Mangas & Animes

Un an d’anime ~ 2022

Bon, et bah écoutez, nous y voilà, c’est le moment du classique de fin d’année: un ptit article bilan de l’année écoulée ! Quinze ans que je me plie à ce petit exercice, et toujours pas de lassitude qui vient troubler mes envies d’écrire sur les animés marquants de mon année. Après des années très chargées en terme de visionnage d’animé, on se retrouve sur une session 2022 un peu particulière: ayant passé toute l’année au chômage, j’ai du coup passé une grande partie de l’année… à reduire drastiquement ma « consommation », vu que avant j’avais pour habitude de mater des animés dans les transports et à la pause déjeuner quand je me rendais au taf ! Ca avait déjà été mis un peu à mal par la place grandissante du télétravail mais du coup je me suis retrouvé avec un hiver et surtout un printemps où mater des séries n’était plus vraiment trop ma came. Mater des films oui ça j’ai beaucoup fait, mais des séries ? Compliqué.

Puis à partir de la fin de l’été c’est reparti: j’ai commencé à me rendre compte que je pouvais brancher ma Xbox au réseau pour lire des fichiers vidéo partagés donc du coup j’ai commencé à me faire des soirées marathonages de vieux animés en faisant la patate sur mon canapé et aujourd’hui je suis dans une situation où je mate genre entre vingt et trente épisodes d’animés chaque semaine. Et vu qu’en plus je suis censé me reposer ça veut aussi dire que je mate vraiment parfois des animés très très bas du front et en vrai je retrouve un plaisir un peu simple – des retrouvailles chouettes.

Bref, une bonne année 2022. Ce bilan va peu évoquer la quarantaine de films animés que j’ai vu cette année pour deux raisons: la première c’est que je leur ai dédié leurs propres articles – qui sont déjà très complets – et la seconde c’est que, très très tragiquement, y’a peu de films qui m’ont vraiment énormément « marqués. » Tous mes films favoris de l’année je les ai vus en janvier et en janvier j’ai aussi vu une série que j’aime beaucoup donc… bon… voilà…

Car oui, je rappelle le concept: je prends chaque mois de l’année et je lui attribue un animé que j’ai maté durant le mois en question. Ca peut être un animé diffusé ce mois-là tout comme ça peut être un « vieil » animé que je rattrapais pour l’occasion. C’est donc l’occasion pour moi de retracer mon année mais aussi de parler avec plus ou moins de recul de séries qui m’ont plues… mais aussi parfois déçues. Mais globalement cette année, c’est très majoritairement du positif qui se présente à nous donc let’s go ! Sachant qu’en dernière partie d’article vous retrouverez la liste complète de tout ce que j’ai vu cette année, accompagné de remarques très courtes sur ce que j’en ai pensé.

Vous êtes ok ? Bon bah on est parti !

Toujours là pour ouvrir avec une référence à un meme de 2007 !

Décembre 2021

Ranking of Kings

Sans doute la meilleur série que je n’ai pas terminée cette année™.

J’aime quand même beaucoup la proposition de Ranking of Kings: un récit de fantasy pure et dure, au style visuel très rond et très coloré mais qui derrière ses apparences de petite histoire pour enfants cache une intrigue complexe, profonde, et qui n’épargne rien à ses personnages. C’est une série qui veut nous transmettre la morale traditionnelle à base d’apparences qui sont réellement trompeuses, et il nous l’apprend dès son style visuel, déstabilisant dès les premiers épisodes les attentes qu’on pouvait avoir envers lui. Le tout en gardant un ton très familial, très large, très accessible. Ranking of Kings est un de ces animés qui peuvent prétendre à toucher un public très large, c’est un « anime » qui ne fait pas très « anime » mais dans lequel on retrouve tout de même de nombreux codes narratifs et surtout des effets techniques qui demandent le meilleur de ce que l’industrie a à proposer. L’OST est somptueuse, l’animation est époustouflante – aussi bien dans la mise en scène des prodigieux combats que dans l’expression des personnages, que ce soit Kage qui est toujours très dynamique et très vivace ou Boiji qui est très bondissant.

Ranking of Kings est donc une série sur les apparences. Une série qui nous présente des personnages qu’on pense d’abord ancré dans un rôle très défini mais des personnages qui connaissent tous forcément un développement ou une illumination vers des aspect surprenants de leur caractère. La belle-maman du héros n’est pas très sympa dans les premiers épisodes !! Mais très vite on comprend pourquoi elle est comme ça avec lui et en vrai c’est ptet la meilleure des belle-maman ! Et on fait ça avec tout le monde ! Même les monstres bestiaux ont le droit à un petit flashback pour nous expliquer d’où ils viennent et qu’en fait c’est pas vraiment leur faute si ils sont aussi méchants ! Et en vrai, ça marche bien. C’est toute une fantasy certes très bienveillante mais qui n’oublie pas pour autant de raconter une grande histoire, une belle intrigue.

Malgré tout, je ne l’ai pas terminée et je n’ai pas une motivation de ouf à le faire. Je sais que les derniers épisodes sont très biens mais la série tombe à mon sens dans un gros ventre mou autour des épisodes 14/15 et je suis actuellement bloqué dedans. Après pourtant une série d’excellents épisodes, y’a eu trop de moments où j’ai commencé à étrangement m’ennuyer grave, et dans une période où mon attention était pas encore très au rendez-vous, ça a fait que j’ai mis de côté la série sans retrouver un enthousiasme particulier pour me dire un jour « allez je me fais les 5 derniers, on y va. » Je pense que je le ferais sans doute d’ici la fin d’année parce que mine de rien j’ai quand même envie de voir la fin et que j’ai juste l’impression de sans cesse « oublier » que me reste 5 épisodes de Ranking of Kings dans un coin de mon compte Crunchyroll. C’est aussi ça parfois mater une série: y’a des pauses, y’a des stops, parfois c’est inexpliqué – on accroche juste pas pendant deux ou trois épisodes et ça nous fait passer à autre chose. C’est comme ça, c’est la vie, oooouh la chienlit.

Les années précédentes, en Décembre:


Janvier 2022

ODD TAXI

Tout début janvier j’ai été en mode maxi-patate et pour préparer sereinement les Minorin je me suis dit que c’était le moment où jamais pour me marathoner une série animée qui, je le savais, allait sans doute pas mal se faire remarquer dans les tops de fin d’année 2021. Du coup c’est parti pour me faire tout Odd Taxi en deux jours – ce qui pour un thriller est souvent adapté. Car oui, Odd Taxi a beau présenter un beau petit casting anthropomorphique tout mignon, c’est une histoire de mystères et de crimes dans le Tokyo nocturne avec l’histoire d’un chauffeur de taxi pris au croisement de plusieurs affaires qui semblent se rejoindre et semblent impliquer autant un criminel recherché qu’un gang yakuza, un groupe d’idol ou un mec qui recherche un peu trop la gloire sur les réseaux sociaux.

Odd Taxi est très efficace dans sa proposition: des bons rebondissements, une intrigue bien menée, une bonne galerie de personnages et pile ce qu’il faut de créativité pour rendre tout ça parfois un peu délirant (un des personnages est un tueur à gage qui ne parle qu’en rap) sans trop nous déboussoller pour autant. C’est un projet unique et original, d’autant plus bienvenu dans une industrie – celle de l’animation japonaise – qui a l’heure actuelle manque cruellement de thriller. J’ADORE toutes les histoires de crime, de mafia, de mystères dans nos mégalopoles nocturnes, et c’est un truc que je retrouve à volonté dans le cinéma et les séries occidentales (l’occasion de dire que j’ai maté cette année l’intégralité du Bureau des Légendes et que c’était ouffisimme de bout en bout) mais que l’animation japonaise ne me fournit que trop peu. Après quand y’en a c’est souvent excellent (Monster) mais j’avoue que j’aimerais en voir tellement plus !

Donc voilà, merci à Odd Taxi pour être un thriller et pour le faire de manière originale dans un média qui en manque cruellement. Juste ça c’est déjà très cool, alors quand en plus t’es un très bon thriller, que dire de plus ?

Les années précédentes, en Janvier:


Février

Mushoku Tensei

Walla’ frérot c’est compliqué.

J’avais maté la première partie en février avant tout pour préparer ce que je pensais être une des premières vidéo de mon projet de chaîne Youtube (au final je suis parti sur autre chose) et j’y étais allé avec… pas mal de réserve. J’avais lu les deux ou trois premiers tomes du manga quelque part autour de 2018 donc j’avais un souvenir du « problème » Rudeus mais j’avais aussi le souvenir de personnages secondaires qui tenaient bien le coup – et effectivement, j’aimais bien Roxy dans le manga, j’aime toujours beaucoup Roxy dans l’animé (même si elle devient très prude du jour au lendemain genre c’est ok de se toucher devant les parents de Rudeus mais plus tard quand ta copine elfe nymphomaudite ramène des copains à la maison là tu fais tout péter bon c’est pas cohérent de ouf mais ça bon ayé je divague déjà.)

Bon bref du coup la première partie je l’avais trouvé « facile » à regarder. C’est fluide, c’est bien rythmé, c’est techniquement et artistiquement OUF, c’est très facile de s’enchaîner les épisodes, j’avais maté les 11 épisodes en genre deux jours malgré le fait que putain damn y’a des moments c’est quand même TRÈS compliqué. Y’a toujours un « tin cette idée est cool MAIS. » Ce foutu MAIS en gras et caps lock parce que c’est toujours un très gros MAIS. Genre wow l’univers est très bien construit, très cohérent, plutôt crédible MAIS c’est aussi un univers où des nobles vont voir Rudeus 8 ans pour lui conseiller quelles sont les meilleures prostituées du quartier, ce qui paraît ultra con. Rudeus lui-même est un personnage bien écrit quand il s’agit de développer son passé, ses traumatismes vis à vis du contact avec les autres, ses mauvais réflexes sociaux acquis par – effectivement – des années de brimades et d’isolation, ses séquences de flashback sont extrêmement glaçantes MAIS c’est aussi un personnage ultra-gênantes, ultra-creepy, qui pense tout le temps avec sa bite y compris et surtout à des moments où mais mec elle a 7 ans là. Mushoku Tensei est une série effectivement précurseur en matière d’isekai MAIS c’est aussi une série qui baigne dans un jus – le webnovel amateur de 2012 – qui vieillit aussi vite qu’une jar à sperme. Et du coup la série passe son temps à enchaîner le très bon avec le très gênant, ce qui en fait un visionnage étrange.

Et puis j’ai maté la seconde partie en septembre. Pendant deux ou trois épisodes, j’y ai retrouvé tout ça – une envie régulière de dire à Rudeus de fermer sa gueule parce que là il brise encore un beau moment. Un humour parfois étrangement placé (toute la séquence là avec le fan de figurine qui aide Rudeus ??) Un rapport toujours ultra-étrange de la série vis à vis de la sexualité (genre vraiment j’ai l’impression que Mushoku Tensei tient à vouloir nous dire que tous les personnages de la série ont une vie sexuelle ce qui est ok bon un angle comme un autre, mais déjà bon c’est ptet pas un angle ouf quand t’as pas mal de persos enfants et quand parfois ça tourne à l’auto-parodie (genre la scène où on dit que le chien sacré est en chaleur j’étais là « QUOI, MÊME TOI LE DOGGO ???? »)). Toujours des beaux décors. Toujours des bons combats. Toujours un bon rythme. Bon c’était le Mushoku que j’ai autant aimé que détesté. Suit ensuite toute la séquence avec Rudeus et son père et là je me réveille un peu, je me dis « eh attends, ça part dans une direction intéressante. » Et puis après ça, bam, arrive les trois derniers épisodes et là, ok. Là ça marche très bien. La série dégage tout ce que j’aimais pas, se concentre sur l’intrigue, le développement de ses persos et de son univers, fait traverser des moments « importants » aux héros, et offre des enjeux en plus très clairs pour la suite de l’aventure. Là, oui, y’a rien à dire, c’est top.

Je vais arrêter un peu le pavé ici parce qu’en vrai, Mushoku Tensei, j’ai amplement de quoi écrire dessus un truc beaucoup plus long et beaucoup plus creusé. Je vais donc juste redire cette expression très bateau – cette série c’est l’isekai dans son meilleur mais aussi dans son pire. C’est une œuvre qui a su me toucher dans ses épisodes finaux alors qu’elle me gênait et parfois même m’énervait dans ses premiers.

C’est… compliqué.

Les années précédentes, en Février:


Mars

Nos mots, comme des bulles

J’ai vu relativement peu de séries durant le reste de l’hiver. Je crois qu’en mars j’ai enfin pris le temps de mater les neuf derniers épisodes de Sword Art Online War of Underworld mais je vais être honnête avec vous: ça vaut ptet pas le coup que j’en parle ici. Faudrait que je me rebouge le cul à continuer d’écrire l’article bilan de Alicization d’ailleurs… Ptet pour les dix ans de l’article sur la première saison.

Bon bref, on va citer un des films que j’ai vu en mars ! Et ça va être le très adorable Nos mots, comme des bulles ! Petit film sorti durant l’été 2021 sur Netflix, qui revient sur une romance naissante entre une streameuse à grosses dents et un fan de haikus, qui vont se rapprocher entre autres grâce à une histoire de mystérieux vinyl à retrouver. Plein de jolies couleur, romance très douce, très mignonne, sur un joli rythme… J’ai beaucoup aimé ! Et je pense qu’une partie de ce bon moment via vraiment de la simplicité globale du film: pas de méta, pas de complexité, pas de commentaires sur le genre et sur ses codes, juste deux lycéens qui se rencontrent, se découvrent, et apprennent à s’aimer avec dans le fond une ptite ambiance estivale fun et colorée. Ca fait le taf et c’est presque rafraîchissant. Comme des bulles. J’imagine. Du coup.

Les années précédentes, en Mars:


Avril

The Executioner and her way of life

La série isekai où des japonais débarquent dans un monde de fantasy avec des gros pouvoirs, modifient complétement la culture et le monde en question, au point où un organisme existe pour essayer de les buter au maximum avant qu’ils foutent trop la merde. Et ça tombe bien: on suit une de ces tueuses, qui va se retrouver avec une cible immortelle, cible qu’elle va donc devoir suivre et accompagner… et s’attacher peu à peu à elle, au fur et à mesure qu’autour de ces deux-là, de terribles secrets se révèlent.

C’est… pas mal ! Y’a quelques trucs qui m’ont plutôt plu dans l’ensemble de la série: d’abord le duo des deux héroïnes fonctionne plutôt bien ensemble et j’aime beaucoup le fait que chacune cache des trucs à l’autre, ce qui donne une dynamique assez sympa et offre pas mal de petites séquences assez trépidantes. Y’a aussi quelques super persos secondaires – genre la princesse qui kiffe tout détruire par le feu et l’épée, là ? Super meuf.

Enfin, j’aime vraiment énormément l’univers qui est construit le long des douze épisodes: la série s’exprime longuement sur comment la venue incessante de japonais aux pouvoirs pété ont permis d’un côté à la société d’évoluer dans une direction radicalement différente et de faire de grands progrès mais aussi comment cela a amené à la destruction aussi bien d’espaces géographiques… que de cultures pures et simples. Le japonais a remplacé toutes les langues locales, les technologies et les sciences locales ont été détruites… C’est une série qui a un gros sous-texte sur tout ce qui est destruction de cultures par des « cultures supérieures » qui est plutôt malin…

Maintenant tout n’est pas parfait: la série a un peu de mal à trouver le bon rythme à adopter, et alterne entre des arcs très différentes les uns les autres en terme de ton et d’ambiance. J’ai pas été très convaincu par le combat final par exemple. Et puis globalement, ouais, on est sur de l’adaptation de light novel donc évidemment que y’a pas de conclusion et évidemment qu’on quitte la série avec énormément de questions non résolues qu’on va devoir résoudre en devant aller nous rendre vers le format d’origine. C’est un défaut assez classique de l’industrie, mais ça reste pas moins frustrant – d’autant que je doute que ce soit le genre de série qui chopera une saison 2 ou une adaptation complète.

En attendant, la proposition était sympa et j’ai quand même passé un bon moment devant The Executioner donc voilà, hop, c’est mis pour avril.

(Supers génériques aussi, tiens, d’ailleurs.)

Les années précédentes, en Avril:


Mai

Kaguya-sama: Ultra Romantic

Troisième saison de Kaguya-sama… Toujours aussi excellent !

Quoique non.

C’est faux de dire ça !

Parce que c’est même encore mieux que les deux saisons précédentes ! Ce qui est presque ahurissant vu le niveau qu’avait atteint la saison 2. Mais non, rien ne les arrête: c’est encore plus créatif, c’est encore plus généreux, c’est encore mieux rythmé, c’est encore mieux doublé et ça amène à une adaptation parfaite d’une des plus belles séquences du manga.

Donc bon, que dire ? Entre les séquences de rap, le générique hommage à Starship Troopers, les épisodes liés au festival scolaire, Hayasaka qui râle, le développement de Iino et de Ishigami, les délires de Chika et l’idiotie hilarante de Kaguya et Shirogane, on est toujours aussi gâté d’avoir une aussi bonne équipe pour un aussi bon manga. Et je n’aurais rien de plus original ou profond à dire, haha.

Les années précédentes, en Mai:


Juin

Healer Girl

Quand j’avais écrit un billet dessus après quatre épisodes j’avais dit que la série était très « Amocore » et effectivement parfois peu importe les qualités objectives d’une série – si tous les choix artistiques qui sont fait dessus te parle, c’est le top 5 assuré. Et moi une série sur des héroïnes un peu couillonnes et pleines de bonne volonté qui vont utiliser le motherfuckin’ pouvoir du chant pour soigner les autres, moi je suis d’emblée au rendez-vous. Alors quand en plus le traitement derrière est très bien soigné, je ne peux être que gâté.

Faut dire et rappeler que Healer Girl est un projet réellement OVNI dans l’animation japonaise de 2022, surtout en terme de production: manifestement produit depuis plusieurs années, c’est un animé réellement géré et tenu par son réalisateur – Yasuhiro Irie – qui, chose rare, dirige lui-même l’intégralité des épisodes de la série, en plus de gérer lui-même l’intégralité des storyboards. Plus personne ne fait comme ça de nos jours, ça fait longtemps qu’on a plus eu de vraie « série d’auteur » comme celle-ci mais ça contribue indéniablement à la personnalité unique de la série. Vu qu’en plus derrière c’est l’occasion pour Yasuhiro Irie de mettre à contribution sur la série des animateurs et des staffs du studio 3Hz qu’il a lui-même formé depuis quelques années, autant vous dire que ça donne quelque chose d’assez prodigieux en terme de direction artistique et d’animation.

Healer Girl plaira avant tout à ceux qui sont nostalgiques d’une certaine forme d’animé de tranche de vie, ceux centrés sur des héroïnes qui apprennaient un métier familier mais pourtant différent. Tout comme les gondolières de l’espace dans Aria, les héroïnes de Healer Girl sont là pour apprendre une médecine assez différente de ce qu’on connaît. On est dans quelque chose qu’on comprend, qu’on connaît, mais qui est pourtant assez différent. C’est un bel équilibre, bien mis en scène et bien mis en chanson.

En bref vous l’aurez compris: Healer Girl est un grand coup de coeur pour moi, même si je suis convaincu qu’il ne parlera pas à un public extrêmement large. Mais si vous êtes susceptible d’entrer dans ce bien beau délire, alors foncez-y: c’est une très jolie expérience.

Les années précédentes, en Juin:


Juillet

Lycoris Recoil

Je crois que ça faisait longtemps – depuis ptet Symphogear XV ? – que je m’étais pas retrouvé dans cette situation où chaque samedi soir à heure très précise je sautais sur Crunchyroll pour lancer un épisode d’animé à la minute près de sa sortie. C’est pourtant le rituel dans lequel je me suis retrouvé durant tout l’été 2022 pour Lycoris Recoil qui dès son premier épisode a su tout de suite me happer. En même temps, là aussi, on est sur des bases qui me parlent: une série d’action dirigée par l’excellente directeur de l’animation de Sword Art Online qui nous parle de société secrète dans la société secrète qui fait le sale boulot du Japon ? Des mystères, de l’action, et deux héroïnes ultra-expressives qui se retrouvent, comme dans le meilleur des buddy movies, à faire équipe alors que tout les oppose ?

Pour moi la réussite de Lycoris Recoil, et ce qui en fait là aussi clairement un de mes gros coups de coeur de l’année, c’est à quel point c’est un projet qui a su très rapidement trouver sa propre personnalité, sa propre ambiance, et le faire avec une équipe qui ne cache clairement pas sa passion et son enthousiasme à travailler sur un tel projet. C’est une série écrite, réalisée et animée par des fanas de cinéma d’action et ça se ressent en permanence. Ca utilise des codes et des tropes du film d’action qu’on reconnaît (et qu’on aime), ça met en place une intrigue creusée mais qui ne se perd pas dans une trop grande complexité, les scènes de combat offrent l’opportunité aux animateurs d’offrir des chorégraphies finement huilées et aux storyboarders de s’éclater pour offrir quelque chose de particulièrement péchu et rythmé, les fusillades s’enchaînent sans nous lasser, tout comme les nombreux rebondissements et les cliffhangers qui concluent chaque épisode en nous laissant un peu en haleine pour la suite.

Lycoris Recoil est juste bigrement efficace, et une des raisons principales de son succès est aussi dû au fait que c’est une série qui n’a pas peur d’offrir des personnages très expressifs. Les personnages secondaires sont globalement tous très réussis (Mika <3) mais c’est les héroïnes qui volent l’écran à chacune de leurs apparitions – que ce soit la pétillante Chisato qui est sans cesse en mouvement et qui est clairement étudiée pour toucher le coeur du public, ou bien la plus réservée Takina qui s’offre quand même des tronches et des regards à nous glacer le sang…

Lycoris Recoil est là pour réellement rappeler qu’un personnage, pour qu’il marque, ne doit pas être que bien écrit mais il doit être aussi bien animé. Et que cette animation elle n’est pas là que pour les séquences de combat, mais bien sur l’ensemble de la série: les mouvements de visage, les mouvements de regard, l’expression corporelle dans son ensemble… et ça c’est quelque chose que Lycoris Recoil réussit à merveille. Rien d’étonnant pour la première réalisation d’un mec surtout connu pour son excellent taf en tant que directeur de l’animation.

Bref, Lycoris Recoil m’a énormément plu, et je vis désormais dans une attente (avec bon espoir) d’une future seconde saison. Car je veux en voir plus des épisodes comme ça. La série trouve l’équilibre parfait entre l’action, le fun, la comédie, le drame, l’intrigue et les personnages. C’est très bien huilé et c’est vrai que à plusieurs reprises j’y ai retrouvé ce même plaisir que quand je joue à Metal Gear Solid, où j’alterne l’humour absurde avec une intrigue riche en émotions et des séquences d’action inoubliables. Pas étonnant que Hideo Kojima est devenu un méga fanboy de Lycoris Recoil: c’est exactement le genre de série qui a du Metal Gear Solid dans son ADN. La complexité géopolitique en moins.

Les années précédentes, en Juillet:


Août

Kaiji

Comme dit en intro, août est le mois où je me suis rendu compte que je pouvais partager le fichier vidéo de mon pc pour qu’il soit dispo sur le réseau local et que depuis ce réseau local je pouvais facilement mater les dites vidéos sur ma Xbox Series X, au fond de mon canapé, sans avoir besoin de brancher mon PC en HDMI ou de transférer des trucs sur clé USB de mon pc à ma console. Et ça putain wow ça change la vie, même si je me sens trop con de le découvrir que maintenant.

Donc bref: excellent moyen de me motiver à me marathoner des vieilles séries d’anime, souvent absentes du catalogue des plates-formes de simulcast, et que je peux désormais me mater sans le moindre effort. Et du coup j’ai ENFIN maté la première saison de Kaiji, qui me faisait de l’oeil depuis… pfiou… au moins le début du blog ? Et alors évidemment, mon opinion ne va pas vous surprendre: j’ai tout simplement adoré, et la vingtaine d’épisode se sont envolés en quelques nuits (oui parce que je matais ça entre 2h et 4h du mat, quand mon rythme de sommeil était le plus pété possible.)

Le truc que je trouve fascinant avec Kaiji et que j’arrive pas vraiment à expliquer c’est son rythme: chaque épisode passe extrêmement vite. Vous savez le syndrome « comment ça, voilà l’ending ? Je croyais qu’on était à la moitié de l’épisode ? » Bon bah c’était ça en permanence. Et c’est d’autant plus surprenant que sur le papier, et quand on analyse bien… bah il se passe pas souvent grand chose durant l’épisode. Le jeu « final » de la saison 1, y’a vraiment des moments où genre doit se passer dans le jeu que un ou deux mouvements par épisode, mais y’a un tel traitement de la tension, y’a un tel suspens, y’a une telle montée en puissance finement étudiée qu’il paraît toujours se passer quelque chose. Le narrateur aide énormément à ça, certainement, mais il n’est pas le seul outil pour ce rythme si démoniaque et si magique. Me semble aussi que les épisodes sont un poil plus court que les autres animés, genre 20mn au lieu de 21mn, mais vraiment va falloir que je mate la seconde saison pour continuer… d’analyser ça.

(Et inutile de vous dire que je compte me la faire très vite cette saison 2 !)

Bref, beaucoup de plaisir, et je vous recommande évidemment de vous aussi découvrir la série en 2022. Le ptit bémol c’est que la série commence ptet avec le jeu le moins « intéressant » mais ça monte crescendo en permanence, et la séquence dans l’Espoir est déjà rempli de moments assez forts et assez cools. J’ai juste une petite pensée pour Gambling School Twin que j’ai maté peu après Kaiji et hélàs pour Gambling School, passer après Kaiji ça fait mal niveau comparaison, haha.

Les années précédentes, en Août:


Septembre

Cyberpunk: Edgerunners

« Trigger gère un animé Netflix basé sur la franchise Cyberpunk » – je vais être honnête: moi quand ils ont annoncés le projet je m’en foutais grave parce que je pensais que ça allait être comme tous les animés Netflix liés à des « grandes franchises », c’est à dire que le studio allait prendre la méga thune, le réinjecter ailleurs, et fournir pour la plate-forme VOD une sous-série sans efforts ni imagination. J’aurais même pas blâmé Trigger pour ça ! Mais du coup quand la série sort et que j’apprends qu’en fait elle est bien bon bah j’ai été surpris !

Et effectivement: elle est bien! Tellement bien que, comme beaucoup, ça m’a donné envie de jouer au jeu alors que j’avais fait mon deuil suite à sa sortie catastrophique ! Mais non l’univers est bien présenté et surtout vraiment bien utilisé ! On y retrouve le crado futuriste attendu du genre, avec un casting haut en couleur – comme la direction artistique du film. Le protagoniste connaît une évolution au fur et à mesure des épisodes qui est vraiment réussie et on s’attache vite à notre groupe de héros et à leurs aventures clairement excessives dans un univers où ça charcle dans tous les sens. De la violence à foison, souvent présenté de manière un peu jubilatoire, avant UN épisode ahurissant, centré sur une montée dans la folie et sur un corps cybernétique qui déconne à donf. Un des meilleurs épisodes de l’année, qui marque clairement une cassure nette dans le ton et l’ambiance de la série.

Alors rajoutez ça quelques séquences d’action fantastiques, une OST tirée en partie du jeu et effectivement assez prodigieuse, quelques jolis moments d’émotion et vous avez une série en dix épisodes qui déjoue toutes les attentes. Ca pourrait être mon Trigger favori si il n’y avait pas eu SSSS.Dynazenon l’année dernière et, si surtout, le contenu du dernier épisode aurait été développé via un onzième épisode parce que pfiou il se passe beaucoup de chose dans cet épisode et il est raconté de manière rapide et hystérique qui le dessert un chouia.

(D’ailleurs big up au casting parce que déjà jsuis content de retrouver Aoi Yuuki mais surtout y’a Tomoyo Kurosawa en Rebecca qui passe son temps à hurler des injures et ça c’est mon plaisir perso.)

Les années précédentes, en Septembre:


Octobre

Bocchi the Rock!

Putain c’est l’année où tous mes animés favoris sont produits par A-1 Pictures / Cloverworks et je sais pas si je le vis bien.

Bocchi the Rock j’ai écrit un article dessus la semaine dernière donc excusez moi d’avance si je me répète mais, globalement, je suis toujours très content de voir une team talentueuse faire de l’alchimie et transformer un manga assez simple en une comédie complète sur l’anxiété sociale, avec une héroïne ultra stressée par la vie (et par les autres) qui va avancer pas à pas vers son doux rêve qu’est celui de devenir star du rock n’roll. Cette alchimie elle se fait d’abord une réecriture du manga afin de rajouter plein de contenu « inédit », d’étendre le potentiel de petits gags du manga et de travailler sur le développement des personnages. L’alchimie entre les membres du groupe se développe plus rapidement, plus naturellement, et l’évolution de Bocchi paraît plus fluide, moins irréaliste que dans l’oeuvre de base. C’est la formule de la seconde saison de K-On, reprise et appliquée, et ça marche tout aussi bien.

Surtout qu’en plus de ça, bah on a a coté une mise en scène vraiment top ! C’est ultra-créatif, ultra dynamique, ça essaie plein de choses, ça use de techniques d’animations originales, et c’est toujours parfaitement intégré aux crises de paniques que se tape l’héroïne, dans des ambiances toujours très exagérées mais impeccablement exécutées. Comme Lycoris Recoil, comme Wonder Egg Priority, comme 86 EIGHTY SIX, comme Kaguya-sama, Bocchi the Rock! est une série sur laquelle chaque frame, chaque idée, chaque plan suinte de la passion de ses staff et la passion de ses créateurs. Y’a toujours une envie de non seulement bien faire mais en plus de s’amuser, de tenter des choses différentes en le faisant avec une vraie confiance en soi, de s’exprimer différemment.

Non, vraiment, c’est normal que mes animés récents favoris viennent de A-1 Pictures / Cloverworks: c’est un duo de studio qui produit des blockbusters, qui a des moyens, qui a une vraie force du frappe au sein de l’industrie, qui peut se permettre de se lancer dans des « gros projets » et qui en plus a les talents à sa disposition, qui commence à avoir des équipes et des liens qui se tissent – on retrouve pas mal de survivants de Wonder Egg sur Bocchi et ça se sent. C’est clairement un cadre en théorie idéal pour tous les créateurs talentueux, mais le revers de la pièce c’est que c’est aussi des séries qui, à chaque fois, voient les staffs vraiment terminer sur les rotules ou terminer des épisodes à la minute près. C’est deux studios qui pourraient donner l’impression de laisser « carte blanche » à leurs créateurs mais j’ai souvent plus l’impression qu’ils laissent juste les créateurs se démerder dans leur coin sans que de leur côté ils fassent le taf pour que la production se passe bien. Du coup ça donne des séries super créatives et super bien, mais où tout le monde se brûle les ailes faute de barrières et de suivi. Après c’est que du pré-supposé !

Et oups pardon du coup je divague. Bocchi the Rock du coup ? Non bah c’est vraiment super. Comme je disais dans l’article y’a en plus ce bonus qui est lié au fait que moi même j’ai pas mal de tendance à l’anxiété sociale et que du coup y’a des gags autour de Bocchi qui font vraiment mouche. Ca rigole de l’anxiété sociale et des mauvais réflexes qu’on a quand on le subit, sans se moquer des gens atteints d’anxiété sociale. Ca trouve le bon ton et le bon équilibre, et par moment y’a vraiment des belles séquences niveau émotions. Le concert de l’épisode 8 il m’a beaucoup touché par exemple, je l’ai trouvé parfait en terme de mise en scène.

Bref, carton plein pour la ptite Bocchi. Bravo à elle !

Les années précédentes, en Octobre:


Novembre

Bleach: Thousand-Year Blood War

Quand ils ont annoncés le retour de Bleach bon bah c’est comme quand ils annoncés Cyberpunk par Trigger – j’en attendais vraiment pas grand chose ! Et comme une occasion de me faire fermer ma gueule n’arrive jamais seule ET BAH PUTAIN LE RETOUR DE BLEACH EN ANIME IL EST MEGA VENER DIS DONC !!

Bon de base, en tant que fan du manga (c’est mon premier shonen après tout) je suis pas un « anti » de l’arc final de Bleach. Je le trouve très efficace en terme de grand couloir un peu fanservice où tous les capitaines ont une dernière méga baston, où l’ennemi est encore plus fort, où Ichigo a encore plus de pouvoir etc. Le seul moment qui me déplait dans l’arc c’est le rush final, les dix derniers chapitres, où vraiment ça se conclut de manière très rapide et très abrupt, dédiant que peu de temps à des séquences super importantes alors que, genre, on a passé presque tout un tome à voir un combat entre Mayuri et une main une vingtaine de chapitres plus tôt. Mais même ce défaut je l’appréhende pas pour cette adaptation animée parce que damn, on en est à huit épisodes pour Thousand-Year Blood Year et je vois déjà de ci de là pas mal de petites réecriture, de petits ajustements, qui me rendent très optimistes pour la suite. Quand Tite Kubo a dit qu’il avait participé à réecrire l’arc, il avait pas l’air de rigoler et j’ose penser que la fin abrupte (qu’il avait accélérée entre autres parce que sa santé était vraiment au plus bas) est un regret qu’il aimerait effacer.

Alors si en plus la qualité technique reste aussi incroyable, il va effacer ce regret avec brio !

Parce que ouais, la Shueisha clairement ça fait deux/trois ans qu’ils font des adaptations du Jump en mode « qualité plutôt que quantité » et que clairement ils donnent les moyens aux studios de TOUT DONNER. Et mon dieu le fossé visuel entre ce Bleach mouture 2022 et ce qu’était Bleach vers la fin de sa première diffusion il est juste ahurissant. C’est marrant parce que j’ai revu quelques épisodes de Soul Society récemment et en vrai y’a quelques bastons où tu sens déjà que c’était un peu le « haut du panier » des séries télés de 2004/2005 d’un point de vue technique. Mais en 15 ans l’exigence technique d’une série animée elle a évoluée, et Bleach Thousand-Year Blood War l’a très bien compris en venant vraiment avec du LOURD dans son sac. Le combat entre Yamamoto et Yhwach dans l’épisode 6 il est juste à tomber par terre tant tout est combiné pour donner à l’affrontement l’aspect épique qu’il mérite: le sound-design, l’animation, les visuels, la mise en scène, les plans « iconiques », les dialogues, le doublage… Tout est au diapason. Allez, si je devais trouver un bémol: je suis pas fana de la palette de couleurs, que je trouve souvent trop « froide » (bon sauf sur le combat de Yamamoto, évidemment.)

Bref, me revoilà fin 2022 à me repassionner pour Bleach comme si j’avais à nouveau 16 ans parce que putain cette nouvelle série elle est moderne, elle est quali, elle est réussie. Me voilà pris par mes sentiments, et me voilà à deux doigts de me diriger vers mon étagère pour me réenfiler les 74 tomes. Ah, et si en plus on pouvait avoir des news du Hell Arc….

Damn, le premier shonen il meurt jamais dans notre coeur, hein ?

Les années précédentes, en Novembre:


Les autres animés de l’année !

Bon bah là on déroule et on essaie de faire une phrase maximum pour chaque animé ! Beaucoup de films dans la première moitié, beaucoup de séries dans la seconde, pour une année équilibrée ou déséquilibrée selon votre point de vue ! N’oubliez pas que pour les films, vous retrouverez des avis détaillés dans la série d’article dédié !

  • The World’s Finest Assassin Gets Reincarnated in Another World as an Aristocrat – J’en garde au final un souvenir positif, la fin était pas trop trop frustrante et ça a tenu sa « gimmick » jusqu’au bout.
  • Machikado Mazoku – Pendant ma toute dernière pause déjeuner au taf j’ai enfin fini la première saison de Machikado Mazoku avec un épisode que je me gardais en « réserve » pour une journée compliquée. Jolie conclusion, d’autant plus facile à accepter quand je savais que la saison 2 arrivait derrière, haha.
  • Revue Starlight le Film – Ptet mon film favori vu en 2022 au final. C’est vraiment complémentaire à la série, ça va encore plus loin en terme d’idées et de message, et ça utilise le format « film » à la perfection. Puis vraiment tous les combats musicaux de ce film sont juste incroyables. Sah quel plaisir.
  • Pompo the Cinephile – Un vrai bon ptit film sur comment faire un film, c’est pas tous les jours dans l’animation japonaise. Super direction artistique, super rythme, c’est un vrai bon bonbon.
  • Sword Art Online Progressive – Aria of a Scarlet Night – Pas méga convaincu par la réecriture de l’arc et l’ajout d’un perso original dont j’ignore comment il sera utilisé par la suite mais bon eh y’a des bonnes bastons et surtout y’a Argo dans le plan final donc ça me va.
Revue Starlight the Movie
  • Fena Pirate Princess – La conclusion partait un peu dans tous les sens et a fini de me convaincre que Fena aurait ptet du être un animé plus long (24 voire 36 épisodes) pour être un vrai bon récit à l’aventure à l’ancienne. Mais eh, même si l’intrigue a ses limites, super production du début à la fin !
  • Petit Seka – Série de petits épisodes gags dans l’univers de Project Sekai et j’ai autant rigolé que Mafuyu quand elle squatte dans l’empty Sekai (traduction pour les non initiés: j’ai pas ri.)
  • Princess Connect Redive Saison 2 – Je sais pas quoi penser de cette saison 2 de Princess Connect qui a des épisodes qui pris individuellement sont tous méga super bien mais qui est jamais arrivé à me passionner sur son intrigue ou sur son ensemble « collectif. » Un peu coincé sur son cas.
  • Looking for Magical Doremi – Très très chouette film sur 3 fans de Doremi devenues adultes et qui vont se tenir les coudes pour faire face à la vie. Pas tous les jours que je mate un film de « célibattantes » façon animation japonaise, et c’était vraiment très sympa.
  • Girls und Panzer das finale 3 – Comme souvent avec das finale: c’est très bien mais, vraiment les 2 ans d’attente entre chaque film de 40mn, ça nique l’amour de ouf.
Princess Connect ReDive
  • Sabikui Bisco – Univers rigolo mais rythme vraiment aux fraises du coup beaucoup d’ennui de mon côté. Mention quand même spéciale au design qui fait très fin des années 2000, dans le bon sens du terme.
  • Gundam Build Fighters Try – Je me suis marathoné toute la première partie et… j’ai « oublié » de continuer la seconde partie. Je trouve ça sympa mais hélàs ça va beaucoup trop vite dans la première partie. Après le trio de héros est très cool et les affrontements sont riches en rebondissements.
  • I’m Kawashiri Kodama – Animé très shitpost – tout le sound design c’est Aoi Yuuki qui fait des bruits d’objets et d’animaux, l’opening dure 1mn30 et l’épisode en lui-même dure 1mn. C’est une expérience.
  • Tropical-Rouge PrecureBeaucoup aimé cette édition très colorée et très créative de Precure ! Toujours un peu triste qu’elle ait pas su prendre un peu plus son temps pour sa fin mais c’était très sympa, et Laura restera à vie notre mermaid monopoly du lundi.
  • Dolls’ Frontline – Quelle barbe. Aucun rythme, aucune pèche, couleurs froides, 3000 personnages mal introduits, intrigue mal narrée… N’adaptez pas vos mobages comme ça.
I’m Kodama Kawashiri
  • Girls Rush – Peut-être un des hentai récents les mieux produits mais vu la médiocrité du marché de nos jours, bon, ça veut pas dire grand chose….
  • My Hero Academia World Heroes Mission – Film à franchise qui fait le taf mais qui passé une séquence d’action aérienne particulièrement impressionnante peine à vraiment marquer les esprits.
  • Josée, le tigre et les poissons – Direction artistique ultra canon pour une romance là aussi assez simple, aux clichés pleinement embrassés. J’apprécie pas mal son côté très direct.
  • Detective Conan – The Scarlet Bullet – Première fois que je matais du Conan en animé et OH SHIT IL A REPRODUIT LE 11 SEPTEMBRE AVEC UN TRAIN.
  • Ongaku – Film d’auteur indépendant très très expérimental, sur une bande de potes nullos qui font du rock merdique mais que tout le monde trouve génial. C’est très fun, très punk. Il fait qu’une heure mais c’est mine de rien la durée idéale.
Josée, le tigre et les poissons
  • Saint Seiya: Eris et la pomme dorée – Pfiou, c’est vrai que les films Saint Seiya c’est pas évident… Assez court mais peine à trouver le bon rythme et manque de séquences vraiment marquantes.
  • Golgo 13 The Professional – Première utilisation de 3D dans un animé, ce qui donne une scène vraiment assez fascinante d’un point de vue technique. Le reste du film on est sur du manga de gros mec couillu des années 80, ça a un ptit charme mais damn la narration elle part facilement dans tous les sens.
  • Tropical-Rouge Precure le film – Hype à la base parce que c’est un crossover Tropical Rouge & Heartcatch Precure mais au final c’est pas un très bon film, qui manque beaucoup d’idées et de passion, ce qui est dommage car c’est là où la série brillait !
  • Teekyu 5 – Ma cocaïne je l’aime légale et doublée par Kana Hanazawa.
  • Zeta Gundam A New Translation – Je met les trois films ensemble: toute ma vie on m’a dit de rester éloigné des films Zeta Gundam, j’y suis quand même allé, j’ai eu une intrigue gigantesque compressée en trois fois 1h40, qui mélange des images faites en 1980 avec des images de 2004, grosse impression d’être passé dans une machine à laver mais eh j’aimais bien le perso avec les cheveux violets là. Damn c’était quoi son nom déjà ? Tout est si flou.
Golgo 13 the Professionnal
  • Detective Conan – Le Gratte-ciel Infernal – Premier film Conan, et meilleur que Scarlet Bullet (pour ce que ça vaut.) Il a reproduit le 11 septembre avec un gratte-ciel cette fois !!!!
  • Ride your wave – J’aime beaucoup la première heure – je la trouve mignonne et rigolote. La dernière demie-heure me paraît de trop mais elle amène la meilleure scène du film donc je suis un peu mitigé. KIMI GA~ ♪
  • KonoSuba le film – Legend of Crimson – Je l’ai vraiment préféré à la série mais c’est sans doute parce qu’il est centré sur Megumin et sur son village de chuunibyou. J’aime beaucoup la montée vers l’Explosion finale, très jubilatoire. J’aurais presque aimé le voir au cinéma avec des fans de KonoSuba à donf dans la salle.
  • Kimi no Koe wo Todoketai – Postulat qui me parlait beaucoup (des lycéennes qui essaient de sauver une radio amatrice de leur petite ville) mais qui part dans du drame assez mal maîtrisé passé un certain point.
  • 86 Eighty Six (part 2) – Deux derniers épisodes diffusés en mars. Toujours une bonne grosse tuerie. Je vous ramène vers l’article lié parce que j’ai vraiment BEAUCOUP écrit sur 86 sur ce blog haha.
  • Jujutsu Kaisen 0 – Vraiment pas beaucoup aimé. J’aime pas les couleurs marrônatres de MAPPA et au cinéma je trouve ça encore plus dégueulasse. Et globalement je trouve toute l’intrigue de JJK0 vraiment pas ouf, en plus d’être ultra frustrante sur certains points (tous ces persos montrés et tous ces combats teasés à la fin qu’on voit pas totalement.) Bref pas ouf en solo et pas ouf niveau fanservice.
KonoSuba le film
  • Sword Art Online Alicization War of Underworld – (regard gêné vers la caméra) Bon oui c’est de la merde War of Underworld. Je développerais un jour.
  • Love Live Nijigasaki saison 2 – Un peu en déça de la saison 1 j’ai trouvé – la série galère un peu à trouver comment introduire les trois héroïnes supplémentaires – mais on a eu au moins deux épisodes dédiés à Kasumi donc je vais pas chipoter non plus.
  • Machikado Mazoku saison 2 – Ah je l’ai pas encore fini ! J’aime beaucoup mais chaque épisode est tellement chargé que je les mate quand je suis vraiment très concentré et vraiment très en forme. Ce qui… arrive pas souvent cette année…
  • Gundam: Hathaway’s Flash – Et bah une réussite totale ça dis donc. La séquence de combat en ville au milieu du film est juste gravée à vie dans mes mémoires. Hâte de voir la suite !
  • Heroine Runs The Show – Héroïne patate à gros sourcil = yes, cool. Après j’ai eu du mal à réellement me passionner pour l’intrigue, donc allez tant pis pour ma patate à gros sourcil, j’espère que la fin de la série lui permet de garder le sourire.
Love Live Nijigasaki saison 2
  • Shikimori n’est pas juste mignonne – Ah super effort d’adaptation, la série est visuellement ultra quali et tu sens que le staff essaie de faire au mieux pour rendre ça bien mais hélàs…. c’est une série où vraiment il se passe pas grand chose. Très répétitive en terme de contenu, et développement quasi absent. Malgré toute ma bonne volonté, j’ai plié bagage après l’épisode 9.
  • Summertime Render / Time Shadows – Mélange d’action, de fantastique et d’horreur qui me rappelle le Higurashi de mon adolescence sous pas mal d’aspects. Peut-être trop centré sur l’action dans sa seconde moitié mais j’ai trouvé que c’était globalement très chouette et très très adapté à un matage « en marathon » – hésitez pas à vous faire les épisodes par groupe de 4 ou 5.
  • Onipan! – Série de petits gags sur des démones qui veulent améliorer l’image des démons sur Terre. Un peu créatif de ci de là sans que ça ne décolle jamais réellement.
  • Chuunibyou le film – Take on me – Zut je sais plus trop ce que j’en ai pensé… Je l’ai trouvé sympa mais vraiment plus grand chose en tête, déjà…
  • Le Roi Cerf – Une de mes pires séances ciné de 2022 et pourtant y’avait le troisième Animaux Fantastiques. Un film où il se passe pas grand chose, très froid, très ennuyeux, dénué de grandes scènes, dénué de souffle épique. Un peu un gâchis pour tout le monde.
Summertime Render (Time Shadows)
  • Code Geass Lelouch of the Resurrection – Ptite nostalgie sympa de retrouver Lelouch en 2022, ptite frustration que cette intriguée pétée ait pas servi pour une série parce que vraiment les plans et les rebondissements délirants de Code Geass c’est fait pour la télé clairement.
  • La chance sourit à madame Nikuko – Très sympa quand il parle de l’héroïne, déplaisant quand il parle de la fameuse madame Nikuko. Eurozoom parlait d’une « ode à la différence » mais je sais pas trop si ils ont vus le film qu’ils distribuent vu à quel point il passe son temps à deshumaniser l’héroïne obèse pour en faire une sorte d’animal vulgaire et dénué de toute intelligence. Plus je repense au film plus il m’énerve de ouf.
  • Lupin III – Le trésor du clan Fuma – La course-poursuite au milieu du film elle est juste hyper fun et hyper drôle. Ca c’est mon Lupin que j’aime.
  • Summer Ghost – Moyen-métrage très onirique, avec une direction artistique et des lumières assez hypnotisantes. J’en garde un très bon souvenir.
  • Paripi Koumei / Ya Boy Kongming – Très fun, j’aime bien le fait de mélanger stratégie/tactique avec l’industrie de la musique, ça donne des séquences très rigolotes. Série quand même pas mal portée par le duo Kongming / Eiko. Malgré tout 12 épisodes était sans doute le bon nombre, je sais pas trop si ça aurait pu durer plus sur la longueur sans trouver les limites de son idée.
Paripi Koumei
  • Skeleton Knight in Another World – La série sait pas sur quel pied elle veut danser. Veut-elle être de l’isekai chill sur un héros pété qui va juste vivre une vie tranquille et méritée après sa mort ou veut-elle être un récit d’aventure dans un univers sombre qui hésite pas à montrer des scènes de viol dès l’épisode 1 ? Mystère, je sais pas si ça s’éclaircit passé l’épisode 5 – c’est là que j’ai lâché.
  • RWBY Ice Queendom – Un peu comme la série originale: les combats sont très très cools, l’intrigue est vraiment pas très bien narrée et les dialogues hors-combat sont vraiment pas bons. Le bonus ici c’est que l’intrigue est quand même 3 fois mieux que celle de la série originale.
  • Uncle in Another World / Isekai Ojisan – Si vous aimez les personnages moches qui font des références forcées et incessantes à la Sega Saturn, alors c’est votre animé: moi j’ai lâché après 3 épisodes parce que putain qu’est-ce que ça tourne vite en rond.
  • Shadows House 2 – J’aime bien faire cet article parce que là du coup je viens de me rappeler que j’ai Shadows House 2 en « on hold » dans ma MyAnimeList depuis 4 mois et j’avais complétement oublié. Bon bah on se fait un café et on se marathone ça.
  • Love Live Superstar saison 2 – Comme Nijigasaki, là aussi ça me paraît un peu en déça de la saison 1 mais j’aime un peu plus comment ils ont intégrés les nouvelles héroïnes et quelle dynamique inédite ça amène dans la série. Le vrai bémol c’est que y’a pas de chanson que j’aime bien dans cette saison 2….
RWBY Ice Queendom
  • One Piece Gold – Ahhh j’aurais limite adoré si le film se centrait à donf autour de la scène de casse de milieu de film. Autrement, c’est un film à licence qui reste tout à fait honnête.
  • One Piece Red – Je suis méga en kiff de Uta mais c’est parce qu’on dirait un OC que j’aurais écrit: doublée par Ado, genki au passé tragique et aux tendances un peu psycho, idol, design coloré. Yep, c’est du Amocore.
  • Love Live Sunshine le film – Dans l’élan de la saison 2 de Love Live Sunshine ce qui est dommage parce que j’aurais préféré que ça soit dans l’élan de la bien meilleure saison 1 ;(.
  • Shine Post – Bonne ptite série d’idol, qui fonctionne bien par intermittances (les scènes de concert sont vraiment pas mal) et qui explore un peu plus le côté « business » et « marketing », ce qui ne me déplaît pas. Ca reste assez mineur au sein du genre mais ça m’a parfois convaincu.
  • Assemble Insert – Courte série d’OAV des années 80 par le créateur de Patlabor. Le meilleur truc à en retenir c’est que dans l’épisode 1 une agence gouvernementale japonaise trouve une super femme pour combattre un savant fou, elle bat le savant fou et tout l’épisode 2 est dédié à la super femme devenue idol grâce aux frais du contribuable parce qu’elle a plus de savant fou à combattre mais faut bien que le service puisse rester maintenu…
Shine Post
  • Futakoi Alternative – Très très expérimental et très très 2005 ! Les deux premiers épisodes promettent une sorte de cocktail chaotique d’action débridée qu’on ne retrouve pas trop dans les onze épisodes qui suivent et qui vont être eux très très mélancoliques et très très déprime. J’ai trouvé ça irrégulier mais mine de rien assez touchant le temps de quelques belles scènes.
  • Kakegurui Twin – Pauvre petiot, je t’aurais pas maté après Kaiji je t’aurais ptet un peu plus apprécié… Un peu frustré que y’ait que six épisodes, tout de même, ça rend cette adapt un peu plus « négligeable. »
  • Sing a bit of Harmony – Film très sympa mais qui a un propos sur l’IA et la robotique qui m’a rendu tétra-mal à l’aise. Je pense que 2022 est plus le bon moment pour faire des films qui veulent essayer de te promouvoir un futur où on est méga gouverné avec les algos et les intelligences artificielles :'(.
  • Aoi Umi no Tristia – OAV par ufotable dans l’univers d’un visual novel. J’ai vu la version PS2 du jeu quand je me suis baladé à République tout à l’heure. C’était à 49€. C’est cher. Je meuble un peu car j’ai vraiment rien à dire sur ces deux OAV, vraiment destinés aux joueurs du jeu initial.
  • Horizon in the Middle of Nowhere – J’ai essayé trois épisodes, je me suis pris dans la gueule un univers ultra touffu, ultra verbal, et une trentaine de personnages qui se lâchent des pavés de texte en guise de salutations. Pfiou mon esprit était pas prêt.
Futakoi Alternative
  • Vermeil in Gold – Et bah étrangement pour une série de fantasy que je pensais être destinée à un public de gens qui veulent qu’un perso un peu maternel enfonce leur tête dans ses gros seins, bah j’ai eu un truc un peu mieux écrit que je pensais, qui a pas peur d’être sérieux entre deux séquences de fanservice un peu ternes. Y’a 2/3 bonnes séquences mais globalement c’est un peu limité par le fait que la prod est assez limitée en terme de moyens et de staff. C’est le genre de série je pense que tu l’aurais refilée à l’équipe de Rakudai Kishi no Cavalry, j’aurais mis 9 sur MyAnimeList.
  • Saenai Heroine no Sodatekata Flat – J’aurais pas cru début 2022 que j’allais tenter de « finir » Saekano après mon expérience très mitigée de la saison 1 en 2015 mais tout est possible, écoutez. Bah globalement j’ai trouvé ça mieux que la saison 1, le héros reste un peu relou mais ça s’atténue de plus en plus et y’a des vraies bonnes scènes dans les épisodes finaux. Ce qui amène au film derrière…
  • Saenai Heroine no Sodatekata Fine – … que j’ai vraiment bien aimé ! Comme le film KonoSuba, il se concentre sur le perso de la franchise nommé Megumi qui, comme il est le meilleur perso, porte le film avec force et vigueur sans trop de souci. En vrai ça amène une conclusion satisfaisante à la série et c’est déjà pas mal.
  • Macross Delta Zettai Live – Oh shit c’était vraiment pas très bien. Je trouve la fin très cruelle, voire même très méchante. Je comprends qu’elle était censée être tragique et émouvante mais vu que la narration PART DANS TOUS LES SENS bah du coup la conclusion elle est vraiment pas bien amenée. Dans l’ensemble, très attristé.
  • My Master has no tail – Ugh j’ai envie d’aimer une série où une tanuki essaie d’apprendre le rakugo durant l’ère Taisho, la maître rakugo est en plus très très cool, mais là aussi c’est une série qui peine à être très passionnante. Les séquences de rakugo sont vraiment très ternes et manque d’une folie créative qui aurait été bienvenue pour les illustrer. J’ai pris deux épisodes de retard mais je sais même pas si je vais y’aller car comme ils disaient en ce jour funeste de l’histoire future de Sydney: le drop est imminent.
Vermeil in Gold
  • Gundam: The Witch from Mercury – Bah écoutez jusqu’ici j’aime bien. J’ai vraiment le sentiment que cette première partie de série est volontairement assez légère / rigolote pour mieux nous emmener dans une seconde partie où ça va méga-charcler et prendre le ton qu’avait le très énervé épisode 0. Donc pour l’instant je me laisse porter par le courant et je souhaite le meilleur à nos mariées en attendant le pire.
  • Do It Yourself! – Très sympa mais je vais être honnête: le fait que ça tombe la même saison que Bocchi the Rock fait qu’il me passe un peu à côté par moment. Et je trouve la série globalement un peu trop « lente » pour mes goûts actuels. Mais à part ça, visuellement, qu’est-ce que c’est plaisant !
  • The Eminence in Shadow – Le concept m’éclate pas mal mais j’ai déjà l’impression après 8 épisodes que ça sait pas trop dans quelle direction ça veut aller. (Manière polie de dire que je me suis bien fait chier sur les épisodes 7 et 8 parce que j’ai eu l’impression de « juste » retrouver un animé de power fantasy de plus sans la ptite gimmick rigolote qui faisait le charme du début.)
  • Chainsaw-man – Ecoutez je peux continuer de râler sur la palette de couleurs made in MAPPA que je continue de trouver prodigieusement dégueulasse, reste que je prends pas mal de plaisir devant cette adaptation qui, au fil des épisodes, parvient de plus en plus à trouver sa propre voie et sa propre personnalité. Puis quel plaisir ces multiples endings, tous ultra créatifs et tous ultra chouettes musicalement 🙏.
  • Reiwa no Di Gi Charat – Pfiou l’humour Di Gi Charat c’est compliqué en 2022. Oui parce que c’est littéralement le même humour qu’en 1999 et ouais ça a vieilli de ouf.
Chainsaw-man
  • Omoi, Omoware, Furi, Furare – Je pense sincèrement que faut pas adapter 12 volumes d’un manga en un seul film de 1h50 mais eh qui je suis pour dire ça ? Je sais pas, ptet le gars qui a du découvrir une intrigue racontée toujours trop vite et de manière jamais naturelle ? Eh après y’avait quelques beaux plans.
  • Inu-Oh – La proposition artistique elle est tout simplement maboule, surtout quand le film commence à enchaîner une heure de musique quasiment non stop. Ptet un de mes Yuasa favoris.
  • Gunsmith Cats – Je commence à développer un certain amour pour les OAV des années 80 / 90 et ce Gunsmith Cats en est un bon représentant avec son univers décomplexés et ses bonnes ptites séquences d’action. Bon par contre en parallèle je commence à développer une certaine frustration pour les OAV des années 80 / 90 et le fait qu’ils ont jamais les moyens de réellement développer un univers et une intrigue sur seulement 3 ou 4 épisodes à chaque fois.
  • Tsuritama – Très amoureux de l’aspect visuel de la série, mais hélàs pas très convaincu par les personnages, ce qui fait que j’ai jamais vraiment réussi à rentrer dans la série – Haru vraiment au bout d’un moment j’en avais ras le cul à chaque fois qu’il ouvrait sa gueule. Le pauvre !
  • Arknights: Prelude to Dawn – Visuellement c’est ultra solide et tu sens que niveau écriture ils font des efforts pour essayer de pas trop inonder le spectateur avec le lore et les 300 personnages du mobage. Après hélàs on enchaîne les épisodes véner avec des épisodes plus mous, et avec seulement 8 épisodes au compteur, j’ai peur qu’on reste sur notre faim à la fin. Mais eh, le chara-design Arknights c’est le meilleur chara-design de mobage moderne donc au moins on est bien à chaque fois qu’un perso débarque.
Gunsmith Cats
  • Akiba Maid War – Un mélange d’humour grincant avec un univers assumé jusqu’au bout en fait un rendez-vous très plaisant pour mes ptits jeudis soir. Exactement mon genre de kif et, encore une fois, je ne peux que recommander le visionnage de la séquence finale de l’épisode 1.
  • Galaxy Express 999 (film) – Vu aux Utopiales et mine de rien très bonne séance. C’est un bon remontage de la série, bonne ambiance, bonnes séquences et surtout ton très tragique ultra assumé et assez efficace.
  • L’épée de Kamui – Très très très foutraque ! C’est un film qui essaie de mélanger 4 ou 5 genres à la fois, au point de parfois plonger dans le ridicule pur et dur, surtout quand les rebondissements commencent à sortir de vraiment nulle part pour allonger artificiellement la durée d’un film pourtant déjà bien long. Clairement ça aurait donné une bonne série de 26 épisodes mais bon, eh,
  • Les murs vagabonds – Très bonne surprise du studio Colorido ! Film où des gosses finissent enfermés dans un vieil immeuble abandonné soudainement transporté sur un océan infini. La phrase que je vais dire va être terrible hors contexte mais elle a du sens: c’est un film d’aventure avec des gosses comme héros et damn, ils passent tout le film à en prendre plein la gueule et à vraiment souffrir, etc’est trop cool. Ca me rappelle les récits d’aventure avec des gosses que je lisais et que je voyais quand j’étais enfant où vraiment ils cachaient pas le fait que l’aventure bah c’est DUR quoi.
  • Highschool DxD – ( ͡° ͜ʖ ͡°). Bon je cherchais un truc d’action ecchi pour me détendre. Y’avait un peu d’action et BEAUCOUP de nichons. Pas très convaincu par l’intrigue mais je reste très admiratif de la décision d’assumer vraiment à 100% son statut d’animé ultra fanservice. Par contre, la nonne qui s’appelle Asia Argento j’étais vraiment pas prêt.
Les Murs Vagabonds
  • Tetsuwan Birdy – Les OAV des années 90 par Kawajiri. J’ai beaucoup aimé, surtout le premier et le quatrième OAV ! Gros regret que ça ait pas donné une série qui aurait été aussi menée par Kawajiri parce que j’aime beaucoup le ton et l’esthétique qu’on trouve ici (particulièrement la relation très « naturelle » entre le héros et Birdy.)
  • Tetsuwan Birdy Decode – Du coup j’ai enchaîné avec la série A-1 de 2008 et autant j’aime beaucoup l’esthétique très colorée et très riche niveau animation, autant j’ai beaucoup de mal à adhérer à l’esprit de la série, à la nouvelle dynamique plus « conflictuelle » entre les deux héros et à l’univers montré. Je vais sans doute essayer quand même de finir cette saison 1 mais après six épisodes, mon enthousiasme est un peu envolé.
  • Horimiya – J’aime bien l’adaptation, me reste 3 épisodes. Ca fonctionne très bien dans sa manière de dépeindre le côté « intime » des dialogues entre deux lycéens amoureux l’un de l’autre. J’aurais aimé un peu plus de développement des persos secondaires mais manifestement ils ont été sacrifiés pour que l’animé puisse vraiment se concentrer en 13 épisodes sur les deux héros. Tant pis !
  • Blue Lock – Passé ce moment lunaire où le directeur du project Blue Lock insinue sans suer que Christiano Ronaldo joue pas assez perso, je suis rentré mine de rien sans souci dans cette battle royale du ballon rond et je me suis enchaîné les 7 premiers épisodes sans problème. J’aime bien comme la série assume TRES VITE les pairings « attendu » pour les personnages. Ca facilite sans doute la vie des gens sur AO3 haha.
Tetsuwan Birdy

Bon bah écoutez, c’était un gros bilan cette année encore ! 11 000 mots ! C’est pas mal ! Presque content de les avoir écrit d’une traite, ça m’a fait une grosse soirée et ça va me permettre d’aller dormir l’esprit léger et avec la certitude d’avoir bien tapé ! Bon bah sur ce, je vous souhaite à l’année prochaine pour le bilan 2023 et je vous souhaite même qu’on se revoie en début d’année 2023 pour… un projet similaire à celui-ci, mais avec un angle et des moyens différents ;).

(Sous réserve que j’aie la foi, bien sûr.)

PS: Le saviez-vous mais mon WordPress sur Firefox commence à ramer de méga ouf quand je dépasse la barre des 10 000 mots et que là ça fait une heure que je tape des mots qui s’affichent avec genre entre 1 et 5 secondes de retard ? C’est très déplaisant mais eh, c’est parfois ça la vie d’aventurier !

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Un commentaire

  • DocteurChips

    Super article
    Il y a une petite erreur sur la partie où tu cites les titres qui t’on marqué les années précédentes lors du mois d’octobre, ce sont les mêmes que celles présentent sur le mois de Septembre

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