Episode précédent : 1
J’ai du retard sur la diffusion pour des raisons personnelles qui ne seront pas expliquées. Histoire de pas trop vous perdre, je vais couvrir les arcs du départ de Sindria et d’Uma Madaura, ce dernier bouclé par cet épisode.
Magi : the Kingdom of Magic//Studio A1-pictures//Débuté le 06 octobre 2013//Nombre d’épisode inconnu// Réalisateur : Kôji Masunari//D’après le manga de Shinobu Ohtaka
Je ne suis pas super d’accord avec leur découpage des épisodes, s’ils voulaient mettre de l’action dès le premier ils auraient dû virer cette intro et raccourcir toute cette histoire de Dunya qui tombe dans le coma, puis terminer sur le duel entre Sindbad et Kogyouku (qui y a frôlé l’orgasme).
Bref, une fois que Dunya a cassé sa pipe tout le monde réfléchit à ce qu’on va bien pouvoir faire.
Aladin a l’intention de partir seul étudier la magie à Magnostadt, Morgiana souhaite découvrir la terre de ses origines, Hakuryuu quittera Sindria avec eux pour rejoindre sa sœur sur le continent et Ali Baba… pleure à chaudes larmes parce que ses potes vont le laisser en plan.
Il embarque secrètement avec eux, en route pour perfectionner sa maîtrise du Djinn et ses techniques de combat, attendant le moment de révéler sa présence de la manière la plus cool possible. Sauf que ses amis sont déjà au courant et, sachant qu’il les écoute, se foutent de sa gueule à voix haute.
C’est ce genre de situation cocasse qui définit bien le comique de Magi, ça marche super bien.
Le voyage se poursuit avec de très belles images non-animées, c’est vrai quoi on va pas gâcher le budget pour couvrir deux pages où il se passe quasiment rien.
Ils ont des artefacts pas banals qui leur permettent de tirer de l’eau (apparemment fournis par Magnostadt), ils volent la cargaison et prennent Aladin en otage.
Ce dernier point diffère du manga et sert surtout à nous présenter plus vite les méchants, en plus de retirer Aladin des scènes de combat et de prouver qu’il ne sert à rien sans son bâton. Nul le Magi.
La chef du groupe est Uma Madaura, qui enlève des enfants et les ensorcèle pour qu’ils la vénèrent et la considèrent comme leur mère. Elle exploite entre autres leur magoi pour faire fonctionner les artefacts magiques, quitte à les crever à la tâche – oui c’est une méchante.
Le trio restant attaque l’île des pirates et vu qu’Aladin n’est pas là pour leur offrir un tour en tapis volant, on a recours à la bonne vieille catapulte humaine.
S’ensuit un combat virant à la partie de cache-cache dans l’île, jusqu’à ce que notre combattante préférée se la joue Obélix et démolisse la moitié des tunnels.
Les musiques sont toujours aussi chouettes et accompagnent bien l’action sans être plus mises en avant que ça, les dessins et les couleurs sont cool, mais l’animation fait des hauts et des bas, tantôt parfaite dans un mouvement d’esquive, tantôt bizarre (voire nul à chier) – ce style awkward quand Morgiana fonce dans le tunnel par exemple m’a paru super louche et déplacé par rapport au style de l’animé.
Uma Madaura soumet tout le monde à sa volonté, mais survient alors Deus ex Aladin qui sauve la partie en repoussant l’influence néfaste et garantissant une victoire cert…
Hakuryuu, toujours lobotomisé, passe en mode Djinn et attaque ses potes. On voit donc qu’il est balèze et qu’il a quelques trauma psychologiques qui le collent depuis son enfance.
Il finit par bruler trop d’énergie et céder devant Ali Baba, tandis que Madaura se fait arrêter dans sa fuite par les navires du port voisin venus à la rescousse. Alors qu’on l’emmène, elle se fait assaillir par les citoyens victimes de ses raids et massacres.
A ce moment, Hakuryuu s’interpose, l’empêchant de finir en charpie et…
Ah.
Et encore, c’est plus censuré que dans le manga.
Mais quand même.
On apprend ainsi que l’assassinat de l’empereur son père et de ses frères quand il était enfant (dont il s’en était tiré avec cette brûlure au visage) avait été commandité par sa mère, sorcière au service d’Al Thamen, qu’il a juré de tuer. D’où son complexe d’Electre et son pétage de plomb lorsque Madaura lui avait évoqué des souvenirs de sa mère.
Il s’engueule avec Ali Baba qui n’accepte pas cette excution relevant trop du règlement de compte (valeur du gentil, honneur et toussa). Hakuryuu se barre sans dire au revoir, avant d’être rattrapé par Morgiana.
Morgiana ne peut répondre à ses sentiments puisqu’il n’est pas le MC. Fait chier.
Hakuryuu la quitte en lui affirmant qu’un jour, après s’être emparé de l’Empire Kô, il réitérera sa demande.
Pendant ce temps Ali Baba convainc les « enfants » d’Uma Madaura de se trouver un but dans la vie plutôt que de s’accrocher aux souvenirs et à l’affection qu’elle leur avait insufflé, et les envoie demander asile à Sindbad.
L’arc Magnostadt va à présent commencer, les chemins se séparent pour de bon.
Mince alors, ton article et mon faible pour Hakuryuu me feraient presque regarder cette seconde saison.
Tu peux aussi rester sur le manga. Hakuryuu va plus trop être présent avant longtemps, ça va surtout se concentrer sur Aladin (en théorie, mais ils sont aussi capables de réécrire le déroulement des arcs pour mieux agencer le tout)
Les musiques et les graphismes sont aussi cool que dans la première saison, mais à part ça y a pas un écart énorme avec le manga, l’histoire parait même plus lente à progresser.
Cet épisode résume un peu ce que j’apprécie dans magie : ce ton limite emo-grimdark-angst.
Cela serai un défaut dans bon nombre d’oeuvre, mais sur Magi c’est ce qui fait son charme. Sans doute parce que ce n’est pas si courant que ça dans les Shonen le grimdark et le drama, contrairement à ce que les nombreuses fanfics laissent penser.
Notamment avec ce petit twist plot sur Hakuryuu : que en faite le contrôle mental de Madaura était la pire chose qu’elle puisse lui faire, en l’obligeant à aimer la personne qu’il haït le plus (revellant aussi sa faiblesse psychologique/mentale)
Et aussi en beaucoup plus subtil des fois, comme cette confession TERRIBLEMENT awkward ou je rougissais d’embarras IRL, et ce râteau à la fois poli mais tout aussi awkward. Enfin bref j’ai trouvé cette scène très dérangeante, et réussi bien mieux une scène de râteau que la très large majorité des comédies-romantiques.
Enfin bref cette saison deux part sur des bonne bases, s’offre même le luxe d’être un peu mieux tenu niveau budget et retirer quelques truc chiant sur la S1.
Si vous avez bien aimé la S1, vous pouvez foncer. Si vous avez aimé que moyennement, testez les 2~3 premiers épisodes pour vous donner une idée.
Pour ma part, je vais je pense commencer le manga.