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[avatar user= »Nock » size= »original » align= »left »]Lire un billet sur l’épisode 4 de Yama no Susume, c’est bien (encore que…), mais avoir lu au préalable ceux portant sur les épisodes 1, 2 et 3, c’est encore mieux.
Une ancienne amitié reformée, la renaissance d’une passion, une toute nouvelle aventure en montagne, des panoramas, des levers et couchers de soleil, des ours, des champignons, et beaucoup d’émotion…
Les trois premiers épisodes de Yama no Susume se sont révélés d’une rare intensité, et à l’heure où j’écris ces lignes, j’ai vu le quatrième épisode et je peux d’ores et déjà vous promettre une véritable épopée dans la même veine que ses trois prédécesseurs.
Yama no Susume // Studio 8bits // Débuté en janvier 2013 // Prévu pour 12 épisodes (de 3 minutes 30) // Réalisateur : Yuusuke Yamamoto
Ironie à part, l’épisode précédent m’avais agréablement surpris, en se révélant, à mon goût, meilleur que les deux premiers : plutôt joli, il avait aussi l’avantage de remettre Aoi en avant, au détriment d’une Hinata qui se révélait du même coup plus supportable.
L’épisode avait aussi narré la première sortie en montagne des deux amies, chose que je n’attendais pas avant un moment (d’où ma surprise).
Et finalement, le fait d’avoir propulsé les sandwiches de l’épisode 3 dan le titre de mon billet précédent n’était pas une si mauvaise idée, puisque ces sandwiches servent de liaison avec l’épisode 4.
Ça y est, Hinata a à peine commencé à parler que le mode exubérante, bruyante et sans-gêne s’est déjà mis en marche.
Eh ouais, elle est comme-ça Hinata. Non seulement elle traîne les gens dans ses plans foireux contre leur volonté, mais en plus, alors que ces gens ont la bonté de la nourrir (gratuitement), mademoiselle exige des choses.
Aoi est toute désappointée… forcément, la cuisine, c’est du sérieux, on ne déconne pas avec ce sujet.
Rendu à ce stade, tu n’as plus aucun doute, l’épisode du jour promet d’être grandiose : laissant de côté l’ivresse des montagnes des plus grands mangas d’alpinisme, Yama no Susume va maintenant chercher l’inspiration du côté des shônen de bouffe, comme Toriko ou Yakitate Ja-Pan!
Et soudain, placement de produit (ça y est il y a de la pub sur le blog).
Pendant ce temps, l’anime se focalise sur une question cruciale que se pose Aoi : un concours de bouffe, certes, mais que préparer à manger ?
Parce qu’une bataille ça se prépare, les courses d’avant concours de bouffe sont essentielles, indispensables même, mais attention, un monologue intérieur est en cours de préparation.
Bah ouais, les courses, c’est un plaisir sans cesse renouvelé.
Aoi se rend en fait compte que faire les courses pour préparer un duel de bouffe entre amies est assez excitant. Serait-ce ça, le pouvoir de l’amitié ?
Il ne lui aura pas fallu plus de 3 épisodes pour remettre en cause tout son système de valeurs : il n’y a pas si longtemps, elle trouvait toutes ses occupations solitaires follement amusantes.
Mais assez tergiversé, c’est l’heure du duel ! Le champ de bataille du jour ? Le jardin d’Hinata.
(Ces deux jeunes filles sont en seconde : vous donneriez quel âge à celle du fond ?)
On constatera que cet épisode est l’occasion pour nous de retrouver celui qui est surement un des personnages récurrent de la série : Prism, le réchaud de camping à gaz.
Et pendant qu’Aoi passe en mode « coq de combat » , Hinata semble, elle aussi, particulièrement concernée par ce défi qu’elle a lancé à sa petite camarade.
Légèrement perturbée par l’attitude de son adversaire, Aoi ne faiblit pas pour autant, bien déterminée à remporter la victoire.
La paella est prête, il est désormais grand temps de passer aux délibérations, puis au vote avant de déterminer qui est la cuisinière la plus habile.
C’est quand même horrible : elle vient de passer du temps à préparer ce plat, tout ça pour que ça soit Hinata qui le mange devant elle, sans même lui proposer d’y goûter.
Surement un entraînement psychologique : il faut être fort pour s’attaquer aux plus hauts sommets du monde.
Effectivement, c’est assez surprenant, d’autant plus que ce n’est pas vraiment le genre de la maison.
Mais que cela ne nous empêche pas plus longtemps de nous concentrer sur le sujet de l’épisode : le duel de bouffe.
Or, maintenant qu’Aoi a présenté le résultat de son dur labeur, c’est au tour d’Hinata, qui, surprise, a bel et bien préparé quelque chose (au moins, Aoi ne repartira pas le ventre vide) et quelque chose qui a même l’air plutôt réussi.
Ouaip, des penne aux champignons ! On fait pas les choses à moitié dans cette série.
Heureusement (ou malheureusement pour Hinata), Papa Hinata est là qui veille et qui ne va tarder à dénoncer la supercherie à laquelle s’est prêté sa fille pour se jouer de la naïveté de son amie.
En espérant que quelqu’un va ensuite le manger ce plat qui sert de démonstration, parce que sinon c’est quand même un peu du gâchis.
Eh oui ! Hinata a bel et bien triché et profité de l’innocence d’Aoi pour cacher le fait qu’elle n’a surement jamais fait la cuisine de sa vie (ou en tout cas, qu’il ne s’agit pas de son domaine de prédilection).
Et au cas où après avoir chacune mangé ce qu’a préparé l’autre, les deux jeunes filles auraient encore faim, les deux jeunes filles auraient encore faim, le père a préparé un dîner copieux (je vous laisse imaginer l’indigestion qui va suivre).
Et c’est sur une belle démonstration de joie « niaise mais non feinte© » que l’épisode s’achève, laissant place à l’image du jour au générique.
Bilan de l’épisode
Les plus :
– Ça ne durait que trois minutes.
Les moins :
– Un retour en arrière.
– La bonne surprise du 3e épisode est totalement effacée.
– J’ai enfin identifié mon problème avec Hinata : elle me fait penser à Toshino Kyôko de Yuru Yuri (et je n’aime pas ce personnage).
– Il faut croire que la montagne, ce n’était pas assez vendeur.
– Il n’y a rien à garder dans cet épisode.
Encore une fois, j’ai bien aimé l’épisode 3, parce qu’il m’a donné ce que j’attendais de la série : quelque chose de court, mais finalement joli et assez contemplatif. La montagne y avait sa place, et même si ce n’était pas formidable, ce n’était pas mauvais.
Or, cet épisode 4 m’a vraiment semblé mauvais en comparaison. Après l’épisode 3, je partait assez confiant, tout ça pour me rendre compte qu’il s’agit pour l’instant du plus mauvais épisode des 4.
Il ressemble assez au deuxième, sauf que le deuxième, pénible pendant deux minutes trente, réussissait vaguement à sauver les meubles sur la fin. Là, il n’y a rien de beau, d’amusant (sauf si on trouve Hinata comique, ce qui n’est pas mon cas), pas de zoulie musique. Que dalle. Le néant.
Et je ne sais pas ce qu’a fumé le scénariste qui s’est dit « on va faire un épisode cuisine, ça va être génial », mais il aurait mieux fait de s’abstenir.
Je suis assez désappointé je ne sais plus trop quoi attendre de cette série pour la suite. Souhaitons lui tout de même de ne pas tomber plus bas qu’avec l’épisode 4 et d’essayer de remonter la pente.