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[avatar user= »Nock » size= »original » align= »left » link= »http://neantvert.eu/minorin/?author=3″ /]Dans mon esprit, DogaKobo est un studio qui ne révolutionnera jamais l’animation japonaise et n’en a d’ailleurs pas la prétention, mais qui est capable de produire des séries bien sympathiques, à l’instar de Love Lab en 2013 (l’un des grands absent des récents prix Minorin de 2013 vous dirons certains).Alors comme à d’autres studio (comme Satelight) je leur fait confiance et je teste leurs dernières séries.
Voilà donc comment je me suis retrouvé devant le premier épisode de Nozaki-kun, qui est, pour l’instant, avec Barakamon, mon coup de coeur de ce début de saison (parmi la dizaine de séries que je suis).
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Gekkan Shoujo Nozaki-kun // Studio DogaKobo // été 2014 // série prévue en 12 épisodes // Réalisatrice : Mitsue Yamazaki (Hakkenden) // D’après un manga d’Izumi Tsubaki.
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Nozaki-kun, c’est l’histoire d’une jeune fille Chiyo Sakura qui tente désespérément d’avouer son amour à Umetarou Nozaki, un garçon très grand et un peu taciturne.
Sauf qu’en lieu et place de lui avouer qu’elle l’aime, Chiyo ne réussi qu’à lui déclarer qu’elle est son plus grand fan. Ce que Nozaki va mal interpréter… il se contentera donc de lui signer un autographe.
En tentant de se rattraper, Chiyo produira un « je veux rester avec toi ». Nozaki lui propose donc de l’accompagner chez lui.
Arrivée là-bas, elle flippe un peu de se retrouver seule avec un garçon. Normalement, on y réfléchi peut-être plutôt avant d’arriver sur place, mais la multiplication des malentendus est un peu le moteur du début d’épisode.
Voilà comment notre héroïne se retrouve propulsée assistante d’un jeune auteur de shoujo mangas. Car oui, Nozaki avait prévu son coup : il sait qu’elle est une membre douée du club d’art et envisageais de l’engager bien avant qu’elle ne viennent lui faire sa « déclaration ».
C’est le début d’un long chemin sur lequel elle croisera pêle-mêle situations ridicules et personnages un peu « exubérants ».
L’opening de la série n’est pas mauvais, mais il manque de pêche. Il y a de bonnes idées visuelles, et une ou deux séquences plutôt réussies, mais sinon, c’est un opening assez typique, avec une chanson pas géniale.
J’ai parlé tout à l’heure de situations drôles, mais je n’en ai pas dit plus. Il serait peut-être temps de m’y mettre.
Avec du recul, je pense que le deuxième épisode est plus amusant, grâce aux deux personnages qu’il introduit qui valent leur pesant de cacahouètes, mais qu’importe, le premier n’est pas mal non plus.
Outre les réactions totalement exagérées et parfaitement débiles des personnages, outre le personnage de Nozaki qui est en totale adéquation avec l’auteur qu’il est sensé être, cet épisode devient particulièrement amusant avec la conversation entre Chiyo et Nozaki qui lui explique qu’il est impossible de dessiner dans un shoujo manga des choses interdites par la loi (des mineurs qui fument ou boivent de l’alcool par exemple) et de la scène qui s’ensuit.
En effet, puisqu’il désormais interdit par la loi de monter à deux sur un vélo, quelle astuce trouver pour remplacer les scènes romantiques où la jeune fille, assise derrière, étreint le jeune homme qui pédale de toute ses forces ?
Marcher côte à côte tandis que l’un pousse la bicyclette ? Laisser la fille courir derrière ?
Finalement Nozaki pense avoir trouvé la solution et propose à Chiyo de monter derrière lui…
… sur un tandem.
S’engage donc une situation assez tue-l’amour absolument délicieuse, grâce, surtout, aux tronches que tirent les personnages tout du long.
Pour augmenter le potentiel romantique d’une telle scène, Noaki propose même de pédaler seul, mais ça ne marche pas très bien.
Cette escapade en tandem va inspirer Nozaki pour le nouveau chapitre de son manga.
Fort heureusement, son éditeur va lui proposer d’opter pour quelque chose de plus simple.
Une des vraies réussites de la série, c’est le travail sur les visages, les postures et les expressions débiles qu’arborent les personnages (cf. les images ci dessus). Ce n’est pas aussi varié que dans Nisekoi, mais ça accompagne souvent très bien les passages cons et ça apporte un vrai plus au ton humoristique de la série.
Le soufflet retombe un peu avec la fin de l’épisode. Après la scène du tandem, superbement ridicule, on retombe sur du très classique (petite évocation rapide de la rencontre entre les deux personnages) heureusement ponctué de quelques situations assez amusantes.
Petite déception également, l’ending n’est pas terrible : une chanson assez « bof » et des images très banales, même si certaines sont plutôt jolies. Je pense qu’on pouvait mieux faire.
Quelque chose dans le style graphique et dans l’humour assez con de la série me rappelait quelque chose sans que je sache trop quoi. Finalement, au détour d’un site internet, j’ai enfin trouvé la réponse. Izumi Tsubaki. C’est l’auteure du manga original.
Si le nom ne vous dit rien, sachez qu’il s’agit de la mangaka derrière Oresama Teacher (Fight Girl en VF, chez Delcourt). Et en matière d’humour débile, ce manga place la barre assez haut. Ce n’est pas d’une profondeur ou d’une finesse extraordinaire, mais c’est drôle et c’est tout ce qu’on demande.
Bon, après, ça part très vite en sucette parce que l’auteure continue sans cesse d’ajouter des personnages et on ne sait finalement plus trop ce qu’il se passe.
D’ailleurs, c’est un peu ce qui me fait peur avec Nozaki-kun : 7 personnages principaux ajoutés petit à petit, ça peut très vite partir en live, surtout si Izumi Tsubaki, comme dans son précédent manga, fait passer la déconnade avant le scénario.
Je sais qu’on ne le dirait pas du tout à la lecture de cet article, mais la série s’annonce vraiment hilarante. Elle n’est pas parfaite, il y a des choses moins réussies que d’autre dans ce premier épisode, mais l’humour est bien présent.
Je n’ai pas particulièrement tenté de raconter tous les gags, parce que, honnêtement, je ne sais pas le faire. En plus, je trouve que ça n’a pas un grand intérêt et qu’il est toujours plus drôle de les voir que d’en lire une description quelconque.
Toujours est-il que le deuxième épisode qui était, lui aussi, bien réussi ainsi que le nom de l’auteure de l’œuvre originale me pousse à penser que si cette série ne sera sûrement jamais élue « meilleure série de 2014 » elle sera particulièrement amusante à suivre.
Si vous n’êtes pas allergiques à l’humour un peu con et au comique de situation, je vous conseille de jeter un œil du côté de Nozaki-kun, en espérant que vous apprécierez au moins autant que moi.
Pour avoir bouffé les 2 épisodes je pense que l’humour con et très « shôjo-nais » est totalement assumé. J’ai pas lu le mangasse mais ça me fait beaucoup penser à une parodie voulue des shôjo et donc forcément super poilant (en tout cas pour moi). J’adhère moi aussi à ce « Nozaki-kun ».
C’est ce que je me suis dit en voyant ton avatar sur Twitter.
Je ne sais pas si c’est une parodie voulue, mais c’est assez identique dans l’esprit à Fight Girl qui s’éclatait pas mal à détourner les codes de la comédie romantique plutôt destinée au fille et donnais l’impression d’avoir affaire à un mélange entre un shoujo et GTO.
Oh, c’était sympa comme tout. Le duo est adorable et loufoque à la fois. J’avais un peu peur que leur relation ne soit ruinée au-delà de tout espoir par les malentendus, mais l’humour absurde semble encore quand même laisser de la place à une évolution. Ça mériterait de regarder plus souvent dans ce côté de l’animation. Merci pour la découverte.
Mais de rien ^^. Merci d’avoir suivi mon conseil.
L’épisode 3 est sorti tout à l’heure et je me suis encore autant marré. C’était vraiment la bonne pioche en ce qui me concerne.
Cet anime manque cruellement de ><
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DogaKobo, qu'es-tu devenu ?