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[avatar user= »Nock » size= »original » align= »left » link= »http://neantvert.eu/minorin/?author=3″ /]Yama no Susume et moi, le récit d’une tsundere (plus tsun que dere, d’ailleurs), en exclusivité sur Minorin.Tant de temps pour un fichu article, mais qu’est-il arrivé ?
Il se trouve que Crunchyroll qui devait diffuser la saison 2 a, semble-t-il, quelques problèmes avec la licence, si bien que seul l’épisode 1 est disponible actuellement. Appréciant de soutenir l’offre légale quand elle est disponible, j’ai choisi de retarder mon visionnage jusqu’à ce que le problème soit réglé, mais comme les informations manquent et que je n’ai pas envie de renoncer si tôt à mes articles, j’ai fini par craquer et me décider à opter pour le fansub.
Sauf qu’entre le moment où j’ai pris cette décision et le jour où j’ai commencé ce billet, je me suis pris les cinquante épisodes de la saison 1 d’Aikatsu! dans le genou, ce qui a achevé de me retarder d’avantage.
Toutes mes excuses donc.
A présent, place à l’exercice d’improvisation.
Yama no Susume 2 // Série prévue en 24 épisodes // été 2014 // Studio 8-bits // Réalisateur : Yuusuke Yamamoto (NHK ni Yôkoso, Walkure Romanze, Aquarion Evol) // d’après un manga de Siro
Le premier épisode est disponible sur Crunchyroll. Le reste devrait l’être. Un jour. Normalement. On y croit.
Après plusieurs semaines de latence, je regarde enfin cet épisode 2 et je constate avec effroi que la série est peut-être partie pour enfin tenir ses promesses.
Et j’ai peur. Peur que soudainement, Yama no Susume devienne quelque chose d’appréciable, une série dont je serais obligé de reconnaître la qualité. Une série que je me retrouverais soudain contraint d’aborder avec sérieux.
Mais chaque chose en son temps. J’ai lancé un album de nano.ripe (d’ailleurs, Tsukikage no Buranko est vraiment sympa) et je vais entreprendre de trouver des captures d’écrans pour illustrer le billet du jour, on réfléchira plus tard à l’avenir de la série.
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L’épisode pas à pas
Ah, vous savez quoi ? La dernière fois j’abordais l’assez sympathique ending de l’épisode 1 en priant pour qu’il s’agisse du futur opening (comme ça se fait souvent). C’est toujours l’ending. Dommage. Ce qui est chouette par contre, c’est que la série se tape un nouvel opening qui est, eh, pas si mal que ça.
Bon la chanson vaut ce qu’elle vaut, mais niveau images, le générique profite d’un style assez « graphique ». Ça change un peu et c’est assez bienvenu. Ce n’est pas le générique du siècle (la concurrence est trop rude), loin de là, mais c’est plutôt rafraichissant.
Revenons à présent à nos montagnardes en herbe. Souvenez-vous de ce que je disais à la fin de l’épisode précédent :
Eh bien j’ai peut-être été un peu trop médisant.
Toujours est-il que ce début d’épisode permet de constater quelque chose que je soupçonnais depuis déjà quelque temps. Hinata est en fait une putain de bourgeoise. Vous avez vu la taille de la baraque familiale ? Alors qu’ils ne sont que deux, peut-être trois à l’habiter ?
En ce début de série, Hinata passe donc des coups de fil à ses amies de la classe populaire.
–Et elle les invite chez elles pour
Bref, l’idée, c’est de rebondir sur les propos de la fin de l’épisode précédent et d’emmener Aoi à l’ascension d’une montagne random, du sommet duquel on pourrait observer le mont Fuji. Mais tout cela, évidemment, sans qu’elle ne sache quelle est la finalité de la balade, sinon, ça ne serait pas très drôle.
Mais quelles montagnes trouve-t-on aux environs du mont Fuji ? Et laquelle choisir dans le lot. Tout cela est bien difficile. Pierre Corneille lui-même ne soumettait ses personnages à des épreuves nécessitant autant de force mentale.
Sacrée Kaede, que ferait-on sans elle ?
Kokona, tombe dans le-dit guide sur une photo qui va attirer toute son attention. Le mont Kita, de quoi donner envie à la collégienne (qui visiblement, n’en est pas à son premier verre de pastis de la matinée) de chanter et de parler aux oiseaux.
Malheureusement pour elle, elle devra attendre pour tourner le clip de sa version de So Happy Together. Le mont Kita est en effet le deuxième plus haut sommet du Japon et on raconte que son ascension est plus difficile encore que celle du Fuji. De quoi calmer les ardeurs de nos grimpeuses en herbe (surtout Kokona, visiblement).
Tant pis, il faut trouver une autre solution. Ça tombe bien, Kaede (mais que ferait-on sans elle) en a une.
Le hasard (n’essayez pas de faire ça chez vous les enfants). On ouvre une page au pif et hop ! c’est bon, on a notre montagne.
Ce sera donc le mont Mitsutouge. Culminant à 1786 mètres, sa face sud donne directement sur le Fuji. N’est-ce pas l’idéal ?
Pendant ce temps, Aoi découvre que depuis le centre commercial de la ville, elle a vue sur le mont Fuji. A quoi ça sert de perdre du temps à grimper sur des montagnes quand on a le résultat d’heures de marche à portée de main ?
Hinata prévient Aoi qu’elles partiront à l’assaut d’une montagne (sans préciser laquelle, quelle rusée renarde) le samedi suivant.
Départ, six heures du matin. De quoi mettre de bonne humeur pour la journée à venir.
Les voilà parties pour un voyage en train comme l’animation japonaise nous y a habitué : avec 120 changements en campagne profonde (en même temps, j’imagine le bonheur que ça doit être de changer de train quand tu ne flippe pas à l’idée de rater une correspondance à cause des retards…)
Arrivée aux pieds du mont Mitsutouge, Kaede, Hinata et Kokona se rendent compte d’un léger problème : il risque d’être difficile de dissimuler les raisons de leur présence en ce lieu. En effet, même si elles ont choisi de s’attaquer à ce mont par sa façade nord, afin que le Fuji ne soit visible que depuis le sommet, il est difficile de ne pas apercevoir le plus haut sommet du Japon lorsqu’on se situe pas très loin de ses pieds.
Heureusement, Kokona va habilement faire diversion.
Bon en vrai, elle prétextait avoir vu un OVNI, mais eh, un peu de référence culturelle ça ne peut pas faire de mal.
Finalement, on ne sait pas trop comment, mais les 3 filles réussissent à escorter leur copine jusqu’au pied du Mitsutouge sans qu’elle n’est aperçue le mont Fuji. Soit elles sont très forte, soit Aoi est aveugle. C’est au choix.
Arrive donc la phase que je qualifierai de « brochure touristique ». Personnellement, en tant qu’amateur de paysages et de campagne profonde, c’est le genre de passage que j’apprécie. (C’est pour ça que j’aime bien les tranches de vie façon Non Non Biyori, Tamayura ou Hanasaku Iroha…)
Après avoir marché quelque temps, nos 4 héroïnes arrivent enfin au début du sentier de randonnée. L’ascension se prépare, les choses sérieuses vont enfin débuter au prochain épisode.
Ending.
Aoi réussira-t-elle enfin à se débarrasser d’Hinata ? Kokona sera-t-elle abandonnée par ses camarades et dévorées par un ours ?
Tant de suspense c’est insoutenable. La suite, au prochain épisode…
Bilan de l’épisode
Et bien ce n’était pas si mauvais que ça. Contrairement à l’épisode de la semaine dernière, celui-ci donne l’impression que le studio s’est enfin rendu compte que le format avait changé.
Je ne dis pas que c’est génial, mais par rapport à ce que la série m’a donné jusqu’à présent, je commence à avoir me dire que je vais peut-être enfin trouver le résultat satisfaisant.
Je sais qu’il ne faut jamais avoir trop d’espoir, que ce n’est pas une bonne idée, surtout pas avec Yama no Susume (si ça ne vous semble pas convainquant, je vous invite à relire les articles précédents), mais je ne peux pas m’en empêcher.
Toujours est-il qu’une fois le début d’épisode passé, j’ai eu la surprise de voir la série s’orienter vers ce que j’attends d’elle : de la tranche-de-vie couplée à de la randonnée en montagne.
Parce que je parle de guide touristique, et je n’exagère pas tant que ça. Cette série est, à mes yeux, une opportunités de découvrir des beaux paysages assez peu présent ailleurs dans l’animation japonaise.
Alors quand on voit 4 greluches discuter sous une tente plantées dans un jardin en pleine ville, je trouve ça assez dommage.
Je suis venu pour la montagne, la série m’en a donné bien peu jusqu’à maintenant, mais l’espoir revient avec cet épisode.
Et de deux. Plus que vingt-deux. Dont 4 ou 5 de retard à rattraper. Ça va être drôôôle.
A bientôt.
Mais c’est bien de regarder Aikatsu, voyons.
Effectivement, l’opening niveau graphique il claque. Il a été réalisé par Ishihama Masashi qui a déjà réalisé dans le passé des openings/endings graphiques assez originaux et bien sympas (A-Channel OP, Kamichu OP, Beelzebub ED3 pour ceux que je me souvienne).
Je garde les mêmes espoirs que toi. Cette saison de Yama no Susume peut être réellement la saison 1 qu’on attendait sur un anime de randonnée/montagne/ballade. Avec une petite dose de cute girls doing cute things en plus. Ils ne feront certainement pas 24 épisodes centrés sur la rando, mais s’ils sont tous aussi intéressants que cet épisode 2 (et par extension le troisième, d’ailleurs), je prends.