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[avatar user= »Nock » size= »original » align= »left » link= »http://neantvert.eu/minorin/?author=3″ target= »_blank »]Quand on n’a pas de goût mais beaucoup (trop) de temps à perdre, on peut se permettre de regarder n’importe quoi, sur la base d’un personnage d’apparence mignonne et d’un synopsis vaguement amusant.
Mais franchement, ne faites pas ça chez vous si vous tenez à votre santé mentale.
Cette série est diffusée en France par Crunchyroll.
No-Rin // Studio : Silver Link // Débuté en Janvier 2014 // Série prévue en 12 épisodes // Réalisateur : Shin Oonuma (ancien de Shaft, principal réalisateur de Silver Link) // D’après une série de romans de Shirow Shiratori.
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Le premier épisode de la série s’ouvre sur une scène de concert. Pourquoi pas. Ça manque de micsabers, de mecha et d’idols qui brillent naturellement, mas soit, c’est peut-être encore un des éléments les plus potables de l’épisode.
Bon point (profitez-en, il n’y en aura pas beaucoup d’autre) : la demoiselle est plutôt mignonne. La chanson passe plutôt bien.
La voix est sympathique : le personnage est doublé par Yukari Tamura qu’on a pu entendre chanter dans l’opening de B Gata H Kei (elle y double Yamada) ou dans celui (fictif) de Stardust Witch Meruru (elle double Kanaka et Meruru dans Oreimo. Accessoirement, c’est aussi elle qui double Mayu Mk. 3 dans AKB0048, ce qui n’est pas super intéressant ici, mais je suis obligé de citer ce personnage qui a un lance-missiles planqué dans le bras.
On regrettera cependant la chorégraphie globalement ridicule et, en bonus, plutôt mal animée (enfin on sent l’économie de moyens, ce qui est toujours très dommage pour ce genre de scène).
Et puis franchement, s’ils avaient pu laisser tomber les effets dégueulasses et vraiment kitsch, ça ne m’aurait pas tellement gêné. Je comprends que le studio est essayé de trouver un quelconque cache-misère, mais pour le coup, ce n’était pas une super idée.
La chanson finie, Yuka Kusakabe (puisque c’est son nom), l’idol la plus en vogue du moment, est acclamée par son public.
Public auquel elle décide de présenter la personne qui compte le plus pour elle et qui, accessoirement, est un garçon…
Qui, comme tous bon MC de light novel de style romcom de bas niveau, est physiquement banal, avec en prime une gueule de con.
Et c’est sous les huées de la foule en délire que le couple entreprend de s’embrasser.
Et c’est marrant, parce que dès l’apparition du gars, la suite est déjà totalement prévisible. On va avoir le droit au traditionnel « Yume… » que déteste tant Amo (je ne vous donnerai pas mon avis sur ce ressort scénaristique éculé, afin de ne pas devenir vulgaire dès le début du billet).
Sans surprise, changement de décor.
Sans surprise, le MC se réveille et, avec sa main, prend la pose la plus sur-utilisée de l’animation japonaise (cf. Steins;Gate, Railgun et bien d’autres encore).
Mais comme ce n’est pas un MC normal, celui-ci est capable de léviter (ou alors c’est juste le dessin qui est foiré, au choix).
A ce stade, on aura compris, je pense, vu le rêve et le poster, que ce jeune homme, Kousaku Hata, totalement saint d’esprit (n’est-ce pas ?), est un fan-hardcore de l’idol.
La journée commence pour notre nouvel ami, qui, dans les champs de bon matin, cultive des légumes avec ses petits camarades Kei (de dos sur l’image ci-dessus) et Minori (de face).
On soulignera au passage la façon qu’à trouvé le studio de mettre en valeur de personnage de Minori, à travers ce mouvement absolument ridicule et pas super bien animé.
Ils auraient pu se dire que le fait que le personnage soit doublé par Kana Hanazawa était un argument suffisant, mais ils ont préféré ne pas prendre de risque et en trouver deux supplémentaires.
Personnellement, je trouve ça ridicule et absolument laid, mais je suppose que certains spectateurs seront tout émoustillés (un jour, je comprendrais peut-être les fan d’oppai, mais pas aujourd’hui, je n’ai pas envie).
Note : admirez donc toute la subtilité dans la façon dont est suggéré l’amour de Minori pour Kousaku.
Quoi, tout cela manque d’action ?
Attendez ça arrive, car un bovidé quelconque vient de s’échapper et vu les ravages qu’il commet, il doit être piqué aux hormones (où se préparer pour le Tour de France / Les Jeux Olympiques, mais tout cela revient un peu au même).
Heureusement, Minori a l’idée géniale qui va permettre à ces personnages qu’on adore déjà de mettre fin aux ravages causé par la bestiole.
Bon excusez-moi si la considération que je vais soulever vous semble déplacée, mais quelque chose me gène.
Je pense qu’on aura compris que la poitrine de cette lycéenne est particulièrement développée. Or, alors qu’elle viens d’ôter son T-shirt, il semble flagrant qu’elle ne porte pas de soutien-gorge.
De deux choses l’une, donc. Soit son T-shirt embarque la dernière technologie japonaise et permet à ses « appâts » (comme le dirait les dramaturges du XVIIe siècle) de tenir en place, soit elle possède un pouvoir particulier qui aboutit au même résultat. Dans le second cas, on note donc un léger manque de réalisme dans la représentation de l’anatomie humaine.
Bref, le MC se retrouve avec le T-shirt rouge de son amie d’enfance accroché au poignet et avec une soudaine raison de courir très vite (petite séquence graphiquement réussie).
On ignore comment le personnel de l’école s’y prend, mais à priori, la bête est appréhendée puisqu’on retrouve notre personnage, épuisé, dans sa salle de classe. Avec son kangourou (?) domestique.
Avec ses deux amis (les mêmes que tout à l’heure), il discute de la fiche d’orientation qu’ils avaient à remplir et à ramener le jour même (mais, ne sentirai-je pas là un poncif des séries se déroulant en milieu lycéen ?)
Comme il est un peu con est monomaniaque, il a indiqué sur sa fiche à lui le lycée tokyoïte où se rend sa muse, la demoiselle qui occupe toutes ses pensées.
Évidemment, Kei le chambre tandis que Minori lui explique qu’il ferait mieux de renoncer à ses rêves débiles, vu qu’il finira agriculteur local et marié à une fille du cru (subtilitééééé !!)
Lui en profite pour se foutre de la tronche de Minami dont les 3 choix sont « Mariée », « Épouse » et « Femme au foyer », sans se rendre compte (dans sa passion pour son idol préférée) que son « amie » rêve de le voir devenir le père de ses enfants.
C’est à ce moment qu’arrive une autre élève, dont vous comprendrez très vite l’intérêt pour la série.
Voilà, vous trouviez les nichons de Minami abusivement gros, ce n’était rien comparé à ceux de Kochou Yoshida qui s’approchent presque du niveau Eiken sur l’échelle des tours de poitrine monstrueux de l’animation japonaise.
Pas étonnant que cette fille soit surnommée Oppai par ses camarades de classe.
Vous savez désormais sur quoi Silver Link a décidé de vendre la série.
On découvre à ce moment que la classe est séparée en deux groupes rivaux : la filière « culture potagère » et la filière « animaux » (les noms sont de purs inventions de ma part).
Les seconds jugent les premiers comme un ramassis de déchets tandis que les premiers accusent les seconds de dilapider de l’argent.
Et oui, pendant tout ce temps, Kochou tient une vache en laisse, mais on s’en fout un peu en fait.
Heureusement, arrive un personnage détestable pour détendre l’atmosphère.
Natsumi Bekki, bientôt la quarantaine, enseignante et fière membre de la sororité des buches de Noël.
Exemple typique du personnage pas drôle, donc. Ce n’est pas grave, ce n’est pas comme s’il n’y avait aucun personnage de qualité pour remonter le niveau après tout et… oh ! merde !
Mais bon, la prof est tellement chiante et déprimante à parler du néant qui lui sert de vie sentimentale (la situation vue dans… à peu près toutes les séries qui utilisent l’archétype de la buche de Noël, en fait) qu’elle réussi à calmer le litige entre les deux factions.
Plus tard, alors que les cours sont fini et que Kousaku, Kei et Minori se prélassent devant la télévision, la nouvelle tombe…
Yuka Kusakabe met fin à sa carrière d’idol.
Notre héros en est évidemment tout retourné.
On notera qu’il n’aura fallu que 15 minutes pour aboutir à cette situation. 15 minutes d’exposition inutiles.
Peut-être est-ce surprenant si on n’a pas lu le synopsis, mais merde. 15 putain de minutes pour ça ?! Et elles ont servi à quoi, à part faire se balancer deux paires de nichons bien trop énormes et réussir à faire détester la quasi-totalité des personnages aux spectateurs ?
Le lendemain, monsieur monomaniaque-au-cœur-brisé refuse de se lever pour aller en cours et lorsque ses seuls (?) amis viennent le tirer du lit (enfin façon de parler, vu qu’il n’y a ni lit, ni futon dans la pièce) ils se rendent compte qu’il est déjà trop tard et que Kousaku a fusionné avec son dakimura à l’effigie de Yukatan.
Après une conversation inintéressante à l’issue de laquelle les deux lycéens réussissent à enrayer sa transformation en daki on apprend que Kousaku envoyait régulièrement les légumes qu’ils faisait pousser en cours à son idole.
On a donc le droit à une conversation où ses amis lui font (subtilement bien sûr, tout est totalement subtil dans cette série) remarquer qu’envoyer des aubergines, concombres et autres légumes long et volumineux à une jeune fille, c’est à la limite de la légalité.
Le « héros » met du temps à comprendre puis essaie par la suite de faire prononcer à Minori un mot servant à désigner une partie de l’anatomie masculine.
Quand je vous parlait de subtilité.
Pendant ce temps, une mystérieuse jeune fille prend le train. Mais qui cela peut-il bien être ?
Il y a comme un petit air… tout cela est bien mystérieux.
Oh ! La jeune fille mystérieuse arrive au lycée agricole.
Mais qui peut-elle bien être ?
Aaaaargh, quel suspense insoutenable.
Parallèlement, personnage de merde n° 4 (alias la prof) raconte à ses élèves comment la veille au soir, elle s’est éclaté à faire des selfies à poil, après s’être enduite d’huile.
Je crois que ce genre d’anecdotes devrait la mener au moins en conseil de discipline, mais apparemment, dans ce lycée on peut se permettre ce genre de choses…
Oh et en fait, la classe accueille une nouvelle élève…
Ça alors ?! La jeune fille mystère n’est nulle autre que Yuka Kasukabe (Ringo Kinoshita de son vrai nom) ?! Quelle surprise mes aïeux !!
Le calvaire est presque fini, il ne reste plus qu’un ending (futur opening, surement) dont la chanson n’est pas détestable, mais n’est absolument pas mise en valeur par des images d’une platitude lamentable (des personnages qui marchent, puis courent… et des décors époustouflant… whoooah !)
Bilan de l’épisode
Au cas où vous ne l’auriez pas compris, cet épisode est une daubasse infâme.
Si Nisekoi s’annonçait médiocre dans son premier épisode, No-Rin à tout l’air d’une série franchement mauvaise.
Une animation de niveau inférieur, des personnages au mieux insignifiants, au pire insupportables. Les tentatives d’humour foirent les unes après les autres. Sans oublier les poitrines difformes, immondes à en gerber.
Ah! et l’histoire (un bien grand mot) ne s’annonce pas non plus des plus folichonnes.
Vous avez vu Silver Spoon et êtes attirés par l’aspect tranche de vie en lycée agricole ? Passez votre chemin, ici, on n’a que du mauvais fan service à vous offrir (déclaration basée en partie sur des screenshots des épisodes 2 et 3).
Allez, pour finir sur une note positive, je vais vous vous faire une liste de suggestions qui vous permettrons d’oublier No-Rin et de vous rabattre sur des séries de meilleure qualité.
- Vous voulez voir une série de qualité avec des idols ? Allez voir The Idolm@ster.
- Vous voulez voir une série drôle avec des idols ? Puchimas pourrait vous satisfaire.
- Vous voulez voir une série délirante et over the top avec des idols ? AKB0048 est là pour vous.
- Vous cherchez une série de tranches de vie mignonne et sympathique se déroulant en milieu rural ? Non Non Biyori, du même studio que No-Rin est là pour ça.
- C’est le côté agricole qui vous intéresse ? Silver Spoon ou, dans un registre totalement différent, le film de Takahata Omoide Poroporo, ne vous donneront pas l’impression de perdre votre temps.
- Vous cherchez une série drôle avec des poitrines gargantuesque ? Servant x Service est super sympa.
- Vous voulez regarder une série de cet hiver ? Parmi la trentaine d’anime qui sont diffusés depuis le début du mois de janvier, vous n’aurez aucune difficulté à en trouver une bien meilleure que No-Rin.
Ma liste pourrait continuer longtemps tant No-Rin est inintéressant au possible, mais il faut parfois savoir s’arrêter.
Ne faite donc pas comme moi et ne vous dites pas que cette série pourrait être intéressante et / ou amusante en vous basant sur le synopsis.
Sur ce, je retourne tester les séries de l’hiver (en sachant que sur une base de 1 à 3 épisodes par série et de 15 séries essayées, je n’ai rien vu jusqu’à présent qui m’ait transcendé).
Pas vu.
Et d’après ton article : pas envie de voir. (Merci d’éviter de faire perdre mon temps).
Juste pour revenir sur Silver Spoon, c’est que si je trouve l’aspect agricole significativement poussé et réaliste (aussi bien sur le fonctionnement que sur la vie ou le coté éthique… Cela en est presque impressionnant) l’aspect histoire est à mes yeux presque… chiant.
Me demande si je suis le seul.
On a tous des séries que l’on n’apprécie pas des masses. Personnellement, c’est quand je dit que je n’aime pas Death Note ou Bakuman que je me sens seul.
Je conçois totalement qu’on n’aime pas Silver Spoon (par contre, qu’on aime No-Rin…)
Alors tout d’abord j’aimerais préciser que c’est la première fois que je viens sur ce site et ce sera la dernière. Ta critique n’est en aucun point objectif et impartiale. Tu ne fais que déblatérer ton avis et ton point de vue en ne parlant que des points soi disant négatifs. Au mieux de faire un listing des points négatifs pourquoi ne pas parler de ceux positifs. Ensuite de décrire cela avec un vulgarité pareil décrédibilise totalement tes propos je cite « une bouse pareille ». certes il est clair qu’il faut donner son avis mais seulement à la fin, pour écrire une bonne critique on se doit d’être neutre. Ensuite autre point, je ne pense pas que ce manga soit basée sur l’agriculture. Ici l’agriculture est à mon avis une façon de changer des cadres habituels. Autre point tu t’attardes sur des points insignifiants pardon pour ces termes mais qu’est ce qu’on en a foutre que les effets du débuts soit kitch ou que le personnage de Minorité soit présenté à cause de ses seins. Il y a toujours un personnage avec une forte poitrine. Et enfin je finirai par parler de ton bilan. Tu parlés de Nisekoi, manga produit par le même studio que les Monogatari et je suis désolé certes l’attentes peut parfois être longue mais c’est un manga de qualité. En conclusion pour ma part si il y a encore des personnes qui lisent ton descriptif(et je n’espère vraiment pas), s’il vous plait n’écoutez pas ce qu’il a écrit No-Rin est un anime vraiment rafraîchissant, certes ce n’est pas la perfection mais il est vraiment amusant.
Ps: arrête les critiques cela vaut mieux pour toi et sa crédibilité tu n’es pas fais pour ça. parce que j’ai remarqué que au fur et à mesure que j’ai lu ton truc que tu touchais vraiment le fond, que tu avais même trouvé du pétrole, mais que tu cherchais encore. Comment peut écrire une « bouse pareille ».
J’ai oublié: si tu penses que l’on regarde un manga pour son réalisme tu te trompes. D’ailleurs je ne pense pas qu’il y ait une seul manga dans ta liste qui n’a pas son côté wtf. Ensuite je suis désolé mais alors ton commentaire sur le bovidé, ridicule et alors l’étape d’après est la meilleure. BIEN SUR QUE L’ANATOMIE NE SERA PAS RÉALISTE, BIEN SUR QUE LE PERSONNAGE AURA UNE PLASTI PARFAITE, BIEN SUR QUE SA POITRINE SERA ÉNORME ET NE TOMBERA PAS C’EST UN ARGUMENT AFIN DE SÉDUIRE LA GENTE MASCULINE. TU CROIS QUE CE PERSONNAGE AURA DU SUCCÈS SI IL A DEUX GANTS DE TOILETTES À LA PLACE DES SEINS !!!!! Enfaite t’es juste débile. D’ailleurs pour reparler de cette argument qui d’ailleur à l’air de particulièrement te gêner, est ce que dans ta liste de mangas conseillers il y a un seul personnage féminin horrible, bouteux, avec des croutes et un oie de verre par exemple. Je ne pense pas….
Ce n’est pas parce que tu n’as pas aime qu’il faut trouver toutes les raisons les plus débiles les unes que les autres pour le rabaisser. Parce que dans ce cas tous ces « problèmes » sont présent dans à peu près 99,9 pour-cent de la japanimation.
Je pense pas qu’un annime se doit forcement d’avoir des filles à grosse poitrine ou alors c’est que tu ne traines pas au bon endroit. Ensuite je crois que tu as pas compris un truc c’est que les critiques que l’ont fait des épisodes nous sont personnelles et c’est un peu le principe des blogs. L’objectivité c’est cool mais ça manque de sel et puis je suis sur que tu serais pas forcement toujours d’accord avec elle.
Ensuite je pense que les gens sont suffisamment grand pour se forger leur propre avis, la preuve : tu as toujours le tien en l’ayant lu, donc si les gens partent en croisade contre no-rin c’est qu’il aura pas plus à bon nombre de personnes, point.
Les personnages à grosses poitrines étaient un exemple par rapport au fait de chercher à critiquer sur tous les points mêmes ceux sans importance. Chercher la petite bête quoi. Ensuite on va pas se leurrer tous les mangas ont un personnage à grosse poitrine, pas forcément gigantesque certe, comme dans No-Rin mais plus grosse que la moyenne.
Excusez moi pour l’orthographe les fautes de frappe et j’ai oublié de me relire 😛
Ce que tu reproches à Nock, on peut aussi l’appliquer à ton propre commentaire.
Le principe de Minorin, c’est d’exprimer son avis sur les animés qu »on mate. Ensuite on peut en discuter en partageant les opinions, mais de base déclarer que l’autre a un avis de merde, ça fait pas avancer le problème.
« Parce que dans ce cas tous ces « problèmes » sont présent dans à peu près 99,9% de la japanimation. »
Allez, lançons un débat sur cette déclaration 😀
Alors si de base on ne doit pas déclarer que l’autre a un avis de merde, de base on ne dit pas que le manga est de la merde mais que l’on a pas aime. Ensuite le problème avec l’avis qui « ajoute du sel » c’est qu’il peut l’influencer l’opinion publique.
Parce que cela ne fait pas avancer les choses mais fait plus preuve de fermeture.
C’est effectivement vrai mais un avis sans objectivité peut également être à double tranchant. Alors je pense qu’au mieux de dire sue ce manga est une bouse, Nock aurais dû plutôt dire « moi je n’ai pas accroché mais regardez et forgez vous votre propre opinion ». C’est plus le fait que comme on aime pas on rabaisse qui me pertube
Mais du coup en lançant son avis de but en blanc, ceux qui ne sont pas d’accord avec l’auteur peuvent réagir au quart de tour, et ça donne de super empoignades ! Pardon, débats.
Il est toutefois vrai que lorsque Nock voit un truc qui lui déplait, il fait ressortir toute sa déception/hargne et concentre son commentaire sur les points les plus à mêmes de soutenir son article.
Mais il ne s’agit pas de faire de la pub pour un animé, mais bien d’exposer sa propre opinion (hé, ça reste un blog) ; c’est moins une critique de journal qu’une prise-sur-le-vif de l’appréciation de l’auteur, sans objectivité obligatoire.
Et il est plus facile d’écrire ayant pris son parti qu’en restant indécis sur le ton de l’article.
En ce qui me concerne je n’ai pas regardé la série en question, mais ça n’a pas l’air de voler bien haut… Mais je ne suis pas forcément la personne la plus intéressé par le genre.
Oh, un de mes articles provoque de la colère.
Ça tombe bien, je n’étais plus venu sur le site depuis quelque temps.
Donc pour commencer, que mes critiques (où en tout cas, celle-ci, je ne sais pas si tu en as lu d’autres) te déplaisent, je le conçois totalement. Malheureusement, je ne compte pas arrêter d’en écrire.
Comme l’a dit Elwingil (à moins que ce ne fut ElKa), le but de Minorin n’est pas d’écrire une critique objective (d’ailleurs, le concept même de critique objective me semble assez bancal, puisque dans une critique on est amené à donner son avis). Ici le but, c’est de parler d’épisodes ou de films en se faisant plaisir.
Or le jour où j’ai écrit cet article, je venais de voir l’épisode et j’ai eu une méchante envie de le dézinguer ; ça arrive. Mais sache tout de même que j’en aurai fait à peu près de même pour la moitié des séries de cet hiver.
En vrac, revenons sur mes propos que tu décortique.
Je n’ai rien contre les grosses poitrines (encore que ça ne soit pas trop mon truc), mais ici, il s’agit d’un point de vue esthétique : tu as le droit de trouver ça cool, évidemment, mais de mon côté je trouve les poitrine démesurées qu’on nous sert de temps en temps dans l’animation japonaise particulièrement laides. Ici, c’est le cas, mais ça l’était aussi, par exemple, dans Noucome. A côté de ça, prend des séries comme Servant x Service, The Idolm@ster ou Gatchaman Crowds, on trouve des personnages à poitrine imposante (ou même gigantesque) sans que ça me dérange outre mesure, car le traitement qui leur est réservé n’est pas le même : la poitrine n’y est pas considérée comme un accessoire pour exciter des mecs en rut, c’est un élément de l’anatomie du personnage, point barre. Un personnage qui ne brille que par la taille de ses seins est (d’expérience, pour avoir visionné pas mal d’anime) rarement un bon personnage.
Après, si tu veux, je peux te citer quelques séries de qualité sans personnages à forte poitrine (ou mis en valeur uniquement pour cela), comme L’Odyssée de Kino, Haibane Renmei, The Tatami Galaxy, Jinrui wa Suitai Shimashita, Eureka Seven, Mushishi…
Et pour en venir à ta question, non, je ne crois pas avoir vu / lu de séries dont l’héroïne est particulièrement disgracieuse (si, tu en as un panel dans Princess Jellyfish), mais encore une fois, je cite Kino, qui est un personnage fascinant. C’est une fille, parce que c’est dit, mais honnêtement, on serait en droit de se poser la question, tant elle ressemble à un gars. Ca ne l’empêche pas un instant d’être un super personnage (et si on prend en compte le style graphique de la série, honnêtement, c’est loin d’être un canon de beauté). Je pourrait aussi, par exemple, citer Ahiru, l’héroïne de Princess Tutu (qui est un peu le vilain petit canard) ou la quasi-totalité des personnages de Mahou Tsukai ni Taisetsu na Koto -Natsu no Sora, qui est loin d’être un chef-d’œuvre de chara-design.
Des personnages pas beaux, ça existe. C’est rare, mais ça existe (allez, j’ajoute Windy Tales à la liste). Ça n’empêche pas les séries d’être de qualité.
Un mot sur Nisekoi, le fait que ce soit animé par Shaft (le même studio que Monogatari, donc) ne signifie à mes yeux pas grand chose. Je ne pense pas en terme de studio, mais en terme de séries. Monogatari est une chose (je n’en suis par ailleurs pas très fan, mais ce n’est pas le sujet), Nisekoi en est une autre. Le studio est le même, les auteurs non. Un studio n’est pas nécessairement gage de qualité (Shaft a aussi signé l’adaptation de Vampire Bund ou de Denpa Onna qui ne sont pas nécessairement tip-top à mon goût).
Je reste sur Nisekoi, je n’ai pas balancé le titre comme ça pour le plaisir dans ce billet, mais il fait écho à un billet que j’avais consacré au premier épisode de cette série lors de sa sortie (avis basé sur l’épisode en question et sur ma lecture du manga, car oui, je lis le manga, donc je ne sors pas mon avis sur Nisekoi de presque rien).
La vulgarité de mon propos, je le reconnais, peut être désagréable. Malheureusement, mes billets sont souvent un lieu ou j’expose mon avis dans un « style » qui mêle vulgarité et au contraire langage soutenu. Il se trouve que pour le coup, mon texte était plutôt vulgaire, mais ça ne m’a pas choqué outre mesure, puisque je trouvais ça assez adéquat pour traiter d’une série qui me semblait également des plus vulgaires.
Après, évidemment que je suis extrême dans mes propos, ça s’appelle de l’emphase : l’épisode me déplait, je ne le dis pas à demi-mots.
Quant au terme de bouse dans le titre, il est surtout là pour rester dans le champs lexical de l’agriculture.
Ah et je n’ai pas souligné les bons points. Certes. Peut-être est-ce simplement parce que je n’en ai pas vu dans ce simple épisode ? Enfin n’hésite pas à me dire (si tu repasse par ici, sait-on jamais) ce qui t’a plu dans la série, peut-être me rendrais-je compte que j’ai été de très mauvaise foi.
Bon, tu as déclaré que tu ne remettrai plus les pieds (enfin la souris, en l’occurrence) sur ce site – ce qui est un peu dommage, puisque je suis loin d’en être le seul contributeur, qui sait peut-être pourrais-tu y trouver des articles susceptibles de te plaire – mais au cas où, je te signale qu’il s’agit d’un blog participatif, donc, si à l’occasion, tu as envie d’exposer ton avis plus en détail, n’hésite pas à venir y écrire. Après tout, ce n’est pas parce que j’ai évoqué fort méchamment l’épisode 1 de No-Rin que personne n’a le droit de venir dire du bien du reste de la série.
Qui sais, peut-être qu’après avoir regardé la suite de cette série, je reviendrai constater mon erreur et dire du bien de cette série ?
Après, comme la dit ElKa, je doute que donner mon avis dissuade qu que ce soit de regarder l’épisode. Déjà parce que l’article est sorti bien tard par rapport à la diffusion et ensuite parce que les gens ne sont pas des moutons et moi, je ne suis pas particulièrement prescripteur.
Tu as perdu deux minutes de ta vie, j’en suis bien désolé, mais malheureusement, je ne peux pas te les rendre. Que veux-tu que je te dise d’autre ?
P.S. je n’ai pas non plus pris le temps de me relire, donc je m’excuse pour les titres qui ne sont pas en italique et pour toutes les fautes qui n’ont surement pas manqué de passer.
P.P.S. : en espérant que le tutoiement ne vous dérange pas.