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Néant Vert a quinze ans d’âge !

Rendez-vous annuel et traditionnel du 29 juin ! Une date sans doute pas super importante pour vous mais pour moi, de fait, ça marque l’anniversaire de ce blog. Et là on commence à arriver sur les chiffres vraiment un peu trop abusés parce qu’on est là aujourd’hui pour fêter les quinze ans du blog, rien que ça. Remarque extrêmement clichée qui va suivre: c’est fou, parce que j’ai l’impression que les dix ans c’était y’a à peine une ou deux années. Mais bon vous aussi vous commencez à avoir bientôt trente ans, peut-être même que vous êtes encore plus vieux que moi, donc tous ces délires à base de temps qui passe trop vite vous comprenez très bien ce que je veux dire et quel est le genre de bordel que je ressens. Bon, on fait avec !

Comme chaque année, une sélection de fanarts assure l’illustration de l’article anniversaire donc on fait comme cette très jolie Gawr Gura dessinée par sameanko: on se réveille en douceur !

Je vais essayer de rester assez modeste en terme de contenu pour cet article – je bosse sur plein de choses à la fois en cette fin de mois de juin et c’est vrai que je ne suis pas obligé de pondre 10 000 mots sur cet article, comme je le fais pourtant presque chaque année (note écrite après la fin de la rédaction: non ça va y’en a que 16 000 cette année ptdr je suis con.)

D’ailleurs, en parlant de quantité, je me suis amusé mi-juin à calculer le nombre de mots totaux qu’il y’a ce blog et sans compter cet article ET l’article précédent on est autour de 2 500 000 mots au total, répartis dans les environs 1200 articles que compte le blog. 2 500 000 mots… C’est beaucoup… Mais c’est disséminé sur quinze ans… Alors ça va… En comparaison le A la recherche du temps perdu de Proust c’est « que » 1 200 000, soit à peine la moitié du contenu de ce blog. Eh Marcel, faut que tu te réveilles !

Bon je rigole mais vous savez aussi bien que moi que tout ça ne veut rien dire de très pertinent, c’est juste un chiffre. Mais bon je me dis que même si seulement 10% de ce que j’écrivais était sauvable, ça ferait quand même 250 000 mots, ça va, c’est bien, je peux être content. C’est ce que j’essaie de me dire, on me conseille beaucoup autour de moi de travailler ma confiance en soi donc je le fais petit à petit en me disant que eh au moins y’a 10% de mon taf à sauver. C’est mieux que rien: c’est déjà beaucoup !

Bon bref comme d’hab cet article va être surtout l’occasion de faire un point sur moi, sur l’année qui vient de s’écouler, sur mes différents projets et sur l’avenir à court terme que j’envisage. Et oui, c’était une grosse année pour moi.

Avant toute chose, il est important que je vous remontre l’excellente Hibiki en Ranka Lee que j’ai commissionné à l’excellente Hina_Yukitsuba l’été dernier ;w;

Ainsi l’année dernière j’expliquais que je me sentais être dans une sorte de « croisement » pour mon avenir professionnel. Juin 2021 était pour moi une période étrange puisque je venais de régresser au sein de mon entreprise: les services généraux que je gérais depuis 2018 avaient été fermés car ils n’avaient plus vraiment de sens d’exister au sein d’une entreprise qui allait réduire brutalement le présentiel et promouvoir le télétravail. Très bonne décision au demeurant, mais force est de constater que j’allais être sacrifié en conséquence. Me revoilà donc en ce beau mois de juin à me retrouver sur les tâches que j’occupais dans l’entreprise… bah en 2014 ou en 2015. Fini les responsabilités, fini l’autonomie, on me parle vaguement de quelques pistes au siège mais déjà y’a un truc qui se brise.

Et ça n’en finit plus de casser quand fin août j’apprends que mes primes sont sucrées à cause de mon changement de poste ce qui implique que du coup je serais globalement moins payé sur ce nouveau poste que sur l’ancien. Le seul avenir qu’on commence à me proposer c’est de rejoindre un poste au sein d’un service d’assistance administrative, mais du coup c’est un poste à apprendre de zéro et, oui, c’est un poste jugé comme « d’entrée » au sein de l’entreprise. En somme mon seul avenir proposé est… un job que je pourrais choper dans n’importe quelle entreprise qui paierait mieux et vu que ouais j’étais déjà payé à peine 50€ plus que le SMIC malgré mes 9 ans d’ancienneté, ces « entreprises qui paierait mieux » elles ne manquaient pas forcément.

Notez qu’en plus je dis clairement que je suis prêt à tout faire sauf du téléphone, qu’est-ce qu’on me propose ? Un poste qui se déroule la moitié du temps au téléphone… Rajoutez à ça quelques remarques un peu désobligeantes dû au fait que je devais reprendre un poste sans qu’on me forme correctement sur les évolutions que ce dit poste a eu lorsque je ne l’occupais plus, et je suis un peu frustré par comment la situation évolue.

Shinonome Ema, au milieu du soleil couchant, par KIKA

D’autant que pour être transparent je suis aussi doublement dans le mal à ce moment là car en parallèle je postule à un poste d’assistant administratif similaire au mien chez Canard PC. Pendant une semaine je m’auto-convainc à donf d’avoir LE profil parfait – je connais le milieu, je connais cette entreprise et surtout bah j’ai neuf ans d’expérience sur un poste similaire. Je me chauffe un peu quoi mais non au final ça débouchera à rien entre autres parce que je comprends clairement que je suis sur-qualifié pour ce poste et pour le salaire qui était proposé. Avec le recul, tant mieux que j’ai pas eu ce poste – j’étais effectivement sur-qualifié -, mais à l’époque j’ai vu ça comme un gros échec, comme si mon profil n’était pas si bon que ça, comme si j’étais peut-être « à éviter », comme un message qui m’expliquerait que je me sortirais jamais vraiment de ma situation professionnelle qui devenait, au sein de ma vieille entreprise d’expertise en assurance, floue et, osons utiliser le terme, humiliante.

Bref, l’été est médiocre et quand je pars pour mes vacances annuelles début septembre, j’ai un truc au fond de l’esprit qui se questionne pas mal: c’est quoi mon avenir, au juste ?

Dabba dabba is that true ? Est-ce Rosemi dans le miroir ? (Illustration par eri)

Les vacances de septembre ne se passent pas bien. Oh pourtant ça démarre bien: week-end de convention à Nantes pour Japanantes, premier salon en un an et demi, c’est toujours un peu bizarre après la pandémie mais ok, ça se passe pas trop mal, ça permet de reprendre pied dans cette bulle des salons, ça me change les idées, on retrouve l’associatif bon c’est chouette, c’est cool, c’est bath. Après je vais vite fait en Normandie pendant deux jours croiser la famille, bon ça se passe bien, comme d’hab. Je fête au passage mon cinquième kilo perdu en un mois, mon régime avance beaucoup mieux que ce que je croyais, ça pourrait être une source de joie et de célébration, c’est top. Comme souvent je revisite Caen, comme souvent ça me file une bouffée de nostalgie, comme souvent ça me met même un peu une forme de mélancolie parce que je regrette toujours un peu d’avoir quitté ma région natale, parce que cette ville reste un peu « ma maison » mais eh, cette mélancolie je la ressens à chaque fois et souvent elle s’estompe après un ou deux jours.

Mais là non, je rentre elle s’estompe pas vraiment. Je vais pas très fort. Je commence très vite à compter les jours jusqu’à la fin des vacances. Chaque fois que je fais quelque chose je me dis « tin merde pourquoi je fais ça alors qu’il me reste que X jours avant la reprise du travail ? Je devrais faire autre chose pour mieux profiter de mon temps libre. » Du coup je fais autre chose mais même quand je fais autre chose je me dis que je devrais faire autre chose. Alors je fais autre chose. Mais toujours en me disant que vraiment je devrais vraiment faire autre chose. J’ai l’impression en conséquent de continuellement perdre mon temps. Je parviens pas à me reposer. D’ailleurs je dors plus très bien. Même la pauvre machine à apnée du sommeil arrive plus à m’assurer des nuits correctes. Je rêve du taf. Un peu tout le temps. Quand je rêve. Je met 45mn à m’endormir. Puis 1h. Puis 2h. Puis 4h. J’ai mal au ventre. Très mal au ventre. Je sue. Je respire parfois un peu fort. Je panique en me rendant compte qu’il me reste que X nombre d’heures avant de reprendre le taf. La veille de la reprise, je peux rien faire – je ne pense qu’à la reprise. J’essaie de mater une série ? Je pense au taf. J’essaie de jouer à un jeu ? Je pense au taf. Je demande à un ami de passer chez moi ce jour là. Je sais même plus si il a pu venir ou pas, j’ai plus de souvenirs de cette journée. Je crois qu’il a pu. Je crois qu’il est parvenu à me changer les idées pendant le temps qu’il était là. Puis il est reparti et je suis retombé à nouveau dans le mal.

Bref, j’avais un peu craqué.

Les chants de Luca & Cloche n’ont pas forcément trop aidés ! (Illustration par machibari2)

Le lundi soir j’envoie un mail à ma manager pour me dire que je serais pas là le lendemain, le mardi je vais voir mon médecin, j’explique la situation, les problèmes de sommeil, les douleurs au ventre, les respirations, il me met quinze jours de repos. J’ai l’impression d’avoir magouillé pour étendre mes vacances. Il me rassure un peu en me disant que je suis pas en état. J’annonce mon arrêt par mail. Je dois utiliser mon mail perso pour communiquer à ma manager vu que j’ai pas accès à mon pro depuis mes engins à moi – ça me met pas bien j’ai l’impression que le taf continue d’envahir mon espace. Mais j’envoie le mail, la réponse est très froide. Professionnelle, mais très froide. Des instructions sur comment déclarer mon arrêt (le premier que je prenais en 9 ans) aux RH. Pas de « bon rétablissement », pas de petites formules de politesses un peu creuses mais qui auraient pu témoigner d’une forme d’humanité. Cette réponse elle me met soudainement en colère. Je réponds évidemment pas mais elle est ptet le dernier barrage qui craque. Pour la première fois je commence réellement à me dire que faut que je me casse. J’ai ma mère au téléphone, elle m’y encourage, elle y reconnaît sans doute des choses qu’elle-même a vécu. J’ai pas d’avenir dans cette entreprise, pas d’avenir dans ce milieu, pas d’idées claires de mon avenir professionnel tout court mais j’ai des économies, j’ai un bon CV, j’ai un bon profil, j’ai même un CPF plein à ras bord: ok, peut-être qu’il est temps de s’en sortir.

Et alors, juste prendre cette décision définitive qu’est celle de se casser… ça a libéré quelque chose, très vite. Les quinze jours suivants vont pas forcément être faciles – je commence à prendre des trucs conseillés par ma Pharmacie pour calmer les crises de paniques et les sauts d’humeurs – mais au moins je recommence à dormir, je recommence à rêver et à penser d’autre chose. C’est à peu près à ce moment là où je me dis aussi que j’aimerais bien faire un vrai rdv hebdo sur mon Twitch alors je sors PowerPoint et lance un peu au pif mon récapitulatif hebdomadaire des sorties mangas. Je commence à réellement m’informer sur le chômage, les conditions, les possibilités que ça offre. Je calcule un peu un premier budget, je vois que je peux tenir le coup quelques mois. Ptet plus si on peut me financer deux/trois formations…

Bon bref, je reviens dans l’entreprise le 1er octobre, rendez-vous immédiat avec ma manager, je lui témoigne mes intentions de départ et derrière ce sera trois mois plutôt… tranquille. J’en discute ensuite officiellement avec les RH et avec mon patron, la situation est bien comprise, elle est éclaircie, et après un petit faux suspens, on m’offre la possibilité de partir avec une rupture conventionnelle. Y’a une prime, y’a le chômage, ok c’est bon. J’accepte avec joie, c’est signé, c’est entériné et je quitte donc l’entreprise le 31 décembre. Une journée vraiment étrange ! Quand je quitte les locaux à 17h… bah j’étais le seul dans les locaux depuis le début de l’après-midi. Télétravail démocratisé, vacances et réveillon aidant, y’avait personne d’autre que moi au sein de l’entreprise. J’ai donc rangé mes affaires et mon bureau dans un silence et une solitude totale. C’était très très étrange. Ça n’a pas empêché d’être un moment aussi un peu émouvant: malgré les sentiments très négatifs que j’avais vécu durant l’été à cause de l’entreprise, reste que c’était un endroit et que c’était des locaux dans lequel j’avais passé 9 ans ! Mais bon, voilà, ce qui était fait était fait.

Alors du coup comment se passe ma vie depuis 6 mois ?

Pauvre Kanon ! Déjà que gérer Liella ce n’est pas facile alors si en plus elle passe ses nuits à rêver de Bob l’éponge elle ne va jamais s’en sortir (fanart de bo)

Aujourd’hui je suis encore au chômage d’un point de vue technique même si vous allez le voir je suis dans une position un peu étrange. Déjà d’un côté je suis officiellement en formation depuis deux mois: j’ai entrepris un bilan de compétences dont je reparlais un peu plus tard. De l’autre côté bah je travaille aussi d’arrache pied sur… « mes projets personnels. » Le blog, Kaorin, le streaming, l’associatif, les Minorin, Tsumugi, etc etc… Bref tout ce que vous connaissez sans doute déjà. Et alors croyez le ou non mais juste gérer tout ça demande un temps hebdomadaire… très large. Ca a été une des plus terribles prises de conscience du chômage: ah oui, en fait je fais beaucoup de trucs et ça prend beaucoup de temps de faire tout ça. Vous allez me regarder d’un air interrogateur et me dire « mais enfin, Amo, avant tu faisais tout ça EN PLUS de ton travail, qu’est-ce qui fait que maintenant soudainement tu te rends compte que tu fais beaucoup de chose ? »

Et vous allez avoir raison de me le dire ! Mais c’est tout simplement une question… de contexte.

Laura la primadonna girl… yeah…. (Source: Okimochi)

Je l’ai jamais caché: mon taf, celui qui m’a occupé pendant 9 ans, était très… irrégulier… en terme de charge de travail. J’avais des jours où ça pouvait être très tranquille. Je me retrouvais souvent avec des demies-journées à ne rien faire. Dans de tels contextes j’étais à mon bureau, avec mon ordi pro, et au lieu de me tourner les pouces, je profitais d’être installé et d’être dans un milieu « pro » bah justement pour bosser sur mes trucs à moi. J’écrivais mes articles ou mes speaks pour Kaorin, je planifiais des trucs, bref tous ces « projets personnels » devenaient une sorte de bonus, une manière de passer le temps à mon taf précédent, d’allier l’utile à l’agréable.

Là maintenant que je suis au chômage, chez moi, je me retrouve dans cette situation où… je dois me forcer à m’organiser si je veux gérer tout ce que je gérais par le passé. Mes projets personnels ne sont plus des moyens « de m’occuper au taf », c’est devenu du taf, tout simplement. C’est par exemple pourquoi j’en suis arrivé au point où j’ai beaucoup de mal à écrire les speaks d’un épisode de Kaorin: avant je faisais ça sur deux semaines dès que j’avais un peu de temps sur mon poste de travail, ça me permettait de pisser un peu de texte, ça me libérait l’esprit. Là maintenant je dois bloquer deux heures toutes les deux semaines pour écrire l’épisode, et ça me paraît soudainement moins… « plaisant. » Je prends mieux conscience de la difficulté que c’est !

Vladiléna passe un petit coup de peinture ! (Illustration par orenorenji)

Bref: je suis au chômage mais je ne me repose pas beaucoup. D’un côté je suis content – ça me permet de pas forcément trop me laisser aller -, de l’autre c’est un peu une source de frustration – j’aurais quelque part aimé que cette période de chômage me permette de profiter de tous les jeux, livres, séries, films et autres sorties à ma disposition. Mon esprit passe le temps à jongler entre « faut que tu profites de cette période de liberté pour avancer sur tes projets et en réaliser de nouveaux » et « non repose toi, vis ta vie en toute libérté » sans jamais se fixer sur un truc en particulier du coup je retrouve une nouvelle fois ce paradoxe où quand je travaille j’aimerais me reposer et quand je me repose j’aimerais travailler. Et je sens que ça tire de plus en plus sur la corde: la semaine dernière, j’ai bossé 40h en environ quatre jours sur la vidéo qui lance ma chaîne Youtube (j’en reparle après) et c’est vrai que j’ai passé les 3/4 jours après dans un état… médiocre. Le fait que ça a été une très mauvaise semaine sur plein d’autres points n’a pas aidé mais clairement je me suis énormément surchargé et… oui… c’est débile…. de se surcharger soi-même… en période de chômage…

Donc là clairement, j’ai atteint une sorte de limite. Une sorte de surcharge. Il va falloir très rapidement que je me reprenne, que je sois plus vigilant, et que je commence à poser clairement des priorités. Que je fasse des choix. Après Japan Expo je vais sans doute me forcer à faire une grosse pause sur pas mal de trucs, pour essayer de prendre du recul et éclaircir des idées. J’ai envie de faire plein de trucs mais faut aussi que je commence à sélectionner ce que je fais, et ça ne va pas être aisé.

Menou est déterminée car elle est pure et juste ! (art par Nilitsu)

D’autant que oui y’a un truc que j’ai pas encore réglé et ça va être crucial: mon avenir professionnel. Je vous l’ai dit je suis actuellement engagé dans un bilan de compétences. Toutes les deux semaines je me rends auprès d’une experte, on fait le tour de mes expériences personnelles et professionnelles, on essaie de saisir ce qu’est ma personnalité, on m’informe, on me guide, on me redonne confiance en moi et l’idée c’est qu’à la fin j’ai une idée claire d’où je vais m’aiguiller professionnellement. Jusqu’ici ça se passe à merveille, je découvre des choses sur moi-même que je ne soupçonnais pas, j’ai une idée plus claire de qui je suis, je commence déjà à avoir quelques pistes en tête, quelques envies qui se créent, et il est clair que si je commence à « trouver ma voie », je m’y impliquerais peut-être de manière plus approfondie que mon taf précédent – qui restait un taf alimentaire, malgré les responsabilités que j’y ai vite eu.

(D’ailleurs si vous même souhaitez me proposer des opportunités professionnelles et ainsi m’aider à « trouver ma voie », écoutez, mon mail est sur cette page.) (Je dis ça je dis rien.)

Sachant qu’il y’a aussi plein d’autres choses que je dois travailler sur moi-même ces prochains mois. Pour être transparent, mentalement ça continue à tout de même ne pas aller très fort.

Kumiko est forte pensive en attendant la saison 3 d’Euphonium (source: modare)

Quitter mon boulot m’a libéré d’un vrai poids, le bilan de compétences et la réussite de mes différents petits projets personnels sont un boost au moral appréciable mais au bout du compte ce ne sont que des pansements: je me sens un peu vide et je prends conscience de mes difficultés sociales. Le chômage et les conséquences de la pandémie m’ont aussi un peu plus isolé des autres, et j’ai continué à prendre de très mauvaises habitudes dans mes relations sociales. Il y’a des jours où malgré tout j’ai beaucoup de mal à prendre du plaisir sur quoi que ce soit. Si je fais autant de choses c’est à la fois pour partager et garder un lien social avec « les gens » mais aussi et surtout pour m’occuper l’esprit. Car je sais que si je me confronte à mes pensées, je vais encore réfléchir dans les mauvaises directions. Quand je travaille sur quelque chose je ne pense plus qu’à ça et ce « tunnel de travail », la concentration que je peux y trouver, me permet d’échapper à la réalité plus que n’importe quel divertissement. Comme si finalement je matais des films et des séries ou jouer à des jeux pas pour m’amuser mais pour accéder à ce qui me divertirais réellement: bosser sur mes articles, mes podcasts, etc. Il y’a en moi un profond mal-être, il est là depuis très longtemps, et je ne sais que j’aurais beau essayé de m’en dépatouiller, tant que je m’acharnerais à vouloir y arriver tout seul il n’y aura pas de miracle.

Je vous dis ça pas pour obtenir votre pitié (je déteste ça, comme beaucoup) parce que clairement je me met aussi dans cette situation par mes propres erreurs et mon propre entêtement. Je vous dis tout ça surtout par transparence et parce que je veux aussi que vous compreniez que si l’année prochaine il y’a des changements ça ne sorte pas totalement de nulle part. Ces changements même encore aujourd’hui j’ai vraiment pas une idée de ce que ça va être parce que je n’ai pas encore bien compris les choix que je dois faire. Mais il y’aura certainement des changements.

Illustration originale de Zessica Wong pour l’ending de Aquarion EVOL !

Bref, cela étant dit essayons de repartir sur du positif. Comme je l’ai dit y’a quand même pas mal de trucs sur lequel je suis content cette année. J’ai par exemple commencé cette année a sérieusement développé ma chaîne Twitch et je suis content de comment ça se passe ! La mise en place des récap manga du lundi est une de mes meilleures décisions de l’année, tant j’y gagne sur tous les tableaux: d’une ça me permet vraiment d’enfin réussir à me maintenir au courant de l’actualité du manga, de deux j’y découvre vraiment plein de mangas que j’aurais pas forcément remarqué avant et de trois c’est devenu très vite un vrai chouette rendez-vous avec un petit groupe d’habitués qui grandit doucement mais sûrement chaque lundi soir. C’est une bonne habitude, un bon moment hebdomadaire, j’en suis très heureux.

Le reste de la chaîne c’est assez cool aussi: les streams du dimanche sont assez funs à préparer, j’aime bien chercher ce que je peux proposer, et là encore ça se passe souvent dans des bonnes ambiances. Non, la seule vraie petite déception c’est quand j’essaie de faire des streams jeux vidéo et que là je vois bien que ça intéresse personne. Et en même temps c’est vrai que je suis moins à l’aise quand il s’agit de « juste » jouer à des trucs, un peu tiraillé par ce paradoxe que j’ai qui est que j’ai envie de jouer à des jeux mais c’est vrai que quand je joue sur Twitch c’est pas une expérience que j’aime tant que ça. Ptet pas l’endurance, ptet pas la confiance en moi, ptet pas les bons horaires non plus. Je suis à l’aise sur du Geoguessr mais même faire des trucs comme du Crash Bandicoot ou du Pokémon j’ai l’impression de pas être trop naturel. Pourtant je devrais avoir plus confiance en moi, j’ai été un des piliers du let’s play à l’époque de JLNV et des vidéo Dailymotion de 2009, haha.

Dans tous les cas, objectif pour l’année qui arrive: continuer les récap manga et développer encore un peu plus l’identité visuelle de la chaîne ! Mettre en place son renommage (et ainsi épargné aux pauvres streamers que je raid le fait de devoir prononcer le « pisces » haha), travailler les overlays, intro & outro mais aussi et surtout avancer dans la quête d’un beau modèle 3D définitif après les essais faits lors du stream karaoké des 400 abonnés ! Mais là encore je compte bien aussi continuer à prendre mon temps~

Devinez qui passe encore une mauvaise journée ? Eh oui c’est Riamu ! (Art par Kusakashi)

Excitant aussi, les débuts sur Youtube ! J’ai donc lancé la semaine dernière la chaîne Youtube de Néant Vert avec l’idée à terme de proposer pas mal de vidéos ayant pour thématiques l’animation japonaise. C’est un projet que j’avais en tête depuis maintenant une bonne année, mais sur lequel je me suis pas mal inconsciemment freiné: je voulais commencer avec une série d’épisodes, ce qui m’aurait demandé pas mal de taf en amont, et au final cette quantité de taf m’a pas mal apeuré, jusqu’à ce qu’au bout d’un moment je fasse « allez nique tout, je fais juste UNE vidéo sur les sorties de cet été et après on regarde. »

Donc voilà cette première vidéo a donc été surtout pour moi l’occasion de vraiment tester le format. Et surtout de comprendre et de chiffrer tout le taf que demande concrètement la production d’une vidéo Youtube. Recherche des infos, synthèse, écriture, enregistrement, montage, publication: j’ai pu passer par chaque phase de la production et voir clairement comment ça se déroule, comment ça fonctionne et comment je peux déjà améliorer ça pour plus tard. Premier truc tout con par exemple: la vidéo fait 38mn alors que je pensais avoir écrit pour environ 20mn de contenu – je peux donc maintenant commencer à estimer clairement quelle quantité de texte je dois écrire pour viser les 20 minutes. Puis d’autres questions arrivent: en terme d’intégration de source vidéo, comment je peux rythmer ça sur mon speak ? Comment j’intègre des vidéos de réaction sans trop niquer le rythme global ? D’ailleurs comment aussi gérer un rythme sur une vidéo ? Ca aussi pareil ça s’apprend.

La chance que j’ai eu c’est qu’au final produire cette seule vidéo m’a demandé beaucoup de taf (encore une fois entre 40 et 50 heures) mais ce taf a pas mal pu être facilité par les nombreuses expériences que j’ai déjà.

Si Ena est au crépuscule, alors Mizuki va être à l’aube (art de Hajimemashite)

Écrire un speak oral ? C’est déjà l’ADN de Néant Vert mais c’est aussi et surtout ce que je fais depuis 7 ans sur Kaorin. Je ne découvre pas non plus le logiciel de montage puisque j’utilise déjà Audacity pour enregistrer la voix de mes podcasts et j’utilise déjà Vegas depuis quelques temps pour faire des Inversotron pour Thalie ou des skits pour des projets genre AMV Enfer ou AMV Céleste. Gérer le rythme d’une vidéo ? C’est une expérience que j’ai aussi acquis sur le Céleste. Faire de la synthèse d’information dans le but de la résumer oralement ? Eh, je suis en train de décrire la conception de la vidéo ou de décrire la conception d’une conférence parmi la quinzaine que j’ai eu la chance de créer et d’animer ces cinq ou six dernières années ?

Bref, quelque part, le format vidéo est un aboutissement concret de tout ce que j’ai fait jusqu’ici. Pendant des années j’ai eu peur de réellement m’y lancer parce que je m’étais convaincu que c’était un milieu dont j’avais pas les codes, qui imposerait de moi des trucs genre tourner des plateaux, montrer ma tête et au bout d’une dizaine d’épisodes faire des mini court-métrages pour créer une sorte de lore à l’émission qui va ennuyer proprement tout le monde. Mais le fait que j’ai pas mal bouffé ces derniers mois de vidéos américaines de 2h ou c’est juste des mecs qui parlent de sujets en utilisant simplement des illustrations pertinentes (Defunctland, par exemple) ont créés une sorte de déclic en moi. J’avais déjà toutes les clés en main pour faire du Youtube, je le savais juste pas parce que j’avais une mauvaise idée de ce que la plate-forme pourrait me proposer. Damn, et le pire c’est que ce genre de vidéo… bah je l’ai déjà fait y’a presque dix ans quand j’avais uploadé sur Dailymotion un top de mes génériques favoris de 2013 !

Dans tous les cas, ça a été une expérience assez grisante. J’en sors avec l’envie d’encore plus continuer à exploiter ce média parce que effectivement c’est clair, c’est efficace et y’a des possibilités vraiment excellentes. J’aimerais faire des vidéos avec des angles plus précis, tester des formats différents, faire des rétrospectives, des chronologies. Raconter l’histoire de l’animation japonaise, essayer d’explorer les messages et les qualités de certaines oeuvres, retracer la carrière de studios ou de grands personnages. Toujours l’envie de partager, essayer d’être accessible, didactique et divertissant. Continuer à développer mon point de vue qui est que l’animation japonaise est un monde très large, très généreux, qui propose énormément de choses, choses qui valent toutes la peine d’être découvertes. Expliquer ce monde, essayer de mettre en avant des œuvres qui me tiennent à cœur, en bref essayer de parler de ce que j’aime, avec toujours mon style, mon ton et ma méthode.

Sur un nouveau format, avec peut-être du coup un nouveau public ? Je l’espère un peu, pour être honnête !

Shhhh… les Healer Girl chantent… (art de MNEMO)

Après, bon, c’est quoi mon style, mon ton et ma méthode ? Question large auquel je n’ai pas vraiment d’idées. J’ai jamais vraiment su quelle image je donnais réellement. J’ai des intentions en tête: j’essaie de parler de choses larges (mais est-ce que j’y arrive vraiment où est-ce que je m’enferme pas à mon insu dans un certain type d’oeuvre ?), j’essaie de mettre en avant l’industrie dans son ensemble sans m’arrêter sur des époques ou des genres précis (mais là encore, suis-je vraiment si exhaustif que ça ?), j’essaie d’être globalement positif dans mes discours sans pour autant minimiser mes réserves ou réprimer les critiques réelles que je peux formuler (est-ce que j’y parviens ?), je tâche de toujours réflechir sur les sujets que je présente afin d’en éviter des lectures simplistes ou manichéennes (mais est-ce que ma réflexion est suffisamment équilibrée ? Est-ce que je réfléchis suffisamment sur les sujets que je traite ou au contraire est-ce que je sur-intellectualiserais pas par moment ?) et j’essaie de parler à un public que je veux le plus large possible, sans mettre qui que ce soit de côté (mais est-ce que fondamentalement et malgré mes efforts la quasi-totalité de mon public ne reste t-elle pas profondément otaku ? Est-ce la faute du sujet animation japonaise ou est-ce que malgré mes intentions, je reste trop pointu / niché dans le sujet ?)

Mais ça c’est les intentions et encore aujourd’hui je ne sais pas trop comment « les gens » me visualisent. Plus largement, je n’ai pas d’idées claires de « ma place » dans le monde des « influenceurs » (car que je le veuille ou non, j’en suis un, de fait.) En même temps c’est un peu ma faute: c’est un monde que je connais vraiment pas beaucoup depuis l’écroulement de la blogosphère vers 2011/2012 !

Parfois on me parle de gens genre le Chef Otaku, genre Louis-san, mais c’est des gens dont j’ai jamais vu la moindre vidéo, jamais suivi le compte Twitter. Y’a tout un monde d’influenceurs Insta ou Tiktok dont je ne connais absolument rien. Parfois on me parle de Kaorinchan mais les deux seules raisons pour lesquelles je la connais c’est parce que elle a été ma collègue quand y’a dix ans (!!) j’ai fait un stage à Nolife (et qu’en bon téléspectateur je croisais parfois le JPop) et parce que quand je cherche « Kaorin » sur Twitter pour voir si ça parle de mon podcast bah souvent ça parle d’elle. Quand en mars dernier y’a genre eu un shitstorm Twitter sur Crunchyroll qui paie des influenceurs pour parler One Piece moi je comprenais même pas c’était qui ces gens. Genre ok niveau influenceurs je connais ptet l’Ermite Moderne mais c’est parce que je le connais depuis l’époque où on l’appelait Sonocle: on vient du même enfer qu’était la blogosphère – à part ça, tout ce milieu auquel techniquement je suis censé appartenir vu que je suis moi-même à mon échelle influenceur bon bah c’est une sorte de grand trou noir de mes connaissances.

Et c’est même pas une question de mépris: si ils permettent à des tas de personnes de découvrir des œuvres diverses et variées moi ça me va. Si ils permettent d’animer, de créer des discussions, de rendre vivant la « communauté », excellent. Mais je les connais pas pour autant parce que oui, tout simplement, je suis pas le public. Avec la plus grande de toutes les modesties, je peux dire que je n’ai pas besoin d’autres influenceurs pour me dire quel manga découvrir, quel animé surveiller, quels auteurs adorer: j’ai la culture, la curiosité et l’autonomie pour faire ça de mon côté. Je l’ai déjà dit y’a genre un ou deux ans mais finalement, aujourd’hui, le seul influenceur que je suis et que je lis c’est kVin et le Sakuga Blog. Parce qu’il m’amène des connaissances que je n’ai pas sur des parties très précises du milieu de l’animation. Mais d’un côté ce manque de modèle à suivre, il est loin de n’être que positif et il me pèse parfois aussi un peu: j’aimerais parfois retourner à quand j’avais 19 ans et retrouver le plaisir de lire / écouter des gens parler de ce qu’ils aiment et apprendre des choses.

Tout ce que je consomme en podcast, articles ou vidéos c’est sur des sujets que je ne connais pas à fond: le cinéma, le jeu vidéo, les parcs d’attractions, les comédies musicales… Mais écouter des gens parler de manga ou d’animation, j’y arrive juste plus. Parce qu’à chaque fois je me projette, parce qu’à chaque fois je me dis « oh non moi j’aurais plutôt dit ça comme ça », parce que j’y apprends à chaque fois finalement pas grand chose et aussi parce que finalement, et c’est le plus important, je ne trouve personne qui possède le ton, l’état d’esprit, qui me donne envie de l’entendre parler du sujet. Parce que trop souvent soit ça parle de manga et d’animé sur des tons ultra légers et ultra superficiels qui vont considérablement m’agacer, soit on arrive chez élitisteland qui va sacraliser les 3 mêmes auteurs en boucle, soit on part écouter les journalistes cinquantenaires qui ont pignon sur rue et qui trouvent que plus rien n’est bien depuis la sortie de Ghost in the Shell, soit on entre dans un otakuland qui aura aucune idée des réalités du marché et du public que brasse le manga, soit blablabla bref y’aura toujours quelque chose que je vais trouver que ça ira pas.

Et ça je vais être clair: je pense que le problème c’est moi :’D.

Mitsuri, idol de l’amour ! (Art par Kuraftii)

Je suis devenu super fermé, super exigeant, et super jugeur sur ce sujet précis. J’ai même plus vraiment la curiosité de chercher et de lire d’autres personnes. Quand Youtube me reco des vidéos animes je le met direct en « merci mais je m’en fous. » Quand je vois des articles de la presse généraliste sur le sujet, je les ignore. La presse spécialisée, je la feuillete vite fait dans un Relay quand je m’emmerde à attendre un train et je trouve plus l’interêt que peut m’apporter ces magazines.

Je m’enferme peut-être aussi clairement dans ma bulle, vous me direz. C’est d’autant plus vrai que par exemple sur Twitter désormais j’essaie même plus de lire des gens en dehors de mes mutuals et de ceux que je suivent: j’ai zéro envie de voir ce que le « public manga » de ces réseaux raconte sur les animés et différents sujets parce que parfois je suis un peu agacé par ce que je peux lire. Je suis content que les salons existent toujours et ont repris parce que c’est le seul contact que j’ai désormais avec le public des fans de manga et d’anime. C’est peut-être le meilleur des contacts, peut-être le plus réel, bien souvent le plus bienvaillant et dans tous les cas un contact peut-être bien meilleur que des réseaux sociaux qui sont bien déterminés à ne jamais permettre aux humains de montrer les meilleurs côtés d’eux-mêmes à chaque fois. Je chouinais plus tôt que je touchais ptet pas un public aussi large que je le voudrais mais c’est aussi ptet parce que je sais pas à quoi ressemble « le reste du public. » C’est encore une fois un ensemble de paradoxe que je dois dénouer.

Donc bref, tout ça à la base je voulais dire que j’avais lancé une chaîne Youtube et que j’étais content parce que c’était un nouveau format et que j’étais excité à l’idée de le développer. Bon on a fait un petit détour par une case auto-analyse et rapports étranges avec « le milieu » mais écoutez, au moins on est revenus à bon port à la fin.

Quand Palkia est pas à la maison (Source: Hanamachamu0404)

Dans les autres projets de cette année, Kaorin est toujours là. Une année où plus que jamais l’écriture des speaks est un exercice qui a commencé à me saouler un peu :’D. C’est terrible parce que vraiment j’adore faire tout le reste: préparer les setlists, réflechir aux thématiques, enregistrer l’épisode, le sortir, mettre à jour le fichier des chansons, etc. C’est certes un podcast qui est devenu une sorte de routine pour moi aujourd’hui mais je kiffe toujours vraiment faire une grande partie de la conception. Mais, damn, vraiment, écrire les textes pour les lire derrière j’ai de plus en plus l’impression de pisser du texte pour rien. Alors je fais de plus en plus d’épisodes sans speak. Et étrangement ça se passe de mieux en mieux… Maintenant je rédige plus que quelques petites notes rapides, et j’improvie autour. Ca fait des speaks parfois un peu plus brouillons mais de l’autre côté c’est plus naturel. Je vais continuer d’essayer de développer, ça du coup.

Sachant que, dans tous les cas et comme annoncé dans l’épisode de cette semaine, y’aura aussi une vraie pause de l’émission entre mi-août et mi-octobre. Deux mois d’arrêt pour l’émission avant la saison 8. Pas de transformation radical de l’émission de prévu à part ça mais il me paraissait nécessaire pour moi comme pour l’émission de proposer enfin à un moment une petite suspension des activités. A part la pause d’un mois et demi en 2019 pendant mon voyage au Japon, jamais l’émission ne s’était interrompue plus de trois semaines et là aussi après sept ans, c’était bien nécessaire. Et puis après on partira direction une saison 8 où j’ai déjà quelques petites idées de thématiques mais ne vous inquiétez pas, ça restera le Kaorin que vous connaissez et que vous suivez depuis… longtemps, maintenant.

(Sachant que saison 8 impliquera aussi sortie de l’épisode 200 autour de mai donc woh !)

Tout ça c’est très bien mais stop prenons une pause pour le dos de Ganyu ! (Source: kawa683)

Dans les autres projets de l’année, les Prix Minorin se sont bien déroulés cette année. Là aussi ça devient une routine: c’était déjà la dixième édition ! J’espère une cérémonie en présentiel l’an prochain et je vais essayer de revoir l’organisation des prix pour me décharger ou m’alléger certaines tâches. C’est un plaisir de faire toute la préparation de la cérémonie intégralement en solo, j’adore remplir des Excel, mais j’ai bien senti cette idée que ça commençait à devenir très chargé pour moi. J’en reparlerais le moment venu, en début d’année !

La webradio Tsumugi se porte honnêtement aussi: cette année on a enfin rajouté des créneaux dédiées aux chansons issues de la scène « Internet » japonaise ! Vocaloid, utaites, doujin music, etc. Toujours vivante, toujours debout. Des petits changements internes à prévoir l’an prochain (faudra certainement changer le logiciel serveur) mais rien que je sais de très effrayant.

Enfin, niveau AMV Céleste, petite news cachée sur Twitch: il y’aura certainement un second volet diffusé l’été 2023 ! Mais c’est juste une pré-annonce pour le moment et je compte bien cet été commencer à travailler sur les préparatifs avec la team du premier et peut-être même de nouveaux venus. On en reparle très vite sur le petit Discord de Néant Vert !

(Ah, oui, et j’ai lancé Kasumin mais c’est un bot donc ça se gère très bien tout seul, j’ai juste rajouté beaucoup de screenshots en un an mais ça c’est mes marrotes.)

D’ailleurs, update: c’est toujours la meilleure des présidents (source: yaa-kun)

Et Néant Vert en lui-même, du coup ? Bah écoutez, c’est une année dont je suis très content de la plupart des articles ! Bon j’ai eu quelques désillusions: genre je voulais lancer une série d’articles trimestriels pour faire des bilans de mes matage d’animé et c’est pas allé plus loin que le premier vu le taf d’écriture que ça me demandait à chaque fois. Pareil pour mon mini objectif des 100 films qui, comme je l’aurais presque parié, s’est effondré une fois la barre des 25 films passés. J’ai pas maté un seul film durant le mois de juin donc autant vous dire que l’objectif est très mal barré et que les articles vont un peu se raréfier !

Mais à part ça je suis plutôt content de moi, pour une fois ! Que ce soit mes articles dédiés à des animés précis (la production et l’univers compliqués de So I’m a Spider so What, la force de la réalisation et des messages contenus dans 86 EIGHTY-SIX, la création et la place de Yasuhiro Irie dans Healer Girl), des articles un peu plus historiques avec mise en contexte d’un animé et retour sur son impact (j’ai pris beaucoup de plaisir à faire mon article sur School Days et celui sur Le Tombeau des Lucioles a été un petit exutoire), j’ai parfois écrit des articles très personnels sur des sujets « sérieux » mais en essayant de rester plutôt humoristique (l’article sur mon ancien appart insalubre a pas mal fait sourire, et celui sur mon apnée du sommeil essaie d’être instructif ET amusant) ou bien j’ai continué d’assurer certains marrionniers très attendus – comme le traditionnel bilan du Shonen Jump, comme souvent ultra-populaire !

Paix, amour et sérénité pour tous les artistes qui font des fanarts Haibane Renmei en 2022 ! (Source: w0d)

Ca aussi été le retour des comptes-rendus de salon avec une énorme analyse de ma visite du Dokomi, ce qui a été autant l’occasion de donner mes ressentis de visiteur que de comparer les différences entre France et Allemagne sur ce genre de sujets. J’ai aussi un peu râlé de manière rigolote sur les débats autour des « genres » des animés, le genre de petit article un peu défouloir où je suis juste entré dans un tunnel de tapage de textes sur un clavier pendant une ou deux heures, pour un résultat résolument aléatoire mais amusant. Oh, et en parlant de râler, mon article sur Sentai Filmworks qui bloque les trad françaises de certains animés a été le plus populaire de cette année en terme de visites. C’est normal vu à quel point le sujet chauffe les oreilles de beaucoup, et je suis content que ce succès arrive sur un article dont j’ai pas trop trop honte.

Bon bref, dans l’ensemble, je suis très content de cette année en tant que blogueur. J’aime bien les articles que j’ai pu écrire – même en septembre / octobre quand le mental était vraiment zéro là -, y’en a aucun dont j’ai particulièrement honte, je suis content envers moi-même et parfois c’est juste un état d’esprit que je suis satisfait d’atteindre. D’habitude y’a toujours un « j’ai fait des articles mais« , là cette année c’est pas vraiment le cas. Y’en a pas un seul que j’aurais écrit autrement. Allez, si, ptet l’inventaire des vtubers que je regarde mais c’est uniquement parce qu’en 9 mois y’a Nijisanji EN qui a récupéré genre 13 vtubers supplémentaires et comme ça je vous aurais offert des pavés supplémentaires sur Enna, Reimu, Nina, Millie, Vox et Alban.

Ok là Enna Alouette elle en impose sur ce fanart mais attendez le moment où elle va hurler de manière stridente « fuckiiing biiiitch » et là la vraie peur va s’emparer de vous (source: Chunbuchou)

J’espère donc conserver ce bon élan pour l’année qui arrive. D’un côté continuer de proposer des articles sur des sujets qui me tiennent à coeur et que j’écris de manière qui me satisfasse, et de l’autre ajouter en plus à cela les retranscriptions écrites des éventuelles vidéos supplémentaires que je publierais dans le reste dans l’année. Y’a l’usage du mot « éventuel » qui est là uniquement parce que je veux encore promettre un engagement certain et régulier mais, encore une fois, vu l’enthousiasme que j’ai connu durant tous les processus de création de la première vidéo, j’espère vraiment pouvoir en faire trois ou quatre supplémentaires pendant l’année qui arrive. J’ai déjà noté pas mal de thèmes et de sujets qui me donnent super envie de lancer la table de montage.

Ah si en vrai par contre le seul objectif que je me donne pour l’année prochaine pour le blog lui-même c’est essayer de repasser un coup de peinture sur le blog, me faire violence, fouiller les thèmes WordPress, essayer d’en trouver un peu trop dégueulasse, et le mettre en place. Le thème actuel est honnête mais en vrai je continue à trouver le texte trop petit, le design trop bland, je trouve le header trop gros, faut aussi que je mette à jour la barre litérale pour rajouter Twitch et Youtube… bref ce genre de conneries.

(Oh et oui, dernier projet: faut que je reprenne l’écriture du bilan de Sword Art Online Alicization ! Je me suis forcé à mater la fin de War of Underworld, ça serait con que je conclut pas la série d’articles qui a rendu ce blog célèbre haha.)

BREF TOUT CELA ETANT DIT voilà donc comment s’est déroulé cette très étrange année !

Attention petit lapin de la lune, ne twitte pas trop souvent ! (Source: Aurahack)

Vous l’aurez compris: plus que l’an dernier je suis à un vrai croisement de ma vie. J’ai moralement touché le fond tout comme j’ai connu une vraie période de créativité et parvenu à me lancer dans des projets qui me tenaient à coeur. J’ai pris conscience enfin de tout ce que je faisais et de tout ce que je produisais. Cela me donne à la fois un vrai sentiment de fierté, je mesure les accomplissements que j’ai crée, mais de l’autre côté je sens que je peux commencer à perdre pied et qu’un jour peut-être tous ces projets vont se dévorer entre eux avant de me dévorer moi-même. Je dois désigner quelles vont être mes priorités. Je veux devoir prendre des décisions, faire des choix et me donner au maximum pour aussi assurer la stabilité de mon avenir car tous ces projets sont bien beaux mais aucun ne remplit le frigo. Au bout du compte c’est du travail mais c’est aussi des projets dans lesquels je me lance parce que travailler dessus est ce qui m’occupe et me divertit le plus, ce qui est peut-être fondamentalement un petit souci.

Dans tous les cas je vous remercie d’être présent, de lire tout cela et je vous remercie encore plus de votre soutien et votre attention. Comme souvent, j’espère juste que vous prenez autant de plaisir à voir/lire tout ça que moi j’ai à le faire et à la concevoir. Cela fait donc 15 ans que Néant Vert traîne sur un coin de l’Internet, et j’ai bon espoir que dans 15 ans, on puisse tous se retrouver pour fêter les 30 !

Allez, du coup, place aux prix ? Je vais pas vous mentir, je suis claqué et je fais un peu cet article dans les derniers moments donc vous attendez pas, par contre, aux meilleurs paragraphes de présentation. Mais eh, vous avez vu pire de ma part.

Arima Kana est DETER ! (Source: Tare Negima)

Prix Néant Vert de l’animé qui déchire

Healer Girl

Allez rien à foutre, je suis pas objectif: cet animé il était pour moi, il m’était directement adressé, y’avait limite mon nom mon prénom et le nom de ma classe écrits par ma maman derrière chaque épisode pour qu’on puisse me le rendre si jamais je le perdais dans les couloirs de l’école. C’est un animé original sur le pouvoir de la musique pour soigner les gens, ça prend un angle ultra tranche de vie qui sait conserver un rythme maîtrisé, les personnages connaissent toutes un développement très réussi au fil des épisodes, y’a un petit aspect comédie musical où n’importe quand ça peut partir en chanson, les dites chansons sont très belles et très jolies, les héroïnes tirent des méga tronches débiles, y’a de la couleur et DAMN y’a un beau message sur le fait de trouver sa voie, de suivre ses rêves et de se lancer dans une carrière pro. Après tout ce que je viens de vous dire sur moi-même et ma quête personnelle de « trouver ma voie », ça m’a touché encore plus fort. Genre cet animé il est non seulement pour moi mais il sort pile à l’exact meilleur moment.

Plus largement, pour moi, Healer Girl est le plus digne des héritiers à des séries comme Aria ou comme la seconde saison de K-On. C’est une de ces séries « tranches de vie » (toujours un terme avec lequel j’ai du mal) qui sublime son genre en ajoutant un vrai message, un vrai développement, et qui maîtrise complétement sa direction artistique. C’est aussi un projet vraiment mené par un seul homme, ça se sent, ça se voit, et c’est ce qui contribue à donner à cette série un vrai souffle d’originalité, une vraie personnalité extrêmement forte.

Donc oui, sans surprise: c’est une série qui avait tout pour me plaire, et tout me plait. Je l’aime énormément, c’est mon visionnage favori de l’année. J’ai beau savoir que ça ne parlera pas forcément à tout le monde, je m’en fous, elle me parle à donf, je l’aime, c’est ma série de l’année.

2/ 86 EIGHTY-SIX part 2 – C’était vraiment super bien, très différent en terme de ton et d’ambiance par rapport à la première, mais une fois le changement assimilé, ça marche. Je trouve que les épisodes finaux sont extraordinaires. J’aurais pu le mettre en premier mais mettre 86 premier deux ans d’affillée ça aurait été abusé et puis merde contrairement à Healer Girl y’a pas de moments où les héroïnes chantent « sumimaaaaseeen ♪ » et « gomenaaasaaai ♫ » en coeur.

3/ ODD TAXI – Intrigue excellement bien menée, aux rebondissements savoureux: enfin un excellent polar en format animé et c’est vrai que ça fait du bien après beaucoup d’années vierges en la matière. Hâte de voir ce que le film peut bien ajouter mais en tout cas la série en elle-même c’est un grand oui.

Lauréats précédents:

  • 2008: Sayonara Zetsubou Sensei
  • 2009: Higurashi No Naku Koro Ni
  • 2010: Durarara!!
  • 2011: K-On!!
  • 2012: Mawaru Penguindrum
  • 2013: Joshiraku
  • 2014: Gatchaman Crowds
  • 2015: Shinsekai Yori
  • 2016: Sound! Euphonium
  • 2017: Sound! Euphonium 2
  • 2018: Symphogear G
  • 2019: Shoujo Kageki Revue Starlight
  • 2020: Symphogear XV
  • 2021: 86 EIGHTY-SIX

Prix Néant Vert du film (d’animation) qui fait plaisir là-dedans

Revue Starlight the Movie

La règle si tu veux gagner un prix cette année elle est simple: faut que les personnages chantent. Bon là par contre contrairement à Healer Girl on est plus dans de la comédie musicale ultra-vener parce qu’ici ça s’échange des coups de lame en chantonnant. Mais bref, dans tous les cas pas forcément trop de surprises non plus: Revue Starlight avait de loin été mon coup de coeur absolu de l’année 2018, donc pas étonnant que je surkiffe le film. Pour autant ce n’était pas forcément gagné aussi facilement: j’aurais pu longtemps me questionner sur si il était nécessaire de raconter une suite à une série – Revue Starlight – qui était déjà bien complétée et qui avait déjà tout dit. Le film aurait pu être juste un ensemble de scènes fanservice sans fil rouge particulièrement motivant, juste histoire de recréer de l’interêt autour de la franchise, de son jeu mobile, je sais pas.

Bon bah non c’est une vraie bonne suite qui complète à merveille le message qu’adressait déjà la série. Ca tire complétement profit de son format cinématographique, les scènes de combat sont ahurissantes, l’intrigue continue ce mélange permanent de symbolisme et de messages ultra-explicites dans un mariage qui me parle énormément, les personnages concluent à merveille leurs développements et en plus derrière tout ça on a une vraie fin définitive à l’univers posé par la série. C’est un chef d’oeuvre de direction artistique, c’est parfaitement rythmé et, oui, c’est jonché de scènes très fanservices, tout le film est même une sorte de méta-commentaire sur les « ships » les plus populaires, mais du coup ça donne un mélange qui fonctionne du tonnerre et qui, là aussi, me parle énormément.

2/ Evangelion 3.0+1.0 – Il n’était pas facile de conclure Evangelion, et ça a ici été fait de manière magistrale. La dernière heure est tout simplement extrêmement forte car il ne s’agit pas que de la simple fin d’un film, c’est la fin « d’une époque » qui se joue devant nous. Même moi qui a débarqué dans cette industrie en 2006/2007 a été pris au coeur par ces adieux. Très chouette !

3/ Pompo the Cinephile – Un film sur le plaisir de créer mais aussi sur les difficultés des choix que tout créateur doit avoir à faire. Là aussi ça m’a beaucoup parlé et le tout est soutenu, une nouvelle fois, par une très belle et très colorée direction artistique. C’est bien rythmé, ça donne envie de produire de la fiction, c’est un film plein d’énergie et qui inspire pas mal !

Lauréats précédents:

  • 2010 – Mon Voisin Totoro
  • 2011 – Redline
  • 2012 – Tintin: le secret de la licorne
  • 2013 – Les Enfants Loups: Ame & Yuki
  • 2014 – Puella Magi Madoka Magica: Rebellion
  • 2017 – Si Tu Tends l’Oreille
  • 2018 – Dans un Recoin de ce Monde
  • 2019 – Liz & l’Oiseau Bleu
  • 2020 – Kiki la petite sorcière
  • 2021 – Demon Slayer: le Train de l’Infini

Prix Néant Vert du film (pas d’animation) qui fait plaisir là-dedans

Mourir peut attendre

Bon ok personne ne chante vraiment là…

J’y allais pas avec un espoir de fou. Comme j’allais pas voir Casino Royale ou Skyfall avec un espoir de fou. Mais comme ces deux là, la surprise n’en a été que meilleure et le moment passé que plus délicieux. C’est toujours mieux que Quantum of Solace et Spectre que j’ai été allé voir avec beaucoup de hype pour un résultat relativement décevant !

En somme, au délà même de la fin du film qui m’a pris un peu de cours mais m’a beaucoup plu, j’ai trouvé que Mourir peut attendre était tout simplement un très bon James Bond: un bon rythme, de bonnes séquences d’actions (la fusillade dans l’hôtel à Cuba ? Tellement bien), un bon développement du personnage, super générique, super pré-générique… Le film est visuellement très beau, les montages sont clairs et lisibles. Très bien, en plus d’être là aussi une excellente conclusion à la période Daniel Craig !

Le seul vrai défaut vous le connaissez, il est évident: le méchant n’est vraiment pas bon. Le film sait pas trop quoi en faire, il est là juste pour inciter des événements un peu absurdes que pour vraiment exister et même Malek arrive à être un peu énervant dans ses rares dialogues. C’est dommage, on était pas trop loin du 3-0 en finale mais on prendra la victoire quand même.

2/ Matrix Resurrections – C’est pas une année où je suis allé au cinéma de ouf et quand j’y suis allé c’était souvent des films pas géniaux parce que, je sais pas, je fais pas toujours de bons choix dans la vie. Malgré tout j’ai pris un certain plaisir devant cette suite inattendue de Matrix, que j’ai trouvé plus maligne qu’attendu et avec pas mal de thématiques très intéressantes qui sont abordées. Y’a tout un aspect méta-commentaire sur le concept même de suite après 20 ans qui me plaît pas mal mais j’aurais juste aimé que le film oublie pas d’être bon dans ses scènes d’action parce que vraiment se faire chier quand y’a de la bagarre dans Matrix c’est un peu dommage.

3/ The Batman – Là aussi une bonne surprise ! Je trouve que ça pose super bien son univers, que la proposition qui est faite autour du personnage de Batman marche bien, que la réinterprétation du Pingouin et de l’Homme-Mystère est plutôt maligne et que même l’humour très particulier du film fonctionne vraiment bien. 3h c’est ptet par contre un peu long mais eh, écoutez, pour une fois que j’ai un bon film Batman je vais pas bouder trop.

Lauréats précédents:

  • 2008 – 99 Francs
  • 2009 – OSS 117: Rio Ne Répond Plus
  • 2015 – Whiplash
  • 2016 – Comment c’est Loin
  • 2017 – Dernier Train pour Busan
  • 2018 – En Guerre
  • 2019 – John Wick: Parabellum
  • 2020 – Parasite
  • 2021 – Permis de tuer

Prix Néant Vert du jeu vidéo qui surbute

Hadès

Quand la sortie de Hadès fin 2020 faisait frémir de plaisir le monde entier j’étais déjà en train de m’auto-convaincre que c’était pas pour moi: “c’est un rogue-like, je hais les rogues-like”, “non mais j’ai pas le temps d’y jouer”, “non mais pourquoi je jouerais à Hadès sur ma Switch alors que sur Xbox One j’ai (regarde son pauvre backlog) des succès à récuperer sur Viva Pinata.” C’était efficace ! Mais bon, ce jour d’août où le jeu a débarqué sur le Game Pass bon bah là du coup j’avais plus vraiment d’excuses, je l’ai lancé… et oui j’ai ultra kiffé. Tellement que je l’ai platiné après une centaine d’heures de jeu, et j’en aurais bien remis une centaine de plus !

Au délà de l’univers que évidemment je surkiffe à donf en bon mec qui a fait du grec ancien en 3eme pour espérer parler mythologie en cours, c’est vraiment le gameplay du jeu qui m’a très rapidement conquis et accroché. Le jeu est rapide, le jeu est précis, le jeu est facile à prendre en main, il est jouable, répond au taquet, on est en contrôle total de ce qu’on fait et juste bouger Zagreus est déjà un vrai plaisir. Mais derrière c’est au niveau du rythme que le jeu est très très fort et parvient à devenir très vite addictif: il n’y a aucune run “inutile” dans le jeu donc l’échec n’est jamais si décourageant que ça, et on est sans cesse entouré de choses à faire, de choses à voir. On lance le jeu, on parle aux persos qui ont un nouveau dialogue, on enchaîne sur une nouvelle run, on fait nos niveaux, on avance, on apprend à maîtriser une nouvelle arme, on découvre des nouveaux atouts divins, on expérimente, on teste, on meurt, des nouveaux dialogues et des nouvelles possibilités se débloquent dans le hall d’Hadès, on parle à tout le monde, on sent que des choses avancent, on achète des trucs pour améliorer son perso, on a envie de tester et de continuer à avancer, on retourne faire une run… Etc etc.

Hadès c’est une réussite totale: c’est super plaisant à jouer, on a envie d’y jouer, on a jamais envie de lâcher la manette, l’univers est fort et iconique… Bref, c’est de la bombe, effectivement.

(J’arrive toujours pas à battre Hadès Extreme et ça par contre je le vis mal.)

(Oui je viens de réutiliser l’exact même paragraphe que dans le bilan JV décennal sorti la semaine dernière mais je vais pas vous mentir j’ai une flemme de ouf.) (Surtout que je vais sans doute devoir réecrire sur Hadès en septembre pour le bilan JV annuel………) (O-p-t-i-m-i-s-a-t-i-o-n.)

2/ Final Fantasy XIV: Endwalker – Beaucoup de « conclusions » cette année, hein ? Après Evangelion, Revue Starlight ou James Bond c’est au tour de FFXIV d’arriver pour mettre fin à son premier grand arc narratif, qui aura charmé pendant presque dix ans. Une fin très réussie, qui touche parfois pas mal à la grâce et continue d’améliorer toujours un peu plus l’expérience globale de ce MMORPG qui est, je le rappelle, acclamé par la critique et gratuit jusqu’au niveau 60™. Evidemment.

3/ AI The Somnium Files – Ecrit par l’auteur de 999 et Virtue’s Last Reward, mais avec un ton et une ambiance qui m’a pas mal rappellé Danganronpa en terme de mélange étrange entre mystère, violence et humour très débile. Malgré tout ça on s’attache bien au personnage, les jeux temporels entre les différentes lignes sont passionnants, y’a une ou deux routes qui touchent au superbe (surtout celui parlant de démence) et Mizuki elle est trop fun, vivement Nirvana sur ma Xbox dans une semaine.

Lauréats précédents:

  • 2008: Persona 3
  • 2009: Persona 4
  • 2010: Umineko No Naku Koro Ni
  • 2011: Alpha Protocol
  • 2012: Fallout New Vegas
  • 2013: Fire Emblem Awakening
  • 2014: Spec Ops The Line
  • 2015: Super Danganronpa 2
  • 2016: Metal Gear Solid V
  • 2017: Persona 5
  • 2018: Danganronpa V3
  • 2019: Final Fantasy IX HD
  • 2020: The Witcher III Wild Hunt
  • 2021: Final Fantasy XIV: Shadowbringers

Prix Néant Vert du manga dont la lecture a des vertus médicinales

Insomniaques

J’étais passé un peu à côté à l’époque de la sortie du tome 1 mais les récap manga ont été l’occasion pour moi de découvrir ce manga et il est très très chouette. Rencontre entre deux lycéens insomniaques, qui partagent une salle un peu abandonnée du lycée pour s’y retrouver l’après-midi et se taper des bonnes siestes bien méritées. Evidemment, ils vont se rapprocher de plus en plus. Un petit rebondissement à la fin d’un des tomes va aussi changer pas mal les enjeux de l’histoire.

C’est juste une belle romance, qui se fait souvent dans le silence. Les dialogues sont amusants et frais, la complicité entre les deux personnages marche du tonnerre, et aussi bien les causes que les conséquences de leurs insomnies bénéficient d’une mise en avant bienvenue au sein du récit. Y’a des doublages pages juste trop jolies. C’est un manga qui me fait aller un peu mieux à chaque lecture parce que comme souvent je me plonge dans une romance que j’aurais adoré vivre à la fin de mon adolescence. C’est frais, c’est joli, c’est riche: c’est beaucoup d’amour, en somme.

2/ Entre les Lignes – La rencontre entre une femme solitaire et sa nièce, qu’elle va devoir héberger suite à la mort de sa soeur et de son beau-frère. Postulat assez tragique mais histoire passionnante entre deux femmes qui vivent un peu en dehors des normes. C’est les dialogues du manga qui sont clairement sa force, avec énormément de répliques inspirantes. Le style est chouette. Une très très belle rencontre.

3/ Akanebashi – Y’a que 15 chapitres et ça vient à peine de commencer dans le Jump mais je m’en fous, je surkiffe ce shonen de rakugo. L’héroïne est fun, tire des tronches hyper drôles, et l’auteur a très bien compris comment « shoneniser » le rakugo. C’est là aussi très chouette, très inspirant, et j’ai une confiance un peu aveugle en la suite !

Lauréats précédents:

  • 2010 – Onani Master Kurosawa
  • 2011 – Soul Eater
  • 2012 – Medaka Box
  • 2013 – Molester Man
  • 2014 – A Silent Voice / Koe no Katachi
  • 2015 – Bonne Nuit Punpun
  • 2016 – Straighten Up: Welcome to Shika High’s Competitive Dance Club
  • 2017 – Scum’s Wish / Kuzu no Honkai
  • 2018 – L’Ere des Cristaux
  • 2019 – Bloom Into You
  • 2020 – Demon Slayer
  • 2021 – Oshi no Ko

Prix Néant Vert du meilleur catcheur de l’année

Seth Rollins

Bon le catch cette année ça a été un peu compliqué: j’ai globalement maté « que » dans la période hivernale habituelle, avec le rush qui s’étend du Royal Rumble à Wrestlemania. Hélàs pour ma pomme, le Royal Rumble était l’un des plus faibles que j’ai pu voir donc la session commençait pas fort. Heureusement Wrestlemania était super bien et j’avoue aussi en parallèle avoir pris pas mal de plaisir à découvrir la mouture 2.0 de NXT, qui revient à un focus sur les personnages qui me parle un peu plus que la période full-indé des dernières années de NXT (genre toute la période règne de Adam Cole, là j’avoue que j’ai méga lâché.)

Bref je divague mais oui je place Seth Rollins en numéro 1 cette année. Je l’ai trouvé absolument parfait et délicieux en temps que petite fouine toujours bien remplie de merde. Il est un heel toujours très fun, toujours très efficace et toujours capable de tirer le meilleur de ses adversaires. Le Hell in a Cell contre Cody Rhodes est effectivement un match excellent donc, en bref, comme toujours, on peut compter sur lui.

2/ Roman Reigns – Toujours aussi excellent dans son rôle de parrain hautain et toujours prodigieux à suivre dans le ring.

3/ Edge – J’ai bien aimé Judgement Day ! Je trouvais ça sympa de voir le perso de Edge revenir à ses sources, d’autant que comme d’habitude avec lui on a toujours derrière un travail extraordinaire aussi bien dans les rings que dans les promos. Depuis son retour en 2020 il est toujours aussi haut niveau, et c’est assez ouf de voir un retour aussi réussi alors que rien n’était gagné. Aux antipodes d’un CM Punk dont chaque mois qui passe me fait vraiment regretter son retour dans le monde du catch.

Lauréats précédents:

  • 2009 – Chris Jericho
  • 2010 – Chris Jericho
  • 2011 – Edge
  • 2012 – CM Punk
  • 2013 – CM Punk
  • 2014 – Daniel Bryan
  • 2015 – Seth Rollins
  • 2016 – Asuka
  • 2017 – The Undertaker
  • 2018 – Tommaso Ciampa
  • 2019 – Kofi Kingston (The New Day)
  • 2020 – Drew McIntyre
  • 2021 – Roman Reigns

Prix Néant Vert de la musique écoutée jusqu’à saignement des oreilles

Kairiki Bear – Venom

Pour différentes raisons (mais surtout Project Sekai), 2021/2022 c’est surtout ma période de redécouverte du monde de Vocaloid, et c’est vrai que j’ai pas mal enchaîné les excellentes chansons – les Salamander, les Dance Robot Dance, les Goodbye Sengen, les Bocca della verita, les 1 2 Fanclub, bref les classiques quoi. Mais en fil rouge Venom de Kairiki Bear sera resté le numéro 1 incontestable par sa force, son énergie, sa violence musicale magnifiquement contenue. Veno-veno-venomu~

Lauréats précédents:

  • 2008 – Queens of the Stone Age – 3′s & 7′s
  • 2009 – Guns N’Roses – There Was A Time
  • 2010 – Lynyrd Skynyrd – Still Unbroken
  • 2011 – Supertramp – The Logical Song
  • 2012 – Dire Straits – Telegraph Road
  • 2013 – Foster the People – Houdini
  • 2014 – Foster The People – Are You What You Want To Be
  • 2015 – Artic Monkeys – R U Mine?
  • 2016 – Modest Mouse – Dashboard
  • 2017 – Porter Robinson, Madeon – Shelter
  • 2018 – DAOKO, Kenshi Yonezu – Uchiage Hanabi
  • 2019 – Streetlight Manifesto – The Three of Us
  • 2020 – The Killers – The Man
  • 2021 – Bring Me The Horizon – MANTRA

Prix Néant Vert du générique bien cool de l’année

86 EIGHTY-SIX OP2 – Kyoukaisen

On va pas se mentir, l’année était ouf en terme de génériques. J’aurais pu citer genre une quinzaine de trucs tant pour une fois le choix ne manquait pas. Mon numéro 1 personnel ça va néanmoins être Kyoukaisen ! J’ai toujours un faible pour les génériques d’action, vous le savez, et je trouve qu’avec ce générique on a là aussi une nouvelle maestria dans ce domaine. La chanson est super forte, les visuels sont extraordinaires, le rythme est maîtrisé. Prenez le cahier des charges de tout ce que je kiffe et bah ça va être dans Kyoukaisen.

2/ The Heike Story OP – Hikaru Toki – La mélancolie et la beauté de cet opening m’atteignent à chaque putain de fois ;_;.

3/ Shikimori n’est pas juste mignonne ED – Route BLUE – Vrai vrai coup de coeur pour cet ending mais juste parce que je surkiffe vraiment à méga donf le concept de transformer l’intrigue du manga en jeu de rythme. J’ai presque envie qu’ils en fassent un vrai jeu.

Lauréats précédents:

  • 2008: Sayonara Zetsubou Sensei OP – Hito toshite jiku ga bureteiru
  • 2009: Maria Holic OP – Hanaji
  • 2010: Zan Sayonara Zetsubou Sensei OP – Ringo Mogire Beam
  • 2011: Ano Hana ED – Secret Base
  • 2012: Mirai Nikki OP1 – Kuusou Mesorigii
  • 2013: Jinrui wa Suitai Shimashita OP – Real World
  • 2014: Otorimonogatari OP – Musou Express
  • 2015: Shigatsu wa Kimi no Uso OP – Hikaru Nara
  • 2016: Rakudai Kishi no Cavalry OP – Identity
  • 2017: Scum’s Wish OP – Uso no Hibana
  • 2018: Princess Principal OP – The Other Side of the Wall
  • 2019: Sword Art Online Alicization OP – ADAMAS
  • 2020: Stars Align ED – Kago no Naka no Bokura wa
  • 2021: Jujutsu Kaisen ED1 – Lost in Paradise

Prix Néant Vert du personnage emblématique de l’année

Akiyama Mizuki (Project Sekai)

Mizuki c’est un personnage qui tient énormément en ses proches, qui observe, qui essaie d’offrir à tout le monde une bonne ambiance, qui essaie d’assurer des bons moments. C’est aussi une sorte de clown, toujours prompt à faire quelques traits d’humour pour détendre l’atmosphère ou faire en sorte que tout le monde passe un meilleur moment. Il/elle organise des petits événements, essaie de faire des choses pour améliorer le groupe. C’est une personne passionnée, créative, toujours heureuse de partager ses talents et déterminée. C’est aussi une personne qui veut sortir des cadres et qui se fiche des codes établis, de la « normalité. »

Mais Mizuki c’est aussi une personne qui aime ses proches mais qui instaure une distance. Qui est effrayé/e par les relations qui deviendrait trop personnelles. Qui peut perdre son contrôle quand les choses se passent mal entre les gens. Qui veut assumer ses différences mais qui a beaucoup de mal à vivre la mise en avant et l’attention non voulue que cela crée auprès des autres.

Project Sekai a un casting qui continue encore aujourd’hui de me surprendre de part sa profondeur, particulièrement du côté des créatrices maudites que sont Nightcord at 25 mais évidemment c’est en Mizuki que je m’identifie le plus. Alors quand en plus le personnage accumule super illustrations sur super illustrations et que sa doubleuse, Hinata Sato, dégomme chaque cover et chaque chanson sur laquelle elle peut mettre sa voix, comment ne pas encore plus l’adorer ?

Lauréates précédentes:

  • 2008 – Suzumiya Haruhi
  • 2009 – Ranka Lee (Macross Frontier)
  • 2010 – Kotobuki Tsumugi (K-On!)
  • 2011 – Shiomiya Shiori (Que sa volonté soit faite)
  • 2012 – Lilly Satou (Katawa Shoujo)
  • 2013 – Buratei Marii (Joshiraku)
  • 2014 – Ichinose Hajime (Gatchaman Crowds)
  • 2015 – Ayase Eli (Love Live)
  • 2016 – Oumae Kumiko (Sound! Euphonium)
  • 2017 – Watanabe You (Love Live Sunshine)
  • 2018 – Tachibana Hibiki (Symphogear)
  • 2019 – Nakano Yotsuba (Quintessential Quintuplets)
  • 2020 – Kohinata Miku (Symphogear)
  • 2021 – Kasumi Nakasu (Love Live Nijigasaki)

Et voilà, donc, pour l’article des 15 ans de Néant Vert !

Je me rends compte que j’ai pas forcément trop évoqué le fait que oui, quand même, quinze ans. Tout a beaucoup changé sur Internet depuis, et c’est une durée quand même incroyable pour un blog que je me souviens avoir monté à l’arrache au début de mes vacances scolaires post-bac de français avec un vieux dotclear. Mais le blog est toujours là, bien vivant, toujours au coeur de ma vie et de mes projets. Durant ces quinze années, il m’a littéralement amené mes amis, mes amours mais aussi quelques emmerdes. De moins en moins avec le temps pour ce dernier point, rassurez-vous. Je lui en dois beaucoup finalement. Sans lui, aurais-je eu le courage de faire de la radio campus ? Du podcast ? De la vidéo ? C’est quelque part l’impact zéro de tout ce que je suis aujourd’hui.

Donc allez, merci tout le monde et merci ce bon vieux blog pour être encore là !

gg Rice Shower, tu es arrivée à la fin de l’article (Source: Shino Sto)
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6 commentaires

  • DocteurChips

    Joyeux Bloganniversaire

    Un très bon (et long) bilan très intéressant. Déjà force pour ton ancien travail, ce n’est pas évident de reste investit dans une boite quand le travaille ne te plaît pas et où tu es payé à peine au-dessus du SMIC.

    Bravo pour tes projets, déjà la chaîne YouTube qui commence sur les chapeaux de roue avec une vidéo déjà plus travaillé et riche en info que ce que l’on retrouve d’habitude sur la plateforme. J’espère que la pause que tu prendras cet été te permettra de te ressourcer et de trouver des idées pour améliorer ton propre style.

    Le sujet que t’a aborder par rapport au influenceur, je pense qu’on le ressent tous à un moment ou un autre. Avec l’arrivé chaque année de nouveau réseaux (Instagram, Tiktok) plein de personne peuvent percer du jour au lendemain et il devient difficile de connaître tout le monde. Je me rappelle que le Joueur du Grenier en avait parlé en vidéo, mais lui aussi ne connais plus personne de la nouvelle génération d’influenceur lorsqu’il va en convention.

    Je te souhaite une bonne journée, et souhaite le meilleur au blog pour les 15 prochaines années.

  • Skymil

    Joyeux anniversaire Néant Vert !

    Je continue de lire tes articles avec joie et ce depuis des années.
    Merci Amo de continuer à faire vivre ce blog alors qu’on va dire que ce n’est pas le medium le plus utilisé aujourd’hui 🙂
    En plus des infos que je peux y glaner, tes points de vue y sont toujours pertinents et j’aime beaucoup ton style d’écriture, énergique et presque verbal, qui rend la lecture toujours très fluide.

    Bon courage pour ta recherche de taf, en espérant que tu parviennes à en trouver un qui te corresponde, malgré notre société actuelle qui ne favorise pas tellement ça !

    À dans 5 ans pour les 20 ans !!

  • Lama

    Joyeux anniversaire, Néant Vert !
    Pas facile de patiner dans sa vie professionnelle, et je te souhaite bon courage pour l’avenir. Mais content que tu trouves du plaisir créatif dans les vidéos, le streaming, l’écriture… Je lis ton blog depuis des années, et j’apprécie énormément ton ton, justement : connaisseur sans être élitiste, otaku sans être ignorant du grand public, aimant tout autant des trucs de niche que des trucs très mainstream… Pour être honnête, tu es une de mes principales sources de découverte en manga et anime (même si je ne mate vraiment plus beaucoup d’anime… rip). Et je vais donc suivre avec beaucoup d’intérêt ta chaine youtube (d’ailleurs, le fait que tu cherches à exprimer ton propre point de vue original est une très bonne raison de t’y lancer !), si tu fais des vidéos aussi qualitatives que la première et aussi variées et intéressantes que les articles du blog.
    Le rendez-vous hebdomadaire des sorties mangas est un super bon moment, en tout cas, et je trouve très cool que ton top2 annuel soient deux œuvres que tu as découvertes grâce à ces streams (oui je suis la team Entre les Lignes <3). Finalement, on essaye aussi d'apporter des trucs comme tu nous les apportes, et c'est ça qui est bien avec les streams. ^^
    En tout cas, j'espère que tu vas avoir une meilleure année sur tous les plans, et je continuerai à te suivre ! =)
    À bientôt pour les trente ans, ça va arriver super vite tkt xD

  • MySi

    Joyeux anniversaire, Néant Vert ! (Vachement en retard en fait parce que j’étais trop occupée !)

    Et pareil pour ces 6 derniers mois, je lisais les articles mais j’avais clairement pas le temps de voir tout ce qui se passait sur Twitch, Koarin, etc

    Du coup je trouve ça génial qu’il y ait autant de contenus et j’ai hâte de m’y remettre pour suivre ça de plus près !

    Bon courage !

  • Deuz

    Salut Amo,

    15 ans, c’est fou !

    J’ai découvert ton blog il y a… Eh bien peut-être 15 ans en fait !
    C’était lorsque j’étais à fond dans la « blogosphère » et que j’avais mon propre petit bout d’Internet otaku (Le Blog d’Etude de la Culture Visuelle Moderne, mort depuis trèèès longtemps). Je dis ça car du coup, quand je pense au temps et à l’investissement que me demandait mon « petit » blog, je trouve ça vraiment impressionnant que tu aies réussi à tenir aussi longtemps ton blog, bien plus riche en contenu ! Sans parler de tous tes autres projets…

    C’est vraiment pas rien : bravo ! Et je te souhaite de pouvoir continuer pendant les 15 prochaines années 🙂

    Je ne lis presque plus du tout les blogs manga et animé, depuis un long moment, mais je reviens toujours de temps en temps sur Néant Vert : ça doit bien vouloir dire quelque chose 😉

    Bon courage pour les changements dans ta vie et tes nouveaux projets !

    Deuz

  • Thom

    Bon anniv,

    Quelle dureté dans cet écrit. Tant que le pro ne tourne pas comme on le souhaite, on a l’impression de ne pouvoir avancer sur aucun autre chantier. Encore un plaisir de te lire régulièrement. Bon courage à toi.

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