On a été très très vilains hier, il est donc temps de rétablir un peu d’amour et de repartir sur des vrais prix plein de sagesse et loin de toutes haines mesquines <3.
Comment ça s’est passé ? Les Prix Minorin célèbrent le pire et, surtout, le meilleur de la production de séries animées japonaises débutées durant l’année 2014. Pour donner les prix, ce sont trente-trois personnes qui ont répondus à l’appel . Ceux-ci avaient donc comme mission de voter via un système de classement. En face d’eux, vingt catégories pour lesquelles ils pouvaient faire un « top 5″, le premier de leur top remportant 5 points, le second 4 et ainsi de suite jusqu’au cinquième qui partait avec le point de consolation. Ils n’étaient cependant pas obligés de répondre à toutes les catégories, et n’étaient pas obligés de faire un top 5 complet – ils pouvaient s’arrêter à trois ou deux animes cités si ils le souhaitaient. A l’inverse, ils pouvaient désormais citer cinq mentions honorables qui offraient aux animés cités un demi-point supplémentaire.
Tout cela donne donc le classement que vous pouvez voir maintenant. Pour votre confort et pour le suspens, les résultats seront dévoilés sur quatre jours différents, du 21 au 24 avril. Voici la liste des prix:
Mardi 21: Meilleur Opening, Meilleur Ending, Meilleure OST, Meilleur/e comédien/ne de doublage
Jeudi 23: Meilleur Personnage masculin, Meilleur Personnage féminin, Meilleure technique, Meilleur visuel, Meilleure écriture
Vendredi 24: Meilleure comédie, Meilleur studio, Anime le plus sous-estimé, Coup de coeur, Meilleur anime
Pour les commentaires, les votants ont eu à leur disposition les résultats complets et avaient pour mission de les commenter, avec ou sans mauvaise foi. Du coup vous en verrez certains râler mais, ne vous inquiétez pas, c’est bon enfant.
Ont donc votés:
Contributeurs Minorin:
[avatar user= »Amo » link= »http://neantvert.eu/minorin/?author=1″ /][avatar user= »Antoine Peyralout » link= »http://neantvert.eu/minorin/?author=33″ /][avatar user= »Elwingil » link= »http://neantvert.eu/minorin/?author=19″ /][avatar user= »Kmeuh » link= »http://neantvert.eu/minorin/?author=30″ /][avatar user= »Luttii » link= »http://neantvert.eu/minorin/?author=35″ /][avatar user= »Mian » link= »http://neantvert.eu/minorin/?author=6″ /][avatar user= »Munny » link= »http://neantvert.eu/minorin/?author=9″ /][avatar user= »Nock » link= »http://neantvert.eu/minorin/?author=3″ /][avatar user= »RdNetwork » link= »http://neantvert.eu/minorin/?author=28″ /][avatar user= »Sedeto » link= »http://neantvert.eu/minorin/?author=7″ /][avatar user= »Shueisha » link= »http://neantvert.eu/minorin/?author=34″ /][avatar user= »Tsuchi » link= »http://neantvert.eu/minorin/?author=11″ /][avatar user= »Yoka » link= »http://neantvert.eu/minorin/?author=8″ /]Mais aussi:
- Olivier Fallaix (Crunchyroll.fr)
- Pazu (AnimINT)
- AxelTerizaki (Meido Rando, Blind Spot)
- Le Commandant (Badgeek, AMV Enfer)
- Nemo (Badgeek)
- Baka Sanji (Brigade SOS)
- Audrey Azura (Studio-Shaft.fr)
- Vinhyu (collectif Tsundereko)
- Fakia (Crunchyroll.fr)
- Kabu (Nijikai, Nintendo League)
- Grimm (Nijikai, V Dot Gear)
- Mop (Kawa Soft)
- Kolya
- Mathieu
- MaxaoH
- Saori
- Suppaman
- Tora
- Utsu
- Zabou
Charismatiques, bien écrits, amusants, intéressants… Ce prix récompense les meilleurs personnages de sexe masculin – ou non défini.
Gagnants précédents: Kirito (Sword Art Online – 2012) ; Shiroe (Log Horizon – 2013)
1ère place
Ginko
Mushishi Zoku Shou
Tsuchi: Emotif, humain, mystérieux, riche en caractère… Ginko est de loin l’un des meilleurs MC possibles. Sachant s’effacer quand sa présence n’est pas nécessaire et sachant s’afficher pour mettre davantage en lumière les personnages secondaires quand il le faut. Et lorsqu’un épisode s’attarde un peu plus sur lui qu’à l’accoutumée, c’est un régal.
RdNetwork: Je suis tellement content de le voir en tête, et avec une bonne marge. Ginko c’est un perso cool depuis le début de la série, sur tous les plans, forme comme fond : énigmatique, posé mais attachant, mystérieux et intéressant. Il a tout, et il réussit à porter la série comme seul personnage récurrent. Une prouesse d’écriture, très bien transposée.
Shueisha: Notre expert en mushi toujours aussi bon et passionnant à suivre !
Nock: C’est d’une logique implacable. Ginko est un excellent personnage. Que voulez-vous dire de plus ?
Yoka: <3
Kabu: C’est inattendu mais c’est néanmoins un choix sûr et solide. Ginko c’est l’un des baroudeurs les plus classes de l’animation japonaise, un guide vers un univers insoupçonné et merveilleux. Vraiment content qu’il soit là.
2ème place
Kanie Seiya
Amagi Brilliant Park
Yoka: C’est fou à quel point KyoAni est presque plus doué pour faire des personnages masculins que des personnages féminins. Après Kyon, après Oreki, c’est Seiya. Et il est tellement based.
Axel: Le personnage apparaît comme ayant toujours un coup d’avance, mais il est parfois pris par des doutes et apparaît plus humain que prévu, c’est cool.
Tsuchi: Un MC avec une personnalité. Sûr de lui, un peu arrogant mais pas trop avec tout de même un côté travailleur et honnête avec lui. Kanie est un bon MC, équilibré et que l’on prend plaisir à suivre et supporter. Il est tout de même humain et n’a pas de sac banane plein de Deux ex Machinas portables ce qui est toujours un plus. Une présence dans le top crédible et logique en somme.
Amo: Gonna kiss myself I’m so pretty ♪.
Nemo: J’avoue être surpris, Kanie est un perso loin d’être inintéressant et a ce côté « Je suis trop badass et je le sais tellement fort » très potentiel mais comparé à beaucoup d’autres membres du cast d’Amagi, il passait pour moi au second plan. Encore une raison pour lui de faire le fier.
Kabu: Random bishonen qui se la pềte, il est beaucoup moins intéressant que la quasi-totalité des mascottes de son parc. C’est triste.
Audrey Azura: Ouais, bon. Kanie est sympa, hein. Mais de là à être considéré comme un des meilleurs persos de l’année, quand même… Vraiment pas si mémorable, juste sympa, je trouve… Je trouve que pas mal d’autres persos auraient été bien mieux à cette place, comme Sora ou Araragi.
3ème place
Tiramie
Amagi Brilliant Park
Kabu: OUI. De tous les personnages de Amaburi, c’est lui le meilleur, le plus fourbe, le plus atroce, le plus vicieux. Sa présence dans une scène la rend instantanément hilarante. Tu ne sais pas d’où le coup va partir mais tu sais que tu finiras plié en deux.
Nemo: Rarement personnage m’aura autant fait marrer que Tiramie. Un connard brillant doublé d’un pervers assumé à la face complètement en décalage avec sa vraie personnalité. Ce type est le démon que tu veux absoluement dans ta bande de potes. Il n’a aucune morale, aucune limite mais paye quasiment toujours le prix de ses conneries. Si Fusijawa le pouvait, il en ferait le nouveau meilleur pote d’Onizuka.
Axel Terizaki: Il est mort pour nos péchés. En vrai, ils pourraient faire une série entière avec juste lui et Macaron et je la regarderais sans problème.
Kmeuh: Tiramie, Moffle et Macaron, c’est le trio de choc d’Amagi. Ils font toute la série à eux-seul. Sans ces trois tarés, Amagi aurait été nul et fade, c’est sûr à 100%.
Yoka: Bah non. Fin non quoi. Le perso est drôle mais de là à être dans les meilleurs persos masculins et en plus dans le top 3, non quoi.
Amo: Imaginez ma sueur quand, à 3 jours de la fin des votes, le top 3 des meilleurs personnages masculins c’était, dans l’ordre, Tiramie, Macaron et Kanie. Heureusement, le rush final des votes est arrivé et les dégats ont été minimisés. En soit, j’ai rien contre Tiramie: c’est une mascotte perverse qui cultive de la beuh dans son jardin (uniquement dans le light novel) et c’est vrai que ça peut paraître séduisant aux jeunes mâles blancs de 18-25 ans qui peuplent majoritairement ce jury. Mais, honnêtement, tout le casting des personnages secondaires d’Amagi Brilliant Park est tellement craqué de charisme que je peine à comprendre pourquoi se focaliser sur Tiramie.
Tsuchi: Un second personnage d’Amaburi présent dans le top… Et il s’agit d’un morceau de chewing-gum rose et plein de poils. Un bon à rien, pervers, avec un passé de voyounet paresseux de l’extrême. Un comic-relief qui pourrait se montrer attachant s’il pouvait être animé d’une quelconque bonne volonté et n’était pas juste… bah un trouduc quoi. Et un trouduc pas drôle dont en plus on ne rit même pas à ses dépens. Bleh.
Audrey Azura: Ouais, non, là par contre, non, non, non et non. Tiramie est juste un connard qui est déjà chiant dans le premier épisode et qui ne fais pour s’améliorer. J’ai rien contre les sociopathes (y a qu’à voir comme j’adore Sabagebu), mais c’est même pas ça : il fait exprès de faire chier les gens, et ça lui fait plaisir. Y a pas une once de choses acceptables dans ce perso…
4ème place
Sora
No Game, No Life
Nemo: Décidément ce top récompense les connards brillants égocentriques. Sora n’est pas le pire d’entre eux, pas le meilleur non plus mais il a une sonnerie « Ace Attorney » sur son téléphone et en fait la meilleur utilisation du monde.
Amo: Un petit malin qui se la pète, un anti-héros adorable dans tout ce qu’il a de détestable et un joueur toujours capable de sortir les meilleurs coups de manière inattendue, offrant tout le sel à la série. C’est un personnage qui n’a aucune valeur morale mais qui est kiffant à suivre et n’est-ce pas là le principal.
Tsuchi: Un demi-dieu héros de LN. Voilà. Il a tout de même pour lui une relation frère-sœur intéressante et des qualités… humaines ?
Yoka: Ah, dans les top Minorin, il y a toujours au moins un type OP as fuck. Il y a deux ans, c’était Kirito, l’année dernière Shiroe, cette année, c’est Sora. Qui est un peu le meilleur Lelouch depuis l’invention des Keikaku.
Tora: Sora est certes un personnage sympathique, mais je ne vois pas ce qu’il a de si exceptionnel pour mériter sa place dans cette catégorie.
5ème place
Kong « China » Wenge
Ping Pong the Animation
Yoka: Le numéro 1 de mon classement qui réussit à être dans le top 5, je suis content, c’était pas gagné. Kong est un personnage absolument impressionnant, avec une évolution magnifique. Il est d’une justesse incroyable, lui qui fut roi solitaire et brisé pour mieux devenir le capitaine qui soutient et mène son équipe. J’ai une faiblesse pour ce genre de personnage et Kong est l’un des mieux écrits que j’ai pu voir.
RdNetwork: Au départ une énigme, celui qu’on attendait pas particulièrement dans la série s’est avéré être le plus profond, même si le plus en décalage avec les héros plus jeunes de la série.
Nock: Content de le voir par ici, car, par son évolution, c’est sûrement le personnage le plus intéressant de Ping Pong. Et puis, grâce à lui, on a l’émotion de l’épisode de Noël, et rien que pour ça, il mérite sa place.
Kabu: Il est cool China. Mais c’est pas vraiment lui que j’aurais choisi dans Ping Pong. Enfin vous me direz, tous les personnages de cette série ont un traitement très intéressant, alors tant mieux qu’il y en ait un ici.
Tsuchi: Une présence et un charisme de folie pour un personnage maniant la langue de Lao Tseu (si ça se trouve non et ma remarque relèvera juste du racisme ordinaire relevant de mon ignorance et je m’en excuse).
Classement général:
Les personnages de sexe féminin les mieux écrits, les plus attachants, les plus intéressants ou les plus charismatiques. Gagnants précédents: Watashi (Jinrui wa Suitai Shimashita – 2012) ; Ichinose Hajime (Gatchaman CROWDS – 2013) Barakamon RdNetwork: Comme quoi on peut faire des gamins qui ne soient pas chiants dans une série ! Une boule d’énergie qui en remotivera plus d’un. Elwingil: Wow, je savais pas qu’elle avait été aussi populaire, Content pour elle mais qu’elle écrase autant les autres… mazette, Shueisha: Un espèce de Yotsuba qui ne fonctionne peut-être pas aussi bien que notre jeune fille à couettes vertes, mais qui sait donner le sourire quand il le faut, et ça, c’est le plus important 🙂 ! Kmeuh: Naru ou la connerie sur patte. Naru l’essence même de Barakamon, la machine à gag, Nemo: Naru est la future président du Japon. Elle ou Yotsuba. Ces 2 gamines sont un peu des sauveuses de l’humanité. Nock: On peut être jeune, en bonne santé et être tout de même un excellent personnage (prend ça dans les dents, Kaori !) Tsuchi: J’ai envie d’aller à la campagne. Audrey Azura: Je fais profiter du commentaire du premier post pour commenter le top dans sa totalité parce que… c’est assez fou, mais, quand bien même aucun des personnages que j’ai pu citer n’apparaît dedans, je trouve que ce top est finalement vraiment [sic]. Je regrette un peu que Shiro de No Game No Life n’y apparaisse pas, mais c’est à peu près mon seul regret. Je ne peux pas dire avoir vraiment adoré les personnages qui apparaisse ici, mais je dois bien reconnaître qu’ils sont tous de bons personnages. Shigatsu wa Kimi no Uso Yoka: Deuxième place absolument méritée tant Kaori nous fait vivre un tourbillon continuel de sentiments. Ce personnage, c’est le grand huit émotionnel, c’est une personnalité qui marque, qui attire, qui brille comme un soleil éclatant. C’est une jeune femme qui lutte, qui se bat, qu’on soutient de toutes nos forces et qui laisse une empreinte sur quiconque a partagé un moment de sa vie, spectateurs comme autres personnages. Amo: C’est un personnage extrêmement fort, qui croque la vie à pleines dents et qui représente une version moins « académique » de la musique classique. Tout est fait pour qu’on l’aime, et c’est difficile de nier que ça fonctionne. Kabu: Ah. Bah, ouais. Tellement. Pleurons tous en cercle. Tsuchi: \_o_/ (À prendre juste comme signifiant que je ne sais quoi dire et non pas que je ne comprends cette place) Gekkan Shoujo Nozaki-kun Tsuchi: LOOK AT HER. LOOK AT THAT CUTE PARAS. ISN’T SHE A CUTIE ?! SHE’S CUTE, NICE, PLAYFUL, SOMETIMES BOISTEROUS, HONEST AND AMAZINGLY CUTE. BLBLBLBLBLBLBL. Tora: Plutôt fleur bleue et sage, on aurait pu croire qu’elle ferait pâle figure à côté de ses compères plus farfelus les uns que les autres. Mais Sakura est juste tellement fraîche, rigolote et adorable qu’elle parvient malgré tout à se faire une place dans nos cœurs. Kmeuh: Mai waifu. Et elle est DRÔLE quoi, arrêtez de faire vos nazi en disant que Seo best girl, zéro crédibilité. Pfeuh. Mph. Beh. Elwingil: Je la trouve très loin de la 1ère place, la chère Chiyo 😛 Axel Terizaki: L’héroïne qui devrait être dans tous les shoujo. Nock: Sérieux ? Chiyo ? Yoka: Eeeehhhh ? Ok, elle est cool, elle est drôle mais Seo et Mikorin sont infiniment de meilleurs personnages féminins que Chiyo. En plus, comme pratiquement tout le monde dans son œuvre, c’est plus un ressort comique qu’on personnage à part entière. AntoinePey: Quitte à mettre un personnage de Nozaki-kun, il aurait fallu que ce soit Mikorin. :< Fate/Stay Night: Unlimited Blade Works Yoka: yay Tonari no Seki-kun Nemo: Rumi est une fille formidable. Elle n’a rien d’exceptionnel en soi mais est capable de rejoindre Seki dans ses délires et ça c’est une part d’enfance et d’imagination qui font les gens biens. Amo: C’est un personnage qui a une évolution assez drôle: tout d’abord méga refractaire aux délire de son voisin, elle va commencer de plus en plus à s’ouvrir au point de se lier d’amour avec une famille de figurines robots, ce qui est particulièrement classe. En outre, ses longues tirades sont un véritable plaisir à écouter, entre autres grâce à une Kana Hanazawa qui est un peu en roue libre tout du long. Un personnage très fun et très drôle, donc ! Kabu: Hanakana qui drive la série toute seule, tranquille. C’est simple mais c’est génial Tsuchi: Rumi est riche en émotions. Elle est joueuse et incroyablement attachante lorsqu’elle s’abandonne à ses instincts. Ceci tranché à son attitude parfois ressemblant à celle d’une mère envers Seki en font un personnage de qualité. RdNetwork: Kana Hanazawa se lâche complètement, et elle a bien raison. Le contraste entre elle et son voison muet marche tellement bien qu’on aimerait tellement être avec eux dans la classe pour vivre les aventures de Seki. Yoka: Ouais ok, why not. C’est un personnage assez classique dans son stéréotype mais qui fonctionne bien. Elle est en plus très bien doublée par HanaKana. D’ailleurs, je suis sûr que c’est le lobby des HanaKana-fag qui l’ont fait passer. Je vais finir par me déclarer en guerre ouverte avec ce lobby (implying c’est pas déjà le cas). Classement général: Série animée qui vous a impressionné de part sa technique, son animation, sa réalistion, ses sakugas. Ces prix se concentrent uniquement sur l’aspect technique. Gagnants précédents: Hyouka (2012) ; Kyokai no Kanata (2013) Yoka: Sérieusement, je suis hyper content mais c’était le seul choix possible en 2014. Y’a eu de (très) bonnes choses niveau animation mais Space Dandy, c’est un autre niveau. C’est une ode à l’animation du début à la fin, avec pratiquement un réalisateur par épisode et Shingo NATSUME qui chapote le tout sous la supervision de Shinichiro WATANABE, c’est bon ok, c’est vendu. Y’a des animateurs de folie dessus, que ce soit des jeunos en train de percer comme Bahi JD, des qui sont en train de vraiment s’imposer comme Yoshimichi KAMEDA ou des qui n’ont plus rien à prouver avec Yutaka NAKAMURA. On a eu parmi les meilleurs réalisateurs et animateurs qui ont participé à cette série, c’était absolument magnifique et sublime de bout en bout. Shueisha: Je n’en reviens toujours pas. Comment BONES a réussi à afficher une telle qualité d’animation pour une série TV ?! Certains passages relèvent d’un niveau filmique, c’est prodigieux ! Ça ne faibli pas d’un épisode sur l’autre et on a pratiquement toujours un passage BEHOLD MY SAKUGAS à chaque épisode ! J’en perd mes mots ! Juste magnifique Audrey Azura: Bien entendu, ça ne pouvait pas être autrement. Je haïs le héros dès le premier épisode, j’ai absolument pas accroché au format hyper épisodique, mais c’est réellement une des série les mieux animées que j’ai pu voir. Chaque épisode est dirigé par un super réalisateur, il y a des animateurs de fous furieux sur pleins de cut… Bref, c’est que du plaisir au niveau technique. Il ne pouvait pas ne pas se retrouver en première place. Et pluôt que faire un trop long discours, je préfère encore laisser la page sakugabooru qui parle d’elle même : http://sakuga.yshi.org/post?tags=space_dandy. Voilà. RdNetwork: Beaucoup n’ont regardé la série que pour ça, et ça se défend. Que des réalisateurs et artistes talentueux, ça donne une série magnifique, et joussive dans la forme même quand le fond est poussif. Qu’il s’agisse d’un concert, d’une course, d’une excursion spatiale, ou d’une planète sous LSD. Nock: Si vous prenez des animateurs talentueux et que vous les laissez s’éclater, vous obtenez ceci. Space Dandy, c’est un peu la foire au sakuga. Pas toujours, c’est sûr, mais dans à peu près chaque épisode, il y a du très bon. Mention spéciale à Yutapon, un des meilleurs animateurs de la génération actuelle, qui s’en donne à cœur joie dans près d’une dizaine d’épisode. Kabu: C’est vraiment difficile de faire mieux que Space Dandy cette année tant il a su concentrer tous les talents disponibles dans l’industrie. Chaque épisode est une merveille pour le fan de sakuga, mais il est triste que la série y soit trop souvent réduite. Space Dandy est aussi rempli de trésors de réalisation, d’ambiance et de design. Il convient de ne pas l’oublier. Tsuchi: Les personnages tournent beaucoup et c’est cool. Yoka: Bah ouais quoi. ufotable est, comme à son habitude, arrivé et a posé un nouvel anime de Fate/. Quand il y a des gens comme Nozomu ABE sur les scènes d’action et que derrière, le reste de l’anime est tout aussi clean et travaillé, la série en impose bien techniquement. J’aurai juste tendance à reprocher l’usage parfois un peu trop extrême des SFX. ufotable veut parfois trop en faire de ce côté, au point que ça desserve leur animation 2D. Amo: Point stats: FSN UBW n’a été cité par personne en première place d’un vote. Tout le monde l’a majoritairement mis second ou troisième mais jamais premier. Ce qui ne l’empêche pas d’être extrêmement bien classé de manière générale. C’est presque un cas unique dans l’intégralité des tops 5 du concours. Shueisha: Outre l’animation excellente, c’est surtout la performance d’avoir adapté parfaitement le trait unique et complexe de Taiyou Matsumoto à l’écran qui est à saluer ici ! Un véritable tour de force ! Yoka: Je suis pas d’accord. Ping Pong est très bien storyboardé, très beau visuellement mais techniquement, c’est des plans fixes. Il n’y a pas d’animation, juste une succession d’astuces pour gagner du temps. Je suppose que des gens l’ont mis là par défaut, parce qu’il n’y pas d’endroits pour parler de la réalisation mais au niveau de la technique, Ping Pong n’est clairement pas au niveau. Remis dans son contexte et quand on sait que tout l’anime a été fait en 6 mois, c’est un miracle. Il n’a juste pas sa place ici. Nock: Il y a de la bonne animation et c’est d’autant plus impressionnant que la série a été produite en un temps record. Cela dit, je suis plus impressionné par le style graphique et la fidélité au trait de l’auteur du manga original que par l’animation en elle-même qui, si elle est bonne dans l’ensemble et possède quelques moments de folie, n’est pas non plus exceptionnelle (même si la version Blu-Ray a pas mal amélioré les choses). Bref, c’est bon, mais de là à mériter la troisième place… Kabu: Impressionnante en version BR, la série reste très bien tenue même en version TV. L’épisode 10 est particulièrement mémorable. N’écoutez donc pas ceux qui vous diront qu’elle n’a pas sa place ici. Nock: KimiUso est bien fichu de bout en bout, mais brille particulièrement au cours de certains épisodes ou certaines scènes. On retrouve quelques épisodes réalisés par des équipes très réduites mais qui se lâchent totalement. Dans ces moment, on sent les animateurs qui se font vraiment plaisir, et c’est super agréable à regarder (bon, peu-être pas le sakuga foufou avec maman malaise). Kmeuh: CE PLAN FINAL SUR LE PIANO. MES YEUX. MON PANTALON. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA Amo: Ils jouent les notes pour de vrai <3. Yoka: J’ai un faible pour KimiUso. L’anime est beaucoup moins poussé et constant techniquement qu’un G no Reconguista par exemple mais il me parle beaucoup. Déjà, le premier trailer a été un travail solo de Megumi KOUNO et forcément, je ne peux qu’aimer. Ensuite, on a eu un anime où on a senti le travail de ses animateurs, au point d’avoir 3 épisodes solo, dont un du monstre Takashi KOJIMA. Le planning s’est un peu effondré dans la deuxième moitié avec bien plus de directeurs de l’animation, d’assistants DA, d’assistants DA en chef qu’il aurait dû y avoir mais la série a continué à répondre présente techniquement lorsqu’il le fallait. C’est l’anime le plus travaillé d’A1 depuis THE iDOLM@STER et c’est tant mieux ! Kabu: Ouaip. Si pour moi la série est limite plus remarquable pour son visuel que pour sa technique, il faut quand même avouer que celle-ci est assez lêchée. Le passage de violon de l’épisode final est époustoufflant par exemp… Audrey Azura: OUI ! Oh purée, oui ! J’ai encore du mal à croire qu’on ait réussi, mais c’est bon, il apparaît ! C’est qu’en cinquième position, c’est un peu dommage, mais c’est pas grave : il apparaît dans ce top ! On doit être que cinq à l’avoir, mais on a réussi ! Victoire ! Erm… Calmons maintenant un peu le fanboyisme et expliquons. Suite la première saison (no shit, Sherlock), le réalisateur, Yusuke Yamamoto, a décidé de nous faire une série d’animateur porn. Une majorité d’épisode sont un travail solo, il est courant de retrouver au sein d’un épisode le même nom a plusieurs postes clés… La série a vraiment été faite pour que les personnes impliqués puissent vraiment exprimer leur style au mieux (un peu comme un Space Dandy à moindre échelle). La série est à côté de ça très sympa à suivre. Et dispose notamment d’un opening en travail solo de Masashi Ishihama, directeur sur Shinsekai Yori, réalisateur également de l’opening de PsychoPass 2 ou de du second de l’Attaque des Titans. Opening que je vous conseille vivement d’aller voir histoire de vous motiver à aller voir la série qui vaut vraiment le coup. La première saison, moins intéressante, se run en une demi-heure, et après vous pourrez vous faire plaisir sur les 24 épisodes de bonheur de la S2. Nock: Je suis vraiment content de voir YamaSusu dans ce top. 8Bits qui fait du bon boulot, comment est-ce possible ? Yoka: Série très irrégulière mais c’était la folie au niveau de l’implication de ses animateurs, ce qui se voit autre avec les nombreux épisodes solo. Du coup, la série a énormément d’âme, chaque épisode a une personnalité bien propre et je suis heureuse qu’elle soit dans ce top 5 (même si well, on est à peine 5 à l’avoir nominé). Tsuchi: La montagne ne m’a jamais autant gagné. C’est vraiment au top pour l’animation des personnages. La vie transpire de cette série par tous les pixels et c’est agréable. Classement général: La série animée qui vous a le plus impressionné de part son aspect visuel. Design, décors, etc. Gagnants précédents: Jinrui wa Suitai Shimashita (2012) ; Nagi no Asukara (2013) Audrey Azura: Dommage que Yann le Gall n’ait pas assisté à la cérémonie, je pense que ça lui aurait fait plaisir. Mais oui, totalement, entre les décors grandiose et les lumières et couleurs de Ishizuka, cet anime était d’une immense richesse visuelle. Rien à redire là-dessus. Nock: Comme d’habitude avec les séries réalisées par Ishizuka, celle-ci bénéficie d’un très beau travail sur les couleurs. En prime, les décors sont léchés, le charadesign est loin d’être hideux… Tsuchi: Un visuel pour le moins marquant… Pour le coup j’ai trouvé qu’on avait là plus de la poudre aux yeux qu’autre chose (filtres filtres filtres) mais bon, cela donne bien son identité à la série… A la limite j’aurai préféré l’identité que possède la série dans le monde de la vérité véritable. Et en dehors de cela, rien ne m’a vraiment marqué. Les bâtiments, les personnages… Nope. J’ai plus saigné des yeux qu’autre chose. Yoka: ISHIZUKA est une réalisatrice montante particulièrement pour son travail en post-animation sur les effets lumineux et les couleurs. NGNL qui se passe dans un monde imaginaire lui permet de se lâcher à fond et c’est pour l’instant son meilleur travail. Sa première place n’est pas une surprise. Tora: Si votre définition de beaux visuels sont des décors sur lesquels on aurait vomi après avoir avalé deux litres de colorants alimentaires, alors oui, cette place est tout à fait méritée. Amo: C’est pas facile quand tu dois trouver UN screen qui résume bien la qualité du design de No Game No Life. Du coup j’ai fait ce que j’ai pu. Pour le reste, yell, j’adorais le style pourpre d’Ishizuka au moment de Sakurasou, je le trouve encore meilleur dans No Game No Life, au service d’un univers déluré et fantasiste comme on en fait rarement, avec des décors impressionnants et un chara-design séduisant. Tsuchi: Est-ce que l’on peut parler d’opposé de No Game No Life ? Là par contre nous avons un visuel qui me plaît particulièrement avec une forte utilisation de vert, bleu, et bleu-vert assez peu lumineux… Le visuel aide véritablement à créer une ambiance et des sentiments. La Nature est omniprésente et sait se montrer forte et impressionnante, mais aussi douce et chaleureuse. Chaque personnage transpire d’humanité et les expressions les plus simples retranscrivent le mieux du monde les personnalités et sentiments les plus complexes. Nock: Les couleurs ! Un jour j’écrirai un pavé sur l’utilisation que fait Mushishi des couleurs. C’est fascinant. Tora: Je ne sais pas comment ils s’y prennent, mais la série bénéficie de la plus belle palette de verts que j’ai vue à ce jour. Shueisha: C’est Mushishi, donc forcément, c’est visuellement magnifique ! La poésie ambiante des différents plans nous envoûte facilement ! Un régal pour les yeux ! Yoka: Visuellement, Artland pousse son adaptation tellement loin qu’ils n’arrivent même pas à finir la série dans les temps et doivent sortir les deux derniers épisodes à une date ultérieure. On les pardonne tant le travail graphique réalisé sur la série est absolument impressionnant. Kabu: Les aquarelles de Mushishi c’est un des trucs qui m’a maintenu dans le bain en 2005 alors que je décrochais petit à petit. Et la série reprend et amplifie son aspect visuel génial pour sa suite, du coup c’est génial et on en reprend avec plaisir. RdNetwork: Des décors photo-réalistes à l’exploitation des tons ternes des persos et des motifs colorés luminescents des Mushis, difficile de nier la maîtrise artistique de Mushishi. Shueisha: Comme dit précédemment, adapter le trait de Taiyou Matsumoto n’était pas une mince affaire et Masaki Yuasa rempli parfaitement la mission ! En résulte un anime somptueux à l’aspect graphique très original sans pour autant oublier des couleurs chatoyantes comme il faut ! Sans hésiter le plus bel anime de l’année ! Nemo: C’est original, ça divise mais impossible de ne pas reconnaître le style de l’oeuvre. La 3ème place est un peu cruel mais c’est surtout dû à la concurrence élevé en ce domaine. Nock: Je suis vraiment impressionné (comme avec Amer Béton, adapté d’un manga du même auteur) par la façon dont l’équipe a réussi à adapter de façon si fidèle le trait de Taiyou Matsumoto. On aime ou pas, mais bon sang, ça pète. Yoka: J’avais râlé sur la technique. Sur le visuel, je suis absolument d’accord avec cette place. L’effort graphique est omniprésent, les layouts sont très intelligents, les astuces pour gagner du temps tiennent parfois du génie. Les talents combinés de YUASA et OHIRA n’ont rarement autant brillé que sur cette série. RdNetwork: Entre les décors de Yann Le Gall pour No Game No Life et la direction artistique de Kevin Aymeric pour Ping Pong, ce top sent bon la France, et ça fait plaisir ! Tsuchi: Un parti pris couillu et typé. Qui apporte son lot de défauts à la série mais qui lui donne une identité d’enfer. Kabu: Pour le coup je suis surpris de le voir ici. Pas que j’en conteste la place, elle est clairement méritée, mais je ne m’attendais pas à voir tant de monde vraiment réceptif au style de Taiyō Matsumoto. C’est bien. Vraiment. Yoka: Quand je repense au visuel de KimiUso, je repense à la PLS. La série a géré ses couleurs et sa luminosité de manière incroyable avec des plans hyper colorés au début de la série puis des plans de plus en plus en sombre au fur et à mesure que l’anime avance, allant même jusqu’à retoucher son 2e OP pour le faire passer du jour à la nuit. C’est incroyablement bien pensé, c’est soigné mais hahaha, la déprime. AxelTerizaki: De jolies trouvailles graphiques, notamment pour représenter le trauma du héros, et puis les scènes de musique rendent vraiment bien, d’un point de vue purement visuel. Amo: Toutes les scènes ou y’a des cerisiers en fleurs = <3. Tsuchi: C’est beau. Kabu: Je vous ai déjà dit que les tons pastels et crayonné de la série me ravissaient et me faisaient penser à…. Mian: Même sans être particulièrement fan du style Type Moon, force est de reconnaître qu’avec le trait épuré adopté par Ufotable ces séries ont un certain cachet, auquel les décors photoréalistes ne gâtent rien. Tsuchi: Le choix du sombre général, éclairé par des persos lumineux ou des effets de lumières causés de manière »naturelle » (soleil, lumières artificielles…) ou encore des effets causés par des entrechoquements d’armes et coups de feu etc…. Nan ouais c’est vachement cool. Et les persos tournent beaucoup. Yoka: Les designs proprement adaptés de TAKEUCHI (même si erm Rin a pas de nez) combinés à la direction artistique de Koji ETO, yup, ça fait visuellement un truc nickel. Audrey Azura: Pas mal de partie 3D dans les décors et les SFX vraiment bien intégré. Ce fut une des rares fois où j’ai vraiment apprécié de la 3D, ça fait plaisir de voir qu’un studio est capable de faire des choses vraiment belles avec ce support. Limite, je l’aurais bien vu un peu plus haut. Classement général: Regroupe à la fois les meilleurs scénarios, les meilleurs dialogues, la meilleure gestion du rythme, la meilleure gestion des personnages. En somme ce prix récompense les animes qui vous semblent les mieux écrits et les mieux pensés. Gagnants précédents: Log Horizon (2013) Kabu: Pleurons tous en cercle. Yoka: C’est presque facile puisque c’est une adaptation d’un manga qui est de base très bien écrit. L’anime réussit en plus le tour de force d’améliorer certains points du manga. Mais surtout, l’anime fait un magnifique travail sur l’animation et le visuel qui viennent se mettre au service du récit pour le sublimer. Puis bon, il y a la musique. Et quand je repense à certaines scènes comme le concert de l’épisode 4, j’en tremble encore. Amo: N’écoutez pas ceux qui vous diront « trop de death flags », « trop de pathos » parce que soit ils sont passés à coté de ce que la série voulait dire, soit ils se sont enfermés dans une vision assez réductrice de comment doit être traité la mort dans un ouvrage de fiction. Comme si le but de la série c’était juste de deviner si Kaori allait y passer ou pas. Comme si il fallait se plaindre que la fin est trop évidente parce que toute notre vie on a appris (à tort) que ce qui est prévisible est mauvais. Alors que non. Le génie de Shigatsu wa Kimi no Uso est justement de ne jamais réellement cacher la finalité du récit et de jouer avec nos attentes. En outre, réduire la série à ça c’est également passer à coté de personnages riches, d’un carré amoureux astucieusement géré et de scènes musicales parfaitement intégrées. Et la série évite le piège de s’enfermer dans trop de thèmes lourds avec le saupoudrage d’humour et de scènes plus légères qui nous permettent de respirer quand vraiment ça ne va pas bien. Note: quand le jury a voté, personne n’avait vu à l’époque les deux derniers épisodes. La série est tout de même première mais il est inutile de dire que la première partie du dernier épisode est à lui seul un modèle d’écriture émotionelle. Kmeuh: Forcément. Et on aura beau décrier cette fin, ça ne change rien à la qualité du reste. Tout est parfait, tout est magnifiquement bien amené, rien n’est oublié et tout trouve son sens. Audrey Azura: Pour celui-ci, sincèrement, je ne sais pas. Oui, c’est un très bon anime, mais… Trop de death flag, des dramas par moment trop lourd (je pense à cet épisode centré sur Tsubaki qui n’a réussi qu’à me faire ressentir de l’ennui)… Je n’ai personnellement (et je crois ne pas être le seul) à n’avoir vraiment pas réussi à m’accrocher aux personnages principaux, notamment à cause de ce drama omniprésent. Bref, oui, c’était une bon anime, bien mené avec une bonne équipe, mais j’ai même mes doutes sur le fait que ce soit l’anime le mieux écrit de l’année. Kabu: Adaptation d’un manga des années 1990, fini et bouclé. Du coup ça ne se perd pas en route. L’animé parle de ping pong, mais ne vous y trompez pas, il pourrait tout aussi bien parler de pelote basque ou de cuisine Inuit qu’il n’en aurait pas été différemment. Ce qui compte dans Ping Pong, c’est la progression, le cheminement des protagonistes qui y est tout bonnement exceptionnel. Shueisha: Totalement évident, venant d’un aussi grand auteur que Taiyou Matsumoto, la surprise n’est pas si grande. Yoka: J’ai envie de dire la même chose que pour KimiUso. Un manga, de Taiyou MATSUMOTO, déjà bon à la base que YUASA et son équipe réussissent à magnifier avec leurs storyboards. C’est vraiment du très beau boulot. Kmeuh: L’idée finale de ne pas montrer la fin du match est vraiment bonne surtout quand c’est justifié, et sur ce coup-là, Ping Pong a très bien géré. Tsuchi: Une très bonne gestion du rythme et des personnages intéressants de bout en bout. J’aurais aimé que la série consacre davantage de temps au… Ping Pong mais je suppose que c’est normal de faire des animes portant comme titre le nom d’un sport pour au final très peu représenter ce dernier. Yoka: On va avoir autre chose dans ce top 5 que des mangas déjà excellents de base et auxquels les visuels de l’anime rajoutent un nouveau niveau ? Non parce que là, c’est comme pour KimiUso et Ping Pong quoi. Tsuchi: Des histoires touchantes, drôles, mélancoliques, bucolioques, humaines, potiques,enivrantes..La palette d’émotions et de tons est bien trop riche pour être couverte par des mots… Et chaque personnage secondaire est traité avec autant de soin que Ginko, et ça se voit et surtout, se ressent. Kabu: Parler d’écriture globale pour Mushishi est assez difficile, tant les épisodes tendent à être de parfaits stand-alone. Mais si on les prend indépendamment ça passe et, même si le schéma se répète plus ou moins à chaque épisode, il est extrêmement rare que leur construction ne sonne pas juste. Au final c’est donc bien le concept de base qui est extrêmement solide. Shueisha: Là aussi, très belle écriture toujours très juste et mature ! Kabu: Adaptation d’un manga des années 1980, fini et bouclé. Du coup ça ne se perd pas en route. Le petit plus vient de l’actualisation du contexte. Les personnages ont un design remis au gout du jour, lisent leur journal sur tablette et utilisent des portables sans que cela ne modifie ni le récit ni son message. Prenez-en de la graine, TOEI. Tsuchi: Certains repochent à la série le fait que le scénario sorte des années 90… Et c’est le cas. Mais ce n’est pas un défaut en soi. L’écriture était bonne et malgré des inégalités de rythme, mérite d’être représentée. Yoka: Vous vous foutez de moi ? La première moitié de l’anime est pas trop mal mais purée, qu’est-ce que le reste est mal écrit. Le type n’a aucune idée de ce qu’il est censé faire de ses persos, ils sont tous sous-exploités puis tués parce qu’il ne sait rien gérer autrement. Il met des trucs en place puis non, ne les utilise jamais. Pose des questions mais non, n’y apporte jamais de réponses. Tout est improvisé au fur et à mesure et n’a aucune cohérence globale. Et je ne parle même pas de l’humour, bien présent dans le manga, mais que l’anime a sacrifié parce que vous comprenez, on fait un anime xxxdarkxxx et XXXXEDGYxxxx. Non vraiment, Parasyte n’a RIEN à faire dans ce top. Mian: Le début est magique, le milieu montre des signes d’essouflement et la fin arrive à tomber sur ses pattes. Ce n’est pas précisément l’écriture de Parasite que j’aurais loué, mais malgré des lourdeurs c’est vrai qu’elle a su être prenante. Kmeuh: L’ascension des 2 frères et sœurs est épique. Hein. Svp. (ノ °益°)ノ 彡 ┻━┻ Yoka: ISHIZUKA is love, ISHIZUKA is life. Audrey Azura: Mary Sue et Gary Sue en personne en guise de héros, quelques Deus Ex Machina de temps à autre, mais au final, ça restait vraiment sympa et fun à suivre, avec des moments épiques et ça ne se prenait globalement pas au sérieux. Validé ! Tora: Oui mais non. La série était fun, mais l’arc du shiratori mis à part, elle ne brillait clairement pas de part son écriture. Amo: Le seul problème c’est la fin ou, clairement, on te dit d’aller acheter les bouquins et de pas faire chier. C’est con parce que jusqu’à ce moment là, c’était vraiment ultra riche et ça avait surtout cette capacité fendarde à pouvoir prendre sérieusement un univers débile tout en ne se prenant pas au sérieux. Ma phrase est pas forcément simple mais vous comprenez ce que je veux dire, non ? Tsuchi: « Eh les mecs, onfait monter la sauce petit à petit et on fait tout péter à l’épisode 6 et le reste sera chiant à mourir, surtout en comparaison ! » « OUAIS ! RICHE IDÉE ! » Eh bien non. C’est le non ce n’est pas une riche idée. Classement général: Illustrations:
1ère place
Kotoishi Naru
Naru est une boule d’énergie qui justifierait le slogan de Nutella à elle seule et surtout, elle forme un duo super attachant et mignon avec Handa et, soyons honnêtes, tire à elle seule une bonne partie de la série (même si on peut également dire la même chose de Handa).
Je suis vraiment content de la voir à cette place, Barakamon est une très bonne série et ses personnages n’y sont pas pour rien.2ème place
Miyazono Kaori
3ème place
Sakura Chiyo
Ce n’est pas un mauvais personnage et elle est, dans l’ensemble, assez rigolote, mais quand on voit le reste du cast féminin, c’est fou que ce soit elle qui arrive à cette place (alors que tout le monde sait que Mikorin est la best girl).
Peut-être que c’est parce qu’elle incarne le plus l’aspect « l’histoire qui n’avance jamais » du style de narration de l’auteure du manga original, mais j’ai du mal à vraiment ressentir de l’attachement pour ce personnage qui, jusqu’à la fin de l’histoire, priera pour que senpai la remarque.4ème place
Tohsaka Rin
5ème place
Yokoi Rumi
1ère place
Space Dandy
2ème place
Fate/Stay Night: Unlimited Blade Works
3ème place
Ping Pong the Animation
4ème place
Shigatsu wa Kimi no Uso
…
Pleurons tous en cercle.5ème place
Yama no Susume 2
En fait, pour YamaSusu, le studio a fait appel à pas mal d’animateurs clés talentueux en free-lance. De fait, si la série n’impose pas sa qualité en permanence, elle est tout de même assez impressionnante par moment. Ça commence dès les openings, solotés par Ishihama, ça se ressent pas mal dans divers épisodes, dont le 17, soloté par Ebata, mais surtout, ça atteint son paroxysme à l’épisode 13, qui sert un peu de labo d’expérimentation à une poignée d’animateurs fort doués, qui se font plaisir, chacun à sa manière. Du coup, l’épisode en question est un saisissant mélange des styles, particulièrement sympa à regarder.
1ère place
No Game, No Life
Dans l’ensemble, osons le dire, la série est vraiment jolie.2ème place
Mushishi Zoku Shou
3ème place
Ping Pong the Animation
4ème place
Shigatsu wa Kimi no Uso
…
Pleurons tous en cercle5ème place
Fate/Stay Night: Unlimited Blade Works
1ère place
Shigatsu wa Kimi no Uso
Nan sérieux, c’est génial de voir de temps en temps l’industrie anime échapper à la sempiternelle adaptation de LN où rien n’évolue parce que attend, si ça marche, il faudrait pouvoir étirer le truc pendant des années encore pour encaisser un max. Là la série est bouclée en deux cour et a une vraie cohérence, une vraie constance et un cheminement visible et palpable. C’est quelque chose que les séries actuelles et leur recherche du hit à tout prix ont beaucoup de mal à fournir. On ne trouve plus couramment ce genre de chose que sur les adaptations tardives d’anciens mangas, et c’est bien triste.2ème place
Ping Pong the Animation
3ème place
Mushishi Zoku Shou
4ème place
Parasite
5ème place
No Game, No Life
Mais elle arrive quand la saison 2.
Triste de voir reco n’a gagné aucun top 10, même pas un viseul m’enfin…
Sinon j’ai compris le message je fonce voir Ping Pong
+1 avec Yoka sur Parasite
[spoilers ci-dessous)
Je rajouterai juste : rematez l’anime en comptant le nombre de persos féminins mis au frigo, vous allez halluciner.
Et je veux dire, la première fois avec la mère, ça passe niquel et c’est pertinent avec l’histoire, mais après ça devient un schéma répété constamment, et en dehors du love-interest et de ses deux copines, la totalité du cast féminin passe à la casserole, qu’ils s’agissent de persos principaux, secondaires ou tertiaires, à chaque fois dans le seul but de pousser le développement des persos masculins, en particulier le héros. Pas une seule évolution de personnage de ce dernier n’a lieu sans la mort d’un perso féminin majeur ! Sans parler du fait que c’est parfois le même développement qui est répété, genre avec les morts de la mère et de Kana.
Le manga aurait peut-être dû rester dans les années 80, d’autant que clairement ça prend plus que de remplacer les journaux par des tablettes pour mettre à jour une histoire. Et au final, quelque soit l’époque, c’est fou d’abuser d’un même schéma narratif comme ça. Donc ouais, l’auteur était clairement à court d’idées passé le premier gros arc de l’histoire et il a sombré dans la facilité.
Le reste des jurés de Minorin a du se mettre d’accord tacitement pour me laisser seul avec Rin dans les commentaires, je me sens très touché, je tiens à vous adresser à tous mes plus sincères et chaleureux remerciements.
Vous êtes des vrais potes les mecs (et filles) !
Hmm Kimi no Uso 1er en écriture, j’avoue que parler d’étonnement serait minimiser ma réaction.
J’ai trouvé beaucoup de très bons points dans cet anime, en particulier l’exécution des scènes musicales et l’alchimie de certains personnages. Mais l’écriture, c’est justement LE point faible du truc pourtant.
J’ai fini par me forcer à voir la série à cause de cette écriture lourde, le drama qui semble crier « aller, soit triste, regarde comme c’est malheureux » tout du long, qui avait surtout l’air de souligner des choses assez évidentes, utile ni au développement du MC ni à l’histoire au final.
Et alors que le scénar’ semble enfin se dépouiller de ce drama poisseux, l’épisode 11 achève tout en te balançant la fin à la face.
À noter aussi l’alternance malhabile des scènes de comédie avec celles de drama, souvent c’est vraiment pas ça.
Enfin bon, j’ai p’tet trop visionné d’anime drama, qui sait, surtout déçu par un anime avec tellement de potentiel gaché par une écriture pataude.
Btw ça n’enlève rien aux commentaires awesome de ce Minorin en général hein, j’étais juste assez incrédule surtout après le com’ d’Amo très « si vous comprenez pas ça vous pouvez bruler aux 7 Enfers ».
Le saviez-vous ?
Si tout le monde avait voté Mikoto Mikoshiba dans la même catégorie au lieu de se disperser entre Masculin/Féminin, il aurait été dans le top 5 de n’importe lequel des deux tops.
‘v’9 teehee
Pourtant Mikoshiba = best girl… Comment on a pu voter pour lui chez les mecs?
Quelques places prévisibles (bon si SD était pas premier pour l’animation, je venais tuer les votants de toute façon). Pour Parasyte, je trouve quand même que la fin (l’épisode 23) a une morale vraiment cool et qui change par rapport à celles des animes d’aujourd’hui. SPOILLLLLLLLLLLLLLL
SPOIL : Le fait que finalement le héros expose tous les points de vue (1) et les confrontent (2) pour finalement changer d’avis en cours de route et prendre la décision la plus égoïste.(3) J’ai trouvé ça vraiment bien, là où les animes d’aujourd’hui (la plupart) choisissent l’issu la plus évidente ou carrément ne prennent même pas partie. (Genre, rien n’a changé et j’ai rien foutu) Bref j’attends le dernier jour avec impatience 😀