–
[avatar user= »Nock » size= »original » align= »left »]Pour la forme, voici les billets précédents : Yama no Susume 1, 2, 3 et 4
Il y a deux semaines (oui, je sais, il y a un peu de laisser-aller de ma part), je vous faisais part de la façon dont, vraisemblablement peu satisfaits par l’orientation prise jusqu’alors par la série, les scénaristes ont décidé de laisser l’ivresse des sommets au placard et de la remplacer avantageusement par un thème plus terre-à-terre mais néanmoins prisé des amateurs de bonne chère : la cuisine.
Malheureusement, il semblerait que la sauce n’ait pas pris et nous revoilà, dans l’épisode 5, en compagnie de nos chères Hinata et Aoi pour un nouvel épisode de notre série « d’air-alpinisme » préférée.
Yama no Susume // Studio 8bits // Débuté en janvier 2013 // Prévu pour 12 épisodes (de 3 minutes 30) // Réalisateur : Yuusuke Yamamoto
Vu l’épisode précédent, c’est la mort dans l’âme que je me suis résigné à continuer la série (je ne dis ça que pour rallonger la longueur de cet article, je ne droppe presque jamais de série).
Ce qui m’a motivé à reprendre le visionnage, c’est de me dire que finalement, vu les abimes dans lesquelles avait chuté l’anime avec l’épisode 4, il me semblait difficile de tomber encore plus bas.
L’épisode du jour commence alors que nos deux amies se promènent paisiblement en ville après les cours (vraisemblablement).
Et soudain (il faut bien créer un peu de tension) Aoi fait une grande découverte !
Avec Yama no Susume, on ne se fout pas de votre gueule : les pros, les vrais, choisissent toujours le matériel avec soin.
Quoi qu’il en soit, les deux lycéennes font irruptions dans la boutique.
C’est marrant de l’intérieur, j’ai l’impression que cette boutique est bien plus grosse que ce que laissait penser le bâtiment.
C’est aussi surprenant qu’une telle boutique puisse survivre : un gros truc aussi spécialisé dans une ville qui n’a pas l’air particulièrement grosse. Le monde de Yama no Susume ne connait vraisemblablement pas la crise ou la faillite.
On notera que je me suis peut-être vautré sur la quasi-totalité des pronostics que j’ai pu faire sur cette série depuis que j’ai commencé à la suivre, mais j’ai semble-t-il vu juste sur au moins un point : Prism le réchaud à gaz semble bien destiné à devenir un personnage récurrent de la série. 3 épisodes de suite qu’on le voit.
Après un petit détour par un convertisseur de devises, j’ai pu me rendre compte qu’au cours actuel, cela représente une somme d’environ 580 €. Alors de deux choses l’une : soit le matériel pour campeur / randonneur / alpiniste coute plus cher que ce que je soupçonnais, soit ce sac de couchage est sponsorisé par Cédric Littardi.
Mais soudain, au détour d’une allée du magasin, voilà qu’Aoi fait une rencontre qui, a n’en pas douter, va profondément changer sa vie.
Au diable la montagne, lançons nous dans le yuri… Avec un peu de chance, quelqu’un fera un doujin H basé sur notre anime.
Trop tard, Aoi qui épiait cette grande et belle jeune fille discrètement est désormais repérée. Elle entreprend de se cacher derrière son cartable mais, sans surprise, le résultat n’est guère convainquant.
Soit dit en passant, pour un conseil, elle ferait mieux d’aller voir un vendeur, mais bon…
Une question qui prend la petite blonde (??) un peu au dépourvu (ça peut se comprendre en même temps).
S’en suit une petite discussion : la jeune fille à lunettes cherche à investir dans un sac de couchage. Passionnée de randonnées en montagne, elle a mis de côté grâce à son petit boulot pour acheter son équipement.
Malheureusement, son budget est assez serré (en même temps, pas sûr qu’aller s’équiper chez Cédric Littardi soit la meilleure idée qu’elle ait pu avoir).
Évidemment, Aoi est fidèle à elle même (c’est à dire d’une naïveté / niaiserie à toute épreuve).
Je me pose vraiment de plus en plus de question quant à son âge véritable alors que j’avance dans la série. Cette fille ne peut pas être un lycéenne, c’est impossible.
En plus, comment une personne passionnée de lecture peut-elle ignorer ce qu’est la randonnée ? D’autant plus que c’est une activité à laquelle elle s’est plus ou moins adonné il y a de cela deux épisodes.
Une fois de plus, Aoi passe en mode monologue interne. Et d’ailleurs, comme à chaque fois que le cas s’est présenté jusqu’alors, le temps semble se figer, les couleurs se ternissent. Le but étant de bien faire comprendre qu’Aoi est en train de réfléchir et que c’est du serious business.
N’écoutant que son courage, elle sort une connerie du genre : « écoute ton cœur, fais toi plaisir pour ne pas avoir de regrets plus tard ».
Diantre (oui, j’aime ce mot) ! Quelle surprise ! On ne s’en serait pas douté un instant [prononcez cette phrase avec la voix de l’héroïne de Jinrui wa Suitai Shimashita].
Après une longue hésitation, Aoi fini par répondre que oui. Grand bien lui fasse, puisque la jeune fille, Kaede Saitou de son petit nom, déclare qu’après tout, bien qu’elles ne se soient jamais parlé auparavant, leur passion commune pour la montagne fait d’elles des amies.
Une amitié vient de naître sous nos yeux ébahis. J’en suis tout chose. Mais l’anime ne nous laisse pas un instant de répit, et tandis que Kaede quitte la boutique, laissant derrière elle une Aoi toute songeuse, Hinata refait son apparition.
S’ensuit une petite discussion :
– Tu sais Hinata, je vais te révéler quelque chose : je n’ai jamais été très sociable…
– Tu ne m’apprends absolument rien. Je t’ai toujours prise pour une grosse chiffe-molle.
Plus tard. Surement quelques jours après, même si l’enchainement donne un peu l’impression que cela arrive le même soir (ce qui serait un peu surprenant), voici Kaede en montagne.
Toute heureuse, elle décide d’envoyer un mail à sa nouvelle amie.
Les japonais (ou en tout cas, les scénaristes de la série) ont quand même une drôle de conception de l’amitié.
A moins qu’elles aient déjà eu l’occasion de pas mal échanger depuis leur rencontre au magasin spécialisé.
Donc soit c’est vraiment bizarre, soit c’est juste le format court de la série qui veut ça.
Et une fois de plus, la fin de l’épisode arrive dans une belle démonstration de joie niaise mais non feinte.
Le pouvoir de l’amitié leur permettra de triompher des plus hautes montagnes.
Mais pour l’heure, place au générique (toujours aussi bateau musicalement parlant), qui déshabille allègrement le nouveau personnage (fichtre !)
Bilan de l’épisode
Les plus :
– C’était quand même moins raté que l’épisode précédent (en même temps, je crois que si ça avait été le cas, je me serais défenestré).
– Un nouveau personnage…
– … qui du coup éclipse Hinata le temps de l’épisode…
– … et n’a pas l’air désagréable…
Les moins :
– … mais à l’air de sortir un peu d’on ne sait où…
– … et le format de 3 minutes donne un aspect totalement WTF à la naissance de son amitié avec Aoi.
– Ce n’est pas parce que c’était mieux que le précédent que c’était bien pour autant.
– Il y avait de la musique ?
– Pourquoi est-ce que je regarde cette série ?
Ai-je besoin de dire pour une énième fois que j’ai trouvé l’épisode 4 assez (voire même carrément) mauvais ?
L’épisode 5 à l’avantage de revenir au sujet de départ de l’anime : la montagne. Et même s’il n’avait pas le charme de l’épisode 3, c’était quand même appréciable.
Introduire une nouveau personnage est une assez bonne idée me semble-t-il, même si c’est fait n’importe comment et que le fait d’avoir attendu 5 épisodes pour ça me semble assez peu malin : il reste encore un personnage à introduire et seulement 7 épisodes (de 3 minutes).
Vu le format des épisodes, je doute que la quatrième fille soit mieux introduite que Kaede. 3 minutes c’est plutôt court pour faire naître une amitié quand certains anime utilisent pour cela plusieurs épisodes complets de 25 minutes.
L’avantage d’augmenter le nombre de personnages, c’est que cela diminue leur temps d’apparition respectifs : pour le pire, mais surtout pour le meilleur (que c’est agréable de ne pas avoir à supporter les glapissements d’Hinata).
Maintenant, selon le schéma établit, vu que le prochain épisode sera un numéro pair, je peut m’attendre à ne pas l’apprécier.
Allez les filles, recrutez la dernière membre, formez votre petite bande et partez à l’assaut des sommets, au lieu de nous mettre en scène des concours de bouffe, des repas où des séances d’emplettes.