Shigofumi 01 & 02 – Ce que l’avenir vous promet, la Poste vous l’apporte

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Au menu du jour, de la joie et de l’insouciance… et plus, si affinités…

[avatar user= »Nock » size= »original » align= »left »]Comment choisissez-vous vos anime ? Un synopsis alléchant ? Des retours positifs ? Un réalisateur particulier ? Ou bien piochez-vous au pif dans la masse de la production, avec pour seul point de chute la présence d’un doubleur particulier, ou autres raisons des plus pointues ?
Il existe un concept que j’apprécie : la sérendipité, que l’on pourrait plus ou moins définir comme le fait de faire une découverte inattendue par hasard alors que l’on recherche quelque chose de différent.
Pourquoi tout ce blabla inutile ? Pour introduire Shigofumi, dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’à ce que je commence à loucher vers les illustrations du chara-designer original de l’Odyssée de Kino qui est aussi celui de Shigofumi.

Alors puis-je vraiment parler d’heureuse découverte à propos de Shigofumi ? Je n’en sais rien, pour la simple et bonne raison que je n’en ai vu pour l’instant qu’une paire d’épisode.

Et une fois n’est pas coutume, jouant avec les règles de Minorin, je vous propose un billet 2 en 1. La raison a cela est très simple, plus que mon désir d’outrepasser avec véhémence les limites fixées par Amo, je juge assez idiot de séparer les deux épisodes alors qu’ils forment à eux deux une histoire continue, cohérente, avec une situation initiale, un retournement, des péripéties, un dénouement et une situation finale.
Et le tout avec des morts et dans la joie et la bonne humeur.

Shigofumi – Stories of Last Letter // J.C. Staff // Hiver 2008 // Série finie en 12 épisodes et une OAV // Réalisateur : Tatsuo Satou (Bodacious Space Pirates, Lagrange…) // D’après les LN de Ryo Amamiya, illustrés par Kohaku Kuroboshi (Kino, One Off…)

 

Dans Shigofumi, des gens meurent. D’ailleurs, c’est le fond de commerce de « l’héroïne », Fumika, dont le travail consiste à livrer à la personne de leur choix la dernière lettre écrite par les décédés.

Prologue
Des voix off, une conversation. Son sujet ? Les Shigofumi, ces fameuses lettres de l’Au-delà. On en discute comme d’une rumeur, une légende urbaine, comme, par exemple, les collégienne discutent du Courrier des Enfers dans Jigoku Shoujo. Bref, un prologue qui t’explique le concept de l’anime avant de te montrer l’héroïne, une jeune (?) fille vêtue comme une postière de l’ancien temps (ou cosplayée en Letter Bee), en grande conversation avec son bâton (!) qui lui répond (!)
Et soudain, le moment que l’on craint : l’opening de la série, dont on sait qu’il est chanté par Ali Project. Et pourtant, agréable surprise, le générique ne vient pas. La torture psychologique et auditive n’aura pas lieu avant au moins l’épisode suivant. Un répit particulièrement bienvenue.

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Tiens, voilà l’facteur !


Situation initiale
Les deux premiers épisodes mettent en scène deux lycéens : Asuna et Shouta. Uniformes différents. Ils ne viennent pas du même lycée. Et il squattent une sorte de réduit, de cabane, sur le toit d’un immeuble en construction. Ceci dit, rien de sale dans leur relation : Shouta vient là pour être tranquille dans son projet d’élaboration d’une fusée et Asuna squatte le lieu.
Enfin quand je dis qu’il n’y a rien de sale entre eux, c’est vrai, mais on sent bien que Shouta aimerait bien apprendre à faire des bébés avec son amie.

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– Asuna, veux-tu être la mère de… Driiiiing !! (Eh merde !)

Mais c’est à ce moment que le téléphone d’Asuna sonne.

Élément perturbateur
Asuna parle à son interlocuteur. Shouta est fébrile. Elle raccroche. Il part pour lui faire sa déclaration. Elle l’arrête directement : on vient de lui annoncer la mort de son père. En tout cas, on vient de lui annoncer que l’on a retrouvé le cadavre de son père qui avait disparu 4 jours auparavant. Un individu normalement constitué cérébralement sait que ce genre de moment n’est pas le mieux adapté à une déclaration, l’atmosphère n’y est pas vraiment propice.

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– A part ça, tu voudrais sortir avec… ah, ce n’est peut-être pas le moment…


Péripéties
Dans les jours qui suivent, Shouta reste sans nouvelles de son amie. Il hésite à la contacter. Ne le fait pas. Retourne dans sa cahute… de laquelle s’échappe moult fumée. Quel est donc ce bordel ? Asuna serait-elle de retour ? Eh bien non, c’est simplement Fumika (la postière de la mort) qui vient livrer au petit copain d’Asuna une lettre envoyée par le père fraîchement décédé. Mais Shouta peut-il prétendre à ce poste ?

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– Sortez de chez moi, ou j’appelle la police !

Il va donc raconter sa rencontre avec son amie et l’affection qu’il a pour elle à Fumika, qui conclura qu’il ne s’agit que d’un amour à sens unique et que Shouta n’est, en conséquence, pas celui qu’elle cherche.

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– Oh mon Dieu ! Une femelle !!

Celui-ci se révélera tout de même curieux de savoir ce qu’est cette mystérieuse lettre. Notre postière va donc lui expliquer le principe des « Dernières lettres ». Quelque chose auquel Shouta va très vite adhérer (logique après tout, si une fille débarque un jour chez moi et me dit être une factrice spécialisée dans les lettres écrites par les morts, je la trouverais plutôt crédible). Mais une autre question se pose alors. Qu’arrivera-t-il a la lettre si Asuna n’a pas de petit ami ? Elle sera simplement « retournée » à l’envoyeur. Ce que Shouta juge plutôt horrible. Il décide donc de faire de son mieux pour devenir le « destinataire » de la lettre.

Par la suite, Shouta va joindre Asuna au téléphone, échouer à se déclarer, raccrocher pour ne pas déranger plus son amie qui doit s’occuper de sa petite sœur et prépare leur futur transfert dans un orphelinat local.
Qu’à cela ne tienne, le jeune homme décide d’achever sa fusée et d’inviter celle qu’il aime au lancement. Si celui-ci réussit, cette fois-ci, l’atmosphère sera propice à une déclaration.

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– Et sinon, tu voudrais bien sort…
– Ah désolé, je dois m’occuper de ma petite sœur, je raccroche.

Fumika qui tenait compagnie au jeune homme depuis quelque temps déjà s’en va, oubliant la lettre derrière elle. Heureusement, elle se rend compte de cet oubli. Malheureusement, le temps qu’elle revienne sur ses pas, Shouta a déjà lu la lettre. Et il a du mal à accepter ce qu’il y lit. Le père d’Asuna y désigne son meurtrier, ou plutôt sa meurtrière. Sa propre fille. C’est une vaste mascarade pense Shouta qui part alors à la recherche de sa dulcinée.

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– This is bullshit !!!

Il la retrouve et les voilà sur un banc public, en pleine nuit, à parler de tout et de rien. Asuna annonce son intention de laisser tomber ses projets d’études et de commencer à travailler pour pouvoir, lorsque le moment sera venu, soutenir au mieux sa petite sœur et lui permettre de poursuivre ses rêves.

Finalement le lycéen trouve enfin le courage de déclarer sa flamme à son amie. Qui va s’excuser et l’éconduire. Avant de le planter. Et il s’écroule, la poitrine ensanglantée. Mort. Enjoy your fin d’épisode et your générique de fin.

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Ah et sinon, ça te dis de sortir avec moaaaaaaargghhhh…

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– Bon, je suppose que ça veut dire non…

[épisode 2] Le méfait accompli, la jeune Asuna décide de se débarrasser également de Fumika qui a assisté à la scène précédente. Qui lui échappe grâce aux supers pouvoirs de son bâton doué de conscience.
Elle entreprend alors de creuser un trou pour cacher le corps de celui qui fut son ami.

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Ça m’évoque un peu les Dalton qui creusent des tunnels à la petite cuillère.

Puis on bascule sur sa nouvelle vie à l’orphelinat où elle prend bien soin de sa petite sœur. Ceci dit, on apprend à côté que son père n’était pas très gentil. Plutôt un salaud en fait, puisqu’il vendait sa fille comme modèle pour des « photos de charme entièrement dénudées » à tout un tas de photographe dégueux (ça ne m’étonnerai même pas de trouver le cast de PhotoKano dans le tas). Est-ce que ça ne se limitait « qu’à » ça, ou est-ce allé plus loin, ce n’est pas indiqué.

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– Hmmm, oui, vas-y cocotte, écarte plus les jambes… regarde par ici… mordille toi les lèvres…

Toujours est-il que le jour ou elle a appris que son père a reçu une offre avantageuse pour que sa 2e fille (elle a quoi ? 8 ans ?) serve également de modèle et qu’il n’est évidemment pas contre, elle décide qu’il vaut mieux le supprimer. Ce qu’elle fait sans hésiter.

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– Ah tiens, je viens de vendre ta sœur à un vieux pédo dégueu. Prendre une gamine nue en photo, ça l’excite.

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– Mais… pourquoi tu t’énerves ?

[Fin du flashback] Malheureusement pour elle, le corps de Shouta va être retrouvé peu après et des inspecteurs de police vont s’intéresser à elle, puisqu’elle est l’une des seules personnes qu’il fréquentait. Et autant elle bénéficiait de situations atténuantes pour le meurtre de son père, autant celui de son « ami » risque d’être difficilement justifiable.

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Nouveau look pour une nouvelle vie.

Elle décide donc de prendre la fuite : changement de coiffure, vol d’une tenue pour ne pas être trop identifiable à cause de son uniforme scolaire et la voilà dans un train. Dans un wagon curieusement désert. Un wagon où elle va se retrouver nez-à-nez avec Fumika, venue lui livrer la dernière lettre de Shouta. Mais elle refuse de croire ces histoires de Shigofumi et décide de tenter une nouvelle fois d’éliminer la factrice. Qui se révèle bien plus balèze que prévu et la remet à sa place, puis se barre en lui laissant la lettre.

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– Ne JAMAIS sous-estimer la factrice de la mort.


Dénouement
La lettre ne contient aucune haine, aucun reproche. Seulement des excuses, celles de ne pas avoir compris dans quelle situation était son amie, quelle triste vie elle menait.
Après avoir lu ça, elle décide de retourner à la cahute sur le toit et de lancer la fameuse fusée créée par son amie. Entre temps, les deux inspecteurs de police (un ancien et un jeunot) découvrent la planque des deux lycéens.

Asuna arrive avant eux, enlève la bâche protégeant la fusée et découvre avec émotion et tristesse que Shouta a décidé de la baptiser de son nom à elle et de celui de sa petite sœur.

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Je crois que j’ai fait une connerie en le butant.

Elle rajoute son nom à lui puis met en marche le lanceur. Le compte à rebours se déclenche. Le vieil inspecteur arrive, commence à discuter calmement. Le vent se met à souffler, rabattant la bâche, mal enlevée, sur la fusée. Asuna sort son couteau, s’élance vers la bâche (et l’inspecteur de police) et tranche le câble qui la retient.

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Elle est en train de faire une grosse bêtise.

Ce faisant la bâche s’envole. Et le jeune inspecteur qui vient d’arriver sur les lieux voit la jeune fille foncer sur son collègue un couteau à la main. Et il l’abat.

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Qu’est-ce que je disais ?

Et la fusée s’envole, sous les yeux d’Asuna, qui décède peu après.

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En fait, c’est légal de construire et lancer ça en pleine ville ?

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Encore un peu de joie, d’insouciance et de bonne humeur ? Mais bien sûr.


Situation finale
La fin de l’épisode nous montre Fumika apportant une lettre à Miku, la petite sœur d’Asuna. Sûrement l’une des grandes gagnantes de cette histoire.

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– Bonjour. Tu es orpheline depuis moins d’une semaine ?
Je suis venue t’apporter une jolie lettre de ta sœur qui vient juste de mourir.
Allez, bonne journée et bonne continuation !

 

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Et à part ça ?

La moindre des choses, c’est quand même de signaler que ces deux épisodes ne respirent vraiment pas la joie de vivre. Entre la mort assez gratuite de Shouta et celle d’Asuna, prévisible dès qu’elle sort son couteau, cette histoire de père qui vend ses filles, il est claire que ce n’est pas la fête. Mais je trouve vraiment que la dernière minute assène un coup final assez brutal. Cette scène ou Fumika donne à la petite la dernière lettre de sa sœur en lui expliquant que ce n’est pas une lettre normale et qu’elle est pleine de sentiments. C’est quand même triste. Je veux dire, elle a rien demandé cette gamine : elle n’était pas au courant des manigances de son père et quasiment du jour au lendemain, elle perd son père, se retrouve à l’orphelinat, puis c’est sa sœur qui disparaît. En plus, si ça se trouve, à ce moment là, elle n’est peut-être même pas au courant que sa grande sœur est morte.
C’est comme Shouta. Il n’a rien fait ce pauvre garçon. Juste déclarer son amour à la fille qu’il aimait.

Ceci dit, l’anime a la justesse de nous épargner des débuts d’épisodes assez poussifs, à l’instar de ceux de la série à laquelle Shigofumi est souvent comparée (à tort), Jigoku Shoujo. Pas de longues expositions du malheur des personnages. On ne trouve pas cette espèce de gratuité, de sadisme.
Ici, même le passé d’Asuna est très vite expédié, et s’il justifie certains des actes de la jeune fille, le but n’est clairement pas de l’absoudre pour tout ses méfaits. Le meurtre de Shouta par exemple est inexplicable par ce biais. Et finalement, même si elle semble éprouver du remord et que par le biais de sa dernière lettre, le lycéen lui pardonne, ça ne rend en aucun cas son acte pardonnable dans le sens ou il reste purement injustifié.
Le fait que sa mort semble inéluctable ne prive pas non plus le dénouement de tension. On caresse au contraire l’espoir que le vieux flic se rende compte qu’il n’est pas la cible de la lycéenne. C’est peut-être le cas d’ailleurs puisque ce n’est pas lui qui tire.

Quoi qu’il en soit, ces deux premiers épisodes sont plutôt efficaces, même si je dois reconnaître avoir été assez surpris par un développement des plus sombres. Je m’attendais plus à quelque chose d’assez émouvant, peut-être à l’image de ces scènes de Letter Bee ou Lag révèle le cœur des auteurs de certaines lettres ou des possesseurs de certains objet. Des dernières lettres pleines de regrets et de tristesse, de l’émotion, des larmes, des plongées dans des souvenirs semblables à celles du jeu To The Moon.
Peut-être sera-ce abordé dans les prochains épisodes. Si j’ai apprécié ce début de série, je serai tout de même déçu que Shigofumi se contente du schéma utilisé dans ces deux épisodes, de sombres histoires de meurtres et de vengeances, et ne soit qu’un Jigoku Shoujo bis vulgaire polar. Il serait fort dommage de ne pas s’intéresser à d’autres aspects potentiellement fort intéressants des dernières lettres. Ainsi, au lieu d’une histoire violente et triste par la force des choses, on aurait le droit à quelque chose de beau et émouvant.

Ah, tant qu’à faire, si la série pouvait nous épargner totalement l’opening par Ali Project, comme pour les deux premiers épisodes, ce serait plutôt sympa.

3 commentaires sur “Shigofumi 01 & 02 – Ce que l’avenir vous promet, la Poste vous l’apporte

  1. QCTX dit :

    Tu peux définitivement oublier la comparaison foireuse avec Jigoku Shoujo. En dehors des morts et d’une fille, il n’y aucun point commun. JS met en scène des gentils et des méchant, les premiers faisant appel à une héroïne pour se venger des second. Bis repetita ad nauseam. Là, ça n’a rien à voir et même si les premiers épisodes semblent mettre en place une mécanique scénaristique bien rodée, il n’en est rien. Je crois me souvenir que c’est vers le milieu de la série que l’on s’en rend compte avec l’arrivée d’un nouveau protagoniste et le développement personnel de l’héroïne. Impossible d’en dire plus sans spoiler, mais c’est beaucoup plus profond. Je ne saurai faire la comparaison avec Letter Bee (parce que je l’ai pas vu), mais je doute que ce soit possible. Shigofumi s’adresse aux gothiques, au vrais, ceux pour qui la mort est un sujet de discussion philosophique, pas aux midinettes en mal de mâles ténébreux.

  2. Nock dit :

    Effectivement, la comparaison avec JS n’est pas des plus heureuses, vu que d’un côté je la trouve idiote, car les deux anime n’ont vraiment pas grand chose en commun et de l’autre, je l’utilise un peu trop. Pour la rumeur, passe encore, mais j’ai un peu modifié mon article sur la fin histoire de nuancer un peu mon propos.
    La comparaison est souvent faite, c’est un des éléments que j’ai repéré en faisant quelques recherches sur la série et effectivement elle n’a pas lieu d’être, puisque la ressemblance se limite bel et bien à la présence d’une jeune fille liée à la mort, simple observatrice, personnage principal en retrait.
    Dire que je n’aimerai pas me retrouver face à une histoire de meurtres et de vengeance, une sorte de JS bis était assez malheureux, je l’avoue, d’autant plus que n’importe quel polar collerait plus à la description que JS.
    Pour Letter Bee, je ne cherche pas à comparer, là encore c’est très différent, j’en ai conscience. C’est juste qu’avant de voir la série, j’imaginais le concept des dernières lettres et cela m’évoquais assez certaines scènes de Letter Bee (qui n’est pas si dégueulasse comme manga).
    Mais bon, au lieu de me défendre de la sorte, je ferai mieux d’aller regarder la suite.

  3. Baschien dit :

    Shigofumi, l’un de mes animes préférés *o*
    Yep, le vieux flic s’en est rendu compte que c’était pas lui qu’elle visait, surtout qu’il regarde la fusée décoller, ce qui me fait penser que shigofumi parle pas mal des problèmes liés à la jeunesse x)
    Sinon sinon, ce n’est pas Fumika qui a oubliée la lettre mais le bâton qui l’a laissé à Shouta à son insu il me semble, enfin c’est ce que j’ai compris de leur dialogue personnellement et je vois mal Fumika faire une erreur pareille
    Sinon, je n’ai rien d’autre à dire il me semble, juste que pour moi la beauté de cet anime est qu’il parle de la mort pour parler de la vie et que du coup il est loin de tourner en rond, mais bon, le changement vers le milieu de la série ne plaît pas à tout le monde après

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