Smash Bros Ultimate
  • 2022 – Final Fantasy XIV: Endwalker
  • 2023 – GoldenEye 007

Mars

Bus Simulator 21

Ok, on commence à arriver au moment où mon année jeu vidéo s’effondre – parce que à partir de là j’ai juste plus le temps et l’énergie de jouer à des trucs trop complexes.

J’ai passé un putain de mois à jouer à Bus Simulator les week-end. Un putain de mois. Je faisais mes lignes, je conduisais mes bus dessus, j’essayais de respecter les objectifs que le jeu me demandait de faire, j’achetais des nouveaux bus, mon moment le plus mémorable c’est quand j’ai enfin pu conduire mon premier bus-accordéon…

Bon bref, jeu à la con, vous l’aurez compris. J’ai même pas grand chose à en dire, c’est pas une expérience si ouf ! C’est évidemment très vite répétitif, l’outil de conception de ligne est un enfer à faire à la manette, l’interface est dans la police la plus petite possible, les menus sont un calvaire à parcourir car ils ne sont pas intuitifs et demandent souvent des manipulations « de trop », les deux cartes ne sont pas toujours très inspirées et je suis globalement très frustré de ne pas avoir la possibilité de créer et placer mes propres arrêts.

Mais bon, écoutez, je conduisais mon bus pourri en écoutant des albums de rock classique et en végétant sur mon canapé, c’est la vie que j’ai choisie et je pense que mon moi d’il y’a quinze ans serait profondément déçu. Je pourrais pas lui donner totalement tort MAIS en même temps je lui rétorquerais qu’il passait des week-end sur Football Manager donc bon bref qu’il ferme sa gueule ce petit con.

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2009 – Persona 4
  • 2010 – Pokémon Argent Soul Silver
  • 2011 – Brütal Legend
  • 2012 – Katawa Shoujo
  • 2013 – Sim City
  • 2014 – South Park et le bâton de la vérité
  • 2015 – Cities Skylines
  • 2016 – Wolfenstein: the New Order
  • 2017 – Zelda: Breath of the Wild
  • 2018 – Yakuza 4
  • 2019 – Granblue Fantasy
  • 2020 – Yakuza 0
  • 2021 – Final Fantasy XIV Shadowbringers
  • 2022 – Légendes Pokémon: Arceus
  • 2023 – Guilty Gear STRIVE


Avril

We Love Katamari Reroll

Il était en soldes et c’est donc avec beaucoup de joie et de fierté que j’ai enfin pu finir We Love Katamari, dix-sept ans après avoir lâché la version PS2 en cours de route.

En vrai, j’y jouais là aussi comme je jouais à Bus Simulator: sans réfléchir, et avant tout en me laissant porter par le plaisir simple de rouler des trucs et de voir sa boule grossir au fur et à mesure. Mais là ou Bus Simulator ne pouvait me proposer qu’un monde chiant et moche, dans We Love Katamari on a le bonus appréciable qu’est cette direction artistique exceptionnelle, avec ses chansons débiles bien produites, ces petits sons satisfaisants à chaque fois qu’on roule un truc, ces mondes stupides et absurdes qu’on parcourt et cet amas de couleur vraiment plaisantes. J’avais aussi oublié à quel point le jeu était varié: chaque niveau propose réellement du nouveau, que ce soit en terme d’univers, d’objectif, de trucs à attraper ou de choses à faire. Par exemple, y’a un niveau où tu dois juste rouler dans une toute petite carte pour détruire la maison en pain d’épice de la sorcière de Hensel & Gretel et c’était juste trop fun. Idem pour la carte où on roule des fleurs, etc etc.

J’étais resté froid devant la version PS2 à l’époque – mais redécouvrir le jeu m’a permis de mieux l’apprécier, de mieux le comprendre et de plus y accrocher. Très content de lui avoir redonné une chance !

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2009 – Phoenix Wright Ace Attorney: Trials & Tribuation
  • 2010 – Mass Effect
  • 2011 – Red Dead Redemption
  • 2012 – Metro 2033
  • 2013 – Batman Arkham City
  • 2014 – Pokémon Link Battle
  • 2015 – Professeur Layton Vs Phoenix Wright
  • 2016 – Oddworld: New N’Tasty
  • 2017 – Persona 5
  • 2018 – BanG Dream: Girls Band Party
  • 2019 – Final Fantasy IX
  • 2020 – Two Point Hospital
  • 2021 – New Pokémon Snap
  • 2022 – Killer is Dead
  • 2023 – Resident Evil 4 (2023)


Mai

Baldur’s Gate III

Je le met en mai mais j’y ai surtout joué durant toute la fin du mois de janvier. C’est juste que j’ai fait une grosse session de 9h en mai et que… euh… j’ai joué à rien d’autre durant ce mois. Maintenant que j’y pense, j’ai aucun souvenir de ce que j’ai fait en mai. C’est peut-être un souci, enfin je crois… ? Ah si attendez y’avait Epitanime à un moment et euh…

BON BREF. BALDUR’S GATE 3.

Je l’avais pris en plein chômage, idée effectivement ingénieuse car c’est un jeu qui ne trompe pas sa réputation de jeu extrêmement chronophage. Là j’en suis à 60h de jeu, j’ai à peine entamé le troisième et dernier acte, et c’est vrai qu’il y’a de quoi faire ! Et j’ai bien compris pourquoi le jeu déclenchait autant d’enthousiasme: les dialogues sont cools, les personnages de l’équipe sont au top (Karlach 🙏🙏), le jeu propose une bonne variété d’environnements et de situations, il y’a des vraies conséquences concrètes à nos choix et plus généralement on dispose d’une vraie liberté d’action qui est parfois même un peu effrayante.

C’est un jeu que j’aime bien mais qui est aussi assez impressionnant, au point où je ne le lance que quand je sais que ma journée est « finie » – chaque partie lancée durant minimum cinq ou six heures, c’est un jeu très dur à lâcher, et qui nous encourage en permanence à lui porter attention. Encore une fois c’est une question de gros contenu couplé à un univers attrayant et au sentiment d’être bien récompensé quand on fait des choses, donc c’est cool.

Maintenant, j’ai quand même un gros souci avec ce jeu, et c’est aussi un peu ce qui me décourage à le lancer: les combats.

Je déteste sincèrement les combats de Baldur’s Gate III, pour moi c’est des gigantesques pertes de temps et quand je me retrouve en situation de baston je suis sincèrement agacé. Je les déteste parce que déjà je les trouve interminables – chaque tour de l’IA me semble durer une éternité entre les animations, les déplacements et le fait que à chaque fois j’ai le sentiment de combattre des armées entières soudainement sorties d’un buisson random. Y’a un moment dans le village gobelin, je me suis retrouvé en baston contre genre une vingtaine de pellots, je jouais une fois toutes les cinq minutes, j’avais envie de tout stopper et de devenir ermite dans la première montagne disponible. Mais même quand c’est mon tour, ça me paraît LONG: trop d’options, trop de liberté, trop de pouvoirs, trop de classes dont je sais pas qui fait quoi… Si t’es un expert de Donjons & Dragons j’imagine que c’est un méga kiff, mais pour un casu comme moi je suis juste perdu et noyé, je sais pas quoi faire, je sais pas ce qui est optimal du coup… bon bah je fais que les mêmes trucs en boucle parce que c’est ce que j’ai identifié comme efficace. Mais je sais même pas si ça l’est !

J’aimerais avoir la curiosité de tester plein de choses en combat pour varier au maximum mais le problème c’est que le jeu m’encourage pas trop à prendre des risques parce que, autre point, les combats de ce jeu je les trouve durs. Ils sont très vite méga punitifs et un long combat sur lequel t’as déjà passé 20mn peut se finir en un tour parce que soudainement l’IA a soudainement décidé que ce soir t’allais prendre. Au bout d’un moment j’ai passé le jeu en facile et j’ai même mis les quelques aides à ma disposition mais même là je continue de galérer – je suis immanquablement nul dans les bastons de Baldur’s Gate III, entre autres parce que je suis PAUMÉ.

Bon après je pense que cette peine je me l’impose à moi-même aussi parce que je joue sur la version Xbox, donc à la manette. Et là honnêtement c’est vrai que le jeu fait ce qu’il peut avec ses petites roulettes très vite chargées, mais que c’est bien pour clavier et souris que ce système a vraiment été conçu.

Donc bref je chouine là dessus mais c’est parce que les combats composent la moitié du temps passé dans un jeu déjà très très long et que je suis un peu triste de passer la moitié de 60h à pester et à rien comprendre. J’aimerais dire que c’est dû à mes skills issues, mais c’est un souci que j’ai quand je fais du jeu de rôle en général, où je viens surtout pour les dialogues, l’exploration et l’univers, mais où quelque soit le jeu (Pathfinder, D&D, Cthulu, Cyberpunk) bon bah je suis nul de nul à la baston. C’est donc normal que quand je me retrouve devant un système de combat qui émule à la perfection la liberté offerte par le jdr, je me retrouve vraiment noyé.

Je suis un artiste, pas un guerrier………….

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Grand Theft Auto IV
  • 2009 – Fallout 3
  • 2010 – Prototype
  • 2011 – The Saboteur
  • 2012 – Banjo-Kazooie Nuts & Bolt
  • 2013 – Fire Emblem Awakening
  • 2014 – Mario Kart 8
  • 2015 – Tearaway
  • 2016 – Trackmania Turbo
  • 2017 – Crash Bandicoot 3: Warped
  • 2018 – Cities Skylines: Xbox One Edition
  • 2019 – Football Manager 2019
  • 2020 – The Witcher 3: Wild Hunt
  • 2021 – Dragon Quest Builders 2
  • 2022 – Hatsune Miku: Colorful Stage
  • 2023 – Song Pop Party


Juin

SistersThe Last Days of Summer

Tellement la misère que je vous ressors des eroges douteux du fond de ma besace.

Sisters est un eroge du studio Jellyfish qui avait fait pas mal sensation à sa sortie au Japon en 2011 car il avait la particularité d’être entièrement animé. Comme on restait sur un petit studio, le visual novel restait très court – et il faut effectivement à peine trois heures pour le lire en entier. L’histoire se concentre donc sur un héros de 19 balais qui se réveille amnésique dans une maison située perdue dans la campagne japonaise des années 90, tombe sur une méga MILF, la culbute, tout ça avant que la méga MILF parte en voyage dès le lendemain pour le laisser en compagnie de ses deux filles, Haruka et Chinatsu. Pendant ces 12 jours d’août, il va donc apprendre à découvrir ces deux lycéennes – que spoiler alerte il va culbuter.

Bon ok dis comme ça le pitch paraît très simpliste, mais évidemment entre deux culbutes on a du développement – pourquoi notre héros est amnésique, pourquoi ces deux héroïnes semblent le connaître, quelle relation avait-il avec elles avant ? Le tout est raconté via pas mal de séquences plutôt tranches de vies, où l’on va suivre une vie quotidienne sous le signe des vacances d’été et de la relaxation – cuisine, pique-nique en extérieur, bricolage ou pratique de la musique. Y’a un peu d’émotions à la fin parce que y’a un léger twist sur l’amnésie de notre héros, même si cette émotion est en concurrence avec le fait que la fin du jeu est aussi un tunnel de presque une heure de porno non-stop – bah oui le développement des personnages est terminé donc temps de culbuter de manière rapide et furieuse.

Du coup si j’en parle maintenant c’est qu’il est sorti en version anglaise non censurée en juin – et que je me suis dit que allez pourquoi pas. C’est un visual novel assez particulier, et c’est vrai que c’est un jeu qui porte en permanence le poids de ses ambitions: la nécessité que le maximum de choses soit animé et doublé fait que c’est un jeu qui est « avare » en terme de séquences et de scènes, et essaie de tirer le maximum de chaque séquence. Mais du coup clairement tu sens que des trucs ont été coupés à la dernière minute faute de possibilité de pouvoir les animer donc y’a des ellipses parfois maladroites, quand il n’y a pas une totale absence de transition entre deux séquences ce qui fait qu’on oscille d’une ambiance à l’autre en étant un peu perdu. Ça donne une narration assez diffuse, qui demande un petit effort pour qu’on le reconstitue, jouant beaucoup sur les non-dits, souvent plus contraints que volontaires.

D’autant que le rythme du jeu est assez chelou: comme je l’ai dit, à l’exception d’une séquence au début du jeu, toutes les séquences de culbutage sont dans la dernière heure du jeu, où elles défilent sans la moindre pause et sans effort fait pour les espacer. Ça crée un déséquilibre flagrant au sein de la narration, encore plus dans la version censurée dispo sur Steam où du coup le jeu zappe deux des trois derniers jours. Par contre je vais pas gicler dans la soupe: les séquences pornographiques sont clairement celles qui ont bénéficiées du plus de soin en terme d’animation et mise en scène avec une qualité et un sens du détail qui met à l’amende plus des trois/quarts des OAV hentai sortis ces quinze dernières années. Mais c’est des séquences qui auraient peut-être mieux marchées si elles étaient plus espacées, mieux mises en contexte et si le développement des personnages continuait en parallèle !

Donc voilà, un des jeux sur lequel j’ai le plus de choses à dire cette année c’est un eroge de 3h qui me fascine pas forcément trop pour son contenu (hélas je ne vais surtout retenir que le porno) mais surtout pour ses ambitions et les efforts faits pour essayer de les atteindre. Le jeu a été un gros succès dans le monde des eroges au moment de sa sortie japonaise et depuis presque quinze ans le studio est censé être sur un nouveau projet, Black and White – ptet que cette fois-ci on aura un jeu de dix heures, avec six heures de tunnel de porno à la fin ? Réponse quand on aura des nouvelles du coup !

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Zelda Twilight Princess
  • 2009 – Theme Park World
  • 2010 – The Movies
  • 2011 – Sega Megadrive Ultimate Collection
  • 2012 – Kid Icarus: Uprising
  • 2013 – Animal Crossing: New Leaf
  • 2014 – Kirby Mass Attack
  • 2015 – GRID Autosport
  • 2016 – Football Manager 2016
  • 2017 – Cities Skylines: Natural Disaster
  • 2018 – Hitman
  • 2019 – Super Mario Odyssey
  • 2020 – Final Fantasy XIV: A Realm Reborn
  • 2021 – Judgement
  • 2022 – Dark Souls
  • 2023 – Ghostwire Tokyo


Juillet

Dead Cells

Pendant dix ans, j’étais là à voir les gens s’amuser sur des rogue-like et à faire le dédaigneux parce que je comprenais pas l’interêt de ce genre. Pourquoi se faire chier à refaire en boucle la même partie et à repartir de zéro à la fin ? Vous êtes stupides ou quoi ? Le souci c’était que mon seule exploration du genre, à l’époque, c’était Rogue Legacy qui avec le recul était peut-être le représentant le plus difficile et le moins intéressant qu’on pouvait trouver. Et puis en 2021 j’ai adoré Hadès mais là je me disais non mais c’est parce que l’intrigue avance en permanence, chaque partie même loupée amène vraiment quelque chose, c’est pas tous les rogue-like qui font ça, gnagnagni gnagnagna…

Bon bref, tout ça pour dire qu’en 2024 j’ai découvert Dead Cells et c’est juste trop trop bien. Pas de chichi, pas de blabla, juste un perso méga plaisant à contrôler, un large éventail d’armes et de possibilités à collectionner, une large galerie de biomes à découvrir, un peu d’humour et un style visuel très réussi. Jeu facile à comprendre, facile à appréhender, les bonus et les possibilités de chaques armes sont évidentes, et c’est effectivement extatique de construire au fur et à mesure un combo d’armes et de capacités un peu pété. J’aime beaucoup les combats et le feeling global du jeu, qui font que charcler des ennemis est un vrai plaisir, que ce soit au niveau son ou image, et le rythme rapide fait que j’ai jamais le temps de m’ennuyer ou d’envisager l’idée de faire autre chose – très addictif !

Maintenant je dois confesser que je profite à fond des options d’accessibilité et que j’y joue surtout dans la difficulté la plus basse possible: celle qui permet de quasiment one-shot les ennemis et de rusher à travers les niveaux. Ca me donne une expérience j’imagine différente de la norme (surtout vu l’immense difficulté du jeu) mais je trouve énormément de plaisir à jouer à cette version « alternative » de Dead Cells où tu défiles juste hyper rapidement dans les niveaux en massacrant tout sur ton chemin, façon ninja hyper puissant. Ca défoule de ouf. Et rassurez-vous, là j’en suis au niveau de modif max au niveau des sphères (5 sphères !) et je galère quand même pas mal. Mais pile comme il faut pour que je sois pas découragé !

Bref, super expérience – et quand j’aurais un coup de mou je me prendrais sans doute le DLC Castlevania qui a l’air d’avoir une très très bonne gueule !

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Super Smash Bros Brawl
  • 2009 – Eternal Sonata
  • 2010 – Bully: Scolarship Edition
  • 2011 – Mario Party 5
  • 2012 – The Darkness II
  • 2013 – Danganronpa
  • 2014 – Jojo’s Bizarre Adventure All-Star Battle
  • 2015 – Asura’s Wrath
  • 2016 – Fire Emblem Fates: Heritage
  • 2017 – Motorsport Manager
  • 2018 – Crash Bandicoot: N’Sane Trilogy
  • 2019 – Crash Team Racing Nitro Fueled
  • 2020 – Doom Eternal
  • 2021 – Rondo Duo: Fortissimo at Dawn
  • 2022 – Powerwash Simulator
  • 2023 – Final Fantasy VII

Août

Turok

J’avais jamais fait le premier Turok à l’époque de la Nintendo 64, malgré mon amour du second volet donc j’ai vu le remaster en soldes, je savais qu’il avait une bonne réputation donc eh pourquoi pas.

Du coup, là en un an et demi j’ai fait Turok, Quake II et refait Goldeneye et j’en sors avec une nostalgie très régressive sur les FPS de cette période. Pour plusieurs raisons assez primaires: la variété de leur arsenal et leur aspect parfois extraordinairement con (dans Turok tu tires des flèches qui explosent, pourquoi ? Comment ? Génial), des ennemis dont faut étudier le comportement et deviner leurs patterns pour éviter de manger des dégâts, un focus sur l’exploration récompensant ceux qui ont un ptit sens de l’orientation et un rythme globalement plus rapide, où tout se passe très vite et où l’on est encouragé à être sans cesse en mouvement. Puis ouais, buter des dinosaures c’est toujours cool.

Par contre, bon, en contrepartie, surtout dans Turok, faut aimer se balader dans des zones vides et essayer de deviner la logique des développeurs de l’époque, tout étant loin d’être très clair. Surtout qu’en plus, au bout du 200e vélociraptor qui se conduit comme les 199 autres, une légère lassitude peut poindre. Je peux dire du coup que je préfère de loin le second épisode, plus riche, plus généreux et plus varié, généralement plus mémorable. Fini en à peine huit heures, là aussi ça a été un bon jeu de week-end – plus qu’à découvrir Turok 3, dont le remaster vient là aussi à peine de sortir, un jeu à la réputation… bizarre.

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – The Darkness
  • 2009 – Mirror’s Edge
  • 2010 – Bioshock 2
  • 2011 – Fallout New Vegas
  • 2012 – Guitar Hero: Warriors of Rock
  • 2013 – Spec Ops The Line
  • 2014 – Dance Central 2
  • 2015 – Mafia 2
  • 2016 – Fire Emblem Fates: Conquête
  • 2017 – Sonic Mania
  • 2018 – Nier Automata
  • 2019 – Spyro: Reignited Trilogy
  • 2020 – Total Extreme Warfare 2020
  • 2021 – Hadès
  • 2022 – Natsu no Owari
  • 2023 – Disco Elysium: The Final Cut


Les autres jeux de cette année:

  • Geoguessr: Toujours dessus de manière régulière, surtout en stream – les cartes c’est génial.
  • Hatsune Miku: Colorful Stage: Toujours dessus de manière quotidienne, économisant mes crystaux pour les meilleures illus de Mizuki. Dans la merde parce qu’on va bientôt enchaîner des cartes ouf et je me suis promis de pas payer.
  • Resident Evil 4 – Separate Ways: Tout à fait honnête, assez fun, mais clairement plus dur que le jeu d’origine. Faudrait que je le refasse avec le lance roquette infini pour 2/3 succès rapide, ptet un truc à faire en stream.
  • Cyberpunk 2077: Je l’ai lancé une heure, et j’ai appris juste après que j’étais à deux jours d’une énorme mise à jour qui allait tout changer en terme d’interface et d’UI. Du coup je l’ai mis de côté et… euh… pas relancé. Je le ressortirais sans doute à mes prochaines vacances / chômage.
Hatsune Miku: Colorful Stage

  • Quake II: Une découverte, j’avoue avoir beaucoup aimé l’arsenal complétement crétin du jeu, et son aspect globalement très nerveux. La version remaster inclut autant la version PC que la version Nintendo 64 et ça c’est vraiment très sympa.
  • WWE Battlegrounds: Chopé à 4€ lors d’une solde – c’est déjà trop. Pas très jouable, pas très fun, grosse perte de temps.
  • Like a Dragon Gaiden – The Man Who Erased His Name: Pas grand chose à en dire, j’avoue avoir été assez endormi par l’intrigue au bout de quelques chapitres – mais les qualités de jeu habituelles de Yakuza sont là, avec encore une fois une myriade de contenu et des combats plaisants.
  • Cocoon: Très très bon puzzle game ! Assez court, mais c’est 4 bonnes heures de réflexion intense à base de boules, j’ai beaucoup aimé.
Like a Dragon Gaiden

  • Hollow Knight: J’aime bien y jouer mais je dois avouer être découragé par la difficulté du jeu et par le sentiment d’errance permanent qui fait que j’ai l’impression de toujours tomber au hasard sur les objets et lieux importants. Ca fait clairement parti de l’identité du jeu, je ne le lui reproche donc pas, mais c’est pas forcément ce que je cherchais.
  • The Legend of Zelda Ocarina of Time: Refait en stream dans une super version moddée (Ship of Harkinen) et c’est vraiment plaisant de se replonger dans ce jeu – je me souvenais pas d’à quel point la traduction française était trop cool.
  • F1 Race Stars: Sorti sur Xbox360 autour de 2012, ce jeu de kart mettant en scène le monde de la F1 est pas froncièrement folichon.
  • One Step from Eden: Jeu très inspiré des Megaman Battle Network, avec un style et une OST qui défonce, je dois avouer que hélàs lui aussi est un jeu beaucoup trop difficile pour moi – entre autres parce qu’il est extrêmement rapide et j’arrive pas à suivre. 2024 est vraiment l’année où je refuse de monter en compétence sur les jeux, terrible.
Hollow Knight

  • Horizon Chase 2: Un jeu de course très arcade, inspiré de Outrun: c’est très sympa ! Bonnes sensations de vitesse, très chouettes visuels. Pas les pire 20€ que j’ai pu dépenser.
  • Bleach Brave Souls: Un free to play Bleach existant depuis presque dix ans… et enfin sorti sur Xbox. Je l’ai pris pour la curiosité bon bah c’est un free to play du début des années 2010: gameplay bof, économie vieilliote, events très limités… Je n’avais pas d’énormes attentes dans tous les cas !
  • GRID Legends: Un peu l’inverse de Forza Motorsport: un bon contenu en solo, avec pas mal de courses et de coupes, mettant en avant les véhicules et tracés du jeu… mais une expérience de jeu un peu médiocre, avec des véhicules très lourds à manier qui donnent souvent l’impression de sous-virer en permanence. Encore une frustration, en somme !
  • AI the Somnium Files nirvanA: A peine commencé, je me le met de côté pour quand j’aurais un emploi du temps plus relax, déjà très hâte de retrouver Mizuki et le cast débile-cool du premier !
Horizon Chase 2

Et donc voilà, cet article est FI-NI. Beaucoup de chouine, beaucoup de déprime, et c’est même pas forcément la faute des jeux chroniqués ici (sauf Forza, quel nullos ce gars.) J’espère que 2024-2025 sera pour moi l’occasion de repenser mon rapport au jeu vidéo et de retrouver un peu l’étincelle… Ou peut-être que ça va continuer à décliner et que ma Xbox va confirmer son statut d’objet que j’utilise surtout pour les applications multimédias. A voir…

(Mais j’espère quand même mieux m’amuser !)

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Un commentaire

  • Elsental

    Oh ! Sisters Natsu no Saigo no Hi ! Juste pour sa singularité technique, je trouve qu’il est intéressant à faire. Je te rejoins sur les grandes lignes dans ses hauts et ses bas.
    Il faudrait que je me le refasse en non-censuré un de ces 4 !

    En espérant que la prochaine année soit une année vidéoludique plus favorable pour toi o( ̄▽ ̄)d !

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