[avatar user= »Antoine Peyralout » size= »original » align= »left » /] Je ne me considère pas forcément comme un fan de Sega, mais plus comme un fan des jeux vidéo en général. Du coup, je connais plutôt bien les années 90s en jeux vidéo et la perspective de voir un anime parlant du Sega de cet époque m’avait plutôt réjoui à l’époque.
On pourrait craindre un nouveau Neptunia mais ici il n’est point question de parodie de guerre des consoles, vu que Sega participe directement à la création de l’anime. Je m’attends donc à du gros fanservice sur les consoles et jeux Sega de cet époque. On ne peut pas dire que j’étais déçu sur ce point de vue.
Hi☆sCoool! SeHa Girls // Studio TMS Entertainment // Automne 2014 // 13 épisodes (format semi-long : 11 minutes l’épisode) // Réalisateur : Sugahara Souta (réalisateur de gdgd Fairies) // Anime non-licencié en France
La première chose qu’il faut noter sur cet anime, c’est son graphisme. Oui, c’est de la 3DCG, mais c’est pas moche. Cet anime utilise le même moteur de réalisation que gdgd Fairies, un anime qui a eu son petit succès au Japon il y a de ça 3 ans et que je n’ai pas encore vu, donc je ne peux pas en dire grand chose de plus.
L’autre point important que je voudrais noter avant de commencer la review de l’épisode… C’est que je ne pense pas que faire une review des événements de cet anime ait réellement un sens. Oui, oui. En effet, on pourrait résumer ce qu’il se passe dans cet épisode en un petit paragraphe, et ce n’est guère intéressant. L’épisode 1 grosso-modo c’est ça :
Trois filles entrent à l’académie Sehagaga : Saturn, Dreamcast et MegaDrive. Pour pouvoir être diplômées, elles doivent accumuler des crédits dans les jeux Sega qu’elles doivent essayer à l’intérieur même du jeu. Le premier jeu étant Virtua Fighter.
Mais l’intérêt de l’anime n’est pas là. Cet anime ne fait qu’une seule chose, et elle le fait bien : de l’humour sur l’univers Sega. Et l’intérêt de cet review va surtout d’essayer de retranscrire cet aspect « fanservice mais drôle » qui est beaucoup plus détaillé que je ne l’espérais initialement.
Saturn (VA : Takahashi Minami) représente donc la Sega Saturn, console sortie fin 1994 au Japon. Elle a les yeux vairons pour une raison que j’ignore toujours (si vous avez des idées, n’hésitez pas à me le signaler), les six boutons de la manette Saturn en couleur sur son torse et elle porte un énorme collier (?) avec écrit dessus le « S » de la Saturn japonaise.
Dreamcast (VA : Ichimichi Mao) représente la console éponyme sortie fin 1998 au Japon. Le logo de la Dreamcast est évidemment bien visible sur elle (même si pour elle c’est surtout une référence au naruto). Elle porte également un diadème représentant la manette Dreamcast. Pas grand chose à dire de plus sur elle, à part qu’elle fait beaucoup de références à la bouffe, et que si la console vous intéresse, n’hésitez pas à écouter le dernier LOLJAPON.
Mega Drive (VA : Izawa Shiori) représente la console éponyme (ou son autre nom, la Genesis en Amérique du Nord). Elle a un peu partout sur son corps (dans ses cheveux, sur ses chaussures, près de ses mains) des barrettes représentant les trois boutons de la manette MegaDrive. Elle tient constamment un livre appelé « 16-bit » en référence à la puissance de la console (la bonne époque où on pouvait se battre sur la puissance des consoles à coup de bits).
L’humour de la série repose sur un manzai entre Saturn qui est la tsukkomi, et Dreamcast et Mega Drive qui sont les boke. La plupart des blagues font mouches car elles touchent beaucoup à la culture Sega. Je vous ai fait un petit condensé (très loin d’être exhaustif) des blagues/références de cet épisode.
Lors de la seconde partie de l’épisode, elles entrent enfin en cours et rencontrent leur professeur Center-sensei, qui leur annonce les modalités : 100 crédits à accumuler, ainsi que le premier jeu à « essayer » : Virtua Fighter. Tout cela entre plusieurs blagues culinaires.
Ah, et nous avons aussi le droit à une scène de transformation façon Magical Girl lorsque les filles rentrent dans le jeu. Parce que pourquoi pas ? Mais comme tout l’anime, cela reste des transformations soft.
Puis nous avons le droit pour guise de fin à l’opening de la série qui est bien rythmé et qui contient, lui-aussi, 50 références à la seconde à Sega (Space Harrier, Altered Beast, Sonic, Space Channel…).
Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié cet épisode parce que je l’ai trouvé très intelligent dans son humour. Ce n’est pas « que » du fanservice Sega, les blagues sur les jeux/consoles sont très bien amenées et les personnages sont très dynamiques et renforcent cet aspect. Ce n’est pas de l’humour gratuit. C’est un réel hommage à la culture Sega, tout en n’hésitant pas à en rire. Surtout que pour la suite de l’anime, on devrait également avoir les autres consoles de Sega en version « humanoïde » présentes dans le cast.
Est-ce que je vous conseille cet anime ? C’est simple :
- Vous aimez l’univers de Sega ?
- Vous aimez l’humour type « manzai » ?
Si vous avez répondu oui à ces deux questions, vous avez des chances de bien apprécier cet anime.
La blague du modem et de la « famille pauvre » est sans doute lié au fait que la Dreamcast se connectait qu’en 56k ce qui aujourd’hui peut faire marrer.
La console s’est d’ailleurs bien vendue dans l’ensemble. Le souci c’est que SEGA avait déjà des problèmes de thune avant de la lancer et qu’elle ne s’est juste pas assez bien vendue, surtout avec l’arrivée de la PS2 :’D. Le pire c’est qu’aux USA elle cartonnait vraiment…
Les yeux vairons de la Saturn sont certainement dû au fait qu’elle avait 2 processeurs qui la rendait difficile à programmer et aussi 2 processeurs vidéo car, après avoir eu connaissance des spécifications de la Playstation, Sega a ajouté un 2e processeur vidéo pour améliorer le rendu (de la 2D et des textures notamment).